HISTOIRE DE SE SOUVENIR - Colline Notre

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HISTOIRE DE SE SOUVENIR - Colline Notre
CHAPELLE NOTRE-DAME DU HAUT
RONCHAMP
SOMMAIRE
L’association propriétaire du site : l’AONDH .......................................................... 2
Un site multiséculaire ............................................................................................... 3
La chapelle de la reconstruction............................................................................ 5
Ronchamp demain 2008-2010................................................................................ 7
L’aventure de Ronchamp en quelques dates ....................................................... 8
L’association propriétaire du site : l’AONDH
Association loi 1901, dont le siège social est situé à Ronchamp, sur le site même
de la chapelle. Cette association compte une quarantaine de membres et un
conseil d’administration dont le bureau est actuellement présidé par JeanFrançois Mathey, professeur d’IUFM à la retraite, originaire de Ronchamp, dont le
père, François Mathey, admirateur de Le Corbusier, est à l’origine du choix de
l’architecte pour la reconstruction de l’édifice en 1953.
CONSEIL D’ADMINISTRATION (CA)
Président : Jean-François MATHEY
Vice-présidents : Jean-Marie MAIRE et Edmond DEMESY, membre fondateur
Membres de droit : Louis MAUVAIS, Chapelain ; Monseigneur André LACRAMPE, Evêque
Secrétaire : Jean-Jacques VIROT
Trésorier : David TOURDOT
Membres du CA : Inge LINDER-GAILLARD, Agnès VEYSSIERE et Noël RONCET
Bien vendu et racheté
A l’origine, la chapelle, qui était un bien de l’Eglise, est propriété de la paroisse
de Ronchamp. A la Révolution française en 1789, elle est vendue, comme bien
national, à un négociant de Luxeuil, pour entreposer fourrage et bêtes.
De grande famille…
Quelques années plus tard, une quarantaine de familles et le curé de Ronchamp
décident de racheter l’édifice pour lui rendre sa vocation initiale : une chapelle de
culte vouée à la Vierge Marie, et aussi un lieu de pèlerinage auquel les habitants
du territoire demeurent très attachés.
La transaction a lieu et l’acquisition se fait dans l’indivision entre tous les
habitants qui avaient participé au financement de l’achat. Ainsi la chapelle
retrouve sa vocation ; sa gestion cultuelle ainsi que financière est assurée par la
paroisse.
… à association loi 1901
A la libération de Ronchamp, en octobre 1944, l'édifice est en partie détruit par
l’artillerie, les propriétaires se trouvent alors bénéficiaires de dommages de
guerre. Ceux-ci se regroupent en Société Civile Immobilière (SCI), le 26
septembre 1949, afin de percevoir ces indemnités. Ils empruntent alors les
sommes nécessaires pour financer le solde des travaux de reconstruction qui
étaient envisagés à l’époque sans Le Corbusier, et reconstruire ainsi la chapelle.
Le 11 février 1974, la SCI se transformera en association loi 1901, son statut
actuel.
L’AONDH
L’Association Œuvre Notre-Dame du Haut (AONDH) est donc propriétaire du site
bâti et non bâti : chapelle, dépendances, terrains (dont un grand nombre de
parcelles provient de rachats ou de dons), etc. ainsi que tous les droits de Le
Corbusier sur le site, « droits de reproduire ou d’autoriser toute reproduction de
son œuvre, et la propriété artistique sur la dite chapelle avec les droits d’auteur
et de contrôle y afférant ». Ceci, aux termes d’un acte SSP du 6 Janvier 1956,
déposé au rang des minutes de Maître Carraud, notaire à Vesoul, et dûment
enregistré.
L’AONDH accueille chaque année plus de 80 000 visiteurs venus du monde
entier.
