AGATHE - Lettre d`information – n° 31
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AGATHE - Lettre d`information – n° 31
AGATHE - Lettre d’information – n° 31 Décembre 2007 L'Amour de la Cité Additif au Bulletin N° 19 Le Regard du Citoyen Editorial Des Pierres Blanches pour des meilleurs vœux A nouveau, une année nous échappe. Le temps passe si vite qu’on dirait que les extrêmes du 31 décembre et du 1 er janvier se touchent mais, par l’autre coté. Pour AGATHE, 2007 n’a pas été une morne période. Trois pierres blanches en ont jalonné l’écoulement. Trois pierres blanches qui sont pour nous des pierres précieuses. La première en Juillet - Août, à la mi-temps, marquée par une assemblée générale de qualité par la participation, et par le sérieux des dossiers abordés. La deuxième de Juillet à Octobre. Le centenaire des inondations de 1907 nous a fourni l’occasion de montrer notre attachement à tous les problèmes qui découlent du débordement de notre rivière. Nous l’avons fait par une exposition à la confection de laquelle une équipe de responsables a participé. Il en sera question dans les pages de cette lettre. La troisième, enfin, en novembre, lorsque nous avons compris, puis, appris que le tribunal administratif avait fait droit à nos analyses concernant l’irrégularité de la construction du manège de l’Adrénaline. Ces trois pierres blanches, ces pierres précieuses ont d’abord récompensé le dévouement et le travail de tous ceux qui ont participé aux différentes taches, elles ont ensuite fait la démonstration de la compétence et du sérieux de notre association. Ces bons résultats nous permettent de vous souhaiter dans l’allégresse, une bonne et heureuse année 2008. Nous espérons qu’elle apportera encore de nombreuses satisfactions à nos adhérents et à tous ceux qui nous font confiance.. Le Président AGATHE - Lettre d'information - ISSN 1636 - 6190 . Directeur de la publication Jean RAVAILLE. Rédaction Membres du Bureau .Association au Titre de la loi 1901 - Déclarée parution au Journal Officiel N° 23 du 27 01 1975 - Agréée par Arrêté Préfectoral N° 97 - 1 - 023 pour l'Urbanisme et l'Environnement selon le Code rural et le Code de l'urbanisme Site AGATHE www .agde-agathe1901.com Contact [email protected] 1 002 - L’ASSEMBLEE GENERALE Comme chaque année, cette réunion s’est tenue le dernier samedi du mois de juillet. des représentants de la municipalité l’ont honoré de leur participation. On notait en particulier, la présence de M. le Maire, de messieurs FREY et BENTAJOU ses adjoints . Par ailleurs, M. DENESTEBE et M. PASSERIEUX, élus de l’opposition étaient dans la salle. De cette façon nous avons pu privilégier, plus encore que les autres années, les échanges avec l’assistance. De nombreuses questions ont été posées portant à la fois sur les problèmes généraux et sur les problèmes particuliers. Au Titre des problèmes généraux les adhérents ont demandé des compléments d’information sur l’Adrénaline, la cabanisation, l’occupation démesurée de la plage de St Vincent par la concession 14, et sur la Tamarissière. On trouvera l’esprit des réponses apportées aux rubriques correspondantes développées dans cette lettre. Concernant les problèmes particuliers, les participants ont fait porter leur intérêt sur les questions suivantes : • Sur l’aménagement prévu de la promenade du front de mer, coté plage au grau, pour lequel le Maire a donné l’assurance qu’aucune terrasse commerciale ne serait installée, comme les réserves foncières pour le stationnement en ce lieu le laissaient craindre. • Sur la politique des espaces verts en général . L’intervenant a mis l’accent sur la nécessité faite à l’association de s’intéresser aux plantations et à leur entretien. On trouvera l’énumération des interventions d’AGATHE sur ce sujet dans les différents articles de la présente lettre Sur ce point, il convient en outre de dénoncer l’utilisation abusive des palmiers qui ne font en rien partie de nos paysages authentiques. De plus, lorsqu’on sait combien ces essences sont menacées par divers parasites, lorsqu’on voit le nombre de ceux qui ont déjà été arrachés et remplacés on peut se poser la