Haute cuisine,Pair ou impair ?,Athènes libérée,Nychtes Premieras

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Haute cuisine,Pair ou impair ?,Athènes libérée,Nychtes Premieras
Un écrin tout neuf
Les travaux de rénovation de la bibliothèque de l’Ecole des
Beaux-arts sont terminés et la bibliothèque a rouvert ses
portes au public. La nouvelle bibliothèque ultramoderne est
maintenant une réalité, aspirant à devenir un point de
référence pour la culture, l’éducation et l’évolution de l’art
contemporain en Grèce.
L’ancienne
usine
de
tissage
Sikaridi,
reconvertie
en
bibliothèque, s’étend sur 4 780 m2 avec une immense salle
principale aux impressionnantes baies vitrées qui laissent
entrer la lumière à flots. La pierre calcaire coexiste avec le
béton nu, associés l’un et l’autre de manière fonctionnelle et
esthétique au bois naturel. Des blocs de marbre à l’état brut
servent de tables et de sièges. Le nouveau bâtiment, situé au
numéro 256 de la rue Pireos, est dix fois plus grand que
l’ancien. Il comprend, au premier étage, un auditorium de 80
places, des salles de lecture et un atrium. Au deuxième étage,
on trouve la bibliothèque, qui porte le nom de Christos
Ioakimidis, un historien de l’art, et une salle de réunion.
La bibliothèque possède l’une des collections de livres d’art
les plus complètes de Grèce. Elle comprend 64 000 livres, 410
revues, 5 000 archives audiovisuelles, une collection de
livres rares et anciens sur l’art, une collection numérique de
12 livres et de 19 revues d’art et une collection de 500
gravures.
La délocalisation de la bibliothèque – dont les plans ont été
conçus par les architectes Dionysis Sotovikis et Suzana et
Dimitris Antonakakis – a été rendue possible grâce à un don de
la Fondation Stavros Niarchos (qui a pris en charge les études
préliminaires, le travail des architectes et le déménagement
dans les nouveaux locaux), tandis que les travaux ont été
financé à 25% par l’Etat et à 75% par le Fonds européen pour
la formation professionnelle initiale et la formation
continue.
L’inauguration du nouveau bâtiment de la bibliothèque, le 23
janvier 2017, a coïncidé avec le 180e anniversaire de la
fondation de l’«Ecole des Arts». Celle-ci, créée en 1837 à
Athènes, a opéré jusqu’en 1910 où elle a été divisée en deux
écoles: l’Ecole Polytechnique et l’Ecole des Beaux-arts. En
1995, la bibliothèque située au 42 de la rue Patission, qui
n’occupait que 36 m2, a été transférée pour la première fois
dans un bâtiment de 630m2, rue Pireos. En novembre 2016, un
nouveau cycle a commencé pour la bibliothèque avec son
deuxième déménagement et son installation dans l’ancienne
usine de tissage Sikaridi, reconvertie en bibliothèque.
Bibliothèque de l’Ecole des Beaux-arts, Pireos 256, 182 33
Athènes. Du lundi au vendredi, 8h30-15h.
© Grèce hebdo
Bonjour hebdo 3 février 2017
Le Canada à l’affiche
“Two Lovers and a Bear” de Kim Nguyen, diffusé en
ouverture de la Semaine du film canadien
La première Semaine du film canadien à Athènes, organisée du 2
au 8 février à la Cinémathèque de Grèce par l’ambassade du
Canada en Grèce, va être l’occasion de s’immerger dans le
cinéma contemporain de qualité du grand pays nord-américain.
La manifestation célèbre en même temps le 150e anniversaire de
la fondation du Canada (1867-2017) et les relations
diplomatiques avec la Grèce débutées il y a 75 ans
(1942-2017).
