Tout savoir sur le « coloriage » Tout savoir sur le

Transcription

Tout savoir sur le « coloriage » Tout savoir sur le
4
L’ I N F O
T E C H N O F U T U R - C E P E G R A
T R I M E S T R I E L D ’ I N F O R M A T I O N S D E S F O R M A T I O N S P O U R L’ I N D U S T R I E G R A P H I Q U E
Tout savoir
sur le
« coloriage »
L’odyssée de
Kid Paddle
Visite au
musée de
l’imprimerie
de Bruxelles
les emplois dans le secteur graphique
un nouvel espace de ressources
la nouvelle formation Web design
Magazine d’information réalisé avec le soutien d’Epacar.
Ses domaines de compétence :
PAO : hardware (Agfa, Tektronix, Epson,
Canon…), software (Adobe, Quark,
Helios…), installation et formation
Centre de Compétences Informatiques
Abelsys, votre dealer spécialisé Apple Autorized Service Provider,
le prix et le service par des professionnels.
CAO et architecture : hardware (traceur
Designjet…), software (Mini-CAD,
ArchiCAD, Architrion…), installation
et formation
Vidéo et serveur « Quicktime Streaming » :
hardware, software (Final Cut, Premiere,
Sorenson, After Effect, Commotion…),
installation et formation
Gestion et comptabilité : hardware,
software (Equisis, Ciel, FleMaker Pro,
ViaVoice, MS-Office…), installation
et formation
Internet, intranet, serveur, réseau mixte
Mac-PC : hardware (Netopia, Cisco, Sagem,
Sun…), software (OS X, ASIP, Anat…), installation et formation
Gestion et comptabilité : hardware,
software (Equisis, Ciel…), installation
et formation
Le tout encadré par une équipe de 3
techniciens compétents, bientôt 4.
Abelsys, la technologie simplement
Avenue Cardinal Mercier, 82
5000 Namur
Tél. : 081/73.19.05
Fax : 081/74.19.61
Email : [email protected]
Web : www.abelsys.be
Magazine d’information réalisé avec le soutien d’Abelsys.
Édito
Édito
« C’est l’automne, la saison où,
sous un soleil refroidi,
chacun recueille ce qu’il a semé. »
sommaire
[Barrès]
Automne. C’est dans cette atmosphère haute en couleurs que nous vous invitons à partager ces quelques
feuilles.
Depuis notre dernière édition, le Cepegra n’a pas chanté
tout l’été. Entre l’organisation des nouvelles formations
en management et Web design, le développement des
activités du service d’accompagnement professionnel,
la mise en place d’un espace d’auto-formation et l’élaboration de projets : la fourmilière ne cesse de s’agiter.
L’Info s’en fait l’écho et vous invite à poursuivre votre
lecture…
Emportés par le vent, Angèle et Kid Paddle décollent
vers le soleil des Cyclades… histoire de nous en faire voir
de toutes les couleurs !
Nos stagiaires infographistes profitent de leur escapade
au Musée de l’imprimerie de Bruxelles pour vous livrer…
leurs impressions.
Cigale ou fourmi, s’il vous reste un peu d’énergie,
parcourez nos rubriques habituelles, prenez note des
rendez-vous de l’Agenda et, pourquoi pas, venez nous
rejoindre dans notre centre de formation.
Illustration de couverture : Gauthier Anciaux (GOHAN)
« Actuellement, je suis graphiste dans une agence de Publicité à Bruxelles.
Je n’oublie pas que lorsque je suis entré au CEPEGRA, il y a 4 ans, je ne savais pas
allumer un Mac. Grâce aux formations que j’ai suivies (PAO, mise en page Web et
multimédia), j’ai trouvé du travail. À notre époque un jeune de 25 ans qui dessine
a peu de chance de trouver un emploi. Grâce au Mac, je mange tous les jours à
ma faim… et ça se voit ! » (Contact : e-mail : [email protected])
actualité du centre
4
5
6
en chiffres
l’emploi dans le secteur graphique
espace de
nouvel
ressources
Web design
une nouvelle formation
7
dossier
l’odyssée
Kid Paddle
Colorier
tout sauf un jeu d’enfant
12
Technofutur - Cepegra
Avenue Georges Lemaître 22
6041 Gosselies
Tél. 071/250 321 - Fax : 071/250 399
Conception :
Nathalie Gautier
Création maquette :
Michel Giens
PAO et impression :
Technofutur Cepegra
Sponsoring :
Mike Wachowski
Ont collaboré à la rédaction
de ce numéro :
Serge Delescaille - Nathalie Gautier Daniel Happillon - Thierry Herman Yves Robert - Robert Stock Yves Thérer - Jean-Luc Urbain…
Éditeur responsable :
Émile Rosar
Avenue des Alliés 14, 6000 Charleroi
Imprimé sur papier 100 % recyclé.
dossier
l’imprimerie
Trimestriel gratuit, imprimé à 7 000 exemplaires
Rédaction :
le musée de
à Bruxelles
14
essais
coup d’œil sur l’actualité
15
agenda
le coin des surfeurs
16
contact emploi
3
actualité
du centre
L’emploi
dans le secteur graphique…
en chiffres
Les monteurs sont condamnés à disparaître ou à se recycler… Internet va créer des emplois par
milliers… Le secteur des arts graphiques est totalement bouché. Au café du commerce, les opinions
définitives et les avis à l’emporte-pièce ne manquent pas. Mais leur confrontation avec la réalité
fait souvent défaut. Le travail accompli ces derniers mois par la cellule de reconversion d’EDP a été
l’occasion de se pencher avec un peu plus de rigueur sur l’évolution de l’emploi dans le secteur.
En décembre 1999, Continental Printing faisait faillite et entraînait dans sa chute sa
filiale carolo, EDP. 114 travailleurs se retrouvaient sur le carreau. Afin d’assurer leur
reconversion, une équipe de trois personnes
fut mise sur pied. Une de ses tâches était de
récolter les offres d’emploi correspondant
aux profils des travailleurs licenciés. C’est
ainsi qu’en 7 mois, la cellule a pu récolter
301 offres provenant d’un grand nombre de
sources (Forem, presse, sites Web…). Parmi
celles-ci, 261 concernaient spécifiquement
le monde graphique.
LES MÉTIERS
Dans ces offres, on peut distinguer trois
domaines de base : les postes administratifs,
les emplois créatifs et les métiers de l’imprimerie. Les premiers cités représentent 56
offres, soit un cinquième du total. Parmi
ceux-ci, l’administratif pur compte pour 12
demandes alors que les commerciaux sont
14 et les deviseurs, 9. Les 21 offres restantes
concernent des emplois de cadres, d’informaticiens et de logisticiens.
Les emplois à caractère créatif totalisent
101 offres. Parmi celles-ci, les infographistes
se taillent la part du lion avec 83 propositions (opérateurs PAO et infographistes ont
été regroupés sous une seule rubrique, tant
la distinction semble floue en Belgique).
Répartition
des emploi d’imprimeurs
NUMÉRIQUE
(0) 0%
ROTATIVE LASER
(2) 3% (1) 2% PRESSE TYPO
(5) 9%
SÉRIGRAPHIE
(1) 2%
CONDUCTEUR
4 COULEURS ET +
AIDE
CONDUCTEUR
(7) 12%
(24) 41%
CONDUCTEUR
1 ET 2 COULEURS
(18) 31%
On constate cependant une percée du
métier de Web designer qui s’installe peu à
peu et totalise 21 offres. Ce chiffre est probablement sous estimé car le développePROGRAMMEUR (4)
ment de ce métier nouveau ne se
2%
CADRE (11)
LOGISTIQUE (6)
limite pas au secteur graphique
4%
2%
ADMINISTRATIF (21)
mais s’observe aussi en dehors de
8%
celui-ci (grandes entreprises, institutions publiques…). Dans les
COMMERCIAL
(14)
FAÇONNEUR
5%
seules données collectées par le
(24) 9%
centre, les offres d’emploi de Web
designer hors secteur sont au
nombre de 9 pour un total de 21.