question des avantages financiers d’un pareil investissement. • Sur la fuite d’eau avenue St Vincent. Incident qui a engendré durant 70 heures le gaspillage de plusieurs centaines de mètres cubes d’eau potable. Les responsables d’AGATHE ont fait état de leur intervention immédiate auprès des services concernés. Le manque d’empressement mis par la Société Lyonnaise des eaux à réparer, a montré une fois de plus son dédain pour les intérêts financiers des administrés. Sur le sanitaire plage st Vincent . Pour justifier son opposition à une telle construction le Maire s ‘abrite derrière l’obligation faite au titulaire de la concession 14 lequel, d’après le cahier des charges, doit mettre les sanitaires de son établissement à disposition du public. Nous avons demandé qu’une pancarte bien en vue porte cette utilisation possible à la connaissance des personnes fréquentant ces lieux. • • Sur le contenu des réunions de quartiers Le vœu de voir que les questions soulevées dans ces réunions et les réponses que la Municipalité y apporte, fassent l’objet d’un compte rendu porté à la connaissance du public, a été exprimé. Espérons que cette demande aboutira. • Sur la tamarissière Pour les agressions à l’encontre du paysage, signalées par l’un de nos adhérents, on se reportera à nos observations dans la rubrique Urbanisme et Environnement. Les questions plus particulières à ce secteur, comme la pose de ralentisseurs, ou le stationnement gênant à l’entrée du parking privé de la résidence Albano, ont reçu réponse sur le terrain lors d’une réunion avec Messieurs FREY et BENTAJOU avec la participation des personnes concernées et d’un responsable d’AGATHE , M Jean Pierre .ABBAL • Sur la route de rochelongue La situation catastrophique de cette voie de circulation du point de vue de la sécurité a été une nouvelle fois évoquée. Nous avons repris ce sujet dans un article de presse. Les représentants de la municipalité n’ont toujours pas apporté de réponse satisfaisante. L’association ne pourra pas exercer la pression nécessaire à l’avancement du dossier sans le concours des usagers. 003 - L’ ACTIVITE DANS LES SECTEURS 03-1 secteur 0 Le Cap Rarement, nous avons eu une information aussi importante, pour ce secteur. La nouvelle a déjà, été répandue dans les médias et nous en parlons dans l’éditorial de cette Lettre d’information. Nous avons réussi à faire reconnaître l’illégalité de la construction du manège ADRENALINE. Comme cette affaire a été suivie dans une commission nous en placerons le développement sur le sujet dans la commission Adrénaline. C’est aussi une façon de remercier tous ceux qui ont participé à l’obtention de ce résultat.. 03-2 secteur 2 les Terrains Ce secteur, dans la périphérie nord de la ville, attire rarement l’attention. Nos adhérents dans ce quartier sont pourtant confrontés à de sérieux problèmes. 2 Tel est le cas, en particulier, de celui que constitue l’élimination des déchets. Rappelons-le, c’est ce secteur qui a eu le triste privilège d’héberger l’usine d’incinération. Les conditions d’exploitation de cette usine étaient si mauvaises que le préfet a dû arrêter son fonctionnement. Sa nocivité n’en a pas, pour autant, disparu. Exploitée pendant de nombreuses années, elle a imprégné le sol sur toute une surface a une profondeur non négligeable. Il conviendrait donc de le décontaminer. Voici déjà quelque temps une lettre a été adressée au Préfet. Aucune suite n’a, pour l’instant été donnée à ce courrier. Ce n’est qu’un exemple du laxisme des autorités responsables. Il y en a d’autres. Il faut en effet aller voir sur place comment les jus provenant du stockage des balles se répandent, accentuant la dégradation de l’environnement. Ne faudrait-il pas commencer par dépolluer sérieusement ce site avant de le réutiliser pour l’aire de fabrication du compost en provenance des déchets verts ou d’installer les gens du voyage dans les parages. 