L`École normale d`institutrices

11
h
Centre Presse
Jeudi 27 janvier 2011
vienne en mémoire
L’École normale d’institutrices
L’École normale d’institutrices de Poitiers, créée en 1887, laisse la place à l’École normale mixte du département
de la Vienne (au n° 18 rue Jules-Ferry) le 15 septembre 1979.
A
Les cuisines de l’École où les élèves, souvent les volontaires,
pouvaient faire quelques corvées de « pluches » ou cassage
d’haricots verts…
Une chambre d’un des dortoirs des élèves institutrices,
caractéristique de cette époque.
la suite du premier
concours d’entrée à
l’École normale d’institutrices de Poitiers, organisé
au début du mois d’août 1887,
l’École ouvre ses portes le 3 octobre de la même année, en accueillant sa première promotion. La construction des
bâtiments sur un terrain appartenant à Monsieur Lemaire de
Marnes dans la rue SainteTriaise (qui devient rue JulesFerry en 1900), connaîtra de
nombreuses vicissitudes. Les
travaux se heurtèrent au soussol avec ses anciennes carrières abandonnées, ses galeries souterraines datant du
siège de Poitiers et ses profondes cavernes produites par
les sources. Les fondations furent prolongées jusqu’à près
de 13 mètres ! Le problème des
travaux du sous-sol de Poitiers
ne date pas d’aujourd’hui…
L’École normale d’institutrices
voit le jour 53 ans après celle
des garçons…
Le département de la Vienne
s’est doté d’une École normale
de garçons dès 1834, suite à la
loi Guizot du 28 juin 1833. Pour
les institutrices, il a fallu attendre finalement 8 ans pour
que soit appliquée la loi de
Paul Bert d’août 1879 ! La loi de
juillet 1889 institue le paiement
des instituteurs par l’État. La
directrice était nommée par le
ministre de l’Instruction publique. Les 7 directrices qui se
sont succédé à Poitiers sont :
Mademoi sell e Thomas
(1887-1892), Madame Serre
(1892-1924), Mademoiselle
Fabre (1924-1930), Mademoiselle Chardon (1930-1960), Mademoise lle
Richert
(1960-1966), Mademoiselle Labernardie (1966 – 1974) et Madame Lassalas (1974-1994).
L’École normale d’institutrices
de Poitiers fut une belle centenaire…
Gérard Simmat
Une des deux cours intérieures entourées de bâtiments
et de murs de 8 mètres de haut, pour être de niveau
avec le rez-de-chaussée de l’École.
Le réfectoire avec le vendredi, la fameuse friture de merluchons et où chacune lavait ses couverts et sa timbale dans une bassine d’eau tiède qui circulait
de table en table…