La reine des couleurs - Théâtre de la Grenouille
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La reine des couleurs - Théâtre de la Grenouille
Théâtre de la Grenouille Biel/Bienne tout public dès 5 ans Théâtre de la Grenouille Biel/Bienne tout public dès 5 ans Théâtre musical d’après le livre d’images de Jutta Bauer Une histoire attachante animée de couleurs Jeu Chants, harmonium Percussion Manipulation d'images Françoise Boillat Fanny Anderegg Luigi Galati Verena Lafargue Rimann, Charlotte Huldi, Arthur Baratta Mise en scène Scénographie et images Composition musicale Charlotte Huldi Verena Lafargue Rimann Fanny Anderegg Arrangement musical Technique Textes Collaboration costumes Constructions scène Graphisme Administration RP Photos DVD Conseil concept lumière Droits de représentation Fanny Anderegg, Luigi Galati Monika Hug Charlotte Huldi, Françoise Boillat Madeleine Sumi Stefan Affolter Philippe Kissling Christine Junod Brigitte Andrey Guy Perrenoud Thomas Batschelet Laurent Sandoz Verlag der Autoren, Frankfurt a. M. Unterstützung: Oertli-Stiftung Théâtre de la Grenouille Nouvelle production 2007 pour enfants dès 5 ans La reine des couleurs Théâtre musical d’après le livre d’images de Jutta Bauer Une histoire attachante animée de couleurs Une comédienne, une chanteuse de jazz et un percussionniste dépeignent le royaume de la reine, nous permettant non seulement de voir, mais encore d’entendre les couleurs. La pièce Malwida est reine au pays des couleurs. Au gré de ses envies, elle appelle le tendre et doux bleu. Elle réclame aussi le rouge sauvage et curieux et le jaune ardent et éclatant, également agaçant. Elle joue avec eux, mais voilà qu'une dispute éclate et tout s'assombrit. Malwida pousse des hauts cris et fulmine, rien n'y fait, elle devient, elle aussi, morose et triste... Presse ... C'est un festival de couleurs, le bleu, le rouge et le jaune se mélangent et se déversent dans une histoire ainsi mise en scène par le Théâtre de la Grenouille, qu'elle offre un moment de pur bonheur aux grands comme aux petits... Bieler Tagblatt, 30.1.2007, traduction Point de départ Pour sa nouvelle pièce tout public, le Théâtre de la Grenouille se base sur le livre d'images de l'illustratrice Jutta Bauer, "Die Königin der Farben", qui a obtenu plusieurs prix. Cette production, accompagnée de musique live, s'inscrit tout à fait dans la ligne de travail de la Grenouille, qui collabore depuis des années avec des musiciens et musiciennes. Ce sont deux artistes du domaine du jazz qui participent cette fois, la chanteuse Fanny Anderegg et son percussionniste Luigi Galati. Pour les enfants, c'est une ouverture à la perception et une immersion dans les images. Ils plongent dans une histoire drôle et passionnante, avec une reine pleine de tempérament et de joie de vivre. La musique va leur permettre d'affiner leur écoute et de ressentir plus intensément. Décors Les atmosphères scéniques sont créées par l’artiste biennoise bien connue Verena Lafargue Rimann. Les formes, les couleurs et les images sont projetées sur la surface de jeu et l'arrière- fond blancs, la comédienne et les musiciens et animées pendant la représentation. Les visuels sont parfois simples, des fois complexes, en mouvement et pleins de surprises. Ils deviennent les partenaires de jeu de la reine. Pour permettre la création d’images, le ou la manipulateur/trice utilise des bols d’eau, de l’encre de Chine, de la laque émaillée, des éclats de verre coloré, différents récipients transparents et des bacs. Presse … L'artiste biennoise Verena Lafargue a réalisé, pour l'exposition "von Farben und Fäden" du musée pour enfants Creaviva au Centre Paul Klee de Berne, un des travaux les plus impressionnants de ces créations précédentes… … On sent la vision de l'artiste tout le temps à travers l’inconsistance, la