Répartition des métiers
IMPRIMEUR
(58) 22%
4
MONTEUR
(19) 7%
WEBDESIGNER
(21) 8%
INFOGRAPHISTE
(83) 32%
En ce qui concerne les métiers de l’imprimerie, les conducteurs offset restent les plus
demandés (49 offres sur 58). Cette qualification reste donc une valeur sûre, surtout en
regard du nombre de personnes formées. Les
métiers connexes ne disparaissent pas
puisque les monteurs représentent encore
19 offres et les façonneurs, 24 (répartis à
parts égales entre brocheurs, relieurs et
plieurs). Il semble que les entreprises éprouvent des difficultés à dénicher des professionnels qualifiés pour ces spécialités.
Si la demande de conducteurs offset est
forte, on ne voit pas apparaître d’offres
d’emploi d’opérateurs de presse numérique.
Une absence qui s’explique sans doute par le
faible nombre de machines installées à ce
jour mais aussi par le déplacement de cette
activité en dehors du secteur au sens strict
(vers les magasins de photocopies…).
LA RÉPARTITION
GÉOGRAPHIQUE
Pas de surprises à ce niveau : la région
bruxelloise pèse lourd en nombre d’offres et
compte pour la moitié du total. Ce phénomène s’observe au niveau des emplois créatifs mais également pour les métiers de l’imprimerie. Cette tendance est moins nette en
ce qui concerne les postes liés au Web, à la
logistique ou à la programmation mais le
nombre d’offres limité rend des conclusions
à ce sujet un peu hasardeuses. Affaire à
suivre…
La plupart des demandes de commerciaux
concernent aussi la région bruxelloise et traduisent peut-être une concentration des
activités d’impression sur cette zone, ainsi
qu’une relative stagnation en région wallonne. Ici encore, des analyses plus poussées
seraient nécessaires pour confirmer ou infirmer cette hypothèse.
Le manque de données ne nous permet pas
d’analyser de manière plus approfondie les
autres régions (Liège…). Cette analyse serait
pourtant la bienvenue pour évaluer l’autonomie de leur développement.
Yves Thérer
Thierry Herman
actualité
du centre
Auto-formation,
documentation
et information emploi…
Avec ce nouveau package Technofutur CEPEGRA
développe encore plus son centre
et ses compétences !
Imaginez un espace où vous pourriez à loisir vous tenir au
courant de l’évolution, autant technologique que humaine,
du monde graphique. Par l’auto-formation vous mettre à jour,
développer vos connaissances et perfectionner vos acquis.
Imaginez que dans ce même espace vous ayez accès à toute la
documentation spécifique et à la recherche sur le net. Imaginez
encore que dans cet endroit une cellule emploi vous informe du
marché et vous aide à l’affronter…
Pendant que vous imaginez, le centre
Technofutur CEPEGRA œuvre pour vous.
Rencontrant les besoins actuels et la vision
du futur qu’il a de la profession, la création
de ce nouvel espace vient compléter un
panel maintenant très large de services. Plus
pratiquement, dans ce local, un animateur
vous accueillera, il a la boussole, vous avez
la destination… ensemble en passant par le
Mac, le PC, le net, la documentation, bref
avec tous les outils mis à votre disposition,
vous rechercherez les moyens les plus
appropriés pour atteindre votre but.
MAIS QU’ENTENDRE PAR
AUTO-FORMATION ?
La P.A.O. est en constante évolution. Il en
découle donc un incessant besoin de formation, de remise en question quotidienne et
de recyclage. Les dispositifs traditionnels de
formation ne répondaient plus totalement
aux exigences de remise à jour des connaissances de chacun. Ce nouveau projet d’autoformation, par sa flexibilité et son approche
individualisée ouvre une alternative attendue de tous. Technofutur CEPEGRA en association avec plusieurs partenaires de l’Union
européenne a donc réalisé un support pédagogique adapté à cette évolution, mais aussi
à la réalité du travail en entreprise. Le traitement de l’image (Photoshop) est le pre-
mier module proposé. Après une formation
initiale en Photoshop, devant un Mac ou un
PC, chacun évoluera à son rythme dans ce
module, y découvrant supports théoriques,
tests d’évaluation, exercices et réalisations,
sans oublier trucs et astuces.
ET LA RECHERCHE
DE DOCUMENTATION ?
Idem, Technofutur CEPEGRA met à votre disposition une multitude de revues, bouquins
et liaisons Internet afin de vous aider dans
vos recherches spécifiques. Vous permettre
d’évoluer ou tout simplement vous tenir au
courant de cette formidable évolution dans
le monde graphique, est aussi le but de ce
projet (documentation sur l’évolution technologique, logiciels, graphisme…).
ET ENFIN,
UNE CELLULE EMPLOI ?
Faut-il rappeler que le centre Technofutur
CEPEGRA compte en ses murs une cellule
emploi ouverte au monde graphique depuis
le premier juillet de cette année. Le dynamisme, l’expérience et la connaissance du
terrain de cette cellule ne peuvent qu’apporter un plus à ce nouvel espace et en quelque
sorte boucler la boucle (mise à jour de C.V.,
recherche de stage, information sur une
entreprise…).
Désir d’avancer et convivialité ont fait que
cet espace ouvrira ses portes dans différentes plages horaires offrant la possibilité
aux demandeurs d’emploi ainsi qu’aux travailleurs d’acquérir une flexibilité dans le
suivi de leurs formations.
COMMENT ACCÉDER
À CET ESPACE ?
Pour l’auto-formation :
L’inscription et la réservation s’effectuent
auprès de Françoise Devos (071 250 333).
Le mardi et le jeudi de 13 à 21 heures.
Le mercredi et le vendredi de 8 à 16 h 30.
Le samedi de 9 à 12 h 30.
Pour la documentation :
L’accès à la documentation est libre dans
les plages horaires annoncées plus haut.
Pour l’information emploi :
Pour rencontrer la cellule emploi,
le lundi, mercredi et vendredi de 8 à
16 h 30, le mardi et jeudi de 8 à 21 heures
et le samedi de 9 à 12 h 30.
(Merci de vous munir de votre C.V.)
L’espace auto-formation et documentation ne sera accessible qu’à partir
de la mi-novembre.
Tves Thérer
Jean-Luc Urbain
5
actualité
du centre
Web design :
une formation longue
pour les
demandeurs d’emploi
Le Web est un fourre-tout colossal, un monde virtuel parallèle
au réel où l’utilisateur peut entre autres choses consommer, lire,
écouter la radio ou regarder la télé. On imagine aisément le
nombre de compétences qu’un tel medium de communication
nécessite, du journaliste au vidéaste, en passant par le graphiste
et les programmeurs qui font vivre les sites. Il était peut-être
temps de définir avec exactitude la place qu’occupent les graphistes dans le Web, le Web designer n’étant pas un Web master
et réciproquement.
Il y va de la survie des entreprises qui s’ouvrent au Web sans trop savoir dans quoi
elles s’embarquent. Nous en voulons pour
preuve le nombre d’offres d’emploi proposées où les compétences exigées donnent le
vertige et décourageraient plus d’un candidat. Société engage Web master.
