evue de Presse du jeudi 4 août 2016
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evue de Presse du jeudi 4 août 2016
OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 4 août 2016 Page 1 http://www.webmanagercenter.com/actualite/finance/2016/08/02/170567/change-devises-en-dinar-tunisien-cours-du-01-aout2016 Change devises en dinar tunisien: Cours du 01 août 2016 Cours des changes indicatifs de la Banque Centrale de Tunisie. Cours d'achats et de vente. OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 4 août 2016 Page 2 http://www.webmanagercenter.com/actualite/economie/2016/08/02/170566/tunisie-economie-la-production-industrielle-abaisse-de-0-6 Tunisie - Economie : La production industrielle a baissé de 0,6% Selon les derniers chiffres publiés par l'Institut national de la statistique (INS), la production dans l’ensemble de l’industrie a enregistré une baisse de 0,6%, au cours des cinq premiers mois de l’année 2016, par rapport à la même période de 2015 (-1,1% de janvier à mai 2015). Intervenant dans un contexte économique atone, cette diminution est due principalement à la contraction de la production dans l’industrie agro-alimentaire (-7,7%), du fait de la forte baisse observée au niveau de la production de l’huile d’olive (106,4 mille tonnes, au cours des 5 premiers mois de 2016, contre 268,6 mille tonnes en 2015), de l’industrie du raffinage du pétrole (-10,2%) et de l’extraction de produits énergétiques (-12,3%). Par contre, la production croît fortement dans le secteur de l’extraction de produits non énergétiques (+42,1%), suite à la reprise de la production du phosphate brut (1.568 mille tonnes en 2016, contre 693 mille tonnes, en 2015) et les industries chimiques (+27,3%). La production a également connu une augmentation, mais plus modérée, dans les secteurs de l’industrie mécanique et électrique de 2,1% et le secteur de fabrication d'autres produits minéraux non métalliques (2,7%), suite à l’augmentation de la production du ciment, chaux et plâtre (+3,8%). OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 4 août 2016 Page 3 http://www.webmanagercenter.com/actualite/finance/2016/08/02/170561/bourse-de-tunis-le-tunindex-a-cloture-lundi-enbaisse-de-0-27 Bourse de Tunis : Le Tunindex a clôturé lundi en baisse de 0,27% L'indice phare de la Bourse de Tunis, le Tunindex, a clôturé, lundi 1er août, en baisse de 0.27% à 5.342.74 points dans un volume total de 1,586 MDT, d'après Mena Capital Partner (MCP). L’UIB a été le titre le plus dynamique de la journée, avec 30.173 titres échangés à 18 D (cours de l’ouverture), soit une enveloppe transactionnelle de 0,543 MDT. Dans le vert, OFFICEPLAST signe la plus forte hausse de la journée (2,97%), clôturant à 3,81D, suivent la BH et CEREALIS qui ont enregistré des gains respectifs de 2,94% et 2,80% à 16,41 D et 2,57 D. Egalement parmi les valeurs haussières de la séance, HEXABYTE et SOTEMAIL ont grimpé respectivement de 2,52% et 2,48% à 6,08 D et 1,65 D. Par contre, sans être échangé le titre ALKIMIA a chuté de 4,47% à 31,83 D; idem pour SAH et MAGASIN GENERAL qui ont dévissé de 3,36% et 2,93% (11,5 D et 1,99 D). AMS et la SFBT ont également clôturé en baisse, respectivement de 2,19% et 2,15% à 1,78 D et 20,01 D. OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 4 août 2016 Page 4 http://www.webmanagercenter.com/actualite/economie/2016/08/02/170559/tunisie-dette-exterieure-zones-d-ombre-sur-laffectation-des-dons Tunisie – Dette extérieure : Zones d’ombre sur l’affectation des dons Selon nos informations, le chef du gouvernement, Habib Essid, aurait demandé, au cours de conseils ministériels, à maintes reprises à son ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, Yassine Brahim, une liste détaillée des montants des prêts contractés par la Tunisie, de leur mode d’affectation et de leur solde. Jusqu’ici le ministre aurait traîné du pied et n’a jamais daigné fournir cette liste. D’après certaines mauvaises longues, des doutes circulent quant à la non-transparence de la gestion, particulièrement des dons et des soldes de prêts qui ne seraient pas dépensés dans leur totalité. Espérons que le projet de création, d’ici la fin de cette année, d’une agence spécialisée de la dette