Discours du Président James Alix Michel à l`occasion de la Fête

Discours du Président James Alix Michel
à l’occasion de la Fête Nationale
le 18 juin 2012
Chers Frères et Sœurs Seychellois,
Excellence Dr Navinchandra Ramgoolam Premier Ministre de l’Ile Maurice
Excellences
Distingués Invités,
A un peuple uni rien d’impossible. C’est un peuple qui est à même d’affronter n’importe quelle
adversité avec la même détermination. C’est un peuple qui ne recule devant aucun défi. C’est
un peuple qui se forge un destin dans le dur labeur. C’est un peuple qui occupe fièrement sa
place dans le concert des nations.
Quand nous hissons nos couleurs nationales, nous sommes pétris de fierté en le faisant. Et
quand c’est au tour de chanter l’hymne national, c’est une onde de patriotisme et de solidarité
qui s’empare de notre cœur. Ce faisant, en ce jour de notre Journée Nationale, et par le biais
des symboles sacrés de notre République, j’invite chacun de nous à réaffirmer notre amour
pour la patrie et à nous réengager à travailler en totale communion avec plus d’ardeur pour
notre Nouvelle Seychelles et pour toujours vivre dans ‘’l’harmonie, la joie, l’amour et la paix’’.
La Journée Nationale est toujours une heureuse occasion de célébrations. Notre joie est
toutefois tempérée aujourd’hui par l’absence de deux de nos compatriotes, en l’occurrence
Rolly Tambara et Marc Songoire, pris en otage en Somalie. Nous avons une pensée spéciale
pour eux. J’en profite pour assurer leurs familles de notre engagement à faire autant que faire
se peut pour leur libération. Dans l’attente, continuons à prier afin qu’ils regagnent sains et
saufs leur famille respective.
Chers Frères et Sœurs Seychellois
Nous sommes heureux et fiers d’accueillir aujourd’hui parmi nous un grand invité de marque et
un grand ami des Seychelles. C’est un grand plaisir pour moi de souhaiter donc la bienvenue
au Premier Ministre de la République de Maurice, Dr Navin Ramgoolam.
Monsieur le Premier Ministre, vous êtes chez vous. C’est à la fois un honneur et un plaisir de
vous accueillir. Nous apprécions à sa juste valeur votre présence qui témoigne éloquemment de
l’amitié et des liens profonds et très forts que nos deux pays et nos deux peuples ont en
partage.
Ces liens ont été créés au fil du temps par tout ce que Maurice et les Seychelles ont en partage,
notamment notre histoire et notre langue communes, maints aspects de nos deux cultures, nos
valeurs démocratiques et humaines communes, notre océan et, par delà de ce monde toujours
complexe et plein de bouleversements, notre volonté commune de travailler ensemble pour le
bien-être et la prospérité de nos deux peuples et ceux de l’Océan Indien, sans oublier l’intérêt
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des Petits Etats Insulaires en Développement, et pour un système économique et politique
mondial plus juste et plus solidaire.
Mon souhait - et je sais que c’est le vôtre également - est que Maurice et les Seychelles aient
d’autres choses encore plus en commun, et dans plusieurs autres domaines. Ensemble, nous
continuerons à œuvrer ensemble pour un développement durable et dynamique de notre région.
Ensemble, et surtout par le biais de la Commission de l’Océan Indien, nous continuerons à
travailler pour le rapprochement des peuples de l’Océan Indien.
Merci pour votre amitié et votre solidarité et merci surtout pour avoir accepté de partager ce
moment avec nous.
Chers Frères et Sœurs Seychellois,
La célébration de notre Journée Nationale est aussi l’occasion pour nous de reconnaitre et de
célébrer nos réalisations. Tenant compte que nous ne sommes qu’un pays de moins de 90
000 habitants avec une histoire d’un peu plus de 200 ans, notre parcours a été on ne peut
plus remarquable. Nous avons beaucoup accompli surtout pendant ces quatre dernières
décennies. Nous avons enregistré des succès dans divers domaines, inclus le secteur des
jeunes. Aujourd’hui, en tant que peuple, nous devons en être fiers.
