La reine des couleurs - Théâtre de la Grenouille

Transcription

La reine des couleurs - Théâtre de la Grenouille
Théâtre de la Grenouille
Biel/Bienne
tout public dès 5 ans
Théâtre de la Grenouille
Biel/Bienne
tout public dès 5 ans
Théâtre musical d’après le livre d’images de Jutta Bauer
Une histoire attachante animée de couleurs
Jeu
Chants, harmonium
Percussion
Manipulation d'images
Françoise Boillat
Fanny Anderegg
Luigi Galati
Verena Lafargue Rimann,
Charlotte Huldi, Arthur Baratta
Mise en scène
Scénographie et images
Composition musicale
Charlotte Huldi
Verena Lafargue Rimann
Fanny Anderegg
Arrangement musical
Technique
Textes
Collaboration costumes
Constructions scène
Graphisme
Administration
RP
Photos
DVD
Conseil concept lumière
Droits de représentation
Fanny Anderegg, Luigi Galati
Monika Hug
Charlotte Huldi, Françoise Boillat
Madeleine Sumi
Stefan Affolter
Philippe Kissling
Christine Junod
Brigitte Andrey
Guy Perrenoud
Thomas Batschelet
Laurent Sandoz
Verlag der Autoren, Frankfurt a. M.
Unterstützung: Oertli-Stiftung
Théâtre de la Grenouille
Nouvelle production 2007 pour enfants dès 5 ans
La reine des couleurs
Théâtre musical d’après le livre d’images de Jutta Bauer
Une histoire attachante animée de couleurs
Une comédienne, une chanteuse de jazz et un percussionniste dépeignent le royaume de la reine,
nous permettant non seulement de voir, mais encore d’entendre les couleurs.
La pièce
Malwida est reine au pays des couleurs.
Au gré de ses envies, elle appelle le tendre et doux
bleu. Elle réclame aussi le rouge sauvage et curieux
et le jaune ardent et éclatant, également agaçant.
Elle joue avec eux, mais voilà qu'une dispute éclate
et tout s'assombrit. Malwida pousse des hauts cris
et fulmine, rien n'y fait, elle devient, elle aussi,
morose et triste...
Presse
... C'est un festival de couleurs, le bleu, le rouge et le
jaune se mélangent et se déversent dans une histoire
ainsi mise en scène par le Théâtre de la Grenouille,
qu'elle offre un moment de pur bonheur aux grands
comme aux petits...
Bieler Tagblatt, 30.1.2007, traduction
Point de départ
Pour sa nouvelle pièce tout public, le Théâtre de la Grenouille se base sur le livre d'images de
l'illustratrice Jutta Bauer, "Die Königin der Farben", qui a obtenu plusieurs prix. Cette production,
accompagnée de musique live, s'inscrit tout à fait dans la ligne
de travail de la Grenouille, qui collabore depuis des années
avec des musiciens et musiciennes. Ce sont deux
artistes du domaine du jazz qui participent cette fois,
la chanteuse Fanny Anderegg et son percussionniste
Luigi Galati. Pour les enfants, c'est une
ouverture à la perception et une
immersion dans les images. Ils plongent dans
une histoire drôle et passionnante, avec une
reine pleine de tempérament et de joie de vivre.
La musique va leur permettre d'affiner leur écoute et de
ressentir plus intensément.
Décors
Les atmosphères scéniques sont créées par l’artiste
biennoise bien connue Verena Lafargue Rimann.
Les formes, les couleurs et les images sont projetées
sur la surface de jeu et l'arrière- fond blancs, la
comédienne et les musiciens et animées pendant la
représentation. Les visuels sont parfois simples, des
fois complexes, en mouvement et pleins de surprises.
Ils deviennent les partenaires de jeu de la reine.
Pour permettre la création d’images, le ou la
manipulateur/trice utilise des bols d’eau, de l’encre
de Chine, de la laque émaillée, des éclats de verre
coloré, différents récipients transparents et des bacs.