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Un site multiséculaire
La colline de Bourlémont
Ouverte aux quatre horizons, la colline de Bourlémont se laisse gravir lentement,
à près de 150 mètres de dénivelé. Elle offre au nord un horizon sur les
contreforts des Vosges ; à l’est une vue sur la Planche-des-Belles-Filles, le
deuxième sommet des Vosges saônoises ; au sud les sommets jurassiens ; et
enfin à l’ouest, les hameaux proches et, au-delà, les plaines des plateaux qui
s’étendent vers la Saône et jusqu’à Langres.
Un sanctuaire ancien
Vraisemblablement, avant la christianisation – la région est évangélisée par saint
Colomban au VIIe siècle -, un camp de soldats Romains s’installe sur le
promontoire naturel qu’est la colline de Bourlémont pour y contrôler
stratégiquement les routes vers l’est. Un autel païen est sans doute élevé sur
cette hauteur.
La première église romane
La première mention historique d’un sanctuaire sur la colline date de la fin du XIe
siècle : l’archevêque de Besançon autorise le seigneur de Ronchamp à bâtir une
église en son château car celle qui est au sommet de la colline de Bourlémont est
difficilement accessible en hiver.
Relique
Lors d’un déblaiement au XIXe siècle, on a pu retrouver également une pierre
datant de 1308. Comme une relique, elle est scellée aujourd’hui dans la pierre de
fondation de la chapelle.
Le pèlerinage et la dévotion à la Vierge Marie
Deux fois l’an, et au moins depuis le XVe siècle – les archives de cette époque
précisent qu’un sauf-conduit était accordé aux marchands par le comte de
Bourgogne – se tient un pèlerinage consacré à la Vierge : le 15 août, jour de la
sainte Marie, et le 8 septembre, jour de la nativité de la Vierge.
La sculpture de bois de la fin du XVIIe siècle, Notre-Dame du Haut, qui est
placée dans la niche de la chapelle reste pour les fidèles une statue miraculeuse :
on la prie en particulier pour la guérison des enfants.
Notre-Dame du Haut et Notre-Dame du Bas
Au XVIIIe siècle, la chapelle sur la colline n’est pas en très bon état ; une église
paroissiale est construite dans la ville de Ronchamp : c’est Notre-Dame du Bas.
Elle sera reconstruite au XIXe siècle, dans le style néo-gothique, alors que la
chapelle du Haut, désormais uniquement chapelle de pèlerinage, est tant bien
que mal réparée pour les deux manifestations annuelles.
La Révolution française
Notre-Dame du Haut est vendue comme bien national mais rachetée par une
quarantaine de familles ronchampoises en 1799 qui y rétablissent le sanctuaire.
Situation peu ordinaire pour une église : les descendants des signataires de
l’acte sont restés juridiquement, par indivis, les propriétaires de la chapelle et
l’actuelle AONDH en est ainsi l’héritière.
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Un château sur la colline
Au XIXe siècle, le diocèse de Besançon soutient les propriétaires de la chapelle et
souhaite développer les pèlerinages et les rassemblements paroissiaux. Il leur
garantit un chapelain, l’abbé Vauchot, pour veiller sur le lieu car les pèlerinages
rassemblent des milliers de personnes. Notre-Dame du Haut doit être agrandie et
remaniée : après 15 ans de travaux, elle ressemble plus à une forteresse qu’à
une Notre-Dame de Lourdes par exemple.
La chapelle foudroyée
Un violent orage s’abat sur la colline en 1913 : hormis son clocher, l’incendie
ravage la chapelle. Une future basilique, selon les vœux du nouveau chapelain,
l’abbé Morel, devrait bientôt voir le jour. Une carte postale du projet présente
l’édifice.
La première guerre mondiale cependant met fin au projet si ambitieux. La
construction en 1922 sera plus modeste. Le chapelain d’alors, l’abbé Belot, fait
achever en 1926 une chapelle néo-gothique au clocher comtois ancien. Celui-ci
finira par avoir une flèche neuve dans le style de l’édifice.
Les bombardements de 1944
Notre-Dame du Haut est le lieu des combats : la Trouée de Belfort, au nord-est,
est un enjeu de taille. Les tirs et les obus pleuvent sur la colline et la chapelle.