Ce grand hommage vise à mettre en évidence le
multiculturalisme – élément fondamental du Canada bilingue où
le nouveau coexiste avec l’ancien, la culture française avec
l’anglaise et les populations autochtones avec les immigrants
– et des valeurs précieuses défendues par le Canada, telles
que l’acceptation de la diversité, la liberté d’expression, le
respect de l’environnement naturel, la promotion de la culture
des minorités, la promotion de la créativité.
Dans cet esprit, la Semaine du film canadien a sélectionné 11
films récents, la plupart sortis seulement au Canada, réalisés
soit en anglais, soit en français, soit dans une des langues
autochtones du Canada.
Cinémathèque de Grèce (Tainiothiki tis Ellados), Iera Odos 48,
Gazi, tél. 210.360.9695. Du 2 au 8 février 2017, voir les
horaires des projections ci-dessous.
Jeudi 2 février, 20h, en présence du réalisateur
Two Lovers and a Bear (2016), de Kim Nguyen. Avec Dane DeHaan,
Tatiana Maslany.
Dans un village d’à peine 200 habitants, dans une zone
arctique où la température tombe souvent sous les moins
cinquante degrés. Ici, les routes ne font que s’effacer dans
l’infini blanc. C’est dans ce décor que Roman et Lucy, deux
âmes torturées, sont tombés amoureux. Mais Lucy garde un
secret douloureux, un fantôme du passé la hante, la détruit.
Ensemble, les amants décident de fuir leurs démons, de prendre
la route vers de meilleurs horizons. Ils foncent vers les
espaces infinis de glace, là où l’étrangeté peut donner
l’impression que le voyage est un voyage vers l’intérieur de
soi-même.
Vendredi 3 février, 20h30
Mean Dreams (2016), de Nathan Morlando. Avec Sophie Nelisse,
Josh Wiggins, Bill Paxton.
Après avoir volé un sac contenant de l’argent de la drogue, un
garçon de 15 ans s’enfuit avec la fille qu’il aime tandis que
le père de celle-ci, un flic corrompu, les prend en chasse.
Mean Dreams est un thriller, mais également une fable qui
évoque le passage à l’âge adulte, le désespoir de la vie en
fuite et l’émerveillement du premier amour.
Vendredi 3 février, 22h30
L’Autre côté de novembre (2016), de Maryanne Zéhil. Avec
Arsinée Khanjian, Pascale Bussieres, David La Haye.
Dans ce troisième long métrage tourné en partie au Liban et à
Montréal en 2014, la réalisatrice évoque la dualité des
cultures en imaginant une histoire d’amitié entre deux femmes
libanaises, l’une exilée à Montréal, l’autre restée sur place.
Plusieurs thèmes récurrents dans ses films précédents
resurgissent dans celui-ci, notamment la difficulté de laisser
derrière soi sa jeunesse, son pays et sa famille. Le film
aborde aussi de manière directe la condition féminine
libanaise, marquée entre autres par le mariage forcé et la
soumission à l’autorité masculine, et évoque les mutations de
la société par l’entremise d’une opposition entre la modernité
de Beyrouth, la « grande ville », et la pauvreté des régions
isolées.
Samedi 4 février, 20h
Two Lovers and a Bear (2016), de Kim Nguyen. Avec Dane DeHaan,
Tatiana Maslany.
Dans un village d’à peine 200 habitants, dans une zone
arctique où la température tombe souvent sous les moins
cinquante degrés. Ici, les routes ne font que s’effacer dans
l’infini blanc. C’est dans ce décor que Roman et Lucy, deux
âmes torturées, sont tombés amoureux. Mais Lucy garde un
secret douloureux, un fantôme du passé la hante, la détruit.
Ensemble, les amants décident de fuir leurs démons, de prendre
la route vers de meilleurs horizons. Ils foncent vers les
espaces infinis de glace, là où l’étrangeté peut donner
l’impression que le voyage est un voyage vers l’intérieur de
soi-même.
Samedi 4 février, 22h
Les Mauvaises Herbes (2016), de Louis Bélanger. Alexis Martin,
Gilles Renaud, Emmanuelle Lussier-Martinez.
