16à30 - Le Savoir-Fer

Transcription

Association Le Savoir ... Fer
7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGE
tél.: 03 82 58 03 71
courriel: [email protected]
site: http://savoir.fer.free.fr/
Département 16-1
1
16 - Charente
Le Département dans ...
1 - ... la France d’auj.
2 - ... les Provinces du 18ème s..
3 - ... la région Poitou-Charente de 1970
4 - ... la région Nouvelle-Aquitaine de 2016.
Dans
2
les Provinces du
3
Ce département a été traîté
par J. C. (= Frères BOURGIN [11]), mais ne l’a pas été
par G.-D. H. ...
Le Département ...
CHARENTE (16) : ¶ “Département de la région
Poitou-Charentes; 5.953 km2; 340.770 hab. Ch.-l. ANGOULÈME.” [206]
-Voir: Cuirasse Ferralitique, Cuveur, MONTALEMBERT, Ferralite, Gravillon (Ferrugineux),
Journalier aux Mines, Pisolithe Ferrugineux
et Poitou-Charentes.
-Voir: TAIZÉ-AIZIE.
•• GÉNÉRALITÉS ...
. Voici quelques notes extraites d'une étude
faite par P. DANIOU ... "Les Minières se répartissent en trois ensembles ---:
- celles --- des Cuirasses Ferralitiques donnant des Minerais à forte Teneur en Fer -plus
de 50 %-,
- celles --- composées essentiellement de
Gravillons Ferrugineux que l'on ramassait à la
surface du sol,
- celles --- où l'on récoltait un Minerai de
surface.
Le Minerai de Fer --- de Charente n'affleure
pas sous forme d'une Couche continue, mais
il se présente sous l'aspect de Blocs, de Rognons ou de Gravillons ---. Ce Minerai correspond à des anciens sols (paléosols) --comparables à ceux que l'on trouve de nos
jours dans les pays tropicaux au climat chaud.
Les Forges --- au nombre de 25 (dont) 18 seulement sont en activité vers 1850 ---; la pério© LE SAVOIR ... FER Glossaire du H.F. 55ème
me pdition - J. C.
4
de d'apogée correspond au troisième quart du
18ème s.. 17 ont appartenu ou ont été affermées par le Marquis Marc-René DE MONTALEMBERT (-voir ce mot), entre 1750-1774.” [216],
texte de cartes commentées, np.
. "M. LIÈVRE --- signale l'existence dans la
Braconne d'un certain nombre d'anciennes
Forges qui paraissent remonter à des temps
fort reculés. Auprès des tertres considérables
formés d'anciens Laitiers, il a remarqué notamment une petite enceinte circulaire de 2 m
de diamètre bâtie en pierre et qui doit être un
Four analogue à ceux découverts --- dans le
Jura bernois ---." [502] p.LV.
. Dans son étude sur La Métallurgie de la RÉGION D'ANGOULÈME, P. QUANTIN
rapporte:
"Mais les Forges consommaient des quantités
considérables de Charbon de Bois: 11 Cordes
-33 stères- pour Fondre 1 Millier de Fer -500
kg-. La Fonte exigeait des Bois durs: chêne,
hêtre, charme. L'Affinage réclamait des Bois
plus légers: bouleau, tilleul, pin, peuplier ---."
[243] p.52.
•• QUELQUES DATES ...
• Au début du 19ème s., il y a 4 H.Fx, d’après
[4792] t.1 p.408.
• Vers 1880 ... "On (y) trouve des Us. à Fer et
des aciéries importantes; la principale est la
Fonderie nationale de Canons de la Marine à
RUELLE. On y utilise 70 CV; on y voit des
H.Fx, des Fours à réverbère, etc..” [4210]
•• SUR LES SITES ...
• CHERVES-CHÂTELARS (16310) ...
— Châtelars, Châtelard ...
. Vers 1789 ... “— Consistance: Forge.” [11] p.56.
— Le Gazon ...
• CHIRAC (16150) ...
— Forge de LAAGE ou L’ÂGE(a) ... (a) d'après
[5071].
. “Le H.F. était adossé. Son profil répondait aux cotes
principales suiv.: Ø 2,10 m au Ventre, 0,80 m au Gueu-
18qme s.
lard. // Hauteurs: de la Cuve, 7,20 m; du Ventre à la
Sole, 2,80 m; totale, 10 m. // Une épaisse Tour troncpyramidale en Granit rose, de 10 m de Ø à la base,
constituait la Chemise. Une large Embrasure de Coulée
à section trapézoïdale de 4 m de largeur à l’extérieur,
de 2,45 m au fond et de 3 m de profondeur débouchait
sur la Halle. 2 Embrasures de Tuyères de 3 m & 2 m
de largeur, sur 3 m de profondeur, régnaient sur l’axe
perpendiculaire à celui de l’Embrasure de Coulée. // Le
H.F. était alimenté de Vent froid par une Soufflerie à 2
Cylindres formés de Douelles en bois solidement Cerclées en Fer, ayant chacun 1,85 m de Ø intérieur et
0,95 m de hauteur. Les Pistons soufflants recevaient
leur mouvement ascensionnel d’une bague à 2 Cames
montée sur l’Arbre d’un engrenage retardateur actionné par la Roue hydraulique motrice. // La Soufflerie
donnait 6 coups de Piston à la min.. Le Vent arrivait
aux Tuyères à une pression de 0,05 m de Hg. Le H.F.
recevait, par 24 h, 20 à 22 Charges composées chacune
de 300 kg de Minerai, 100 kg de Castine et 150 kg de
Charbon (de Bois) de chêne. Sa Production par 24 h
était d’environ 2.500 kg, et par an d’environ 900 T(f)
grises d’Affinage dont le prix de revient était de 170
frs. // Sur la Tour du Gueulard étaient construits 2 petits Fours à Chaux recevant les Gaz du H.F.. Cette
Chaux était destinée à amender les terres des fermes de
LAAGE. // Dans la Halle de Coulée était installé un
petit Cubilot en briques permettant de Couler les Pièces courantes d’entretien et quelques Boîtes de roues
de charrettes demandées avec les Essieux Forgés.”
[2835] p.532.
• COMBIERS (16320) ...
. Vers 1789 ... “— Consistance: 1 H.F. et 1 Feu de
Forge. — Historique: Forge active depuis 2 ans.” [11]
p.56.
. Au début des années 1880, 1 H.F. à Fonte de Moulage au Charbon de bois: Ht = 9,00 m; 2 Tuyères; 2,5 Tf/
j, d’après [4873] p.138/39.
• FEUILLADE (16380) ...
— Lamothe ...
-Voir: Bilan économique / Sur les sites / Forge de LA
MOTHE-en-Feuillade, à FEUILLADE (16380).
