LE BONHEUR : QU`EST-CE QUE ETRE HEUREUX ?
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LE BONHEUR : QU`EST-CE QUE ETRE HEUREUX ?
LE BONHEUR : QU’EST-CE QUE ETRE HEUREUX ? ACTIVITE D’EVEIL Qui est heureuse ? Qui est heureux ? De quoi es-tu heureux ? De la nouvelle année ? Que faut-il pour être heureux ? Il faut : La confiance en Dieu et l’acceptation que tout ce qu’il fait pour moi est bon. La paix du cœur. La connexion à Jésus source de bonheur. L’acceptation de la situation dans laquelle je me trouve. Qu’est-ce que le bonheur ? Etre heureux : C’est faire ce que je dois faire et réaliser mes projets. C’est laisser Dieu prendre le contrôle de ma vie. C’est avoir la paix du cœur. Ce n’est pas une question d’école, je veux que tu me dises ce qui vient de toi, ce que tu penses du bonheur. C’est la satisfaction que je tire de chaque situation. C’est s’éclater à fond avec les amis quand tout baigne. C’est la paix intérieure. C’est atteindre les objectifs que je me suis fixés. C’est vivre chaque situation comme elle se présente. C’est un état d’esprit. C’est avoir la santé et la paix du cœur. C’est avoir la santé et vivre près du Seigneur. C’est faire la volonté du Seigneur. Quand tout va bien, que je suis en santé, je fais ce que je veux, je voyage… C’est avoir la joie, la paix, l’amour, la paix intérieure. Pour que j’y parvienne, il faut que j’aie ce dont j’ai besoin ; l’argent seul ne suffit pas, il faut avoir des personnes qui t’aiment et que tu aimes. Il faut aider ceux qui sont dans le besoin. Il faut avoir : le travail, le mari, les enfants, une bonne situation. ANALYSE Le sens du bonheur dépend du cœur de chacun, selon que mon cœur est dans telle ou telle situation, la vision que j’ai du bonheur change. Le bonheur d’un enfant c’est manger, jouer avec papa, maman, s’épanouir en fait. Etre épanoui, chacun y met ce que son cœur lui dicte pour le moment car la situation peut évoluer. Lorsque cet enfant atteint 17 ans, ses objectifs changent, donc son idée du bonheur change et il commence à aspirer à la liberté : sortir s’amuser sans empêchement des parents. Etre épanoui c’est aussi être libre ; être heureux, c’est être libre. A 30 – 35 ans, c’est quoi être épanoui ? C’est avoir du travail, être marié, avoir des enfants, avoir de l’argent, satisfaire ses besoins. A 50 – 55 – 60 ans, c’est quoi être heureux? Voir ses enfants réussir, voir ses petits fils, avoir une maison, être en santé. Ce qui revient à tous les niveaux c’est satisfaire ses besoins et ces besoins changent d’une étape à l’autre. Etre heureux c’est être épanoui, être libre et cela passe par la satisfaction des besoins. Est-il possible d’être heureux sans satisfaire ses besoins essentiels (car ils en existent qui sont élémentaires, utiles) ? Maintenant qu’est-ce que le bonheur ? Pour moi c’est que mes enfants mangent bien, qu’ils soient en santé, qu’ils aillent à l’école même si je marche pied nu. (et le jour où ils meurent tous ? car ces enfants ne peuvent pas être heureux si tu ne l’es pas.) Bien manger et bien dormir. Avoir une bonne santé. Aller à l’école et au retour trouver un bon plat bien servi. (tu as quel âge ? 24 ans. Tu es marié ? Non. Sois heureux de trouver à manger même si cette nourriture est dans la marmite, car même si tu es marié, le jour où ta femme est fatiguée, tu dois aller chercher cette nourriture dans la marmite). Les besoins essentiels varient selon les situations, le cœur. Qu’adviendrait-il si tu ne te maries pas, si tu n’arrives pas à manger à ta faim ? Précisément sans besoins essentiels, peux-tu être heureux ? Etre heureux c’est être libre. Si ton bonheur dépend de tout ce que tu as cité, alors tu n’es pas libre ; or on peut être heureux sans satisfaction de tous ces besoins à condition d’être libre vis-à-vis de tous ces paramètres. Si tu réduits ta vie aux besoins, tu ne seras jamais heureux quelques soient ces besoins. Ex : - la publicité faite à la télévision nous rend esclaves de certains produits ; si tu ne peux pas guérir alors tu meurs en douce : euthanasie, mais parce qu’on t’y a poussé ; en effet l’homme qui n’est