SOLIDITE FINANCIERE DE GENERALI

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SOLIDITE FINANCIERE DE GENERALI
SOLIDITE FINANCIERE DE GENERALI
COMMUNIQUE DESTINE AUX PROFESSIONNELS PARTENAIRES DE e-Cie Vie
14 décembre 2011
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Cher Partenaire,
La mise sous surveillance généralisée de la zone Euro et des principaux assureurs européens peut être
source d’interrogations sur la solidité financière de Generali. Afin de lever ces inquiétudes, il nous
semble important de préciser le contexte ayant conduit à ces décisions, et rappeler la solidité de nos
fondamentaux.
1/ Les critères de notation des agences
Après avoir dégradé la note des États-Unis début Août (de AAA à AA+), et avant la tenue du sommet
européen, Standard & Poor's a annoncé le 5 décembre avoir placé "sous surveillance négative" les
notes de 15 pays de la zone euro, dont celles de 6 pays notés "AAA" (Allemagne, Autriche, Finlande,
France, Luxembourg et Pays-Bas).
Dans le sillage de la mise sous surveillance négative de 15 États de la zone Euro, elle a également
annoncé la mise sous surveillance des principales institutions financières européennes : le 6 décembre
pour le fonds européen de stabilité financière, le 7 pour les établissements bancaires et le 9 pour les
compagnies d’assurances.

L'analyse de S&P sur la note américaine reposait essentiellement sur l'incapacité des démocrates et
des républicains à gouverner ensemble - la Chambre des représentants étant contrôlée par les
républicains. L'agence de notation a par exemple estimé que les réductions d'impôts adoptées
sous l'administration de George W. Bush ne pouvaient être interrompues comme prévu en 2012 par
le gouvernement démocrate en raison de l'opposition féroce des républicains

Aujourd’hui l’agence américaine a motivé sa mise sous surveillance négative de 15 États de la zone
euro par l’augmentation des tensions systémiques dans cette zone ainsi que par la détérioration de
la coordination politique au sein des institutions européennes. La surveillance de Standard & Poor's
renforce la pression sur les États pour trouver sous les meilleurs délais une solution à une crise qui
dure maintenant depuis deux ans. Des avancées concrètes sont attendues tant sur la convergence
budgétaire que sur la gouvernance politique, pour mettre un terme « aux désaccords continuels
par les décideurs politiques européens sur la façon d'appréhender la crise de confiance dans
l'immédiat et sur la manière d'assurer sur le long terme une meilleure convergence économique,
financière et budgétaire au sein de la zone euro ».
Ainsi Européens et Américains mettent en cause l’intrusion de l’agence Standard & Poor's et de ses
consœurs dans le champ politique, un camp qui n'est pas le leur.
Les gouvernements des États européens sont en train d’adopter des mesures économiques structurelles
dont les effets bénéfiques doivent se matérialiser à moyen terme, mais non à très court terme.
Or les agences de notation sont entrées dans un rythme de révision des notations calé sur les attentes
des marchés financiers, soit un rythme trop rapide, incompatible avec le rythme politique et
économique nécessaire aux pays pour se réformer.
Sanctions Politiques
« Dans le contexte actuel, le facteur politique a joué un rôle important dans notre décision d'abaisser la
note de certains États », a indiqué « aux Échos » Alexandra Dimitrijevic le responsable des critères de
notation pour les emprunteurs souverains chez Standard & Poor’s.
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Selon Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France, la méthodologie de Standard & Poor's « a
évolué et est maintenant plus liée à des facteurs politiques qu'aux fondamentaux économiques ».
Si Moody’s a indiqué le 12 décembre qu’elle reverrait les notes des pays de la zone euro au premier
trimestre 2012, l'agence de notation Fitch a quant à elle estimé le 6 décembre que le gouvernement
français avait pris des décisions importantes pour renforcer la crédibilité de ses plans de consolidation
budgétaire et que son statut AAA restait soutenu par des fondamentaux solides malgré la crise dans la
zone euro.
2/ Un accord européen pour un nouveau pacte budgétaire
L’Union Européenne, à l’exception de la Grande-Bretagne a adopté un nouveau pacte qui pourrait
être signé en mars sous la forme d’un accord gouvernemental d'«union de stabilité budgétaire». Il vise à
renforcer le Pacte de stabilité en rendant les sanctions plus automatiques et en imposant des "règles
d'or" constitutionnelles sur le retour à terme à l'équilibre budgétaire. Des pays bénéficiant d'une aide
extérieure, comme la Grèce ou l'Irlande aujourd'hui, pourraient par ailleurs être placés sous tutelle
européenne.
En outre la Banque Centrale Européenne s’est vu confier la gestion du futur Mécanisme Européen de
Stabilité, doté d’une capacité de prêt de 500 milliards d'euros. Les dirigeants européens ont
parallèlement fait part de leur volonté d'apporter jusqu'à 200 milliards d'euros de ressources
supplémentaires au FMI, sous forme de prêts bilatéraux.
3/ La situation du Groupe Generali et de l’Italie
Alors que les agences Standard and Poor’s et Moody’s ont confirmé à l’automne la notation de
Generali (respectivement AA- et Aa3), dans un contexte de mise sous surveillance généralisée de la
zone Euro l’agence Fitch a révisé la note du Groupe (de AA- à A-) en raison des pressions sur la dette
souveraine italienne.
La notation de Generali est donc directement corrélée à celle de l’Italie.
Pour autant ce pays dispose de nombreux atouts pour faire face à ses engagements :

L’Italie est la 3ème économie de la zone euro, avec un secteur industriel développé et diversifié, un
taux de chômage modéré et un très faible niveau d’endettement des ménages.