-Voir, à Cachet, la cit. [5070].
. Vers 1789 ... “— Consistance: Forge. — Historique:
Étab. datant de temps immémorial et comprenant 1
H.F. et 2 Affineries.” [11] p.57.
• LE GOND-PONTOUVRE (16160) ...
— Le Gond ...
Département 16-2
. Vers 1789 ... “— Consistance: Forerie. Demande de
convertir l’anc. Forerie du Gond en Us. destinée à la
fabrication d’instruments aratoires et autres Ferrements. — Historique: ‘La Forerie du Gond était anciennement une dépendance de la Fonderie de RUELLE
appartenant à l’état, et c’était dans cet endroit qu’on
envoyait les Canons de la Fonderie pour y être Forés.
Mais depuis l’établissement d’une Forerie dans la Fonderie de RUELLE, celle de Gond étant devenue inutile,
on aliéna les bâtiments et dépendances au sieur G. J.
par adjudication, le 6 juin 1810'.” [11] p.60.
• MAZEROLLES (16310) ...
— Le Fayard ...
• MONTBRON (16220) ...
— Pierre Pensue, Pensue, Pierre Ponsue ...
. Vers 1789 ... “— Consistance: 1 Affinerie.” [11]
p.57.
• NIEUIL (16270) ...
— Champlaurier, Champlauriers, Champlorier
...
. Vers 1789 ... “— Consistance: 1 H.F., 1 Feu de
Forge.” [11] p.57.
• ROUGNAC (16320) ...
— Rougnac, Rognac ...
. Vers 1789 ... “— Consistance: 1 Affinerie.” [11]
p.58.
• ROUSSINES (16310) ...
— Forge de MONTIZON ...
. En 1789, dans cette Us. on relève: 2 H.Fx, 3 Feux de
Forge, 1 Fenderie; Production de Fonte: 400 milliers;
Fer: 150 milliers; Propriétaire: M. DE CHEVREUSE,
d’après [11] p.58.
. En 1818, selon QUÉNOT, Statistiques de la Charente
... Cette Forge était composée d'un H.F. et de 3 Affineries; un très petit ruisseau alimentait quatre étangs ---.
L'Étang de la Grolle --- avait une étendue de 28 journaux -10 ha-. Il (assurait) --- le Fondage à volonté,
mais il était rare qu'il tienne au-delà de cinq à six mois,
tant par la difficulté de se procurer les Matières premières, que par la détérioration de l'Ouvrage du
Fourneau ---. // La Mine dont se servait cette Fonderie
était extraite des landes de Russac; elle rendait un peu
plus de deux cinquièmes, et faisait de très bon Fer. La
Castine se prenait à Rairie, commune d'ECURAS
(16220), à une lieue et demie de la Forge: on payait au
propriétaire de la castinière 150 F de droit de champ
et d'extraction pendant la Fournée du Fondage; en
outre, le Maître de Forge fournissait la Poudre, Coins
et Masses pour l'Exploitation. // On tirait les Pierres
d'Ouvrage de (17380 ?) St-CRÉPIN, du Deffey ou de
Mézières; chaque Ouvrage rendu et posé coûtait 400
F. // Le Bois de chêne ou de hêtre était préféré pour le
Charbon qui servait au Fourneau; mais on était obligé,
à cause de sa rareté, de le mêler au Charbon de châtaignier. // Le Fourneau n'était ordinairement en activité
que cinq mois dans l'année, et employait deux Gardes, deux Chargeurs, un Arqueur et un Boqueur. Le
travail de ces Ouvriers était le même qu'à la Forge
de RUFFEC (16700); ils avaient le même salaire, et se
nourrissaient à leur frais, comme ceux de RUFFEC;
mais le Maître de Forge leur donnait en sus deux barriques de vin pour tout le fondage, et une somme de 120
F. // Ils avaient le droit de raccommoder des Pots (Poterie de Fonte, sans doute), à moins que le Maître de
Forge ne le leur interdise, et dans ce cas, il leur donnait
50F d'indemnité. // Les trois Forges de l'affinerie ne
consommaient pas toute la Fonte de la Fonderie. On en
vendait pour les Affineries voisines, et pour les départements de la Dordogne et de la Vienne, à raison de 25
F le quintal métrique, prise sur les lieux ---. // Chacune
de ces trois Forges employaient deux Forgerons et un
petit Apprenti Forgeron. // Le Maître de Forge payait à
ses Ouvriers 13 F par millier de Fer. Sur cette somme,
5.50F revenaient au Marteleur, qui était tenu de l'entretien des Outils; 5 F revenaient au Forgeron; les 2,50 F
qui restaient, étaient donnés à l'Apprenti. // Ces trois
Forges fabriquaient environ 7.815 quintaux métriques
de Fer doux par année, et consommaient bien près de
1.300 quintaux de Fonte. Cette Fonte, travaillée par de
bons Ouvriers, devait donner un peu plus que les deux
tiers en bon Fer; mais elle ne fournissait que cela le
plus communément, à moins qu'elle ne soit donnée en
compte au Forgeron, qui alors faisait le Fer plus massif
mais de moindre Qualité. // Ces trois Forges consommaient du bois en proportion du Fer qu'elles faisaient.
On comptait le plus ordinairement deux Brasses de
bois par Quintal métrique de Fer; il n'en fallait pas autant pour le Fer doux. // Tout le Fer provenant de ces
trois Forges était employé dans le département, ou envoyé dans ceux de la Charente-Maritime, de la HteVienne et de la Dordogne’, d’après [3539]
<andré.j.balout.free.fr> -Mars 2007.
— Pontrouchaud ...
. Vers 1789 ... “— Consistance: 2 H.Fx, 1 Affinerie:
Étab. détruit.” [11] p.58.
• RUELLE (16600) ... -Voir ce nom de commu-
ne.
• St-CHRISTOPHE (16420) ...
— Bois-Belet, Boisbellet ...
. Vers 1789 ... “— Consistance: ‘Elle n’a plus qu’un
Feu qui sert à convertir en Fer de vieux Pots de Fonte.
On y emploie rarement de la Fonte venant des Forges à
Fonderie’. // 2 Feux de Forge. // ‘La forge de Belet v a
être convertie en moulin à grains’. — Historique: Établie depuis 24 à 25 ans.” in [11] p.77.
• TAIZE-AIZIE (16700) ...
