Aurillac 2015 - Festival International de Théâtre de Rue d`Aurillac

Transcription

Aurillac 2015 - Festival International de Théâtre de Rue d`Aurillac
30e Festival International de Théâtre de Rue
Aurillac 2015
création graphique : Nadège and Co, d’après une illustration d’Henri Galeron
Contact presse
Anne Lacombe
zinc production
9 rue de la Pierre Levée
75011 paris
tél. : + 33 (0)1 49 29 00 08
[email protected]
Festival d’Aurillac
Association Eclat
BP 205
15002 Aurillac
tél. : + 33 (0)4 71 43 43 70
fax : + 33 (0)4 71 43 43 71
[email protected]
www.aurillac.net
facebook.com/festival.aurillac
Dossier de presse
mise à jour au 22 mai 2015
ASSOCIATION ECLAT
Festival d’Aurillac
BP 205
15002 Aurillac cedex
France
Aurillac 2015
tél. : + 33 (0)4 71 43 43 70
fax : + 33 (0)4 71 43 43 71
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facebook.com/festival.aurillac
Licences Eclat
1-1045802, 2-1045803, 3-1045804
au nom de Christophe Paris
30e Festival International de Théâtre de Rue et
Le Rendez-vous des compagnies de passage
du 19 au 22 août
Les Préalables
du 10 au 18 août
Les Rendez-vous professionnels
du 19 au 22 août
L’histoire du Festival d’Aurillac est particulièrement atypique dans
le paysage culturel français.
Créé en 1986 et inscrit volontairement dans un territoire rural, il n’a cessé
dès lors de s’imposer comme l’une des principales manifestations de
spectacle vivant en France, festival de référence pour les pouvoirs publics,
référence aussi à l’échelle européenne et internationale en matière de
théâtre de rue.
Tout en ouvrant la programmation à des formes très différentes,
Jean-Marie Songy et son équipe ont créé avec les artistes de rue des
relations fortes et durables. Ce festival a été construit grâce et avec les
artistes de ce secteur du spectacle vivant. Depuis les débuts, le nombre de
compagnies n’a cessé de croître : en 1986, Aurillac accueillait 6 compagnies
officielles et 1 compagnie de passage ; aujourd’hui, la programmation
officielle réunit environ 20 compagnies, une programmation reconnue
à la fois pour sa qualité et son ouverture à tous et à toutes formes
d’expression.
Viennent en parallèle, pour constituer le grand marché du spectacle
de rue, plus de 500 compagnies de passage, qui font du Festival d’Aurillac
un événement exceptionnel de création, de recherche et de diffusion
artistique. Des rendez-vous professionnels, conférences et rencontres
pubiques alimentent ces moments dédiés à la création.
Le succès grand public de la manifestation a confirmé cette réussite.
Durant le Festival, Aurillac triple sa population : plus de 100 000 personnes
se croisent, durant les 4 jours. On y rencontre un public très divers,
intergénérationnel et traversant toutes les classes sociales.
En parallèle, les habitants du Bassin d’Aurillac se sont également appropriés
le Festival. Les nombreuses éditions ont peu à peu formé localement un
public friand et connaisseur du théâtre de rue. Ce qu’a bien montré le succès
immédiat et grandissant des Préalables (*) initiées à partir de 1999,
programmation de spectacles en amont du Festival dans des villes
et villages de l’agglomération aurillacoise, du département et de la région.
(*) Les lieux de représentations des Préalables 2015 seront disponibles début juin.
Sommaire
Edito
de Jean-Marie Songy
4
Les compagnies & artistes
Alixem TRIP(ES) ou mes parents n’ont pas eu les couilles de faire des enfants
Artonik The Color of Time
Cacahuète L’enterrement de Maman
Carabosse Veillée d’âmes
Compagnie sous X No visa for this country
Delices DADA La Géographie des Bords
Ktha Juste avant que tu ouvres les yeux
Kumulus Naufrage
La Compagnie du Deuxième Contact
La Ménagerie L’Homme est un animal mobile
Le G. Bistaki The Baïna Trampa Fritz Fallen
Les Chiens de Navarre Les armoires normandes
Les 3 Points de suspension Looking for Paradise
Patrice de Bénédetti Jean, solo pour un monument aux morts
Plasticiens Volants Little Nemo in Slumberland
Théâtre de l’Unité Le Parlement
Théâtre du Centaure La 7e Vague
Une Peau Rouge Tleta
Wired Aerial Theatre (Grande-Bretagne) As The World Tipped
Les rendez-vous professionnels
Le Rendez-vous des compagnies de passage
Les rencontres professionnelles
Objectif2032, chantier triennal
Photographies et documentaires
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SurExposition, Regards sur le festival d’Aurillac (1986-2014)
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Le Parapluie, Centre international de création artistique
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Les Partenaires
29
Le Festival, mode d’emploi
30
Accueil presse et accréditation
31
Edito
Aurillac, le festival qui nous délivre… mais de quels démons ?
L’ASSOCIATION ECLAT
Président
Philippe Meyer
Vice-Présidente
Catherine Amalric
Trésorier
Fred Sancère
L’EqUIPE PERMANENTE DU FESTIVAL
Directeur
Jean-Marie Songy
Administrateur
Christophe Paris
Directeur technique
Cédric Ginouvès
Assistante de direction
Marie-Jo Serieys
Communication/Médiation
Laura Ignace
Secrétaires
Lætitia Forestier et Caroline Caumon-Garbe
Coordination administrative
des compagnies de passage
Alain Brun
Comptable
Sylvie Van Overbeck
Aide comptable
Anne-Marie Lichnowski
Régisseur général du Parapluie
Hugo Lecanu
ASSISTEE EN 2015 DE :
Responsable des compagnies
de passage
Fatma Nakib
Régisseur général
des compagnies officielles
Vincent Chiron
Régisseur général des
compagnies de passage
Matthieu Bru
Chargée de développement
Charlotte Granger
Responsable de l’accueil des
professionnels
Laurence Schapman
Responsable de la billetterie
Sara Vincent
AVEC LE RENFORT DE :
Accueil des compagnies de passage
Juliette Alverne, Léa Desmarais et Justine
Swygedaw
Attachée de presse
Anne Lacombe - zinc production
30 ans de chemins, quelques ampoules et courbatures, la ride qui rigole
et toujours cette même question qui nous anime : Que faisons-nous
de cette liberté acquise avec douceur et détermination ?
Cela fait bientôt 30 ans que cette terre nourricière du théâtre de rue
se rebiffe chaque été pour faire front à l’intolérance et aux xénophobies…
30 ans que nous nous mélangeons habitants, voyageurs, artistes,
30 ans que nous malaxons une kyrielle de contradictions entre écologie,
autonomie, surréalisme, autogestion, vertiges indépendantistes, retour
à la terre, prouesses technologiques, trou noir…
Nos expressions artistiques et culturelles dans les espaces des villes
et des campagnes humanisent, végétalisent et donnent du flair à notre vie
en société ! Notre petite place forte du Cantal s’inscrit dans cette croyance :
l’art d’être ensemble à un instant donné et dans un lieu qui nous
dépasse… et qui nous fait grandir.
Sur ce terreau, les tendances et manipulations de l’art pourraient
s’exprimer, sans retenue et sans préoccupation de résultat ? Oui. C’est
bien le défi qu’Aurillac relève, s’écarter des marchés formatés de la bonne
conscience, enfoncer le clou du « Yes there is an alternative »…
Nous ne démordons pas du principe que l’activité artistique reste
indispensable, pour se laisser aller à l’inconnu et au renouvellement des
idées.
Le théâtre de rue n’en a pas fini avec vous, ces trente premières années
n’ont été qu’un coup de chauffe, l’aventure intranquille et pagailleuse
ne fait que commencer !
Cette année nous continuons de convoquer l’actualité de la création, notre
mission première. Avec une pulsion familiale indéniable, nous ne manquerons
pas de ritualiser notre rassemblement, d’ancrer nos âmes à la parole, de
haranguer cet aujourd’hui qui nous met les rêves à vif.
Nous vous préparons votre « théâtre à 360 degrés, un théâtre pour parler
à la ville entière (*)», 24h sur 24, pour que chacun y trouve son conte,
puise de l’énergie dans les méandres du bricoler et inventer ensemble…
Nous vous invitons à garder le sens de la déraison et de la responsabilité.
Pour cela et sans se défiler, cette trentième sera aussi ce que vous en ferez !
Jean-Marie Songy
Directeur du Festival d’Aurillac et du Parapluie
(*) Formule de Michel Crespin, fondateur du Festival disparu en septembre 2014.
Cette 30e édition lui est dédiée.
4
CONTACT
Alix Montheil
Alixem
Le suquet
19260 Treignac
[email protected]
10 photographies
sont disponibles sur le site du festival
ALIXEM
TRIP(ES) OU MES PARENTS N’ONT PAS EU
LES COUILLES DE FAIRE DES ENFANTS
Trip(es), c’est un banquet familial participatif et libertaire pour un très grand dehors.
Trip(es), c’est un jeu sur l’épuisement des codes du théâtre, du moteur à réaction,
des ressources d'un lieu, d'une vraie famille et de la bienveillance d'un groupe.
Trip(es), c’est un flot de gesticulations qui cherchent à serrer l'enfant que nous
avons tous été (en espérant qu'il ne soit pas mort).
Trip(es), c’est peut être « comment montrer qu'on y arrivera jamais ».
« Du côté de mon père, neuf chiens sont morts en comptant mon grand-père.
Vous avalez un, deux, trois (voire sept) amuses gueules et moi je déballe mes
tripes. Allouez-vous l'espace de cet instant dans cette famille éphémère que
nous allons tenter de construire et sans doute de détruire aussitôt, ensemble.
Nous, nous resterons nous-mêmes, avec tous les écarts de comportements
possibles et (in)imaginables de l'humain, du comédien et des personnages.
Il sera question de vous, des oiseaux qui passent, de mon grand père adulescent,
de l'andouillette AAAA, de la page 357 du Banquet de Platon, des Renault
Scènic TDCI et des labradors chocolat à poils longs...
Continuez à tourner, coupez le feu et servez…
Bon appétit !!! »
Alixem vous invite à partager un moment où la frontière entre réalité et fiction
ne tient qu’à un fil. Un fil fragile, qui ne demande peut-être qu’à casser.
Le mieux que l’on puisse vous suggérer est de vous attendre à rien et à tout !
Au meilleur et au pire. Une façon de vous assurer que votre âme d’enfant
palpite toujours.
Les 19, 20, 21 et 22 août
durée : 2h30 (trajet compris) - spectacle payant - conseillé à partir de 12 ans
Alixem
Ecriture et mise en scène : Alix Montheil
Avec : Anne Corté, Louis Cahu, Julien Frégé, Alix
Montheil, Benoit Plouzen Morvan, Héloïse Moisan,
Kevin Thébault.
Spectacle créé en 2014
Production déléguée : Derrière le Hublot-Pôle
des arts de la rue-Capdenac-Gare
Soutiens : L’Entre-Pont-Nice, Ministère de la
Culture et de la Communication-DGCA-SACD
Bourse Ecrire pour la rue et Auteurs d’Espaces, La
Paperie-Centre National des Arts de la RueAngers, Boom’structur-Clermont-Ferrand, FAI-ARFormation supérieure d’art en espace publicMarseille et Arto-Ramonville.
(France)
Formé à l'ESAD-Ecole nationale Supérieure d'Art Dramatique de Paris (2008-2011),
puis à la FAI-AR-Formation supérieure d’art en espace public (2011-2013),
Alix Montheil crée la compagnie Alixem en 2013. C’est durant ses formations et entouré
de ses camarades de promotion qu’il esquisse déjà différents projets. Au cours d'une
résidence de première expérience à la Métive et en partant des écrits du poète boxeur
Arthur Cravan, ils créent une performance « d'investissement Dadaiste » d'un village
creusois au Moutiers d'Ahun. En 2009, ils s’attèlent à une création autour d'une
voiture plantée au beau milieu d'un champ haut-viennois. Conviés via la rumeur,
les curieux et spectateurs souvent non aguerris, assisteront au spectacle Accident
Artistique. Suivront en 2010, Les Condoléances des papillons, forme inspirée de la
voiture plantée, sur l’ennui des jeunes zonant sur les parkings de supermarchés.
A partir de 2011, Alix Montheil se consacre à un nouveau projet qu’il écrit, éprouve
et teste durant sa formation à la FAI-AR : Trip(es) ou mes parents n’ont pas eu les
couilles de faire des enfants reçoit l’aide du dispositif SACD Ecrire pour la rue et est
créé en 2014.
5
ARTONIK
CONTACT
Stéphanie Soubra
Artonik
41 rue Jobin - Friche la Belle de Mai
13003 Marseille
tél. : + 33 (0)4 95 04 95 81
[email protected]
www.artonik.org / www.thecoloroftime.org
7 photographies
sont disponibles sur le site du festival
The Color of Time
Avec The Color of Time, la compagnie Artonik aborde un questionnement sur
la diversité et s'inspire de La Holi, traditionnelle fête des couleurs hindoue.
The Color of Time, c’est l’envie de partager ensemble une explosion de joie
chromatique, en renouant avec la fête comme exorcisme de la peur. C'est l'envie
que la rue redevienne l'espace de la cohésion et du métissage, symbolisé ici
par le mélange des couleurs. Célébrée en Inde à l’arrivée du printemps, cette
fête est l'occasion de manifester son amitié aux autres. Partout dans les rues
les gens dansent et défilent avec des poudres colorées dont ils s'enduisent
mutuellement en riant.
Ce jour-là les castes n'existent plus et chacun est l'égal de l'autre.
Si l’origine du projet puise dans la culture indienne, sa forme est résolument
contemporaine avec une composition en mouvement associant comédiens,
danseurs et musiciens. Pour prolonger le partage, Artonik invite le public
à rejoindre la déambulation pour faire jaillir des « feux d’artifice » de Gulal(*)
multicolore et changer ensemble la couleur du ciel.
Mise en scène : Alain Beauchet et Caroline Selig
Comédiens-danseurs :
Julie Alamelle, Jean-Serge Dunet, Sandra Français,
Michaël Jaume, Henri Haddad, Cyril Limousin,
Kader Mahammed, Juliette Nicolotto, Vladimir
Rivera, Lucas Tissot, Diane Touzin et Julie Yousef
Compositeurs et Musiciens en live :
Dominique Beven, Philippe Capitani et Laurent
Pernice
Régisseur son : Sébastien Devey
Machinistes : Yann Decamps et Stephan Ripoll
Constructeurs : Sylvain Georget, Daniel Adami
et Julo Etievant - HO7 Marseille
Artificier : Dimitri Chilitopoulos
Remerciements : aux contributeurs d’Ulule et à
tous les participants complices des ateliers, The
Colored-People
Dans chaque ville traversée, la compagnie Artonik propose aux habitants
de s'approprier préalablement deux chorégraphies pour se joindre aux artistes
durant la déambulation. Ensemble, ils inviteront le public à se mêler à cette
explosion de joie.
Pour s’entraîner et participer aux chorégraphies le jour des représentations :
www.thecoloroftime.org & www.youtube.com/user/CieArtonik
Inscriptions auprès du festival : www.aurillac.net
(*) Farine de maïs colorée, non-toxique et respectueuse de l’environnement, certifiée par les
Laboratoires SGS.
