Rapport sur les activités du CIMPA en 2008 Secteur “Pourtour

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Rapport sur les activités du CIMPA en 2008 Secteur “Pourtour
Rapport sur les activités du CIMPA en 2008
Secteur “Pourtour Méditerranéen”
Ahmad El Soufi
Les écoles
Trois écoles figuraient au programme du CIMPA dans ce secteur en 2008 :
une en Algérie (Tlemcen), une au Maroc (Marrakech) et une en Turquie
(Ankara).
L’école de Tlemcen (10-22 mai) était co-organisée avec l’INRIA et a
porté sur les Mathématiques pour l’écoulement et l’épuration de l’eau. Le
CIMPA y était représenté par T. Sari, l’un des organisateurs de l’école et
membre du CIMPA. Un effort financier important a été fourni par l’université
de Tlemcen qui a pris en charge la totalité des frais d’hébergement. Ceci a
permis une forte participation de stagiaires non algériens (29 participants)
ainsi que la participation de 66 algériens. Le CIMPA, l’INRIA et l’Ambassade
de France se sont partagés la prise en charge des billets d’avion.
L’école de Marrakech (19-30 mai), dont j’étais moi-même co-organisateur,
a réuni quelque 49 mathématiciens à l’université Cadi Ayyad de Marrakech
autour de la géométrie pseudo-riemannienne et ses applications en physique.
Le financement hors CIMPA de cette école a été assez faible en comparaison avec d’autres écoles, surtout que le soutien demandé à l’ICTP avait été
refusé. En plus des cours, l’école a intégré la rencontre annuelle du GGTM
(Groupement pour le développement de la Géométrie et la Topologie au
Maghreb), qui était associé à l’organisation de l’école, et avait reçu le soutien
de la Cité des Géométries de Maubeuge. Cette école fut pour moi l’occasion
de constater le chemin parcouru par les mathématiques au Maroc et dans le
Maghreb. Certaines universités marocaines, qui il y a une trentaine d’années
comptait principalement sur les coopérants pour assurer les enseignements
de mathématiques, possèdent aujourd’hui des laboratoires de mathématiques
actifs, animés par des chercheurs reconnus dont certains on été complètement
formés au Maroc (doctorat compris).
L’école d’Ankara (18-29 août) a eu lieu sur le très beau campus de l’Université METU (Middle East Technical University) et a réuni, malgré des dates
pas très favorables, une quarantaine de personnes autour de la théorie des
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codes sur les anneaux. Cette école a reçu un important soutien de la part
de TUBITAK (Conseil de la Recherche Scientifique et Technologique de Turquie) et de METU. L’organisation d’une école CIMPA en Turquie contribue à
la coopération, encore balbutiante, entre mathématiciens des différents pays
du moyen orient, surtout que très peu de manifestations semblables sont organisées dans cette région. La participation de mathématiciens iraniens (au
nombre de 6) et irakiens (au nombre de 7) est, de ce point de vue, un élément
très positif de cette école.
Autres acivités soutenues par le CIMPA
En plus des écoles, le CIMPA a soutenu en 2008 les actions suivantes dans
le secteur “pourtour méditerranéen” :
– Chaire Unesco de Tunis : le sixième semestre thématique de La
chaire (du 28 janvier au 25 avril 2008) a porté sur les Mathématiques
Discrètes et Logique : Fondements et Applications à la spécification,
Analyse et conception de Logiciels. De plus, un ”Workshop on Recent
Advances in Risk Management and Numerical Methods in Finance” a
été organisé à l’Ecole Nationale d’Ingénieurs de Tunis du 24 au 26 novembre 2008.
– Convergences Mathématiques Franco-Maghrébines : Une page
web dédiée aux Convergences Mathématiques a été créée ; elle est hébergée
sur le site du CIMPA. Par ailleurs, les Convergences ont organisé la
première école de documentation et d’informatique documentaire entre
le 10 et le 15 novembre à Tunis (Tunisie)
– Premier congrès de la SM2A (société marocaine de mathématiques
appliquées) du 06 au 08 février 2008 à l’ENIM de Rabat, Maroc.
– CARI’08 : 9ème Colloque Africain sur la Recherche en Informatique
et en Mathématiques Appliquées, 27-30 Octobre 2008, Rabat, Maroc.
Deux activités communes aux secteurs Afrique et pourtour méditerranéen
devaient être soutenues par le CIMPA dans le cadre de ses actions conjointes
avec l’Union Mathématique Africaine :
– Africacrypt 2008 (conférence internationale en cryptologie), 11-14
Juin 2008, Casablanca, Maroc.
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– le 7ème PACOM (Pan African Congress of Mathematicians), 27-31
août 2008, Le Caire, Egypte. Cependant, le président de l’UMA a pris
la décision d’annuler ce congrès. Le 7ème PACOM devrait avoir lieu en
2009 dans un pays d’Afrique subsaharienne.