Presse
… L'artiste biennoise Verena Lafargue a réalisé,
pour l'exposition "von Farben und Fäden" du musée
pour enfants Creaviva au Centre Paul Klee de Berne,
un des travaux les plus impressionnants de ces
créations précédentes…
… On sent la vision de l'artiste tout le temps à travers
l’inconsistance, la transparence, la légèreté de la
matière, respectivement de son corps. Elle enlève
quelque chose de sa lourdeur, de sa dépendance et,
d'un souffle de vie lié à une envie absolue, invite
l'immatériel dans l’expérience sensuelle du monde…
Bieler Tagblatt, 14.3.2006, traduction
Musique
Accompagnée par Luigi Galati, excellent et habile
percussionniste, la chanteuse de jazz Fanny
Anderegg a composé la musique, fenêtre sur le
monde du jazz et des rythmes enthousiasmants.
Elle vire aussi Latino, berceuse, rejoint le souffle
intemporel du vent, devient une chanson
provocatrice qui dégénère en un rap-empoignade,
puis un air qui rappelle le jaune-rose crépusculaire.
Une voix, deux ou même trois, un harmonium et
différents instruments de percussion constituent
les couleurs de base de la musique.
Presse
... Fanny Anderegg, souveraine tout le temps,
donne corps et prête sa voix au langage des couleurs.
Son chant permet de souligner, par le son, les événements de ce royaume. Bieler Tagblatt, 30.1.2007
… pour ses interventions de toutes sortes le
percussionniste Luigi Galati mérite une couronne
de laurier … Bieler Tagblatt, 30.1.2007, traduction
Jeu
La comédienne Françoise Boillat, formée au
Conservatoire de Lausanne (SPAD), interprète la
reine et sa joie de vivre. Elle a déjà joué dans
plusieurs productions en Allemagne ou avec le
Théâtre pour le Moment de Berne.
Presse
... Malwida bout de tempérament... Ses sautes
d'humeur rendent la vie de ses sujets difficile.
La comédienne Françoise Boillat réussit à transmettre
l'intensité nécessaire aux multiples facettes de cette
personnalité. Les tensions contenues de Malwida
s'inscrivent sur son visage, sa relation avec les
couleurs se lit dans ses attitudes corporelles. Par
moments, elle incarne le repos, elle rit et rayonne
de joie, se dévoile chaleureuse. Parfois elle est prise
d'irritations, se montre extrêmement ennuyée,
effrontée, triste ou alors, elle explose de colère...
Bieler Tagblatt, 30.1.2007, traduction
Versions
A Bienne, nous présentons à "notre" public une
version française/allemande/suisse alémanique.
La pièce contient de toute façon très peu de textes,
elle reste compréhensible par tous.
Il existe aussi une version 100% francophone.
Age
“La reine des couleurs” est prévue pour les enfants
dès 5 ans, conseillée aux écoles enfantines ainsi
qu'aux classes primaires de la 1ère à la 3ème année.
Un dossier pédagogique est à disposition.
Durée
De 40 à 45 minutes environ
Théâtre de la Grenouille
Nouvelle production 2007 pour enfants dès 5 ans
La reine des couleurs
D'après le livre d'images de Jutta Bauer
L'histoire
Un beau matin, Malwida, la reine des couleurs, sort de son château.
Son pays est tout blanc…
Joli, mais un peu lassant, si bien qu'au bout d'un moment, sa Majesté appelle le bleu.
La couleur arrive et s'étend, tendre et douce, Malwida se sent bien.
Puis, comme il est venu, le bleu se retire et le monde retourne au blanc.
Alors la reine réclame le rouge.
Il surgit avec fougue, il est sauvage et la renverse presque. Elle lui demande de devenir
cheval, il se transforme en un destrier farouche et ardent. Ensemble, ils visitent le
royaume et la reine se sent fière, fringante et forte. Mais le rouge n'est pas seulement
rebelle et alerte, mais aussi démesuré, dévastateur. Il se change en feu, en flammes
dans les maisons, il incendie les arbres, les habitants s'enfuient, le sang se propage.
La reine en a donc assez et elle lui ordonne de s'en aller.
Le rouge s'éclipse, alors que subsiste une traînée rose…
… pas pour longtemps, car le jaune arrive. Couleur intense, belle et agréable, elle imprègne
la reine de sa chaleur. "Oh! Reste, reste, reste!", supplie-t-elle, "Tu es si lumineux, si doux".
Le jaune est éclatant et bon, mais également secret et têtu.
Ce que devient aussi la reine si on la contredit et c'est ainsi que la dispute avec le jaune
commence. Le bleu arrive pour calmer le jeu, le rouge, curieux, déboule aussi.
Tous s'agitent, les couleurs se mélangent, le monde s'assombrit et devient gris, plus gris,
toujours plus gris.
