Extrait du rapport UK (VF)
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Extrait du rapport UK (VF)
8 décembre 2016 Etude mondiale HSBC dédiée à la finance durable Introduction - méthodologie L’orientation future des catégories d’investissement « vert » est, ainsi que HSBC en est convaincue, déterminée par la demande des clients ; aussi la banque s’emploie-t-elle à répondre à la dynamique du marché sous-jacent en étudiant les obstacles potentiels à la croissance et en identifiant les principaux leviers de l’engagement dans l’investissement durable par une bonne connaissance du client reposant sur l’analyse des données. East & Partners (E&P) a été chargé par HSBC de fournir des informations uniques sur l’approche de l’investissement durable, des obstacles éventuels et des projections de croissance par les sociétés émettrices, les investisseurs institutionnels et les organisations non gouvernementales (ONG). L’étude ainsi menée est destinée à orienter l’analyse des experts de la banque pour permettre aux clients de prendre des décisions bien informées en matière d’investissement durable au cours de leur transition vers la neutralité carbone totale. Cette mission a reposé sur des entretiens directs avec 593 sociétés (émetteurs), investisseurs institutionnels et ONG, réalisés sur une période de quatre semaines qui s’est terminée le 11 novembre 2016. Les directeurs financiers et directeurs des investissements figurant dans l’échantillon sont issus des différentes régions concernées : Europe, Amériques, Asie et Moyen-Orient. On trouvera dans la section consacrée à la méthodologie les données démographiques ventilées selon les personnes interrogées, la taille de l’entreprise, l’encours géré, le budget annuel et la répartition par secteur. L’étude complète est disponible sur demande Taille de l’échantillon de l’enquête : 277 entreprises provenant de 14 secteurs différents, 276 investisseurs institutionnels et 40 ONG questionnés en Europe, aux Amériques, au Moyen-Orient et en Asie. Chiffre d’affaires moyen des entreprises consultées : USD18,6 Mds Actifs sous gestion moyens des investisseurs : USD13,9 Mds Budget annuel moyen des ONG: USD 0,8 Mds Principales conclusions de l’étude Conclusions globales ■ Les émetteurs et investisseurs institutionnels européens se distinguent par les stratégies adoptées en vue de réduire l’impact sur l’environnement. Les investisseurs institutionnels font manifestement figure de précurseurs, 45,1 % ayant déjà intégré les principes ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) dans leurs portefeuilles d’investissement. ■ En dehors du Royaume-Uni et de l’Europe, la divulgation d’informations par les émetteurs est globalement faible. Des mesures d’incitation notables ou des sanctions directes s’imposent pour susciter une réponse particulière de la part des entreprises émettrices et des investisseurs institutionnels, comme la mise en place de critères de performance comparatifs clairs ou la publication de listes noires d’organisations qui ne respectent pas les normes. ■ 84,1 % des investisseurs considèrent que la divulgation par les entreprises des risques liés au réchauffement climatique est « Très insuffisante » ou « Insuffisante », une situation qui réclame PUBLIC - HSBC Global Institutional Financement durable Report- Nov manifestement une attention immédiate et qui implique l’affectation de plus de ressources en vue de stimuler la croissance du marché du financement durable. ■ Conséquence directe de l’Accord de Paris, un investisseur sur dix (8,3 %) détient à présent davantage d’obligations vertes dans son portefeuille. Selon des données publiées par Moody's, 97,0 % des obligations vertes appartiennent à la catégorie investissement et 43 % sont notées AAA. Les rendements pour 2016 sont à peine inférieurs à la moyenne de l’indice obligataire mondial de référence, s’inscrivant actuellement dans une fourchette de 2,5 – 3,0 %, et équivalents à ceux de l’indice S&P500. ■ Les rendements des obligations vertes ont surperformé au premier semestre 2016, se situant à plus de 4,0 %, par rapport à ceux des obligations mondiales qui ont avoisiné 6,0 %, avec la chute des taux obligataires et la hausse des cours à des plus-hauts record. Cependant, cette tendance s’est inversée après l’élection présidentielle aux Etats-Unis. ■ Il convient de souligner que les obligations vertes sont assorties d’une durée moyenne pondérée