Le ratio de dette de l’Italie est historiquement stable et son solde budgétaire (avant remboursement
de la dette) est positif. Cette dette est détenue majoritairement par des résidents italiens.

L’État dispose de réserves d’actifs significatives qui pourraient permettre, via des privatisations, de
réduire significativement le ratio dette / PIB à un niveau équivalent à celui de la France ou de
l’Allemagne.

Un nombre conséquent de mesures structurelles ont déjà été prises au niveau fiscal (revue du taux
d’imposition, lutte contre l’évasion fiscale…) et social avec notamment la réforme des retraites déjà
bien engagée puisque le système de financement s’auto-ajuste avec l’évolution démographique.
Le gouvernement italien de Mario Monti a par ailleurs annoncé le 4 décembre la mise en œuvre d’une
cure anticrise pour un montant de 20 milliards d'euros afin de réduire le déficit public (coupes dans les
dépenses publiques, augmentation de la fiscalité notamment sur l'immobilier, réforme des retraites). Il a
accompagné cette cure anticrise d’un plan de relance de la croissance estimé à 10 milliards d’euros
(réduction des charges sociales pour les entreprises qui embauchent, mesures pour garantir les prêts
aux PME ou pour stimuler la recherche,…)
Ces mesures s’inscrivent dans le cadre d’un consensus politique puisque seule la Ligue du nord, le parti
populiste d'Umberto Bossi a annoncé une opposition frontale aux mesures gouvernementales.
Et les marchés ont accueilli favorablement ces nouvelles mesures d'ajustement budgétaire. Une
détente a été enregistrée dès le lendemain sur le marché des taux obligataires à dix ans de l'Italie qui,
après être montés jusqu'à 7,5 %, sont redescendus sous la barre des 7 %.
Conclusion
Les fondamentaux du Groupe Generali ne sont pas intrinsèquement remis en question.
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En novembre, le Groupe a présenté ses résultats à fin septembre 2011. Dans un environnement
économique, social et financier dégradé, ses résultats au troisième trimestre 2011 témoignent de sa
solidité financière.

Le résultat opérationnel est stable à 3,1 milliards d’euros

Le résultat net s’élève à 825 M€ (contre 1,3 milliard d’euros à fin septembre 2010), intégrant la
dépréciation d’une partie des portefeuilles obligataires et actions, pour un impact net de 824
millions d’euros (dont 329 millions d’euros pour la Grèce). Il convient de noter que l’ensemble des
obligations grecques ont été provisionnées à hauteur de 60 %, soit au-delà du seuil de 50 % prévu
dans le cadre du nouveau plan de restructuration.
4/ La situation de Generali France
Generali France, 2ème assureur généraliste sur le marché français, est un acteur majeur en Épargne,
dont la solidité financière est avérée et reconnue.
Les fonds propres de la compagnie ont triplé depuis 2003 pour atteindre leur plus haut niveau historique
en 2010 à 4,6 milliards d’euros, et la marge de solvabilité des compagnies du groupe est supérieure aux
exigences réglementaires. Selon la réglementation en vigueur, chaque compagnie d’assurance, prise
individuellement, doit disposer de la marge de solvabilité nécessaire pour faire face à ses engagements
vis-à-vis de ses assurés.
En assureur responsable et soucieux de l’intérêt de ses clients, Generali a toujours adopté une politique
de gestion long terme alliant sécurité et performance. La compagnie a traversé la crise financière de
2008 dans les meilleures conditions et, grâce à sa capacité d’anticipation, a été en mesure en 2010 de
servir des taux de rendements performants parmi les meilleurs du marché.
Le montant des encours en euros gérés au sein de Generali France s’élève à 76 milliards. Les sociétés
de gestion, Generali Investments France et Generali France Immobilier, pilotent leurs placements avec
la plus grande prudence en veillant à disposer d’un portefeuille d’actifs diversifié et liquide.
Au cours de l’année 2011, Generali a pris des décisions importantes dans la gestion de ses portefeuilles
d’actifs. Au sein de la poche obligations d’États, l’exposition à la dette souveraine des pays européens
est équilibrée :

La dette de la France représente, au 31 octobre, 16,88% des encours de la compagnie.

Les dettes de l’Allemagne, de l’Italie et de l’Espagne représentent respectivement 3,98%, 5,99% et
1,64% des encours.

L’exposition à la dette des pays ayant bénéficié d’un plan de soutien (Portugal, Grèce et Irlande)
est à ce jour limitée à 2,54% de ces mêmes encours, alors qu’à fin 2010 elle représentait 3.86% du
total des actifs.
Nos équipes commerciales sont à votre disposition pour tout complément d’information qui vous serait
nécessaire.
Cordialement,
Sonia FENDLER
Directeur de l’Épargne Patrimoniale
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