transparence, la légèreté de la matière, respectivement de son corps. Elle enlève quelque chose de sa lourdeur, de sa dépendance et, d'un souffle de vie lié à une envie absolue, invite l'immatériel dans l’expérience sensuelle du monde… Bieler Tagblatt, 14.3.2006, traduction Musique Accompagnée par Luigi Galati, excellent et habile percussionniste, la chanteuse de jazz Fanny Anderegg a composé la musique, fenêtre sur le monde du jazz et des rythmes enthousiasmants. Elle vire aussi Latino, berceuse, rejoint le souffle intemporel du vent, devient une chanson provocatrice qui dégénère en un rap-empoignade, puis un air qui rappelle le jaune-rose crépusculaire. Une voix, deux ou même trois, un harmonium et différents instruments de percussion constituent les couleurs de base de la musique. Presse ... Fanny Anderegg, souveraine tout le temps, donne corps et prête sa voix au langage des couleurs. Son chant permet de souligner, par le son, les événements de ce royaume. Bieler Tagblatt, 30.1.2007 … pour ses interventions de toutes sortes le percussionniste Luigi Galati mérite une couronne de laurier … Bieler Tagblatt, 30.1.2007, traduction Jeu La comédienne Françoise Boillat, formée au Conservatoire de Lausanne (SPAD), interprète la reine et sa joie de vivre. Elle a déjà joué dans plusieurs productions en Allemagne ou avec le Théâtre pour le Moment de Berne. Presse ... Malwida bout de tempérament... Ses sautes d'humeur rendent la vie de ses sujets difficile. La comédienne Françoise Boillat réussit à transmettre l'intensité nécessaire aux multiples facettes de cette personnalité. Les tensions contenues de Malwida s'inscrivent sur son visage, sa relation avec les couleurs se lit dans ses attitudes corporelles. Par moments, elle incarne le repos, elle rit et rayonne de joie, se dévoile chaleureuse. Parfois elle est prise d'irritations, se montre extrêmement ennuyée, effrontée, triste ou alors, elle explose de colère... Bieler Tagblatt, 30.1.2007, traduction Versions A Bienne, nous présentons à "notre" public une version française/allemande/suisse alémanique. La pièce contient de toute façon très peu de textes, elle reste compréhensible par tous. Il existe aussi une version 100% francophone. Age “La reine des couleurs” est prévue pour les enfants dès 5 ans, conseillée aux écoles enfantines ainsi qu'aux classes primaires de la 1ère à la 3ème année. Un dossier pédagogique est à disposition. Durée De 40 à 45 minutes environ Théâtre de la Grenouille Nouvelle production 2007 pour enfants dès 5 ans La reine des couleurs D'après le livre d'images de Jutta Bauer L'histoire Un beau matin, Malwida, la reine des couleurs, sort de son château. Son pays est tout blanc… Joli, mais un peu lassant, si bien qu'au bout d'un moment, sa Majesté appelle le bleu. La couleur arrive et s'étend, tendre et douce, Malwida se sent bien. Puis, comme il est venu, le bleu se retire et le monde retourne au blanc. Alors la reine réclame le rouge. Il surgit avec fougue, il est sauvage et la renverse presque. Elle lui demande de devenir cheval, il se transforme en un destrier farouche et ardent. Ensemble, ils visitent le royaume et la reine se sent fière, fringante et forte. Mais le rouge n'est pas seulement rebelle et alerte, mais aussi démesuré, dévastateur. Il se change en feu, en flammes dans les maisons, il incendie les arbres, les habitants s'enfuient, le sang se propage. La reine en a donc assez et elle lui ordonne de s'en aller. Le rouge s'éclipse, alors que subsiste une traînée rose… … pas pour longtemps, car le jaune arrive. Couleur intense, belle et agréable, elle imprègne la reine de sa chaleur. "Oh! Reste, reste, reste!", supplie-t-elle, "Tu es si lumineux, si doux". Le jaune est éclatant et bon, mais également secret et têtu. Ce que devient aussi la reine si on la contredit et c'est