Cocaïne - lezarts.org
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info-drogues cocaïne La cocaïne passe pour être la drogue stimulante par excellence. Contrairement à l’injection d’héroïne, le fait d’aspirer par le nez (sniffer) une ligne de coke soigneusement préparée n’est généralement pas associé au monde de la drogue et des «junkies» mais évoque plutôt l’image de mannequins et de managers chics à la recherche de ce «plus» que peut apporter cette drogue associée à un style de vie particulier. Cela n’est pas par hasard car l’effet stimulant de la cocaïne semble permettre un fonctionnement parfait dans une société centrée sur la performance. Mais quels sont exactement les effets de la cocaïne? Produit-elle une dépendance physique et psychique? Quels peuvent en être les effets négatifs? Que peut-on faire en matière de prévention? La cocaïne, une drogue stimulant la performance La cocaïne fait partie des stimulants, c’est-à-dire du groupe des substances psychoactives dont l’action peut être qualifiée d’excitante et qui augmentent les performances. Elle est l’une des drogues dont les effets sont les plus puissants et elle possède un potentiel fortement addictogène. Dans les pays industrialisés, la cocaïne était d’abord une drogue prisée par la classe dominante et parfois par la classe moyenne. Les prix ayant progressivement baissé, la palette des consommateurs s’est élargie. Les «variantes bon marché» telles que le crack ou d’autres formes de cocaïne à fumer («freebase») ont également contribué à modifier le marché. En comparaison avec les États-Unis, ces variantes n’ont cependant pas connu une grande diffusion en Europe. Depuis sa première apparition, la cocaïne a connu plusieurs «vagues». La dernière se déroule sous nos yeux et peut être vue comme le signe d’une époque où tout va très vite, où l’accent est mis sur la satisfaction d’exigences élevées et sur la performance; une époque qui pousse à la consommation de substances psychotropes telles que la cocaïne ou les amphétamines. La cocaïne relève de l’article 19 de la Loi sur les stupéfiants qui, comme pour d’autres drogues, interdit sa fabrication, sa vente, sa transformation, sa mise en circulation et sa consommation. Une substance tirée des feuilles de coca Champ de coca: la plante dont est tirée la cocaïne prospère essentiellement en Colombie, en Bolivie et au Pérou. (Foto: Keystone) Institut suisse de prévention de l’alcoolisme et autres toxicomanies Case postale 870, 1001 Lausanne, Tél. 021 321 29 35 La cocaïne provient des feuilles de coca. Les feuilles séchées de l’arbre à coca contiennent 0,2 à 1,3% d’alcaloïdes. Principal agent actif, la cocaïne représente environ 80% des alcaloïdes contenus dans ces feuilles. Par un procédé chimique, cet alcaloïde peut être extrait de la plante et transformé, en plusieurs étapes, en hydrochloride de cocaïne pour en faire d’abord du «gravier» (jaune-brun), puis de la «neige» (cristaux blancs, info-drogues cocaïne inodores, floconneux), qui comportent jusqu’à 90% de principe actif. Chez nous, la forme de cocaïne la plus courante sur le marché noir est l’hydrochloride de cocaïne, généralement «coupé» à l’aide de divers produits destinés à augmenter la marge bénéficiaire des trafiquants. La plupart du temps, il ne subsiste qu’environ 20% de cocaïne pure. La cocaïne en Suisse En Suisse, le nombre de consommatrices et consommateurs réguliers de drogues dures (d’héroïne et de cocaïne en particulier) est estimé à environ 60’000, dont la moitié – c’est-à-dire 30’000 – doivent être considéré-e-s comme dépendant-e-s. Dans le cadre de l’Enquête suisse sur la santé 1997/98, 3% des jeunes de 15 à 39 ans ont indiqué avoir consommé une fois au moins de la cocaïne (hommes: 4%, femmes: 2%). Une comparaison avec l’Enquête suisse sur la santé 1992/93 montre que la consommation de cocaïne tend à augmenter très nettement. Par