003-3 secteur La Tamarissière S’il est un quartier sensible sur le territoire de notre commune c’est bien celui de la Tamarissière. Le peu qui reste du bois de pins à la disposition du public agathois, lui confère encore un certain intérêt. Cependant, il est sans cesse l’objet de mesures ou de menaces qui réduisent insidieusement, jour après jour, son attrait. Pourtant de nombreuses protections avaient été mises en place. Citons par exemple l’arrêté préfectoral déterminant la surface pouvant être consacrée au camping Municipal (10 hectares sur 20 que compte la pinède), le nombre d’emplacements ( 700 dont 35 réservés pour les Mobil-Homes) et délimitant par un plan cette implantation. Citons ensuite son inscription sur la liste des sites protégés, son classement en ZNIEF (Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique), sa couverture instituée par le conseil municipal en le déclarant bois classé Pas plus que son intégration par le POS et le PPRI en zone inondable, ces mesures ne s’avèrent pas suffisamment efficaces devant un Conseil municipal qui fait l’autruche. En effet, il est question de nouveaux travaux pour modifier l’entrée, agrandir le parking et les voies d’accès etc….portant de nouvelles atteintes à l’intégrité de la pinède et à la zone protégée par la loi des 100 mètres . Si on veut mettre un terme à l’existence de cette pinède il faut l’avouer franchement et faire sauter toutes les protections et non pas, comme pour d’autres dossiers, faire le contraire de ce que l’on dit. 003 –5-secteur 05 le Grau st Vincent Dans ce secteur, l’une de nos préoccupations actuelles est celle de la plage de St Vincent, occupée par une concession de plage (la N°14, ayant vocation pour la vente de boissons, locations de matériels de plage et d’engins de plage motorisés ou non). Cette concession a d’abord l’inconvénient d’occuper une surface et surtout un linéaire trop important, par rapport à celle de la plage . De ce fait, les habitués des lieux, quels qu’ils soient, ne peuvent pas pleinement bénéficier de cette plage. il en est de même pour les riverains. En outre, l’exploitation de cette concession est faite de telle manière qu’elle représente un danger permanent pour les baigneurs. Après avoir convaincu messieurs Sébastien FREY 1er Adjoint et Louis BENTAJOU Adjoint à la vie quotidienne et forts des promesses du Maire, nous espérions une conclusion conforme à nos vœux. Comme sœur Anne nous n’avons rien vu venir . Nous avons donc été contraints d’adresser un courrier au Maire, à ce jour sans réponse. 003 – 6- Secteur 06 Malfato Rochelongue Ici le problème majeur est celui de la cabanisation. Certes pour plusieurs raisons, les attentes sont dans ce secteur différentes. Cependant tous les propriétaires ont en commun les difficultés découlant de la manière dont la municipalité aborde les situations sans trop se préoccuper du respect du droit de propriété. Le dossier de la cabanisation s’étalait jusque ici sur 3 secteurs, Rochelongue Malfato, Rochelongue Camarines, et les Verdisses, un quatrième secteur vient de voir le jour celui de Rochelongue Guiraudette, il est encore plus pratique de traiter les problèmes de l’ensemble de ces secteurs au travers du dossier de la commission cabanisation., vous le verrez plus loin. 003 – 7 - Secteur 07 Agde Ville L’aménagement du Moulin des Évêques, immeuble privé, situé en bordure de l’Hérault, comporte la réalisation d’habitations de standing et une nouvelle salle des fêtes. Bien que cet endroit soit classé en « zone rouge » par arrêté préfectoral valant « Plan de prévention des risques d’inondation » ( PPRI ) , un permis de construire a été délivré pour un nombres d’habitations supérieur à celui d’origine , alors que la reconstruction aurait dû se faire à l’identique comme on l’impose à de vulgaires particuliers. Ne faut il pas craindre qu’en cas de crues, même d’intensité moyenne, il y ait des difficultés pour secourir toute personne dont l’état mériterait une évacuation, tandis que cette même opération pourrait comporter des risques pour les sauveteurs. 