Spectacle créé en 2013
Soutiens : Le Moulin Fondu-Centre National des
Arts de la rue-Noisy-le-Sec, Les Ateliers FrappazCentre National des Arts de la rue-Villeurbanne,
Les Usines Boinot-Centre National des Arts de la
Rue-Niort, la ville de La Rochelle, Karwan-Marseille
et la Cité des arts de la rue-Marseille
Aide à la production : Ministère de la Culture et
de la Communication-DGCA
Aide à la création et à la diffusion: Spedidam
La tournée européenne 2014 a été soutenue
par la convention Institut Français-Région
Provence-Alpes-Côte d’Azur
Résidences : Les Ateliers Frappaz-Centre
National des Arts de la rue-Villeurbanne,
Les Usines Boinot-Centre National des Arts de la
Rue-Niort, Domaine de l’Etang des Aulnes-Conseil
départemental des Bouches-du-Rhône, La Friche
la Belle de Mai-Marseille.
La compagnie est conventionnée par :
Ministère de la Culture et de la CommunicationDRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur.
La compagnie est subventionnée par :
Le Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur,
le Conseil départemental des Bouches-du-Rhône,
la Ville de Marseille
Avec le soutien de : Système Friche Théâtre.
Les 21 et 22 août
durée : 1h15 - spectacle gratuit
Artonik
(France)
Caroline Selig est diplômée de l’Ecole des Beaux Arts d’Aix-en-Provence (DNSEP). Pour
sa soutenance de diplôme, elle fait appel à Alain Beauchet, alors maquettiste et musicien,
pour achever la fabrication de ses installations monumentales et en réaliser
l’environnement sonore.
En février 1992, ils décident de créer Artonik à Aix-en-Provence.
De l’héritage de leurs grands-parents forains, ils ont gardé le goût de la proximité,
des espaces extérieurs et du voyage. Puis l’observation du comportement humain dans
les lieux publics fut la nouvelle voie que ce duo d’artistes a souhaité explorer.
Les attitudes intimes sont des pistes de recherche et d’investigations chorégraphiques.
A partir de sa curiosité infinie pour les petits riens du quotidien, la compagnie crée des
spectacles d’images au vocabulaire gestuel, empruntant à la fois à la danse, au théâtre
et aux arts plastiques. Son écriture pluridisciplinaire se fait volontiers décalée, un brin
subversive et propose une lecture critique et poétique de l’ordinaire.
Installée à la Friche la Belle de Mai à Marseille dès 1994, Artonik y développe ses
créations et des commandes pour des événements singuliers.
6
CACAhUETE
CONTACT
Cacahuète
18 quai Rhin et Danube
34200 Sète
tél. : + 33 (0)4 67 53 57 26
[email protected]
4 photographies
sont disponibles sur le site du festival
L’enterrement de Maman
Une vraie fausse famille assez caricaturale arpente les rues de la ville afin
d’enterrer la mère défunte.
A la recherche du cimetière mais égarés par un malheureux hasard, les membres
de la famille vont chercher à se débarrasser du cercueil par tous les moyens.
Vont-ils y parvenir ?
L’enterrement de Maman se joue d’une situation tragi-comique et invite à une
déambulation urbaine improbable et toujours improvisée !
Voyage jusqu’à l’absurde, portrait satirique de nos réalités avouées
ou cachées, cauchemar devenant réalité, tout y est…
Si ce spectacle rencontre un succès non démenti depuis plus de 20 ans et qu’il
fait désormais parti du répertoire des Arts de la rue avec près de 750 représentations dans 35 pays, c’est parce qu’il interpelle le public sur ses convictions
profondes à l’égard de la mort et de ses rites dans le contexte d’aujourd’hui.
Rendez-vous en costume noir, une fleur à la main.
Les 10, 11, 12, 14, 15 et 16 août dans le cadre des Préalables
durée : 1h - spectacle gratuit
Cacahuète
Création collective
Avec : Alain Bridonneau, Josy Corrieri, Michel
Lafont, Pascal Larderet, Dominique Le Guennec et
3 figurants.
Spectacle créé en 1991
Production : Cacahuète
(France)
Passée maître dans l'art de l'improvisation et du détournement urbain, la compagnie
Cacahuète s'est forgée une solide réputation de compagnie sulfureuse, furieusement
engagée, au parfum de scandale. Créée en 1984, la compagnie n’a jamais cessé de
créer, d’inventer, de transgresser… et continue encore aujourd’hui !
Transgresser : un état d’esprit et un choix esthétique. Les artistes de Cacahuète sont
de ceux qui pensent que l’art doit aider à la remise en question de chaque individu,
bousculer les idées reçues et le bon goût d’usage. Tous leurs spectacles se nourrissent
d’interdits, de tabous, de scandales, c’est un postulat. Ils revendiquent un certain
mauvais goût, jusqu’à l’outrance.
Des propositions comme la série des Contaminations lancée en 1998, a marqué un
désir de radicalisation de leur art. Les Contaminations, projets à réalisation unique,
à base de rituel moderne et d'envahissement visuel ont semé le trouble dans nombre
de villes en France et en Europe. Le spectacle majeur de Cacahuète, L'Enterrement de
Maman, sorti en 1991, se bonifie incontestablement chaque année après 25 ans de
tournée et en appelle toujours à deux types de public : le spectateur venu assister à la
représentation et qui forme le cortège funèbre, et l’autre public, celui que la déambulation
va croiser, spectateur acteur d’un enterrement hors norme, interpellé, dérangé, choqué
par cette rencontre imprévue avec la mort. Il participera contre son gré à l’élaboration
du spectacle. Si la compagnie n’est pas toujours, voire rarement, respectueuse des
conventions, elle respecte ses publics par-dessus tout. Ce sont ces rencontres qui
pimentent les représentations et le jeu des personnages très écrits s’exprimant en
toute liberté et sans aucune ligne de texte !
7
CARABOSSE
CONTACT
Carabosse
2 Chemin de la Roche
79220 St Christophe sur Roc
tél. : + 33 (0)5 49 05 24 61
[email protected]
www.ciecarabosse.fr
10 photographies
sont disponibles sur le site du festival
Veillée d’âmes
Création in situ
La compagnie Carabosse va utiliser tout son vocabulaire de flammes pour
embraser la ville d’Aurillac durant une soirée.
Cette installation de feu, fruit d’une écriture spécifique, proposera au public
de s’immerger dans le vieil Aurillac, de croiser Gerbert ou Saint Géraud
enflammés lors d’un parcours entre coutume et merveilleux, entre risque
et sérénité. Une scénographie de lumières dessinera une balade inattendue
et sensible à travers une succession d’univers de feux chaque fois différents
et accompagnés de poses musicales.
Une Installation de feu,
c’est la réécriture d’un lieu,
c’est un nouveau regard porté sur un espace public,
c’est la transformation de ces rues arpentées innocemment,
c’est la flamme, séductrice, attirante, mais également inquiétante… vivante,
c’est le feu qui renvoie chacun de nous à quelque chose de profond et d’ancestral,
c’est une esthétique puissante,
c’est une expérience à partager, à vivre avec les autres, parfois au sein de
foules immenses mais, c’est aussi une expérience intime et personnelle
c’est un espace de liberté et de poésie.
Veillons les âmes ensemble !
Le 18 août
durée : 3h - balade gratuite
Carabosse
Collectif artistique :
Nadine Guinefoleau, Yuka Jimenez, Christophe
Prenveille, Jean-Marie Proust
Co-direction : Nadine Guinefoleau, Christophe
Prenveille, Jean-Marie Proust entourés de :
Gwenaëlle Morin-Ramaroson (à l’administration et
la production), Florence Ayrault (à la diffusion) ,
Patricia Klein (aux chiffres), Lise Burgermeister (à
la régie de tournée), Fabrice Gilbert et Jim Tranger
(régisseurs de notre Ancienne Laiterie)
Et puis… au fil des aventures, de nombreux
autres artistes viennent enrichir chacun à leur
manière, la pâte Carabosse. Parmi eux, on retrouve
en ce moment, un peu, beaucoup, mais toujours
passionnément :
Stéphane Abrioux, Jérôme
Aubrun, Christophe Bricheteau, Emmanuel Cottin,
Christian Cuomo, Richard Fouillet, Bruno Gastao,
Mathieu Laville, qui étoffent ponctuellement
l’équipe artistique des Installations de feu
Et aussi : Gabriel Fabing, Philippe Gohard,
izOReL, Loredana Lanciano, Yuka Okazaki, Denis
Péan, Stéphane Rosello, Björt Runarsdottir aux
créations sonores
Costumes : Véronique Rotureaus
Images : Sylvie Monier et Vincent Muteau
La compagnie est conventionnée par :
Le Ministère de la Culture et de la CommunicationDRAC Poitou-Charentes, la Région PoitouCharentes et le Conseil Départemental des DeuxSèvres.
(France)
La compagnie Carabosse est un collectif d’artistes concepteurs, scénographes, comédiens,
constructeurs, musiciens, inventeurs, plasticiens... Ces poètes de la bidouille investissent
l’espace public dans différents continents depuis plus de 15 ans et bataillent pour qu’il
soit un espace de liberté ouvert à tous. Tout comme leurs spectacles. Leur passion
commune pour le feu prend corps dans les Installations de Feu qu’ils proposent dans
des lieux les plus divers et qui font connaître la compagnie dans le monde entier.
Carabosse cherche à pratiquer un art généreux, proche des gens, accessible à tous, un
art qui se confronte à un milieu, le transforme et le bouscule. Enflammer l’espace
public, y garantir la libre circulation, le faire vibrer dans une proximité de jeu avec le
spectateur, faire surgir l’humanité où on ne la voit plus, transformer les échelles, redessiner
les perspectives, évoquer l’humaine nécessité poétique… Les propositions artistiques
de la compagnie sont le fruit d’une écriture collective. Les artistes jouent avec le feu,
l’eau, l’air, la ferraille, et beaucoup d’humain. Leurs tournées les font voyager de
St-Christophe-sur-Roc à Moscou au pied du Kremlin, de Villeurbanne à Essakane
(désert malien), de Anvers à Tirana (Albanie), de Rochefort à Adélaïde en Australie...
La poésie de leurs installations-spectacles s’adresse à tous et peut accueillir parfois des
milliers de spectateurs. Leurs créations explorent des scénographies de grande envergure
– à l’échelle d’une ville, un quartier, un parc – pendant que le jeu des comédiens
privilégie la rencontre profondément humaine. Gourmande de collaborations
artistiques, la compagnie Carabosse s’est orientée vers deux directions : La conception
de projets enflammés et éphémères, de tailles très contrastées, dont l’écriture a la
faculté de s’adapter à des contextes radicalement différents et l’écriture de spectacles
de rue, dont les scénographies redonnent place à l’humain, à ses rêves, ses utopies et
ses droits, trop souvent oubliés, négligés ou carrément bafoués. De ces voyages naissent
également des complicités fertiles : avec les artistes mexicains de Teatro Linea de
Sombra pour leur spectacle Article 13 en 2012, avec des équipes vietnamiennes ou
burkinabè lors de résidences de création pour une Installation de feu à Hué en 2012
et Ouagadougou en 2011, avec des créateurs australiens pour Nomad’s Land créé avec
Bambuco en 2003 et 2004, avec OPUS et la création en 2010 du Stand Brossard de La
Kermesse de Ménétreux… Chacune à sa manière et toujours avec délicatesse, les créations
de Carabosse rendent hommage à de drôles de gens, des poètes de la débrouille, des
créateurs hors normes restés dans l’ombre.
8
COMPAGNIE SOUS X
CONTACT
Vincent Brut
Compagnie sous X
33 rue Pasteur
69007 Lyon
tél. : + 33 (0)6 46 73 38 53
[email protected]
www.compagniesousx.com
3 photographies
sont disponibles sur le site du festival
No visa for this country
Travelling fictionnel en paysage urbain, No Visa for this Country est l’histoire
d’une disparition, celle de Jeanne.
Mêlant partitions sonores et chorégraphiques, cette proposition s’appuie sur la
construction de visions fictionnelles dans des lieux anonymes, privés ou
publics, intérieurs ou extérieurs, lieux de passage, devenant lieux d’incertitude
et d’errance. Parfois égaré, le public sera physiquement immergé dans les pas
de cette femme, dans son errance.
Voyage à la fois physique et mental, le spectateur glisse peu à peu dans la
fiction qui semble déborder du cadre du spectacle.
Guidé et cheminant avec un casque, il découvre l’histoire d’une disparition,
celle d’une femme dénommée Jeanne.
Des messages laissés sur un répondeur, son visage exposé sur les murs
laissent croire à sa présence. Elle apparaît impalpable et fugitive, sous les
traits d’une femme à l’allure éthérée.
Inspiré du road movie, No Visa for this Country met en exergue ce paradoxe
qui fait qu’un avis de disparition rend l’absent éminemment présent. Ce dernier
devient peu à peu une multitude de traces dans la ville.
Jeanne a disparu, mais l’important n’est pas de la retrouver.
Le 18 août dans le cadre des Préalables et les 20 et 21 août
durée : 1h - spectacle payant
Compagnie sous X
Auteure, metteure en scène et interprète :
Alix Denambride
Assistant à la mise en scène et prises de
vues : Olivier Villanove
Créateur sonore et prises de vue :
Christophe Modica
Compositeur : Jean-Christophe Scottis
Régisseur général : Gildas Masse
Accompagnement artistique :
Jonathan Sutton
Artistes chorégraphiques :
Sandrine Julien et Barbara Sarreau
Développement numérique :
Jacques Pupponi Intuitive Travel
Spectacle créé en 2014
Avec l’aide de : Ministère de la Culture et de la
Communication-DGCA-SACD/Bourse Ecrire pour la
rue et Auteurs d’Espaces, Ministère de la Culture
et de la Communication-DGCA/Aide à la résidence
de production, Fiacre /volet mobilité internationale
de la Région Rhône-Alpes.
Coproductions :
La Paperie-Centre National des Arts de la RueSaint-Barthélémy-d’Anjou, Le Citron Jaune-Centre
National des Arts de la Rue-Port-Saint-Louis-duRhône, Les Usines Boinot-Centre National des Arts
de la Rue-Niort
Avec le soutien de :
Hors Limite(s) (Lieu de fabrique)-Besançon,
La Fabrique Sonore-Aubervilliers, La FAI-ARMarseille, La Cité des Arts de la Rue-Marseille.
(France)
Fondée par Alix Denambride (auteure, metteure en scène et comédienne), la
Compagnie sous X est née du désir d’appréhender la création comme identité multiple,
zone de libre échange et de rencontres. Expérimentation d’une esthétique plurielle,
consacrée aux nouveaux langages du spectacle vivant, la Compagnie sous X propose,
par l’écriture et la mise espace/lumière, d’explorer différentes formes de théâtre. Son
obsession majeure étant la recherche du point de déséquilibre entre fiction et réalité.
Groupe à géométrie variable, la Compagnie sous X sollicite des collaborations auprès
d’artistes de différents horizons (comédiens, danseurs, musiciens, artistes sonores,
artistes numériques, plasticiens...) mais aussi la contribution d’autres regards (sociologie, architecture, urbanisme…), afin de réaliser collectivement des projets enrichis des
sensibilités et savoirs de chacun. La Compagnie sous X multiplie également ses lieux
d’actions, s’adaptant à différents types espaces. Les projets développés investissent
aussi bien plateaux de théâtre, qu’espaces non dédiés à la représentation.