plus courte que les obligations à longue échéance qui ont généré des rendements bien plus élevés sur l’ensemble de l’année 2016. ■ L’investissement dans les adaptations aux effets du changement climatique est globalement estimé à 25 milliards d’USD, alors que le montant total de l’investissement nécessaire est dix fois supérieur, soit une différence notable de 100 milliards d’USD. Le financement d’investissements verts à l’aide du financement durable est l’exception à la règle puisque pour la majorité écrasante (87,0 %) des participants à l’enquête, le financement ne coïncide pas explicitement avec les investissements réalisés. ■ Pour la majorité écrasante des sociétés ayant participé à l’enquête (87,0 %) il n’y a pas de lien entre une stratégie de financement durable et la levée de fonds en vue de réaliser des investissements « verts ». C’est notamment le cas pour les émetteurs de petite taille (CA annuel inférieur à 10 milliards d’USD) : 3,1 % seulement qui indiquent s’être dotés d’une stratégie de financement durable pour lever des fonds destinés à financer directement des investissements verts. Le Royaume-Uni/l’Europe occupent également les premières places dans cette catégorie, mais une société sur cinq seulement finance directement des projets d’investissement durable à l’aide du financement vert (20,0 %), un secteur qui recèle donc un énorme potentiel pour l’avenir. L’étude confirme l’existence d’une forte demande latente mais le marché a besoin de beaucoup plus d’informations, d’orientations et d’avis d’experts. D’ailleurs, d’aucuns pensent que le niveau de couverture du point de vue du philanthrope et du rôle du financement vert dans la société est suffisant alors que le Rapport de HSBC sur le financement durable mondial fournit une analyse quantitative de la demande, des barrières à la croissance et de la taille du marché. Conclusions plus détaillées relatives aux sociétés émettrices ■ En gros, une société émettrice sur deux (48,7 %) a d’ores et déjà adopté une stratégie de réduction de ses impacts environnementaux. On observe les pourcentages les plus élevés en Europe et au Royaume-Uni (75,7 %) ainsi qu’en Amérique (52,8 % et les moins élevés en Asie (36,0 %) et au Moyen-Orient (26,5 %). ■ Plus la taille de la société émettrice est grande, plus la probabilité qu’elle soit dotée d’une stratégie de neutralité carbone est élevée, l’écart allant de 55,0 % chez les émetteurs dont le chiffre d’affaires annuel excède 10 milliards d’USD à 37,1 % chez ceux dont le CA est inférieur à 10 milliards PUBLIC - HSBC Global Institutional Financement durable Report- Nov d’USD. Enfin, la note d’ensemble relative à l’impact sur la stratégie globale de l’entreprise se limite à 2,27 (sur une échelle allant de 1 – très élevé - à 5 – peu élevé -). L’impact le plus prononcé concerne les émetteurs de grande taille et les sociétés européennes, avec des notes de 1,93 et 2,02, respectivement, contre 2,76 pour les émetteurs du Moyen-Orient et 2,96 pour ceux de petite taille, moins engagés dans une telle stratégie. ■ Seuls 37 % des émetteurs au niveau mondial publient des informations sur les initiatives de stratégie « verte », les sociétés britanniques se classant là encore en tête (54,7 %), ce pourcentage se repliant à 19,4 % en Asie et à 15,4 % au Moyen-Orient, soit moins d’un sur cinq dans ces deux derniers cas. La divulgation d’informations est deux fois plus importante pour les sociétés de grande taille (43,4 %) que pour celles de petite taille (19,4 %). On note la publication de nombreuses orientations de la part des émetteurs qui sont dotés d’une stratégie, mais qui ne communiquent pas sur l’impact de cette stratégie en termes de résultats. Une société sur trois parmi l’échantillon interrogé donnera des informations sur sa stratégie l’année prochaine (34,1 %) mais une sur deux n’en est pas sûre (52,9 %). La pression des parties prenantes (86,6 %) et de la réglementation (79,8 %) contribue, d’après les sociétés ayant participé à l’étude, à accroître la publication des informations liées à ces stratégies. 