ailleurs, le nombre de dénonciations pour consommation de cocaïne a connu lui aussi une croissance continue au cours des dernières années – passant de 4’000 en 1990 à plus de 10’000 en 1998 –, ce qui est un indice supplémentaire de la diffusion croissante de cette drogue dure stimulante. Dosage et effets La cocaïne (plus précisément: l’hydrochloride de cocaïne) peut être sniffée, injectée, voire même mangée. Soumise à certaines transformations chimiques, on peut également la fumer (c’est le cas du crack ou du freebase). Lorsqu’elle est sniffée, la cocaïne passe par les muqueuses nasales et produit son effet après 3 minutes environ, tandis que ce dernier se manifeste en quelques secondes lorsqu’elle est fumée ou injectée. Lorsque la cocaïne est sniffée, la phase d’euphorie dure en moyenne 30 minutes, cette durée n’étant que de 5 à 10 minutes si elle est fumée et plus courte encore si elle est injectée. La dose moyenne sniffée A base de cocaïne: le crack et le freebase Le crack est produit en mélangeant et en chauffant des cristaux d’hydrochloride de cocaïne et de la poudre à lever. Lorsqu’elles brûlent, les boulettes blanches issues de ce procédé émettent des craquements – d’où le nom de crack. Le freebase est le produit d’une réaction chimique avec de l’ammoniaque au cours de laquelle l’hydrochloride de cocaïne se désagrège pour produire une substance fumable. Le freebase est un produit beaucoup plus pur que le crack. Laboratoire de fabrication d’hydrochloride de cocaïne prêt à l’emploi. est de l’ordre de 10 à 30 milligrammes, les consommateurs/trices chroniques ayant besoin d’une dose pouvant aller jusqu’à 100 milligrammes. Les dosages de crack ou de freebase à fumer sont de l’ordre de 50 à 250 milligrammes. En revanche, il est difficile de déterminer avec exactitude la dose moyenne de cocaïne en cas d’injection; elle se situe probablement autour de 10 milligrammes en moyenne, mais peut aller de 2 à 16 milligrammes. Ce mode de consommation est particulièrement dangereux. La cocaïne est métabolisée rapidement par l’organisme. Sa demi-vie d’élimination du corps est de l’ordre de 90 minutes et sa présence dans le corps ne peut plus être dépistée quelques jours plus tard. Particulièrement lorsqu’il s’agit de doses faibles ou moyennes, les effets psychologiques de la cocaïne sont étroitement liés aux attentes individuelles, à l’ambiance générale et au contexte dans lequel la consommation a lieu. La cocaïne a essentiellement une action stimulante sur les plans physique et mental. L’effet psychique typique est une sensation d’euphorie. Au niveau physique, la consommation de cocaïne induit une élévation de la glycémie et de la température corporelle, une accélération du rythme cardiaque et une augmentation de la pression artérielle – le corps se met en situation d’activité. Elle atténue aussi la sensation de faim. En cas d’usage prolongé, la perte de poids peut être très importante («drogue des mannequins»). La cocaïne est en outre considérée comme un stimulant sur le plan sexuel (aphrodisiaque), mais son abus prolongé conduit à un désintérêt vis-à-vis de la sexualité et à l’impuissance. A doses élevées ou très élevées, elle provoque (Foto: Keystone) des hallucinations, voire des épisodes psychotiques comportant généralement un vécu paranoïde (sentiment de persécution). A très hautes doses, elle peut aussi induire des états d’angoisse. Une «récompense non méritée» La cocaïne agit indirectement (contrairement à l’héroïne) sur le centre du plaisir du système limbique cérébral. Différents indices permettent de penser qu’elle bloque la transmission de la dopamine en inhibant sa recapture par les cellules nerveuses, ce qui entraîne un excès de dopamine dans les synapses. Au niveau moléculaire, cette concentration de dopamine induit une série de processus dont on pense qu’ils sont à l’origine de l’impression qu’a