pas libre dans sa tête se dit : je dois être comme lui, d’où l’esclavage. Les jeunes filles qui développent l’anorexie pour devenir mannequin sont esclaves du besoin. Idem pour les personnes accros des nouvelles marques de téléphones et de voitures et autres… Tu ne seras jamais heureux car le cœur de l’homme est insatisfait. Donc être heureux, c’est être libre des besoins. Pour être heureux, il faut être libre des besoins ; les besoins naissent du désir ; le malheur de l’être humain c’est de transformer le désir en besoin. On ne peut pas satisfaire le désir, mais le besoin oui. Ex : un bon maquereau braisé est possible ? Oui ! Le désir est la tension, la pulsion, la poussée ; lorsque tu n’as plus de motivation ; c’est-à-dire lorsque tu n’as plus envie de vivre. On n’atteint pas le désir. Ex : je veux construire une maison, on le fait c’est bon. Le désir de la sécurité, de la stabilité est-il tué lorsque tu réalises le premier désir (celui d’avoir une maison) ? Non. Lorsque le désir devient besoin, il y a problème : tu n’as pas de motivation, tu ne vis plus. Ces filles (mannequins) finissent par faire l’anorexie pour que les autres disent qu’elles sont belles, elles sont esclaves du regard des autres, si par contre je suis libre, psychologiquement libre du regard des autres, des avis des autres : indépendance, sûre de soi, s’accepter, s’aimer soi-même, avoir l’estime de soi, bref être soi Lorsque tu te rends compte que toute ta vie est fonction des autres, tu ne peux pas être heureux car être heureux c’est être soi. Etre soi Le baptême du Seigneur nous introduit dans la famille de Dieu ; de même nous avons une famille. Papa absent, toi enfant tu veux protéger ta mère pire si tu es un garçon et ça devient plus dure si elle ne t’écoute pas ; voilà un enfant qui n’est plus à sa place, qui est toujours stressé, opprimé. De même si c’est la mère qui est morte, l’enfant va protéger son père, pire si c’est une fille, elle finit par ne pas se marier (encore que la fille croit que le garçon est toujours un enfant). Si tu t’es trompé de place, tu ne peux pas être épanoui, libre. Etre soi, c’est être à sa place et jouer son rôle, il faut d’abord connaître sa place. Dans ce triangle familiale, ta place est où ? N’oublie pas que tu es d’abord l’enfant de tes parents et si on ne t’a jamais écouté c’est grave, tu t’appuies sur tes enfants et tu leur fais le chantage affectif : si vous saviez que c’est pour vous que je souffre ici. Cet enfant n’a aucune dette envers toi, c’est ta responsabilité, tu as décidé de l’accoucher ; mais comme enfant, il a un devoir envers toi. Prends ta place, joue ton rôle, sans chantage affectif, alors tu lui apprends à prendre sa place et à jouer son rôle. Il en de même pour les hommes : ils ne tiennent pas leur place, ne sont pas épanouis, ils ont peur ; le circuit est le même, le fonctionnement idem, ils ne sont pas adultes, ils ont peur de jouer leur rôle, d’être à leur place, il faut respecter certaines règles. Ex : ce papa qui prend du temps pour préparer sa fille au viol en lui disant : c’est moi qui te prépare à ton éducation sexuelle … jusqu’à son but final. La fille se rend compte de la supercherie de son père et pour s’en sortir, présente son petit copain que papa évidemment refuse de voir, elle se fait engrosser. De même les mamans ne doivent pas se mêler de la vie de leur fille. N.B. je m’adresse à l’enfant que tu es et non à tes enfants. Si tu ne prends pas ta place et ne joue pas ton rôle, ils (enfants) n’apprendront jamais à le faire et par conséquent, à leur tour ne le feront jamais. Questions et réactions - Etant enfant, je n’ai pas eu l’éducation que j’aurai dû avoir de ma mère, elle est morte quand j’avais 7 ans ; je me rends compte que tout ce que vous dites de ne pas dire aux enfants, c’est ce que je passe le temps à dire à mes enfants ; comment procéder pour m’améliorer ? Tu as reçu l’amour de ta mère jusqu’à 7 ans, à tes premières menstrues, elle n’était pas là et ça te manque c’est vrai. Lorsque tu auras vraiment fait le deuil de ta mère, tu te sentiras plus équilibrée ; cela ne