mettra fin à cette opacité. Rappelons que Slim Chaker, ministre des Finances, avait décidé, sans aucune objection de son collègue Yassine Brahim et du gouverneur de la Banque centrale, Chedly Ayari, autre co-gestionnaire de la dette, de prendre en main le dossier de la dette et d’en centraliser la gestion au sein de son département. Son projet déclaré est de créer une agence spécialisée dans la gestion de la dette à l’instar de l’Agence France Trésor. La mission de cette agence, qui relèvera, selon lui, des attributions du ministère des Finances, consistera à assurer la supervision des émissions du trésor, la gestion de la dette publique et la maîtrise de la gestion des liquidités de l'Etat. Officiellement, l’ultime objectif est d'optimiser l'emploi des ressources d’emprunt, à l'instar des expériences réussies dans d'autres pays. A.B.S. OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 4 août 2016 Page 5 http://www.webmanagercenter.com/actualite/economie/2016/07/29/170527/tunisie-investissement-un-chapitre-special-sur-lesavantages-fiscaux Tunisie - Investissement : Un chapitre spécial sur les avantages fiscaux Le ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, Yassine Brahim, a déclaré, jeudi 28 juillet, à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), que le ministère des Finances œuvre actuellement à parachever le projet de loi sur les avantages et incitations fiscaux, relatifs à l’investissement. Brahim a précisé, lors d’une séance plénière consacrée au débat du nouveau code de l’investissement, que le ministère des Finances est convaincu de l’importance d’inclure ces avantages et incitations dans un chapitre spécial du code de la fiscalité, en cours d’élaboration, de manière à présenter une vision claire de ces avantages et répondre aux critiques des députés. Le nouveau code vise, d’après Brahim, à réduire le nombre des autorisations dans le domaine de l’investissement et la fixation de délais précis que devra respecter l’administration dans l’octroi des ces incitations. La réduction de la bureaucratie étant le motif principal de la création de l’instance tunisienne de l’investissement, tel que stipulé dans le nouveau code. Et de préciser que l’investissement privé représente 60% de l’ensemble de l’investissement en Tunisie contre 75% en Egypte et 78% au Maroc. La valeur globale des investissements s’est élevée à 16 milliards de dinars en 2015, dont 8 milliards de dinars d’investissements privés tunisiens et de 2,5 milliards de dinars d’investissements étrangers, ce qui montre qu’un grand intérêt est accordé par le gouvernement à l’homme d’affaires tunisien. Il a encore fait savoir que 26% des moyennes et grandes entreprises tunisiennes sont orientées vers le marché africain, dont 25% se positionnent sur le marché maghrébin. Et de rappeler l’importance des avantages fiscaux et financiers prévus dans le nouveau code, pour l’investissement dans les régions intérieures mais aussi pour encourager les jeunes à s’implanter à leur propre compte. OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 4 août 2016 Page 6 http://www.webmanagercenter.com/actualite/economie/2016/07/29/170524/tunisie-hausse-des-prix-l-appel-de-l-odc-a-eteentendu-par-le-ministre-du-commerce Tunisie - Hausse des prix : L'appel de l'ODC a été entendu par le ministre du Commerce La fixation de marges bénéficiaires pour la vente de l'escalope, au niveau de différents circuits de distribution, en concertation avec la profession, est l’une des décisions prises lors de la réunion, tenue jeudi 28 juillet à Tunis, entre le ministre du Commerce, Mohsen Hassan, et les parties intervenantes dans le système de production et de distribution et des représentants de la société civile. Plusieurs autres mesures ont été prises lors de cette réunion consacrée à l’examen de la situation de l’approvisionnement et au suivi des prix, afin de lutter contre l'enchérissement de certains produits de consommation, tels que les fruits et l'escalope. Il a été décidé d’organiser des campagnes nationales de contrôle pour assurer la transparence et la légalité des transactions commerciales et contrecarrer les pratiques de monopole, selon un communiqué publié par le ministère du