Partenariat CIMPA-MICINN(Espagne) : une réunion a eu lieu
à Madrid les 22 et 23 février 2008 entre des représentants du CIMPA, du
Comité Español de Matemáticas (CEMAT) et du Ministerio de Educación y
Ciencia (MEC), en vue de définir le cadre d’un accord de partenariat ayant
comme cibles prioritaires le Maghreb et l’Amérique Latine. Une convention était en passe d’être finalisée, mais tout le processus a été arrêté suite
aux élections de mars 2008 en Espagne et au changement des équipes ministérielles qui s’en est suivi. Le ministère MEC a été scindé en deux : Ministerio de Educació d’un côté, et Ministerio de Ciencia e Innovación (MICINN) de l’autre. C’est ce dernier qui devient naturellement l’interlocuteur
du CIMPA. Une rencontre Hispano-Marocaine, organisée par le CEMAT, a
eu lieu à Casablanca du 12 au 15 novembre 2008. Le CIMPA était invité
à participer à la table ronde qui clôturait la rencontre. A la demande de
Claude Cibils, j’ai représenté le CIMPA à cette rencontre et discuté longuement avec les collègues espagnols Olga Gil, présidente du CEMAT, Maria
Luisa Fernandez, responsable de la CDC du CEMAT, Francisco Marcellán,
ex secrétaire général pour la politique scientifique et technologique du MEC,
et Enrique Zuazua, membre du CS du CIMPA. Nous avons échangé plusieurs
idées sur la collaboration CIMPA-CEMAT, les raisons de l’arrêt du processus
d’association CIMPA-MICINN et les moyens concrets qui permettent de le
relancer.
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Compte rendu de la réunion des 22 et 23 février à Madrid
Participation espagnole : Olga Gil (Présidente du CEMAT), Manuel de Leon (ex-Président
du CEMAT), Marisa Fernandez (CEMAT) et José María Arrieta (CEMAT)
Angeles Rodriguez-Peña (Deputy Director General for International Organisms and Programmes, Ministerio de Educación y Ciencia)
Severino Falcón Morales (Consejero Técnico, Subdirección General de Programas y Organismos Internacionales, Ministerio de Educación y Ciencia)
Comité de Programa para el Magreb: Mercedes Siles Molina (U. Malaga) et Gaspar Mora (U.
Alicante).
Comité de Programa para América Latina: Vicente Miquel Molina (U. Valencia) et Carmen
Cadarso (U. de Santiago de Compostela)
Participation française : Aline Bonami, Gérard Gonzalez Sprinberg et Michel Jambu
(CIMPA)
Cette réunion fait suite à un processus qui s’est mis en place lors des Journées de Santiago de
Compostelle qui réunissaient en 2003 les sociétés savantes de mathématiques latinoaméricaines ainsi que le CIMPA, la SMF et la SMAI, puis par des échanges de courriers
entre le directeur du CIMPA et Enrique Zuazua, membre du Conseil Scientifique du CIMPA.
Le CIMPA est assez bien connu la communauté mathématique espagnole et il nous a semblé
important de réfléchir à une participation plus active et directe de l’Espagne dans les activités
du CIMPA.
Après quelques discussions lors de ICM 2006, nous avons organisé une première rencontre à
Madrid en novembre 2006 avec Manuel de Leon, Marisa Fernandez, Enrique Zuazua, et
Michel Jambu. Cette rencontre avait pour but de présenter le CIMPA afin que le président du
CEMAT, Manuel de Leon puisse soumettre une demande au Ministère espagnol de
l’Education et des Sciences pour soutenir le CIMPA. Cette démarche n’a pas de précédent. Le
Ministère espagnol de l’Education et des Sciences a demandé à plusieurs reprises au CIMPA
des précisions sur sa structure, de lui fournir les accords avec l’UNESCO, le Ministère de la
Recherche ainsi que le budget (subventions).
Angeles Rodriguez-Peña a participé à une réunion de bureau à Paris en septembre 2007 et
Marisa Fernandez a été invitée à l’assemblée générale du CIMPA en septembre 2007.
Le CEMAT est devenu membre institutionnel du CIMPA en 2007.
Marisa Fernandez, Mario Wschebor, Michel Waldschmidt et Michel Jambu ont proposé, lors
d’une rencontre qui a suivi immédiatement l’AG de septembre, de créer un comité francoespagnol chargé de réfléchir sur les programmes de coopération entre l’Espagne, la France, le
Maghreb et l’Amérique Latine afin de rédiger un document pour le ministère espagnol de
l’Education et des Sciences.