51,3 % des sociétés émettrices communiquent davantage sur les mesures qu’elles prennent concernant les risques liés au changement climatique. ■ Les exigences environnementales ne se répercutent que rarement sur la chaîne d’approvisionnement (34,1 %) ; ce chiffre, et il convient de le noter, est plus élevé chez les émetteurs américains (44,7 %) que chez les émetteurs britanniques/européens (30,2 %). Comme on pouvait s’y attendre, les petites entreprises n’ont pas un pouvoir suffisant de fixation des prix pour mettre en œuvre les changements (5,6 %), les grandes sociétés (44,4 %) ayant un impact plus important sur la chaîne d’approvisionnement. Les préférences indiquées concernant les critères applicables à une chaîne d’approvisionnement « verte » rejoignent les résultats obtenus en matière de divulgation (34,8 %). ■ L’un des objectifs de l’Accord de Paris (COP21) visant à limiter à 2°C le réchauffement climatique devrait, selon 43,0 % des émetteurs réduire sensiblement la valeur de certains actifs, invoquant notamment les impacts réglementaires (61,0 %), aux pressions des parties prenantes extérieures (52,5 %) et à la pression des investisseurs en matière de finance verte (50,8 %). Globalement, un grand nombre d’émetteurs ont du mal à mesurer l’impact de ses évolutions sur la perte d’activité économique potentielle (41,2 %) ainsi que sur d’éventuels revenus supplémentaires (80,5 %) lié à la transition vers une économie « bas carbone ». ■ Pour la majorité écrasante des sociétés ayant participé à l’enquête (87,0 %) il n’existe pas de lien direct entre une stratégie de financement durable et la levée de fonds pour financer des investissements « verts ». Pour les 13 % de sociétés chez lesquelles ce lien existe, une prime sur la valeur du projet (86,1 %) ou les pressions des investisseurs (83,3 %) seraient de nature à générer plus d’investissements verts. 58,5 % des émetteurs se sont fixés des objectifs de réduction de leur empreinte environnementale, seules 23,8 % communiquent dessus. Conclusions plus détaillées relatives aux investisseurs institutionnels ■ La dynamique du financement durable se renforce et elle est de plus en plus encourageante, avec 65,2 % des investisseurs envisageant d’accroître les investissements dans des projets sobres en carbone, les investisseurs européens (23,6 %) et les investisseurs de grande taille (38,0 %) arrivant en tête. Les trois quarts des investisseurs (73,9 %) invoquent des obstacles à l’investissement liés au changement climatique, en particulier l’absence de profondeur du marché / d’opportunités PUBLIC - HSBC Global Institutional Financement durable Report- Nov d’investissement crédibles (82,2 %), l’insuffisance des études disponibles (63,9 %) et de définitions normalisées par secteur (45,0 %). Les investisseurs de grande taille sont deux fois plus nombreux à rencontrer des obstacles (49,6 %) que ceux de petite taille (24,3 %). ■ 58,7 % des investisseurs institutionnels ont affirmé avoir mis en place une stratégie de réduction de l’impact environnemental de leurs activités dans les quatre régions objet de l’enquête. Depuis l’Accord de Paris, ils attribuent une importance relativement élevée (1,98) à la réduction de l’empreinte carbone au moyen de leur portefeuille d’investissement, un niveau qui culmine chez les investisseurs européens (1,68) et les petits investisseurs dont l’encours géré est inférieur à 10 milliards d’USD (1,80) – des chiffres nettement supérieurs à ceux des émetteurs. ■ Les performances environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) des sociétés constituent un critère d’investissement intégré dans le portefeuille de 44,6 % de l’ensemble des investisseurs. Il existe des écarts importants d’une région à l’autre mais non en termes d’encours gérés – les investisseurs de grande taille comme ceux de petite taille se situent autour de la moyenne globale de 44,6 %. Les deux tiers des investisseurs européens/britanniques prennent en considération les facteurs ESG (63,6 %) tandis que moins d’un investisseur sur cinq du Moyen-Orient en fait autant (17,0 %). L’évaluation des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance ne s’applique cependant qu’à 8,8 % de l’encours géré, là encore deux fois plus au Royaume-Uni (11,3 %) qu’au Moyen-Orient (5,0 %). ■ Un investisseur sur quatre qui retient les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance se fonde sur des études dédiées à ces questions (24,4 %), un résultat en général conforme à celui des émetteurs. 