Le reine commande au gris de partir, il reste.
Elle pousse des hauts cris, fulmine, mais il n'accepte aucun ordre. Il demeure là,
longtemps. Sa Majesté n'est plus reine au pays des couleurs, elle n'est plus belle et
sauvage, elle est seulement grise. Elle se met alors à sangloter.
Elle pleure, pleure toujours plus fort. Alors, lentement, les couleurs réapparaissent:
le doux bleu, le rouge sauvage et curieux et le jaune, étincelant et chaud, parfois têtu.
La reine s'amuse avec eux, sans se bagarrer, sans commander, de nouvelles couleurs
se créent: le vert, le rose, le vert-jaune, le violet, …
Le jeu continue jusqu'à ce que Malwida se sente fatiguée et qu'un bleu sombre et
tranquille recouvre le tout.
La reine des couleurs
Qui joue
Une comédienne – Françoise Boillat – joue Malwida, la reine des couleurs.
Une chanteuse – Fanny Anderegg – interprète les chansons, donne son aux couleurs,
et prête sa voix au jaune têtu. Fanny Anderegg signe également la composition et
l'arrangement musical.
Un percussionniste – Luigi Galati – accompagne la chanteuse à la batterie et avec différents
instruments de percussion. Tambour et rythmes endiablés représentent le rouge.
Une artiste – Verena Lafargue Rimann – projette des images sur l'espace scénique.
Le monde des couleurs est créé avec des transparents peints, les images avec de l'émail,
de l'eau teintée et de l'encre.
Tous sont des professionnels qui ont été formés dans des Hautes écoles et qui vivent de leur art.
Version
Cette histoire contient peu de texte.
Comme les précédentes productions du Théâtre de la
Grenouille, ‘La reine des couleurs’ peut également
être jouée de façon bilingue. Quelques répliques
sont en allemand (dialecte et allemand),
d'autres en français. Grâce aux ambiances,
à la gestuelle et au langage musical,
les enfants comprennent toujours,
même s'ils ne connaissent pas
les deux langues.
La reine des couleurs
Propositions pour entrer dans le spectacle
Classes enfantines
D'après les comptes rendus des maîtresses qui ont vu la pièce avec leur classe,
les réactions étaient pratiquement pareilles entre les enfants qui connaissaient
l'histoire et ceux qui n'avaient qu'abordé le thème du monde des couleurs.
Classes primaires
Pour les élèves de cet âge, nous conseillons de ne pas complètement dévoiler
ni l'histoire ni le livre, mais de préparer autrement la visite au spectacle.
Idées, propositions
A quoi ressemble le royaume des couleurs?
Qui y habite? Quel est son aspect quand tout le monde dort?
S'exprimer sur de grandes feuilles de dessin.
Les couleurs de base et leurs ‘caractères’
Quelles caractéristiques ressortent du bleu, du rouge et du jaune?
Qu'est-ce qui est bleu, rouge, etc., … quels effets amènent ces couleurs?
Qu'est-ce que je ressens en voyant du rouge?
Comment pourrait résonner une musique qui évoque le bleu ou le rouge?
Peindre avec une seule couleur: produire une image qu'en rouge,
alors qu'un autre groupe dessine qu'en jaune, etc., …
Jaune. Parler de sa dualité. D'un côté, il est ensoleillé, chaud et agréable,
de l'autre, il pique comme une guêpe, laisse un goût de citron, dégage une
odeur de soufre, …
Est-ce que le bleu pourrait aussi être désagréable? Le rouge également dégage
une opposition, son aspect plein d'énergie est positif, mais aussi destructeur.
Et le rose, qu'est-ce qui vient à l'esprit si on pense au rose?
Et le gris? Qu'est-ce qui est gris? Quel sentiment inspire le gris?
Bagarre: dessiner les conséquences d'une dispute entre les couleurs.
Quels mots le jaune utilise pour débuter la bagarre et provoquer la reine?
Comment la reine peut-elle lutter et répondre à un jaune aussi impoli?
Vocabulaire pour le spectacle bilingue
Les termes suivants seraient à connaître: bleu – rouge – jaune – gris
Apprendre à distinguer: rouge-feu (feuerrot), brun-rouge (braunrot),
rouge-coquelicot (mohnrot), rouge-magenta (magentarot), …
La reine des couleurs
Inscriptions dans le livre de classe
d’une deuxième année (traduction)
- Le rouge était sauvage, a même fait du feu.
