Génération Frankenstein - Archives

Transcription

Génération Frankenstein - Archives
« Nous avions envie de renouer avec le comique. Aussi, lorsqu’Eric Ferrat a
proposé d’adapter cette histoire, nous avons été enthousiasmés par l’exercice
du pastiche et la liberté prise avec le mythe (…) Sur internet, nous sommes
alors tombés sur le scénario original écrit par Gene Wilder, avec davantage
de scènes et des personnages plus étoffés, plus écrits (…) Il y a une grande
similitude avec le film. Mais c’est dans les scènes tronquées au cinéma que
nous avons débusqué d’autres sens, d’autres rapports entre les figures,
d’autres ressorts comiques. Certaines situations, sans aucune vraisemblance,
créent ainsi une sorte de dérapage dans l’action, à l’image du dérèglement
psychique du héros. C’est par elles que nous avons entrevu la possibilité d’un
traitement quasi dadaïste de l’adaptation scénique (…) Il n’y avait aucun
intérêt à formuler le monstre sur scène à l’image de ce qu’il est au cinéma.
Très vite, j’ai pensé qu’il devait être traité avec l’acteur qui allait le jouer mais
également ailleurs. D’où l’idée que le monstre, c’est aussi la scène ! Au théâtre,
on ne peut pas faire de gros plans. Il fallait donc inventer une scénographie,
un système d’éclairage, une sonorisation, une manipulation du jeu qui, grâce
à l’énergie des comédiens, puissent devenir le monstre.
Selon la connaissance des œuvres sur Frankenstein, différents niveaux de
lecture sont possibles. Mais l’essentiel est dans le plaisir immédiat »,
Extrait d’entretiens avec Florence Dupeu, metteur en scène
En tournée
en
Loire-Atlantique
Génération Frankenstein en tournée en Loire-Atlantique
Génération Frankenstein
Saint-Mars-la-Jaille > Espace culturel Paul Guimard
samedi 28 février à 21h
Nort-sur-Erdre > Espace culturel Cap Nort
vendredi 13 mars à 20h45
Pontchâteau > Le Carré d’argent
samedi 21 mars à 20h30
Rouans > Espace culturel Cœur en scène
samedi 28 mars à 20h30
Le Grand T le site, informez-vous : www.legrandT.fr
Le Grand T le blog, laissez vos impressions : blog.legrandT.fr
Photos Gino Maccarinelli
À propos de l’adaptation
La pièce
Génération Frankenstein
d’après le scénario original de Gene Wilder
pour Frankenstein Junior de Mel Brooks
traduction Jean Pierre Defrasne
mise en scène Florence Dupeu
avec
Loïc Auffret Le monstre
Isabelle Billet La fiancée
Eric Ferrat Docteur Fronkonsteen
Hélène Gay Frau Blucher
Léon Napias Igor
Sarah Reyjasse Inga
Ils interprètent également : l’aïeul, les héritiers, le garçon de gare, le mendiant,
les villageois, les spectateurs, Loup Garou, les enfants, les étudiants, une
ballerine, le maire, les gisants, le train, le laboratoire, le cerveau…
scénographie et costumes Arnaud Verley
lumière François Poppe
son Michel Bonhoure
direction de la danse Yasmin Rahmani
enregistrement violon Delphine Coutant
réalisation des costumes Marie Odin
construction des décors Ateliers du Grand T
suivi des réalisations accessoires et décors Arnaud Verley et François Poppe
photographe de plateau Gino Maccarinelli
assistantes couture Aude Bretagne et Hélène Heiberger
assistant teinture Benjamin Moreau
stagiaires son Antony Deunefve et Cécile Doubovetzki
Durée du spectacle 1h15
sans entracte
Production Théâtre du reflet
Coproduction Théâtre
universitaire de Nantes /
création en résidence,
Le Grand T, scène
conventionnée Loire-Atlantique,
Ville de Saint-Sébastien-surLoire
Avec le soutien du Piano’cktail
de Bouguenais, l’Espace Culturel
Capellia de la Chapelle-surErdre, la DRAC Pays de la Loire,
le Conseil régional des Pays de
la Loire, le Conseil général de
Loire-Atlantique et la Ville de
Nantes
Remerciements à Cécile
Ménenteau et l’équipe du
cinéma le Katorza, Jean
Houssais - Association
Transmission
(Souvenez-vous) Fronkonsteen, le petit-fils de Frankenstein, lui-même
devenu savant, est l’unique héritier de son grand-père. Il part des États-Unis
pour le lointain château allemand où il découvre le laboratoire maudit dans
lequel, quelques décennies plus tôt, Frankenstein avait créé un premier
monstre. Il prend alors la relève et donne vie à une nouvelle créature…
Avec cette adaptation de Frankenstein junior, directement inspirée du
scénario du génial cinéaste Mel Brooks à qui l’on doit toute une série de
comédies : Le Shérif est en prison, La Dernière Folie, La Folle Histoire du
monde, Dracula mort et heureux de l’être… le Théâtre du reflet ébranle
avec vigueur le grand mythe du monstre. L’équipe basée à Nantes explore
les rapports de l’écriture scénarisée avec le plateau de théâtre, crée un
texte-monstre cousu de bouts d’écrits sur Frankenstein, remue la poussière
sous le tapis et bien sûr se fiche de la gueule du monstre ! Un spectacle
où se mêlent un rire tout à la fois grinçant et poétique, le comique et
l’absurde, la folie et le grand bazar, le non-sens et le dadaïsme.