ainsi que la dispute avec le jaune commence. Le bleu arrive pour calmer le jeu, le rouge, curieux, déboule aussi. Tous s'agitent, les couleurs se mélangent, le monde s'assombrit et devient gris, plus gris, toujours plus gris. Le reine commande au gris de partir, il reste. Elle pousse des hauts cris, fulmine, mais il n'accepte aucun ordre. Il demeure là, longtemps. Sa Majesté n'est plus reine au pays des couleurs, elle n'est plus belle et sauvage, elle est seulement grise. Elle se met alors à sangloter. Elle pleure, pleure toujours plus fort. Alors, lentement, les couleurs réapparaissent: le doux bleu, le rouge sauvage et curieux et le jaune, étincelant et chaud, parfois têtu. La reine s'amuse avec eux, sans se bagarrer, sans commander, de nouvelles couleurs se créent: le vert, le rose, le vert-jaune, le violet, … Le jeu continue jusqu'à ce que Malwida se sente fatiguée et qu'un bleu sombre et tranquille recouvre le tout. La reine des couleurs Qui joue Une comédienne – Françoise Boillat – joue Malwida, la reine des couleurs. Une chanteuse – Fanny Anderegg – interprète les chansons, donne son aux couleurs, et prête sa voix au jaune têtu. Fanny Anderegg signe également la composition et l'arrangement musical. Un percussionniste – Luigi Galati – accompagne la chanteuse à la batterie et avec différents instruments de percussion. Tambour et rythmes endiablés représentent le rouge. Une artiste – Verena Lafargue Rimann – projette des images sur l'espace scénique. Le monde des couleurs est créé avec des transparents peints, les images avec de l'émail, de l'eau teintée et de l'encre. Tous sont des professionnels qui ont été formés dans des Hautes écoles et qui vivent de leur art. Version Cette histoire contient peu de texte. Comme les précédentes productions du Théâtre de la Grenouille, ‘La reine des couleurs’ peut également être jouée de façon bilingue. Quelques répliques sont en allemand (dialecte et allemand), d'autres en français. Grâce aux ambiances, à la gestuelle et au langage musical, les enfants comprennent toujours, même s'ils ne connaissent pas les deux langues. La reine des couleurs Propositions pour entrer dans le spectacle Classes enfantines D'après les comptes rendus des maîtresses qui ont vu la pièce avec leur classe, les réactions étaient pratiquement pareilles entre les enfants qui connaissaient l'histoire et ceux qui n'avaient qu'abordé le thème du monde des couleurs. Classes primaires Pour les élèves de cet âge, nous conseillons de ne pas complètement dévoiler ni l'histoire ni le livre, mais de préparer autrement la visite au spectacle. Idées, propositions A quoi ressemble le royaume des couleurs? Qui y habite? Quel est son aspect quand tout le monde dort? S'exprimer sur de grandes feuilles de dessin. Les couleurs de base et leurs ‘caractères’ Quelles caractéristiques ressortent du bleu, du rouge et du jaune? Qu'est-ce qui est bleu, rouge, etc., … quels effets amènent ces couleurs? Qu'est-ce que je ressens en voyant du rouge? Comment pourrait résonner une musique qui évoque le bleu ou le rouge? Peindre avec une seule couleur: produire une image qu'en rouge, alors qu'un autre groupe dessine qu'en jaune, etc., … Jaune. Parler de sa dualité. D'un côté, il est ensoleillé, chaud et agréable, de l'autre, il pique comme une guêpe, laisse un goût de citron, dégage une odeur de soufre, … Est-ce que le bleu pourrait aussi être désagréable? Le rouge également dégage une opposition, son aspect plein d'énergie est positif, mais aussi destructeur. Et le rose, qu'est-ce qui vient à l'esprit si on pense au rose? Et le gris? Qu'est-ce qui est gris? Quel sentiment inspire le gris? Bagarre: dessiner les conséquences d'une dispute entre les couleurs. Quels mots le jaune utilise pour débuter la bagarre et provoquer la reine? Comment la reine peut-elle lutter et répondre