Après le rouge, c’est le jaune qui est venu.
Le jaune était chaud et la reine voulait le garder.
Mais le jaune était très impoli, car il a commencé
à se disputer avec les couleurs. Après la
bagarre, c’est le gris qui est venu.
La reine lui a demandé de partir, mais il
ne voulait pas. Elle a dit au gris : “Une
reine ne peut pas ressembler à cela”…
- Alors la reine des couleurs
a appelé toutes les couleurs.
Le jaune était méchant, chaud et
lumineux. Le rouge était sauvage et
dangereux. Le bleu était gentil. Il y avait aussi une
jolie musique et aussi une dame qui chantait…
- Avec le bleu, la reine a fait des mouvements
calmes. Avec le rouge, elle était sauvage.
Elle a dit que cela la rendait forte ou courageuse.
Le jaune a commencé la bagarre, ensuite elle a
dit des vilains mots.
- Avec le rouge, la reine est tombée
de peur, après elle a dit qu’elle
voulait un cheval, qu'elle voulait
galoper jusqu’au château et puis,
elle a fait comme si elle avait un
cheval. C’était drôle.
- Les ronds qui devenaient toujours
plus petits étaient jolis.
Avec le gris, je me suis presque
endormie, parce que la couleur
grise était ennuyeuse.
- Le jaune a chicané et a
commencé la dispute et s'est
fâché. L’un comme l’autre se
sont dit des vilains mots.
Cela a irrité la reine.
- La reine peut appeler chaque couleur et chaque couleur est
différente. Elle appelle le rouge et un cheval sort du rouge.
Dans le fond, c'est ce qu'est la reine.
- J’écris quelque chose sur la couleur rouge.
Alors: avec le rouge, c’était très fort et aussi très sauvage.
Je me suis bouchée les oreilles, parce que c’était très fort.
Après, j’ai de nouveau écouté et c’était vraiment cool.
-
Le rouge est sauvage et c’est
la couleur de l’amour. Le rouge
est méchant et le rouge m’a
beaucoup plu et aussi à la fin,
les autres images et les autres
couleurs m’ont plu. C’était très joli.
-
Après, c’est le gris qui est venu.
La reine a fait ses excuses aux
couleurs.
- Chère Reine des couleurs,
je trouve la pièce très belle.
Des fois un peu trop sauvage.
La reine des couleurs
Les collaborateurs
Charlotte Huldi, mise en scène, Biel/Bienne
1980 – 1983
1983 – 1985
En 1985
1986 – 1992
Distinctions
Assistante metteuse en scène au Theater Biel Solothurn et pour la scène de la
Stadt Kiel (Allemagne).
Formation à l’Ecole internationale de Théâtre Jacques Lecoq/Paris et formation
supplémentaire chez Philippe Gaulier et Monika Pagneux/Paris.
à Bienne fonde le Théâtre de la Grenouille avec son partenaire de scène et de vie
Arthur Baratta. Depuis 1988, metteuse en scène attitrée du Théâtre de la Grenouille.
divers engagements de mises en scène de pièces tout public à la Werftpark/Bühnen
de la Ville de Kiel (Allemagne).
Met en scène pour la Volksschule et la Musikschule de Lengnau la comédie musicale
“Ritter Rost” au Parktheater de Grenchen (2004) et pour l’Ecole de Musique de
Bienne la comédie musicale “Brücken” (2004).
Enseigne le théâtre au Gymnasium Alpenstrasse de Bienne.
Prix 2000 de la Ville de Bienne avec le Théâtre de la Grenouille, en tant que
membre du comité de l’espace culturel Rennweg 26, le prix culturel du canton
de Berne (2001).
Mises en scène (sélection)
“L’histoire d'un petit oncle” de Brossner/Brömmsen (dès 5 ans)
“Scapin! Fourberies & Gaunereien” d’après Molière (pour adolescent(e)s)
“La valse de celui qui n'en savait pas beaucoup” de Pauline Mol (dès 4 ans)
“Henry V” de Ignace Cornelissen (pour adolescent(e)s)
“Nickel danse avec le renard” de Gertrud Pigor (dès 6 ans)
“Tic-Tac...Toc”- La fille et la mort, création/théâtre musical; commande Expo.02
“Garuma” de Ad de Bont (pour adolescent(e)s)
Verena Lafargue Rimann, scénographie et costumes, Biel/Bienne
Maturité, brevet d’institutrice, séjour à l'atelier Geiger-Woerner à Ligerz.