En accord avec Marisa Fernandez, le comité a été constitué de :
Comité de Programa para el Magreb: Mercedes Siles Molina (U. Malaga) et Gaspar Mora (U.
Alicante).
Comité de Programa para América Latina: Vicente Miquel Molina (U. Valencia) et Carmen
Cadarso (U. de Santiago de Compostela)
Comité français : Aline Bonami et Gérard Gonzalez Sprinberg.
Deux documents ont été rédigés par le comité présentant une liste non exhaustive de
coopérations et des remarques sur les besoins.
Lors du déjeuner qui a précédé les réunions, nous avons commencé à discuter des modalités
d’un accord, la discussion s’est poursuivie quelques instants ensuite.
A priori, le Ministère espagnol de l’Education et des Sciences serait disposé à signer un
accord avec le CIMPA qui fixerait un cadre général d’aide à la coopération. L’aide apportée
au CIMPA devrait être versée directement au CIMPA et ne devrait pas être fléchée si ce n’est
pour l’aide aux pays en développement. La question se pose de savoir si le Ministère espagnol
de l’Education et des Sciences doit aussi prévoir un accord cadre avec l’UNESCO et le
Ministère français de la Recherche. A mon avis, un tel accord cadre ne semble pas
indispensable et risquerait d’entraîner beaucoup de retard et de nombreuses complications.
Vendredi 22 février, réunion du comité Maghreb : Olga Gil nous présente le CEMAT et son
rôle dans les relations avec le Ministère espagnol de l’Education et des Sciences. Quand
l’accord sera signé avec le CIMPA, il faudra prévoir la participation du Ministère espagnol de
l’Education et des Sciences dans le Conseil d’Administration du CIMPA, ce qui nécessite une
modification des statuts et du règlement intérieur. Le représentant espagnol sera choisi par le
Ministère et peut ne pas être membre du CEMAT. Comme le CEMAT joue un rôle important
tant dans cet accord qu’au niveau de la communauté espagnole des mathématiciens, il faudra
aussi réfléchir à la possibilité de donner un siège au CEMAT dans le CA.
Olga Gil nous annonce que la subvention espagnole pourrait être de 40 000 euros pour la
première année.
La réunion a ensuite consisté à expliquer le fonctionnement du CIMPA à nos collègues
espagnols. Le document qui avait été établi par la commission fixait une liste (non exhaustive)
d’activités (quelques écoles CIMPA au Maghreb en 2008 et 2009) et des workshops qui sont
prévus au Maghreb avec la participation de mathématiciens espagnols.
Nous avons repris les explications lors de la seconde réunion le lendemain matin
Samedi 23 février, réunion des comités Maghreb et Amérique Latine: Marisa Fernandez
participe à cette réunion. Le document qui sera présenté par le CEMAT au ministère espagnol
ne précisera que les types de coopération à soutenir et non une liste d’activités. Les activités
sont les suivantes :
- Ecoles CIMPA (en donnant une description de cette activité); ces écoles sont
organisées par le CIMPA.
- Ecoles du type EMALCAs qui sont soutenues mais non organisées par le CIMPA.
- Masters (mise en place et suivi de masters : exemples Cambodge, Paraguay ; cas
possibles : Bolivie et Nicaragua).
- Workshops : soutiens au cas par cas selon le programme scientifique, destinés aux
participants des pays en développement.
- Autres….
Un poster conjoint CIMPA-CEMAT sera proposé, destiné aux universités espagnoles.
Quelques commentaires : nous avons été gênés par l’absence de discussion générale avec nos
partenaires espagnols du CEMAT. Eux-mêmes étaient absents au déjeuner, en dehors d’Olga,
et nous avons été amenés à leur transmettre le point de vue du ministère. Ensuite les réunions
portaient en principe sur les actions à mener dans chacune des régions, sans que la nature de
la collaboration ait été fixée au préalable. Nous avons été amenés à insister beaucoup sur les
principes généraux nécessaires au bon fonctionnement du CIMPA : diffusion de
l’information, recours à des appels d’offres, conseil scientifique ; nécessité d’avoir, pour
chaque action, des demandes écrites motivées et détaillées. Nous avons insisté sur le danger
du choix a priori d’une liste d’actions suscitées, sur les difficultés de terrain et sur la nécessité
d’avoir des partenariats clairs avec les pays et les université concernés.
En dehors d’une plus large participation espagnole aux écoles CIMPA, il semble possible,
grâce à la collaboration/venue du CEMAT, d’étendre l’action jointe CIMPA/CEMAT en
formation au niveau master en Amérique latine. Une partie de la discussion a porté sur le
Paraguay et la Bolivie. Rappelons que, suite à une demande de la représentante du Paraguay
aux Journées de Santiago de Compostelle, le directeur du CIMPA s’est rendu à Asuncion et
les responsables de la FACEN de l’Université Nationale d’Asuncion ont demandé de les aider
à créer un master de mathématiques. Il a transmis la demande à Marisa Fernandez et
plusieurs mathématiciens espagnols ont participé à ce nouveau master.