3 Espérons que l’obligation faite à tout vendeur, ou, à tout bailleur, d’informer le futur occupant des risques naturels ou technologiques auxquels est exposé le bien considéré, ne sera pas passée sous silence. D’autres interrogations naissent du fait que l’aménagement en habitations est confié à des promoteurs, dans le cadre d’un régime de copropriété avec la ville qui installerait une salle des fêtes dans l’immeuble. En particulier, on pourrait se demander dans quelle proportion serait supporté par le contribuable la charge des risques provenant des dégâts provenant des inondations . Par ailleurs compte tenu que la bâtisse est ancrée sur la pansière, n’existe t il pas d’autres servitudes ?. L’engagement de la ville dans une copropriété immobilière, voire dans des servitudes de type privé est il la conséquence de l’abandon de la salle des fêtes rue Brescou ? Des lors ne s’agirait t-il pas d’un dossier financièrement démesuré pour le budget de la ville, venant s’ajouter à celui de la construction et du fonctionnement de la future piscine ? D’autant plus qu’il n’est peut être pas logique d’échanger le salle des fêtes actuelle pour un local parsemé de piliers et dont la hauteur de plafond n’excède pas 4.ml, structure ne correspondant pas à l’aménagement d’une salle fêtes. 004 – LES COMMISSIONS 004- I Commission pour Traiter du Bruit . Chu …u…u…t .Nous ne recevons plus de doléances. Est- ce dû à la lassitude des victimes ou à la disparition de ce fléau ?. 004- II Commission pour les Inondations Comme nous vous en avons informé par voie de presse à chacune des manifestations, l’association a montré une exposition sur le centenaire des inondations de 1907, en différents lieux. Inaugurée à l’occasion de notre assemblée générale, elle est passée par les Halles, la promenade pour la foire aux associations, la galerie marchande d’Intermarché, celle d’Hyper U, par l’office du tourisme d’Agde, pour terminer sur la place de la Marine, haut lieu des inondations s’il en est. De cette façons nous avons pu constater que nous avons intéressé un éventail de personnes très différentes les unes des autres. Bon nombre d’Agathois, bien sur, mais aussi des touristes parfois, confrontés aux inondations envahissant leur résidence principale. Nous remercions sincèrement et chaleureusement tous ceux qui ont bien voulu nous prêter leur concours, sous différentes formes. Leur aide nous a permis de faire de cette entreprise une réussite à laquelle nous les associons volontiers. Nous nous hasarderons à les citer, même s’il nous faut prendre le risque d’en oublier. Ils voudront bien nous en excuser. En premier lieu, , mademoiselle Jacqueline ROUGE, professeur d’Histoire et de Géographie, docteur ès lettres qui a accepté de venir de NARBONNE à plusieurs reprises pour assurer le parrainage de l’Exposition. Elle nous a fait bénéficier de ses titres, de ses connaissances et de son immense talent de pédagogue apprécié de nombreux auditeurs lors de sa conférence à la Maison des Savoirs Les responsables de l’Association sont fiers d’avoir fait leurs premiers pas dans l’approche des mécanismes des inondations, à la lumière d’une étude qu’elle avait publiée dans une revue. Cette étude portait sur un certain nombre de crues débordantes de l’Hérault, dont elle a su, brillamment, nous reparler. En second lieu, pour la préparation des panneaux, tous les cartophiles bien connus, de Georges CLEOPHAS, à ….Louis BENTAJOU en passant, pour les documents de valeur fournis, par madame DAUPHIN Chef de Service des archives municipales et M. MOTHES, propriétaire Directeur de l’AGATHOIS Les groupes de l’Escolo deu Sarret et de la Calendreta dont la présence, place de la Marine, a souligné, comme nous le désirions, d’une touche typiquement locale, cette exposition. Nous citerons enfin Franck BANCAL pour l’efficacité de ses interventions auprès des groupes ci-dessus mentionnés qu’il a su convaincre en vue d’emporter leur participation. Notre objectif était de rappeler la présence au milieu de notre ville d’un fleuve dont les sautes d’humeur sont imprévisibles. C’est pour cela qu’il faut, à certaines périodes de l’année vivre dans la crainte que l’éventualité d’une inondation survienne. Il faut aussi veiller à ce que tout soit mis en œuvre pour atténuer les conséquences d’un débordement qui, en aucun cas ne peut être empêché. Nos adhérents savent combien nous sommes attentif à tout ce qui pourrait réduire la hauteur des eaux. En AGDE Nous n’avons pas encore réussi à convaincre nos élus à étudier la possibilité d’effectuer des études pour la réalisation de travaux comme ci cela se fait ailleurs. 