Elle s`efforce de jouer placé

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Elle s`efforce de jouer placé
MERCREDI 24 JUILLET 2013
TENNIS
KEYSTONE
Henri Laaksonen n’a fait
qu’un petit tour à Gstaad
Le jeune Suisse n’a pas eu voix
au chapitre lors de son 1er tour.
Son passage dans l’Oberland
est déjà terminé. PAGE 15
SPORTS
TROT ATTELÉ A mi-saison, la driver d’Apples Patricia Felber est en passe
de rééditer l’exploit de l’année 2012 couronnée par onze victoires.
COUPE DE L’AMERICA
Elle s’efforce de jouer placé
Le deuxième catamaran AC72
de l’équipe suédoise Artemis Racing a été baptisé à San Francisco. Il pourrait rencontrer demain
un autre challenger de la Coupe
de l’America, le bateau italien
Luna Rossa. Surnommé Big Blue
(Grand Bleu), le nouvel AC72
(22 m de long) suédois remplace
celui qui a été détruit le 9 mai
lors d’un chavirage qui a coûté la
vie à l’un de ses onze équipiers, le
Britannique Andrew Simpson.
Si les Suédois courent jeudi,
cela marquera la fin du «shadow
boxing» (parcours effectués en
solo en l’absence d’Artemis) des
premiers jours de la Coupe
Louis-Vuitton (éliminatoires des
challengers).
L’AC72 néo-zélandais d’Emirates Team New Zealand (ETNZ),
qui a gagné tous ses duels contre
Luna Rossa et Artemis (par défaut), est déjà qualifié pour la finale de la Louis-Vuitton. Comme
il n’y a que deux autres challengers – Luna Rossa et Artemis – ils
sont tous deux assurés de participer aux demi-finales (du 6 au
15 août). La question est maintenant de savoir qui, des Italiens ou
des Suédois,affronteralesNéo-Zélandais en finale de la Louis-Vuitton (du 17 au 30 août). SI
SERGE MARTINELLI
[email protected]
C’est bien parti pour la driver
d’Apples. Patricia Felber n’en fait
pas une obsession, mais il est
vrai qu’il y a derrière cette saison
2012 euphorique, un record à
battre. Et c’est bien parti pour
faire aussi bien, voire mieux que
l’année dernière. Cinq victoires,
des places d’honneur malgré un
début de saison perturbé quant
à la préparation des chevaux,
c’est encourageant.
Depuis le mois de mai, tout est
rentré dans l’ordre grâce à une
préparation spécifique. «Actuellement, mes quatre chevaux sont
en forme et s’ils sont épargnés par
les blessures, je suis confiante pour
la fin de la saison», précise Patricia Felber.
L’atout «Opera House»
Avec quatre victoires, une
deuxième et une troisième places, «Opera House» – un hongre de 10 ans – est incontestablement la révélation de ce début
de saison hippique. «Avec lui, il n’y
a rien à améliorer. C’est de l’entretien», reconnaît sa propriétaire.
«Négociants d’Orge», «Queen
de Ginai», «Radium du Chêne»
et «Opera House»: Patricia
Felber a le choix. Chaque cheval
a ses propres caractéristiques.
Tous sont sur un pied d’égalité.
Ils sont alors choisis en fonction
de leurs qualités, du revêtement
herbeux ou sablonneux.
Le matin de la course pas de
stress, Patricia Felber sort ses
chevaux, analyse la liste des engagés. Puis c’est le départ. «L’idéal
consiste à suivre les meilleurs afin
de jouer placés.» Disputer une
course regroupant huit chevaux
de valeur est nettement plus intéressant que de participer à une
épreuve où figure une quinzaine
Artemis, un second
catamaran inauguré
TRIATHLON
Patricia Felber et son hongre de dix ans «Opera House». Un duo gagnant cette saison, et c’est loin d’être terminé. SAMUEL FROMHOLD
de chevaux d’inégale valeur. En
2012, pilotant «Opera House»,
lors d’une épreuve d’une vingtaine de concurrents, Patricia
Felber est partie en dernière position pour terminer... première!
L’intérêt de cette course? Peu ou
pas de concurrence, mais il fallait se faufiler entre les sulkys. En
profitant de chaque opportunité.
«Oui, toute victoire est bonne à
prendre. En course, la concurrence
peut être rude. Il est défendu de retenir le cheval, comme l’exige le rè-
glement, par respect aussi des parieurs et des sponsors.»
La victoire à Avenches de
«Queen de Ginai» – 150 000
francs de gains cumulés depuis
ses débuts – face à des chevaux
de plus d’un million de francs de
gains, après une course magistralement maîtrisée reste un
temps fort de cette première
partie de saison. «Il appartient au
pilote du sulky de comprendre le
cheval, sans forcer la nature. S’il y a
un doute, c’est à l’échauffement
que l’on peut le détecter», constate
Patricia Felber.
