La compagnie l`Oiseau Monde présente

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La compagnie l`Oiseau Monde présente
La compagnie l'Oiseau Monde présente
Vacarmes
Vacarmes...
Ces saynètes, qui forment un tout et qui constituent Vacarmes, ont été écrites à la
demande de Dépendances 21 et de SOS Hépatites (21) afin de faire émerger une
conférence théâtralisée qui s'adresserait à tous.
Ici, pas de décorum divertissant ni d'accessoires superflus mais une scénographie simple
et un espace presque nu qui permettent à la parole des vivants de résonner pleinement.
Le parti pris du masque blanc, que l'on ôte en début de scène et que l'on remet une fois
celle-ci achevée, s'est d'emblée imposé afin de permettre aux comédiens de glisser
aisément d'un rôle à l'autre : ils conjuguent ainsi tous les visages sur leurs faces sans
qu'aucun ne s'y attarde trop longuement.
Vacarmes est un foisonnement, un essaim de vivants rassemblés qui , par-delà la
maladie et la dépendance, vous feront entendre le discours confus de l'existence, sa
force, sa vitalité, son rire, sa brutalité, sa cocasserie, sa fragilité, sa poésie.
Lettre d'intention
La dépendance, les hépatites, ces maux contemporains aux multiples visages...
Voilà des sujets délicats.
Quand le partenariat avec l'association Dépendances 21 et SOS Hépatites s'est
concrétisé et que l'écriture des saynètes à teneur informative s'est profilée à l'horizon, j'ai
ressenti de la peur.
La peur de dire mal, avec brutalité, sans délicatesse, de heurter la sensibilité déjà
malmenée des malades et de leurs proches.
La peur de dire trop, de la caricature, du misérabilisme de mauvais goût, de la complainte
de comptoir.
La peur de dire beau, que la parole du poète l'emporte sur la parole de celui qui souffre.
La peur de sublimer le fracas de l'existence.
Au fond, la peur de ne pas être juste.
C'est cette justesse que je me suis attachée à chercher sans relâche, convoquant tous
mes souvenirs, ceux dont on se souvient et ceux dont on ne se souvient pas.
C'est à ces derniers que j'ai choisi de faire confiance.
Parce qu'ils constituent le lit de l'inconscient, ce labyrinthe intérieur, et qu'ils ont tout retenu
à mon insu : une conversation dans un train, un fait rapporté par un proche, un article de
journal, une information télévisuelle mais aussi des voix, des temps de silence, des
respirations, des raclements de gorge...autant d' éléments qui témoignent avec intensité
du réel dont ils proviennent.
Et puis, il y a eu cette rencontre avec le groupe de parole de Dépendances 21 ainsi
qu'avec les membres du bureau de SOS Hépatites.
Ces instants ont été précieux, et puissants.
Parce que ces êtres nous ont livré sans détour les souffrances qu'ils avaient traversé, ou
traversaient encore.
Ils nous ont raconté, avec courage et générosité, leurs cheminements sinueux sur la voie
de l'abstinence et de la guérison.
Ces paroles réelles, ces expériences éprouvées, ont été fondamentales pour nous, aussi
bien sur le plan de l'écriture que du jeu dramatique.
Pour moi, en tant qu'auteur, ce fut une sorte de sésame, la possibilité accordée de pouvoir
coudre leurs mots sur la bouche des comédiens.
Après ces rencontres, véritables lanternes dans la nuit de l'abstraction, je me suis mis à
écrire, timidement et sur la pointe des pieds : jamais je n'ai eu à ce point la sensation
périlleuse de marcher sur un fil suspendu dans le vide.
Par le prisme de la création de Vacarmes, les comédiens et moi-même avons découvert
une autre facette, humble et souterraine, de notre métier : en donnant la parole à ceux qui
souffrent dans l'ombre, en la faisant résonner en pleine lumière, nous nous sommes
sentis utiles et avons eu le sentiment d'être des passeurs de sens et de réalité.