à un jaune aussi impoli? Vocabulaire pour le spectacle bilingue Les termes suivants seraient à connaître: bleu – rouge – jaune – gris Apprendre à distinguer: rouge-feu (feuerrot), brun-rouge (braunrot), rouge-coquelicot (mohnrot), rouge-magenta (magentarot), … La reine des couleurs Inscriptions dans le livre de classe d’une deuxième année (traduction) - Le rouge était sauvage, a même fait du feu. Après le rouge, c’est le jaune qui est venu. Le jaune était chaud et la reine voulait le garder. Mais le jaune était très impoli, car il a commencé à se disputer avec les couleurs. Après la bagarre, c’est le gris qui est venu. La reine lui a demandé de partir, mais il ne voulait pas. Elle a dit au gris : “Une reine ne peut pas ressembler à cela”… - Alors la reine des couleurs a appelé toutes les couleurs. Le jaune était méchant, chaud et lumineux. Le rouge était sauvage et dangereux. Le bleu était gentil. Il y avait aussi une jolie musique et aussi une dame qui chantait… - Avec le bleu, la reine a fait des mouvements calmes. Avec le rouge, elle était sauvage. Elle a dit que cela la rendait forte ou courageuse. Le jaune a commencé la bagarre, ensuite elle a dit des vilains mots. - Avec le rouge, la reine est tombée de peur, après elle a dit qu’elle voulait un cheval, qu'elle voulait galoper jusqu’au château et puis, elle a fait comme si elle avait un cheval. C’était drôle. - Les ronds qui devenaient toujours plus petits étaient jolis. Avec le gris, je me suis presque endormie, parce que la couleur grise était ennuyeuse. - Le jaune a chicané et a commencé la dispute et s'est fâché. L’un comme l’autre se sont dit des vilains mots. Cela a irrité la reine. - La reine peut appeler chaque couleur et chaque couleur est différente. Elle appelle le rouge et un cheval sort du rouge. Dans le fond, c'est ce qu'est la reine. - J’écris quelque chose sur la couleur rouge. Alors: avec le rouge, c’était très fort et aussi très sauvage. Je me suis bouchée les oreilles, parce que c’était très fort. Après, j’ai de nouveau écouté et c’était vraiment cool. - Le rouge est sauvage et c’est la couleur de l’amour. Le rouge est méchant et le rouge m’a beaucoup plu et aussi à la fin, les autres images et les autres couleurs m’ont plu. C’était très joli. - Après, c’est le gris qui est venu. La reine a fait ses excuses aux couleurs. - Chère Reine des couleurs, je trouve la pièce très belle. Des fois un peu trop sauvage. La reine des couleurs Les collaborateurs Charlotte Huldi, mise en scène, Biel/Bienne 1980 – 1983 1983 – 1985 En 1985 1986 – 1992 Distinctions Assistante metteuse en scène au Theater Biel Solothurn et pour la scène de la Stadt Kiel (Allemagne). Formation à l’Ecole internationale de Théâtre Jacques Lecoq/Paris et formation supplémentaire chez Philippe Gaulier et Monika Pagneux/Paris. à Bienne fonde le Théâtre de la Grenouille avec son partenaire de scène et de vie Arthur Baratta. Depuis 1988, metteuse en scène attitrée du Théâtre de la Grenouille. divers engagements de mises en scène de pièces tout public à la Werftpark/Bühnen de la Ville de Kiel (Allemagne). Met en scène pour la Volksschule et la Musikschule de Lengnau la comédie musicale “Ritter Rost” au Parktheater de Grenchen (2004) et pour l’Ecole de Musique de Bienne la comédie musicale “Brücken” (2004). Enseigne le théâtre au Gymnasium Alpenstrasse de Bienne. Prix 2000 de la Ville de Bienne avec le Théâtre de la Grenouille, en tant que membre du comité de l’espace culturel Rennweg 26, le prix culturel du canton de Berne (2001). Mises en scène (sélection) “L’histoire d'un petit oncle” de Brossner/Brömmsen (dès 5 ans) “Scapin! Fourberies & Gaunereien” d’après Molière (pour adolescent(e)s) “La valse de celui qui n'en savait pas beaucoup” de Pauline Mol (dès 4 ans) “Henry V” de Ignace Cornelissen (pour adolescent(e)s) “Nickel