Bien que certaines questions structurelles n’aient pas été vraiment clarifiées, telles que la
place de cette collaboration par rapport à l’ensemble des activités du CIMPA (doit-on voir les
actions CIMPA/CEMAT comme des actions CIMPA, ou le CIMPA travaillera-t-il comme
opérateur pour le CEMAT ?), la discussion a été très fructueuse, chacun repartant avec une
bien meilleure compréhension du sujet.
COMITÉ DE PROGRAMA CIMPA-CEMAT
Acta de la reunión del Comité de Programa CIMPA-CEMAT para el
Magreb y América Latina celebrada en Madrid durante los días 22 y
23 de febrero de 2008
Día 22 de febrero de 2008
Asistentes a la reunión:
Representantes del CIMPA:
Aline Bonami (Vocal de la Asamblea General del CIMPA, Universidad de Orleans),
Gèrard González-Springberg (Vocal de la Asamblea General del CIMPA, Insitute Fourier,
Universidad de Grenoble),
Michel Jambu (Director del CIMPA, Universidad de Niza, Francia).
Representantes del CEMAT:
Olga Gil Medrano (Presidenta del CEMAT, Universidad de Valencia),
José María Arrieta (Secretario de la CDC-CEMAT; Universidad Complutense de Madrid),
Gaspar Mora (Vocal del Comité de Programa CIMPA/CEMAT; Universidad de Alicante),
Mercedes Siles Molina (Vocal del Comité de Programa CIMPA/CEMAT; Universidad de
Málaga).
Excusa su asistencia: Marisa Fernández, Presidenta de la CDC-CEMAT.
La reunión entre el CIMPA y el CEMAT se inicia en la Sala de Juntas del Instituto de
Óptica del CSIC, Madrid, a las 16 horas del día 22 de febrero, desarrollándose como sigue:
La Presidenta del CEMAT, Olga Gil Medrano, hizo una descripción del CEMAT y de
los cuatro comités en que se divide. Por su parte, los miembros del CIMPA hicieron lo
correspondiente. Se informó de las reuniones mantenidas entre CIMPA, CEMAT y
representantes del Gobierno Español desde la primavera de 2007, así como de la buena
disposición del MEC a firmar un acuerdo de colaboración con el CIMPA. Concluyó con
esto la primera parte de la reunión.
En la segunda fase de la reunión, se trabajó en lo que se entendía había de consistir la
colaboración CEMAT-CIMPA, y la propuesta de actividades. Como hilo conductor se tomó
el documento de trabajo previamente elaborado, y distribuido entre los vocales del Comité
de Programa, en el que se recogen una serie de propuestas realizadas por investigadores de
países del Magreb, así como una lista de las necesidades en investigación matemática, que
ellos entienden hay en sus respectivos países. Se incluye dicho documento al final de estas
actas, con el nombre: “Documento inicial de trabajo (Magreb)”. También se incluye una
lista de organismos e investigadores con los que se debería contactar a la hora de organizar
actividades en el Magreb, proporcionada por Aline Bonami, y una propuesta de actividades
en América Latina.
Sobre la filosofía que ha de regir la elección de actividades:
- El apoyo no ha de ser permanente, sino que debe suponer un fuerte impulso inicial.
- Hay que hacer un esfuerzo para tratar de conseguir un equilibrio entre los distintos
países (de modo que ninguno quede desfavorecido) así como entre las áreas de
matemáticas que se contemplen.
Sobre la propuesta de actividades a financiar se habló de escuelas de verano en países
en vías de desarrollo (PPVVDD en adelante). Siguiendo la filosofía del CIMPA, no se
contempló la posibilidad de organizar “workshops”, aunque sí de la preparación de cursos
de formación y de integrar ambos (aunque no necesariamente), con objeto de poder
aprovechar la financiación recibida para la formación (en concreto, los gastos de viaje). Se
determinó que la organización de Conferencias Internacionales correspondía a organismos
como la Real Sociedad Matemática Española, la European Mathematical Society, etc. Se
señaló a las Embajadas como posibles fuentes de financiación de parte de las actividades.
Se hizo especial hincapié en los siguientes puntos:
- Los organizadores de las actividades han de ser investigadores no pertenecientes a
PPVVDD, junto con investigadores locales.
- Se propondrá como conferenciantes a investigadores brillantes, con interés en
cooperar (considerándose este punto de vital importancia).
- Todos los investigadores (locales o no) asistentes a una actividad concreta se alojarán
en el mismo recinto, con el fin de estimular la colaboración entre ellos.