Nous avons voulu revêtir leurs masques pour signifier à tous que la dépendance, la
maladie et ces paroles échappées de la bouche de ces vivants en souffrance pourraient
être celles de chacun d'entre nous.
Alexandra Lucchesi-Frébault, pour la compagnie L'Oiseau Monde
Les saynètes
Titre
Thèmes abordés
Le bruit de la vie
Alcool
Désociabilisation
Fumée de train
Tabac
Respect de l'autre
Avant Gena
Hépatite C / Alcool
Vie déstructurée
Tout va bien
Alcool
Violences
Coup de Canif
Alcool / Dérives sexuelles
Viol
L'entretien de Victor
Alcool
Echec professionnel
Sex and the pity
Hépatite B
Peur de la maladieAbandon
Le pré aux coquelicots
Alcool
Accident de la route
Le trip de Bernie
Cannabis
Mal-être
Dernière danse
Alcool
Coma éthylique
Ce spectacle est modulable et peut se décliner sous plusieurs formes :
– Un spectacle qui se déroule de manière classique :
Les saynètes s'enchaînent sans intervention (durée : 1h30) ; un temps d'échange avec le
public à la fin de la représentation peut être aménagé.
– Une conférence théâtralisée et interactive sous forme de jeu télévisé :
Un présentateur questionne et fait réagir le public après chaque saynète jouée ; dans ce
cas, une sélection au préalable des saynètes s'imposent car toutes ne pourront être
jouées.
Une conférence théâtralisée, interactive et encadrée par des professionnels
de santé :
Un présentateur questionne et fait réagir le public après chaque saynète ; il fait participer
les professionnels de santé qui enrichissent et densifient l'information apportée en amont
avec l'intervention des comédiens.
–
Extraits
Sex and the Pity
Vicky :
« J’ai reçu un coup de téléphone.
Mon médecin qui me demandait de passer à son cabinet.
« Dès que possible ».
Cette phrase.
Dès que possible.
Dès l’instant où elle a retentit à mon oreille, je me suis sentie vieille, seule, lourde, morte.
Cette phrase, c’était comme un coup de fusil en l’air qui aurait fait décamper ma légèreté.
L’hépatite C. »
Le trip de Bernie
Monsieur :
« Pourquoi ?
A lui-même, Elle veut savoir pourquoi, cette dinde.
Tu veux savoir pourquoi notre fille, que j’envoie en camp de vacances à l’autre bout du monde tous les
étés, pour qui j’ai ouvert une assurance-vie et une dizaine de plans épargne-logements et en qui j’ai
placé tous mes espoirs de géniteur, se drogue ?
Mais je vais te le dire, moi, c’est parce que c’est une petite conne, une ingrate, une merdeuse, voilà
pourquoi.
Parce qu’elle est née avec une cuillère en or dans la bouche, qu’on lui a trop donné, qu’on a été trop
bons…
Mademoiselle :
Pourquoi je fume ?
Pour mille et une raisons.
Ou pour aucune, à vous de voir.
Mais voici quelques éléments de réponse :
Je fume parce que je me sens mal dans ma peau.
Parce qu’à chaque fois que je me regarde dans un miroir, j’ai honte de ce que je vois.
Parce que je ne supporte pas mon prénom, trop pompeux, trop ridicule, trop on-va-épater-les-amisavec-un-nom-que-personne-n’aura-donné-avant-sur-cette-terre-sinon-nous-génialissimes-que-noussommes.
Parce que vous ne voyez pas que j’ai mal au ventre à chaque fois que je pars en camp de vacances
alors que ce dont je rêve, c’est de partir une semaine avec mes deux parents rien que pour moi au bord
de la mer et faire du camping.
Madame :
Du camping ? Avec des waters collectifs ? »
Dernière danse
La jeune fille :
« Ils ont continué de danser.
Comme si de rien n’était.
Ils ne voulaient pas voir.
Et pourtant moi, j’étais déjà en train de partir.