. Vers 1789, “Forge de T.-A., sur la Charente, arrondissement de RUFFEC ... Consistance: 2 H.Fx, 1 Forge,
(ou selon une autre source(1)): 1 H.F. et 3 Feux de
Forge(2) — Production: Fonte 400 milliers. Fer: 250
milliers. Fonte: 2.500 quintaux (ou) Fer, 1ère Qualité:
1.667 quintaux — Rendement: Fonte 2/3 ---. — Maind’œuvre: 36 Ouvriers ---. — Régime: Propriétaire: la
comtesse DE BROGLIE(3) ... (1) La Forge de T.-A.
comprend en 1779 1 Platinerie et 1 Fenderie ... (2) Dans
cette région de l’Ouest, des confusions sont fréquemment commises entre les Fourneaux ou H.Fx et les
Feux de Forge, appelés aussi Fourneaux. Mais il est
probable qu’ici, l’Établissement comprenait réellement: 2 H.Fx, sans doute à Roulement alternatif, et 1
Forge à plusieurs Feux.” 11] p.59/60, texte et notes
n°4/5.
. Des notes de l’Inventaire général du Patrimoine culturel de 1989, on peut retenir: — Lieu-dit: ‘Les Forges’. — Dénomination: H.F., Affinerie, minoterie. —
Parties constituantes: atelier de fabrication, pièce de
stockage du Combustible (Halle à Charbon ?), logement patronal, logement d'Ouvriers. — Époque de
construction: 2ème quart 18ème s., 4ème quart 19ème
s., année:1731. — Historique: H.F. et 2 Feux d'Affinerie furent construits en 1731, pour le duc de St-SIMON,
qui recevait du Régent une subvention annuelle de
15.000 lt (livres tournois?). En 1762, le comte DE
BROGLIO(3) achète la Forge, qui fut nationalisée et
mise en régie pendant la Révolution: on y fabriquait
des Boulets. Elle fut vendue en 1809 comme bien des
émigrés à Adélaïde-Charlotte DE BROGLIO(3), épouse de
MARCIEU, pour 127.500 F. Sa fille, la marquise DE LA
PORTE, la vendit, vers 1830, à MARSAT, l’Exploitant
de la Forge qui avait ajouté un 2ème H.F. et un 3ème
Feu d'Affinerie. En 1860, MARTIN achète la Forge, qui
fournit alors à la Manufacture de CHÂTELLERAULT
de l'acier pour la fabrication de canons à fusils. En
1879, le H.F. est Arrêté, et il est démoli en 1884. Arrêt
de la Forge en 1889 et installation d'une minoterie dans
l'ancienne Affinerie. Production vers 1840: 800 Tf. //
Effectif en 1840: 40 personnes payées 2 francs par
jour, selon [4051] <culture.gouv.fr/public/mistral/
merimee> -Avr. 2007.
(3) Un nom unique, puisque ‘... BROGLIA, dit BROGLIO, devint le comte DE BROGLIE', d'après [3740]
<<www.academie-francaise.fr/immortels/
discours_reponses/druon_2002.html>> -Mai 2007.
. Aujourd'hui, il reste La brocante des Forges - Le
Moulin des Forges - 16700 T.-A. = Achats, ventes, partages, expertises ... Achète toutes successions, discrétion assurée - Nettoie et débarrasse caves et greniers. Prix pour marchands ... Il abrite également le Musée de la Cafetière,
comme le précise un tract adressé par J.-M. MOINE -
Déc. 2006.
••••••••••
Les Villes
RUELLE-s/Touvre (16600) : ¶ “ch.-l. de cant.
de la Charente, au N.-E. d’ANGOULÈME ---; 8.071 hab.
Fonderie de Canons pour la Marine, créée en 1750 par
le marquis DE MONTALEMBERT ---.” [206] ... "La
Fonderie Nationale de RUELLE --- a été installée à RUELLE en 1750;(elle) était essentielle-
ment, à l'origine, une Fonderie de Canons
pour la Marine de guerre." [509] p.20.
-Voir, à Deuxième Coulée, Fonte neuve et
Journal de Fondage, la cit. [3760].
-Voir, à Fonderie de Canons, la cit. [737]
n°2.067 du 10.02.1990, p.13.
-Voir, à Révolution, la cit. [243] p.58.
. Jacques PINARD écrit: "C'est d'un moulin à papier qu'est née la Fonderie royale de RUELLE, à
quelque 10 km à l'est d'ANGOULÊME, sur les
bords d'un petit affluent de la Charente, la
Touvre, au milieu du 18ème s. ---. La Touvre
d'un débit relativement régulier et abondant
toute l'année oscillant entre 10 & 15 m3/s, ce
qui devait être très recherché pour actionner
les fouloirs des premières papeteries et les
Soufflets des premières Forges ---. Il faut attendre le milieu du siècle pour voir le Marquis DE MONTALEMBERT acheter le moulin à
tél.: 03 82 58 03 71
papier et le transformer en Forge ---. Les premiers résultats obtenus par le Marquis ne furent pas à la hauteur de ses projets, et l'État
dut racheter la Forge en 1755 pour la confier
en régie à un Ingénieur suisse, MARITZ."
[381] p.273/74.
. Dans son étude sur La Métallurgie dans la
région d'ANGOULÊME, P. QUANTIN rapporte:
"RUELLE était, en effet, magnifiquement placée pour le succès des nouvelles techniques.
Les Canons du 17ème s. étaient Coulés creux.
On glissait dans le Moule vertical un Noyau
qui réservait l'âme du canon. Ensuite un faible usinage suffisait pour la mise en état. Or
au milieu du 18ème s., on entreprit de Couler
des Canons pleins qu'on creusait ensuite. Il
fallut installer des Foreries qui réclamaient
une force considérable ---. MARITZ installa 8
Foreries à RUELLE ---." [243] p.56 ... Et un
peu plus loin notre auteur ajoute: "SARTINE,
l'actif Secrétaire d'état à la Marine de LOUIS
XVI (écrivait): 'La Forge de RUELLE --- doit
cet avantage à sa situation sur la rivière de
Touvre ---. Elle fournit un volume d'Eau toujours égal ---, de manière que c'est toujours la
même mesure de force qui fait mouvoir les
Soufflets ---. Au moyen de quoi la Forge de
RUELLE (n'est) point assujettie aux variations
des Eaux et des saisons, qui, dans les autres
Forges ne permettent de travailler que 6 mois
dans l'année et obligent même souvent de
Mettre dehors au milieu d'un Fondage, on
peut Couler à celle-ci toute l'année --- ce qui
permettrait --- d'en porter la fabrication annuelle à 16.000 quintaux d'Artillerie de Fer'."
[243] p.57.
. 5 1834 ... Dans cette commune, existent des Fonderies de Canons, d’après [5651] p.114.
. “En 1837, RUELLE possède deux H.Fx,
douze Fours à réverbère et dix-huit Bancs de
Forerie. En 1844, un Fourneau WILKINSON
est installé ---. En 1837, RUELLE peut fournir
1.700 t d’Artillerie par an et fabrique 243
Bouches à feu, grâce à un Maître des Forges
particulièrement organisé; les Fours quant à
eux supportent 110 fusions à la place de 70
avec un autre Maître.” [3760] p.17.