- Las propuestas se presentarán en solicitud formal, siendo imprescindible que ésta
incluya un programa científico bien estructurado y claramente elaborado. No
habrá plazos de presentación de solicitudes, si bien las presentadas en el primer
semestre del año serán para actividades que se llevarán a cabo el año siguiente, y
las presentadas en el segundo semestre, para aquéllas que tendrán lugar dos años
más tarde.
- Se realizará una evaluación científica de todas las actividades que se propongan
(excluyéndose las de menor enjundia), evaluación que será llevada a cabo bien
por parte del Comité Científico del CIMPA, bien por el comité designado al
efecto, dependiendo del tipo de actividad. En concreto, de las escuelas se
encargará un Comité Científico, en el que habrá de incluirse a miembros
españoles.
Se creyó conveniente la financiación de la publicación de “Lectures Notes” de las
escuelas o “workshops”, tanto en papel como vía web; se estimó que los gastos derivados
oscilarían entre los 2000 y los 3000 euros al año.
Finalmente, se habló acerca de organizar maestrías conjuntas, y se señaló que lugares
apropiados de la zona del Magreb donde llevarlas a cabo eran Argelia, especialmente, y el
sur de Túnez. El viaje se consideró financiable, no así el alojamiento.
Con respecto a las que figuran como “necesidades” en el “Documento inicial de
trabajo (Magreb)”, se estimó que las necesidades bibliográficas podían quedar cubiertas
trabajando las bibliotecas de PPVVDD en colaboración con las de las Universidades de
París VI, Burdeos, Michigan, etc., que podrían proporcionar artículos, libros “on line”, etc.
Se pensó en la posibilidad de financiar la liberación de libros artículos, esto es, de
digitalizarlos, o que organismos como el Ministerio de Educación y Ciencia lo hicieran.
La reunión se dio por concluida a las 19:30 horas.
Día 23 de febrero de 2008
Asistentes a la reunión:
Representantes del CIMPA:
Aline Bonami (Vocal de la Asamblea General del CIMPA, Universidad d’Orleans),
Gèrard González-Springberg (Vocal de la Asamblea General del CIMPA, Insitute Fourier,
Universidad de Grenoble),
Michel Jambu (Director del CIMPA, Universidad de Niza, Francia).
Representantes del CEMAT:
Marisa Fernández (Presidenta de la CDC-CEMAT),
José María Arrieta (Secretario de la CDC-CEMAT; Universidad Complutense de Madrid),
Carmen Cadarso (Vocal del Comité de Programa CIMPA/CEMAT; Universidad de
Santiago de Compostela),
Vicente Miquel Molina (Vocal del Comité de Programa CIMPA/CEMAT; Universidad de
Valencia),
Mercedes Siles Molina (Vocal del Comité de Programa CIMPA/CEMAT; Universidad de
Málaga).
Excusa su asistencia: Olga Gil Medrano, Presidenta del CEMAT.
La reunión se inició en la Sala de Juntas del Instituto de Óptica del CSIC, Madrid, a
las 09:30 horas, desarrollándose como sigue:
Se comenzó con un resumen de los puntos que se habían tratado en el encuentro del
día anterior, siendo los principales:
- Tipo de actividades: escuelas de verano, cursos (de 2 semanas y alrededor de 40 horas
de docencia).
- Manera de seleccionar las actividades y quién lo hará (a través de comités).
A continuación, los representantes del CIMPA informaron que sus actividades cubren
países del Mediterráneo, África, América Latina, India y Pakistán, y Sudeste asiático, e
hicieron una descripción de la estructura del propio CIMPA.
Se señalaron las distintas organizaciones con las que contactar para realizar
actividades en América Latina:
-UMALCA para actividades en Bolivia, Paraguay, Ecuador, etc. (por considerarse
que aporta una visión global de la actividad matemática en Sudamérica, lo cual es
positivo a la hora de integrar a los grupos de calidad en organizaciones
matemáticas internacionales). Dentro de sus actividades, cabe destacar las
EMALCA, escuelas similares a las escuelas CIMPA, en Méjico, Venezuela, etc.,
-IMU para grandes congresos,
-IMPA para el sur de Brasil.
Sobre los objetivos y las necesidades concretas a cubrir en América Latina:
-En países con buen nivel (por ejemplo, Colombia y Méjico), reforzar las
colaboraciones ya existentes.
-En el resto de países (por ejemplo Paraguay o Ecuador, donde prácticamente no
existen doctores en Matemáticas), tratar de subir el nivel e impulsar las
relaciones. En concreto, en Paraguay se continuaría con Maestrías como la ya
iniciada en la FaCEN, aunque parece necesario que la próxima maestría sea de
Matemática Aplicada.