Ils m’ont monté à l’étage, dans la chambre d’amis des parents de Joss.
Et puis, ils sont redescendus.
Le lendemain matin, quand ils m’ont retrouvé, mon visage violacé baignait dans le vomi.
Silence.
C’était un 22 juillet.
J’avais seize ans et deux mois.
Tout rond.
Et je n’avais pas envie de mourir. »
L’équipe
Alexandra Lucchesi-Frébault, auteur, metteur en scène et comédienne
Après une khâgne classique à Orléans, Alexandra Lucchesi-Frébault intègre la
classe d’Art Dramatique d’Ewa Lewinson au conservatoire de Dijon en 2006 ; elle
y restera quatre ans, forgeant son identité de metteur en scène aux côtés de son
professeur qui monte ses premiers textes, dont Les passeurs de souffle et
Malèk. Au cours de son cursus au conservatoire, Alexandra fait la connaissance
de Lison Goillot, comédienne, avec laquelle elle s’associe pour faire émerger des
créations au sein de la compagnie L’Oiseau Monde, fondée en janvier 2009.
Ensemble, elles mettent à jour leur première création, Joie, une rêverie poétique
sur Camille Claudel, écrite et mise en scène par Alexandra. En 2009 toujours, elle monte Le petit
conte du grand amour, une création ludique et jalonnée d’intermèdes musicaux destinée aux
enfants. En 2010, elle propose une de ses œuvres, Malèk, à la classe d’art dramatique du
Conservatoire de Dijon. Ce projet, soutenu par l’action artistique du Conservatoire ainsi que par le
Théâtre Dijon Bourgogne, est mis en scène et créé par Ewa Lewinson en juin 2010. En 2011,
Alexandra écrit et met en scène A dream with Diggy, un spectacle-cabaret. En 2012, elle crée
Ah-bon le petit garçon, une pièce d’éveil à destination des tout-petits (1/3 ans) qui fait appel à
des marionnettes.Alexandra est également comédienne et tient le rôle de Galathée depuis 2010,
dans Mon Isménie, d’Eugène Labiche, mis en scène par Ewa Lewinson. En 2013, Alexandra écrit
et met en scène Le rêve d'Irène, une nouvelle création à destination du jeune public ; à la
demande de l'association Dépendances 21, cette année est aussi l'occasion pour l'auteur d'écrire
Vacarmes, un ensemble de saynètes traitant de la dépendance et des hépatites. ; par ailleurs, elle
écrit et met en scène des spectacles pour des compagnies de théâtre amateur en Bourgogne et en
Franche-Comté (Et le printemps viendra, Requiem pour Beachspinach Land) et expérimente
d’autres formes d’écriture en collaborant avec le groupe dijonnais Iltika.
Benjamin Alison, comédien
Après avoir fait partie des liquid’acteurs, une troupe de théâtre amateur
établie à Dijon, Benjamin Alison est admis au conservatoire d’Art Dramatique
de Dijon en octobre 2007 ; il sera formé au métier de comédien par Ewa
Lewinson, son professeur.En 2009, Benjamin intègre la compagnie L’Oiseau
Monde, créée par ses comparses du conservatoire, et tient le rôle d’Octobre
dans Le petit conte du grand amour, une création destinée au jeune public ;
cette même année, il rallie le collectif Hélios et joue dans Mon Isménie,
d’Eugène Labiche, spectacle mis en scène par Ewa Lewinson et joué entre
autres au Parvis Saint- Jean à Dijon. En 2010, il joue dans Prélude, spectacle de théâtre
d’ombre mis en scène par Fabrizio Montecchi lors du festival dijonnais « A pas contés » ; il
joue également dans Malèk, écrit par Alexandra Lucchesi-Frébault et mis en scène par Ewa
Lewinson. Enfin, après une année riche d’expériences, il obtient son diplôme d’Etudes
Théâtrales. En 2011, il incarne Edmond dans A dream with Diggy, le spectacle-cabaret de la
compagnie L’Oiseau Monde. En 2013, Benjamin joue le rôle d' Octobre dans la nouvelle
création de la compagnie l'Oiseau Monde, Le rêve d'Irène, un spectacle à destination du
jeune public qui explore le thème de la différence ; en parallèle, il rejoint l'équique artistique de
Label Rencontre à Lyon pour la reprise du spectacle musical Le chat Botté. Cette même
année, il participe à la création de l’Oiseau Monde, Vacarmes un panel de saynètes qui
traite de la dépendance et des hépatites. Attiré par le cinéma, il tourne dans trois courtsmétrages de Christophe Gand, La beauté du temps en 2008, Le Toucher en 2009 et
Piangero en 2011 ; il anime également des ateliers théâtre au Creusot, à Semur-en-Auxois et
au lycée des Marcs d’or à Dijon auprès d’élèves en réinsertion sociale et scolaire.