Connaissances en JavaScript, Java, html, cgi,
bases de données, xml, vrml, Dreamweaver,
Flash, Photoshop sachant faire un bon
expresso et dans la foulée, pourquoi pas,
maîtrisant parfaitement le tibéthain.
sède une créativité sans limites. Notre
centre a donc voulu créer des passerelles
afin que les graphistes puissent adapter au
digital leurs compétences acquises dans le
papier. En effet, le Web possède des
contraintes techniques intrésèques et c’est
souvent là où le bât blesse lors des chocs
frontaux entre graphistes et informaticiens,
les premiers accusant les seconds de brider
leur créativité, les seconds persuadés que
tout le monde (eux compris, hélas) peut
« faire du graphisme ».
C’est un peu n’importe quoi. Le candidat qui
serait engagé réaliserait certainement des
sites très interactifs mais graphiquement,
nos cheveux se dressent déjà à l’idée de les
voir online. Nous savons qu’un site Web
nécessite au minimum la collaboration permanente de deux compétences complémentaires : un programmeur et un graphiste.
Alors à chacun son métier, non ? On peut
réaliser son site perso tout seul comme un
grand mais à un niveau professionnel, c’est
du délire.
Ce n’est pas une généralité mais à tout le
moins un cas de figure bien connu. Rien de
nouveau sous le soleil, toujours la même
guéguerre entre les « matheux » et les « zozos
créatifs ». Peut-être mais ce genre de situation n’aide pas notre petit pays à rattraper le
retard considérable déjà accumulé en
matière de Web.
C’EST QUOI UN WEB DESIGNER ?
6
Un graphiste, simplement. Il maîtrise ses
logiciels PAO les doigts dans le nez et pos-
Le but de cette formation est donc de redonner au graphiste sa véritable place sur le
marché du Web et rappeler cette vérité parfois oubliée qu’un graphiste n’est pas un
artiste mais un professionnel de la communication et en tant que tel, il est incontournable dans la création de sites.
LA FORMATION
Elle s’étale sur un peu plus de trois mois et
en voici le programme:
• anglais
• mise en page Web: aspects théoriques
(indices de lisibilité, rewriting etc...)
• langage html: encodage des balises
• éditeurs html: BBEdit, Adobe Golive et
Macromedia Dreamweaver
• Flash et Adobe LiveMotion pour
l’animation et l’interactivité
• Image Ready et Fireworks pour la
production et la gestion des images
• son digital (cours pratique) : capture de
sons et traitement digital orienté Web
• photo numérique
• introduction à JavaScript et
aux bases de données.
• intervention de professionnels du Web
sous forme de conférences ou de tables
rondes.
• réalisation d’un site réel non commercial
• stage en entreprise
Nous avons également prévu une orientation pour les demandeurs d’emploi souhaitant découvrir Internet et des modules
Photoshop et Illustrator pour les candidats
désireux de suivre la formation Web designer mais ne disposant pas des pré-requis
nécessaires.
La recherche active de stages et d’emplois
fera l’objet d’un encadrement solide durant
toute la durée de la formation.
C’est une première, nous voulons tous que
ce soit une réussite. Nous vous tiendrons au
courant, dans ce magazine, de l’évolution de
cette formation ainsi que des résultats obtenus en terme d’emploi.
On croise les doigts !
Serge Delescaille
your good ol’trainer
dossier
L’odyssée
Kid Paddle
de
Facilité, rapidité, pression de l’employeur ou des clients… Pour un
coloriste, les raisons pour passer du pinceau à la souris et de la
planche à dessin à l’ordinateur peuvent être nombreuses. La motivation de Myriam Collet (Angèle pour les lecteurs) était plus originale: larguer les amarres et, son Mac sous le bras, installer ses
pénates à l’autre bout de l’Europe… pour quelque temps au moins.
Un PowerMac trône dans un coin du petit
appartement saint-gillois de Myriam, au
milieu des plantes et des statues maison.
Quatre cents MHz, 192 Mo de mémoire vive,
disque dur de 6 Go, moniteur 19’’ LaCie et
tablette graphique : le G3 n’a que quelques
mois et ne déparerait pas chez le plus fanatique des techno-freaks. L’ordinateur,
Myriam ne l’a pourtant adopté que récemment. Quand on exerce un métier artistique,
le coup de foudre n’est pas toujours immédiat et la méfiance reste souvent le premier
réflexe.
Coloriste depuis 9 ans, Myriam a débuté
chez Dupuis un peu par hasard. À cette
époque, l’éditeur carolo cherche à engager
quelques coloristes internes, attachés directement à la maison d’édition et non au studio Léonardo, son sous-traitant attitré.
Myriam, fraîchement diplômée de Saint-Luc,
y débarque et hérite de la mise en couleur
des illustrations destinées à la partie rédactionnelle du journal de Spirou. Elle y restera
trois ans, jusqu’à ce que le groupe intègre un
nouveau bâtiment à Marcinelle et accompagne ce déménagement de l’informatisation de la colorisation.
Une planche de Kid Paddle en cours
de colorisation. Myriam a choisi de résoudre
le problème de recouvrement
en utilisant un gris CMJ.
Attachée aux techniques traditionnelles
(aquarelle, encres ou gouaches), la jeune
femme ne s’imagine pas scotchée devant un
écran 8 heures par jour… Dupuis lui confie
alors le coloriage de planches non destinées
à la publication en album et d’une nouvelle
série, Kid Paddle. La chance lui sourit, car la
BD de Midam va peu à peu rencontrer le
succès et toucher un large public : le prochain titre devrait être tiré à plus de 50 000
exemplaires.
Si le tirage ne revêt qu’un intérêt indirect
pour la plupart des coloristes rétribués à la
planche, il n’en va pas de même dans son
cas. En plus de ce forfait, Myriam touche
aussi des droits d’auteurs sur les ventes d’albums. De quoi arrondir les fins de mois, ce
qui n’est pas un luxe en regard des
2 100 francs bruts par page qui viennent
récompenser près d’une journée de travail…
Mais ce n’est pas l’aspect financier qui a
poussé la jeune femme à troquer la gouache
contre la tablette Wacom. Un mari qui a déjà
vécu en Grèce, une petite fille encore trop
jeune pour aller l’école, un travail « délocalisable », toutes les conditions étaient réunies
pour tenter une expérience dans les Cyclades.
Destination Donoussa, gros caillou d’une centaine d’habitants planté à quelques encablures de Naxos, à peine reliée au reste du
monde par un bateau faisant escale une fois
par semaine. Mais l’isolement à ses inconvénients et les délais de la poste traditionnelle
auraient rendu les échanges entre Myriam et
sa maison d’édition un peu aléatoires.
C’est ici que l’informatique entre en scène.
Avec le formidable développement d’Internet,
recevoir une planche de BD (scannée en noir
et blanc et expédiée à une résolution moyenne
pour de la BD: 300 ppi) par ligne téléphonique
puis la renvoyer une fois mise en couleur n’a
plus rien d’utopique. Quant à la mise en cou-
leur elle-même, elle devra être réalisée sur
Photoshop plutôt qu’à la main, mais le sacrifice ne semble plus exagéré à Myriam, en
regard des possibilités qu’il procure. Les obstacles au départ semblent donc surmontables… Encore faut-il maîtriser les outils.