Des centaines de soldats allemands, français et Alliés vont y trouver la mort. Le
Corbusier s’en souviendra lorsqu’il fera élever les pierres de l’ancienne chapelle
en une sorte de pyramide mémorial.
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La chapelle de la reconstruction
Après les bombardements de septembre 1944, quelques habitants de Ronchamp
s’engagent à faire rebâtir leur chapelle, site multiséculaire de pèlerinage marial.
On écarte en effet la simple restauration de la chapelle néo-gothique qui a
pourtant l’affection des Ronchampois.
La CDAS
Ainsi, la Commission diocésaine d’Art Sacré (CDAS) sise à Besançon est partie
prenante pour l’entière reconstruction de la chapelle – dans la mouvance de la
réflexion fondamentale sur l’art sacré après-guerre menée par des personnalités
telles que les Pères Couturier et Régamey.
Et pourquoi pas Corbu ?
Après plusieurs propositions d’architectes vaines, Le Corbusier est retenu. Ce
dernier a cependant eu une mauvaise expérience à la Sainte-Baume à Marseille
peu de temps auparavant ; il n’est pas prêt à accepter si facilement de
(re)construire pour l’Eglise. Toutefois, par l’intermédiaire du secrétaire à la
galerie d’art Kahnweiler, Maurice Jardot, François Mathey, alors inspecteur aux
Monuments historiques, et le père Lucien Ledeur, tous deux membres de la
Commission diocésaine d’Art Sacré, arrivent à l’en convaincre.
Un programme tout en liberté
Le 4 juin 1950, Le Corbusier est séduit par le site, son ouverture géographique et
son nom symbolique. Il trace ce même jour avec une immense liberté les
premières esquisses d’un crayon rapide ; on y trouve déjà le profil singulier de la
chapelle : pas de programme imposé sinon celui du service de la messe pour ce
vase, sculpture mathématique mais organique, pénétrée de lumière.
Deux obstacles
Pourtant, et bien que d’éducation protestante, Le Corbusier est agnostique et la
théologie mariale ne lui parle guère. L’autre obstacle demeure purement
financier. On forme alors une Société Civile et Immobilière (SCI) pour apporter
les fonds nécessaires à la réalisation du nouvel édifice.
Persuader l’Eglise
L’argent rassemblé, une difficulté est encore à surmonter : persuader l’Eglise du
bien fondé de pareille architecture atypique. Le projet est alors ardemment
soutenu auprès du Diocèse de Besançon par les abbés Lucien Ledeur et Marcel
Ferry, et par l’Evêque lui-même, Monseigneur Dubourg.
Une équipe solidaire
A la manière de l’équipage d’un grand navire, tous se mettent à défendre la
nouvelle chapelle malgré une certaine polémique ambiante. Les entreprises
locales collaborent efficacement et Maisonnier, détaché de l’agence de Le
Corbusier, le jeune chef de chantier Bona, ses ouvriers, et le grand architecte luimême, ne comptent par leur temps.
Un chantier rapide
Après la présentation des maquettes en 1950, le chantier débute après le
pèlerinage du 8 septembre 1953 ; la première est posée et bénie par
Monseigneur Béjot, Evêque de Cassandria, le 4 avril 1954. L’année d’après, le 25
juin 1955, on célèbre l’inauguration de la chapelle.
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Silence, prière, paix, joie intérieure
Le 25 juin 1955, jour de l’inauguration, Le Corbusier remet la chapelle à
l’Archevêque de Besançon, Monseigneur Dubois, en lui précisant :
« Excellence, en bâtissant cette chapelle, j’ai voulu créer un lieu de silence, de
prière, de paix, de joie intérieure. Le sentiment du sacré anima notre effort. Des
choses sont sacrées, d’autres ne le sont pas, qu’elles soient religieuses ou non.