004- IV Commission pour l’Environnement 4 IV- 1 L’élimination des déchets. Nous n’ignorons pas que l’élimination des déchets est l’un des problèmes important pour la vie en collectivité. Nous ne sommes pas les seuls. La communauté européenne a édicté un certain nombre de règles dans ce domaine. Apres de nombreuses séances de réflexion , auxquelles a participé le milieu associatif, notre département a mis sur pied une charte qui trace la voie au syndicat mixte de l’ouest héraultais gérant le problème pour notre compte. IV -1 -1 Les Techniques de l’élimination Rappelons que pour éliminer les déchets 5 techniques sont à la disposition des collectivités locales : 1 ¾ - La mise en décharge sans précaution. cette technique est condamnée par tous. Elle est interdite par Bruxelles. Elle tend à disparaître. 2 ¾ - La technique de l’incinération . Son application a conduit à la construction de très grandes usines qui ont le défaut d’empoisonner l’atmosphère avec les rejets de dioxine notamment (gaz toxique). Un arrêté préfectoral a ordonné l’arrêt définitif de la nôtre, trop polluante, parce que trop éloignée des normes exigées. 3 ¾- La technique de la torche à Plasma, cette méthode présente l’inconvénient de ne pas pouvoir nous être présentée en cours de fonctionnement dans une réalisation concrète. Le principe de précaution doit donc, pour l’instant, être invoqué. Néanmoins, il apparaît à priori, que son utilisation aurait pour conséquence de ne rien restituer d’intéressant pour l’amendement des sols donc pour la nature : en brûlant tout, elle aussi, fait tout disparaître. Ce ne serait, en quelque sorte, qu’un super incinérateur. 4 ¾ - La technique de la Méthanisation. Ce procédé, retenu pour l’agglomération de MONTPELLIER est celui qui inspire également la réalisation de l’Ecopole de la Valasse à MONTBLANC. Il a le mérite de restituer une partie des apports qu’il absorbe sous forme de compost . 5 ¾- La technique du compostage Avec le collectif départemental de l’élimination des déchets, mouvement associatif animé par Robert CLAVIJO, collectif auquel adhère notre association, il a été pris les positions suivantes : ) L’élimination des déchets doit se faire en les déplaçant sur de courtes distances, C’est le principe dit de proximité L’application de ce principe doit conduire à la construction de petites unités de traitement, installées prés des lieux de leur production. )Limiter, sinon faire disparaître la production de Gaz toxiques )Permettre le retour à la nature de la plus grande partie des déchets, à savoir les fermentescibles. Seule, la technique du compostage répond pleinement à ces impératifs. Elle a, de plus, le mérite d’être, et de loin, la plus économique pour le portefeuille de l’usager. C’est celle qu’autorise, pour l’ouest héraultais, le plan départemental d’élimination des déchets, accepté par le préfet. Tout système conduisant à la restitution de compost est acceptable. A condition que le compost produit soit d’excellente qualité . C’est le cas de celui qui sort de la plate-forme de compostage d’ADISSAN, compost, pour lequel le directeur de l’unité de production vient d’obtenir un label européen de qualité. Nul doute que le tri sélectif y est effectué dans les meilleures conditions et que de ce fait la matière produite ira servir à l’amendement des sols sans difficulté. C’est pourquoi, nous avons suggéré au groupe du collectif d’élimination des déchets d’entreprendre une action pour la promotion de ce procédé. IV- 1-2 Les conséquences de l’incivilité :les Décharges sauvages Les contraintes de la collecte des déchets font naître des comportements allant à l’encontre des intérêts bien compris de la vie en société, c’est le cas de certains particuliers et de certaines entreprises qui sont tentées d’échapper à l’obligation du tri et de l’apport de leurs déchets en décharge ou en déchetterie L’émergence de décharges sauvages en est la conséquence Apres avoir évité le pire aux mares de baluffe, notre association s’est vu contrainte de dénoncer l’existence de plusieurs dépôts sauvages : dans le tènement des Verdisses et de véritables décharges, quai Cdt Reveille, prés de la route de MARSEILLAN, et dans les plaines. Nous avons entamé une action vigoureuse pour les faire disparaître. Malgré les promesses formulées tant par les auteurs que par la Municipalité aucun résultat tangible n’est encore apparu. 