Nous avons d’autres réalisations qui nous honorent en tant que peuple. Pour ne donner que
quelques exemples, nous sommes 1ers en Afrique et 52ème dans le monde au classement de
l’Indice de Développement Humain des Nations Unies. Toujours, selon les Nations Unies, nous
sommes aussi 1ers en Afrique dans le domaine de l’e-Gouvernement. Par ailleurs, le monde
entier reconnait aujourd’hui notre rôle de leader dans le domaine du développement durable et
de la protection de l’environnement. Nous sommes mondialement reconnus également pour ce
qui est de ‘l’autonomisation’ des femmes et de la jeunesse. La liste ne s’arrête pas là. Nous
avons encore beaucoup d’autres succès qui nous rendent fiers, notamment notre Programme
de Reformes macro-économiques, notre Université, notre Programme de formation ‘Youg
Leaders’, nos efforts et nos victoires successives dans la lutte contre la piraterie, et j’en passe.
C’est le lieu pour moi de féliciter tous les Seychellois qui ont travaillé durement et tous les
Seychellois auteurs de réussites, qu’elles soient grandes ou petites.
Ces succès font notre fierté. Ils sont la preuve que nous pouvons faire mieux et ils nous
encouragent à toujours donner le meilleur de nous-mêmes car nous ne pouvons pas nous
satisfaire de ce que nous avons fait en tant qu’individu ou en tant que nation.
Nous vivons dans un monde en pleine mutation, complexe et plein d’incertitudes. Nous avons
été jusque-là habitués à voir les difficultés et les problèmes dans les pays en développement.
Mais actuellement nous voyons que même les grands pays développés, ces pays qui ont
l’habitude de faire la pluie et le beau temps dans la gouvernance politique et économique
mondiale, rencontrer également des problèmes.
Il nous suffit de jeter un coup d’œil autour nous, sur notre gros village global. La télévision et la
radio sont à la portée de tous pour le constater. Prenons l’Europe: en Espagne, le taux de
chômage a atteint les 25%. Plus de 50% des jeunes diplômés n’ont pas d’emploi. En Grèce, la
situation est pire. Les Grecs sont devenus pauvres. Il n’y a pas de sécurité sociale. Beaucoup
de gens ont perdu leur couverture médicale, ce qui les prive de soins médicaux. D’autres ne
peuvent plus payer leur crédit et les banques se saisissent de leur logement. Le chômage ne
cesse d’augmenter, tandis que les salaires et les pensions de retraite sont continuellement
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réduits. Beaucoup de compagnies sont en faillite. Les services publics, l’éducation et la santé
notamment, sont affectés.
La situation est réellement dure dans de nombreux pays et elle risque de s’empirer. Aucune
solution immédiate n’est en vue. Et l’austérité, la réduction des dépenses, le sacrifice, rien que
le sacrifice, sont les seuls remèdes qui sont pour l’instant administrés.
Ces problèmes dans les grands pays développés ont revêtu une dimension mondiale et nous en
subissons les conséquences. Les prix des produits de première nécessité sont montés en flèche.
Le nombre de touristes de certains pays pourvoyeurs a chuté. Nos hôtels ont été forcés de
revoir leur prix à la baisse, ce qui a entrainé une chute de leurs revenus. La piraterie en mer
contribue à rendre ce tableau encore plus sombre. Nous devons maintenant dépenser encore
plus pour nous défendre. Le prix du fret maritime et des assurances contre le risque de
transport ont augmenté.
Dans un tel contexte, nous devons rester très vigilants afin d’éviter des faux pas et un retour en
arrière. Nous devons tout faire pour préserver les acquis sociaux et économiques que nous
avons réalisés au prix d’énormes efforts. Nous n’avons pas le droit de régresser.
En effet, dans ce monde plein d’incertitudes, nous devons aborder les difficultés qui nous
attendent avec détermination. Personne ne nous fera de cadeaux. Nous devons donc prendre
nos responsabilités. Nous devons travailler dur, aussi durement autant que possible, ce pour
nos familles et nos enfants. Nous devons travailler dur pour les Seychelles, ces Nouvelles
Seychelles que nous voulons voir aller de l’avant.