. “Sous le Consulat et l'Empire, NAPOLÉON
délaissa RUELLE. Il fit travailler INDRET, LE
CREUSOT, NEVERS ---. La supériorité du
CREUSOT venait de ce qu'on y usait d'un nouveau Combustible: la Houille." [243] p.58 ...
"Ce n'est qu'après la Restauration que RUELLE commença à brûler de la Houille anglaise --." [243] p.59 ... "Quant à la Forge de RUELLE, elle eût dû suivre le sort commun; (c'està-dire que) ses Feux auraient dû s'éteindre ---.
Mais elle subsista pour des raisons politiques
et sociales plus qu'économi-ques et naturelles.
Elle fit plus que subsister, elle concentra, au
milieu du 19ème s., toutes les fabrications
d'Artillerie navale du pays." [243] p.59 ... "Il
ne fut d'ailleurs jamais question de supprimer
RUELLE. Sa réputation était solidement établie: en 1839, au cours d'un Essai officiel, ses
Canons se placèrent au second rang après
ceux d'AKER en Suède et avant ceux de CARRON en Écosse. Lors de la Guerre de Crimée,
les Canons de RUELLE firent l'admiration de
tous, tirant 3.000 à 4.000 coups sans autre inconvénient que l'agrandissement de la lumière, tandis que les Canons anglais se fendaient."
[243] p.60 ... "... la pérennité de RUELLE. Une
succession de Directeurs de valeur donnèrent
à l'Entreprise une vigoureuse impulsion ---. À
partir de 1860, elle cessa de s'approvisionner
en Fontes périgourdines pour recevoir des
Aciers anglais et lorrains ---. En 1905 ---:
1.500 Ouvriers, 25 ha ---, une école d'apprentis." [243] p.61 ... La suite des activités de
RUELLE sort largement du cadre de cet ouvrage ...
. Au début des années 1880, 2 H.Fx à Fonte de Moulage au Charbon de bois: Ht = 8,00 m; 2 Tuyères; 3,0 &
3,2 Tf/j, d’après [4873] p.138/39.
© LE SAVOIR ... FER Glossaire du H.F. 55ème
me pdition - J. C.
... et suite, non imprimée
tél.: 03 82 58 03 71
Département 17-1
17 - CharenteMaritime
1
3 - ... la région Poitou-Charente de 1970
3
4
par G.-D. H. ...
Le Département ...
CHARENTE-MARITIME (17) : ¶ “Département de la région Poitou-Charentes; 6.848 km2;
513.220 hab. Ch.-l. LA ROCHELLE.” [206]
• PONTAILLAC (17200) ...
— Phare de PONTAILLAC ... -Voir, à Phare / Sur
les Sites, une description détaillée de ce ‘monument’.
• ROCHEFORT (17300) ... “— Consistance: Une
Fonderie de Canons. — Historique: Étab. très ancien.”
[11] p.61.
••••••••••
Les Villes
••••••••••
Dans
2
les Provinces du
18qme s.
Les renvois
••••••••••
me pdition - J. C.
tél.: 03 82 58 03 71
Département 18-1
18 - Cher
3 - ... la région Centre de 1970
4 - ... la région Centre-Val-de-Loire,
identique de 2016.
1
3
4
•
Le Département ...
CHER(5) : ¶ "Département de la région Centre --320.000 hab. Ch.-l. BOURGES --- importantes industries ---, héritières de vieilles activités -Forges -
-- armement--- -." [206]
-Voir: Berry & Minerai du Berry.
-Voir, à Meuse, la cit. [724] p.73.
-Voir, à Roches sédimentaires Ferrifères, la
cit. [874] p.230/31.
. On trouve dans ce département des "globules ou Pisolites d'Oxyde de Fer, de 1 à 5 mm
de diamètre, (qui) se sont formés sous le climat tropical de l'ère tertiaire, dans le Cher. Il
s'en forme de semblables de nos jours, au
Mali." [874] p.231, fig.247.
• Val d’Aubois ou ‘Val de Germigny’ ou ‘Vallée de Germigny’ ... Nom donné à la région arrosée par la rivière ‘Aubois’, qui prend sa source à AUGNY-s/Aubois (18600), et se
jette 37 km plus loin dans la Loire, à MARSEILLES-lesAubigny (18230). Le Canal de Berry, réalisé entre 1808 et
1840, utilisé jusqu’en 1945 et déclassé en 1955, lui est parallèle. L’eau de cette rivière a servi autrefois de Force motrice
pour la Sidérurgie et autres industries locales, d’après [2964]
<paysdeloirevaldaubois.com> & <canal-de-berry.fr/pays-valaubois> -Juin 2011.
. Le Guide Bleu de la Région Centre rapporte: “Très
tôt, le val d’Aubois connut une importante activité industrielle valorisant au maximum les abondantes richesses du milieu naturel: bois, eau, calcaire et Minerai
de Fer. Rivières et Étangs procuraient la Force hydraulique. Le Minerai présent sous forme de Filons ou de
Poches superficielles, était d’excellente Qualité et facile à exploiter, tout comme le Calcaire nécessaire à la
Réduction du Fer. Les arbres fournissaient Charbon et
bois d’œuvre. Enfin les voies d’eau de l’Allier et de la
Loire, puis des canaux, assuraient les Transports. Sous
l’impulsion royale, très tôt, Abbayes et seigneurs firent
Construire des Forges et H.Fx afin de tirer profit d’un
espace peu propice à l’agriculture. De CHARENTONdu-Cher à PRÉCY, les Établissements métallurgiques se
multiplièrent, notamment à partir de 1400 où des Allemands introduisirent la Sidérurgie indirecte à PRÉCY
et à FONTMORIGNY. La Sidérurgie directe existait
déjà au Moyen-Âge -Moulins à Battre le Fer-, et peutêtre même à l’époque gallo-romaine. En fait, cette
Métallurgie qui compte une dizaine de H.Fx et une
quinzaine de Forges, travaillait en étroite collaboration avec celle de la Nièvre. La période 1860-80 marqua une grande rupture. La Concurrence anglaise,
l’épuisement du Minerai, l’absence de Charbon,
l’étroitesse du canal de Berry mirent fin à cette activité en vallée de Germigny.” [1844] p.433.
•• QUELQUES DATES ...
. Au début du 19ème s., ”il existe dans ce département 14 H.Fx dont l'objet est de
Convertir la Mine de Fer en fonte.”
[4556],vol.26, n°154 -Oct. 1809, p.270 ...
On produit environ 5.900 Tf/an, avec 3 t de
me pdition - J. C.