5 IV- 3 - L’Assainissement non collectif Le transfert de cette compétence de notre commune vers l’agglomération nous a fait toucher du doigt combien il était désormais dérisoire de laisser à une association communale comme la nôtre le soin de défendre un pareil sujet, tant en ce qui concerne son impact sur l’environnement qu’en ce qu’il fait courir le risque aux simples citoyens de ne pas être traités équitablement si la réglementation.n’est pas strictement respectée. Plusieurs associations ont ressenti le besoin de créer un organisme plus important capable de se doter des moyens nécessaires en vue de traiter les dossiers aux dimensions de l’agglomération. Dans un premier temps à l’issue de plusieurs séances de travail et de réflexion ces associations ont élaboré un projet de statut pour officialiser leur groupement. Ce document étant prêt, les bases d’un rassemblement au niveau de l’agglomération Hérault Méditerranée ont été établies. Une assemblée générale constitutive doit se réunir le 18 janvier pour donner vie au Groupement d’associations pour l’Agglomération Hérault Méditerranée « G.A.P.A.H.M » Cela ne nous a pas empêché de travailler en commun avec nos amis des communes voisines qui vont faire partie du groupement. Concernant les sommes réclamées par la société lyonnaise des eaux pour le contrôle des installations, les situations nous paraissent tellement différentes les unes des autres que nous invitons tous ceux qui rencontrent une difficulté quelconque ou qui s’interrogent sur une conduite à tenir , à venir nous rencontrer le samedi matin au siège de l’association 004- VI Commission pour l’Adrénaline Combien de fois avons nous dû nous contenter de faire patienter nos lecteurs dans l’attente de la décision du Tribunal administratif ? C’est donc avec une joie non dissimulée que nous avons vu le tribunal administratif prononcer un jugement en notre faveur. Nous en avons d’ailleurs publié l’essentiel sur notre site, en voici les termes : Article 1er : Les conclusions tendant à la démolition de la construction autorisée sont rejetées comme portées devant une juridiction incompétente pour en connaître Article 2 : L'autorisation susvisée du maire d'Agde en date du 19 janvier 2004 est annulée Article 3 : La commune d'Agde et M. Pubill verseront solidairement à l'ASSOCIATION DE DEFENSE DU GRAND AGDE, TOURISTES ET HABITANTS ENSEMBLE une somme de 1 000 euros au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative. Article 4 : Les conclusions de la commune d'Agde tendant à l'application de l'article L. 761-1 du code de justice administrative sont rejetées. Le jugement sera fourni par courriel à ceux qui en feront la demande Avoir fait annuler la décision du Maire n’emporte pas, automatiquement pour autant la disparition du manège. Certes le 1er magistrat de la commune c’est bien engagé dans un article de presse à faire démolir cette construction. Toutefois au moment ou nous écrivons ces lignes nous n’avons constaté aucun commencement d’exécution alors qu’il n’a été interjeté appel du jugement. Cependant nous pensons avoir les moyens d’obtenir complète satisfaction. Pour ce faire nous avons l’intention de reprendre, si nécessaire, notre plainte entre les mains du procureur de la république. De nouveaux frais doivent être envisagés Aussi pour cette dernière ligne droite, nous allons prochainement nous adresser, individuellement à tous ceux qui nous ont engagé à agir contre cette construction et qui nous ont privé de leur soutien financier en cour de route . 6 004- VIII Commission pour l’Urbanisme L’urbanisme rejoint parfois les problèmes d’environnement . Cela ne nous gêne pas compte tenu de l’agrément donné à notre association par le préfet, agrément obtenu à la fois, pour l’URBANISME et l’ENVIRONNEMENT . 