t’empêchera plus de bien jouer ton rôle de mère car tu seras guéri. La carapace tombée, tu trouveras les mots justes pour parler à tes enfants. A trop les protéger, on les fragilise car la blessure vient de ce qu’on n’a pas reçu ou qu’on a reçu de trop. - Si tu es privé de ta place, tu ne peux pas être heureux, comment faire pour prendre la place de ta mère alors que le père ne fait rien (ne joue pas son rôle de père) ? C’est toi qui a décidé d’être père et mère, reste à ta place de mère, prends ta place dans ton triangle familiale, c’est ce qu’il faut vivre dans l’adoration nocturne ; ce ne sont pas les recettes que je vous donne (copier/coller). C’est pour que tu prennes conscience ; comment ai-je vécu mon enfance ? Est-ce que j’ai reçu ce que j’attendais de mes parents? Tu prends cela en considération pendant l’adoration nocturne et tu trouveras ta juste attitude. Parfois vous (papa et maman), vous débrouillez, dans sa famille, il n’a rien reçu ou alors avec ce qu’il a reçu, c’est tout simplement catastrophique. Surtout faire attention au personnage. Si nous voulons une Eglise d’hommes et de femmes engagés, il faut partir des personnes équilibrées dans les familles. - lorsque quelqu’un a grandi dans certaines conditions, il est devenu ce qu’il est devenu, comment faire si les autres ne reprennent pas leur place, car moi je suis ce cours et les autres non. Quand mes parents se disputaient, j’étais là, ils se confiaient à moi, c’est nous (enfants) qui étions leurs parents ; que faut-il faire ? Voir les anciennes blessures intérieures n’est pas facile, c’est une grâce de connaître ces choses. Ce cours vous aide à mieux leur pardonner, laisser tomber les mécanismes de défense : moi-même j’ai agi comme ceci par réaction et petit à petit, l’autre constate et change finalement (il savait que si j’appuie là, elle réagit comme ceci ou comme cela, et maintenant, il appuie une fois, deux fois, même trois fois, pas de réaction ; ah ! si cela continue !) ……religieux : tu es lumière, continue de briller. - que faire pour ne pas étouffer les enfants du manque d’affection, de la solitude ? Tu as voulu ton enfant ? Pour qui ? Pour toi ? Tu ne l’as pas mis à sa place, c’était pour remplir la solitude que tu as connu, le vide affectif, il faut que tu guérisses de ce vide (pour toi il faut que tes enfants vivent pour que tu sois), alors que c’est le contraire. On peut avoir la guérison intérieure même par le chapelet. Ex : Vierge Marie maman, j’ai connu la solitude, guéris- moi de ce vide, libèremoi de tout ce qui en a suivi. N’attends pas que quelqu’un te dise : je prie pour ta guérison intérieure. Ne vous occupez pas de ce que l’autre fait, soit toi-même et il va évoluer lui aussi. Nous sortons tous les matins pour aller chercher le bonheur ; si nous ne savons pas ce que nous cherchons réellement, il peut nous passer à côté. Le malin peut nous distraire. Etre heureux c’est : - Etre épanoui - Etre Libre - Etre à sa place - Jouer son rôle. Etre libre c’est: Ne pas être préoccupé Etre sans contraintes Faire les choses naturellement (faire ce que je veux au fond de moi). Agir selon mon cœur sans tenir compte des autres. Etre indépendant Prendre ses propres résolutions Se détacher de tout Etre soi-même. Se détacher de tout : ne pas s’accrocher, ne pas attacher une grande importance à ce qu’on a ou ce qu’on n’a pas (comme si ma vie en dépendait). Cela ne veut pas dire qu’on ne doit pas chercher, car nous avons reçu la mission en tant qu’être humain de soumettre la terre, mais lorsque tu réussis à en avoir, ne pas en être dépendant. Il est mauvais de ne rien chercher, car tu es en danger et tu es un chrétien dangereux (il ne faut pas dire le Seigneur s’occupe de moi et tu ne fais rien). En somme : chercher et ne pas en être dépendant, esclave ; car si tu y attaches ton cœur, tu deviens esclave. Prendre ses décisions sans tenir compte des autres : ne veut pas dire ne pas écouter les autres. Même si on n’en tient pas compte, il faut écouter les avis, les opinions des autres. Exemple : j’étais curé, j’avais un conseil paroissial qui tenait lieu de