Travailler dur :
-
C’est ça que nous devons tous faire en tant que bons citoyens seychellois.
-
C’est ça que nous devons faire en tant que bons patriotes.
C’est ça que j’ai toujours demandé à mon gouvernement et à tous les agents de la
fonction publique de faire.
-
C’est ça que j’ai toujours recommandé au secteur privé.
C’est ça que tout Seychellois doit faire - travailler dur pour le bien-être de notre famille
et pour notre Seychelles.
Ce n’est pas le travail qui fait défaut dans notre pays. Oui, du travail nous en avons! Il attend
ceux qui veulent bien le faire. Alors, travaillons, produisons, afin de créer les richesses et nous
mettre à l’abri du besoin, et pour nous émanciper de la dépendance de l’Etat. C’est la condition
sine qua non de la sauvegarde de nos acquis et de notre marche en avant.
Une autre condition importante, c’est la connaissance parfaite de nos priorités. Nous devons
être réalistes et vivre selon nos moyens. Il est impossible d’avoir en un tour de main tout ce que
nous désirons, et tout à la fois. Pour ce faire, nous devons être économes en gaspillage,
prioriser nos dépenses et faire nos dépenses en fonction des revenus que nous tirons de notre
travail. Il serait encore meilleur si nous pouvions épargner un peu, en prévision des moments
difficiles.
C’est donc un impératif que nous utilisions rationnellement nos ressources et notre argent.
Dans le contexte du marché libre ou d’une économie ouverte comme la nôtre où tout individu a
licence d’importer et où il n’y a guère de contrôle sur les prix, la concurrence est en principe le
principal facteur de régulation des prix. A cet égard, STC (Seychelles Trading Company) a un
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rôle essentiel à jouer. J’ai en effet donné des instructions invitant STC à diversifier ses sources
d’approvisionnement afin de tirer le meilleur de ses importations et, de cette façon, jouer
efficacement sur la concurrence en faisant chuter, dans la mesure du possible, les prix sur le
marché local, au profit de tous les Seychellois. Je les ai également instruit de publier le prix de
leurs produits dans les medias afin que le public puisse en prendre connaissance et faire
librement son choix.
Chers Frères et Sœurs Seychellois,
L’augmentation du coût de la vie, l’inflation, le besoin impérieux de contrôler les dépenses
publiques sont les réalités auxquelles tous les gouvernements du monde sont confrontés
aujourd’hui. La crise économique est, en effet, encore là pour un certain temps.
Je ne peux me permettre de vous faire croire que les choses sont faciles. De la même manière,
je m’interdis de vous faire de fausses promesses. Parce que nous savons tous que personne ne
dispose d’un bâton magique. Nous devons donc être réalistes.
Néanmoins, mon Gouvernement reste déterminé à faire tout ce qui est en son pouvoir pour
maitriser la situation afin d’atténuer l’impact de ces problèmes. Nous devons poursuivre les
efforts pour stimuler et renforcer notre économie, encourager nos entreprises y compris les
petites entreprises. Il est important de créer et d’innover. Nous devons dans ce contexte,
exploiter toutes les potentialités que recèle notre connection aux nouvelles technologies de
l’information et de la communication à travers la fibre optique qui devient un pilier de notre
économie et un pilier de notre développement dans plusieurs domaines.
Nous avons déjà mis en place la Small Business Financing Agency (l’Agence de Financement
des Petites Entreprises) en mutualisant les ressources des banques commerciales et du
Gouvernement afin de financer les petites entreprises dans des conditions qui leur sont plus
favorables. Le Gouvernement leur assure aussi dans certains cas une garantie partielle.
Je voudrais saisir cette occasion pour formuler mes vœux de réussite aux propriétaires de
petites entreprises et les inviter à bien gérer leurs entreprises, à faire une bonne planification, à
payer régulièrement les emprunts contractés et, éventuellement, à investir afin d’agrandir leur
business et, par la même occasion, renforcer l’économie nationale.
Par le biais des consultations, le Gouvernement et le secteur privé sont en train de renforcer
leur coopération afin de stimuler la croissance de l’économie nationale.