danse avec le renard” de Gertrud Pigor (dès 6 ans) “Tic-Tac...Toc”- La fille et la mort, création/théâtre musical; commande Expo.02 “Garuma” de Ad de Bont (pour adolescent(e)s) Verena Lafargue Rimann, scénographie et costumes, Biel/Bienne Maturité, brevet d’institutrice, séjour à l'atelier Geiger-Woerner à Ligerz. De 1973 à 1986, installation d'un atelier au sud de la France, puis à Toulouse. Retour en Suisse et formation complémentaire aux écoles des Beaux-Arts de Bâle (textile, classe de formation continue) et de Zürich (art plasique, peinture), séminaire of Fibre Arts, Alden Biesen, Belgique. Distinctions 1993 1988 Bourse de travail par la Commission des Arts Appliqués du canton de Berne Bourse Anderfuhren, Bienne Expositions individuelles ou à deux, scénographies (sélection) FOFO5 2004, 2005: Vieille Couronne Bienne au ‘joli mois du mai’ avec Sandra S. Sutter 2004 scénographie et costumes pour la comédie musicale Ritter Rost 2003, 2005 scénographie et costumes de ‘blut’ et ‘corps liquide’, performance dansée par Katharina Vogel 2003 Künstlerhaus S 11 à Soleure, drapeaux en ville de Bienne ‘schrebern’ 2001 Kulturwerkstatt Lyss installation d’eau 2001 2000 Centre de Sornetan, Jura Espace libre Centre PasquART Bienne Project H2O petits bruits et installation d’eau Expositions de groupe (Sélection) 2006 Art Sénat 06, Paris Jardins du Luxembourg Creaviva, Centre Paul Klee 2005 novart-opendoors openeyes Bordeaux 2002 open 02 Stadtkirche Bienne, installation avec Edi Aschwanden et Hubert Dechant 2001 Doubles images, Musée Jurassien des Arts Moutier (...) 1997 Fête des arts, Lucerne 1996 donations et achats Centre PasquART Bienne Art du papier suisse, Kornhaus Berne, St. Petersburg, Moscou 1992 “Ode à la coupe” Musée des Arts décoratifs, Lausanne Triennale de Tapisserie Lodz/P; Triennale nationale de la Gravure, Le Locle Semaine d'art, Berne 1991 Configura 1, Erfurt D 1989 Art textil suisse, Kornhaus Berne expositions de Noël de la société des Beaux-Arts, Bienne: 1987, 1988, 1989, 1990, 1991, 1992, 1993, 1994, 1997, 1998, 1999, 2003, 2004, 2005, 2006 Commandes, achats 1999 concept pictural de l'entrée de la Migros Bienne-Madretsch … plusieurs achats du Canton de Berne, Commission des Arts Appliqués, et de la Ville de Bienne, Commission des Beaux-Arts. Françoise Boillat, comédienne, Les Brenets JU 1994 – 1998 études de comédienne au conservatoire de Lausanne (SPAD). Productions Après ses études, elle joue dans différentes productions romandes. Elle travaille notamment avec H. Loichemol, D. Bourquin, P. de Montmollin, F. Huggler. Son expérience théâtrale l’emmène vers d’autres formes plus expérimentales comme Cyclique 1 et 2 avec le groupe Velma. 2001 2003 2004 2005 2006 Séjour d'études à St-Petersburg et en Roumanie où elle fonde une compagnie de jeunes comédiens. Ensemble, ils mettent sur pied un spectacle bilingue roumainfrançais ‘Le Défunt-defunctu’, tiré d’un texte d’Obaldia. Cette pièce sera jouée au Théâtre National de Craiova et tournée dans différentes villes de Roumanie. De retour en Suisse, elle collabore avec Marielle Pinsard comme assistante et comédienne dans ‘Blonde Unfuckingbelievable Blond’ et ‘Comme des couteaux’. Comédienne dans la création allemande, Ukrénienne et Polonaise de “Quartett für vier Schauspieler” de B. Schaeffer, avec entre-autres des représentations à la ‘Dampfzentrale’ de Berne. elle crée La Compagnie du Gaz, dont la première création est ‘Dysfonctions’ et Maltraitances, feuilleton en huit épisodes écrit par Antoine Jaccoud. Avec ce dernier, ils font une recherche avec des survivants de Srebrenica, qui donne le spectacle-documentaire ‘Les Survivants’ au théâtre de Saint-Gervais en 2005. La même année, elle joue dans L’Air, inspiré d’un roman de Paul Auster et dans ‘Les Voix Humaines’ de R. D’Onghia, présenté au festival de La