Née en 1983, Alix Denambride étudie les arts du spectacle et les lettres modernes à
l’Université Lumière Lyon II. Elle écrit son mémoire de Master sur les réalités politiques
et sociales dans le théâtre américain d’après-guerre sous la direction de Francis Guinle.
Elle explore en parallèle le métier de comédienne et obtient son diplôme d’études théâtrales
en présentant la pièce Khimaira ou les métamorphoses d’un fou, dont elle est également
l’auteure. Elle se forme en tant qu’interprète auprès de Philippe Clément, Guy Naigeon,
Cyril Tournier, Alexandre Del Perugia, Laurence Mayor, Yves-Noël Genod. En 2009, elle
fonde la RMBC (Royal Magic Beans Company) et co-signe la mise en scène du spectacle
Et mon tout est un homme, ré-création collective d’après Richard III de Shakespeare.
En parallèle, elle propose des événements-performances et travaille avec les metteurs
en scène Pierre Kuentz, Philippe Mangenot, Emilie Guigen. Souhaitant se tourner vers
la mise en scène, elle est, en 2010, l’assistante d’Eric Massé (Cie des Lumas) pour la
création Macbeth de Shakespeare, spectacle dans lequel elle joue également. En 2011,
elle est l’assistante d’Angélique Clairand pour le spectacle documentaire : Tupp’ ou la
coupeuse de feu. En 2012, elle accompagne le travail de Mark Tompkins (Cie I.D.A.)
sur Opening Night, a vaudeville. En 2015, elle assiste Judith Nab sur le spectacle Mijn
huis, de rest van de wereld. Conquise par la dynamique des nouvelles écritures en
espace public, elle intègre en 2011 la 4e promotion de la FAI-AR. Elle en sort en 2013
avec le projet No visa for this country. La RMB© devient alors la Compagnie sous X.
9
DELICES DADA
CONTACT
Marie Tognet
Delices Dada
135 chemin de Chaussay
26740 Les Tourettes
tél. : + 33 (0)4 75 90 05 65
[email protected]
www.delices-dada.org
8 photographies
sont disponibles sur le site du festival
La Géographie des Bords
Création 2015 - Résidence Le Parapluie
L’infini c’est loin surtout quand ça monte.
Woody Allen, Symposium de Modena 1999.
Immersion dans un univers dadaïste, humoristique et poétique très loin des
sciences répertoriées ou des interrogations urbanistiques et sociologiques...
Expérimentateurs cosmopolites et irréductibles d’une discipline toujours pas
répertoriée, les Géographes des Bords abordent pour mieux en déborder tout
ce qui touche aux comportements méconnus ou aux singularités ludiques de
notre univers. Accepter de perdre le Nord est la première condition à remplir
pour pénétrer ce monde insoupçonnable. Ecouter ces inspirés farfelus,
assister à leurs irrationnelles expériences en espace clos et les suivre sur leurs
terrains d’exploration ne présente donc que le risque d’être, un instant,
agréablement déboussolé... ou plus longtemps si vous le souhaitez.
Par l’invention d’un domaine inédit de recherche, celui de la Géographie des
Bords, Delices DADA se propose d’opposer une contre poussée dadaïste au
catastrophisme ambiant et à la vision rationnelle de notre univers.
Conception générale et mise en espace :
Jeff Thiébaut
Auteurs : Jeff Thiébaut et collectif Delices DADA
Conception sonore : Chris Chanet
Scénographie : Patrick Vindimian
Création graphique :
Arnaud Jarsaillon / brestbrestbrest
Construction : Patrick Vindimian et Sylvain
Georget
Avec : Richard Brun, Chris Chanet, François
Palanque, Franck Potel, Marion Piqué, Gaëlle
René, Jeff Thiébaut et Ilijana Vukmir Damour
Régie : Patrick Vindimian
Dans la continuité des élans passionnels de la compagnie pour le langage poétique
et le registre de l’absurde, ce chantier de Géographie surréaliste met en jeu
une équipe d’excentriques Géographes venue familiariser le grand public avec
des travaux portant sur les « Bords », travaux entrepris au milieu des années
soixante, mais jusque-là gardés secrets.
Spectacle à « tiroirs », La Géographie des Bords se joue devant, à l'intérieur
et dans les environs immédiats d'une scénographie foraine représentant une
Base mobile de Géographie.
Les 19, 20 et 21 août
durée : de 45 mn à 2h20 (selon curiosité) - spectacle gratuit
Delices DADA
Coproductions :
Delices DADA, Le Parapluie-Centre international
de création artistique-Aurillac, Les Ateliers
Frappaz-Centre National des Arts de la rueVilleurbanne, L’Atelier 231-Centre National des
Arts de la Rue-Sotteville-lès-Rouen, Le Citron
Jaune-Centre National des Arts de la Rue-PortSaint-Louis du Rhône, Lieux Publics-Centre
national de création des Arts de la Rue-Marseille,
Le 3bisf-Lieu d’arts contemporains-Aix-enProvence, L’Entre-Sort de Furies-Châlons-enChampagne, Le Train Théâtre-Scène conventionnée de Portes-lès-Valence, EnCours-KompleX
KapharnaüM.
Avec le soutien de : pOlau-Pôle des arts urbains
Tours
Avec l'aide a la résidence de production de :
Ministère de la Culture et de la CommunicationDGCA.
Delices DADA est en convention avec :
Le Ministère de la Culture et de la
Communication-DRAC Rhône-Alpes et la Région
Rhône-Alpes et est soutenue par le
Département de la Drome.
(France)
Delices DADA a, depuis 1984, choisi le paysage urbain ou naturel comme terrain
d’expérimentation et support essentiel d’une amusante ou troublante confrontation
de l’écriture et de la pratique théâtrales à l’environnement quotidien.
Guides hautement spécialisés en relectures historiques des sites les plus divers, poètes
marathoniens, tragédie mise à la rue, indigènes surgis de nulle part sacrifiant
à d’étranges rituels théâtraux, noires intrigues nocturnes pour parkings déserts, revue
cinétique muette pour 25m d’ouverture constituent, entre autres, les supports inventifs
de réalisations offrant, chaque fois, au regard et à l’écoute de tous de délicates
bouffées d’imagination collective. Les recherches de Delices DADA affectionnent
la parole, la prise en possession des espaces, la construction d’histoires justifiant la
mise en mobilité de leurs publics. Elles inscrivent avec précision et à même le paysage
des fictions et des images témoignant d’un ressenti très décalé de notre époque et des
interrogations qui l’habitent. C’est dans cette continuité de travaux avec une orientation
plus particulière vers le registre absurde que la compagnie propose aujourd’hui
ce grand chantier de géographie surréaliste. Celui-ci met en jeu 8 comédiennes
et comédiens de son collectif d’écriture dont Jeff Thiébaut - aussi concepteur général
du projet - et Chris Chanet - aussi compositeur de l'habillage sonore de celui-ci -.
Patrick Vindimian et Arnaud Jarsaillon se sont joints à cette équipe respectivement en
tant que concepteur et réalisateur de la Base de Géographie des Bords et concepteur
et réalisateur des supports graphiques qui la complètent.
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KThA
CONTACT
Mathilde Wahl
Ktha
140 rue du faubourg Saint-Antoine
75012 Paris
tél. : + 33 (0)1 40 19 94 38
[email protected]
www.ktha.org
3 photographies
sont disponibles sur le site du festival
Juste avant que tu ouvres les yeux
Spectacle à 3,5 kms/heure pour 1 ville, 1 camion-gradin et 3 acteurs.
Qu'est-ce qu'il se passe dans ma tête pendant les neufs minutes qui séparent
la première et la seconde sonnerie du réveil ?
Qu'est-ce que tu vas faire aujourd'hui ?
On va où ?
Un camion,
Sur la plateforme arrière, un gradin,
Au pied du gradin, trois acteurs, debout,
Le camion avance,
Et les acteurs suivent en marchant,
Ils parlent, en s'adressant droit dans les yeux,
Derrière, la ville défile, long travelling arrière,
Prendre le temps, ensemble...
Un spectacle de la compagnie Ktha :
Chloé Chamulidrat, Michael Ghent, Solenne
Keravis, Lætitia Lafforgue, Yann Le Bras, Camille
Lévêque, Guillaume Lucas, Lear Packer, Patrice
Teysseyre, Nicolas Vercken et Mathilde Walh.
Avec l’aide de : Yanosh Hrdy, Roi Joan Jimenez
et Séverine Rovel.
Spectacle créé en 2014
Coproductions : Compagnie Ktha, Les Usines
Boinot-Centre National des Arts de la Rue-Niort,
L’Abattoir-Centre National des Arts de la RueChalon-sur-Saône, Le Boulon-Centre National des
Arts de la Rue-Vieux-Condé, 2r2c-Coopérative de
Rue et de Cirque-Paris, Ville de Palaiseau et
Arcadi-Ile-de-France.
Soutiens : Ministère de la Culture et de la
Communication-DGCA, Ministère de la Culture et
de la Communication-DRAC Ile-de-France, Ville de
Paris et Région Ile-de-France.
Aides : Atelier HYH Créations-Saint-Pierre-desCorps, Le Moulin Fondu-Centre National des Arts
de la Rue-Noisy-le-Sec, La Ferme du BuissonScène nationale-Marne-la-Vallée, Animakt-Saulxles-Chartreux et Nil Obstrat-Centre de Création
Technique et Artistique dédié aux Arts de la RueSaint-Ouen-l’Aumône.
Compagnie conventionnée par : Mairie de
Paris et Ministère de la Culture et de la
Communication-DRAC Ile-de-France et soutenue
par : la Région Ile-de-France.
Compagnie membre de :
Collectif de compagnies 360, Synavi-Syndicat
National des Arts Vivants et 2r2c-Coopérative de
Rue et de Cirque-Paris.
« Alarme
La journée commence par ce mot
Alarme
Tous les matins
Tous les matins tu as envie de te rendormir
Tous les matins tu voudrais
Alors tu appuies sur rappel
Et gagner 9 minutes
(...)
Quand tu y penses quand même ça fait bizarre, de te dire que le premier mot de la
journée c’est alarme. Ça doit bien influer sur le reste, non ? C’est pas bonjour, ou bien
bisou ou bien je t’aime qui m’est dit en premier, c’est alarme. Tu me diras ça pourrait
être pire, ça pourrait être mort ou bien pauvre merde ou bien encore lobotomie, mais
quand même, alarme…
Mais peut-être que tu peux le transformer, te dire que c’est juste là pour dire debout,
dresse-toi, bats-toi
Alerte
Allez
Alarme »
Les 19, 20, 21 et 22 août (3 représentations par jour)
durée : 1h - spectacle payant - conseillé à partir de 12 ans
Ktha
(France)
Créée en 2000, la Ktha est une compagnie de théâtre. Ses spectacles se jouent
parfois dans des salles de spectacle, le plus souvent ailleurs dans la ville. Les acteurs
s’adressent aux spectateurs, en les regardant dans les yeux, directement, sans détour.
Il y a parfois des projections, des ordinateurs dans les dispositifs scénographiques.
En plus de ses spectacles, la compagnie organise des stages, des ateliers, des laboratoires
de recherche... Elle crée aussi régulièrement des formes courtes, des performances,
des lectures, des installations, des expositions... Depuis quelques années, elle explore
la ville à travers des projets collectifs qui touchent à l’urbanisme, aux arts plastiques
et performatifs. Son choix : porter un regard impliqué, militant et curieux sur le monde
qui nous entoure et essayer de le partager, de l’affûter par l’échange. Son activité est
basée à Paris depuis sa création et beaucoup de ses travaux se déroulent sur le territoire parisien. Ses projets s’y montent mais rayonnent à travers le monde (Europe,
Chili, Brésil, Canada, Maroc, Corée du Sud, Nouvelle-Zélande ...).
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KUMULUS
CONTACT
Sylvaine Baron-Provost
Kumulus
Le Moulin
26770 Rousset les Vignes
tél. : + 33 (0)4 75 27 41 96
[email protected]
www.kumulus.fr
1 visuel
est disponible sur le site du festival, des
photographies seront disponibles le 5 juin
Naufrage
Création 2015 - Résidence Le Parapluie
Un morceau arraché à l’asphalte, un vaisseau sans quille ni amarre.
En son centre : une antenne de télécommunication.
Sept personnages en costumes de soirée apparaissent. Conviés à un cocktail
d’inauguration, ils discutent, se congratulent, se tapent sur l’épaule, boivent et
mangent jusqu’à n’en plus pouvoir...
Une orgie chorégraphique et sonore où chacun poussera jusqu’au paroxysme
les codes de la mondanité, du faux-semblant et du paraître. Soudain, les
sourires se transforment en grimaces, les corps gonflent et le bateau chavire…
C’est le naufrage.
Au milieu d’une mer de plastiques, le « septième continent », des corps
révoltés et apeurés se tordent sur un radeau. Sur fond de musique
expérimentale et d’interventions vocales, panique-abandon-prière-rituel-peurespoir-désespoir-au secours-prostré-trouver sa place-équilibre-déséquilibrejoie-hystérie… un monde boursoufflé par ses excès est en perdition.
Dans cette nouvelle création, Kumulus s’inspire du célèbre tableau de
Théodore Géricault, Le Radeau de la Méduse. Quand La Méduse s’est
échouée, le capitaine du bateau a fait évacuer l’épave déterminant qui des
passagers irait sur les chaloupes de secours et qui irait sur le radeau. Cent
soixante-quinze personnes seront désignées pour finir le voyage sur
l’embarcation de fortune ! Résistant à la folie, au suicide, au meurtre, à la
faim… ne subsisteront que quelques personnes, majoritairement des hauts gradés.
Une tempête sociale, politique et existentielle à travers le drame d’un naufrage.
Mise en scène :
Barthélemy Bompard assisté de Nicolas Quilliard
Inventé et interprété par :
Armelle Bérengier, Dominique Bettenfeld,
Eric Blouet, Thérèse Bosc, Jean-Pierre Charron,
Céline Damiron et Nicolas Quilliard
Création musicale : Laurent Bigot
Direction musicale : Jean-Pierre Charron
Travail corporel : Judith Thiébaut
Création des costumes :
Marie-Cécile Winling et Catherine Sardi
Conception et construction des décors :
Dominique Moysan, Laurent Desflèches
Technique : Djamel Djerboua
Son : Nicolas Gendreau
Soutiens : Ministère de la Culture et de la
Communication-DGCA, Lieux Publics-centre
national de création en espace public-Marseille,
L’Atelier 231-Centre National des Arts de la RueSotteville-lès-Rouen, Le Boulon-Centre National
des Arts de la Rue-Vieux-Condé, Le Citron JauneCentre National des Arts de la Rue-Port-SaintLouis-du-Rhône, Le Moulin Fondu-Centre
National des Arts de la Rue-Noisy-le-Sec, La
Paperie-Centre National des Arts de la Rue-SaintBarthélemy-d’Anjou,
Le
Parapluie-Centre
International de Création Artistique-Aurillac,
Pronomade(s)-Centre National des Arts de la
Rue-Encausse-les-Thermes et Quelques p’Arts…Centre National des Arts de la Rue-Boulieu-lèsAnnonay.