la consommatrice ou le consommateur d’être en mesure de réaliser des exploits et de tout réussir. Tout comme d’autres drogues, elle apporte ainsi une «récompense non méritée» en ce sens qu’elle n’est pas le fruit d’un véritable effort. Aussi les personnes qui en consomment souvent risquent-elles de «désapprendre» leurs comportements sociaux. Elles paraissent alors superficielles, insensibles, asociales et incapables de se maîtriser, voire agressives. Consommation et dépendance L’usage de la cocaïne varie d’une consommation occasionnelle à une consommation compulsive, voire chronique. Même si une personne pense pouvoir prendre de la cocaïne de manière «contrôlée», elle risque de devenir peu à peu dépendante de cette drogue stimulante. Par ailleurs, il semble que fumer du crack ou du freebase induise plus rapidement une dépendance que de sniffer de la coke. Certaines personnes affirment même que info-drogues le point de non retour peut être atteint après avoir consommé du crack 5 à 6 fois, voire même une seule fois. En outre, plus on débute sa consommation jeune, plus on risque de développer une dépendance à la cocaïne. Cette drogue a des effets très puissants, mais qui ne durent pas très longtemps. De ce fait, les mécanismes conduisant de l’usage occasionnel à un besoin impérieux de consommer peuvent fonctionner de manière brutale. Cela explique également le fort potentiel addictogène de la cocaïne. Lorsque la brève sensation d’euphorie s’estompe, ce sont en effet souvent des sensations inverses qui s’imposent: la personne éprouve alors des sentiments de culpabilité ou d’échec, souffre d’un un état dépressif, voire d’une dépression grave et, par un mouvement de balancier, le sentiment de toute-puissance induit par la cocaïne laisse la place à un sentiment d’impuissance totale. A la découverte de ce stimulant comme d’un moyen de fuite très simple succède ainsi rapidement un réflexe contraignant qui, à son tour, se transforme plus ou moins rapidement en dépendance. Pour éviter d’en arriver là, il faut donc enrayer ces mécanismes. Dépendance psychique et physique Mode de consommation Dans le cas de la cocaïne, le mode de consommation joue un rôle dans la rapidité avec laquelle une dépendance s’installe. Les méthodes consistant à s’injecter ou à fumer la cocaïne sont plus dangereuses que le fait de la sniffer; dans le premier cas, l’effet se manifeste plus rapidement et plus violemment, mais s’estompe de même, ce qui peut accroître la pulsion à en consommer de nouveau. Sniffer de la cocaïne ne s’accompagne pas de symptômes de dépendance physique. Le sevrage de la cocaïne n’entraîne pas les douloureuses et pénibles manifestations du manque physique que provoque le sevrage de l’héroïne. C’est la raison pour laquelle la cocaïne a été parfois considérée par le passé comme une drogue «qui ne rend pas dépendant-e». Il est vrai que le principal problème consiste en l’occurrence à vaincre la dépendance psychique. Il semble néanmoins attesté que le fait de fumer ou de s’injecter de la cocaïne induit aussi une dépendance physique. Ce qui implique que le sevrage provoque également des troubles somatiques. Risques psychiques Parmi les modifications psychiques Le mode de consommation le plus connu: la cocaïne, préparée en lignes sur un miroir, est sniffée à l’aide d’un petit objet cylindrique. (Foto: Keystone) cocaïne potentiellement conditionnées par la consommation de cocaïne, citons l’irritabilité, la violence et l’agressivité, les peurs sans motif, la confusion, l’agitation et les conduites paranoïdes (psychoses induites par la cocaïne). Les dépressions et les tendances suicidaires, qui se manifestent en même temps que les «creux» ressentis au moment où les effets de la cocaïne s’estompent, sont également des signes typiques qui deviennent plus nets au fur et à mesure que la dépendance s’installe. Il arrive en outre