Lison Goillot, comédienne
Après un bac littéraire spécialité théâtre au Lycée de Semur-en- Auxois,
Lison intègre la classe d'Art Dramatique du Conservatoire de Dijon en
2007. Elle y fait la connaissance d'Alexandra Lucchesi- Frébault,
découvre et apprécie ses écrits. Ensemble, elles fondent la Compagnie
l'Oiseau Monde dans le but d'abord de soutenir leur première création,
Joie, une rêverie poétique sur Camille Claudel dans laquelle Lison joue le
rôle de Camille Claudel : le spectacle est un succès et sera notamment joué à l'issue de la
rétrospective Camille Claudel à Dijon (exposition unique en France) en juin 2008. Lison
joue également dans trois autres spectacles écrits par Alexandra : Les Passeurs de
Souffle (2008), Malek (2010), Le Petit Conte du Grand Amour (2009). En 2013, Lison
joue le rôle d' Irène dans la nouvelle création de la compagnie l'Oiseau Monde, Le rêve
d'Irène, un spectacle à destination du jeune public qui explore le thème de la différence ; dans
le même temps, elle participe à la création de l’Oiseau Monde, Vacarmes un panel de
saynètes qui traite de la dépendance et des hépatites. Elle anime également des ateliers
Théâtre depuis 2011 au sein de la compagnie Zigzag.
Sarah Camus, comédienne
Après avoir suivi les cours dispensés par Pierre Lambert et Pierre Yanelli
à l’école du Théâtre de l’Espoir, Sarah intègre le conservatoire d’Art
Dramatique de Dijon où elle sera formée au métier de comédienne par
Ewa Lewinson de 2006 à 2009, année d’obtention de son Diplôme
d’Etudes Théâtrales. Elle complète sa formation par des stages réguliers
avec des professionnels du théâtre, tels qu’Elisabeth Barbazin, Leyla
Claire Rabih, Cyril Cottineau, Jacques Fornier ou encore, Michèle Troise,
avec laquelle elle engage un long et beau travail sur la voix. En 2007, elle joue et chante
dans Vauban !!, spectacle écrit et mis en scène par Hervé Colin. En 2009, elle rejoint la
Compagnie l’Oiseau Monde et joue la sorcière du Petit Conte du Grand Amour,
spectacle pour enfant écrit et mis en scène par Alexandra Lucchesi-Frébault ; en 2011,
elle incarne Diggy, vedette sur le retour du spectacle-cabaret A Dream with Diggy, une
autre création de la compagnie L’Oiseau Monde. La même année, elle reprend le rôle de
Julie et du médecin dans Monsieur de Pourceaugnac de Molière pour le Spiralum Cie.