C’est ainsi que Myriam débarque au Cepegra
pour suivre, sur les conseils d’un employé de
Dupuis, quelques jours de formation sur le
logiciel d’Adobe. Bilan de son passage : ses
appréhensions face à l’ordinateur ont vite
été surmontées pour laisser place à une
grande satisfaction. De mal nécessaire, le
Mac est devenu pour elle un outil efficace
capable de simplifier et d’écourter de nombreuses tâches peu passionnantes.
Oubliés, l’aérographe et les masques de frisquette indispensables pour réaliser un
dégradé sur un fond. Quelques secondes suffisent pour parvenir à un résultat similaire
dans Photoshop. Les corrections deviennent
possibles et l’éditeur lui-même peut intervenir en dernière minute si un problème se
pose. Seule ombre au tableau : les petits éléments (taches de couleur sur un vêtement…)
qui se répètent de case en case prennent
plus de temps sur le Mac qu’à la main.
Quant au résultat, il trompe sans problème
les lecteurs de Spirou qui n’ont rien deviné
de la mutation digitale de leur héros.
Et grâce à Internet et Photoshop, l’industrie
de la bande dessinée va connaître un essor
inattendu sur la petite île de Donoussa… Thierry Herman
7
A lire…
Tout
s
auf
un jeu
Si l’expression Menu Pomme vous fait
davantage penser à un régime basse calorie
qu’au coin supérieur gauche d’un écran d’ordinateur, l’apprentissage d’un logiciel
comme Photoshop risque de vous poser
quelques problèmes.
C’est un peu ce qui est arrivé à Myriam.
Découvrir d’un seul coup les arcanes du système d’exploitation, les mystères de la
chaîne SCSI et les secrets des masques de
fusion peut dépasser les capacités de mémorisation et de compréhension d’une personne normalement constituée. Ce qui
paraît simple lorsqu’on le réalise au centre
avec l’aide d’un formateur l’est parfois beaucoup moins quand on se retrouve seul à la
maison, devant son nouveau jouet à peine
sorti de sa caisse.
Parmi les nombreux manuels qui se vantent
de pouvoir initier les plus rétifs d’entre nous
(les plus nuls diraient certains éditeurs), il en
est un qui sort du lot. Le Petit Livre du Mac
présente de manière claire et amusante l’essentiel de ce qu’il faut savoir pour apprivoiser sa souris.
Colorier des dessins, quoi de plus facile ? Au premier coup d’œil, le
travail du coloriste numérique peut sembler un jeu d’enfant. Un peu
de sens esthétique pour choisir et disposer les couleurs, un peu
de soin pour obtenir un résultat professionnel et le tour est joué !
La réalité est toute différente : mieux vaut maîtriser quelques notions
techniques essentielles avant d’empoigner la souris.
Mais au fond, une BD, qu’est-ce que c’est ? Des
traits noirs qui forment le dessin original et de la
couleur, souvent en aplats. Cela peut paraître
plus simple à imprimer qu’une photo couleur et
pourtant il n’en est rien. Reproduire un dessin au
trait réclame une résolution particulièrement
élevée pour conserver une qualité parfaite, c’està-dire éviter l’apparition d’escaliers. Dans la
majorité des cas, une résolution de sortie de
1 200 dpi sera choisie (on peut éventuellement
se contenter de 800 dpi). Mais travailler sur des
fichiers CMJN à de telles résolutions relèverait
de la folie. Chaque planche pèserait des centaines de Mo… On choisira donc de gérer la couleur dans un fichier séparé qui, lui, se contentera
d’une résolution beaucoup plus classique (habituellement entre 250 et 300 ppi). Ce n’est qu’à
la fin, juste avant le flashage, que les deux
facettes de la planche seront réunies.
Cette façon de travailler en séparant les données
couleur (CMJ) du trait noir va avoir de grandes
Son auteur, Robin Wiliams (rien à voir avec
l’acteur. Ici, il s’agit d’une femme), a signé
quelques-uns des livres les plus intelligents
jamais écrits sur la mise en page ou la typo
(Le Mac est plus qu’une machine à écrire,
The Non-Designer’s Design Book… incontournable pour les novices). Celui-ci ne fait
pas exception à la règle et sa traduction en
français est une aubaine pour de nombreux
débutants. Petit bémol dans ce concert de
louanges : une mise à jour présentant
MacOS 9 se fait attendre. Aura-t-elle encore
une raison d’être avant la refonte majeure
que sera MacOS X. ?
8
Le petit livre du Mac, Robin Williams, Simon &
Schuster MacMillan France, ISBN : 2744005630.
Environ 900 BEF.
Trait noir et à-plat : une planche de BD ou une illustration peut sembler très facile à imprimer.
dossier
d’enfant
répercussions sur la méthode utilisée pour la
colorisation. Mais les difficultés ne s’arrêtent pas
là. Si les zones de couleurs viennent simplement
toucher les traits noirs, le moindre décalage survenant au moment de l’impression sautera aux
yeux. Alors que pour une photo quadri, les
défauts de calage peuvent passer inaperçus, en
bande dessinée le plus petit écart est visible.
Nous sommes en fait beaucoup plus proches des
problèmes rencontrés pour les logos créés dans
Illustrator ou FreeHand : pour ceux-ci, on a
recours à des techniques de débord, mieux
connues sous leur appellation anglo-saxonne de
« trapping ». Il en ira de même ici.
Pour parler plus clairement : il faudra que le trait
noir soit surimprimé au moins partiellement sur
les couleurs. Ainsi, un décalage léger n’aura pas
de conséquences apparentes.
Pour surmonter ces difficultés, plusieurs
méthodes sont envisageables. Pour chacune de
ces méthodes on peut également choisir de travailler sur des fichiers RVB (qui ne seront séparés
en CMJN qu’à la fin) ou utiliser dès le départ des
fichiers quadri. Recourir à la quadrichromie peut
paraître plus naturel mais les fichiers RVB présentent l’avantage d’être moins volumineux et d’offrir une palette de filtres plus large (éclairage…).
Dans cet article, nous n’explorerons qu’une
méthode. Elle n’est pas meilleure qu’une autre. À
chacun de trouver celle qui lui convient le
mieux… et qui convient aux fichiers qu’il a à traiter. Mais ces techniques, quelles qu’elles soient,
sont mieux adaptées aux bandes dessinées de
type humoristique ou ligne claire qu’à des
œuvres au style plus réalistes ou plus nerveux.
retiendra que deux valeurs, blanc ou noir. On
parlera de fichier bitmap (le premier article du
menu Image>Mode de Photoshop).
Si celle-ci est élevée (800 - 1 200 pixels par
pouce), ramenez-la à une valeur plus acceptable
de l’ordre de 300 ppi.
Pour un résultat valable, la résolution utilisée
devra être élevée. Pour s’en convaincre, il suffit
de comparer la finesse du tracé d’une police de
caractère sortie sur une imprimante à 300 dpi
par rapport à celle obtenue sur un périphérique
à 600 dpi. En règle générale, un fichier devra
être scanné à une résolution égale à celle du
périphérique de sortie avec toutefois un maximum de 1 200 dpi.
Les dimensions spatiales ne doivent en aucun
cas être altérées. En fin de parcours, vous aurez
à superposer le fichier original au trait et le
résultat de votre mise en couleur. Ce ne sera
possible que si les dimensions sont restées identiques…
Si vous travaillez pour une maison d’édition, ce
détour par le scanner ne vous concerne guère :
vous recevrez directement le dessin sous la
forme d’un fichier informatique digitalisé sur du
matériel haut de gamme.