De 1973 à 1986, installation d'un atelier au sud de la France, puis à Toulouse.
Retour en Suisse et formation complémentaire aux écoles des Beaux-Arts de Bâle
(textile, classe de formation continue) et de Zürich (art plasique, peinture),
séminaire of Fibre Arts, Alden Biesen, Belgique.
Distinctions
1993
1988
Bourse de travail par la Commission des Arts Appliqués du canton de Berne
Bourse Anderfuhren, Bienne
Expositions individuelles ou à deux, scénographies (sélection)
FOFO5 2004, 2005: Vieille Couronne Bienne au ‘joli mois du mai’ avec Sandra S. Sutter
2004
scénographie et costumes pour la comédie musicale Ritter Rost
2003, 2005
scénographie et costumes de ‘blut’ et ‘corps liquide’, performance dansée par
Katharina Vogel
2003
Künstlerhaus S 11 à Soleure, drapeaux en ville de Bienne ‘schrebern’
2001
Kulturwerkstatt Lyss installation d’eau 2001
2000
Centre de Sornetan, Jura
Espace libre Centre PasquART Bienne Project H2O petits bruits et installation d’eau
Expositions de groupe (Sélection)
2006
Art Sénat 06, Paris Jardins du Luxembourg
Creaviva, Centre Paul Klee
2005
novart-opendoors openeyes Bordeaux
2002
open 02 Stadtkirche Bienne, installation avec Edi Aschwanden et Hubert Dechant
2001
Doubles images, Musée Jurassien des Arts Moutier (...)
1997
Fête des arts, Lucerne
1996
donations et achats Centre PasquART Bienne
Art du papier suisse, Kornhaus Berne, St. Petersburg, Moscou
1992
“Ode à la coupe” Musée des Arts décoratifs, Lausanne
Triennale de Tapisserie Lodz/P; Triennale nationale de la Gravure, Le Locle
Semaine d'art, Berne
1991
Configura 1, Erfurt D
1989
Art textil suisse, Kornhaus Berne
expositions de Noël de la société des Beaux-Arts, Bienne: 1987, 1988, 1989, 1990,
1991, 1992, 1993, 1994, 1997, 1998, 1999, 2003, 2004, 2005, 2006
Commandes, achats
1999
concept pictural de l'entrée de la Migros Bienne-Madretsch
…
plusieurs achats du Canton de Berne, Commission des Arts Appliqués,
et de la Ville de Bienne, Commission des Beaux-Arts.
Françoise Boillat, comédienne, Les Brenets JU
1994 – 1998
études de comédienne au conservatoire de Lausanne (SPAD).
Productions
Après ses études, elle joue dans différentes productions romandes. Elle travaille
notamment avec H. Loichemol, D. Bourquin, P. de Montmollin, F. Huggler.
Son expérience théâtrale l’emmène vers d’autres formes plus expérimentales comme
Cyclique 1 et 2 avec le groupe Velma.
2001
2003
2004
2005
2006
Séjour d'études à St-Petersburg et en Roumanie où elle fonde une compagnie de
jeunes comédiens. Ensemble, ils mettent sur pied un spectacle bilingue roumainfrançais ‘Le Défunt-defunctu’, tiré d’un texte d’Obaldia. Cette pièce sera jouée au
Théâtre National de Craiova et tournée dans différentes villes de Roumanie.
De retour en Suisse, elle collabore avec Marielle Pinsard comme assistante et
comédienne dans ‘Blonde Unfuckingbelievable Blond’ et ‘Comme des couteaux’.
Comédienne dans la création allemande, Ukrénienne et Polonaise de
“Quartett für vier Schauspieler” de B. Schaeffer, avec entre-autres des
représentations à la ‘Dampfzentrale’ de Berne.
elle crée La Compagnie du Gaz, dont la première création est ‘Dysfonctions’ et
Maltraitances, feuilleton en huit épisodes écrit par Antoine Jaccoud.
Avec ce dernier, ils font une recherche avec des survivants de Srebrenica, qui donne
le spectacle-documentaire ‘Les Survivants’ au théâtre de Saint-Gervais en 2005.
La même année, elle joue dans L’Air, inspiré d’un roman de Paul Auster et dans
‘Les Voix Humaines’ de R. D’Onghia, présenté au festival de La Bâtie à Genève.