4 – VIII – 1 –Urbanisme et Environnement C’est ainsi que dernièrement on avait vu fleurir à chaque carrefour un panneau publicitaire . Nous avions immédiatement réagi pour dénoncer les emplacements qui paraissaient particulièrement mal choisis Un certain nombre d’entre eux masquait les panneaux indicateurs de direction, de règlement de la circulation, et plus grave, la visibilité ce qui rendait la conduite dangereuse. En outre, en certains endroits, cette publicité outrancière occulte les perspectives environnementales . Nous avons cru comprendre que les défauts de cette implantation étaient reconnus et qu’ils allaient être corrigés. Une réunion nous avait même été promise pour traiter dans la concertation ces éléments du cadre de vie .Hélas c’est un nouvel engagement NON respecté à ce jour. Peut être les élections approchant on n’ a pas voulu déranger la publicité personnelle qu’ils étalent, même si cette utilisation n’est peut être pas conforme au cahier des charges. Le drame c’est que cette opération vient s’ajouter à toutes celles qui ont implanté ou qui implantent encore , des préensignes, des enseignes, des sucettes, des panneaux publicitaires . Pour nous, ces observations s’étendent aussi aux abords des voies de circulation départementales. Il y a des carrefours ou il faudrait que les chauffeurs s’arrêtent pour pouvoir prendre connaissance de tout ce qui est offert à leur lecture. C’est aussi le cas du dossier de ZPPAUP, rappelons qu’il s’agit d’un cahier des charges assurant la couverture de zones de protection du patrimoine, architectural, urbain et paysager ; Ce dossier contient à la fois des plans et des règlements. Apres une longue période d’étude et de préparation., il a été officialisé par un vote du conseil municipal puis, accepté par le préfet. Il a été conçu pour garantir une qualité environnementale DURABLE. En conséquence, ses modifications devraient être rares sous peine de galvauder le qualificatif de « durable » Or le conseil Municipal vient de voter une modification du dossier de ZPPAUP. Aux champs blancs, il a exclu du périmètre protégé initialement en août 2004 une surface de 15 Hectares, pour faciliter le développement d’équipements public. Il n’y a pas de miracle on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre . Si on augmente les surfaces dévolues à l’urbanisation on ne peut en même temps maintenir celles attribuées aux espaces naturels. Dès lors, comment peut-on prétendre défendre l’environnement alors que : • on soustrait 15 Hectares aux zones protégées • on urbanise, au Capiscol, 30 Hectares qui vont altérer le panorama en direction du pioch • la concentration du bétonnage des Cayrets est supérieure à celle prévue • à la Tamarissière on transforme la pinède inscrite au patrimoine en camping commercial • on sacrifie les arbres et les espaces verts du centre ville au jeu de ballons, comme sur le quai Commandant REVEILLE. • on ne respecte pas les espaces boisés classés par délibération du Conseil Municipal, notamment au cap et à la Tamarissière • on s’avère incapable de faire disparaître les décharges sauvages • on ne désinfecte pas le sol de l’ancienne usine d’incinération pas plus que celui de l’ancienne usine d’engrais de la société méditerranéenne, route de Bessan, site sur lequel l’on envisage pourtant d’édifier les bâtiments d’un Institut Universitaire de Technologie • On ne sollicite plus les avis des services des Bâtiments de France même lorsqu’ils sont obligatoires. Ce qui est certainement le cas pour les infrastructures du terrain de jeux installé au camping de la tamarissière . La qualité de défenseur de l’environnement ne se décrète pas ; elle se démontre. On ne peut pourtant pas nous accuser d’avoir eu des interventions de caractère démagogique lorsque nous avons conduit une action importante pour faire disparaître les mauvaises odeurs dues à la manutention des boues, puisque aujourd’hui une solution a été trouvée, nous nous en félicitons. aussi. Il en va de même pour la décharge du petit pioch. Depuis que l’accès au site nous a été interdit il ne nous a pas été possible de constater le degré d’avancement des travaux vers la réhabilitation totale promise par le Maire.. VIII – 2 Urbanisme et Environnement toujours en centre ville. 