LA PRÉPARATION DU FICHIER
La suite du travail vous concernera alors davantage. Créez une copie du fichier original puis
ouvrez-la dans Photoshop. Vous vous trouvez
normalement en face d’un fichier bitmap. Avant
de pouvoir y glisser la moindre touche de couleur, il faudra commencer par en changer le
mode sans oublier d’en diminuer la résolution.
Une petite vérification dans la boîte de dialogue
Taille de l’image vous renseignera sur les caractéristiques du document. Ne touchez ni à la largeur ni à la hauteur mais modifiez la résolution.
Passez ensuite par le menu Image>Mode et
choisissez Niveaux de gris. Niveaux de gris alors
que le but est de mettre en couleur ? Vous n’avez
pas le choix, il s’agit d’un passage obligé pour
accéder ensuite à un mode plus adapté, le RVB
ou la quadri.
Dans ces pages nous allons nous cantonner au
RVB. Certains objecteront que l’image du moniteur risque dans ce cas d’être bien éloignée du
résultat final imprimé. On peut répondre à cette
critique en demandant à Photoshop de prévisualiser le résultat en quadrichromie.
Le logiciel d’Adobe permet en effet de travailler
dans un mode tout en simulant sa traduction en
cyan, magenta, jaune et noir. Sélectionnez l’article Prévisualisation CMJN (C-Y) dans le menu
Affichage. Poids allégé et souplesse du RVB, affichage CMJN : le beurre et l’argent du beurre version Photoshop.
Vous disposez à présent d’une image codée en
RVB contenant un calque de fond. Ce calque ne
devra contenir que le trait noir afin de pouvoir
être éliminé en bout de course. Il vous faut donc
créer un nouveau calque (ou plusieurs…) pour
recevoir les informations couleur.
SCANNER L’ORIGINAL :
TRAIT ET HAUTE RÉSOLUTION
La première étape consiste à scanner le dessin
original, qu’il s’agisse d’une planche complète ou
d’une illustration. Cette numérisation devra se
faire « au trait ». Cela signifie que le scanner ne
Le dessin qui
sert de base à cet
article nous a été
confié par
Annette Boisnard,
dessinatrice
d’Auvelais,
spécialisée en livre
pour enfant.
Quand l’original a été dupliqué, on peut ajuster
la résolution de la copie et la ramener
à une valeur plus basse (ici 300 ppi).
Avant de laisser libre cours à votre verve créatrice, il reste à préparer le trait noir pour faciliter votre travail de colorisation. Comme nous
allons avoir recours au pot de peinture, il est
impératif de fermer un maximum de zones (des
9
dossier
ouvertures dans les tracés permettent aux
couleurs de déborder). Pas de risque de trahison de l’auteur : cette version « améliorée »
du dessin n’atteindra pas le stade de l’impression. On y substituera l’original.
La case Utiliser les calques a été cochée.
Elle vous permettra de travailler sur un calque
en utilisant les informations d’un autre.
Une fois le tracé corrigé, encore faut-il savoir
comment s’en servir pour ajouter les couleurs
sur un calque séparé. Impossible ici de cliquer directement avec le pot de peinture sur
le calque vierge : il se remplirait entièrement
de la couleur de premier plan. Heureusement,
Photoshop nous réserve une option particulière pour ce genre de situation. En cochant
la case Utiliser tous les calques (nommée
Fusion dans Photoshop 4) dans la palette des
options du pot de peinture, on peut travailler
sur un calque tout utilisant les informations
contenues sur un autre.
La couleur se déversera donc sur le calque
actif mais ne couvrira qu’une zone définie
par les traits noirs placés sur le calque de
fond. De cette façon, il suffira de quelques
clics pour couvrir le dessin de couleurs. Dans
une perspective d’efficacité et de productivité, on peut cependant commencer par se
constituer une gamme personnelle reprenant les nuances souvent employées :
teintes de peau, couleurs des vêtements du
héros…
est surtout là pour effectuer le gros du travail. Il sera toujours possible d’ajouter
quelques touches plus subtiles lorsque l’application des aplats sera terminée. Un peu de
rouge sur les joues, des ombrages appropriés
ajouteront de la vie et de la profondeur au
dessin.
Couleurs sur un calque, traits noirs sur un
autre : une de nos conditions de départ est
remplie. Il nous reste à rencontrer la seconde :
la surimpression du noir. Ici encore, plusieurs
méthodes seraient possibles pour obtenir un
recouvrement. La plus simple consiste à
exploiter un filtre méconnu de Photoshop.
Le dégradé de fond constitue un cas particulier. Pour peu que l’on veuille utiliser l’outil
Dégradé de Photoshop, une petite manipulation supplémentaire s’impose. Contrairement
au Pot de peinture, cet outil ne s’arrête pas de
lui-même aux contours mais recouvre tout le
calque auquel on l’applique.
Vérifiez que le calque contenant la mise en
couleur est actif. Si vos éléments colorés se
répartissent sur plusieurs calques, regroupez-les sur un seul grâce à la commande
Fusionner avec le calque inférieur. Choisissez
ensuite Filtres>Divers>Minimum. Essayez
différentes valeurs et observez le calque.
L’action du filtre élargit les zones colorées
en fonction de la valeur indiquée. Nous
sommes dans Photoshop et celui-ci ne
connaît qu’une réalité : les pixels. C’est donc
d’un ou deux pixels qu’il faudra dilater les
parties colorisées (à 300 ppi, un pixel corres-
On pourrait recourir à une sélection pour
pallier cette lacune. Mais une solution différente est également possible. Créez un nouveau calque réservé au dégradé puis cliquez
à l’aide du pot de peinture sur la zone que
Le calque Décor contient un à-plat. Celui-ci servira de base pour l’application d’un dégradé.
N’oubliez pas de cocher la case Préserver les zones transparentes avant d’appliquer le dégradé.
À vous de jouer. L’emploi du pot de peinture
peut vous sembler un peu mécanique mais il
10
Quelques clics réalisés avec le pot de peinture
permettant de couvrir des surfaces.
vous désirez recouvrir. Vous n’appliquerez
qu’un à-plat mais celui-ci servira de base à
votre dégradé. Si vous cochez l’option
Préservez les zones transparentes dans la
palette des calques, toutes vos actions ultérieures entreprises sur le calque concerné ne
pourront influer que sur les parties où la
couleur à déjà été appliquée. Tirez votre
dégradé, recommencez-le autant de fois que
nécessaire : il n’y a plus aucun risque de
débordement…
pond à environ un quart de point pica, soit
un douzième de millimètres).
Une fois l’opération menée à bien, vous pouvez en vérifier le résultat en diminuant
l’opacité du calque des couleurs. Vous pourrez alors voir le léger recouvrement produit.
Ici encore, le degré d’efficacité du procédé
dépendra beaucoup du style du dessin original. Un trait d’épaisseur régulière se prêtera
mieux à la manipulation.
dossier
Le filtre Minimum permet d’élargir les zones colorées. En diminuant l’opacité du calque des couleurs, on peut visualiser la surimpression qui en résultera.
Attention, ce filtre ne fonctionne pas correctement sur les images quadri…
L’essentiel du travail est à présent terminé.
Débarrassez-vous du calque de fond pour ne
conserver que les informations couleur puis
aplatissez l’image. À cet instant, votre
fichier est toujours en mode RVB. Avant de
sauvegarder le fichier, nous allons donc avoir
à le convertir. De nombreux paramètres
influent sur la façon dont se fera cette
conversion (pour plus de détails, reportezvous au numéro 2 de l’Info). Le principal, en
ce qui nous concerne ici, correspond à la
génération du noir. Il nous faut adopter un
réglage de type GCR et Densité du noir
Aucun. Ainsi, les couleurs seront traduites en
trichromie cyan, magenta et jaune, sans
aucun pixel sur la couche du noir.