que la personne ait des hallucinations et soit persuadée, par exemple, que des insectes grouillent sous sa peau. Il arrive aussi qu’elle perde tout intérêt pour la nourriture ou pour la sexualité. L’abus de cocaïne est susceptible de modifier les centres cérébraux du plaisir, au point que la personne concernée ne parvient à se sentir «normale» qu’après avoir pris de la cocaïne. Le danger d’une modification de la personnalité n’est pas à exclure. Risque mortel La cocaïne peut représenter un danger mortel: ses effets somatiques habituels, un surdosage ou une intolérance individuelle peuvent en effet entraîner la mort. Aussi bien les débutant-e-s que les consommateurs/trices chroniques peuvent présenter des intoxications aiguës. Le risque (mortel) impliqué par la cocaïne dépend directement du dosage, du mélange et surtout de la vitesse d’absorption du produit par l’organisme. La grande majorité des décès sont dus à des injections intraveineuses. Si l’injection et l’inhalation sont des modes de consommation particulièrement dangereux, c’est parce qu’ils assurent une absorption très rapide de la cocaïne. Il arrive cependant que des consommateurs/trices décèdent après en avoir sniffé ou avalé. Le fait d’avaler des sachets non étanches de cocaïne pour leur faire passer les frontières clandestinement peut, par exemple, entraîner une mort inéluctable. Variables d’un individu à l’autre, les quantités létales sont mal connues et différents chiffres sont avancés à ce propos. On affirme ainsi qu’une dose de 25 milligrammes représente un danger majeur pour des personnes non habituées. Lorsqu’une accoutumance psychique s’est installée, il est très dangereux d’augmenter les dosages en vue d’obtenir les mêmes effets. Ce que l’on redoute avant tout, c’est la constriction des vaisseaux provoquée par la cocaïne générant des troubles circulatoires au niveau du cœur (pouvant causer un infarctus), du cerveau, de l’intestin et d’autres organes. Chez des personnes présentant d’autres facteurs de risque, l’augmentation de la pression artérielle peut provoquer une attaque cérébrale mortelle. Quant aux hémorragies cérébrales, elles peuvent provoquer info-drogues cocaïne notamment des paralysies. Il arrive aussi que la personne soit saisie de crampes ou de tremblements. Certaines prédispositions contribuent à accroître le risque; c’est le cas notamment chez les personnes souffrant de problèmes cardiaques, d’hypertension ou d’épilepsie. La cocaïne peut également entraîner la mort par arrêt respiratoire. par chacune d’entre elles - y compris en cas de sevrage - et aux autres produits potentiellement dangereux résultant de leur mélange. C’est ainsi qu’en cas de consommation simultanée de cocaïne et d’alcool, le foie produit du cocaéthylène, une substance éminemment dangereuse. Il s’avère par ailleurs que la cocaïne potentialise la toxicité neurologique de l’ecstasy. Atteintes physiques Prévention Les atteintes physiques résultant d’un abus de cocaïne peuvent aussi s’avérer mortelles à moyen ou à long terme. Il se peut notamment que l’organisme oppose progressivement moins de résistance aux infections: il s’affaiblit, on constate une perte de poids, une sous-alimentation; lorsqu’il y a partage du matériel, l’injection implique un risque de transmission de maladies infectieuses, notamment du VIH et des divers types d’hépatites. Si la consommation de cocaïne provoque des séquelles cérébrales, il peut en découler des pertes au niveau de la productivité (diminution du quotient intellectuel, problèmes de concentration ou troubles de l’attention et de l’apprentissage). Les hémorragies cérébrales quant à elles peuvent provoquer des atteintes irréversibles, telles que des paralysies. On peut également s’attendre à des troubles de la vue, des bronchites chroniques et des lésions hépatiques, de même qu’à des troubles cardio-vasculaires. Après un