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TROUVER Le travail DE ses rêves : entre MYTHES ET RéALITE ce que le monde des affaires peut apprendre du sport professionnel par nicolas nervi sommaire p3Introduction p4 MYTHE N° 1 : Il n’est pas nécessaire d’aimer son travail pour le faire correctement p6 MYTHE N° 2 : Peu de gens gagnent leur vie en exerçant leur passion p8 MYTHE N° 3 : Travailler dur, à l’ancienne, c’est tout ce qui compte p10 MYTHE N° 4 : Peu importe à votre patron que vous appréciiez ou non votre travail p12 Conclusion p13 Sur l’auteur 2 De quoi s’agit-il ? Rencontrez-vous souvent des gens passionnés par leur travail ? Non ! Nous acceptons ce manque de passion et le considérons comme normal. Mais est-ce vraiment le cas ? Cette absence d’enthousiasme mène souvent à des comportements contre-productifs, un désengagement des salariés, une rotation importante du personnel, une résistance au changement et un impact négatif sur la culture du travail. nicolas nervi « La passion (ou le manque de passion) est, en elle-même, un réel problème pour les entreprises. » Si nous voulons améliorer la productivité, l’innovation et l’aptitude à faire face aux changements permanents et rapides au sein de notre organisation, nous devons susciter la passion sur le lieu de travail et à travers tous les postes que nous créons. Mais comment ? La combinaison “emploi du bureau” et “passion” est-elle un oxymore ? Non, évidemment. Certes, trouver un emploi qu’on apprécie est un privilège, mais ce n’est pas impossible. Identifier les façons de prendre du plaisir à exercer son travail est crucial – après tout, aucun métier n’est parfait. Ici, nous explorons les mythes qui dirigent, parfois involontairement, notre carrière et la façon dont nous menons nos organisations. Nous tirerons quelques leçons d’un athlète de haut niveau pour nous aider à faire davantage ce que nous aimons et à aimer davantage ce que nous faisons. 3 MYTHE N° 1 Il n’est pas nécessaire d’aimer son travail pour le faire correctement Si vous ne détestez pas totalement votre travail, considérez que vous avez de la chance. Là réside le premier mythe que croient nombre d‘entre nous : on peut faire son travail correctement même si on ne l’aime pas. Certains peuvent chanter, courir un marathon, réaliser une présentation improvisée stimulante et calculer la racine carrée d’un nombre en moins d’une minute. Ils savent faire ces choses parfaitement et certains de ces talents pourraient mener à un travail. Mais bien travailler ne suffit pas. Pour être vraiment performantil faut de la motivation, de la stimulation et de la passion. Cette dernière nous fait avancer. Elle nous aide à nous relever quand nous sommes abattus et nous donne envie de continuer à apprendre et à s’améliorer. La passion vous pousse à avancer Quand on aime quelque chose, on se sent stimulé. Alors, si vous n’aimez pas suffisamment votre emploi, vous allez avoir du mal à rester motivé pendant les 10... ou 40 ans à venir. Oui, vous pouvez mener à bien un travail que vous n’aimez pas, mais vous pouvez le faire encore mieux si vous l’appréciez. Il y a deux façons de progresser : trouver un emploi que vous appréciez davantage, ou trouver des façons d’aimer davantage le travail que vous exercez actuellement. 4 Exercez votre volonté Faire un travail qu’on aime est un privilège mais comme Mike Aigroz, triathlète Suisse, le constate régulièrement, il faut fournir beaucoup d’efforts pour atteindre son objectif. Rien n’est facile et, comme le dit le dicton, on ne récolte que ce qu’on sème. Mike Aigroz est un triathlète Suisse professionnel qui participe aux triathlons longues distances appelés Ironman. Chaque semaine il s’entraine 25 heures, suivant un rituel difficile : 3,8 km de natation, 180 km de vélo et 42 km de course à pied que la série Ironman exige. Il est le vice-champion européen 2012 et a terminé 6ème à l’Ironman de Hawaï en 2011. www.mikeaigroz.ch L’échec est inévitable. il est nécessaire de porter un regard positif sur ses propres défaites afin d’en tirer des enseignements. c’est un art difficile mais qui vous apportera la réussite. MIKE AIGROZ 5 MYTHE N° 2 Peu de gens gagnent leur vie en exerçant leur passion Un peintre a-t-il plus de talent qu’un promoteur immobilier ? Un beau tableau vaut-il plus qu’un appartement avec vue sur mer ? Tout dépend du peintre et du tableau ! Ce que nous sommes prêts à payer dépend de