Revue de presse îlo

Transcription

Revue de presse îlo
Ilo
De et par Sandrine Heyraud et Sicaire Durieux
Compagnie Chaliwaté
Prix de la Province de Liège et Prix Kiwanis aux Rencontres de Théâtre Jeune
Public de Huy (B) – août 2011
REVUE DE PRESSE
D'un point de départ aussi improbable que malicieux, la compagnie Chaliwate tire un spectacle (…)
constamment inventif et convaincant. (...). Sans un mot, Ilo (à partir de 5 ans) nous embarque pour un voyage
plein d’humour et de douce folie où tout semble couler de source.
On le doit au talent d'interprète de Sandrine Heyraud et Sicaire Durieux, mais aussi et surtout à une écriture
scénique ne négligeant aucun détail.
Jean-Marie Wynants, Le Soir, 19 août 2011
Incarnant des… plantes vertes, un homme et une femme vont partir à la quête de l’or bleu. Pour nous la conter,
les lumineux et énergiques Sandrine Heyranud et Sicaire Durieux ne s’encombrent d’aucun mot. Les corps sont
leur seul langage, en totale adéquation avec une recherche musicale de grande qualité et quelques images
projetées qui viennent bien à propos. C’est donc avec sobriété, légèreté, poésie et humour – sans l’once d’une
volonté didactique, ouf merci - qu’ils abordent cette sombre réalité.
Un des 15 coups de cœur du Ligueur
Sarah Colasse, La Libre Belgique, 20-21 août 2011
Ilo (Cie Chaliwaté) est un cas à part. (…) Il a préferé une forme très brève (…) évitant de la sorte la tentation du
remplissage de certaines autres troupes. (…) L’humour reste constant et les gags surgissent ça et là, entre des
musiques alternativement exotiques et classiques.
Michel Voiturier, Rue du Théâtre, 22 août 2011
Ilo aux Rencontres de Huy
ILO (Cie Chaliwaté) m'a par contre obligé une nouvelle fois à me laisser prendre par la main en oubliant le
rationnel au vestiaire. Théâtre-danse original, ceux qui m'avaient déjà bluffé avec JOSEPHINA renouvellent ici
leur performance en mêlant danse, théâtre, jeu clownesque, contorsion... pour en faire un évènement inclassable.
C'est court, c'est dense, c'est fascinant. Moi je marche !!! Et les "incohérences", je m'en balance car je ne crois
pas que ce soit le filtre qui convient ; l'histoire n'est qu'un prétexte à nous entraîner dans le jeu.
Emile Lansman, http://emile08.blogspot.com, août 2011
Dans leur lointain désert, les fleurs et les plantes ont bien du mal à pousser. C’est qu’il y manque l’eau !
Incarnant des plantes vertes, un homme et une femme vont partir, sous un soleil orange, à la quête de cet or bleu.
Pour nous la conter, les lumineux et énergiques Sandrine Heyraud et Sicaire Durieux ne s’encombrent d’aucun
mot. Les corps sont leur seul langage : du théâtre gestuel en totale adéquation avec une recherche musicale de
grande qualité et quelques images projetées qui viennent bien à propos. L’eau filmée sous toutes ses coutures :
celle qu’on arrose, celle en glaçons, celle où dansent les poissons, celle avec laquelle on joue C’est avec
sobriété, légèreté, poésie et humour -sans l’once d’une volonté didactique, ouf ! merci !- que la compagnie
aborde cette sombre réalité.
Sarah Colasse, lalibre.be, 14 septembre 2011 et
Le Ligueur (Théâtre : Huy : Nos 15 coups de cœur), 30 septembre 2011
La danse s’en mêle !
Danse, danse-théâtre, théâtre-danse ou théâtre ? On le sait, les frontières sont souvent perméables. Cette année
aux Rencontres Jeune Public, le mouvement était souvent au rendez-vous…
Parfois la danse est venue appuyer le côté esthétique des représentations. C’était le cas par exemple dans le très
stylisé Îlo de la Compagnie Chaliwaté, qui mêle entre autres danse, mime et portés acrobatiques. On a aimé la
simplicité des gestes des deux comédiens, leurs mouvements ont très justement servi l’histoire qu’ils portent,
celle d’une rencontre entre deux plantes qui vont lutter ensemble pour survivre sans eau dans le désert.
Cécilia Wanekem, Représentations n°5, octobre 2011
L’or bleu sens dessous dessus
Aucun mot ne sera prononcé. Ce sont les corps qui parlent, miment, dansent et créent l’entièreté de l’histoire.
Les comédiens, Sandrine Heyraud et Sicaire Durieux, forment un duo très complice, le travail corporel est
soigné, précis, et le spectateur est emporté par leur énergie, leur humour et leur poésie. Tout semble évident
pour ces deux corps évoluant sous un soleil tamisé et qui vont avec une facilité déconcertante de portés
acrobatiques en sauts et mouvements chorégraphiés, en profitant de quelques accessoires simples et efficaces
pour développer leur langage poétique — deux arrosoirs se métamorphosent habilement en masques expressifs,
par exemple.
…Le théâtre gestuel de la Compagnie Chaliwaté, singulier et de qualité, peut être mis en lien avec le travail de
la Compagnie du Théâtre du mouvement fondée par un élève du mime Étienne Decroux, et en particulier avec la
notion de musicalité du mouvement que celle-ci déploie dans son travail. Avec Ilô aussi, le corps musical
devient théâtral, modulant les rythmes, préparant les coups d’éclat, distillant à volonté à la fois le pathétique, la
légèreté et l’humour.
Lénaïc Brulé, Représentations n°5, octobre 2011