Jacques, comédien de théâtre classique a accumulé une lourde
dette auprès de Patenaude, un mafieux de Montréal. Devant
l’impossibilité de s’acquitter du remboursement, il fuit
précipitamment les lieux et se retrouve, en plein hiver, sur
les terres de Simon, un ermite un tantinet illégal, qui
cultive du cannabis dans sa grange.
Dimanche 5 février, 18h
Window Horses (2016), d’Ann Marie Fleming. Avec les voix de
Sandra Oh, Nancy Kwan, Shohreh Aghdashloo.
Film d’animation.
La poésie, c’est l’amour; la poésie, c’est la vie. Rosie Ming,
une jeune poétesse canadienne aux parents chinois et persan,
est à la recherche d’elle-même et de sa voix. Son rêve, c’est
Paris, mais sa destination, c’est l’Iran. Une fois sur les
lieux, elle sera confrontée à son passé.
Dimanche 5 février, 20h
Searchers (Maliglutit) (2016), de Zacharias Kunuk. Avec
Benjamin Kunuk, Karen Ivalu, Jonah Qunaq.
Nunavut, vers 1913. Kuanana revient d’une chasse au caribou
pour découvrir sa femme et sa fille kidnappée, et le reste de
sa famille abattue. Avec l’aide de l’esprit de son père,
Kallulik, il se met en route pour renverser le destin et
réunir sa famille.
Dimanche 5 février, 22h
Sleeping Giant (2015), d’Andrew Cividino. Avec Jackson Martin,
Nick Serino, Κatelyn McKerracher.
Adam, adolescent tranquille, passe l’été avec ses parents au
bord du vaste lac Supérieur, à la frontière des Etats-Unis et
du Canada. Sa routine se brise quand il se lie d’amitié avec
Riley et Nate, deux cousins qui jouent les petits malins en
passant leur temps libre entre débauche, insouciance et sauts
périlleux du haut des falaises. La révélation par l’un d’eux
d’un blessant secret sur Adam, entraînera plusieurs événements
irréversibles qui mettront à rude épreuve leur amitié et les
changeront à jamais.
Lundi 6 février, 20h
Rhymes for Young Ghouls (2014), de Jeff Barnaby. Avec
Kawennáhere Devery Jacobs, Mark Antony Krupa, Glen Gould.
1976, sur la réserve Mi’gMaq de Red Crow. Par décret
gouvernemental, chaque enfant de moins de 16 ans doit aller à
l’école indienne. Au royaume du corbeau, cela veut dire
l’emprisonnement à l’institution Ste-Daphné. Cela veut aussi
dire être à la merci de Popper, le sadique agent indien qui
est en charge de l’école. Devenue à 15 ans la « reine de la
dope », Aila vend assez de drogue pour soudoyer Popper afin de
ne pas aller à Ste-Daphné. Mais c’est sans compter sur le zèle
et la brutalité dont usera Popper pour parvenir à contraindre
la jeune rebelle.
Lundi 6 février, 22h
Searchers (Maliglutit) (2016), de Zacharias Kunuk. Avec
Benjamin Kunuk, Karen Ivalu, Jonah Qunaq.
Nunavut, vers 1913. Kuanana revient d’une chasse au caribou
pour découvrir sa femme et sa fille kidnappée, et le reste de
sa famille abattue. Avec l’aide de l’esprit de son père,
Kallulik, il se met en route pour renverser le destin et
réunir sa famille.
Mardi 7 février, 20h
Midnight’s Children (2012), de Deepa Mehta. Avec Satya Bhabha,
Shriya Saran, Seema Biswas, Shabana Azmi.
Deux enfants nés précisément à minuit le 15 août 1947, date de
l’Indépendance de l’Inde, sont échangés à la naissance : l’un
grandira dans une famille riche, l’autre dans un milieu
modeste. Adaptation du roman éponyme de Salman Rushdie.