notre perception de la valeur de l’objet. Il en va de même avec notre carrière. Nous évaluons, inconsciemment ou pas, notre niveau de rémunération à la valeur que nous attribuons à notre passion. Voilà donc le deuxième mythe auquel nous croyons : il est impossible de gagner sa vie en faisant ce que nous aimons. Quel salaire serait suffisant pour vous convaincre de faire un travail qui vous passionne vraiment ? Vous pourriez gagner plus d’argent comme avocat que comme nageur, mais la rémunération serait-elle suffisante si le droit ne vous passionne pas ? La nécessité de gagner sa vie est réelle et souvent pressante. Mais nous sommes souvent confrontés à des choix et des opportunités où nous devons évaluer ce qu’il nous en coûte d’exercer un métier qui ne nous plaît pas. Il est possible de gagner sa vie en faisant ce qui nous passionne. Certains gagnent beaucoup, d’autres peu, mais il est difficile de mettre un prix sur ce qu’on aime. Si vous ne pouvez pas changer de carrière, essayez de trouver des solutions pour effectuer le plus possible les tâches que vous aimez. Réflechissez aux différentes façons d’utiliser vos compétences et passions au sein de votre organisation. Par exemple, si vous aimez le travail d’équipe, envisagez des projets collaboratifs et Ne limitez pas votre réflexion. Faites coincider votre passion et les besoins du marché. montrez à votre société comment elle peut bénéficier de votre savoir-faire dans ce domaine. Savez-vous manager une équipe ? Avez-vous des aptitudes à conduire des sessions de travail ? Evaluez ce pour quoi vous êtes bon. Trouvez un manque dans votre organisation, puis proposez vos compétences pour y répondre. Identifiez le point de convergence entre vos désirs et les besoins de votre société. 6 évitez de trop vous plaindre. Le bonheur N’est pas toujours ailleurs. Sachez apprécier ce que vous avez. Le manque de reconnaissance de votre savoir-faire crée frustration et déception constante. MIKE AIGROZ 7 MYTHE N° 3 Travailler dur, à l’ancienne, c’est tout ce qui compte Dans son livre, The Top Five Regrets of Dying, Bronnie Ware dit que le deuxième regret le plus fréquent est « Je regrette d’avoir travaillé autant ». On estime passer trop de temps à executer des tâches nécessaires plutôt que celles qu’on aimerait réaliser. Le troisième mythe est donc : du moment qu’on travaille dur, on réussit ce qu’on fait. Il y a une différence entre un travail pénible et un travail intense. On travaille plus efficacement lorsqu’on réalise un travail qui nous plaît. Même les gens les plus talentueux doivent travailler dur. Le vrai succès vient rarement de la facilité. Mais, sans aucun doute, l’effort sera moins pénible si on apprécie ce qu’on fait. Au regard du temps passé sur son lieu de travail, il est nécessaire d’apprécier son emploi au risque de passer sa vie à faire des choses qu’on aime pas. Alors, évaluez la différence entre un travail pénible et un travail intense. Si vous vous passionnez pour quelque chose, votre travail vous semblera toujours plus facile et valant la peine d’être fait. Il y a une différence entre un travail pénible et un travail intense 8 Essayez de vous amuser : appréciez le travail, pas seulement le résultat Quand Mike Aigroz se prépare pour une course Ironman, il s’entraîne chaque jour et pousse sa tolérance à la douleur jusqu’à sa limite. Son défi principal consiste à trouver les aspects positifs, tout au long de son entrainement, pour maintenir sa motivation, plutôt que de se concentrer seulement sur la réussite potentielle. Tout entraînement a un coût – que ce soit à cause des blessures ou du temps passé loin de sa famille et de ses amis, il est donc important d’apprécier le travail accompli autant que la possibilité de gagner ou d’atteindre ses objectifs. Demandez-vous quelles parties du processus ou de la tâche vous appréciez vraiment et concentrez-vous dessus. Essayez d’appréciez chaque bon moment de la vie, ne soyez jamais blasé et n’oubliez pas les choses simples qui vous apportent de la joie et du bonheur. Appréciez le présent, ressentez le plaisir et considérez ces expériences comme des vitamines qui vous stimulent. MIKE AIGROZ 9 MYTHE N° 4 Peu importe à votre patron que vous appréciiez ou non votre travail Les sociétés et leurs services RH font d’énormes investissements afin d’améliorer la performance de leurs employés. Nous parlons beaucoup d’engagement, d’alignement, de stratégie et