conseil pastoral et conseil des affaires économiques, et un panel de personnes ressources qui ne se connaissaient pas comme tel. À ces derniers, je posais des questions et je recueillais des avis sur certaines choses que je voulais faire à la paroisse ; et pendant le conseil, lorsque j’introduisais ces points, je me rendais compte que certaines personnes changeaient d’avis, tout simplement parce qu’ils se rendaient compte que leurs intérêts sont menacés, ils se laissaient influencer par leurs intérêts personnels et du coup ils manquaient de personnalité et étaient esclaves. Il faut être libre de prendre la décision, même si elle n’est pas bonne et l’assumer quelque soit le cas ; il faut aussi reconnaître ses erreurs et les corriger. Si tu reconnais que tu as mal fais et tu ne fais pas marche arrière, tu es bête ; il y a aussi un problème lorsqu’on change selon le temps. Etre indépendant : matériellement, spirituellement, physiquement. financièrement, intellectuellement, Physiquement c’est-à-dire : même invalide, donc dépendant des autres, puis-je être libre ? En d’autres termes, peut-on être malade, dépendant et heureux ? - Oui si on accepte sa maladie. - Après que la maladie soit passée, oui. - Non car le bonheur c’est ce que je suis. Etre chrétien n’est pas être à l’église à réciter les ‘je vous salue Marie’, mais prendre conscience des obstacles qui surgissent dans ma vie et m’aide à faire mon chemin de sainteté. Est-ce qu’on peut être malade, libre, indépendant et détaché ? Je peux être en santé ou pas et dans un cas comme dans l’autre, je suis détaché ; la question de temps n’intervient pas ; si je veux être chrétien, faire de ma vie un chemin de sainteté, je me détache. Le discours sur la montagne n’est pas pour les autres, mais pour le chrétien. Je peux être heureux même malade et dépendant des autres ; cela dépend du cheminement déjà fait ou à faire ; beaucoup sont malheureux parce que leur vie s’est arrêtée. Méditer la parole de Dieu, prier peut nous aider à sortir de notre malêtre pour rencontrer Dieu, si je l’ai fait, ma situation catastrophique devient acceptable. On n’est pas obligé de prier, mais si tu fais l’expérience de la prière, tu te libères. N.B. il y a des gens bien portants, mais pas heureux, donc la maladie devient ce manque de bonheur, il ne faut pas envier la situation de l’autre. Exemple de ces personnes qui se plaignent de tout alors qu’elles ont un bon travail et sont en bonne santé ; dans ce cas, ton véritable problème c’est toimême : être chrétien c’est être concret. J’ai souvent dis à ces personnes d’aller à l’hôpital un jour, s’asseoir à côté d’un malade et lui dire qu’on est malheureux. Tu es chrétien. Avant de te plaindre, fais attention car le Seigneur peut te gifler. Indépendance matérielle, financière Dépendre de l’autre n’est pas signe d’esclavage, il ne faut pas être esclave de l’autre, même pas des tiens, il te sera difficile d’être heureux ; ne pense pas que tu es malheureux parce que pour le moment tu te sens obligé de vivre dans la maison avec tel ou tel. Si tu n’es pas heureux parce que tu te sens esclave, tu n’es pas reconnaissant et tu ne peux pas recevoir. Exemple de cette femme que j’ai reçu et qui a culpabilisé pendant deux heures. Et quand je lui demande : quand tu faisais telle chose tu te disais quoi ? Es-tu heureuse de voir tes cadets être ce qu’ils sont aujourd’hui ? Elle répond oui ; alors réconcilie-toi avec toi-même, avec ton histoire, car tu n’arrives pas à te détacher. Etre indépendant, se détacher sont dans la même enveloppe ; il n’est pas possible d’être sans contraintes, à moins d’être un enfant, car lorsqu’on a un projet de vie, on a des contraintes, il y a des problèmes à faire ce qu’on veut quand on veut. Sans doute l’éducation que tu as reçu est une prison pour toi, réfère-toi à la loi sans laquelle il y aurait beaucoup de dégâts (la loi de mon cœur, de l’église, de l’état) : nous ne serions même plus là pour parler de Dieu, la loi nous humanise. Etre libre c’est ne pas être esclave des contraintes, mais ne pas être sans contraintes n’est pas une bonne chose.