Mardi 7 février, 22h
Water (2005), de Deepa Mehta. Avec Seema Biswas, Lisa Ray,
John Abraham
Le film se déroule dans l’Inde coloniale de 1938, au moment où
Gandhi arrive au pouvoir. L’histoire commence le jour où
Chuyia, âgée de 7 ans, perd son mari et est envoyée dans une
maison où les veuves hindous vivent en pénitence. Agées de 18
à 80 ans, ces femmes « paria » à la tête rasée, mendient pour
manger et passent leur temps à prier en attendant la mort.
L’arrivée de cette enfant curieuse et innocente va affecter la
vie des autres résidentes. Et notamment celle de Kalyani, une
belle veuve qui tombe amoureuse de Narayan, un jeune
idéaliste, disciple de Gandhi. Peu à peu, la présence de
Chuyia va ébranler tout ce qu’elles se sont résignées à
accepter et les pousser à se révolter contre la tyrannie de ce
mode de vie dépassé et controversé.
Mercredi 8 février, 20h
Iqaluit (2016), de Benoît Pilon. Avec Marie-Josée Croze,
François Papineau, Natar Ungalaq, Christine Tootoo.
Carmen (Marie‐Josée Croze), la femme d’un travailleur du nord,
se rend pour la première fois à Iqaluit au chevet de Gilles
(François Papineau), son mari gravement blessé. En cherchant à
savoir ce qui s’est passé, elle se rapproche de Noah (Natar
Ungalaq), un ami Inuk de Gilles, et comprend que son drame est
lié au sien. Ils partent alors ensemble sur la baie de
Frobisher : Carmen pour obtenir des réponses, Noah pour
empêcher son fils de commettre l’irréparable.
Mercredi 8 février, 22h
Mean Dreams (2016), de Nathan Morlando. Avec Sophie Nelisse,
Josh Wiggins, Bill Paxton.
Après avoir volé un sac contenant de l’argent de la drogue, un
garçon de 15 ans s’enfuit avec la fille qu’il aime tandis que
le père de celle-ci, un flic corrompu, les prend en chasse.
Mean Dreams est un thriller, mais également une fable qui
évoque le passage à l’âge adulte, le désespoir de la vie en
fuite et l’émerveillement du premier amour.
Bonjour hebdo 3 février 2017
4/02 Tournoi de rugby, stade
de Glyka Nera
Amateurs de rugby, cette information vous concerne : samedi 4
février, le club de rugby d’Athènes, Attica Springboks,
organise un superbe tournoi dans son stade de Glyka Nera. Au
programme, des rencontres de rugby à 7 et de rugby à XV, avec
les équipes masculines et féminines de 6 équipes invitées
(Panathinaikos, Egaleo, Patras, Thessalonique, etc.)
Une bonne occasion pour se familiariser avec ce sport encore
mal connu en Grèce – la fédération grecque de rugby ne compte
que quelques centaines de licenciés – mais qui séduit de plus
en plus de supporters.
Le tournoi sera suivi, à 18h50, par la diffusion en direct
(sur grand écran) du match du Tournoi des 6 Nations 2017
opposant l’Angleterre à la France.
Stade municipal de Glyka Nera, Diadochou Pavlou 9, 153 54
Glyka Nera, tél. du club 210.625.4023. Samedi 4 février 2017,
à partir de midi. Entrée libre.
Les Attica Springboks au grand complet
Bonjour hebdo 3 février 2017
4 & 5/02 Douze heures nonstop avec Andy Warhol, Centre
culturel Onassis
Passer 12 heures non-stop en compagnie d’Andy Warhol, c’est la
proposition du Centre culturel Onassis à l’occasion du 30e
anniversaire de la mort du réalisateur de films d’avant-garde,
survenue le 22 février 1987. Sept de ses longs métrages seront
diffusés presque à la suite, telle une immersion durable dans
son univers cinématographique, aussi inclassable que son
travail visuel.