Depuis janvier 2012, elle joue Isménie avec le collectif Hélios dans la pièce d’Eugène
Labiche Mon Isménie, mis en scène par Ewa Lewinson ; enfin, elle fait l’expérience du jeu
couplé à l’utilisation de marionnettes et tient tous les rôles d’Ah-Bon le petit garçon, une
pièce d’éveil à destination des tous-petits écrit et mis en scène par Alexandra LucchesiFrébault. En 2013, Sarah joue le rôle de la Sorcière et de la Mère dans la nouvelle
création de la compagnie l'Oiseau Monde, Le rêve d'Irène, un spectacle à destination du
jeune public qui explore le thème de la différence. Dans le même temps elle participe à la
création de l’Oiseau Monde, Vacarmes un panel de saynètes qui traite de la dépendance
et des hépatites. Sarah dirige régulièrement des ateliers théâtre et des ateliers axés sur la
voix pour l’Education Nationale, la ville du Creusot et des compagnies amateurs .
Méline Cazin, comédienne
Après un Bac option théâtre sous la direction d’Elisabeth Barbazin, Méline
Cazin fait ses débuts sur scène pour la première partie du spectacle
Humeurs, à Dijon. En juillet 2005, elle suit plusieurs stages de théâtre et
d’écriture au festival d’Avignon.En 2006, elle intègre le conservatoire d’Art
Dramatique de Dijon sous la direction d’Ewa Lewinson, ce qui lui permet de
participer à des stages dirigés par Toméo Vergès « Le Corps théâtre » et
Jacques Fornier « Prise de conscience par le mouvement méthode
Feldenkrais », puis à une master class avec François Chattot. En 2008, elle est
comédienne pour un spectacle créé par Alexandra- Lucchesi Frébault, Les Passeurs de
souffle. En 2009, elle joue le rôle de Chiquette dans Mon Isménie de Labiche (mis en
scène par Ewa Lewinson) ; spectacle qui tourne encore à ce jour. Elle participe aussi à
Inferno de Roméo Castellucci à l’auditorium de Dijon. La même année, elle intègre la
compagnie L’Oiseau Monde. Puis en 2010, après avoir obtenu son Diplôme d’Etudes
Théâtrales, elle joue dans trois créations d’Alexandra Lucchesi-Frébault: Le Petit conte
du grand amour, Malèk, et A Dream with Diggy, spectacles actuellement en tournée. En
2013, Méline joue Mandoline dans dans la nouvelle création de la compagnie l'Oiseau
Monde, Le rêve d'Irène, un spectacle à destination du jeune public qui explore le thème de
la différence. Dans le même temps elle participe à la création de l’Oiseau Monde ,
Vacarmes un panel de saynètes qui traite de la dépendance et des hépatites.
.
Pierre-Antoine Rousseau, comédien
Après des études de cinéma à l'ESEC, Pierre-Antoine se forme au métier
d'acteur chez Florent. Il joue sous la direction de Jean-Luc Jeaner,
Antonio Labati, Christophe Boudé, Monique Stalens-Binoche et JeanFrançois Szcepanek. Il intègre la troupe Ken Club à Paris. Un poste de
réalisateur lui est proposé à Kaboul en Afghanistan. Il s'y installe pendant
trois ans et se consacre à la création de documentaire et de fictions
institutionnelles pour les nations unis. A son retour il crée La dernière
nuit de Don Juan au théâtre du Nord-Ouest à Paris et crée RGfilms avec Julien
Glowinski, une société de production audiovisuel dont il devient le gérant. Ensemble ils coécrivent un documentaire actuellement en production sur des marins abandonnés au large
des côté turques. Fin 2012, de retour dans sa ville natale, il fait la connaissance d'Eric
Ferrand et reprend le rôle d'Oreste dans les Mouches de Sartres. Cette même année il
travaille avec la compagnie Nova dont il devient un membre actif et participe à la création
d'Aladdin, un conte musical. En 2013, il travaille avec la compagnie l'Oiseau Monde, en
participant au 48 hours film project à Dijon puis lors de la création de Vacarmes, un panel
de saynètes qui traite de la dépendance et des hépatites.