Bâtie à Genève. ‘En attendant la grippe aviaire’ à l’Arsenic, Lausanne et au Théâtre St. Gervais, Genève. Fanny Anderegg, composition, chant, harmonium, Biel/Bienne 1999 – 2001 2001 – 2003 2000 2003 2002 – 2004 depuis 2005 2005 2003 – 2004 études de chant chez Susanne Abbuehl à la Haute école de musique de Montreux, section jazz études de chant chez Susanne Abbuehl à la Hochschule für Musik de Bâle, section jazz elle obtient un diplôme d'orgue chanteuse sur le CD RAP “16/9”. assistante chant du chœur du gymnase de Bienne (rue des Alpes), dirige ce même chœur année où elle travaille le chant avec les comédiens de la pièce “Garuma”, du Théâtre de la Grenouille Dirige le chœur de jazz pour adultes de l'Ecole de musique de Bienne suit des cours de chants indiens chez Dhanashree Pandit CD et festivals 2004 production et enregistrement du CD “La Figlia dal Vent” avec le ‘Fanny Anderegg 4tet’, réalisé dans les studios et sur invitation de la radio DRS 2006 mise en chantier du deuxième CD avec son Quartett, de nouveau à la radio DRS. Divers concert avec le ‘Fanny Anderegg 4tet’ et diffusions à la radio (RSR, DRS2). Est invitée au Festival “Contreband” à Genève et au Festival de Jazz à Cully (mars 2006) 2007 donne avec le ‘Fanny Anderegg 4tet’ plusieurs concerts dans toute la Suisse dans le cadre du Festival ‘Diagonales’ Luigi Galati, percussion, Biel/Bienne 1987 – 1993 1994 –1995 1996 1997 – 2002 Ecole de musique à Bienne auprès de Norbert Pfamatter Swiss Jazz School, Berne classe générale au Conservatoire de Montreux section jazz auprès de Leonzio Cherubini et Olivier Clerc formation de musicien dans les classes professionnelles du Conservatoire de Montreux section Jazz. Obtention du diplôme d’enseignant de musique Séminaire I.A.S.J. à la Berklee School à Boston USA Expériences professionnelles (Sélection): batteur auprès du ‘Fanny Anderegg 4tet’ (Jazz) depuis 1999 batteur auprès du “Big Band du Conservatoire de Montreux”, auprès de “L’orchestre jaune” (orchestre de bal), auprès de Gérard William (chansons françaises), “By-Spiel-Projekt (jazz), Caryl Baker 3io ou 4tet“ (jazz). Accompagnement de plusieurs chorales gospel et pop, engagements ponctuels dans des groupes de jazz avec Lucien Dubuis, Daniel Perrin, Jérôme Thomas, Michel Weber, Simon Gerber, Antoine Ogay, Stefano Saccon, Bobby Johnson, Christian Graf… Festivals Montreux Jazz Festival, Other Jazz (Nauchâtel), Urbaines (Lausanne), Jazz parade (Fribourg), Jazz à Berne, Pattaya Thailande, Jazz à Ouaga (Burkina Faso), Festival international de Jazz Conakry (Guinée), Festival de Jazz de St. Louis (Sénégal) Projets/enseignement Formation du groupe “Quintet à queue” dans le cadre du ‘Festival de Jazz et musique contemporaine Neuchâtel’, Formation du groupe “In person”, concerts en Suisse et en France, enseigne la musique à l'Ecole de musique Erguel/St. Imier, à Bienne, Fribourg et à La Chaux-de-Fonds, animateur du camp de musique de l'AJAC à Sornetan. Théâtre de la Grenouille Portrait de la troupe • Le Théâtre de la Grenouille est une troupe professionnelle pour jeune public. Depuis sa création en 1985, dix-huit productions ont vu le jour: des pièces contemporaines pour enfants et adolescent(e)s, des créations propres ou des adaptations intelligentes qui dépoussièrent des textes de Molière ou de Shakespeare. La compagnie joue à Bienne et dans la région, ses engagements et invitations à des festivals nationaux et internationaux lui permettent de se produire dans toute la Suisse et à l'étranger. • L’orientation principale du Théâtre de la Grenouille est la recherche et l’expérimentation de nouvelles formes de théâtre plurilingue, ainsi qu'à lier scène et musique. La compagnie collabore ainsi constamment avec des musiciens/musiciennes et compositeur/trices. Pour ses productions, elle constitue une troupe et travaille