Appel d`offres pour le stockage : Questions et réponses

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Appel d`offres pour le stockage : Questions et réponses
 Appel d’offres pour le stockage : Questions et réponses 1. Pourquoi développer une nouvelle infrastructure nationale de données? L’espace de stockage demandé par les chercheurs lors du concours d’allocation des ressources de 2016 était près du double des ressources disponibles. La communauté des utilisateurs du calcul informatique de pointe en recherche (CIP) poursuit sa croissance et a plus que doublé au cours des cinq dernières années. La plateforme nationale de Calcul Canada soutient aujourd’hui environ 10 000 utilisateurs canadiens, dont plus de 3000 professeurs­chercheurs. En partenariat avec les régions et les institutions, Calcul Canada prépare quatre nouveaux sites nationaux de CIP. Chacun des quatre nouveaux sites nationaux hébergera une composante de stockage de l’infrastructure nationale de données fédérée, pour tous les chercheurs canadiens. Cette approche est rendue possible par la plateforme nationale de Calcul Canada et son modèle fédéré pour la prestation de services. Au besoin, une institution ou une organisation pourra ​stocker ses données localement​ et les fédérer au système national. 2. Combien d’espace de stockage sera ajouté? D’ici la fin de 2017, les acquisitions permettront d’augmenter la capacité de stockage non volatile en ligne à environ 62 pétaoctets sur les quatre sites nationaux. Une capacité comparable de stockage sur bande sera aussi disponible. Le renouvèlement de la nouvelle infrastructure nationale de données permettra d’augmenter l’espace de stockage à plus de 100 pétaoctets en 2018 et à 250 pétaoctets d’ici 2020. 3. Quand les utilisateurs auront­ils accès à ce nouveau service amélioré de stockage? Les premières ressources de stockage seront disponibles à l’été 2016 et la migration des données des anciens systèmes commencera au même moment. Les données des utilisateurs à qui auront été allouées des ressources de stockage en 2016 seront relocalisées une fois les nouvelles ressources disponibles. 4. Quelles sont les nouvelles technologies et quels sont les avantages procurés aux chercheurs canadiens par ces nouvelles ressources? L’infrastructure nationale de données augmentera de beaucoup l’espace disponible sur les systèmes à haut volume utilisés pour stocker des fichiers. Les nouveaux systèmes de calcul nationaux offriront à l’utilisateur une expérience uniforme avec identifiant et mot de passe uniques, points d’accès communs aux systèmes et copie de sauvegarde centralisée. Le guichet national de soutien technique centralisera les requêtes relatives à l’ensemble des systèmes de stockage et de calcul, en coordination avec les services de soutien locaux et régionaux. L’infrastructure nationale de données comprendra aussi des systèmes de stockage objet. Le stockage objet offre une interface commune aux objets, peu importe où ils sont situés. Ceci permet la transparence dans la reproduction des données et augmente la disponibilité et la résilience. Le stockage objet possède aussi des fonctionnalités avancées pour contrôler l’accès aux données de recherche selon les besoins, que ce soit pour limiter l’accès à un chercheur ou une équipe, ou permettre l’accès public. Les données qui ne sont pas fréquemment utilisées feront l’objet d’une attention particulière. Si un jeu de données faisant partie d’un projet actif n’est pas utilisé, mais doit toutefois être conservé, il sera automatiquement stocké sur bande. Ceci diminue de beaucoup le coût du stockage en plus de nécessiter moins d’énergie, ce qui en fait une approche « verte ». 5. Quel but vise Calcul Canada par l’adoption d’un modèle fédéré de stockage? Le but principal est l’excellence dans la prestation de services. Pour les utilisateurs, ce modèle offre l’uniformité pour le stockage et l’accès aux données, avec beaucoup moins de contraintes. 6. Pourquoi avoir choisi ces fournisseurs et en quoi leurs offres sont­elles uniques? Les quatre sites se sont constitués en consortium d’achat, sous la direction de l’Université Simon­Fraser (SFU). SFU a mené un processus ouvert d’appel d’offres avec publication des critères. L’évaluation des soumissions a été faite par l’équipe des spécialistes de Calcul Canada qui comprenait les représentants des quatre sites, les membres de l’équipe de stockage national et les responsables du leadership de Calcul Canada au niveau national. Les fournisseurs sélectionnés offraient produits, service et soutien de qualité supérieure. Ils ont soumis des prix très intéressants, permettant à Calcul Canada de maximiser la valeur de chaque dollar dépensé. 7. Quel est le montant du financement nécessaire au renouvèlement et à la mise à jour de cette infrastructure? Un investissement de 18 millions de dollars est prévu d'ici la fin de 2017 pour la cyberinfrastructure nationale de données. Il s'agit de la première étape du renouvèlement de la plateforme de CIP de Calcul Canada financée par la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI), le Programme d’infrastructure de recherche du Fonds pour la recherche en Ontario et le BC Knowledge Development Fund (BCKDF). Les nouveaux systèmes de stockage seront opérés par Calcul Canada et ses institutions partenaires, avec le financement provenant du programme des initiatives scientifiques majeures de la FCI, auquel s’ajoutent les contributions des provinces et des institutions. 8. Quelles sont les cinq plus grandes qualités de cette nouvelle infrastructure? Bon rapport qualité­prix : ​des blocs de composantes standards servent au stockage. Résilience ​: plusieurs techniques, dont la sauvegarde hors site et la reproduction des données, protègent contre la perte de données. Haute performance : ​les composantes de stockage, combinées avec des outils de gestion logiciels, assurent un accès rapide, même via Internet. Excellent soutien technique :​ les spécialistes de Calcul Canada sont à votre service, au guichet national (​[email protected]​) et sur les campus de chacune des institutions membres. Extensibilité ​: une infrastructure nationale de données doit pouvoir se développer. Les fonctions de stockage en ligne, de copie de sauvegarde et d’accès aux données pourront évoluer, conservant ainsi le leadership numérique du Canada. 9. Comment ces services vont­ils améliorer la confidentialité et l’intégrité des données? La nouvelle cyberinfrastructure nationale permettra aux groupes de recherche de raffiner le contrôle de l’accès aux fichiers, objets, bases de données et tout autre contenu. La sécurité et l’intégrité des données seront assurées et les chercheurs pourront plus facilement collaborer et partager leurs données avec les collègues et le public. Les technologies employées incluent les services infonuagiques (dont Ceph), le stockage objet (WOS) et les systèmes de fichiers traditionnels. L’accès aux données pourra être réservé à certains utilisateurs, groupes ou personnes en particulier. Les chercheurs pourront aussi sélectionner l’information qu’ils souhaitent rendre publique.