Objectif: titre national
La saison dernière, outre l’impressionnante série de victoires,
Patricia Felber et «Opera House»
s’étaient mis à l’unisson pour
remporter le championnat de
Suisse des trotteurs, à Aarau. Récidiver en 2013 fait partie des
objectifs de la propriétaire de
l’écurie d’Apples. L’épreuve reine
de la saison se disputera en sep-
tembre entre les meilleures paires du pays. Ou ça passe ou ça
casse! En termes choisis, il faudra être au top le jour J, le titre
national s’acquérant à l’issue de
quelques minutes de course. «La
forme prime sur la classe», rappelle l’intéressée qui disputera
encore en fin de saison deux,
voire trois courses Grand Prix, à
Avenches. C’est à l’issue de ces
rendez-vous automnaux que
l’on saura si l’année 2013 sera du
même cru que la précédente! TRIATHLON L’épreuve nyonnaise croule sous les inscriptions. Mais manque toujours de personnes prêtes à aider.
Le Triathlon de Nyon recherche encore des bénévoles
Les triathlètes ont rendez-vous les 3 et 4 août à Colovray. ARCH. C.REUILLE
«C’est un peu la guerre, comme
chaque année», souffle Yannick
Grivel. A J-10, le président du
TriathlondeNyonneménagepas
sa peine, et «retriple» d’efforts.
Son principal souci: les bénévoles, rouage essentiel à la bonne
tenue de la manifestation. «Du
mercredi précédant la manifestation au lundi suivant, il nous en
faudrait près de 300, pour le montage, le démontage et le fonctionnement idéal des épreuves.»
La problématique se renouvelle d’édition en édition. «Il
s’agit toujours du souci majeur de
dernière minute», reconnaît aisément l’organisateur du triathlon
nyonnais. Si cette «pénurie» d’aides le préoccupe, c’est que Yannick Grivel connaît l’importance
des bénévoles. «Il y a un concept
de sécurité minimal, pour cela il
nous faut environ 150 personnes
sur le parcours.»
Vers un record?
Le président du Cercle des nageurs de Nyon peut cependant
toujours compter sur de fidèles
alliés. Mais au sein du club organisateur, passablement de membres se retrouveront engagés…
dans la compétition. Le triple effort nyonnais étant, pour eux
également, le grand rendez-vous
de la saison. Du côté du comité,
on espère donc que le bouche-àoreille fonctionnera, afin detrouver le nombre de bénévoles adéquat. «La proximité de Paléo ou
de la Cantonale à Colombier ne
devrait toutefois pas influencer, le
triathlon demeure un autre type
de manifestation», estime l’organisateur.
Car, outre ce problème de bénévoles, la 25e édition du Triathlon de Nyon (3-4 août) s’annonce
sous les meilleurs auspices. A
l’heure actuelle, plus de 1000 personnes sont d’ores et déjà inscrites. Un chiffre sensiblement similaire à l’année dernière, alors
que le triple effort nyonnais avait
signé son record de participation
(1749). «Il y a fort à parier que cette
année nous nous approcherons des
2000 concurrents, projette Yannick Grivel. L’explication tient aussiàl’instaurationduTeamTriathlon
le samedi, une course disputée par
équipe de quatre.» FLOS
La poisse pour
Mike Aigroz
Il est frustré, «IronMike», et
cela se comprend. Alors que la
saison de triathlon bat son plein,
Mike Aigroz se retrouve sur la
touche. Guère le pied! Après une
pause de six semaines, un forfait
à l’Ironman d’Autriche et une
multitude de soins nécessaires,
le Vaudois espérait pouvoir faire
son retour fin août. Il n’en sera
rien. «Mon pied gauche en a malheureusement décidé autrement…
Je vais donc suivre les conseils de
mon staff médical et me faire opérer ce jeudi», lâche Mike Aigroz.
La période traversée par «IronMike»,unhabituédutriathlonde
Nyon et qui avait décroché une
sixième place lors de l’Ironman
d’Hawaii, est douloureuse. «Le
sport de haut niveau c’est aussi ça:
traverser des moments de doute,
de solitude et de crise. Cependant,
grâce au soutien de mon équipe,
tous les atouts sont de mon côté et
je vais reprendre dès que possible
le chemin de l’entraînement pour
atteindre mes objectifs 2014», réagit encore Mike Aigroz.
Les buts du triathlète ne changent pas: Hawaii, la Mecque du
triple effort longue distance; gagner un Ironman «avec le sourire»; et comme le veut la tradition, revenir plus fort. FLOS /COM
Coup dur pour Mike Aigroz. C.REUILLE