En ce qui concerne notre industrie principale, le tourisme, nous devons poursuivre les efforts
pour conquérir et développer de nouveaux marchés, sans pour autant négliger nos marchés
traditionnels. Nous devons à tout prix, à tous les niveaux et dans tous les domaines, réserver
un bon accueil et offrir un bon service à tous les visiteurs afin qu’ils passent un agréable séjour
parmi nous et qu’ils soient animés de l’envie de revenir et de parler en bien de la destination
Seychelles.
Parallèlement, le Ministère des Finances ainsi que tous les acteurs opérant dans le secteur,
doivent prendre toutes les mesures nécessaires afin d’assurer que les devises générées par cette
industrie retournent dans le pays contrairement à ce qui a cours en ce moment, et, de ce fait,
résoudre le problème du drainage de nos devises à l’extérieur.
Dans le but de faciliter le fonctionnement du secteur privé et de stimuler l’économie, le
Gouvernement a décidé de sursoir à l’introduction de la TVA en juillet prochain, comme
initialement prévu. Nous allons poursuivre les consultations et les études sur le sujet.
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Dans le souci d’alléger les difficultés que certains pourraient éprouver à repayer leur crédit de
logement, j’ai demandé aux banques dans lesquelles le gouvernement est actionnaire de revoir
les conditions de remboursement de l’emprunt des familles qui en feront la demande.
Oui, chers frères et sœurs seychellois, nous avons des défis à surmonter! La Nouvelle
Seychelles que nous sommes en train de créer ensemble exige une responsabilité partagée de
tous ses citoyens. Elle exige surtout un réalignement de nos valeurs en tant que nation. Ceci est
à la portée de tous. Mais il a un prix et requiert un engagement, une responsabilité et le travail
dur.
Beaucoup se demandent où se situe notre responsabilité en tant que parent et citoyen? J’en
avais déjà fait allusion dans mon dernier discours sur l’état de la Nation, dans le cadre de la
grande mouvance de la Renaissance Sociale. J’avais, à cette occasion, posé plusieurs
questions: j’avais, entre autres, demandé quelle action nous devrions prendre contre les parents
qui négligent leurs enfants? J’avais aussi demandé que les compétences et les pouvoirs du
Tribunal de la Famille soient renforcés. Dans ce contexte, j’avais insisté que tout abus de
l’innocence d’un enfant soit sévèrement sanctionné et, par ailleurs, qu’une action très sévère
soit prise à l’encontre des trafiquants de drogue.
Sur instruction du Conseil des Ministres, les services du Procureur General viennent de préparer
deux projets de loi, l’un portant sur les abus contre les enfants, et l’autre contre la production et
le trafic de drogue. Tous les deux projets de loi prévoient des peines beaucoup plus sévères,
voire la perpétuité, pour certains de ces crimes. L’Assemblée nationale doit statuer sous peu
sur les deux sujets critiques. J’espère qu’il en résultera une nouvelle législation sur ces sujets
d’importance qui viendra bientôt renforcer l’arsenal légal et moral de notre société.
Chers Frères et Sœurs Seychellois
La situation - pour nous, comme pour beaucoup d’autres pays - n’est pas facile. Mais je suis
convaincu que si chacun de nous apporte son obole, si nous restons réalistes, si nous
travaillons dur, si nous prenons nos responsabilités, nous ne faillirons pas. Nous continuerons
à aller de l’avant pour fructifier nos succès d’aujourd’hui, de demain et du futur.
Bien sûr, quand nous parlons du futur, nos pensées se tournent spécialement vers la jeunesse.
J’ai déjà dit que ce pays appartient à nous tous, mais que dans une certaine façon, il
appartient beaucoup plus aux enfants et aux jeunes qui montent. L’avenir les concerne
beaucoup plus que nous qui avons pris de l’âge. L’avenir les appartient entièrement. Nous
continuerons à faire de notre mieux afin que nous soyons fiers et contents du pays et de la
société que nous leur léguerons.