d’indicateurs de performance. Pourtant, quand nous faisons un travail que nous aimons, nous sommes déjà engagés, alignés et fonctionnant à notre plein potentiel, même si nous avons besoin d’un peu d’encadrement et de structure en chemin. La plupart du temps, la réussite et les bons résultats sont la conséquence du plaisir que nous avons dans notre travail. Le mythe final est le suivant : peu importe à votre patron que vous soyez passionné ou non par votre travail. D’après nos propres recherches, moins de la moitié des employés à travers le monde estiment que leur patron leur donne envie de faire de leur mieux. Près de quatre employés sur dix déclarent ne pas se sentir engagés auprès de leur employeur actuel. Pourtant, que faisons-nous pour changer cela, en tant qu’individu et organisations ? La plupart d’entre nous accepte le manque de passion et le considère normal. Nous passons environ 40 heures par semaine à faire notre travail, que nous le voulions ou non. Et les deux côtés de cette équation – employeur et employé – en souffrent. Ainsi, si nous nous soucions réellement de la performance dans l’entreprise, il est temps Soyons respectueux et reconnaissons l’intérêt mutuel du succès de parler de passion et comprendre pourquoi elle est essentielle à notre travail et à la réussite de notre organisation. 10 Les organisations et les individus ont un intérêt direct dans la réussite les uns des autres. Si nous respectons ce principe, nous pouvons trouver des façons d’en bénéficier. Parfois, nous devons donner des avis honnêtes sur ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Si vous avez envie de bien faire et de faire progresser votre organisation, vous pourrez proactivement livrer des commentaires constructifs, de manière respectueuse. Le conflit étant une façon garantie de réduire notre plaisir au travail, moins nous en avons, mieux c’est. Nous ne pouvons pas toujours contrôler ce que font les autres à ce propos, mais nous pouvons toujours faire mieux nous-mêmes afin d’obtenir des résultats. Respectez-vous, respectez vos concurrents, respectez les règles, respectez votre environnement : le respect est fondamental, dans ce monde, et il est fondamental pour réussir. MIKE AIGROZ 11 Donc... Il n’est pas facile de rester positif et passionné dans le monde professionnel et, c’est à nous, individus, d’y parvenir. Souvent, les organisations sont tellement occupées par la conduite du changement de leurs salariés que nous oublions de nous amuser, d’être passionnés et de fêter les réussites. Nous sommes tellement axés sur la réalisation que nous oublions nos réelles motivations : faire ce que nous aimons (dans la mesure du possible) et aimer ce que nous faisons. Nous n’avons peut-être pas un contrôle total sur la première partie, mais nous l’avons largement sur la seconde. Evaluer les aspects positifs, célébrer nos progrès, demander des retours constructifs et accepter les échecs font partie de l’apprentissage et servent à alimenter notre passion pour le travail. Nous avons tous des obligations ; nous avons tous besoin d’argent pour vivre et il n’est pas toujours possible d’avoir l’emploi idéal en faisant ce qu’on aime. En fait, tous les gens vous diront qu’ils aiment certains aspects de leur travail et moins d’autres. Cependant il est possible d’accomplir majoritairement les tâches pour lesquelles nous sommes compétents et qui nous passionnent afin de retirer du plaisir d’une journée de travail. 12 SUR l’auteur Nicolas NERVI, responsable marketing chez Kelly Services pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique (EMEA). Tout au long de ses 15 années de carrière, Nicolas a assidument promu sa passion et son enthousiasme au travail, illustrant que ces aspects sont le secret d’une performance et d’un succès durables. En outre, Nicolas est passionné pour le sport pour lequel il applique ces mêmes principes. À PROPOS DE KELLY Kelly Services, Inc. (NASDAQ : kELYA, kELYB) est un des leaders mondial dans les solutions en ressources humaines. Kelly® propose des services d’externalisation et de consulting, ainsi que des services de recrutement sur le plan international. Chaque année Kelly trouve un emploi à plus de 550 000 personnes. Son chiffre d’affaire en 2011 se montait à 5,6 milliards de dollars. Plus d’iformations sur kellyservices.com ou sur Facebook, LinkedIn et Twitter. Téléchargez notre application Ipad gratuite The Talent Project.