Nos ouvriers et Bona, le contremaître, Maisonnier de mon atelier, 35, rue de
Sèvres ; les ingénieurs et les calculateurs, d’autres ouvriers et des entreprises,
des administrateurs, Savina, ont été les réalisateurs de cette œuvre difficile,
minutieuse, rude, forte dans les moyens mis en œuvre, mais sensible, mais
animée d’une mathématique totale créatrice de l’espace indicible. Quelques
signes dispersés, et quelques mots écrits, disent la louange à la Vierge. La croix
– la croix vraie du supplice – est installée dans cette arche ; le drame chrétien a
désormais pris possession du lieu. Excellence, je vous remets cette chapelle de
béton loyal, pétrie de témérité peut-être, de courage certainement, avec l’espoir
qu’elle trouvera en vous comme en ceux qui monteront sur la colline, un écho à
ce que nous y avons inscrit. »
Dernière visite
En octobre 1959, Le Corbusier revient pour la dernière fois à Ronchamp ; il
inscrit sur le livre d’or des pèlerins : « Merci à vous tous les usagers, je suis
récompensé ».
Pour résumer
Architecte : LE CORBUSIER (1887- 1965)
Lieu : Ronchamp (Haute-Saône, France)
Site : sur la colline de Bourlémont : chapelle Notre-Dame du Haut, abri du pèlerin, maison du
chapelain et monument pour la paix
Objet : haut-lieu de l’architecture sacrée contemporaine
Dates de construction : 1953-1955
Spécificité : chapelle privée propriété de l’association AONDH, loi 1901 d’intérêt général ; chapelle
de pèlerinage consacrée à la Vierge Marie
Architecte associé : Jean Prouvé (1901-1984) pour le campanile (1975)
Nombre de visiteurs : près de 80 000 par an en moyenne
Origine majoritaire des visiteurs/ nombre : France, Allemagne, Suisse, Pays-Bas, Italie, Japon,
Belgique, Espagne, République Tchèque, Etats-Unis
Source pour l’année 2008.
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Ronchamp demain 2008-2010
Le silence, la paix retrouvée et la nature sont le sens du projet « Ronchamp
demain » ; trois chantiers complémentaires ont été lancés avec le studio
d’architecture Renzo Piano Building Workshop, associé au paysagiste Michel
Corajoud, pour permettre au visiteur de la chapelle Notre-Dame du Haut, pèlerin
ou amateur d’architecture, de trouver sur le site toute la sérénité qu’il convient
pour se plonger mieux encore dans l’œuvre de Le Corbusier.
La Porterie de la chapelle
En remplacement de l’actuelle maison d’accueil : Renzo Piano va bâtir un
nouveau lieu d’accueil et de passage pour les visiteurs, mieux équilibré et plus
spacieux ouvert sur la culture, l’architecture et le sacré. Ce sera également le
nouveau siège de l’AONDH.
La fraternité
De petites unités de vie et de travail pour une communauté d’une douzaine de
sœurs clarisses à vocation internationale viendront s’installer en contrebas du
site ; un oratoire, et un lieu d’hébergement, de halte spirituelle, seront ouverts à
tous. Renzo Piano fera exister l’ensemble dans la discrétion.
Le paysage et ses abords
La colline a été entretenue pendant plus de cinquante ans mais les arbres
nécessitent aujourd’hui d’être soignés, voire renouvelés ; le paysagiste Michel
Corajoud prévoit le reboisement, le remodelage des espaces paysagers et un
parking paysager, dans le respect du développement durable et de l’écologie.