Une fois ce réglage effectué, passez par le
menu Image>Mode et choisissez Couleurs
CMJN. Il ne vous reste plus qu’à enregistrer
le fichier puis à l’importer dans XPress, par
exemple.
Dans le logiciel de mise en page, la dernière
étape que vous aurez à franchir consiste à
superposer les deux fichiers : l’original bitmap d’une part, votre colorisation de l’autre.
La solution la plus fiable consiste sans doute
à placer le premier dans un bloc image puis
à dupliquer ce bloc sans le déplacer et à
importer la mise en couleur dans cette copie.
Les deux éléments seront alors parfaitement
positionnés l’un par rapport à l’autre.
Le fichier contenant le trait devra être placé
au dessus et, bien sûr, être au format TIFF
afin d’assurer la transparence des blancs. La
surimpression du noir garantira que ceux-ci
ne créeront pas de défonce dans les zones
encrées du fichier couleur.
Thierry Herman
11
dossier
l’impression,
nos
impressions…
Nous, apprentis infographistes au Cepegra, nous gardons tous cette
question à l’esprit : y a-t-il déshumanisation de l’impression ?
Force est de constater que, comme pour tout
autre secteur de production, rendement est
maître mot.
Bien sûr la raison d’être de nos machines
d’impression n’est pas différente de celle de
la presse à deux coups d’antan ; cela dit, le
rappport de l’imprimeur et de l’imprimé estil, lui, toujours le même ?
5 juin 2000, en route vers la capitale, direction Musée de l’imprimerie, pour une visite…
Directement, nous plongeons dans le monde
des plus belles machines et des plus
anciennes, témoins de l’histoire de l’imprimerie et d’autres techniques du livre.
De la presse typographique en bois datant
vraisemblablement de la fin du XVIIIe siècle,
en passant par la linotype de 1885, parmi les
premières machines à composer les lignesblocs, et de la presse offset Kellner à transmissions à chaînes de la fin du XIXe siècle,
que d’époques parcourues et quelle époustouflante évolution.
Ainsi, nous pensons que même notre simple
imagination ne nous permet pas de comprendre comment des hommes, avec le peu
de moyens dont ils disposaient certainement, ont pu concevoir de tels outils de travail pour une productivité relativement élevée vu l’époque.
L’intelligence de ces hommes nous rend à
l’heure actuelle la tâche « plus facile », c’està-dire un évident amenuisement dans la
manipulation des machines et dans l’effort
physique de l’ouvrier. Nous nous avançons
peut-être en disant cela, la plupart de ceux
de notre groupe n’ayant pas d’expérience
dans le domaine de l’imprimerie. Mais notre
sentiment collectif en sortant du musée fut :
Quel fossé entre la production artisanale des
premiers siècles et celle de nos presses
actuelles !
L’imprimerie artisanale devient ou plutôt est
devenue une imprimerie ultramécanisée, où
le contact entre l’ouvrier et sa machine est
moins tactile, plus distant. Les boutons
n’ont-ils pas remplacé les pédales, leviers…
les hommes aux mains blanches ne tendentils pas à remplacer les hommes aux mains
sales. Les conditions de travail sont aussi un
peu plus aisées ; fini le temps où le travail ne
se faisait qu’à la lumière du jour – ce qui
limitait inévitablement la durée de travail –,
fini la complexité de l’assemblage des lettres
et révolu le temps où l’ouvrier était l’unique
moteur de sa production qu’il pouvait
contrôler aisément.
Ainsi nous ne pouvons nous dire malchanceux de vivre à notre époque où le travail est
sans aucun doute facilité par la mécanisation, l’automatisation des machines d’im-
Cédric
Caroline
Stéphanie
12
Marie-Isabelle
Mohamed
pression sans toutefois occulter le rôle de
l’imprimeur et des ouvriers, qui reste prépondérant dans la mise en fonction des
machines et dans la vérification des différents imprimés pour une qualité finale
idéale.
Nos remerciements vont à Monsieur
J.-L. Balle, secrétaire du Musée de l’imprimerie, qui a guidé ce passionnant retour
dans le passé.
Stéphanie, Cédric, Karin,
Marie-Isabelle, Caroline, Corinne,
Mohamed, Sandra, stagiaires
au centre Technofutur Cepegra
Photos du Musée de l’imprimerie à Bruxelles :
Daniel Happillon, Technofutur Cepegra.
Corinne
Karin
Sandra
dossier
Le Musée de
l’imprimerie,
à Bruxelles
HISTORIQUE.
En 1973, la Bibliothèque royale Albert Ier disposait déjà de la presse du peintre et graveur
renommé Félicien Rops, du matériel de gravure et d’impression du poète Max Elskamp
et d’une unité Monotype (clavier et fondeuse) ; elle acquit alors deux presses à bras
– une Stanhope du modèle anglais d’origine
et l’autre au lion belgique – ainsi qu’une
presse à cylindre Marinoni.
En 1975 cet embryon se développa par un
nouvel apport : à l’occasion d’une exposition
réalisée à la Bibliothèque sur les imprimeurs
du XVIe siècle dans nos provinces, la
Chambre syndicale des maîtres-imprimeurs
de Bruxelles prit en charge l’installation de
huit autres machines provenant de l’Institut
des industries graphiques (section des Arts
et Métiers de la ville de Bruxelles), comprenant de magnifiques pièces, presses typographiques à bras et lithographiques.
L’ouverture officielle du Musée se fit ainsi en
décembre de cette année-là.
En 1977 furent déposés les statuts de l’association (sans but lucratif) « Musée de l’imprimerie - Museum van de boekdrukkunst » ;
grâce à cette personnalisation juridique, il
put recevoir des dons et vit aussi s’accroître
ses possibilités financières lui permettant
ainsi d’acquérir certains matériels et d’en
assumer le transport au coût non négligeable.
Cette initiative s’imposait d’autant plus que
la modernisation fulgurante des techniques
et la disparition de nombreuses imprimeries
artisanales risquaient d’entraîner la perte
irrémédiable d’un matériel utilisé depuis des
décennies et voué désormais à la disparition,
à la destruction.
IMPORTANCE DES COLLECTIONS.
Devenu l’un des premiers d’Europe par le
nombre de machines – plus de trois cents –,
le Musée rassemble, restaure, conserve et
expose plus de cent de ces témoins de l’histoire de l’imprimerie. Il offre ainsi un panorama très complet des arts graphiques, de
l’imprimerie de textes sur presse typographique en bois jusqu’à la composition informatisée, et présente les différentes techniques d’impression, les autres métiers du
livre ainsi que du matériel de bureau
(machines à écrire, à calculer, dont certaines
assez rares).
C’est évidemment dans le domaine de la
typographie, vénérable dame de plus de cinq
siècles dans notre Europe occidentale, que le
Musée a pu rassembler l’échantillonnage le
plus important.
• Dix presses à bras, dont une en bois à
deux coups de la fin du XVIIIe siècle ; une
presse métallique Stanhope (Angleterre) et
sa copie belge Jullien ; des presses belges
Lejeune, Uytterelst, Gilson et Vermeulen de
la première moitié du XIXe siècle, une presse
Gaveaux française de 1828, richement décorée – un véritable monument – et une Gilson
belge au format colombier (environ
60 x 80 cm) ; une Albion à ressort, de la dernière génération de ce type (vers 1870).