certain temps, le fait de sniffer de la cocaïne peut provoquer des lésions des muqueuses et la paroi nasale peut présenter des perforations. Lorsque l’on fume de la cocaïne durant une longue période, cela porte atteinte au tissu pulmonaire ; lorsqu’on l’absorbe par voie orale, le tissu intestinal en souffre lui aussi. Étant donné les graves répercussions, tant psychiques que somatiques, qui peuvent découler de la consommation de cocaïne ainsi que ses conséquences sociales et judiciaires, il convient de mettre sérieusement en garde les personnes qui n’y recourent pas encore et de conseiller à celles et ceux qui s’y adonnent de décrocher sans délai. En raison de l’action puissante de cette drogue, la probabilité de développer une dépendance psychique est si importante qu’une consommation contrôlée paraît véritablement difficile à envisager. Aussi, une personne pour qui la cocaïne fait partie de son mode de vie ou est un moyen d’affronter sa vie quotidienne encourt un risque non négligeable et doit s’attendre à ce que les effets de la drogue vécus comme positifs se transforment rapidement en leur contraire (alternance des sentiments) et génèrent des problèmes (de dépendance) dont elle n’a aucune idée. Lorsque l’on soupçonne qu’une personne de son entourage consomme de la cocaïne, on devrait tenter de l’informer des risques que cela implique et de l’interroger sur les problèmes et les motifs personnels qui l’y poussent. Parallèlement, il est important de ne pas encourager cette consommation (par des sommes d’argent par exemple). Une telle situation est si pesante et provoque une telle anxiété que, en règle générale, il n’est pas possible d’y faire face au sein du couple ou de la famille sans recourir à une aide extérieure. Aussi ne faut-il pas hésiter à rechercher une aide professionnelle. Les lieux auxquels les personnes concernées et leurs proches peuvent s’adresser sont essentiellement les centres d’accueil et de Cocaïne et grossesse Du fait de la constriction des vaisseaux sanguins consécutive à la consommation de cocaïne, le fœtus peut souffrir d’un manque d’oxygène et de substances nutritives. Ce qui est particulièrement Transport: Cocaïne de contrebande en provenance d’Amérique du Sud importée en Suisse dans des sachets en plastique. (Foto: Keystone) préoccupant, c’est que la cocaïne passe dans l’organisme de l’enfant à naître au travers du système circulatoire de la mère, ce qui peut occasionner de graves malformations, une arriération mentale, une naissance prématurée, des saignements ou une fausse-couche. Polytoxicomanie et cocktails de drogues Nombre de personnes s’adonnant à une consommation chronique de cocaïne ont recours alternativement ou simultanément à plusieurs drogues (polytoxicomanie). De tels cocktails sont dangereux : ils produisent des effets difficiles à prévoir et peuvent provoquer des atteintes très graves. L’abus simultané de plusieurs drogues implique que l’on s’expose tout à la fois aux problèmes spécifiques induits Vous pouvez obtenir des exemplaires supplémentaires gratuits auprès de l’ISPA. D’autres Info-drogues sont disponibles sur le cannabis, l’ecstasy, les hallucinogènes ainsi que sur l’alcool et la santé. (Veuillez nous envoyer les timbres nécessaires pour le port.) En 1908, la cocaïne est encore proposée en toute légalité dans des annonces qui la qualifient de «méthode inégalée d’anesthésie locale» («... unsurpassed local anesthesic»). Institut suisse de prévention de l’alcoolisme et autres toxicomanies Case postale 870, 1001 Lausanne Tél. 021 321 29 35 http://www.sfa-ispa.ch prévention. On trouve en général leurs adresses dans les pages d’informations sociales des quotidiens, sous la rubrique «drogue - alcool«. L’ISPA est également prêt à offrir son aide et à communiquer les adresses de tels centres au niveau local.
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