« Le Radeau de la Méduse est la métaphore que nous avons choisie pour
aborder l’enlisement de notre bateau « démocrapitaliste », piloté par les grands
capitaines qui nous ont lamentablement échoués sur le banc de la consommation,
de la mondialisation et de l’immoralité ».
les 19, 20, 21 et 22 août
durée : 1h15 - spectacle gratuit
Kumulus
(France)
De réalité crue et de sentiments à fleur de peau, c’est de cela dont il s’agit chez
Kumulus. Sensible au travail de Pina Bausch, Jérôme Bosch et Alain Platel, Barthélemy
Bompard insuffle un air d’expressionnisme dans ses spectacles où l’émotion est
poussée jusqu’à son paroxysme. La troupe constituée d’un noyau d’artistes fidèles
depuis la création de la compagnie en 1986, tente de retranscrire à travers le geste, le
mot et le son des sujets de la vie quotidienne et de l’actualité mondiale : racisme, folie,
exode…. La scénographie et l’écriture s’articulent autour d’un paramètre théâtral
majeur : l’espace public. Ainsi, la mise en abyme de la société, renforcée par la
promiscuité, incite le spectateur à vivre le théâtre comme la réalité. Les Squames,
S.D.F., Bail à céder sont le miroir de la ligne artistique originelle de la compagnie.
Depuis une dizaine d’années, la compagnie migre vers des lieux plus intimes tels que
cours, hangars, théâtres et les mises en scène de Barthélemy Bompard tendent à la
métaphore et à une esthétique onirique.
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CONTACT
Anne Guégan
La Compagnie du Deuxième
Place François Mitterrand
44620 La Montagne
tél. : + 33 (0)2 40 43 29 75
[email protected]
www.compagnie-du-deuxieme.fr
10 photographies
sont disponibles sur le site du festival
LA COMPAGNIE DU DEUXIEME
Contact
Le départ en retraite d'une femme émue, un bateau à prendre, une panne de
voiture... et l'intervention d’AutoFissa, premier garage lowcost de France !
Une femme frétille autour de sa voiture bardée de bagages. Pour son départ en
retraite, tous ses collègues se sont cotisés pour lui offrir une croisière en
Méditerranée. C’est maintenant l’heure du départ.
Dernières vérifications, ceinture, contact... et explosion !
Plus qu’une seule solution : appeler Auto Fissa, l’entreprise de réparation la plus
rapide de la région. Deux mécaniciens arrivent en sauveurs, gonflés du pouvoir
du professionnel devant cette automobiliste déboussolée et peu calée question
voiture... mais ils auraient peut-être mieux fait d’être plombiers !
La voiture de Contact, truffée de bidouilles, sert de prétexte pour que les langues
se délient, pour que l’absurde, la poésie, l’humour mais aussi l’actualité se
côtoient dans des situations irrésistibles.
Les 15, 16 et 18 août dans le cadre des Préalables et les 20, 21 et 22 août
durée : 50 mn - spectacle gratuit
La Compagnie du Deuxième (France)
Mise en scène : Pierre Sévérin
Avec : Françoise Milet, Sébastien Rouaud et
Patrice Boutin
Conception Effets Spéciaux :
Fabien Dumousseau
Technicien Effets Spéciaux : Christian Cuomo
Décors : Françoise Roucou, Fabien Dumousseau
et Christian Cuomo
Spectacle créé en 2014
Coproductions : Le Fourneau-Centre National
des Arts de la Rue-Brest, Les Ateliers FrappazCentre National des Arts de la Rue-Villeurbanne
Résidences : Le Fourneau-Centre National des
Arts de la Rue-Brest, Les Ateliers Frappaz-Centre
National des Arts de la Rue-Villeurbanne, Rue des
Arts-Moulins, Ville de Saint-Hilaire-de-Riez, Ville
de Saint-Herblain, Ville de Sainte-Luce-sur-Loire
Avec l’aide de : DRAC Pays de La Loire, Région
Pays de la Loire, Conseil Départemental de LoireAtlantique, Ville de Saint-Herblain, SPEDIDAM
Avec le soutien de : L’Atelier 231-Centre
National des Arts de la Rue-Sotteville-lès-Rouen,
Compagnie Cirkatomik
Françoise Milet et Pierre Sévérin se rencontrent sur le spectacle La Quincaillerie
Parpassanton de la compagnie Cirkatomik. Après trois années de discussions
prolifiques, ils décident de créer en 2004 leur propre compagnie : La Compagnie du
Deuxième. Avec Contact, spectacle à effets autour de la voiture et des discriminations
« ordinaires », créé en 2014, la Compagnie du Deuxième compte neuf créations à son
actif et prépare déjà la dixième ! Elle invente également des spectacles sur mesure et
en parallèle de la création et de la diffusion, elle met en place des actions de
développement culturel. Depuis 2008, différents stages d’initiations et de pratiques
artistiques sont proposés à des enfants, adolescents et adultes. Depuis 2010, la
compagnie organise le festival La Montagne en Vue sur sa commune d'origine
La Montagne (44). Six éditions lui ont permis de partager avec son public local, les
spectacles « coups de cœur » repris en tournée.
Françoise Milet est comédienne depuis 1986 et travaille auprès de plusieurs
compagnies angevines comme le Théâtre de la Mémoire et l’Unité de Création
Théâtrale (écriture de la pièce Faute de frappe). Elle découvre le théâtre de rue en
1994 avec la compagnie Jo Bithume. Clown en milieu hospitalier depuis 1995 au Rire
Médecin, elle rencontre Pierre Sévérin en 2000 sur La Quincaillerie Parpassanton. Elle
fonde avec ce dernier La Compagnie du Deuxième en 2004 et joue dans toutes leurs
créations. Pierre Sévérin découvre le théâtre de rue en 1997 avec Le Péplum de Royal
de Luxe. Par la suite, il collabore avec Le Phun, puis Cirkatomik et signe plusieurs mises
en scène dont La Quincaillerie Parpassanton de Cirkatomik. En 2004 il crée avec
Françoise Milet La Compagnie du Deuxième où il se spécialise dans l’écriture et la mise
en scène. Parallèlement, il continue ce travail auprès d’autres compagnies comme
Cirkatomik sur le spectacle Le Défilé de Mode (2012) et la Compagnie des Frères
Georges pour La Réclame (2013). Pour Contact, Françoise et Pierre sont rejoints par
les comédiens Sébastien Rouaud et Patrice Bottin et le concepteur d’effets spéciaux et
collaborateur régulier de Royal de Luxe, Fabien Dumousseau.
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CONTACT
Hélène Bauche
La Ménagerie
c/o L’Usine
6 impasse Marcel Paul
31170 Tournefeuille
tél. : + 33 (0)6 64 81 68 19
[email protected]
www.lamenagerie.com
1 photographie
est disponible sur le site du festival ;
d’autres seront disponibles à partir du 1er juin
LA MENAGERIE
L’homme est un animal mobile
Création 2015
Durant trois jours et trois nuits, sur une place et dans les rues adjacentes, des
hommes en noirs, peintres, affichistes, bruiteurs ou photographes, s’affairent
le long des murs.
Ils conçoivent une fresque sur laquelle ils inscrivent la déambulation d’un
personnage. Son cheminement est décomposé, visible, laissant des traces
graphiques rythmées par un trait vif. De la tâche au figuratif, il prend forme
et se caractérise, passant du noir au blanc, du plein au vide, jusqu’à laisser
voir ses entrailles. Il part à la recherche de lui-même dans les signes laissés
par le hasard et le temps et ceux d’une conscience collective imprimée au fil
des siècles sur les façades. Il se mêle ainsi à cette ville en mouvement,
intégrant le rythme urbain suggéré par l’accumulation de dessins qui prennent
vie et s’animent dans cet atelier à ciel ouvert.
Des peintures pariétales de la préhistoire au code binaire informatique,
l’Homme a toujours ressenti le besoin de symboliser, coder, communiquer,
laissant une trace dans l'univers qu’il se crée.
Cette fresque narrative pose une empreinte de plus, nous interrogeant sur
notre rapport à l’autre, sa représentation par l’image et l'interprétation qu'on
en fait.
Les 19, 20 et 21 août
durée : chantiers graphiques en continu les 19 et 20, projection finale le 21 août
spectacle gratuit
La Ménagerie
De et avec : Marc Ménager, Joanna Jéquier,
Nicolas Lemée et Mino Malan
Avec la contribution de : Bax Bourbon, Patricia
Joven et Garniouze
Régie : Yulan Fougeron
Avec le soutien de : Ministère de la Culture et
de la Communication-DGCA-SACD Bourse Ecrire
pour la rue et Auteurs d’Espaces, Ville de
Toulouse, Espace Périphérique (Mairie de ParisParc de la Villette)
Accueils en résidence et coproductions :
L’Usine-Scène conventionnée pour les arts dans
l’espace public-Tournefeuille-Toulouse Métropole
et Derrière le Hublot-Pôle des arts de la rueCapdenac-Gare
(France)
Studio d’animation, ateliers d’initiation, résidences d’artistes, spectacles de rue,
développement d’outils de création : l’association La Ménagerie explore depuis 14 ans
toutes les formes d’expression possible du film d’animation. Reconnu pour son savoirfaire dans l’animation traditionnelle, ce collectif développe des projets d’auteurs
privilégiant des démarches artistiques originales et engagées, avec à son actif une
quinzaine de courts-métrages, deux séries TV, et plus de 150 films d’ateliers.
Dans ce souci de sensibilisation du plus grand nombre, La Ménagerie a, dès ses
débuts, développé le tournage dans l’espace public de courts-métrages d’animation.
Il s’agissait avant tout de sortir le processus d’animation des studios, invitant
le spectateur à participer à la réalisation de courtes séquences à la découverte des
astuces et trucages de tournage en image par image.
La Ménagerie a aussi contribué à des créations de compagnies : Le Phun (On Sème,
Besançon 2011), KompleX KapharnaüM (Sentier Pédestre Périphérique, Villeurbanne
2012), et actuellement le Boustrophédon (Bleu Violon), en y apportant son savoir-faire
dans l’image animée.
Forte de ces expériences, La Ménagerie est à présent en mesure de proposer une
nouvelle forme de spectacle pour l’espace public, techniquement et artistiquement
innovant et ambitieux, porté par des auteurs qu’elle accompagne depuis de
nombreuses années. C’est ainsi qu’est née l’envie de produire L’Homme est un animal
mobile, une forme spectaculaire qui s’inscrit résolument dans le domaine des arts de
la rue. La Ménagerie poursuit ainsi sa démarche de croisement des formes et des
domaines artistiques, pour bousculer et enrichir la création, et promouvoir les
nouvelles technologies au service de l’imaginaire et de la créativité.
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LE G. BISTAKI
CONTACT
Christelle Jung
Le G. Bistaki
c/o Acolytes-La Grainerie
61 rue St Jean
31130 Balma
tél. : + 33 (0)5 61 246 245
[email protected]
www.bistaki.com
www.acolytes.asso.fr
15 photographies
sont disponibles sur le site du festival
The Baïna Trampa Fritz Fallen
Création 2015 - Résidence Le Parapluie
Après avoir utilisé les tuiles dans Cooperatzia, le collectif G. Bistaki s’attaque
à une matière organique… le maïs !
Avec The Baïna Trampa Fritz Fallen, le collectif reprend le sentier
de la création intuitive et jubilatoire, et développe le trio corps-objet-espace.
Une écriture collective et une mise en scène singulière suffisent à ces quatre
protagonistes pour mettre en marche l’imaginaire.
Vêtus de costumes blancs, armés de pelles, manipulant du maïs en grain, ces
jongleurs-danseurs continuent de se questionner sur la notion
d’investissement de l’espace, sans oublier de poser un regard amusé sur les
absurdités de notre monde.
Empreint d’une forme certaine de surréalisme, The Baïna Trampa Fritz Fallen
dresse en filigrane une fresque sociale grinçante où la dérision et le rire
l’emportent.
De la fresque baroque au numéro de mime en passant par la lutte chorégraphiée
version souk de Marrakech, ces quatre hommes nous plongent dans un
univers baroque et foutraque, loufoque et caustique, absurde et poétique
et invitent à un étonnant voyage chorégraphique et musical où tout est
encore possible...
Les 20, 21 et 22 août
durée : 1h10 - spectacle payant
Création collective de :
Florent Bergal, Sylvain Cousin, Jive Faury, François
Juliot et Guillaume Bautista
Avec : Florent Bergal, Sylvain Cousin, Jive Faury
et François Juliot
Vidéaste : Guillaume Bautista
Régisseur : Nina Pire
Coproductions et résidences :
L’Usine-Scène conventionnée pour les arts dans
l’espace public-Tournefeuille, Pyrénées de cirquedispositif Chemin de Création-dans le cadre du
POCTEFA, Le Parapluie-Centre International de
Création Artistique-Aurillac, Le Fourneau-Centre
National des Arts de la Rue-Brest, L’Atelier 231Centre National des Arts de la Rue-Sotteville-lèsRouen, Hameka-Sivom Artzamendi-Louhossoa, Ax
Animation-Ax-les-Thermes, La Central del CircProcess()s-Barcelone,
Animakt-Saulx-lesChartreux, Maison des Jonglages et Centre
Culturel Jean Houdremont-La Courneuve,
Ministère de la Culture et de la CommunicationDRAC Ile-de-France, Théâtre du Fil de
l’Eau–Pantin,
Le
Familistère-Guise,
ArtoRamonville et Derrière le Hublot-Pôle des arts de
la rue-Capdenac-Gare
Soutiens : IN SITU-Réseau Européen pour la
création artistique en espace public-dans le cadre
du projet META, Association Beaumarchais-SACD
Aide à l’Ecriture et Aide à la production et
Commission
européenne-DGEAC-programme
Culture.
Compagnie subventionnée par : Région MidiPyrénées et Conseil départemental de la SeineSaint-Denis
Le G. Bistaki
(France)
Le G. Bistaki est un collectif de jongleurs-danseurs qui s’offre depuis quelques années
des récréations créatives afin de bouleverser leur quotidien artistique et scénique
en innovant dans la manière de rechercher et de représenter.
Son travail se caractérise par l’exploitation infinie d’un objet par un corps dans un espace.
Ce projet est né sous forme de laboratoire. Evoluant de manière informelle, tels des
archéologues, lentement les membres du collectif ont mis à jour leur univers et défini
le périmètre de leur action. Le G. Bistaki est un cirque chorégraphique en lien étroit
avec les caractéristiques spatiales et sociales d’un lieu. L’environnement, qu’il soit
urbain ou rural, à ciel ouvert ou fermé, est le théâtre de leur action.
« (…) rester vierge malgré et contre tout ! » Georges Bistaki, 1884.
Au sein du collectif G. Bistaki, l’écriture dramatique comme chorégraphique se fait de
manière collective. Chaque scène est élaborée, validée et mise en forme par l’ensemble
des acteurs. Leur mode de création se déroule lentement en trois temps : laboratoire
expérimental tous azimuts - début d’écriture en confrontation aux espaces les plus
variés – finalisation de l’écriture en lien avec le public.
« (…) le travail trop spécialisé fait de l’homme un fragment d’homme. » Georges Bistaki, 1848.
Partant de ce postulat, le G. Bistaki fait collaborer le cirque pour sa quête d’impossible,
la danse pour sa virtuosité du rythme et le théâtre corporel pour sa puissance
évocatrice de sentiments. Il s’agit d’une collaboration et non d’un mélange. Comme
disait un certain Georges-Marie Songy « C’est un bras d’honneur chorégraphique ».