Du samedi 4 février au dimanche 5 février, le cinquième étage
du Centre culturel de la Fondation Onassis sera métamorphosé
en Factory (l’atelier et le studio d’enregistrement de Warhol
ouverts à New York en 1964), avec la projection de films,
l’installation d’écrans tests où chacun pourra improviser
pendant 15 minutes, d’un débat sur le cinéma d’Andy Warhol,
d’une soirée avec la musique de Velvet Underground, Lou Reed,
Nico, John Cale, Bob Dylan, les Rolling Stones, David Bowie et
d’autres, ainsi que des groupes et des artistes qui ont
influencé la Factory et le rock ‘n’ roll d’une génération
entière.
Tous les films seront projetés à partir de copies 16 mm
originales, en anglais, prêtées par la Bibliothèque de films
du Musée d’Art moderne de New York.
Samedi 4 février
16h : Poor Little Rich Girl (66’)
17h30 : Do it like Andy Warhol, débat (60’)
19h : The Life of Juanita Castro (66’)
20h30 : Kitchen (70’)
22h : The Nude Restaurant (100’)
Dimanche 5 février
0h : Vinyl (70’)
0h30 : Partie (foyer du 5e étage)
1h30 : The Velvet Underground & Nico (67’)
2h30 : Sleep (321’)
Centre culturel Onassis, Syngrou 107-109, 117 45 Athènes, tél.
213.017.8000. Samedi 4 et dimanche 5 février 2017, de 16h à 6h
du matin. Billet 2€/projection, pass illimité 7€.
“Poor Little Rich
Warhol (1965)
Girl”,
d’Andy
Bonjour hebdo 3 février 2017
7/02 Conférence de Michel
Brunet, Megaro Mousikis
Michel Brunet et le crâne de Toumai, âgé de 7 millions
d’années, découvert au Tchad en 2001
« Origine et histoire de la famille humaine : Nous sommes tous
des Africains »
L’Institut français de Grèce et le Mégaro Mousikis mettent à
l’honneur le CNRS en invitant les chercheurs les plus éminents
de leur discipline. Pour ouvrir le cycle 2017, l’un des plus
grands paléontologues français vient nous parler de nos
lointains ancêtres mais aussi de nous.
D’où viennent les premiers hommes ? A quoi ressemblaient-ils ?
Pourquoi ont-ils décidé de quitter l’Afrique, alors qu’ils y
ont vécu plus de 5 millions d’années ? A quel moment s’est
faite, à partir d’une population ancestrale commune, la
séparation décisive entre les chimpanzés et les humains ?
Michel Brunet retrace pour nous l’incroyable chemin qui mène
sur plus de 500 000 générations des tout premiers hommes à
l’homo sapiens que nous sommes.
Professeur au Collège de France – chaire de Paléontologie
humaine –, professeur associé à l’université de Poitiers et
directeur de l’unité mixte de recherche du CNRS Géobiologie,
Biochronologie et Paléontologie humaine, de 2000 à 2007,
Michel Brunet se décrit lui-même comme un « nomade, chercheur
d’os ». Il a parcouru le monde à la recherche des ancêtres de
l’homme et est l’auteur de deux des plus grandes découvertes
anthropologiques des dernières décennies sur les origines de
l’homme, Abel et Toumaï, au Tchad. Son dernier ouvrage Nous
sommes tous des Africains : A la recherche du premier homme a
été publié en 2016.
Avec Alexandra Zambetakis, professeur émérite en
micropaléontologie – stratigraphie, à l’université d’Athènes.
Megaro Mousikis-Palais de la musique d’Athènes, salle Dimitris
Mitropoulos, Vas. Sofias & Kokkali, 115 21 Athènes, tél.
210.728.2333. Mardi 7 février 2017, à 19h. Entrée libre avec
coupons de priorité distribués à partir de 17h30, traduction
simultanée.
Bonjour hebdo 3 février 2017