SN CF - UD FO 94
Transcription
SN CF - UD FO 94
REFORME FERROVIAIRE, ATTENTION UN TRAIN PEUT EN CACHER UN AUTRE ! A FORCE OUVRIERE nous rejetons les rapports Grignon, Assises, Bianco, Auxiette ou CESE. La concurrence n’est pas une fatalité, elle est le dogme de la Commission Européenne. Les derniers rapports vont tous dans le même sens à savoir, la désintégration de la SNCF en plusieurs entreprises : 3 EPIC : mère, voyageurs et gestionnaire unifié de l’infrastructure. Cette réforme prévoit une harmonisation sociale c’est à dire de mettre tous les salariés sous une convention collective et donc : « adieu au RH 0077 et au statut » particulier des cheminots. Qui peut croire aujourd’hui que de regrouper RFF et l’infra SNCF en dehors de la SNCF est une bonne chose ? Plus de 50 000 cheminots quitteraient l’entreprise historique ! Qui pense sérieusement qu’une convention collective (applicable à tous les travailleurs du rail) est un progrès par rapport au statut du cheminot ? Qui peut dire qu’une réglementation unique autre que le RH 0077 est un plus pour les cheminots ? Voilà ce qu’est l’euro-comptabilité ! A Force Ouvrière nous sommes statut-compatibles ! NB : LA POSTE est passée par là en 1990 avec la réforme QUILES, éclatement des PTT en deux EPIC , aujourd'hui devenus des entreprises de droit privé sous forme de sociétes anonymes SA La Poste au 1er mars 2012 et SA Orange ex France Télécom ! Une convention collective des contractuels a fait maigrir le noyau dur des fonctionnaires issus de la défunte administration d'Etat. FO Vaincre 94 n°112 - Septembre 2013 9 SNCF Sous couvert d’eurocomptabilité, il faudrait accepter une réforme du ferroviaire qui représente le plus grand danger que la SNCF ait jamais connu. FONCTION PUBLIQUE Gel des traitements des fonctionnaires pour 2014 : 7.1% de perte de pouvoir d’achat cumulée depuis 2010 ! La ministre de la fonction publique a annoncé le gel des salaires pour 2014. Les fonctionnaires continuent donc de subir de plein fouet la politique d’austérité mise en place par le gouvernement Sarkozy et poursuivie par le gouvernement Hollande. Cette question des salaires n’a d’ailleurs même pas été à l’ordre du jour de la conférence sociale convoquée par le gouvernement les 19 et 20 juin. Le gouvernement fait de grandes déclarations sur l’importance du dialogue social mais se moque bien des revendications des salariés en général et des fonctionnaires en particulier. Le dialogue social du gouvernement et les revendications des salariés sont incompatibles ! Depuis 2010, les traitements des fonctionnaires sont bloqués, ce qui ne s’est jamais vu dans le passé. Pour l’ensemble des fonctionnaires, ce gel des traitements amplifie la baisse de leur rémunération provoquée par l’augmentation de la contribution retraite. Rien qu’en prenant le chiffre officiel de l’inflation et chacun a pu se rendre compte que ces chiffres étaient loin de refléter la réalité, le recul de pouvoir d’achat est de 7.1%, et nous ne connaissons pas les chiffres de 2014. Les - pertes sont conséquentes : si les traitements avaient suivi le taux de l’inflation depuis 2010, un fonctionnaire qui gagne 1500 euros/mois devrait percevoir 1609 euros un fonctionnaire qui gagne 1800 euros/mois devrait percevoir 1931 euros un fonctionnaire qui gagne 2000 euros/mois devrait percevoir 2144 euros Cette attaque s’ajoute à la dégradation des conditions de travail et au manque de postes provoqués par les restrictions budgétaires et la RGPP, renommée MAP par le nouveau gouvernement, ou par la poursuite la loi HPSCT dans les hôpitaux. Le rapport Moreau sur les retraites, commandé à bon escient par le gouvernement (quand on pose les mauvaises questions, on obtient les mauvaises réponses) propose de nouvelles attaques contre le régime de retraites des fonctionnaires. Il doit être rejeté. Les fonctionnaires refusent le recul de leurs droits en matière de retraite. Ils refusent la baisse de pension de retraités ! Plus que jamais, dans la Fonction Publique, l’heure est à la préparation de la grève pour faire aboutir les revendications portées par toutes les fédérations FORCE OUVRIERE : 5 % tout de suite d’augmentation de la valeur du point 44 points pour tous pour rattraper la perte du pouvoir d’achat (soit en moyenne environ 200 euros mensuels pour tous !) maintien du calcul des pensions sur les 6 derniers mois, ni allongement de la durée de cotisation, ni recul de l’âge de départ. Face au gel des salaires, les organisations de la Fonction Publique FO, CGT, FSU et Solidaires ont fait une déclaration commune exigeant du gouvernement des mesures immédiates de rattrapage du pouvoir d’achat. L’UNSA fonctionnaires (comme CFDT) ont refusé cette position. trop revendicative et exorbitante au regard des finances publiques, ce qui revient à cautionner l'austérité !!!! 10 FO Vaincre 94 n°112 - Septembre 2013