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CONTACT
Léa Couqueberg
Le Grand Gardon Blanc
35 bis rue de Reuilly
75012 Paris
tél. : + 33 (0)9 51 15 99 58
[email protected]
www.chiensdenavarre.com
7 photographies
sont disponibles sur le site du festival
LES ChIENS DE NAVARRE
Les armoires normandes
Création 2015
On n’est jamais aussi con que le premier jour du printemps. On palpite, on
espère, on tombe ou on devient un cheval fou. Le tout avec les mains moites
et un petit bout de salade collé entre les dents. Comme les palmiers sauvages
de l’Alaska, l’amour existe. Le temps d’un sein nu entre deux chemises, les
Chiens de Navarre vont tenter d’explorer, pour le meilleur et pour le pire,
toutes nos joies et misères affectives, tout en honorant l’inébranlable bon sens
de Marylin Monroe « Le sexe fait partie de la nature. J’obéis à la nature ».
Les Chiens de Navarre ne veulent surtout pas perdre le présent sur un plateau.
Parce que le présent c’est notre liberté. Nous sommes libres de faire ce que
nous voulons. Forcément avec un auteur, c’est plus compliqué. En général,
il a écrit quelque chose qui demande une interprétation. Et comme nous
sommes de très mauvais interprètes, nous préférons ne pas nous mettre à dos
un auteur, surtout s’il est vivant.
Création collective dirigée par :
Jean-Christophe Meurisse
Assistante à la mise en scène :
Amélie Philippe
Collaboratrice artistique :
Isabelle Catalan
Avec :
Caroline Binder, Solal Bouloudnine, Claire
Delaporte, Céline Fuhrer, Charlotte Laemmel,
Manu Laskar,Thomas Scimeca, Anne-Elodie Sorlin,
Maxence Tual, Jean-Luc Vincent et la participation
de Robert Hatisi
Création lumière : Stéphane Lebaleur
Création son : Isabelle Fuchs
Construction et régie plateau :
François Gauthier-Lafaye, Julie Leprou
Costumes : Elisabeth Cerqueira
Administration, production et diffusion :
Antoine Blesson, Léa Couqueberg, Emilie Leloup
assistés de Allan Périé
Relations presse : Rémi Fort, Valentine Arnaud
et Yannick Dufour (MYRA)
Production déléguée :
Le Grand Gardon Blanc-Chiens de Navarre
Résidences et coproductions :
Les Subsistances-Lyon, C.I.C.T.-Théâtre des
Bouffes du Nord-Paris
Coproductions : L’apostrophe-Scène nationaleCergy-Pontoise, Maison des Arts de Créteil,
Théâtres Sorano–Jules Julien-Toulouse, La
Faïencerie-Théâtre de Creil (scène nationale en
préfiguration),Le Carré–Les Colonnes-Scène
conventionnée-Saint-Médard-en-Jalles
et
Blanquefort, Palais des Beaux Arts-Charleroi
(Belgique), L’Arsenic-Lausanne (Suisse)
Avec le soutien de : la DGCA-Ministère de la
Culture et de la Communication
Les Chiens de Navarre sont conventionnés
par : la DRAC Ile-de-France-Ministère de la
Culture et de la Communication, la Région Ile-deFrance au titre de la Permanence Artistique et
Culturelle
Avec le soutien à la production de :
CENTQUATRE-Paris, la Ferme du Buisson-Scène
nationale de Marne-la-Vallée, Le Théâtre de
Vanves-Scène conventionnée pour la danse
Les 20, 21 et 22 août
durée : 1h40 - spectacle payant
Les Chiens de Navarre
(France)
En 2005, Jean-Christophe Meurisse forme les Chiens de Navarre pour en diriger
ensuite toutes les créations. Une raclette est créée au Théâtre des Halles à Paris en
2008, puis recréée en juin 2009 dans le cadre du festival (tjcc) au Théâtre de
Gennevilliers. Le spectacle est repris ensuite au Théâtre de Vanves, au Centre
Pompidou, au Théâtre des Bouffes du Nord, au Festival d’Aurillac, au TAP Poitiers, aux
Subsistances à Lyon, à l’Arsenic de Lausanne… L'autruche peut mourir d'une crise cardiaque en entendant le bruit d'une tondeuse à gazon qui se met en marche est créée
en novembre 2009 dans le cadre du festival Beaubourg-La-Reine au Centre Pompidou,
puis se joue ensuite à la Ménagerie de Verre, au Théâtre de Gennevilliers, au festival
actOral.10, au Festival Walls and Bridges à New York… En septembre 2010, le Centre
Pompidou propose aux Chiens de Navarre une carte blanche. Est créée alors une série
de performances de plus de trente heures en quatre jours, intitulée Pousse ton coude
dans l'axe. Certaines de ces performances sont par la suite reprises à actOral.11 ou
encore au Festival Les Urbaines à Lausanne. En janvier 2012, les Chiens de Navarre
présentent Nous avons les machines à la Maison des Arts de Créteil, au Centre
Pompidou, au Théâtre de Vanves, au Théâtre de Gennevilliers puis en tournée. En
novembre 2012, ils créent Les Danseurs ont apprécié la qualité du parquet, première
œuvre chorégraphique de la compagnie, à la Ménagerie de Verre dans le cadre du
Festival Les Inaccoutumés. Le spectacle sera repris par la suite au Festival d’Aurillac et
aux Subsistances à Lyon.
En février 2013, les Chiens de Navarre créent Quand je pense qu’on va vieillir
ensemble. En février 2014, Jean-Michel Ribes organise au Théâtre du Rond-Point un
temps fort autour des Chiens de Navarre qui présenteront alors pendant un mois Une
raclette, Nous avons les machines et Regarde le lustre et articule (performance issue
de Pousse ton coude dans l’axe). Le Festival d’Aurillac accueille pour la 3e fois cette
compagnie qui bouscule les codes de la scène.
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CONTACT
Anthony Revillard
Les 3 Points de suspension
Domaine David
14 chemin de la Ferme
74160 Saint Julien-en-Genévois
tél. : + 33 (0)6 62 95 56 86
[email protected]
www.troispointsdesuspension.fr
6 photographies
sont disponibles sur le site du festival
Avec : Antoine Frammery, Anthony Revillard,
Jérôme Colloud, Cédric Cambon, Beauregard
Anobile, Paul Courlet, Franck Serpinet, Nicolas
Chapoulier et Charlie Moine.
Ecriture et mise en scène : Nicolas Chapoulier
et Les 3 Points de suspension
Aide a l’écriture : Antoine Frammery
Scénographie : Cédric Cambon, Neil Price,
Pierre Galotte, Patrick Laurino, Lauren Garnier,
Gaël Richard et Charlie Moine
Création musicale :
Paul Courlet et Jérome Colloud
Costumes : Sophie Deck, Marie-Laure Mayeur et
Leslie Baechel
Intervenant hypnose : Benjamin Huet
Avec le soutien de : Ministère de la Culture et
de la Communication-DGCA-SACD Ecrire pour la
Rue, DGCA-Aide à la résidence de production,
DRAC Rhône-Alpes-Aide à la production théâtrale,
la Fondation Beaumarchais-SACD Bourse à l’écriture, de la Région Rhône-Alpes, le Conseil
Départemental de Haute-Savoie, la Ville de SaintJulien-en-Genevois,
Le
Parapluie-Centre
International de Création Artistique-Aurillac,
Les Ateliers Frappaz-Centre National des Arts de
la Rue-Villeurbanne, Usines Boinot-Centre
National des Arts de la Rue-Niort, Le Citron Jauneilotopie-Centre National des Arts de la Rue-PortSt-Louis-du-Rhône, le Fourneau-Centre National
des Arts de la Rue-Brest, L’Atelier 231-Centre
National des Arts de la Rue-Sotteville-lès-Rouen,
International builtentheaterfestival Deventer Op
Stelten-Pays Bas, SeaChange Arts-GrandeBretagne, Centre Culturel De Spil-Belgique, Union
Européenne Programme Culture, Nil ObstratCentre de Création Artistique et Technique, compagnies Zo Prod et Royal de Luxe, SARL MESCI.
LES 3 POINTS DE SUSPENSION
Looking for Paradise
Création 2015 - Résidence Le Parapluie
Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? L’univers est-il vraiment infini ?
Venons-nous d’un jardin aujourd’hui disparu, des choux, des singes ou des amibes ?
Depuis l’aube de l’humanité, l’homme n’a cessé d’inventer des mythes et des
récits, de façonner des croyances et des certitudes pour faire face au vertige
de son ignorance. C’est dans les interstices de cette nécessité que naît Looking
for Paradise, dans l’art de bricoler mentalement le vide laissé par nos
questions sans réponse.
Dans cette chasse au trésor imaginée à l’échelle d’une ville, des événements
impromptus transforment l’espace urbain en scène de théâtre, en indices et
en expériences pour amener les participants à atteindre l’état d’esprit
Paradise. Looking for Paradise propose de faire un pas de côté pour visiter les
façons dont nous percevons, rétrécissons, construisons nos réalités.
Bienvenue dans cette vaste interrogation sur nos modes d’existence,
plongeons ensemble dans la plus palpitante des mythologies de notre Histoire :
« nous ».
Se jouant des grandes questions métaphysiques pour offrir une ode à la joie,
Looking for Paradise libère les flots de nos inconscients collectifs et propose
d’y surfer ensemble afin de transformer pour toujours cette quête absurde
qu’est la vie en une croisière merveilleuse.
Looking for Paradise est la premier volet de Paradise, une série de dispositifs,
performances et spectacles questionnant nos relations entre conscient et
inconscient. Suivront Le jardin, installation neurologique, végétarienne et
bucolique pour changer le monde et My american dreams, a night in paradise,
divertissement pour subconscient.
Les 19, 20, 21 et 22 août (3 représentations par jour)
durée : 1h30 - spectacle payant - conseillé à partir de 12 ans
Les 3 Points de suspension
(France)
Nicolas Chapoulier, Anthony Revillard et Mathieu Leroux, trois acrobates formés aux
techniques circassiennes (Ecole de Cirque de Genève Cirqule, Zigmunt Biejag, Nordine
Allal), créent en 2001 la compagnie Les 3 Points de suspension. En 2002, ils sont
rejoints par Jérôme Colloud, musicien de jazz, chanteur, pianiste et comédien.
Issus d’univers et d'esthétiques très différents les uns des autres, les artistes
de la compagnie Les 3 Points de suspension explorent ensemble les richesses
du mélange des techniques, des disciplines et des influences, principalement dans
l'espace urbain.
Tandis que Mr. Baryton (2003) et Voyage en bordure du bord du bout du monde (2006)
s'inspirent de la tradition foraine et des films d'horreur des années 50, Nié qui tamola
(2011), dispositif documentaire, interroge les relations entre la France et ses anciennes
colonies africaines et évoque les échecs de la décolonisation. La grande saga de la
Françafrique (2012), one-man show issu de Nié qui tamola retrace les scandales de la
Françafrique. Au final, c'est toujours le rapport à l'altérité et à l'identité que
questionnent Les 3 Points de suspension, avec un humour décapant et décalé.
« Nous traitons de thématiques aussi diverses que la peur, les contes de fées, les relations
franco-africaines, le réchauffement climatique, la métaphysique, les relations conscientinconscient, le «vivre ensemble». Nous cherchons à infiltrer les représentations pour mieux
les défricher, les habiter et les détourner. Nous aimons mélanger les disciplines, changer
leurs contextes, jouer avec leurs codes et leurs territoires. Philosopher avec une bouche
d’égout, parler politique à un abri de bus, cuisiner la métaphysique, mettre en scène un
rond-point, bref nous voulons épaissir nos mondes communs ».
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CONTACT
Céline Cailleau
Picnic production
tél. : + 33 (0)9 50 55 03 99
[email protected]
www.picnicproduction.com
Compagnie basée à Marseille
3 photographies
sont disponibles sur le site du festival
PATRICE DE BENEDETTI
Jean, solo pour un monument aux morts
Hommage à un père, à son père, à Jean Jaurès, à tous les Jean partis au combat
bercés par la hardiesse et la foi en le progrès ; le solo de Patrice de Bénédetti
aborde avec force, tendresse et aménité les notions du don, de l'espoir, du
rapport à soi et au monde.
Le monument au mort, lieu ordinaire, ne devient « haut lieu » qu’une ou deux
fois dans l’année. Ne pourrait-il être pas être autre chose qu’un lieu grave,
chargé d’histoire ? N’accueillant que cérémonies et commémorations militaires ?
Ce n’est pas un cimetière dans la ville, imposant recueillement et silence.
C’est un lieu de témoignage ; où la prise de parole devrait être possible, même
par le corps. Une simple tribune de pierre où une histoire pourrait être racontée.
Avec Jean, Patrice de Bénédetti mêle à son écriture chorégraphique le butô
« danse du corps obscur », danse d'état et de non émotions, née de l’expression
des traumatismes de la seconde guerre mondiale - notamment des
bombardements atomiques - et de la volonté de rompre les non-dits.
Mouvement, texte et installation plastique subliment cette danse parfois
grotesque et grimaçante, qui cherche le dialogue avec l’abîme.
« Mon père s'appelait Jean, comme environ 55 000 français en 1948, mais tout le monde
l'appelait Jeannot. Fusilier marin commando de 1966 à 1971, il en avait gardé le goût pour
les Gauloises sans filtre et une blessure au genou. Opérateur projectionniste en 81,
cégétiste depuis je ne sais plus quelle année, mais il l'était toujours en 2005. Il était
passionné par les débuts de la IIIe république, la Commune et la Guerre de 14-18. Il aimait
le rock des années soixante, le banjo, Brel, Ferré, Brassens et une chanteuse québécoise
dont j'ai oublié le nom. Ah, l'informatique et Pierre Desproges aussi. Il parlait de manière
assez désordonnée mais ne perdait jamais le fil. Il disait toujours « ce que je veux dire » au
milieu des phrases. Mon père manquait d'objectivité, mon père était toujours persuadé. Par
exemple il était persuadé que la fin du monde ne serait pas en 2012, il était persuadé
qu'elle avait déjà eu lieu le 31 juillet 1914, avec la mort de Jaurès. Tout ça en chantant :
« Monsieur boum boum » d'Henri Salvador. Tout ça en dansant ; il dansait comme il ne
savait pas chanter. Bref, vous l'aurez compris ou peut-être pas, mon père avait beaucoup
d'humour et n'en était pas à un paradoxe près.
C'est lui qui va vous raconter l'histoire de cet avant-guerre, de ce Jaurès et de ces Jean.
C’est lui qui vous dira qu’il y en avait environ 20 000 en 1914.
Enfin, pas lui directement, il n'est ni comédien ni danseur... et en plus il est mort (...) »
Les 11, 12, 13, 15, 16 et 17 août dans le cadre des Préalables
et les 19, 20, 21 et 22 août
durée : 33 mn - spectacle gratuit
Patrice de Bénédetti
Auteur, chorégraphe et interprète :
Patrice de Bénédetti
Regard extérieur : Yui Mitsuhashi
Spectacle créé en 2014
Coproductions : compagnie P2BYM et L'UsineScène conventionnée pour les arts dans l'espace
public-Tournefeuille-Toulouse Métropole.