La Compagnie l'Oiseau Monde
Créée le 21 janvier 2009, la compagnie L’Oiseau Monde défend un théâtre simple, à la
scénographie épurée et essentielle, qui fait la part belle à la parole ; en effet, les créations de
la compagnie s'appuient essentiellement sur les textes de l'auteur dramatique Alexandra
Lucchesi-Frébault ; s'ils sont variés dans leurs formes et leurs registres, ces textes originaux
se forgent une identité singulière au fil de l'écriture : la prégnance d'une langue à la foulée
ample, qui assume son lyrisme et sa gourmandise littéraire et qui, malgré ce classicisme
affirmé, ne craint pas de s'aventurer dans des univers burlesques et parfois décalés.
Au cours de la première création, Joie, une rêverie poétique sur Camille Claudel écrit et mis
en scène par Alexandra Lucchesi-Frébault, les compositions du violoniste Pierre-Olivier
Fernandez font écho à la parole de la comédienne Lison Goillot ; si l'intériorité du personnage
se fait entendre par ce prisme, assurément, le chant du violon ouvre une porte sur quelque
chose de plus grand, de plus puissant et vient souligner le discours de l'invisible et des
émotions enfouies.
En 2009, la compagnie crée Le petit conte du grand amour, un spectacle d'éveil destiné aux
enfants et recrute à cette occasion trois nouveaux membres : Sarah Camus, Méline Cazin et
Benjamin Alison. Cette création ludique, légère, jalonnée d'intermèdes musicaux et de
chansonnettes, aborde le thème de la différence et de l'amour qui peut advenir lorsqu'on
apprend à la dépasser. Le décor, volontairement pensé très simple et aisément manipulable,
s'inscrit dans le désir commun des membres de la compagnie de pouvoir jouer partout en
investissant n'importe quel lieu, qu'il soit un espace dédié à une représentation publique ou
non.
En 2010, Alexandra Lucchesi-Frebault, l'auteur référente de la compagnie L'Oiseau Monde,
propose une de ses oeuvres, Malèk, à la classe d’art dramatique du conservatoire de Dijon.
Ce projet, soutenu par l’action artistique du conservatoire ainsi que par le Théâtre Dijon
Bourgogne, est mis en scène et créé par Ewa Lewinson en juin 2010, assistée d'Alexandra
Lucchesi-Frébault. Au cours de cette fable paysanne, l'auteur lâche la bride de son écriture et
explore le caractère bancal, la rugosité et les images brutes, et riches, de la langue populaire.
C'est l'occasion pour les comédiens de la compagnie, qui rallient le projet, d'approfondir leur
approche du travail choral aux côtés des élèves de la classe d'art dramatique et de trouver
leur place sur un plateau-pluriel.
En 2011, une nouvelle création voit le jour : A dream with Diggy, un spectacle-cabaret, écrit
et mis en scène par Alexandra Lucchesi-Frébault qui a mis en lumière le talent de Sarah
Camus dans le rôle-titre ainsi que celui de Méline Cazin, Benjamin Alison et Thomas Loyer, le
pianiste qui a composé et donné vie aux chansons qui jalonnent la création. Cette création fait
la synthèse des grands axes de création épousés par la compagnie à son commencement, à
savoir une écriture riche et singulière, un lyrisme débraillé et populaire aux accents de
faubourgs new-yorkais d'après-guerre ainsi qu'un univers sonore nécessaire et très présent.
En 2012, Ah-bon le petit garçon, une création facétieuse à destination des tout-petits (0/
3ans) voit le jour et permet à l’auteur et aux comédiens d’explorer la facette pédagogique et
initiatrice du théâtre par le prisme des marionnettes.
Actuellement les membres de la compagnie l'Oiseau Monde développent leur projet
Vacarmes autour d'actions de préventions en collaboration avec l' association
Dépendances 21 ; dans le même temps ils sont en tournée avec leur nouvelle création Le
rêve d'Irène, un spectacle à destination du jeune public qui explore à nouveau le thème
de la différence.
Contact
Adélie Sublet
06 65 76 48 43
[email protected]
www.loiseaumonde.com