• Dix presses typographiques à cylindre,
permettant de suivre cette technique d’impression et, parmi elles, la presse AlbertRhenania du gouvernement militaire allemand de Bruxelles (1916-1918) sur laquelle
furent imprimés avis, proclamations, prises
d’otages, condamnations à mort… notamment de Gabrielle Petit. L’imprimerie depuis
ses origines a été l’instrument du pouvoir,
mais a aussi constitué un instrument de
contre-pouvoir aux mains des résistants.
• Un autre aspect de la technique d’impression typographique est représenté par une
belle collection de presses à platine, à pédale
puis à moteur, jusqu’à la mythique Automat
(de la firme Heidelberg), dont nombre
d’exemplaires tournent encore alors que sa
fabrication est arrêtée depuis longtemps
déjà. On peut y voir notamment la platine
d’Alexis Curvers, sur laquelle certains des
premiers écrits littéraires en revue de
Marguerite Yourcenar furent publiés.
Le Musée évoque aussi, à travers un matériel
éclectique, la fabrication du papier, l’outillage de l’imprimeur, les caractères, la
technique typographique, la taille-douce, la
lithographie, l’offset, les techniques de clichage, de composition, la reliure (presse à
satiner), le brochage. Il possède aussi de
beaux spécimens de rogneuses ou massicots
et de presses à découper avec une importante collection d’emporte-pièce.
ACCÈS ET VISITES GUIDÉES.
Le Musée est installé provisoirement dans
les couloirs de la Bibliothèque royale
(niveaux –2 et –4) ainsi que dans une
réserve accessible aux visiteurs lorsqu’ils
sont accompagnés d’un guide.
• La partie exposée dans les couloirs est
d’accès libre, les jours ouvrables de 9 à 17 h.
• Les visites guidées en groupe se font sur
demande au Musée de l’imprimerie, 4, boulevard de l’Empereur, 1000 Bruxelles,
tél. 02.519.53.56 et 519.53.59. Coût : 1000 F
pour les associations culturelles, 500 F pour
les groupes scolaires.
Texte établi d’après Musée de l’imprimerie.
Bruxelles. Rapport d’activités 1975-1991 (par
J.-M. HOREMANS, qui en fut le premier secrétaire et
l’un des principaux artisans) et le dépliant Musée
de l’imprimerie.
Yves Robert
13
2
essais
iMovie
Elle vous permet de visualiser précisément tous les détails qui vous
auraient échappé.
La version 2 d’iMovie, livrée en standard avec les nouveaux iMac DV,
Power Mac et Cube, n’est pas simplement un upgrade, mais réellement
une nouvelle mouture destinée aux nombreux amateurs de vidéo numérique. Plus conviviale que la version 1, la 2 empiète un peu plus sur le terrain nouvellement conquis par Final Cut Pro et encourage beaucoup d’utilisateurs Mac à réaliser, eux-mêmes, leurs propres vidéos personnelles.
L’interface a été liftée à la Mac OS X et les modifications les plus importantes se situent dans de nouvelles fonctions telles que : le changement
de la vitesse et de la direction des clips (il devient ainsi possible de ralentir, d’accélérer la lecture des clips, de les visionner et les monter à l’envers), l’extraction de la piste son et sa manipulation de manière indépendante, le verrouillage des pistes…
L’importation QuickTime est maintenant supportée. Des effets sont venus
s’ajouter à la palette qui, il faut l’avouer, était un peu maigre dans la version 1. La modification du contraste, de la colorimétrie, de la luminosité
est désormais à la portée de tous. Le téléchargement de cette version
n’est malheureusement plus gratuit, il vous en coûtera environ 50 $ (soit
environ 2 000 FB), ce qui n’est pas cher pour un logiciel aussi performant.
Effets visuels
Les fonctions Ton Sépia et Noir et
Blanc vous permettent de donner
une atmosphère sophistiquée à
vos films. iMovie 2 Plug-In Pack
(disponible gratuitement au téléchargement pour les utilisateurs
iMovie 2) propose encore davantage d’effets dont Sillage et
Miroir.
Effets de mouvement
Lecture arrière, ralenti et accéléré.
Présentez les actions de votre
équipe de football dans de gra-
cieux ralentis - ou parcourez en
accéléré un mariage en moins de
30 secondes.
Rayon navigable
Le rayon peut désormais présenter
autant de séquences vidéo que
votre disque dur peut en contenir.
Extraction de sons et collage
en superposition
Ajoutez des séquences vidéo ou des
images fixes à une bande son déjà
existante. Idéal pour les vidéos narratives et les documentaires.
Possibilités étendues
de titrage
Prévisualisation du montage
à travers le caméscope
Effectuez votre montage comme
un pro : iMovie 2 propose une sortie vidéo 30 images par seconde
vers votre caméscope (ou via votre
caméscope vers votre téléviseur).
Partage des séquences audio
Séparez les commentaires de la
musique et retravaillez les séparément avant de les refusionner
pour aboutir à une bande son
dynamisée.
Verrouillage audio
Oubliez les séquences mal synchronisées, vous pouvez désormais
verrouiller le son et l’image d’une
séquence à l’aide d’une simple
commande.
Zoom dans la barre
de défilement
Cette nouvelle fonctionnalité est
particulièrement pratique lorsque
vous scindez des séquences audio.
De nouvelles tailles de caractères et
de nouvelles possibilités de mouvement vous permettent de créer des
titres encore plus dynamiques.
Prévisualisation par vignettes
dans la barre de défilement
Permet
de
visualiser
vos
séquences sous la forme d’images
fixes et de contrôler plus précisément vos montages audio.
Restauration
des séquences coupées
Vous avez changé d’avis à propos
d’une coupure que vous avez
effectuée ? iMovie 2 vous permet
de restaurer des séquences modifiées dans leur longueur originale.
Tête de lecture fantôme
La tête de lecture de iMovie 2
génère une ligne indiquant sa
position originale. Cela est particulièrement utile lorsque vous
ajoutez
ou
déplacez
des
séquences audio et vidéo dans la
barre de défilement, et cela simplifie nettement la synchronisation de musiques et de sons par
rapport à la piste vidéo.
Daniel Happillon
coup d’œil
surl’actualité
La sublimation A4
Les imprimantes à sublimation ne
sont pas légion dans le grand
public mais, avec le succès du
numérique, elles pourraient se
multiplier. Les raisons : la qualité
de l’impression et la maintenance
réduite. Olympus sort dès maintenant la P-400, une imprimante
14
couleur à sublimation qui, pour un
prix encore assez élevé pour un
« amateur » (+/- 90 000 FB), est
capable d’imprimer une image A4
en 90 secondes, avec une résolution de 314 dpi (3 200 x 2 410
points), sur une zone imprimable
maximale de 194 x 258 mm. Elle
est équipée d’un port parallèle et
d’un port usb. Un lecteur de cartes
mémoires CompactFlash et
SmartMedia est intégré. Ce système lui permet de se passer d’ordinateur. Un écran LCD affiche les
images pour aider à leur sélection
et effectuer des montages ou
sélections basiques (netteté,
contraste, densité, gamma). La P400 reconnaît les extensions
usuelles telles .jpg et .tif. Le papier
est disponible en cassettes de 50
feuilles.
agenda
le coin
des
surfeurs
Hillman Curtis
Après des études de scénariste
dans une université américaine, il
a trimballé son groupe de rock en
Europe pendant les années
quatre-vingt. Aujourd’hui, il
déclare que les contraintes du
Web ont révélé l’artiste minimaliste qu’il a toujours été. Hillman
Curtis est une star. Il a une patte.