-En Perú, el área de Matemática Aplicada parece estar más fuerte que otras áreas, por
lo que hay que potenciar el crecimiento de ellas.
Sobre la estructura:
- Se trató el tema de incluir y ampliar la participación de investigadores españoles en
los comités del CIMPA, tanto en el administrativo como en el científico, al que ya
pertenece el Profesor Enrique Zuazua, de la Universidad Autónoma de Madrid.
Por último, se remarcó la importancia y la necesidad de tratar de conseguir que
rectores de las universidades españolas envíen cartas al MEC apoyando la colaboración
entre el MEC y el CIMPA.
La reunión se dio por concluida a las 12:50 horas.
Las propuestas que siguen, tanto las del “Documento inicial de trabajo
(Magreb)” como las relacionadas con América Latina, no fueron discutidas como tales
en las reuniones de trabajo, por no ser el momento oportuno ni el lugar adecuado para
hacerlo. Las correspondientes al Magreb son actuaciones posibles, planteadas por
miembros de diferentes universidades, y sirvieron como hilo conductor de parte de las
discusiones que tuvieron lugar en la reunión del día 22, tal y como en la
correspondiente acta se explica. Se considera de importancia destacar que antes de
tomar decisiones acerca de las actividades a realizar conjuntamente por el CIMPA y el
CEMAT, ha de haber, en primer lugar, una llamada de ofertas, posteriormente es
necesaria la elaboración de un dosier y, finalmente, ha de llevarse a cabo una
evaluación de las propuestas.
DOCUMENTO INICIAL DE TRABAJO (MAGREB)
PROPUESTAS:
1.- Organización de un Workshop de Álgebra Conmutativa y sus aplicaciones en la
Facultad de Ciencias de Monastir (Túnez). Se complementaría con estancias de
profesores invitados en dicha universidad para impartir mini cursos para los estudiantes
de doctorado. (Propuesto por Ali Benhissi, Universidd de Monastir, Túnez.)
2.- Organización de una escuela de verano sobre “Functional análisis and related fields”
en Monastir, Túnez. Fechas previstas: finales de agosto, principios de septiembre de
2009. (Propuesta de Imen Bhouri, Universidad de Monastir, Túnez.)
3.- Organización de un Workshop sobre “Operator Theory, C*-algebras and
Applications” en la Universidad de Meknes a finales de 2009. Los detalles se desglosan
a continuación:
Organizadores:
Malika Ait Ben Haddou , Universidad de Meknes, Departamento de Matemáticas
([email protected]),
Boudi Nadia, Universidad de Meknes, Departamento de Matemáticas
([email protected]),
Oudghiri Mourad, Universidad de Oujda, Mathematics Departement
([email protected]),
El Hassan Saidi, Universidad de Rabat, Departamento de Física ([email protected]).
4.- Conferencia sobre "Homotopie rationnelle et ses Applications". Universidad de
Meknes, 2009.
Organizadores:
Youssef Rami y Rachid Chibloun, Universidad de Meknes, Departamento de
Matemáticas ([email protected]).
5.- Equipos de investigación en la Universidad de Fez, responsables de la formación de
tercer ciclo en álgebra, teoría de números y aplicación en ciencias de la información
(criptografía y códigos correctores) desearían organizar un workshop/taller de
aplicación y de asimilación de programas que conciernen al lado práctico de esta
formación (aplicación de la criptografía en seguridad de la información, etc.) donde
serían invitados especialistas. La fecha preferida es el primer semestre de 2008.
(Propuesto por Mohammed Boulagouaz, Universidad de Fez, Marruecos.)
6.- Organización, por parte de grupos de investigación de Matemáticas marroquíes de
un Coloquio Internacional para consolidar y establecer lazos de intercambio y
cooperación en Matemáticas con sus homólogos europeos y norte-africanos. (Propuesto
por Mohammed Boulagouaz, Universidad de Fez, Marruecos.)
7.- Organización de un Workshop/Escuela en temáticas multidisciplinares (álgebras no
asociativas, con especial atención a las de Lie, Topología algebraica, etc.) en la
Universidad de Casablanca, similar al organizado por el CIMPA en la ciudad de
Marrakech, llamado “Ecole CIMPA-UNESCO-MAROC 10-14 Mai 99, Marrakech”.
(Propuesta hecha por Abdelatiff Rochdi, Casablanca, Marruecos, director del
Laboratorio "Laboratoire d'Algèbre, Analyse et applications".)
8.- Petición de acciones de cooperación internacional en las que intervendrían
investigadores de universidades españolas (Almería, Barcelona, Cádiz, Málaga, etc.) y
Marroquíes.
NECESIDADES:
Se precisa, para una buena cooperación entre grupos de investigación del Magreb y
europeos:
-- Financiación de estancias cortas (2 semanas) para discusiones científicas (que tendría
que incluir transporte y estancia).