commerce. Il s’agit aussi, d’organiser des campagnes communes avec les autorités concernées, pour contrôler l’abattage anarchique et lutter contre l’implantation illégale sur la voie publique, notamment pour la vente des fruits. L’objectif étant de renforcer l’offre au niveau des marchés de gros. Enfin, il a été décidé de mettre en place un système informatique au niveau du ministère du commerce, pour permettre au public de prendre connaissance de la situation de l’approvisionnement et des prix dans les différentes régions. La Commission nationale de suivi des filières agricoles et alimentaires, a été appelée à se réunir pour examiner les mécanismes de lutte contre la hausse du coût de production des fourrages. OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 4 août 2016 Page 7 http://africanmanager.com/16_tunisie-creances-pourries-la-tunisie-mouton-noir-de-la-mediterranee/ Tunisie-créances pourries : La Tunisie, mouton noir de la Méditerranée Talon d’Achille autant que cauchemar des banques surtout publiques en Tunisie, les prêts non performants (PNP) continuent de plomber le secteur bancaire avec un tournant autour de 16%, soit le taux le plus élevé des pays du sud et de l’est de la Méditerranée. Il est entendu par les PNP les prêts pour lesquels une banque n’a pas reçu de versement prévu depuis au moins 90 jours. En d’autres termes, cela concerne les mauvais payeurs. D’un point de vue institutionnel, les banques ne peuvent pas détenir longtemps des créances toxiques. Car dès qu’elles rendent compte d’une importante créance irrécouvrable dans un état financier trimestriel, les ennuis commencent. Cela signifie qu’elles doivent mettre de côté plus de capital pour ce prêt en particulier, ce qu’elles détestent devoir faire, car cela réduit la rentabilité. C’est pour cette raison que Les autorités financières tunisiennes ont pris des mesures pour en réduire le ratio, et ce dans le cadre d’un large programme de réforme et de diverses nouvelles dispositions législatives afin de renforcer le système financier du pays. Selon Oxford Business Group, cette situation s’explique notamment par la dégradation des prêts dans le secteur public. En effet, les trois banques publiques – Société de banque tunisienne (STB), Banque nationale agricole (BNA) et Banque de l’habitat (BH) – détiennent environ 38 % des actifs bancaires et représentent une part importante des prêts non performants. Par exemple, fin 2014, la STB affichait un ratio de solvabilité de -5,17 % et la part de ses prêts non performants s’élevait à 29,1 % en juin 2015. L’année dernière, le gouvernement a restructuré les banques publiques afin de réduire leur exposition aux risques : l’Etat a ainsi injecté les sommes de 756 millions de dinars (309,3 millions d’euros) et de 110 millions de dinars (45 millions d’euros) à la STB et à la BH respectivement. Des pourparlers sur la recapitalisation de la BNA sont toujours en cours. Malgré ces mesures, le capital des banques publiques demeure inférieur aux moyennes affichées par le secteur privé. L’année dernière, l’agence Moody avait estimé que les prêts non performants de la STB représentaient toujours 118 % des capitaux propres et des réserves pour créances douteuses, laissant craindre une nouvelle recapitalisation. OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 4 août 2016 Page 8 La recapitalisation et les réformes visant à réduire le déficit de liquidités des banques – la BCT a injecté 5,1 milliards de dinars en 2015 et a proposé des mesures afin que toutes les banques atteignent un taux de liquidité de 90 % d’ici à 2018 – semblent porter fruit et ont été saluées par les observateurs externes. La loi adoptée le 9 juin dernier enjoint aux banques de disposer désormais d’un capital minimum de 50 millions de dinars contre 25 millions de dinars (10,2 millions d’euros) et tout changement de statut juridique, d’activité ou d’acteurs majoritaires doit obtenir l’aval de la Banque centrale de Tunisie (BCT). De plus, la nouvelle loi prévoit de nouvelles conditions d’admission au conseil d’administration d’une banque et requiert la mise en place, au sein de chaque établissement, de comités d’audit interne, d’évaluation des risques et de compensation. La