Il se dégage de ses clips réalisés en
Flash, une émotion qu’on ne
retrouve nulle part ailleurs. Preuve
s’il en est qu’avec des logiciels
connus de tous et relativement
abordables, rien ne remplacera le
talent si ce n’est le talent.
Si Susan Vega faisait du Web, elle
s’appellerait Hillman Curtis.
Allez-y voir et prenez votre temps.
Je vous recommande son bouquin
pas traduit en français, évidemment, dans lequel il déconstruit
certains de ses clips pour en faire
un manuel Flash unique au monde.
Mais tout ça est sur le site.
Deux clips à voir absolument :
« HP » et « Simple Simon ».
- T’es sûr ?
- oui, oui !
- Ah, bon !
My name is Lucas, lalalala…
www.hillmancurtis.com
CONFÉRENCE-DÉBAT
Le Centre de Compétence
de l’Industrie Graphique
TECHNOFUTUR CEPEGRA
organise dans le cadre de
sa nouvelle formation
en management
2 conférences-débats.
Nouvelles technologies et nouveaux marchés
7 novembre à 18 heures au centre TECHNOFUTUR CEPEGRA
CONFERENCES
Dans le cadre de sa nouvelle formation en management en communication et production graphique, le centre Technofutur
Cepegra vous invite à sa deuxième
conférence-débat : Nouvelles
technologies et nouveaux marchés.
Internet…un vaste sujet, ouvert à
bien des discussions, surtout
auprès des professionnels du secteur graphique. L’arrivée d’Internet dans notre secteur d’activité,
déjà bousculé par l’arrivée de l’informatique et du tout numérique,
devrait entraîner de profondes
modifications de l’approche du
métier. Afin de garder leur position de leader, certains imprimeurs
ont déjà intégré cette technologie
dans leurs méthodes de travail.
L’intérêt pour Internet est centré à
la fois sur l’échange d’informations et de fichiers entre les
clients et les fournisseurs, d’une
part et le repositionnement de
certaines entreprises comme
agences de services multimédia,
par ailleurs.
Pour maîtriser cette réalité en
développement, le CEPEGRA vous
invite à assister à la conférence
organisée le 7 novembre 2000 à
18 heures et qui traitera de ces
technologies, des techniques de
création de site, de leur implication dans la gestion des ressources
humaines, ainsi que des précautions à prendre en matière de
sécurité, de protection des données et de confidentialité.
Pour tout renseignement :
Technofutur Cepegra, avenue
Georges Lemaître 22 à 6041
Gosselies, Tél. : (0)71 250 333.
Ressources humaines : l’homme facteur de réussite
12 décembre à 18 heures au centre TECHNOFUTUR CEPEGRA
N’hésitez pas
à nous communiquer,
pour notre prochain numéro,
Pour réserver votre place, veuillez
compléter le coupon au verso
ou téléphoner au 071 250 333.
les informations concernant
les événements en rapport
avec l’industrie graphique.
Dans le cadre de sa nouvelle formation en management en communication et production graphique, le centre Technofutur
Cepegra vous invite à sa troisième
conférence-débat : Ressources
humaines : l’homme facteur de
réussite.
Le secteur des Arts Graphiques a
toujours été confronté à l’évolution rapide des techniques et des
machines.
Depuis
quelques
années, les nouvelles technologies
obligent les entrepreneurs à avoir
une vision différente de leur
métier. Si, pour que les changements structurels et organisationnels puissent s’opérer sans difficulté, il faut des procédures, il est
également nécessaire de pouvoir
compter sur des hommes et des
femmes qui acceptent les changements et sur un management qui
intègre que c’est au niveau de l’individu que réside la clé du succès
espéré.
Pour conduire ces mutations, le
CEPEGRA vous invite à assister à
la conférence organisée le 12
décembre 2000 à 18 heures et
qui traitera des changements, de
leur incidence sur la gestion de
ressources humaines en termes de
mise en place des structures
nécessaires à la réussite.
Pour tout renseignement :
Technofutur Cepegra, avenue
Georges Lemaître 22 à 6041
Gosselies, Tél. : (0)71 250 333.
SALONS
31/10 > 6/11
MEDIA PLANET 2000
Salon du multimédia de loisir, du
son, des jeux vidéos…
Au Parc des Expositions de
Bruxelles.
15
contact
emploi
Internet devient un outil de plus en plus
important pour ceux qui veulent
avancer sur le plan professionnel. Mais
c'est aussi un véritable labyrinthe...
Comment trouver rapidement
l'information dont vous avez
besoin?
une cellule
emploi
à votre service
…
Créée début février 2000, la cellule
de reconversion s’est occupée du
reclassement de 114 personnes
issues de la faillite d’EDP/Cartiaux.
Profitant de cette expérience, le
centre a décidé de s’ouvrir naturellement vers d’autres demandes
extérieures mais toujours dans le
monde graphique. En effet, reconnue dans son activité, la cellule
reçoit fréquemment des appels
Grâce à hotjob, le portail de l'emploi
et de la formation sur Internet, c'est
trois fois plus facile:
tant des employeurs, que des
demandeurs d’emploi. Technofutur
CEPEGRA a donc décidé de créer
un service d’accompagnement
professionnel basé sur la méthodologie de la cellule. Ce service
s’ouvre également pour les
employeurs, puisqu’il leur offre des
ressources dans un large éventail
de qualifications graphiques.
Vous trouvez des milliers d'offres
d'emploi dans tous les domaines.
Vous accédez à une mine
d'informations préparées par des
spécialistes du marché de l'emploi.
Vous êtes guidé vers d'autres sites
Web en Belgique ou à l'étranger,
des entreprises qui recrutent, des
agences d'intérim, des bureaux de
recrutement, des services publics,
des associations, ...
hotjob est une initiative du FOREM cofinancée par
la Région wallonne et le Fonds social européen
…entrons en contact
Renvoyez le bon ci dessous et nous vous contacterons au plus vite
Technofutur CEPEGRA • Cellule de reconversion • Robert STOCK • Jean-Luc URBAIN
Avenue Georges Lemaître, 22 • B-6041 Gosselies • Tél. : 071/250 387 - Fax : 071 250 399
Nom de votre société :
Votre nom :
Adresse:
Code :
Tél. :
E-mail :
Votre fonction dans la société :
Ville :
Fax :
VOTRE OFFRE :
Emploi - Stage - PFI - Autres *:
Vous recherchez :
Remarques :
*Biffer les mentions inutiles
À faxer ou renvoyer au centre
Pour recevoir
notre Cepegra
catalogue- Avenue
des formations,
ou renvoyez-nous
ce bon- avec
coordonnées
à
Technofutur
Georges faxez
Lemaître
22 - 6041 Gosselies
Fax : vos
071/250
399
TECHNOFUTUR - CEPEGRA - Avenue Georges Lemaître 22 - 6041 Gosselies - Fax : 071/250 399
Je souhaite recevoir le nouveau catalogue reprenant les formations en modules dispensées dans le centre de formation.
Je souhaite recevoir le catalogue de la formation en management en communication et production graphiques.
Je souhaite participer à la conférence : « Nouvelles technologies et nouveaux machés » du 7 novembre 2000.
Je souhaite participer à la conférence : « Ressources humaines : l’homme facteur de réussite » du 12 décembre 2000.
Nom : Mme/M. :
Prénom :
Fonction :
Entreprise :
Adresse :
Code postal :
Téléphone :
Localité :