-- Para potenciar un marco común en cuanto a la investigación, sería muy beneficioso
dirigir o codirigir tesis doctorales.
-- Participación en docencia en Maestrías/ Másteres.
-- Compra de revistas especializadas.
-- Suscripciones electrónicas a JSTOR. En Marruecos, tienen acceso a ciertas revistas
pero desde el año 1995, no anteriores.
-- Compra de libros para docencia y para investigación.
-- Financiación de asistencia de investigadores magrebíes a seminarios, congresos, etc.,
dentro del mismo país (para aprovechar las buenas ocasiones de contactar con
investigadores a las que dichas actividades darían lugar).
PROPUESTA DE ACTIVIDADES PARA AMÉRICA LATINA
I MAESTRÍA DE MATEMÁTICAS EN PAÍSES CON MÁS DÉFICIT EN SU
FORMACIÓN MATEMÁTICA
* PARAGUAY:
- Continuar con la maestría ya introducida en la FaCEN (Facultad de Ciencias Exactas y
Naturales de la Universidad Nacional de Asunción) reforzando la participación del
CIMPA. Constitución de un Comité Organizador-Científico de la Maestría
(CIMPA/CEMAT/FaCEN) FACEN)
- Organizar una Maestría de Matemática Aplicada en la Escuela de Ingenieros de la
Universidad Nacional de Asunción (FIUNA). Para esta Maestría hará falta asociar la
Escuela Central de París (Juan Carlos Rolo), que ha entablado una acción muy
interesante de cooperación co la FIUNA.
* BOLIVIA: Organizar una Maestría de Matemática Aplicada. En este lugar, nuestro
contacto es el Presidente de la Sociedad Matemática boliviana, que siempre ha hablado
del interés de la puesta en marcha de cursos de Matemática Financiera. Quizás se podría
pensar en la organización de una Escuela sobre este tema. Los matemáticos de la
Universidad de Antofagasta (Chile) tuvieron fondos para preparar un máster en Bolivia
(en Cochabamba o La Paz) durante seis años. Esta financiación se ha interrumpido y
podríamos considerar apoyarnos sobre este “savoir faire” para retomar el máster.
Podríamos facilmente considerar hacer un encuentro tipo EMALCA o una Escuela
CIMPA para relanzar el proceso.
* NICARAGUA: Maestría de Matemáticas. En este momento, en la Universidad de
Managua tienen en marcha una Maestría de Matemáticas que organizan. Podría ser una
buena idea colaborar con ellos en la organización de la misma para ayudarles a alcanzar
un buen nivel.
Por otro lado, en esta Universidad hay algunos doctores en Estadística. Podría
organizarse una Escuela o Seminarios de esta disciplina, e incluso tratar de extender los
temas de una parte de los cursos a temas de Matemática Aplicada.
II PROGRAMAS DE DOCTORADO Y ESCUELAS
* COLOMBIA: Colaborar con la organización de un Programa de Doctorado. Se podria
contactar con el Presidente de la Sociedad Colombiana de Matemáticas (Carlos
Monteegro), profesor en la Universidad de los Andes.
Quizás en otras universidades más pequemas y conmenos medios, se podría organizar
una Maestría.
* MÉJICO: Si bien es verdad que existen universidades e institutos con un buennivel
matemático, en la mayor parte de las universidades hay déficit y necesitan ayuda para
reforzar las maestrías y, sobre todo, los programas de doctorado. Se podría comezar por
una universidad como la de San Luis Potosi, que necesita ayuda para una Mestría pero,
sobre todo, para un programa de doctorado, es fácil para nosotros contactar con un
profesor de esta universidad.
EN GENERAL
Para países donde no tenemos contactos, podría contactarse con UMALCA, y se habría
de tener en cuenta a esta asociación en todos los países donde tenga una buena
representación.
OTRAS IDEAS
La Escuela del CIMPA de mayo-junio en Córdoba (h t t p : / / w w w . c i m p a icpam.org/Francais/Prog2008/Argentine08espagnol.html) de Análisis Real es
típicamente una escuela donde la participación española es central. Es un buen ejemplo
de una de las cosas que se pueden hacer para redondear el nivel de la investigación
actual para aquéllos que tienen a un cierto nivel matemático.
Se puede organizar en un país con la idea de que lleguen de todos lospuntos de América
del Sur.
Parece que, en este momento, se puede centrar la atención sobre todo en acciones
dedicadas a elevar el nivel matemático, pero apoyando las acciones que ya existen para
reforzar la investigación, como la que se acaba de describir, y pensar, para el futuro, en
acciones similares donde es fácil la colaboración de equipos franco-españoles porque
existe ya una colaboración científica entre ellos.