loi prévoit aussi l’instauration d’un Fonds de garantie des dépôts en tant qu’organe public indépendant de dernier recours. Ce fonds procédera à l’indemnisation des déposants jusqu’à hauteur de 60 000 dinars (24 500 euros), soit un montant qui couvre les économies de 95 % des Tunisiens, selon Slim Chaker, le ministre des Finances. Ce fonds pourrait également apporter une aide financière aux établissements bancaires, avec l’accord d’un comité composé de cinq personnes comprenant des représentants de la BCT, du ministère des Finances, des contribuables et de la banque en question. Les fonds devraient également être approuvés par un comité d’audit interne et d’évaluation des risques, d’après les informations relayées par les médias en mai dernier. Un pas en avant La nouvelle loi constitue un pas en avant pour le secteur bancaire tunisien, selon Ahmed Rjiba, directeur général de la Banque de l’Habitat citée par OBG. « La version finale est le fruit d’une longue série de discussions entre la BCT et les banques à travers l’Association professionnelle tunisienne des banques et des établissements financiers (APTBEF) qui a également pris en compte les recommandations de l’Assemblée des représentants du peuple. La nouvelle loi a visé à s’aligner sur les normes bancaires internationales et représente l’une des réformes bancaires les plus importantes entreprise par la Tunisie au cours des dernières décennies, » a-t-il déclaré à OBG. Malgré les efforts déployés par la Tunisie afin d’aligner la législation sur les normes internationales, certains acteurs estiment que la loi devrait favoriser davantage la consolidation dans le secteur bancaire. D’après un rapport publié en mars par l’APTBEF, le capital minimum devrait pouvoir être ajusté aux conditions du marché, sans quoi les niveaux définis risquent de devenir désuets compte tenu de l’évolution du secteur. Parallèlement, les acteurs du secteur préconisent une professionnalisation continue de la BCT, idée soutenue par un programme de jumelage financé par l’Union européenne entre la BCT et la Banque de France afin de moderniser le cadre opérationnel de la politique monétaire de la BCT. Début 2016, l’Assemblée des représentants du peuple avait voté pour une indépendance accrue de la banque, et souhaitait limiter le rôle de ses dirigeants sur la scène politique régionale et nationale lors de leur mandat. M.L. OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 4 août 2016 Page 9 http://africanmanager.com/12_tunisie-de-nouveaux-risques-et-des-performances-en-deca-des-attentes-dixit-la-bct/ Tunisie : De nouveaux risques et des performances en deçà des attentes, dixit la BCT « Le redressement de la croissance économique, amorcé au début de 2016, devrait se poursuivre dans les trimestres à venir quoiqu’à un rythme plus lent qu’attendu quelques mois plus tôt. Les récentes prévisions à moyen terme ont revu à la baisse la croissance du PIB, aux prix constants de l’année 2010, pour la période 2016-2017 ». C’est ce qui ressort d’une note récente publiée par la Banque centrale de Tunisie (BCT) intitulée « Évolutions monétaires et conjoncturelles et » perspectives à moyen terme. Ainsi, les prévisions de la BCT tablent sur une croissance annuelle de l’ordre de 1,8% en 2016 et 3% en 2017, contre 2% et 3,5% estimées en avril dernier. La révision à la baisse résulte des performances, en deçà des attentes, de plusieurs secteurs d’activité durant le premier semestre 2016, ainsi que de l’apparition de nouveaux risques baissiers à plus long terme. Toujours selon la BCT, la trajectoire de croissance future serait fragilisée par la dégradation des perspectives de certains secteurs d’activité. En premier lieu, la poursuite de la régression de la production du secteur de l’énergie rend peu probable l’inversion de cette tendance baissière à l’horizon de prévision, étant donné l’importance du déclin naturel au niveau des principaux champs pétroliers. Ce secteur devrait continuer à amputer la croissance annuelle du PIB de 0,2-0,5% en moyenne. Ensuite, la persistance des troubles sociaux dans les zones de production, en particulier, dans le bassin minier et l’absence de solutions efficaces, permettant de surmonter les difficultés, pourraient