7 AGDE, ville lumière ! La municipalité vient d’inaugurer la nouvelle place du Jeu de ballon et la mise en éclairage de la statue de la Belle Agathoise et de l’ancienne mairie devenue la Maison du Cœur de Ville. Pourquoi une inauguration de nuit ? Passe encore pour la Belle Agathoise et l’ancienne mairie qui sont, dans leur apparence actuelle, deux fleurons de notre patrimoine architectural et historique qui ne peuvent que voir leur profil mis en évidence par un éclairage bien adapté mais, pour la place du Jeu de ballon, de rénovation récente, pourquoi pas une inauguration au grand jour ? A-t-on voulu donner, par le dénominateur commun de la lumière, l’illusion d’une harmonie superficielle reliant encore la place à la vieille ville alors qu’en profondeur, les styles sont, désormais, fort différents A-t-on voulu de la sorte occulter les casques jaunes d’un salon de coiffure désespérément vide ? Ce n’est pas l’éclairage de nuit sur cette place , pour si tape à l’œil qu’il soit, qui rendra vie , le jour, à cette partie du centre ville. Les commerçants du quartier s’en apercevront. La municipalité ne leur offre, désormais, qu’une seule planche de salut : fermer leurs échoppes le jour et les ouvrir la nuit. 4 – VIII – 3 La Cabanisation Le 12 novembre le comité de pilotage s’est réuni, dans la salle du conseil Municipal. Cette réunion n’a pas apporté d’éléments éclairants sur le fond, c’est-à-dire sur la situation des zones de cabanisation par rapport aux différents projets d’urbanisme de la ville. On ne connaît toujours pas l’utilisation projeté par la Mairie des terrains qu’elle aura réussi à soustraire avec tant d’acharnement, à la cabanisation. Par contre elle nous a permis de recueillir un certain nombre d’informations. Voici, d’abord, la situation sur le terrain, au 12 novembre telle qu’elle a été communiquée. Nota : Pour les cases non remplies, les informations n’ont pas été données. Nature de l’abri Constructions en dur Mobiles Homes Caravanes Verdisses Illégales à enlever Enlevées Restantes Illégaux à enlever Enlevés Restants Illégales à enlever Enlevées Restantes 40 Rochelongue Camarine 350 Rochelongue Malfato 95 Rochelongue Guiraudette 85 40 150 30 12 20 20 154 4 146 400 1 29 130 84 40 114 50 350 30 100 devant le nombre de dossiers engagés au pénal, par l’ensemble des communes concernées, (AGDE, surtout VIAS et autres, ) Les services du Procureur de la République sont saturés. Il en est de même pour la Cour d’appel à MONTPELLIER. La constatation de la situation, dans son ensemble, permet d’affirmer que les résultats de la méthode utilisée ne sont pas une réussite. Pris entre deux feux par les obligations de nos statuts nous avons tenté de jouer les bons office pour adapter la défense de nos adhérents aux impératifs du respect de l’environnement. Il semblerait qu’on ne nous ait pas bien compris. Dans un récent entretien avec M. BENTAJOU nous avons expliqué quel était le sens de notre démarche. A défaut de rencontrer M. le Maire qui semble abandonner cette idée, M. Bentajou nous a donné l’assurance qu’une discussion avec les représentants de notre association nous permettrait d’exposer nos arguments. Ce que nous n’avons pu faire jusqu’ici. Cette rencontre devrait avoir lieu vers le 15 Janvier. Le Maire étant avare d’informations précises, nous ne savons toujours pas jusqu’à quelle date la procédure engagée est suspendue, comme vous, nous constatons que la trêve est toujours en cours AGATHE - Lettre d'information - ISSN 1636 - 6190 . Directeur de la publication Jean RAVAILLE. Rédaction Membres du Bureau .Association au Titre de la loi 1901 - Déclarée parution au Journal Officiel N° 23 du 27 01 1975 Agréée par Arrêté Préfectoral N° 97 - 1 - 023 pour l'Urbanisme et l'Environnement selon le Code rural et le Code de l'urbanisme Adresse postale :B.P 909- Le Grau – 34304 AGDE Cedex – Permanence tous les samedis matin de 10h30 à 12heures à son siège social 2 rue de la Poissonnerie, centre historique de la cité à AGDE Ville 8