Minerai et 1,5 t de Charbon de bois par Tf,
d'après [4556] vol.26, n°154 -Oct. 1809,
p.272 ... ”L'on compte dans ce département
17 Forges et le nombre de leurs Feux est de
35; elles Affinent annuellement environ 2.600
t de Fer en y employant environ 3.900 Tf et
650 t de Charbon de bois.” [4556] vol.26,
n°154 -Oct. 1809, p.276.
. En 1840, le département du Cher possède 24
H.Fx et 30 Forges faisant travailler 5.000 personnes.
. “En 1844, le Cher fut le 3ème département
pour l'Extraction du Minerai de Fer -le 1er en
1858-, et le 5ème département producteur de
Fonte et de Fer marchand, avec 24 H.Fx et 30
Forges ---. Au début du 20ème s., le Cher
n'avait plus qu'un seul H.F., celui de
MAZIÈRES, à BOURGES, qui s'éteignit en
1908.” [4967]
. Vers 1880: ”Il existe des Us. à Fer à VIERZON,
BOURGES, MAREUIL, FORGENEUVE, THAUMIERS,
ROZIÈRES,
MAZIÈRES,
LES
LAVOIRS,
CHÂTEAUNEUF, BIGNY, MEILLANT, AUBIGNY, LE
FOURNAY-TORTERON, FEUILLARDY, LE CHANTAY,
LA GUERCHE, TRÉZY et GROSSOUVRE. On y fabri-
que de la Fonte et du petit Fer.” [4210]
NOTE LIMINAIRE ... Pour les consistances des sites relevés, in [11], nous avons retenu des symboles simples
pour désigner les principaux Ateliers: f = Forge; ff =
Feu de Forge.
• BOURGES (18000) ...
. Les environs de BOURGES (AVARICUM romaine) furent le siège d'une intense Métallurgie galloromaine du Fer.
— Mazières (H.Fx de) -quartier de la banlieue sud
fig.366
de BOURGES- ... La
présente la Batterie
des 2 H.Fx, d’après [2964] <EBAY cartes postales
hauts-founeaux>.
. Géographiquement, ces H.Fx étaient situés dans la
partie sud de BOURGES, très urbanisée de nos jours ...
. Les H.Fx de MAZIÈRES, à BOURGES, furent implantés en 1846 le long du canal du Berry par le Marquis
DE VOGÜÉ (1805-1877), installé dans la région après
une courte carrière militaire. Ces H.Fx, de plus de 20
Dans
2
les Provinces du
18qme s.
m de hauteur et circulaires, de type THOMAS & LAURENS (-voir cette exp.), furent Construits en Briques, sous la direction de l'Ingénieur ESTOUBLON, en
même temps que divers ateliers et bâtiments. Les installations entrèrent en Production en Mars 1848. Les
H.Fx Chargés au moyen d'un Monte-Charge type ‘balance à eau’, fonctionnèrent d’abord en mélange Charbon de bois et Coke, puis au Coke seul, avec le Minerai de Fer pisolithique régional. Le Gaz de Gueulard
récupéré était utilisé pour Chauffer le Vent fourni par 2
Soufflantes horizontales, dans 4 Réchauffeurs d'air
THOMAS & LAURENS, ainsi que pour les chaudières.
Chaque H.F. produisait 25 t/j de Fonte de Moulage ...
Les fabrications étaient orientées vers le gros matériel
de Chemin de Fer, les charpentes de halles: halles de
BOURGES, BALTARD à PARIS, Gares de VIENNE et
de MARSEILLE, pont de St-OUEN à SURESNES, exportations vers le Brésil (aujourd'hui nous importons des Fontes de ce pays !!!), etc. ... Les H.Fx furent rénovés en 1864, mais, après les accords
d'ouverture des frontières en 1860, commençait le déclin de nombreuses Us. sidérurgiques françaises. Et
puis, par la suite, il y eut la concurrence de la Lorraine.
En 1901 fut arrêté le premier H.F., puis le deuxième en
1908, et détruits ensuite. // De ce site industriel il ne
reste plus que la Conciergerie et une partie du mur
d'enceinte. L'endroit est actuellement occupé par une
petite Us. de traitements de tous métaux (emboutissage, découpe, soudage, etc.), d’après [2964]
<fr.wikipedia.
org/wiki/Leonce_de_Vogüe>,
<encyclopédie.
bourges.net/industrie.htm>,
<mobile.culture.
fr/site/page.php>,
<www.officedetourisme paysfort.com/le_noyer.php> Nov. 2006, <encyclopedie-bourges.com> et [2172],
p.95/96, ouvrage numérisé en partie sur [2964]
<books.google.fr>.
• CHARENTON-du-Cher (18210) ... Étab. constitué de plusieurs Forges ... La Grosse Forge est l’un des
sites qui composaient l’Étab. métallurgique de
MEILLANT-CHARENTON, fondé vers 1590-1600. La
Grosse Forge créée en 1635, la Forge de RENOUARD
ou Petite Forge créée en 1661 et la Forge de BOUTILLON à St-PIERRE-les-Étieux (18210) créée en 1774,
transformaient la Fonte de MEILLANT en Fer. Modernisée fin 18ème s. par le Duc DE BÉTHUNECHAROST, l’entreprise connut son apogée entre 1800
et 1840. En 1810, les Forges de CHARENTON avaient
une Affinerie, une Forge et une Fenderie. Les deux
Étab. de CHARENTON s’arrêtèrent en 1845 et celui de
BOUTILLON en 1860. La Petite Forge a été remplacée
tél.: 03 82 58 03 71
Département 18-2
par un moulin. De nos jours, on peut y voir des vestiges de la Fenderie et du système hydraulique. Belle
maison du Maître de Forge (1824) et habitats ouvriers
remaniés. Ens. des lieux-dits ‘Les Forges’ et ‘Le
Grand Bief’ classés M.H. en 2002. Propriété privée,
d’après [2964] <culture.gouv.fr - Base Mérimee>,
<fr.wikipedia.org/wiki/Charenton-du-Cher>
-Juin
2011.
• GROSSOUVRE (18600) ... -Voir ce nom de
commune.
• IVOY-le-Pré (18380) ...
-Voir, à Berry / •• Généralités, la cit. [5035] t.II, p.404/
05 et la note(Iv).
. Premier H.F. de 1639 à fin18ème s., Maitres de
Forge François et Jacques DE VERNEUIL(1).
. 5 1789 ... “— Consistance: H.F. -Demande de rétablissement, 6 Déc. 1824-.” [11] p.63.
. 5 1834 ... Dans cette commune -écrite ‘IVOY-le-Pré’-,
se trouve(nt) une(des) Fonderie(s) de Métaux, d’après
[5651] p.114.