En retour, et dans la même veine, ils ont le devoir de se préparer à devenir des citoyens
capables d’assumer toutes les responsabilités de la société. Pour cela, il est important qu’ils
grandissent et se développent bien et qu’ils exploitent tout leur potentiel. Parce que, je suis
vraiment triste quand je vois des jeunes, de nombreux jeunes, qui ont dévié du bon chemin et
qui s’adonnent à la drogue et deviennent parfois des criminels à cause de la consommation de
stupéfiants. Notre société a besoin de redoubler d’efforts pour résoudre ce problème.
Pour ce qui est des trafiquants de drogue, nous sommes déterminés à agir avec sévérité. Nous
continuerons à les envoyer à l’ile Marie Louise pour y purger leur sentence. Ils y apprendront ce
qu’est le travail.
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Quant aux jeunes victimes de ce fléau, nous devons en tant que société avoir une compassion
pour eux et les aider à surmonter leurs problèmes. Il est important que les efforts visant à
réhabiliter les jeunes qui sont affectés, soient une action concertée impliquant tous les services
publics concernés, l’Eglise et la société civile en général.
Il reste entendu que l’image de notre jeunesse n’est pas faite que de problèmes. C’est une
image plutôt faite de bonnes choses et de nombreuses réussites qui nous rendent fiers.
C’est le lieu pour moi de saluer toute la jeunesse seychelloise. Je les invite à regarder droit
devant eux, à se pencher sur leur avenir, à songer qu’ils ont une vie précieuse et qu’ils ont un
potentiel à développer. Dans notre pays, il n’y a jamais eu autant d’opportunités de
développement et de réalisation de soi. Profitez-en !
Chers Frères et Sœurs Seychellois,
Notre Seychelles vient de loin. Nous sommes un petit pays, qui pendant longtemps est resté
isolé du reste du monde, qui ne dispose pas de nombreuses ressources naturelles, mais qui
malgré tout, a réussi à offrir un niveau de vie élevé à ses habitants. Nous voulons naturellement
préserver ces acquis et aller de l’avant. Parce que nous voulons réaliser ensemble notre vision
des Nouvelles Seychelles.
Ensemble nous le réussirons.
Chers Frères et Sœurs Seychellois,
Aujourd’hui nous sommes fièrement debout en tant que peuple qui s’est forgé une place dans
le monde, un peuple mature, un peuple qui a atteint un haut niveau de développement. Les
aléas et les nouveaux courants de la mondialisation ont apporté de nouveaux défis dans le
pays. Certains sont à notre avantage, d’autres nous sont moins favorables. Peu importe, nous
devons y faire face avec détermination, réalisme et dans la discipline. Dans tout ce que nous
entreprenons, nous devons prendre conscience du fait que nous vivons dans une nouvelle
époque avec laquelle nous devons rester en phase.
Aussi devons-nous restés connectés à nous-mêmes comme un peuple et au reste du monde.
Car c’est un avenir responsable que nous sommes en train de créer ensemble. Il exige de gros
efforts de la part de chacun de nous. Il demande de l’amour et de la loyauté envers notre
patrie. Il exige la paix, l’harmonie et l’unité. Il exige du travail dur et que chacun de nous
accepte et prenne ses responsabilités.
Aujourd’hui, à l’ occasion de notre Journée Nationale, ne nous contentons pas seulement de
célébrer, mais faisons aussi une réflexion profonde sur la distance que nous avons déjà
parcourue. Nous serons ainsi conduits à reconnaitre l’énorme travail et les sacrifices que des
compatriotes ont consentis pour faire valoir ces principes qui sont les nôtres aujourd’hui. Des
compatriotes qui ont lutté pour promouvoir l’unité, la dignité humaine et la justice. Disons-les
Merci! Célébrons aussi les accomplissements de tous nos travailleurs dévoués. C’est de cette
façon que nous établirons une passerelle qui nous conduira plus près avec les valeurs qui nous
soudent comme un peuple, telles que la tolérance et la compassion.
Sur ce, je souhaite à tous les Seychellois d’ici et à l’étranger une bonne fête. Travaillons dur
pour Notre Seychelles!
Que Dieu continue à bénir et protéger les Seychelles!
Je vous remercie de votre attention.
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