Aide à la création : Ville de ToulouseLabelCentenaire de la Première guerre mondiale.
(France)
Né à Marseille en 1971, Patrice de Bénédetti, musicien, monte le groupe Tarif Réduit
en 1989 avec lequel il sillonnera l'Europe durant plusieurs années. C’est en collaborant
avec les compagnies Karnavire et Inflammable qu’il découvre le théâtre de rue.
A partir de 2003 et parallèlement à ses activités de musicien-compositeur, il développe
un travail de danseur et chorégraphe au sein des collectifs Ex Nihilo, Le Nomade
Village et avec la compagnie Uz et Coutumes. Il fonde en 2008 la compagnie P2BYM
axée sur la danse en espace public, en association avec la chorégraphe Yui Mitsuhashi.
A partir de 2013, Patrice de Bénédetti se lance dans la création plus personnelle d’un
solo qui l’animait déjà depuis 2 ans : Jean, solo pour un monument aux morts. Il y
mêle danse, lecture et manipulation d'objets.
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CONTACT
Rachel Mégissier
Plasticiens Volants
Usine de l'Emancipation
81300 Graulhet
tél. : + 33 (0)5 63 34 20 98
[email protected]
www.plasticiensvolants.com
8 photographies
sont disponibles sur le site du festival
PLASTICIENS VOLANTS
Little Nemo in Slumberland
Création 2015
Débordant d’imagination, avec un graphisme étonnant et une mise en page
annonçant le dessin animé, l'univers de McCay a toujours fasciné l’équipe des
Plasticiens Volants. McCay a publié Little Nemo in Slumberland dans le New
York Herald Tribune entre 1905 et 1914. Ce tout premier comic strip transpose
dans l’univers du dessin, avec un humour subtil, un des thèmes les plus
marquants des temps modernes : la découverte de l’inconscient.
A la recherche du légendaire pays des songes, Little Nemo traverse des
contrées inconnues, menaçantes et souvent déconcertantes. Depuis plus de
vingt ans ce voyage onirique lui trottait dans la tête. L'idée a mûri et la compagnie
Plasticiens Volants a enfin décidé de se lancer à l’assaut de cette forteresse !
Gonflables géants, marionnettes, images et musique guideront le public dans
cette succession de Rêves. A l'esthétique très Art déco, Little Nemo s'articule
autour de 4 personnages principaux : Little Nemo, la Princesse, Flip et un
accessoire incontournable du Rêve, le Lit. Autour de ces personnages
principaux, d'autres protagonistes issus des Rêves interviendront : le Pélican,
l’Hippoguanodon sylvestre, les Maisons aux longues jambes, les framboises
géantes...
Un siècle après la parution de la dernière planche, Little Nemo in Slumberland
va reprendre vie et parcourir les villes. L’inimaginable, la démesure et
l’émotion seront, nous en sommes sûrs, au coin de chaque rue !
Le 19 août
durée : 1h - spectacle gratuit
Plasticiens Volants
Direction artistique : Marc Mirales
Avec : Milie Allera, Philippe Bonnet,
Serge Budzinski, Marc Bureau, Isabelle Caron,
Patrice
Carpentier,
Fabien
Chamakoff,
Thierry Collin, Gilles Ecomard, Frédéric Goujon,
Jéremi Guiot, Jean-Philippe Hemery, Nicolas Llop,
Marcel Lucas, Marc Mirales, Christian Moreau,
Jean-Marc
Noirot-Cosson,
Marion
Pepin,
Joris
Purgatorio,
Julietta
Roulet,
Elisabeth Sonnendrucker et Sylvaire Walasik
Avec le soutien de : ville de Graulhet
(France)
Plasticiens Volants est un groupe de passionnés, deux en 1976, date de création de la
compagnie, et une trentaine maintenant ! La compagnie s’est installée en 1985 dans
le Tarn, et en 1999 à Graulhet dans la communauté de communes Tarn & Dadou, dans
une ancienne mégisserie au nom évocateur d’Usine de l'Emancipation. Passionnés par
tout ce qui pouvait se passer au-dessus de leurs têtes, par le partage d’émotions avec
le plus grand nombre, par les espaces publics… Captiver, retenir, guider à travers la
ville, appelle une réponse à la question suivante : « Comment faire pour que tout le
monde puisse voir la même chose en même temps ? ».
De recherches en expériences, Plasticiens Volants donne corps et vie à des acteurs
spécifiques : les gonflables, volants ou non. Ces marionnettes géantes survolent
le public et le dominent de toute leur taille. Manipulées depuis le sol par des
comédiens-manipulateurs évoluant au milieu des spectateurs, elles négocient avec
le vent, rusent avec les obstacles, se glissent dans les rues, s’extirpent d’un porche
ou se faufilent dans les ruelles... Ces marionnettistes font corps avec leurs personnages
volant au-dessus d’eux, jouant toujours avec le public qui les touche. Ils jouent,
dansent, courent, disparaissent pour raconter une histoire, pour émouvoir, faire rêver.
Les histoires, imaginées ou issues d’un roman, Don Quichotte (1997), d’un conte,
Simurgh (2001), d'un mythe, Babilonia (2006), de l'histoire de l'univers, Big Bang
(2011)... invitent le spectateur à se plonger dans un monde d’émotions oniriques et de
plaisirs d’enfance. Des spectacles universels accompagnés de créations musicales
originales qui suggèrent des lectures à différents niveaux. Depuis 40 ans, les épopées
gonflables de Plasticiens Volants ont dispersé aux 4 coins du monde, des images
spectaculaires dont la poésie peuple encore le souvenir des spectateurs.
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CONTACT
Théâtre de l'Unité
9 allée de la filature
BP 95168
25405 Audincourt Cedex
tél. : + 33 (0)3 81 34 49 20
[email protected]
www.theatredelunite.com
1 photographie
est disponible sur le site du festival
ThEATRE DE L’UNITE
Le Parlement
« Messieurs les politiques feraient bien de braquer leurs yeux vers Aurillac à la miaoût, cela leur coûterait moins cher qu’un sondage, pour prendre la température
de leur peuple ».
Voici ce que nous dit en substance le Théâtre de l'Unité, qui se demande aussi si
les artistes sont dotés d’antennes spéciales qui leur permettent de mieux ressentir,
et d’annoncer les catastrophes. Peut-être bien.
C’est à Aurillac que l’on verra naître un nouveau parlement, un vrai parlement, un
parlement légitime qui pendant quatre jours va édicter des lois et remettre le jeu
politique au centre. Parlement de rêve, les débats seront ponctués de poésie, de
discours de Jean Jaurès ou Victor Hugo. Pour la musique, on entendra du Didier Super
et deux demoiselles distinguées et habiles dans l’art de la goguette mettront leur
grain de sel.
Le Théâtre de l’Unité veut donner la parole à ceux qui ont réussi à faire bouger et à
réveiller la démocratie, à tous ceux qui ne se soucient pas de leur carrière mais de
l’intérêt du pays. Une délégation d’un quartier d’Amiens avec qui l’Unité a inventé
ce nouveau concept d’assemblée populaire en juin 2014 sera également présente.
Et tout ça qui s’inventera de jour en jour… Y aura-t-il des spectateurs qui pourront
jouer à la démocratie directe ? Of course.
« Nous avons vraiment envie que ce trentième festival puisse montrer au reste du
monde que l’Art n’est pas que divertissement pour rire et passer le temps mais
aussi un outil de décryptage de la société, et de plus une magnifique arène de
remuements de la pensée ».
Le Théâtre de l’Unité ritualisera le parlement d’Aurillac et les résultats des travaux
seront transmis à tous les candidats à la présidentielle.
Les 19, 20, 21 et 22 août
durée : 1h30 - spectacle gratuit
Théâtre de l’Unité
Sur une idée
du Théâtre de l’Unité et du Festival d’Aurillac
Le Parlement a connu sa première mouture à
Amiens dans le cadre de la fête dans la ville le 20
juin 2014
Ritualisation :
Hervée de Lafond et Jacques Livchine
Au Perchoir :
Madame la Provisoire : Hervée de Lafond
Clips chantés :
Didier Super, Léonor Stirman, Garance Guierre
Collaboration à la mixité sociale :
9 habitants d’un quartier d’Amiens
Proférations :
Lucile Tanoh, Jacques Livchine et d’autres.
Le Théâtre de L’Unité est soutenu par :
La Drac Franche-Comté pour son lieu de résidence,
par la Région Franche-Comté, par la municipalité
d’Audincourt pour la Maison Unité, par le Pays de
Montbéliard Agglomération pour l’hébergement
au château d’Hérimoncourt, par le Conseil
départemental du Doubs pour ses Kapouchniks.
(France)
C'est en 1972 que de la rencontre vraisemblablement inopinée mais néanmoins vraisemblable
entre Jacques Livchine (formé au cours Simon puis à l'université internationale du théâtre et à
l'institut d'études théâtrales de Censier), Hervée de Lafond (qui a flirté avec les études de
cinéma avant de passer au théâtre)- deux acteurs de ce que l'on nommait alors le jeune théâtre
-et le scénographe- décorateur Claude Acquart allait naître le théâtre de l'unité. Aventure qui
rendrait indémaillable la complicité entre les trois susnommés. Ils frisaient alors la trentaine.
Comme le nom l'indique le Théâtre de l'Unité c'est d'abord une équipe. Plus soudée dans le risque
que dans le savoir-faire, plus soucieuse d'inventer que de faire carrière, plus prompte aux élans
kamikazes qu'à l'autosatisfaction. Comme son nom ne l'indique pas, le théâtre de l'unité pratique
un théâtre de la plus extrême diversité. Car si on veut les résumer dans une formule on ne peut
guère parler que d'un théâtre qui ne tient pas en place. Ils tournent dans le monde entier .
Leur spectacle le plus emblématique, c'est la 2 CV théâtre (1977). Un acteur à l'avant, deux
spectateurs à l'arrière qui assistent, exactement aux premières loges, à une histoire proustienne
de 8mn, au milieu du grand rituel théâtral : ouvreuse antipathique , pompier de service, garde
républicain. Dans ce plus petit théâtre du monde, ils parvenaient à résumer ce qu'était pour eux
le théâtre : connivence, complicité, élitaire-populaire, cocon dans le monde et à l'abri du monde.
Gens de dialogue social et de théâtre à l'emporte-pièce, ils éprouvent le besoin de se confronter
à une ville, une population, et leur implantation dans la ville nouvelle de St Quentin-en-Yvelines
(1978-1985) leur donna satisfaction. Ils y inventèrent de multiples pièces, mais aussi la grande
fête d'un jour : le carnaval des ténèbres. Loin d'être sensible à l'attraction parisienne, le Théâtre
de l'Unité s'en est radicalement éloigné en 1991 en s'installant à 487 kms de là, dans l'Est de la
France, à Montbéliard, haut lieu des usines Peugeot. « Ici plus de bataille médiatique, plus de
bataille de reconnaissance, disent-ils, peut-être la vraie vie, très pleine, face à des vrais gens ».
Or donc à Montbéliard ils ont ouvert cette année -là et le plus sérieusement du monde, le premier
centre d'art et de plaisanterie de France, établissement sans doute unique qu'ils définissent
comme une « espèce d'institution anti-institutionnelle ». Ils y reprirent quelques-uns des succès
qui avaient assis leur réputation, y inventèrent une grande fête, le Réveillon des boulons, firent
fleurir de nouveaux concepts comme la surprise champêtre, les thés musicaux, les académies des
saveurs, et des événements dont eux seuls possèdent le secret - les sardanapales, la fête du malheur,
la plus mauvaise pièce de l'année, sans oublier leur culture de l'insolence qui les a très vite fait
connaître dans la ville comme des empêcheurs de tourner en rond, surtout le sénateur maire qui
un jour en voulant faire un discours se trouva propulsé à vingt mètres de hauteur au bout d'un
élastique. En 2002, considérant qu'ils ne se renouvellent plus assez, ils partent fonder leur camp
N°8 dans les anciennes filatures Japy à Audincourt, animés par la volonté de créer de nouveaux
concepts autour de la fête et du populaire, tant décriés par tous.
20
CONTACT
Dominique Raybaud
Théâtre du Centaure
33 traverse de Carthage
13008 Marseille
tél. : + 33 (0)4 91 25 38 10
[email protected]
www.theatreducentaure.com
10 photographies
sont disponibles sur le site du festival
ThEATRE DU CENTAURE
La 7e Vague
Création 2015 - Première - Résidence Le Parapluie
Les centaures existent, ils sont là, dans le même monde que tout le monde.
Dotés d’une intelligence instinctive et d’une rapidité animale, ils ont des
aptitudes singulières dans le domaine de la haute finance.
Ce sont des traders redoutables.
Corps animales à la blancheur de nacre et costumes trois pièces haute
couture, John et Solal sont des amis, presque des frères. Fringants et
élégants, ils surfent sur les marchés financiers et brassent des millions.
Ils auraient pu profiter de ça, faire du pognon et prendre leur retraite à 30 ans.
Mais dans les soubresauts d’un monde en crise, Solal pressent l’arrivée d’une
terrible onde de choc … la vague des vagues. Elle ressemblera aux vagues
précédentes mais elle emportera tout sur son passage.
C’est La 7e Vague, celle qui nous relie à la nature
Les centaures surgissent parfois dans le monde réel au détour d’une gare, d’un
quartier d’affaire ou même à l’intérieur d’une prison… Ils existent grâce à une
relation fragile qui unit leur partie animale et leur partie humaine.
Ils sont rapides, instinctifs et parfois violents. Comme les humains, les centaures
ont besoin de relations pour exister car ils sont eux-mêmes le fruit d’une relation
entre les deux parties qui les composent pour exister ensemble.
La haute finance, centre névralgique de notre société, est un monde froid et
dématérialisé où l’on n’attend pas l’animalité. Le centaure exprime ici à la fois la
sauvagerie du prédateur et le nécessaire lien à un écosystème pour exister ensemble.
Le 17 août dans le cadre des Préalables et les 19, 20, 21 et 22 août
durée : 1h15 - spectacle payant
Mise en scène : Camille
Textes : Camille et Manolo
Avec (les acteurs Centaures) :
Bertrand Bossard et Akira, étalon lusitanien,
Manolo et Toshiro, étalon lusitanien, Idra, étalon
Pure Race Espagnol, Mahir Günsiray, acteur en
vidéo
Composition et musique live : Virgile Abela
Création et régie lumière : Bertrand Blayo
Création vidéo :
Camille et Jean-Christophe Aubert
Costumes :
Les centaures sont habillés par Paul Smith,
Création Clarisse Guichard - Fifi Turin Création
Régie vidéo : Jean-Christophe Aubert
Régie générale : Eva Tourrent
Soins des chevaux : Stéphane Alleno et
Samantha Camman
Administration et Production :
Matthieu Paris, Charlotte Grünspan et Dominique
Raybaud
Production : Théâtre du Centaure
Coproductions et aides à la création :
Pôle National des Arts du Cirque MéditerranéeCREAC-Marseille, Le Centquatre-Paris, Le
Parapluie-Centre international de création artistique-Aurillac, Le Manège de Reims scène nationale, Ville de Tremblay-en-France-Fête du
Chapiteau bleu
Soutiens et partenaires : Le Parc d’équitation
du
Château
Bleu-Tremblay-en-France,
La Chartreuse-Centre national des écritures du
spectacle-Villeneuve-lez-Avignon, Paul Smith.