avec des comédiens/comédiennes engagé/es. Un poids important est mis sur la création visuelle. • Le Théâtre est subventionné par la Ville de Bienne, il reçoit ponctuellement des soutiens à la création du Canton de Berne, de fondations et de privés. • En reconnaissance de son travail, le Théâtre de la Grenouille a reçu le prix culturel de la Ville de Bienne 2000. • La direction artistique et administrative est assurée par Charlotte Huldi, Arthur Baratta et Brigitte Andrey, le côté administratif est géré par Christine Junod. Contact Théâtre de la Grenouille Rue de la Gurzelen 11 2502 Biel/Bienne Tél. 032 341 55 86 Fax 032 341 55 87 [email protected] Un festival de couleurs Françoise Boillat joue la reine Malwida, celle qui règne sur le monde des couleurs. Scène tirée d'une représentation du Théâtre de la Grenouille Photo: Olivier Gresset Un festival de couleurs Le bleu, le rouge et le jaune se mélangent et se déversent dans une histoire ainsi mise en scène par le Théâtre de la Grenouille, qu'elle offre un moment de pur bonheur aux grands comme aux petits. Malwida règne sur un royaume différent avec des sujets bien particuliers, le bleu, le rouge, le jaune, pour ne citer que les plus importants. Elle leur ordonne de venir et les renvoie à sa guise. Le Théâtre de la Grenouille a monté "La reine des couleurs", d'après le livre de Jutta Bauer. Cinquante minutes durant, le "tout public" dès 5 ans peut s'abandonner au plaisir de cette production. Humeur instable Dans son for intérieur, Malwida bout de tempérament. Elle impose ses sautes d'humeur, parfois transportée d'allégresse, des fois frappée de tristesse. Ces changements de caractère rendent la vie de ses sujets difficile. Dans ce théâtre musical, la comédienne Françoise Boillat réussit à transmettre l'intensité nécessaire aux multi- ples facettes de cette personnalité. Les tensions contenues de Malwida s'inscrivent sur son visage, sa relation avec les couleurs se lit dans ses attitudes corporelles. Par moments, elle incarne le repos, elle rit et rayonne, se montre chaleureuse. Parfois elle est prise d'irritations, se montre extrêmement ennuyée, effrontée, triste ou alors, elle explose de colère. Dans un habit blanc-pétale, cette Malwida se tient sur l'espace de jeu avec l'autre (Fanny Anderegg, souveraine tout le temps), qui donne corps et prête sa voix au langage des couleurs. Son chant permet de souligner, par sa sonorité, les événements de ce royaume. La scène, travail de Verena Lafargue Rimann, et l'arrière-fond s'exhibent également dans un blanc éblouissant. Le seul décor est une couronne transparente posée sur un petit socle, symbolisant le château, formée d'éléments recyclés et composée de fines pointes allumées. représentant ciel et eau ou l'éclat de la lumière du jour à travers le spectre d'une fenêtre d'église. Mais le bleu ne reste pas et la reine appelle le rouge. Il s'annonce, fougueux (pour ses interventions de toutes sortes, le percussionniste Luigi Galati mérite bien une couronne de laurier) sauvage, vorace. Exubérance et danger La reine se retrouve dans l'œil d'un tourbillon. Ce n'est pas par hasard qu'elle ordonne au rouge de devenir cheval, elle veut lui passer la bride au cou. Rien qu'en remuant bras et jambes, Françoise Boillat fait fusionner monture et cavalière en un être unique. Personne n'aurait craint pour elle cette téméraire chevauchée. De façon également très subtile, les images glissant sur la surface de jeu indiquent que le rouge ne se résume pas à une fraise, à l'exubérance de la vie, mais qu'il symbolise aussi le péril, s'il sort comme sang d'une blessure ou qu'il déboule comme feu. Christophe Pochon, extrait "Bleu!", ordonne la monar- de l'article paru dans le Bieler que et la teinte sacrée se pré- Tagblatt du mardi 30 janvier sente, calmante, solennelle, 2007, traduction