. Nouveau H.F. en 1834, propr. Léonce DE VOGÜÉ qui
l’Arrêta en 1864 après avoir transféré la Production de
Fonte à BOURGES-MAZIÈRES. Vestiges du H.F.(1).
(1) ... d’après [2964] <patrimoine-de-france.org> -Juin
2011.
• JOUET-s/l’Aubois (18320) ...
— Le Fournay, lieu-dit Le Crozet ... Première
mention d’une Forge en 1401. Par la suite, elle fut annexée à TORTERON qui lui fournissait le Métal à
transformer en Fers fins(2).
. 5 1789: “— Consistance: f. — Historique: Étab. sans
doute fondé au début du 17ème s., annexe de l’Us. de
TORTERON, érigé en 1604.” [11] p.63.
. Cette activité s’arrêta en 1860. L’Us. fut transformée
en une Clouterie qui ferma à la fin du 19ème s.(2).
(2)
...
d’après
[2964]
www.paysloirevaldaubois.com> -Juin 2011.
• LA CHAPELLE-HUGON (18150), sur l’Aubois
... Exploitation du Fer à l’époque gallo-romaine.
— Trézy ... 5 1789 ... “— Consistance: f. — Historique: L’Étab. existe de temps immémorial ---. (Il
comprenait une Fenderie en 1786 ---. L’Us de TRÉZY
--- existait en 1650, et se composait alors d’une Forge
(avec Fenderie au 18ème s.) et d’un Fourneau ---. Le
Fourneau est tombé en ruines ---. Il ne Marchait plus
en 1767; à cette époque, on s’occupait d’établir une
Fenderie.” [11] p.62.
. L’Us., dirigée au début du 19ème s. par l’Ingénieur
polytechnicien Georges DUFAUD (-voir ce nom) (17771852) se modernisa. Il y adapta l’Affinage au Coke
(Procédé ramené d’Angleterre) et remplaça les Marteaux par un Laminoir à Fer qui fut le premier en France. En 1817 sortirent de TRÉZY les 12 premières Barres de Fer Laminées en France. Pour l’occasion, le
personnel les baptisa Les Douze Apôtres (-voir cette
exp.). L’Us. fut appelée, à partir de 1820 L’usinelaboratoire pour essais métallurgiques à causes de ses
innovations. En 1833, les installations se composaient
d’une Grande Forge à 2 Feux, d’une Petite Forge à 1
Feu, 1 Fenderie avec Spatard et un Laminoir calibrant
les Barres de Fer chauffé au profil désiré. En 1844,
l’Us. était équipée d’une Forge d’Affinerie à 4 feux, de
2 Marteaux, de 2 Laminoirs neufs et d’un MarteauPilon, le tout animé grâce à des Machines à Vapeur.
L’activité, concurrencée par des Établissements plus
importants, ralentit à partir de 1846. L’établissement
s’arrêta en 1867, d’après [2964] <espacemetal.fr/
dosinc/les-fontes.pdf> -Juin 2011.
• LA-GUERCHE-s/l’Aubois (18150) ...
— Le Fourneau... Une des plus anc. installations
du Berry. Le Procédé indirect y a été reconnu dés la
fin du 14ème s. Un H.F. seigneurial (appartenant à un
seigneur local) fut utilisé jusqu’au début du 18ème s..
En 1780, le H.F. est Reconstruit pour le comte Morgier
DE FAUGÈRES, au bord de l’Étang du Haut-Fourneau.
Réparations du H.F. en 1786. Installation mise sous séquestre à la Révolution et achetée en 1803 par Jean ROBERT, Maître de Forge qui installe un Manège à chevaux (-voir cette exp.) entraîné par 12 chevaux. Ce
Manège suppléant aux manques d’eau, actionne les
Soufflets du H.F., (un appareil identique existait à la
Forge de TIL-CHÂTEL (21120) depuis 1732). Il disparut en 1830 avec l’installation de la première Machine
à Vapeur, remplacée en 1841 par une nouvelle Machine de 30 CV. En 1843, le H.F. est doublé (H.F. double)
avec installation d’un Monte-Charges et de nouveaux
bâtiments présentant une belle architecture, ex. de la
première révolution industrielle. Cette Us. qui ne servit
qu’à fabriquer de la Fonte, utilisa du Coke de StÉTIENNE (42100) à partir de 1845. Arrêt de l’installation en 1869. Vendus en 1877, les bâtiments servirent,
de 1898 à 1972, d’usine de cartonnages. Belle conservation du H.F. double, du Monte-Charges, des Halles
et des habitations, d’après [2964] <annuaire.mairie.fr/
ville/la-guerche-sur-l-aubois.html>,
<paysdeloirevaldaubois.com>,
<culture.gouv.fr/
mistral/memoire.fr> -Juin 2011 et [1844] p.434.
• LE CHAUTAY (18150) ...
05 et la note(So).
. Le H.F. a fonctionné de 1657 à 1868. Il en reste quelques
beaux
vestiges,
d’après
[2964]
<aazeditions.livreaucentre.fr> -Juin 2011 et [11] p.62.
• LUNERY (18400) ...
— Rosières (Les Forges) ... -Voir ce lieu-dit.
• MAREUIL(-s/Arnon) (18290) ...
. Existence d’une forge attestée au 15ème s.. Construction et mise en marche d’un H.F. en 1643, sur l’emplacement d’un moulin à farine. En 1769, agrandissement
de la Forge qui comprend 5 feux(3).
. 5 1789: “— Consistance: 1 H.F, 5 ff.” [11] p.64.
. En 1820, on y trouve 1 H.F., 2 Fforges et 1 Fenderie
qui fonctionnaient encore en 1831. Arrêt vers 1860,
transformation des lieux en minoterie(3).
(3) ... d’après [2964] <paysloirevaldaubois.com> &
<espacemetal.fr/dosinc/les-fontes.pdf> -Juin 2011.
• MARSEILLES-lès-Aubigny (18320) ...
— Aubigny ... 5 1789: “— Consistance: f. — Historique: Étab. très antérieur à la loi de 1810 et datant,
sans doute du début du 17ème s..” [11] p.64.
. Bourgade surtout connue pour son port fluvial par où
transitaient les Fers et matériaux divers: Le Poids de
Fer (-voir cette exp.) ... La Forge fut créée au début du
17ème s. et arrêtée en 1851, d’après [2964]
<aazeditions.livreaucentre.fr> -Juin 2011.
• MEILLANT (18200) ...
05 et la note(Me).
. Le duc DE BÉTHUNE-CHAROST y fit construire un
H.F. en 1768, à la place d’un moulin, au lieu-dit
‘Champange’. L’Étab. fonctionna jusqu’en 1841, puis
fut remplacé par une tannerie. En ruines, d’après
[2964] <patrimoine-de-france.org> -Juin 2011.
http://
• MÉNETOU-Couture (18320) ...