‘En attendant la grippe aviaire’ à l’Arsenic, Lausanne et au
Théâtre St. Gervais, Genève.
Fanny Anderegg, composition, chant, harmonium, Biel/Bienne
1999 – 2001
2001 – 2003
2000
2003
2002 – 2004
depuis 2005
2005
2003 – 2004
études de chant chez Susanne Abbuehl à la Haute école de musique de Montreux,
section jazz
études de chant chez Susanne Abbuehl à la Hochschule für Musik de Bâle,
section jazz
elle obtient un diplôme d'orgue
chanteuse sur le CD RAP “16/9”.
assistante chant du chœur du gymnase de Bienne (rue des Alpes),
dirige ce même chœur
année où elle travaille le chant avec les comédiens de la pièce “Garuma”, du
Théâtre de la Grenouille
Dirige le chœur de jazz pour adultes de l'Ecole de musique de Bienne
suit des cours de chants indiens chez Dhanashree Pandit
CD et festivals
2004
production et enregistrement du CD “La Figlia dal Vent” avec le
‘Fanny Anderegg 4tet’, réalisé dans les studios et sur invitation de la radio DRS
2006
mise en chantier du deuxième CD avec son Quartett, de nouveau à la radio DRS.
Divers concert avec le ‘Fanny Anderegg 4tet’ et diffusions à la radio (RSR, DRS2).
Est invitée au Festival “Contreband” à Genève et au Festival de Jazz à Cully
(mars 2006)
2007
donne avec le ‘Fanny Anderegg 4tet’ plusieurs concerts dans toute la Suisse dans
le cadre du Festival ‘Diagonales’
Luigi Galati, percussion, Biel/Bienne
1987 – 1993
1994 –1995
1996
1997 – 2002
Ecole de musique à Bienne auprès de Norbert Pfamatter
Swiss Jazz School, Berne
classe générale au Conservatoire de Montreux section jazz auprès de
Leonzio Cherubini et Olivier Clerc
formation de musicien dans les classes professionnelles du Conservatoire de
Montreux section Jazz. Obtention du diplôme d’enseignant de musique
Séminaire I.A.S.J. à la Berklee School à Boston USA
Expériences professionnelles (Sélection): batteur auprès du ‘Fanny Anderegg 4tet’ (Jazz)
depuis 1999 batteur auprès du “Big Band du Conservatoire de Montreux”, auprès de
“L’orchestre jaune” (orchestre de bal), auprès de Gérard William (chansons
françaises), “By-Spiel-Projekt (jazz), Caryl Baker 3io ou 4tet“ (jazz).
Accompagnement de plusieurs chorales gospel et pop, engagements ponctuels
dans des groupes de jazz avec Lucien Dubuis, Daniel Perrin, Jérôme Thomas,
Michel Weber, Simon Gerber, Antoine Ogay, Stefano Saccon, Bobby Johnson,
Christian Graf…
Festivals
Montreux Jazz Festival, Other Jazz (Nauchâtel), Urbaines (Lausanne), Jazz parade
(Fribourg), Jazz à Berne, Pattaya Thailande, Jazz à Ouaga (Burkina Faso), Festival
international de Jazz Conakry (Guinée), Festival de Jazz de St. Louis (Sénégal)
Projets/enseignement
Formation du groupe “Quintet à queue” dans le cadre du ‘Festival de Jazz et
musique contemporaine Neuchâtel’, Formation du groupe “In person”, concerts en
Suisse et en France, enseigne la musique à l'Ecole de musique Erguel/St. Imier,
à Bienne, Fribourg et à La Chaux-de-Fonds, animateur du camp de musique de
l'AJAC à Sornetan.
Théâtre de la Grenouille
Portrait de la troupe
• Le Théâtre de la Grenouille est une troupe professionnelle pour jeune public. Depuis sa
création en 1985, dix-huit productions ont vu le jour: des pièces contemporaines pour enfants
et adolescent(e)s, des créations propres ou des adaptations intelligentes qui dépoussièrent
des textes de Molière ou de Shakespeare. La compagnie joue à Bienne et dans la région,
ses engagements et invitations à des festivals nationaux et internationaux lui permettent de
se produire dans toute la Suisse et à l'étranger.
• L’orientation principale du Théâtre de la Grenouille est la recherche et l’expérimentation de
nouvelles formes de théâtre plurilingue, ainsi qu'à lier scène et musique. La compagnie
collabore ainsi constamment avec des musiciens/musiciennes et compositeur/trices.