LISTADO DE ORGANISMOS E INVESTIGADORES
1.- GGTM (Geometría y Topología):
- El Kacimi (Valenciennes),
- Zegrib (ENS Lyon),
- Bouceta (Marrakech).
2.- Association Marocain de Criptographie:
- Azhari (ENS Casablanca).
3.- SM2A (Societé Marocain de Mathématiques Appliées).
- Najib (Rabat).
4.- UMA (Union Mathématique Africaine)
- Boukricha,
- Yacoubi.
5.- RASMA (Réseau Africain de Statistique Mathématique et ses Applications).
6.- RAGAAD (Géométrie et Algèbre Apliquées au Développement).
7.- SARIMA.
8.- Chair UNESCO (Túnez).
ANEXO1: CONSIDERACIONES GENERALES QUE ACONSEJAN LA COLABORACIÓN.
España es un país con una importante vocación de cooperación, con un interés
histórico en Latinoamérica y en África, y deseosa de colaborar en el Sudeste Asiático.
Por otra parte, el desarrollo económico creciente, acompañado de un importante
crecimiento científico y especialmente, en Matemáticas, sugiere la oportunidad de
participar en el CIMPA y no crear una estructura propia para llevar adelante estos
fines.
Según el informe del Profesor Pierre Louis Lions (26 Novembre 2001) sobre el CIMPA
En effet, le CIMPA est fragile : tout repose sur l’enthousiasme et le dévouement d’une
ou deux personnes. Et malgré des activités clairement internationales (et non limitées
à l’espace de la francophonie), l’image du CIMPA reste trop française. Affirmer son
caractère international et s’en donner les moyens constituent l’axe jugé prioritaire par
le comité (qui signale d’ailleurs tout le bénéfice qu’en tirerait la France…). A nouveau,
l’ICTP peut être cité en exemple : bien que financé à (environ) 90% par l’état italien, il
est perçu dans le monde entier comme un centre véritablement international, les
moyens dont il dispose sont sans comparaison avec ceux du CIMPA et son prestige
rejaillit sur l’Italie et la scène scientifique italienne. Concrètement, le Comité
recommande de
et son prestige rejaillit sur l’Italie et la scène scientifique italienne. Concrètement, le
Comité recommande de
- budgétiser le poste de Directeur (de façon à ce qu’il puisse être confié à un
mathématicien en poste dans un autre pays que la France),
- composer un Conseil Scientifique réellement international,
- accorder au CIMPA un compte indépendant (par exemple à l’UNESCO),
Nous estimons que cet objectif est réalisable à condition de pourvoir le CIMPA d’un
budget annuel consolidé de l’ordre de 1,5 à 2 millions d’Euro.
parece deseable la inclusión de nuevos miembros que profundicen en la
internacionalización del CIMPA y contribuyan a su consolidación financiera y
estructural.
XXXXXXXX
C/ Albacete nº 5
28027
El Comité Español de Matemáticas lleva
varios años estudiando
la mejor forma de encauzar en el futuro su cooperación con
CIMPA, cuyo interés para ambas partes se resume en el docuemnto
Anexo1.
Se han mantenido conversaciones con el anterior Secretario
General de Política Científica y Tecnológica, varias reuniones
con los directivos de CIMPA y en
particular, la reunión de
trabajo de la que adjunto las actas, a finales de febrero pasado
que fue precedida por una reunión con Dña. Angeles Rodriguez
Peña y D. Severino Falcón, representando a la Subdirección
General de Programas y Organismos Internacionales.
A lo largo de este tiempo, todas las partes han tenido una
impresión muy positiva de esta cooperación, es por lo que
queremos ahora mostrar formalmente nuestro interés porque el
Ministerio de Ciencia e Innovación firme un convenio de
colaboración con el CIMPA al más alto nivel institucional, que
contemple una aportación financiera anual inicial de 40.000
euros que podría ir aumentando paulatinamente según vaya
desarrollándose el convenio, y que daría forma
a la ya
tradicional participación española en las actividades del CIMPA.
Nuestra propuesta es que el Ministerio de Ciencia e
Innovación del Gobierno de España participara en la estructura
del CIMPA:
•
•
•
En el Consejo de Administración con dos miembros de pleno
derecho:
o MCI (1 representante)
o CEMAT (1 representante)
En la Asamblea General con 6 miembros
En el Consejo Científico, con dos miembros
Quedo a tu disposición para cualquier aclaración que consideres
oportuno. Atentamente
Olga Gil Medrano. Presidenta del CEMAT.
Depto. Geometría y Topología, Fac. Matemáticas, Av. Vicent Andrés Estellés, 1, 46100 Burjassot (Valencia)
Tel: 96 354 3036. Fax: 96 354 3918. email: [email protected]