freiner la reprise de la production à son rythme d’avant 2011. De surcroît, la trajectoire de croissance de l’activité touristique a été revue de nouveau à la baisse, vu les réalisations récentes en dessous des attentes, et les retombées potentiellement importantes de la multiplication des attentats terroristes et le climat d’insécurité qui règne sur l’ensemble de la région. Par ailleurs, les perspectives de la production des industries off-shore ont été maintenues globalement inchangées pour le reste de l’année 2016, et revues légèrement à la baisse pour 2017, OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 4 août 2016compte tenu Pagedes 10 retombées potentiellement négatives du ‘’Brexit’’ sur les principaux partenaires de la Tunisie de la Zone OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 4 août 2016 Page 11 http://www.lapresse.tn/03082016/118144/la-tendance-est-encore-a-la-baisse.html Indicateurs économiques La tendance est encore à la baisse Au cours du premier semestre 2016, les échanges commerciaux ont enregistré un recul, soit -1,3% pour les exportations et -1,5% pour les importations. De même pour l’investissement étranger qui a reculé de 23,4%. Par contre, les intentions d’investissement dans l’industrie ont augmenté de 22,9% à la même période, pourvu qu’elles se réalisent… Selon l’Institut national des statistiques (INS), les exportations ont baissé de 1,3% en valeur, au premier semestre 2016, soit 14255,3 MDT, par rapport à la même période en 2015. De même pour les importations qui ont baissé de 1,5% en valeurs courantes, soit 20289,4 MDT. En volume (prix constant), la baisse est respectivement de 2,8% et de 3,5%. Elle résulte, d’après l’INS, d’une hausse des prix à l’export (1,6%) et d’une baisse des prix à l’import (4,8%). Par ailleurs, les prix ont augmenté à l’export de 1,7% et ont baissé à l’import de 0,1%, hors énergie. L’INS indique que les prix de l’énergie ont enregistré des baisses remarquables de l’ordre de 10,8% à l’export et 30,1% à l’import par rapport à la même période de l’année 2015. En outre, le secteur de l’énergie a enregistré également un recul des exportations de -44,1% en volume et -50,1% en valeur ainsi que le secteur agricole de -32,8% en volume et de -36% en valeur. Les exportations du secteur des mines, phosphates et dérivés ont par contre augmenté de 125,7% en volume et de 93,6% en valeur, suivi par les Industries mécaniques et électriques (8,7% et 11,7%) et le secteur textile, habillement et cuir (0,6% et 4,6%). Pour les importations, le secteur des mines, phosphates et dérivés enregistre également une performance en hausse avec une augmentation de 29,7% en volume et de 19,5% en valeur, suivi par le secteur textile, habillement et cuir (6%) et les industries mécaniques et électriques (3,1%). Investissement étranger En ce qui concerne l’investissement étranger, l’évolution est aussi à la baisse avec -23,4% à fin juin 2016 par rapport à fin juin 2015, soit 915,1 MDT, selon l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (Fipa). Ils sont répartis à raison de 882,9 MDT en investissements directs étrangers (IDE), soit une baisse de -7,4%, et 32,2 MDT en portefeuille (-86,7%). Par secteur, l’agriculture a enregistré une hausse de 28,3%, suivi par l’énergie (+3%) contre une baisse enregistrée pour le secteur des services (-45,7%) et pour l’industrie de -6,1%, d’après la Fipa. Intentions d’investissement D’un autre côté, les investissements déclarés dans l’industrie ont augmenté de 22,9%, soit 1.615,7 MDT durant les six premiers mois 2016, selon l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation (Apii). Les industries mécaniques et électriques ont enregistré +113,8% d’évolution, suivies par le secteur agroalimentaire (+48,7%). Pour les autres secteurs, la tendance est à la baisse, soit -55,2% pour les industries du cuir et de la chaussure, -45,4% pour les industries textiles et habillement, -14% pour les industries chimiques et 10,2% pour les matériaux de construction. Pour le secteur des services, l’évolution est de 1,1%, alors qu’elle est de -6,8% pour les services connexes à l’industrie. Auteur : M.O OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 4 août 2016 Page 12