60,5 % des investisseurs n’ont pas d’approche spécifique de l’investissement bas carbone dans l’ensemble de leurs portefeuilles. ■ L’Accord de Paris a eu un impact modéré (2,44) sur la modification de la répartition des portefeuilles, les investisseurs européens/britanniques (2,02) et ceux dont l’encours géré est inférieur à 10 milliards d’USD (2,19) étant les principaux concernés. La COP21 suscite des préoccupations concernant la valeur future des portefeuilles chez un grand nombre d’investisseurs (77,2 %), en particulier aux Amériques (23,9 %) et en Asie (21,0 %). Un investisseur sur dix détient à présent en portefeuille davantage d’obligations « vertes » en réponse à l’Accord de Paris (8,3 %). ■ Les détenteurs d’obligations vertes créent en général un fonds « vert » dédié (73,9 %). Le rôle des investisseurs institutionnels dans les efforts engagés pour la transition vers une économie bas carbone est considéré comme très important (1,85), et en premier lieu, une fois encore, en Europe / au Royaume-Uni (1,62). ■ Le degré de préparation à un durcissement des exigences relatives à la divulgation, attendu de la part du groupe de travail du Conseil de stabilité financière (FSB) chargé de l’information financière touchant au climat, est relativement faible (2,66) à l’exception de l’Europe (2,03). 84,1 % des investisseurs estiment que la divulgation par les entreprises des risques liés au changement climatique, auxquels elles se heurtent, est « très insuffisante » ou « Insuffisante ». C’est notamment le sentiment des investisseurs en Europe et aux Amériques. ■ La réglementation et le risque de publicité négative sont invoqués parmi les principaux facteurs d’amélioration des niveaux de divulgation ; ils sont presque universellement cités en Europe et aux Amériques. Ces facteurs n’obtiennent pas de scores élevés en Asie et en particulier au MoyenOrient, où les investisseurs estiment que la communication d’informations est plus sensible aux pressions des parties prenantes. PUBLIC - HSBC Global Institutional Financement durable Report- Nov Conclusions plus détaillées relatives aux organisations non gouvernementales (ONG) ■ L’analyse des ONG constitue un axe secondaire de l’étude ; elle fournit une couverture du marché global du financement durable, basée sur des entretiens directs avec 40 ONG. Les organisations ayant participé à cette étude sont présentes en Europe / au Royaume-Uni, aux Amériques, en Asie et au Moyen-Orient. ■ Les représentants des ONG ayant participé à l’enquête ont indiqué disposer d’un budget annuel moyen de 0,8 milliard d’USD. 77,5 % des ONG ont un budget annuel pouvant aller jusqu’à 1 milliard d’USD et les 22,5 % restants fonctionnent avec un budget de plus de 1 milliard d’USD. ■ Les informations recueillies auprès des ONG sont incluses à des fins d’exhaustivité ou à des fins internes, avant d’établir de nouvelles démarches de commercialisation faisant suite à la promotion des entreprises émettrices, investisseurs institutionnels et grandes fortunes. ■ 77,5 % des ONG estiment que les autorités de régulation ont pris toute la mesure des conséquences de l’Accord de Paris sur le climat ou « COP 21 ». Ce chiffre tombe à 65,0 % pour les gouvernements, 37,5 % pour les investisseurs et à 22,5 % pour les entreprises (moins d’une sur quatre). ■ Selon les ONG, les sociétés et investisseurs ne déploient pas suffisamment d’efforts pour faire avancer l’agenda sur le changement climatique ; la note attribuée est en effet de 2,96 sur une échelle allant de 1 – est fermement convaincu – à 5 – n’est pas du tout convaincu. ■ Malgré l’insuffisance de ces efforts, le rôle du financement durable pour soutenir l’agenda sur le changement climatique et la réalisation de ses objectifs est jugé de la plus haute importance avec un score de 1,78. ■ Pour les ONG, un plus large effort de divulgation est d’une importance cruciale pour faire avancer l’agenda sur le changement climatique et atteindre les objectifs de la COP21 (1,58). La réglementation (87,5 %) est un déterminant majeur pour amener les entreprises à publier davantage d’informations. Les ONG vont même plus loin en indiquant que l’absence de mécanisme réel de mise en œuvre des engagements pris lors de la COP21 constitue un sérieux écueil politique qu’il est indispensable de surmonter si l’on veut atteindre les objectifs de l’Accord de Paris (82,5 %). Un ensemble de normes acceptées au niveau mondial sur la fixation du prix du carbone (80,0 %) et de normes mondiales sur la publication des informations (60,0 %) constitue également des limitations réglementaires majeures. ■ Les ONG ont cité parmi les autres facteurs clés la sensibilisation du marché (92,5 %), les