— Feularde, Les Feulardes, selon [11] p.64.
05 et la note(Fe).
. Fabrication de Fer dés la fin du 12ème s. avec BasFourneau et Forge, par les moines de l’Abbaye de
FONTMORIGNY (commune de Ménetou-Couture). En
1600, les Moines bâtissent un H.F.. En 1630, le Maitre
de Forge Louis FERTHET en est propriétaire. Reconstruit vers 1650, le H.F. utilise le Minerai de Fer pisolithique local. Au 18ème s., la Production de Fonte
s’ajoute à celle de TORTERON (18320), Us. voisine.
Maintenu en activité en 1852, le H.F. sera Arrêté en
1868, ayant produit pendant sa dernière année 28.000
Tf. Il ne reste de l’installation que quelques ruines envahies
par
la
végétation,
d’après
[2964]
<atfaubois.org>
&
<espacemetal.fr/dosinc/lesfontes.pdf> -Juin 2011.
• PRÉCY (18140) ...
05 et la note(Pr).
. Des Moulins à Battre le Fer obtenu par Réduction directe existaient au Moyen-Âge. En 1400, des Maîtres
de Forge all. y introduisirent le Procédé de Réduction
indirecte, une première dans le Berry. En 1632, un
H.F. fut construit par M. DE LA BRIFFE. En 1809, le
H.F. produit 450 Tf/an et la Forge 98 t de Petits Fers.
La Fonte restante est vendue à GROSSOUVRE, au
FOURNAY et dans la Nièvre. En 1831, il est fait état
d’un H.F. et d’une Forge. En 1848, la famille MÉTAIRIE en est propriétaire et 200 personnes y travaillent.
Le Traité de Commerce avec l’Angleterre en 1860 sera
fatal à cette petite Us.. Marche chaotique en 1861 avec
très peu de Personnel. En 1862, la Production journalière tombe à 400 kg de Fonte, puis, début 1863, à 250
kg/jour. Le H.F. est Arrêté en juin 1863. On peut encore voir la base du H..F dans la végétation, d’après
[2964]
<aazeditionslivreaucentre.fr>,
<fr.wikipedia.org/wiki/Précy> -Juin 2011 et [1844)
p.433, et [4556] n°155 -Nov. 1809, p. 350.
• ROSIÈRES (Les Forges), in LUNERY (18400) ...
-Voir: ROSIÈRES (Les Forges).
• St-BAUDEL (18160) ...
— Forge Neuve ...
05 et la note(Fn).
. Le H.F. existait en 1748, suivant un plan de la Forge.
En 1784, le propriétaire est le Mquis DE
CHÂTEAUNEUF, puis ce sera le Mquis DE L’HÔPITAL.
En 1809(4), l’Étab. a 1 H.F., 2 Forges et 1 Fenderie.
Prod. de 450Tf/an et 300 t/an de Barres et Verges de
Fer. L’Us. appartint ensuite au Maître de Forges AUBERTOT, puis au Comte D’OSMOND. Arrêt en 1854.
De nos jours, les installations, peu ruinées, sont un ex.
d’une petite Us. sidérurgique fin 18ème s.-mi-19ème
s.: H.F. et Annexes, Forge, habitations patronale et ouvrières, Halles. L’église de St-BAUDEL renferme un bénitier en Fonte Coulé au H.F. de Forge Neuve, et daté
de 1764, d’après [2964] <fr.wikipedia.org/wiki/SaintBaudel>, <archivesnationales.culture.gouv.fr>, [1844]
p.379 et [4556] n°155 -Nov. 1809, p.342 ... (4) 5 1789:
“— Consistance: 1 H.F., 5 ff. — Historique: Antérieure à 1747. Existait à la fin du 18ème s..” [11] p.65.
• St-FLORENT-s/Cher (18400) ...
. Le Guide Bleu de la Région Centre rapporte: “Le sol
Ferrugineux, comme en témoigne la coloration rouge
de la terre visible sur certaines coupes de terrain, vit
naître et grandir, dès l'Antiquité, une activité liée à la
présence du Minerai de Fer ---. Au lieu-dit le Fourneau subsiste, bien conservé, un H.F. établi en 1842
sur la rive droite du Cher, mais dont l’activité fut éphémère. De l’autre côté de la route se trouvent la maison
de maître et un logement Ouvrier.” [1844] p.373.
. Le Fourneau: Mines de Fer déjà Exploitées à l’époque romaine avec Forges à bras. En 1842, le Maître de
Forge LABBÉ mit en marche l’Us. Métallurgique des
Lavoirs, avec un H.F. qui s’arrêta en 1862. Il y avait
aussi des Fours à Chaux. Une Us. de décolletage s’installa en 1895. Le H.F. est encore en place, avec l’intérieur dégagé: on y accède par l’embrasure du Trou de
Coulée. Le bâtiment abritant le H.F. est bien conservé,
d’après [2964] <actuacity.com>, <culture.fr/public/
mistral/memoire.fr> et [1844], p.373.
• TORTERON (18320) ... -Voir ce nom propre.
• VALLENAY (18190) ...
— Forge de Bigny ...
05 et la note(Bi).
. La Forge du Mquis DE BIGNY y est signalée en 1573,
mue par l’eau du Cher, et utilisant le Minerai de Fer
local. En 1770, installation d’un H.F. avec Forge. Le
H.F. produit 375 Tf/an, Convertie en Fer doux. On y
Coula aussi des Canons en 1780. En 1809(5), il y avait
1 H.F., 3 Forges, 2 Martinets et 1 Fenderie. En 1837,
l’Us. sous la direction de M. GALLICHER se composait de: 1 Lavoir à Minerai mû par Roue hydraulique, 1
H.F., 1 Forge à 4 Feux, 1 Forge à l’anglaise, 2 Laminoirs, 38 Bobines de Tréfilerie et 1 Clouterie, avec 177
personnes (dont Voituriers et Mineurs). Par la suite fut
installée une Machine à Vapeur de 30 CV (remplacée
ensuite par une ‘100 CV’) pour pallier les manques
d’eau. En 1837, Louis GALLICHER , Ingénieur centralien, fils du précédent, enta à l’Us. et fut nommé directeur de 1837 à 1851. L’Us., devenue propriété de la famille D’OSMOND, s’arrêta en 1889, faute de
rentabilité. Un fils LABBÉ remit la Forge en marche de
1905 à 1914, puis elle fut abandonnée, remplacée bien
plus tard par une cartonnerie qui ferma ses portes en
2006. Il reste des Forges de BLIGNY la maison de Maître et quelques vestiges entretenus, d’après [2964]
<vallenay.info/articles.php>, <fr.wikipedia.org/wiki/
Vallenay> et <culture.fr/public/mistral/memoire.fr> Juin 2011 ... (5) 5 1789: “— Consistance: 1 H.F., 6 ff.