Le Théâtre du reflet
Créé en 1991, le Théâtre du reflet s’est constitué en collectif de comédiens,
régisseurs et metteurs en scène. Au fil des spectacles, des connivences de
travail se sont affirmées. Des artistes réunis autour d’un projet commun,
celui de porter à la scène le verbe sous toutes ses formes d’écriture : le
théâtre (Les Escaliers du Sacré Cœur de Copi - 2006), la correspondance
(Les Liaisons dangereuses de Laclos - 2002), la nouvelle (On n’a pas tous
les jours cent ans - 1998), le récit, le roman…
Le Théâtre du reflet développe la lecture publique théâtralisée et se produit
à cette occasion dans des bibliothèques, musées, établissements scolaires,
lieux du patrimoine. Il participe activement aux temps forts nationaux
organisés autour du livre tels que Lire en fête ou encore le Printemps des
poètes. Enfin, il dirige des formations à la lecture publique en direction de
professionnels du livre.
Florence Dupeu
Diplômée en Etudes Théâtrales, en Histoire de l’Art et riche des enseignements
de Daniel Lemahieu, Michel Corvin, Georges Banu, Daniel Arasse, elle choisit
Nantes comme terre d’élection.
Elle suit régulièrement des formations à la Comédie de Caen et au Nouveau
Théâtre d’Angers, sur la direction d’acteurs, la dramaturgie lumière, le théâtre
d’objet, la mise en scène et le jeu dramatique en milieu scolaire.
Tout en étant assistante à la mise en scène et scénographe sur L’Amant de
Pinter et Panique de Karl Valentin, puis costumière sur Casimir et Caroline
de Ödön von Horvárth, trois spectacles de Jean-Pierre Ryngaert, elle crée ses
premières mises en scène avec des étudiants de grandes écoles de Nantes,
et pour l’association Motus de Saint-Herblain. Dans le cadre des ateliers de
création étudiants du Théâtre universitaire de Nantes, elle réalise un projet
évolutif sur deux saisons 1998-1999/1999-2000 : Le Code noir.
En 1996, elle rencontre Eric Ferrat et s’associe au Théâtre du reflet dont la
ligne de création correspond à son projet : adapter le récit Mademoiselle Else
de Schnitzler au théâtre.
De ce jour, une longue connivence se développe autour des auteurs et du verbe
dans tous ses états. Elle le dirige dans Collines comme des éléphants blancs
de Ernest Hemingway, La Bouche d’ombre de Cocteau, Les Escaliers du SacréCœur de Copi, des lectures et des lectures-spectacles. En 2001, ils rédigent
l’adaptation théâtrale des Liaisons dangereuses de Laclos en conservant la
forme épistolaire du roman et la co-mettent en scène.
Par ailleurs, Florence Dupeu s’est investie depuis son ouverture en 1993, dans
la formation au Diplôme des Métiers des Arts en régie lumière et régie son au
lycée Guist’hau de Nantes. Elle y enseigne la dramaturgie scénique.