Pour résumer
Maîtres d’ouvrage : l’AONDH et l’Association des Amis de Sainte-Colette (AASC)
Maîtres d’œuvre : Renzo Piano Building Workshop (http://rpbw.r.ui-pro.com) et le paysagiste
Michel Corajoud (http://corajoudmichel.nerim.net)
Site : en contrebas de la colline de Bourlémont : Porterie de la chapelle, fraternité de clarisses,
parking paysager
Enjeux : spirituel, architectural, touristique et écologique
Dates de construction : 2008-2010
Partenaires : la communauté franciscaine des « Trois compagnons » ; l’association diocésaine de
Besançon ; la Communauté de Commune Rahin-Chérimont ; Destination 70
Financeurs : en cours
Plan de financement : dons, fonds propres, mécénat et emprunts
Budget : Porterie de la chapelle : 21% (2 000 000 euros) ; environnement : 34% (3 300 000
euros) ; Fraternité : 45% (4 400 000 euros)
Chiffres tirés de la brochure Ronchamp demain
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L’aventure de Ronchamp en quelques dates
Romanisation :
La
colline
de
Bourlémont constitue un promontoire
idéal pour y installer un camp romain.
Sans doute un autel sacré y est élevé.
VIIe siècle : Evangélisation de saintColomban en Franche-Comté.
Fin du XIe siècle : Mention dans les
archives pour la première fois d’un
sanctuaire sur la colline de Bourlémont,
rattaché à une abbaye de Besançon.
1308 : Une pierre datant du XIVe siècle
est retrouvée lors d’un déblaiement du
site au XIXe.
XVe siècle : Un pèlerinage consacré à la
Vierge est attesté à Ronchamp. Un saufconduit est accordé aux marchands par
le comte Othon IV de Bourgogne.
1743 : L’église de Notre-Dame du Bas
est construite dans Ronchamp : NotreDame du Haut demeure sur la colline la
chapelle des pèlerinages.
1799 : Rachat de la chapelle NotreDame du Haut par des familles
ronchampoises.
1864 : La chapelle est agrandie et est
sous la charge d’un chapelain : l’abbé
Vauchot.
1873 : Plusieurs milliers de pèlerins
viennent se recueillir après la guerre
franco-prussienne.
1905 : Séparation de l’Eglise et de
l’Etat : la chapelle fait figure de cas
unique car elle est propriété privée.
1913 : La foudre s’abat sur Notre-Dame
du Haut. Le chapelain, l’abbé Morel,
s’engage à la reconstruire.
1914-1918 : Première guerre mondiale
1922 : Reconstruction de la chapelle
sous la houlette du nouveau chapelain,
l’abbé Belot.
1939-1945 : Seconde guerre mondiale
1944 : Libération de la ville de
Ronchamp La chapelle bombardée est
détruite.
1945 : Le chapelain, l’abbé Besançon,
fait appel aux conseils de la CDAS pour
reconstruire la chapelle.
1945-1950 : Etudes et propositions
d’architectes
défilent
pour
rebâtir
l’édifice. L’abbé Bourdin remplace l’abbé
Besançon.
1949 : Constitution des propriétaires de
la chapelle en SCI.
1950 : Visite de l’abbé Lucien Ledeur et
de François Mathey à Le Corbusier.
04/06/1950 : Visite de Le Corbusier
sur la colline de Bourlémont et premières
esquisses de la chapelle.
09/09/1953 : Démolition de l’ancienne
chapelle et début du chantier de Le
Corbusier.
25/06/1955 :
Inauguration de la
chapelle de Ronchamp de Le Corbusier.
1958-2000 : L’abbé René Bolle-Reddat
est nommé chapelain de Ronchamp.
1959 : Dernière visite de Le Corbusier à
Ronchamp.
1962 : Vatican II : Notre-Dame du Haut
de Ronchamp est considérée comme l’un
des symboles du Concile.
27/08/1965 : Mort de le Corbusier.
11/02/1974 : La chapelle est payée et
les emprunts remboursés. La SCI ONDH
devient association loi 1901 AONDH.
1975 : Réalisation du campanile par
Jean Prouvé.
2004 : L’abbé Louis Mauvais est nommé
comme chapelain.
2005 : Cinquantenaire de la chapelle.
09/01/2006 : Visite de Jean-François
Mathey et de sœur Brigitte au studio
RPWB de Renzo Piano à Paris.
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