incitations économiques (57,5 %) et les allégements fiscaux (47,5 %) (les réponses « autres » sont rétrocodées lors de l’entretien). ■ Les informations qui ne sont pas actuellement publiées et que les ONG souhaitent obtenir de la part des sociétés émettrices sur leurs impacts environnementaux concernent notamment les normes internationales (85,0 %), les engagements publics en vue d’atteindre la neutralité carbone dans un délai déterminé (82,5 %) et les informations relatives aux investissements « insuffisants » dans la lutte contre le changement climatique. La divulgation des émissions carbone sur les emballages des produits figure également en bonne place (65,0 %). ■ Les ONG considèrent que la publication d’études comparatives et autres services d’information (92,5 %), l’inscription sur une liste noire des entreprises affichant de mauvaises performances (72,5 %) et le lancement d’alertes en bourse sur des sociétés cotées qui ne divulguent PUBLIC - HSBC Global Institutional Financement durable Report- Nov pas intégralement le coût en CO2 de leurs produits (65,0 %) constituent les méthodes les plus efficaces pour inciter les émetteurs à publier davantage d’informations. La nomination obligatoire d’un Directeur Climat pour les sociétés cotées (22,5 %) n’occupe pas une place prédominante. Engagements d’HSBC Consciente des liens étroits existants entre les services financiers et le changement climatique, HSBC a tissé de solides relations de travail avec les autorités de régulation, les pouvoirs publics et les clients pour une transition vers une économie sobre en carbone. La banque s’attache à amener les entreprises clientes à mieux cerner les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), en contribuant à réduire leur empreinte carbone et à promouvoir les principes fondamentaux du financement durable. Le groupe facilite les investissements dans des secteurs fondamentaux du point de vue de l’environnement comme ceux des énergies renouvelables et des infrastructures pour abaisser les émissions de dioxyde de carbone (CO2). HSBC poursuit le développement de politiques claires et l’établissement de normes de référence sur un ensemble de questions environnementales et sociales. En 2016 HSBC a été accréditée par le Fonds vert pour le climat (FVC), mécanisme financier des Nations Unies ayant pour objet de réaliser des transferts de fonds des pays développés en direction des marchés émergents pour accélérer le développement de politiques et lutter contre le changement climatique. Le « Centre d’excellence pour le changement climatique », créé par HSBC, fournit les meilleures analyses sur les conséquences du changement climatique. La banque joue manifestement un rôle de chef de file en matière de financement durable, parvenant à mobiliser, aux côtes d’autres groupes, 8 milliards d’USD en tout, destinés à être investis dans les énergies propres au plan mondial. Stuart Gulliver, Directeur général du groupe déclare « le Groupe HSBC est prêt à jouer pleinement son rôle et à œuvrer aux côtés de ses pairs et partenaires à la construction d’un avenir respectueux du climat auquel nous aspirons tous ». Le Groupe HSBC s’est engagé à investir 1 milliard d’USD dans un portefeuille d’obligations vertes, sociales ou durables ; HSBC France a notamment émis, l’année dernière, sa première ligne d’obligations vertes. Les émissions de « green bonds » ont globalement augmenté de 50 % pour avoisiner 70 MdUSD en 2016. Le marché ne cesse de se diversifier, s’étendant aussi désormais aux obligations ciblées sur la gestion de l’eau et des déchets ainsi que sur les mesures d’adaptation. En 2017, la France devrait être le premier Etat au monde à lancer un emprunt vert, avec un engagement total de 9 milliards d’USD d’ici à 2019, dont l’émission de 3 milliards d’USD prévue dès l’année prochaine. Des opportunités continuent de se présenter dans plusieurs domaines comme la production d’énergie à faible émission de carbone, l’amélioration de l’efficacité énergétique dans le bâtiment, les transports et l’adaptation aux effets du changement climatique. Cette étude servira de base à des initiatives de recherche de plus grande envergure sur le thème du financement durable, contribuant à fournir une expertise précieuse et des analyses quantitatives de nature à promouvoir les relations futures avec les clients (Annexe II). PUBLIC - HSBC Global Institutional Financement durable Report- Nov