Pour ses productions, elle constitue une troupe et travaille avec des comédiens/comédiennes
engagé/es. Un poids important est mis sur la création visuelle.
• Le Théâtre est subventionné par la Ville de Bienne, il reçoit ponctuellement des soutiens à la
création du Canton de Berne, de fondations et de privés.
• En reconnaissance de son travail, le Théâtre de la Grenouille a reçu le prix culturel de la
Ville de Bienne 2000.
• La direction artistique et administrative est assurée par Charlotte Huldi, Arthur Baratta et
Brigitte Andrey, le côté administratif est géré par Christine Junod.
Contact
Théâtre de la Grenouille
Rue de la Gurzelen 11
2502 Biel/Bienne
Tél. 032 341 55 86
Fax 032 341 55 87
[email protected]
Un festival de couleurs
Françoise Boillat joue la reine Malwida, celle qui règne sur le monde des couleurs. Scène tirée d'une représentation du Théâtre de la Grenouille
Photo: Olivier Gresset
Un festival de couleurs
Le bleu, le rouge et le
jaune se mélangent et se
déversent dans une histoire
ainsi mise en scène par le
Théâtre de la Grenouille,
qu'elle offre un moment
de pur bonheur aux grands
comme aux petits.
Malwida règne sur un
royaume différent avec des
sujets bien particuliers, le
bleu, le rouge, le jaune, pour
ne citer que les plus importants. Elle leur ordonne de
venir et les renvoie à sa guise. Le Théâtre de la Grenouille a monté "La reine
des couleurs", d'après le livre de Jutta Bauer. Cinquante minutes durant, le "tout
public" dès 5 ans peut s'abandonner au plaisir de cette
production.
Humeur instable
Dans son for intérieur, Malwida bout de tempérament.
Elle impose ses sautes d'humeur, parfois transportée
d'allégresse, des fois frappée
de tristesse. Ces changements de caractère rendent
la vie de ses sujets difficile.
Dans ce théâtre musical, la
comédienne Françoise Boillat réussit à transmettre l'intensité nécessaire aux multi-
ples facettes de cette personnalité. Les tensions contenues de Malwida s'inscrivent sur son visage, sa relation avec les couleurs se lit
dans ses attitudes corporelles. Par moments, elle incarne le repos, elle rit et rayonne, se montre chaleureuse.
Parfois elle est prise d'irritations, se montre extrêmement ennuyée, effrontée, triste ou alors, elle explose de
colère.
Dans un habit blanc-pétale,
cette Malwida se tient sur
l'espace de jeu avec l'autre
(Fanny Anderegg, souveraine tout le temps), qui donne
corps et prête sa voix au langage des couleurs. Son
chant permet de souligner,
par sa sonorité, les événements de ce royaume. La
scène, travail de Verena
Lafargue Rimann, et l'arrière-fond s'exhibent également dans un blanc éblouissant. Le seul décor est une
couronne transparente posée
sur un petit socle, symbolisant le château, formée d'éléments recyclés et composée de fines pointes allumées.
représentant ciel et eau ou
l'éclat de la lumière du jour
à travers le spectre d'une
fenêtre d'église. Mais le bleu
ne reste pas et la reine appelle le rouge. Il s'annonce,
fougueux (pour ses interventions de toutes sortes, le
percussionniste Luigi Galati
mérite bien une couronne de
laurier) sauvage, vorace.
Exubérance et danger
La reine se retrouve dans
l'œil d'un tourbillon. Ce
n'est pas par hasard qu'elle
ordonne au rouge de devenir
cheval, elle veut lui passer
la bride au cou. Rien qu'en
remuant bras et jambes,
Françoise Boillat fait fusionner monture et cavalière
en un être unique. Personne
n'aurait craint pour elle cette
téméraire chevauchée. De
façon également très subtile,
les images glissant sur la
surface de jeu indiquent que
le rouge ne se résume pas à
une fraise, à l'exubérance de
la vie, mais qu'il symbolise
aussi le péril, s'il sort comme sang d'une blessure ou
qu'il déboule comme feu.
Christophe Pochon, extrait
"Bleu!", ordonne la monar- de l'article paru dans le Bieler
que et la teinte sacrée se pré- Tagblatt du mardi 30 janvier
sente, calmante, solennelle, 2007, traduction