Théâtre du Centaure
(France)
C’est ce que Michel Foucault appelle une « hétérotopie », le lieu physique réel de
réalisation d’une utopie. Un espace concret qui héberge l’imaginaire comme une
cabane d’enfant, un espace à la fois mythique et réel.
Concrètement, le Théâtre du Centaure c’est une famille d’une dizaine d’équidés et
d’humains qui ont construit ensemble un mode de vie et de création spécifique. Village,
écuries, lieu de travail et de fabrique, où dix personnes et dix chevaux œuvrent tous
les jours à la réalisation d’une utopie.
Evidemment le Centaure n’existe pas. C’est l’utopie d’une relation, d’une symbiose pour
n’être qu’un à deux.
« Parce qu’il est impossible, parce que c’est une utopie, le Centaure est pour nous une
forme d’engagement. Un engagement qui nous pousse à inventer un théâtre qui n’existe
pas, des formes différentes, un langage autre ».
Les créations de la compagnie s’apparentent tantôt au théâtre (Les Bonnes, 1998),
tantôt au nouveau cirque (Macbeth, 2001) ou aux arts visuels et à la danse (Cargo
2004, Flux, 2009). A chaque fois, cette créature hybride bouscule les codes et impose
de nouveaux langages, de nouveaux surgissements dans le monde réel.
Les Centaures parcourent le monde avec leurs spectacles. Ces voyages sont l’occasion
de réaliser des films d’art, à Berlin, Rotterdam, Istanbul…
Fondé, en 1989, le Théâtre du Centaure est implanté à Marseille depuis 1995. La compagnie
est dirigée par Camille et Manolo.
21
UNE PEAU ROUGE
CONTACT
Agathe Delaporte
Une Peau Rouge
c/o Akompani
24 rue Davoust
93500 Pantin
tél. : + 33 (0)1 48 45 55 42
[email protected]
www.unepeaurouge.com
3 photographies
sont disponibles sur le site du festival
Tleta
Tleta ou les fragments d’une biographie sous silence
Quelle histoire raconter quand on a oublié de vous la raconter ?
Tleta signifie trois en arabe : trois vies récoltées pour en comprendre une,
celle de Djamel Afnaï.
Une histoire de migration à travers un solo déambulatoire, théâtral, musical et
chorégraphique.
Tleta tente avec jubilation d’enrichir notre perception et notre connaissance
d’une Histoire (pas si lointaine) de cette France un peu oubliée ou volontairement
passée sous silence.
Un regard décalé, sensible et drôle, sur une population d’ascendance
migrante et coloniale.
Faut-il oublier pour avancer ou avancer pour oublier ?
Et si l’on y parvient, que nous reste-t-il ?
Les 12 et 13 août dans le cadre des Prélables
durée : 1h - spectacle gratuit
Conception, réalisation et jeu : Djamel Afnaï
Regards extérieurs : Yano Iatrides et
Alexandre Pavlata
Remerciements (contribution à l’écriture) :
Natacha Lillo
Musique : Pascal Morel
Vidéo :
Guillaume Rouvroy et Amanda Rubinstein
Scénographie : Ghislain d’Escayrac
Régie son : Léo Delorme
Spectacle créé en 2013
Avec le soutien de :
Association
Beaumarchais-SACD
Auteurs
d’Espaces, Ministère de la Culture et de la
Communication-DGCA, Région Ile-de-France,
Espace Périphérique-Lieu de Création dédié aux
Formes Contemporaines des Arts du Cirque, de la
Rue et de la Marionnette-Paris, Les Anciennes
Cuisines-Fabrique Artistique de Ville-EvrardNeuilly-sur-Marne, Nil Obstrat-Centre de Création
Technique et Artistique dédié aux Arts de la RueSaint-Ouen-l’Aumône, Réseau DéambulationParis, FAI-AR-Formation supérieure d’art en espace
public-Marseille et Ville de Cergy.
Une Peau Rouge
(France)
Une Peau rouge est une compagnie créée en 2013 par Djamel Afnaï au sortir de son
cursus de la FAI-AR (Formation supérieure d’art en espace public). Tleta est le premier
spectacle de cette compagnie à géométrie variable, constituée de comédiens,
danseurs, scénographes et vidéastes, qui utilise l’espace public comme champ
d’exploration. Pour provoquer rencontre et débat, la compagnie s’inscrit dans le réel,
matière de sa créativité, et donne forme à ses différentes réalisations en utilisant
toutes les sources d’inspiration possibles. Elle privilégie une relation intime avec le
spectateur lors de laquelle poésie, humour et impertinence sont ses armes.
Djamel Afnaï, auteur, metteur en scène et comédien a été élève comédien à l’Ecole du
Passage de Niels Arestrup en 1990 puis de l’Ecole du Théâtre National de Chaillot
jusqu'en 1992 auprès d’Andrej Seweryn, avec qui il collabore dans Peines d'amour
perdues de Shakespeare, puis Christian Benedetti sur Macbeth (W S) et Les Possédés
de Dostoievski, une création danse/théâtre de Martine Harmel et Michel Lopez dans
Errance amoureuse, La force de l'habitude de Thomas Bernhard mise en scène par
Isabelle Guyon. Il collabore également depuis 2000 avec la compagnie de théâtre de
rue Acidu pour la création de La chorale de Saint-Fulbert et différents trios tels que Les
Graaleurs ou La Marquise de Noutroy. En octobre 2011, il intègre la formation
supérieure d’art en espace public (FAI-AR).
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CONTACT
Anaïs Biaux
Wired Aerial Theatre / c/o Xtrax
51 Old Birley Street
Manchester M15 5RF - Grande-Bretagne
tél. : + 44 (0)161 227 8383
[email protected]
www.xtrax.org.uk
www.wiredaerialtheatre.com
11 photographies
sont disponibles sur le site du festival
WIRED AERIAL ThEATRE
As The World Tipped
Combinant danse aérienne et projection vidéo, ce spectacle de haute voltige
raconte l’histoire cruciale de la crise écologique actuelle.
As The World Tipped (Le Point de Bascule) pose l’une des questions les plus
pressantes pour la planète avec poésie, humour et émotion.
Au secrétariat de la Conférence de Copenhague sur le changement climatique,
les employés submergés sous des montagnes de papiers ne s’aperçoivent pas
qu’autour d’eux le monde glisse vers un désastre, littéralement et
métaphoriquement.
Tandis que la scène se met doucement à basculer à la verticale, les
personnages se retrouvent alors suspendus au dessus du public. Ils peinent à
contrôler ce monde devenant de plus en plus instable et luttent avec ferveur
contre les effets irréversibles de cette catastrophe environnementale.
Directeur artistique : Nigel Jamieson
Directrice aérienne : Wendy Hesketh-Ogilvie
Directeur technique : Jamie Ogilvie
Diffusion et développement : XTRAX
Musique : Patrick Dineen
Directeur de production : Gareth Green
Régie générale : Sam Wood et Fiona Curtis
Danseurs et grimpeurs : Steven Baker,
Hannah Ballard, Sebastian Gonzalez, Ryan
Harston aka LoGisTic, Wendy Hesketh-Ogilvie,
Daniela B Larsen, Jamie Ogilvie, Matt Reynolds,
Benjamin Stevens et David Willdridge
Chef d’équipe : Joe Swain
Lumières : Gareth Green, Gareth Barton et Leon
Smith (Jim Gee de 2011-2013)
Opérateurs AV : Matt Bailey et James Bragger
Scénographie : Wired Aerial Theatre, Andy
McDonnell et Tim Denton
Film
Film et visuels : Inflammable Films
Producteur : Diarmid Scrimshaw
Chargée de projet : Sarada McDermott
Directeur de montage et d’animation :
Chris Newcombe - Project Monster
Animation : Andy Cooper
Montage : Tom Grimshaw
Coordination :
Paul Harry Thomas - Project Monster
Recherche d’archives : Sue Tiplady
Spectacle créé en 2011
Soutien a la création : Without Walls
Coproduction : Tipping Point/Without Walls,
Brighton Dome and Festival, Norfolk & Norwich
Festival, Made in Liverpool, Liverpool City Council,
Greenwich+Docklands International Festival,
Mintfest, Stockton International Riverside
Festival, XTRAX, Arts Council England.
Les 21 et 22 août
durée : 50 mn - spectacle gratuit
Wired Aerial Theatre
(Grande-Bretagne)
Wired Aerial Theatre est le fruit d’une rencontre entre Wendy Hesketh-Ogilvie et Jamie
Ogilvie, tous deux membres de l’équipe originelle de la compagnie argentine De La
Guarda.
Wired Aerial Theatre est aujourd’hui une référence mondiale en matière de danse
aérienne. Pionnière dans son genre, le « bungee-assisted dance », technique alliant
danse contemporaine, théâtre, cirque et techniques d’escalade, la compagnie n’a de
cesse d’explorer les possibilités infinies que permet cette discipline artistique.
Basé à The Higher Space à Liverpool, son centre de création spécialisé en danse
aérienne, Wired Aerial Theatre repousse sans cesse les limites, pour créer son propre
vocabulaire et une esthétique nouvelle donnant lieu à d’ambitieux spectacles à couper
le souffle.
Ses créations empreintes d’humour et de poésie ont tourné avec succès aux quatre
coins du monde.
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Les rendez-vous
professionnels
Le Rendez-vous
des compagnies de passage
Accueil des compagnies de passage
Accueil et information
Bureau du Festival
20, rue de la Coste
15000 Aurillac
tél. : + 33 (0)4 71 43 43 74
fax : + 33 (0)4 71 43 43 75
[email protected]
Ouvert de 10h à 19h
à partir du 17 août 2015
Le Festival d’Aurillac s’est, depuis sa création, attaché, en parallèle de la programmation
dite officielle, à accueillir tous les artistes de rue qui souhaitent se produire dans les
rues, squares et cours d’Aurillac.
Le Rendez-vous des compagnies de passage aura lieu du 19 au 22 août.
Aujourd’hui, ce sont plus de 500 compagnies qui se réunissent à Aurillac et font de
notre événement un moment exceptionnel de création, de recherche et de diffusion
artistique.
Un programme des compagnies de passage est édité dès le 18 août. Il est en vente
aux points d’accueil.
Le catalogue 2015 des compagnies offre un véritable répertoire bilingue (FrançaisAnglais) des compagnies. Destiné au public, aux professionnels et journalistes, celui-ci
explique plus en détail le contenu de chaque spectacle. (Ne sont présentées dans cet
outil que les compagnies professionnelles qui en ont fait le choix). Ce catalogue est en
vente aux points d’accueil.
Information à noter pour les journalistes et professionnels : Il vous est possible de
retirer gratuitement le programme des compagnies de passage et le catalogue 2015 des
compagnies à l’accueil presse ou professionnel sur présentation de votre badge d’accréditation.
Les rencontres professionnelles
Accueil des professionnels
Accueil et information
Cour d’honneur Jules Ferry
7, rue Jules Ferry
tél. : + 33 (0)4 71 43 43 82
fax : + 33 (0)4 71 43 43 83
[email protected]
Ouvert de 9h30 à 19h
à partir du 17 août 2015
Entre le 19 et le 22 août, le tapis rouge sera déroulé pour les spectacles bien sûr, mais
nous souhaitons aussi cultiver des îlots de fraîcheurs et torches incendiaires pour parler
ensemble.
Les sujets sont pléthore : l’argent, qui circule mais manifestement pas dans nos
tuyaux, la nécessité de repenser nos schémas de développement… Notre rapport à
l’artistique et au social, nos relations avec les institutions, nos tentatives d’association
à la construction des villes…
Mais dans le temps ultra compressé du festival, où beaucoup veulent avant tout
se nourrir d’art, ces débats techniques ont peu de chance d’être approfondis ou renouvelés.
C’est pourquoi nous avons bien davantage envie de pétrir avec vous un univers plus
imaginaire mais ô combien fondamental, celui qui témoigne de nos obsessions et de
nos utopies, qui révèle l’intelligence de la main et du corps, qui fête le don
d’observation et le sens du rythme, qui évoque l’acuité spatiale, les talents
relationnels, la sensibilité au paysage, l’ardeur citoyenne au quotidien…
Le théâtre et la rue regorgent de ressources cachées, de trésors d’humanité qui
circulent en contre bande : et si on les partageait ?!
Pendant 4 jours, nous vous convions donc à une kyrielle de rendez-vous aux formats
les plus divers, pour saisir dans leur chair des personnes qui, dans leur rapport au
monde, nous ont donné de l’espoir, de la force, de quoi rire, une once de folie ou
une larme de clairvoyance.
Tous nous ont aidé à remettre notre ouvrage sur le métier. Leurs recherches et trouvailles,
leurs engagements, leurs échecs ou pépites naissantes nous parlent de cette humanité
qui obstinément veut croire en une société digne et solidaire.
Venez les écouter et les interroger. histoire de se faire du bien, d’enrichir
notre patri-matri-moine artistique, et de réaffirmer nos droits culturels.
Programme en cours.
Invités : des collectifs de la société civile et des Compagnies de passage, les artistes de la
programmation officielle, Albert Ogien, François Deck, Jean-Pierre Thibaudat, Laurent Petit,
Sébastien Barrier, Marcel Freydefont, Claudine Dussolier, Jacques Livchine, Hervée Delafond,
Jean-Georges Tartar(e), la Fédération des Arts de la rue, la SACD, la FAI-AR… et de nombreuses
personnalités politiques et militantes.
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Les rendez-vous
professionnels
Les rencontres professionnelles
Accueil des professionnels
Accueil et information
Cour d’honneur Jules Ferry
7, rue Jules Ferry
tél. : + 33 (0)4 71 43 43 82
fax : + 33 (0)4 71 43 43 83
[email protected]
Ouvert de 9h30 à 19h
à partir du 17 août 2015
La Cour d'honneur du Collège Jules Ferry, la Maison du Festival et quelques endroits
inédits seront les lieux dédiés à ces rendez-vous quotidiens et à l'accueil des
professionnels et des journalistes, dès 9h30 autour d'un café et de la presse quotidienne.
Du 19 au 22 août, vous pourrez également assister à différentes rencontres :
Le chantier triennal itinérant : « Objectif2032 : quels arts pour quelles rues dans 20 ans ? »
Les Présentations de projets de création 2015 proposées par HorsLesMurs et le
Festival d’Aurillac
Les rendez-vous d’organisations professionnelles telles que La Fédération des
Arts de la rue, la FAI-AR, la SACD…
Des lectures autour des dernières publications des Editions L’Entretemps
Des temps de rencontres disséminés dans la ville avec des compagnies de passage
et des collectifs…
Vous pourrez aussi découvrir les publications présentées par la librairie du Festival.
La SACD -
Dispositif Auteurs d’Espaces
A travers Auteurs d’Espaces, la SACD soutient tant les jeunes compagnies que le
travail d’auteurs confirmés. Dans les projets retenus chaque année, la SACD et les
festivals partenaires s’engagent sur des projets qui affirment la spécificité de notre
répertoire et l’innovation, ainsi que des équipes émergentes dans les arts de la rue.
Pour que ces actions perdurent et s’amplifient, il est vital que les auteurs déclarent
leurs œuvres, et précisément dans le répertoire Arts de la Rue. Etre membre de la
société des Auteurs, c’est également rejoindre une société mutualiste qui défend les
œuvres et le droit à la création.
quatre projets présents en 2015 au Festival d'Aurillac ont été soutenus :
TRIP(ES) ou mes parents n’ont pas eu les couilles de faire des enfants d’Alixem,
No visa for this country de la Compagnie sous X,
L’Homme est un animal mobile de La Ménagerie,
The Baïna Trampa Fritz Fallen du G. Bistaki.
Les Editions L’Entretemps
Des Mots, des auteurs, des acteurs.
Les Editions L’Entretemps en partenariat avec le festival d’Aurillac et la SACD proposent
des lectures et débats.
Le programme des lectures et le thème des débats seront disponibles mi-juin.
Les présentations de projets
de création 2016
Des Mots, des auteurs, des acteurs.
A l’instigation d’HorsLesMurs et du festival d’Aurillac, les présentations de projets de
création se dérouleront sur une journée. Professionnels, à vos agendas !
La date et le détail des présentations seront disponibles mi-juin
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Les rendez-vous
professionnels
Objectif2032
quels arts pour quelles rues dans 20 ans ?
Chantier triennal prospectif et itinérant
Atelier (date à préciser)
Sur inscription à [email protected] ou
directement à l'accueil des professionnels
Cour d’honneur Jules Ferry
7 rue Jules Ferry
tél. : + 33 (0)4 71 43 43 82
fax : + 33 (0)4 71 43 43 83
Pour en savoir plus sur le chantier et ses
étapes précédentes, consultez le site dédié
objectif2032.fr.
Un chantier de réflexion et d’actions pour imaginer le futur des arts en espace public,
porté par le Festival d’Aurillac et le centre de ressources HorsLesMurs.
Pour préparer le futur, pourquoi ne pas jouer le jeu de la (science) fiction ? Interroger
nos héritages, mettre à distance notre présent, pour mieux inventer nos possibles ?
Le Festival d’Aurillac et HorsLesMurs ont conçu une machine à explorer le temps lancée
en août 2012, qui naviguera jusqu’en août 2015. Trois années pour se donner du
temps, pour échanger, se perdre et se retrouver, engendrer de la pensée active !
Il s’agit, en s’extrayant temporairement des pesanteurs de l’actualité de :
- passer des données factuelles ou historiques au filtre de l’imaginaire, du rêve, de l’utopie,
- converser et inventer ensemble, autour des esthétiques, de la place de l’artiste, de
son rapport aux espaces publics ou virtuels,
- détecter, qui sait, de nouvelles manières de faire en germe, voire stimuler la creation.
Rebrasser les cartes de la création et de l’éthique des arts de la rue, contourner les
idées reçues et secouer les tabous, lutter contre l’entre-soi qui menace les disciplines
artistiques et corporations, révéler des désirs communs, penser un devenir collectif à
l’échelle européenne…
Etapes réalisées :
- la ]Banque de questions &+si[ au festival d’Aurillac 2012
- l’atelier La prospective en jeu(x) à Paris le 4 avril 2013
- la conférence-atelier L’avant-garde est-elle à la rue ? au festival d’Aurillac 2013
- l’atelier de 48h Du virtuel au vivant, la ville aux mains des artistes, à Tours, en
collaboration avec le pOlau en février 2014
- l’artiste de rue : bricoleur figure de l’ultra adaptabilité ? au festival d’Aurillac 2014
Nouvelle étape d’Objectif2032 : « Où se niche le politique dans la rue ? »
Comme une vieille antienne dont on a oublié l'origine, un petit refrain se fait entendre
régulièrement en France : les artistes de rue ne seraient plus politiques. Cette idée
reçue convoque une référence nostalgique de la fin des années 70, période
d'émergence du mouvement du théâtre de rue où le fond de l'air était clairement
contestataire. Elle convoque aussi le principe -cliché lui aussi ?- que le théâtre de rue
était, est et devrait nécessairement être politique.
En parallèle, les mouvements de mobilisation citoyenne se sont multipliés ces dernières
années, du Québec aux printemps arabes, de la Puerta del Sol à Occupy Wall Street et
Hong Kong. Ceux-ci ont ont tenté d'instaurer, même de façon éphémère, une démocratie réelle qui vienne bouleverser l'ordre politique, y compris dans les démocraties occidentales. Dans un même mouvement, des artivistes, des guerillas gardeners, des collectifs transdisciplinaires s'emparent de l'espace public et y produisent des actions et
des messages à la portée politique radicale.
Où se situe le théâtre de rue dans cette ébullition politique où contestation, insurrection,
désobéissance civile et hacktivisme se télescopent ?
Pour éclaircir ces inter-relations, ausculter les évolutions des propos et des formes d'engagement, Objectif2032 propose un nouvel atelier ouvert à tous, en compagnie d’Albert
Ogien (*) et d'artistes et citoyens en action.
(*) Albert Ogien est directeur de recherches au CNRS et directeur de l'Institut Marcel
Mauss de l'EHESS. Ses travaux portent entre autres aujourd'hui sur l'analyse des
mouvements de protestation politique extra-institutionnelle (rassemblements et
occupations de places, contestations des pouvoirs, mobilisations transnationales, insurrections civiles, activisme informatique, désobéissance civile, création de
nouveaux partis) qui se développent actuellement.
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Photographies et
documentaires
SurExposition
Regards sur le festival d’Aurillac (1986-2014)
Exposition
du Musée d’art et d’archéologie d’Aurillac
en partenariat avec :
l’Association Eclat.
Commissaire d’exposition :
Brigitte Lépine
avec l’aide de :
Laura Ignace, Vincent Muteau, Christophe
Paris et Jean-Marie Songy,
avec le soutien logistique des services
de la ville d’Aurillac et le concours de
Cantal Reprographie.
Exposition ouverte :
du 2 juillet au 30 septembre 2015
aux Ecuries et à la Sellerie.
Du mardi au samedi, de 14h à 18h
(le matin sur réservation pour les groupes)
Les dimanches 5 juillet, 2 août et
6 septembre, de 14h à 18h
Du mercredi 19 au samedi 22 août,
de 11h à 19h.
Depuis 1999 la ville d’Aurillac présente régulièrement dans les salles des
Ecuries, des expositions de photographies sur le thème du spectacle vivant.
C’est ainsi que neuf expositions ont été consacrées au théâtre de rue au
travers du regard d’une vingtaine d’artistes et photographes, non seulement
sur la création à Aurillac mais sur une scène élargie géographiquement.
Pour cette 30e édition du Festival, occasion exceptionnelle, le Musée d’art et
d’archéologie souhaite montrer les tirages issus de ses collections à la Sellerie
et offrir un retour en images (photographies et vidéos) sur 29 éditions du
Festival de théâtre de rue d’Aurillac aux Ecuries.
Au sein des deux salles des Ecuries, vous pourrez « fouler » plus de 500
photographies (*) dans une installation donnant à revoir l’ensemble des
spectacles de la programmation officielle du Festival depuis sa création en
1986 et découvrir deux documentaires :
« Faiseur(s) de ville - 30 ans de théâtre de rue à Aurillac »
Réalisé par Paul Dufour - couleurcantal.tv
Co-écrit par Pierre Coupiat et Paul Dufour.
Coproduction Eclat, Musée d’Art et d’Archéologie d’Aurillac, Couleurcantal.tv
Durée 52 minutes.
« Les clefs de la rue » Quelles portes s’ouvrent à Aurillac depuis 30 ans ?
Les habitants racontent l’histoire.
Réalisé par Marc Guiochet-ADICOM
Co-écrit par Marc Guiochet et Charlotte Granger en collaboration avec JeanGeorges Tartar(e), Eric Burbail et Jaqui Max.
Coproduction Eclat, Musée d’Art et d’Archéologie d’Aurillac.
Durée 2 x 4 heures.
(*) Les tirages appartenant aux collections du Musée d’art et d’archéologie et présentés
à La Sellerie sont de :
Matthieu Dussol, Matthieu Galeyrant, Christian Genot, Matthias Olmeta, Christophe
Raynaud de Lage, Gérard Rondeau, Pierre Soissons, Spencer Tunick et Joël
Verhoustraeten.
Les tirages présentés aux Ecuries sont issus des archives de l’Association Eclat
et sont de :
Olivier Chambrial, Pierrick Delobelle, Matthieu Dussol, Matthieu Galeyrant, Christian
Genot, Vincent Muteau, Christophe Raynaud de Lage, Pierre Soissons et du service
communication de la Mairie d’Aurillac.
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Le Parapluie
Centre international de création artistique,
de recherche et de rayonnement pour le théâtre de rue
Le Parapluie est soutenu par :
Le Ministère de la Culture et de la
Communication,
La Communauté d'Agglomération du
Bassin d'Aurillac,
Le Conseil Régional d'Auvergne,
Le Conseil Départemental du Cantal.
Le Parapluie, premier lieu de fabrique construit de toutes pièces et dédié au
théâtre de rue a ouvert ses portes à Naucelles durant l’édition 2004 du Festival
d’Aurillac.
Composé de véritables espaces de travail : ateliers spécifiques de construction,
studio de répétition et espace extérieur aménagé pour l’installation de
chapiteaux, ce centre permet la construction et la mise en œuvre des projets
de spectacles des compagnies accueillies en résidence.
S’ajoutant au lieu d’hébergement, ce lieu de fabrique donne aujourd’hui au
Festival d’Aurillac les moyens d’accueillir et d’accompagner les artistes tout au
long du processus de création et toute l’année.
Avec Le Parapluie, l’Association Eclat, productrice du Festival International de
Théâtre de Rue d’Aurillac, affirme ainsi sa mission de Centre international de
création artistique, de recherche et de rayonnement pour le théâtre de rue.
Accueils en résidence en 2014 et 2015 :
2014
Metalovoice - feRtiles
Les 3 points de suspension - Looking for Paradise
Zo Prod - Sundback
Tango Sumo - Around
Teatro del Silencio - Doctor Dapertutto
Materia Prima - Choir
Deuxième groupe d'intervention - A quoi rêve Peter ? Un essai sur le vertige
Delices DADA - La géographie des bords # phase 1
Théâtre du voyage intérieur - Le banquet de la vie
Groupe Merci - Trust, objet nocturne N°24
Systèmes K - Etudes et mesures éphémères - Mutation
Pierre di Sciullo - LE TAN DÉ NOIYO
KompleX KapharnaüM - Do Not Clean
2015
Le G.Bistaki - The Baïna Trampa Fritz Fallen
Carabosse - Hôtel particulier
KompleX KapharnaüM - Do Not Clean
Delices DADA - La Géographie des Bords
Kumulus - Naufrage
Zur - Prochainement !
Théâtre du Centaure - La 7e Vague
La Française de comptage - Vous en voulez
Le Phun - Palissades
La liste des compagnies accueillies en résidence - liste comprenant
également les créations soutenues avant la construction du Parapluie - est
disponible sur demande.
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Les partenaires
Le Festival d’Aurillac est financé par
la Communauté d’Agglomération du Bassin d’Aurillac
le Ministère de la Culture et de la Communication
le Conseil Régional d’Auvergne
le Conseil Départemental du Cantal
réalisé avec le soutien logistique de
la Ville d’Aurillac
et l’aide de
la SACD-Auteurs d’Espaces
CEMEA Auvergne
l’Association Accent Jeunes
Trans’Cab
SMOCE, Syndicat Mixte Ouest Cantal Environnement
Pôle Médico-social Enfance de l’ADSEA du Cantal
Partenaires économiques
La Caisse Régionale de Crédit Agricole-Centre France, 1er partenaire privé
Les 3 Caves
HOP ! Air France
S.N.C.F. direction de Clermont-Ferrand
ERDF Electricité Réseau Distribution France
Cantal Reprographie
Société Bois et Paysages
JC Decaux
et les membres du Club Entreprise
Auriplast
BMW
Centre Leclerc Aurillac
Escot Télécom
KPMG
La blanchisserie Boisset
La Chambre de Commerce et d’Industrie
La Chambre des Métiers
Logisens
Maison d’hôtes de la Chapellenie
Poivre & Sel Traiteur
Salon Dessange Aurillac
Partenaires presse
Libération
Télérama
La Terrasse
France Culture
La Montagne
La Voix du Cantal
Radio Totem
France 3 Rhône-Alpes Auvergne
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Festival, mode d’emploi
Comment se rendre à Aurillac
Par avion : HOP ! Air France
Réservations : www.hop.fr, www.airfrance.com et agences de voyages
Par route :
Accès depuis les sorties St-Flour ou Massiac de l’Autoroute A75
Accès depuis les nationales 122 et 120
Covoiturage :
des offres sont proposées sur le site du Festival, rubrique Venir à Aurillac
Par train : SNCF
Tarifs découverte ou cartes valable sur l'ensemble du réseau SNCF
Informations sur www.sncf.fr et www.ter-sncf.com/auvergne
Comment se loger à Aurillac
Office de Tourisme d’Aurillac et de son pays
tél. : + 33 (0)4 71 48 46 58
CEMEA Auvergne - Accueil et accompagnement des publics
tél. : + 33 (0)4 73 98 73 73
Toutes les offres d’hébergement (camping, camping car et gîtes) sont consultables sur
le site du Festival, rubrique Informations pratiques
Informations - Maison du Festival
tél. : + 33 (0)4 71 43 43 70 - fax : + 33(0)4 71 43 43 71
Billetterie
Une mise en vente a lieu le 24 juin, uniquement sur place, à l’Office de
tourisme pour les habitants de la Communauté d’Agglomération du Bassin
d’Aurillac
> du 25 juin au 16 août : www.aurillac.net et sur place à l’Office de tourisme d’Aurillac
> du 17 au 22 août : sur place à la billetterie du Festival
Tarifs de 0 à 20 euros
Accueil des professionnels et des journalistes
du 17 au 22 août
Collège Jules Ferry, 7 rue Jules Ferry - 15000 Aurillac
Accueil Professionnel
tél. : + 33 (0)4 71 43 43 82 - fax : + 33 (0)4 71 43 43 83
Billetterie professionnelle : tél. : 33 (0)4 71 43 43 88
Accueil Presse
tél. : + 33 (0)4 71 43 43 84 - fax : + 33(0)4 71 43 43 85
Application SmartPhone (Androïd et IOS)
Vous pourrez consulter le programme officiel du Festival et découvrir en temps
réel la programmation des compagnies officielles et des compagnies de passage.
Téléchargeable à partir du 1er juillet
30
Accueil Presse
Situé au collège Jules Ferry, le service de presse vous recevra le
17 août de 14h à 19h et du 18 au 22 août de 9h30 à 19h afin de faciliter
votre travail. Pour nous permettre de préparer votre venue, merci de retourner
le formulaire de demande d’accréditation avant le 4 août à :
Anne Lacombe - zinc production
9 rue de la Pierre Levée - 75011 Paris
tél. : + 33 (0)1 49 29 00 08
email : [email protected]
Aurillac 2015
Demande d’accréditation
Prénom, Nom :....................................................
Média :................................................................
Fonction :............................................................
Adresse :.............................................................
Code postal, ville :..............................................
Tél. :....................................................................
Mobile :...............................................................
DOCUMENTS ANNEXES
DISPONIBLES SUR DEMANDE
Email :.................................................................
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articles sont téléchargeables sur le site
du
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:
www.aurillac.net
(rubrique Presse).
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Lieu de séjour à Aurillac :...................................
Avant tout téléchargement, vous
devez obtenir un code d’accès auprès
du service presse.
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