— Historique: Étab. très ancien, comprenant au 18ème
s.1 H.F. et 2 ff.” [11] p.65.
• VIERZON (18100) ... La ville de VIERZON (18100)
fut séparée en deux lors de la Révolution Française, à la demande des habitants: VIERZON-VILLE et VIERZONVILLAGE. En 1887, la rive sud du Cher devient VIERZONBOURGNEUF. En 1908, la partie est de VIERZONVILLAGE, où se trouvent les Forges, devient indépendante
pour s’appeler VIERZON-FORGES. En 1937, réunion des
quatre bourgades pour former la ville de VIERZON actuelle,
d’après [2964] <fr.wikipedia.org/wiki/Vierzon> -Juin 2011.
— VIERZON-Village ...
.
5 1789 ... “— Consistance: 2 H.Fx, 4 ff. — Histori-
que: ... L’Us. fut fondée en 1781, en même tempsque
les Us. de CLAVIÈRE et de NOYON -Indre- --- pour
mettre en valeur les forêts de VIERZON,
CHÂTEAUROUX, des Champs (Cher) et des Bommiers
(Indre) ---. Au 24 Déc. 1783: 1 Chaufferie, 3 Affineries1 Fourneau, 1 Fenderie.” in [11] p.77.
. En 1820, l’Us. comportait 2 H.Fx, 3 Forges, 2 Martinets ... En 1841, on y trouvait 2 H.Fx, 1 Laminoir, 1
Fonderie; 11 Roues hydrauliques sur la Yèvre procuraient la Force motrice pour Soufflantes, Marteaux et
Cylindres de Laminoir ... En 1850, l’Us. occupait 500
personnes. Les installations de Production s’arrêtèrent
en 1863, suite au Traité de Commerce avec l’Angleterre. Entre-temps, à partir de 1847, des Us. de transformation et de machinisme agricole ainsi que des faïenceries avaient pris la relève industrielle, d’après
VIERZON, Étude d’économie industrielle, R. CROZET,
p. 489 à 493, un art. des Annales de Géographie, a.
1933, vol. 42, n° 239, numérisé selon [2964]
<persee.fr> -Juin 2011, et La Société et les Relations
Sociales en Berry au milieu du 19ème s., Alain PAUQUET, éd. L’Harmattan -1998, p.64/65, numérisé en
partie, selon [2964] <books.google.fr> -Juin 2011.
(5) Selon [2964] <aazeditions.livreaucentre.fr> -Juin
2011, ce site propose des extraits non paginés de l’ouvrage: Au temps du Fer et des Rrépublicains rouges,
de Guy LAVRAT, éd. AaZ 2008; cet ouvrage retrace
l’histoire de la Production du Fer et des mouvements
ouvriers dans le centre de la France.
. 5 1834 ... Cette commune accueille une des plus importantes Us. à Fer de France, d’après [5651] p.117 ...
“Les Forges --- se composent de 5 H.Fx et 14 Feux
d'Affinerie. Elles fabriquent annuellement 3.250.000
kilogr. de Fonte, dont un million en Fonte Moulée, et
produisent 1.500.000 kil. de Fer.” [5651] p.117.
¶ •••
me pdition - J. C.
tél.: 03 82 58 03 71
Département 18-3
. Extraction de Minerai de Fer et Production de Char-
••••••••••
Les Villes
GROSSOUVRE (18600) : ¶ Commune du département du Cher.
05.
— Les Forges ... "Forges (sur l’Aubois) près
de la chapelle HUGON -Cher-. C'est un nom
significatif: grosse oeuvre." [150] p.510.
. “Un H.F. (y) fonctionnait depuis le 15ème s.
Il était situé sous la chaussée d'un vaste étang
de 40 ha -La route départementale 76 actuelle
passe sur la chaussée de cet Étang-. En 1770,
l'Us. comportait un H.F., une Forge et une
Fenderie, le H.F. produisant 500 Tf/an.” [345]
p.157.
. SWEDENBORG donne des informations sur le
H.F. du début du 18ème s.: Ht = 8,1 m. Section carrée au-dessus du Creuset côté du
carré au Gueulard = 81 cm; côté du carré au
Ventre = 2,43 m. Creuset: L = 97 cm; l = environ 40 cm; H = environ 45 cm. Il y a deux
Soufflets en bois; chaque Soufflet donne
98.220 pouces3 d'air (1,96 m3), 120 fois par
quart d'heure (1,96x120x4 = 941 m3/h). Les
Charges se renouvellent tous les 5 quarts
d'heure, quand les Charbons ont descendu de
4 pieds 2 pouces (1,35 m). Chaque Charge
comprend 9 Rassées de Charbon et 12 Paniers
de Mine et par dessus 3 ou 4 Paniers d'une espèce de silex qui sert de Menstrue, d'après
[5037] p.405.
. 5 1789 ... “— Consistance: 1 H.F., 7 Feux de Forge
--- (dont) 2 ne servant uniquement qu’à Chauffer les
Fers. — Historique: Étab. très ancien ---. Forge en
1786 ---.” [11] p.63.
. 5 1834 ... Cette commune accueille une des plus importantes Us. à Fer de France, d’après [5651] p.117.
. Des H.Fx ont fonctionné à GROSSOUVRE de
1603 à 1879 et la fabrication de Fer y est attestée depuis 1311, grâce au Minerai local à
faible profondeur(2) ... Ses Forges en 1791 faisaient travailler 840 Ouvriers ! Elles cessèrent
toutes activités en 1879 après 3 siècles de
prospérité. La raison principale tient au prix
du Combustible. Le coûteux Transport du
Charbon par le biais des canaux interdisait la
production d'un acier à prix compétitif. Les
Sidérurgistes estimeront qu'il est préférable
d'installer les Us. près des Houillères ... Certains bâtiments comme ‘la Halle à Charbon’,
‘les Galeries’ où logeaient des Ouvriers des
Forges ont été restaurés et ont été classés au
titre de Patrimoine industriel historique. Ils
font l'objet de visites organisées(1) ... La Halle
à Charbons actuelle date de 1847. Elle a été
restaurée entre 2004 et 2007 et transformée
en Musée dédié au travail du Fer, ouvert en
2009. Une scénographie ludique et interactive
a été mise en place dans le but d'expliquer la
fabrication du Fer ... Cette scénographie a été
conçue par Jamy GOURMAUD, l'animateur de
l'émission C'est pas sorcier sur FR3(2).
. Sur le schéma, non daté, donné par [345]
p.156, le H.F. a Ht environ 10 m, probablement une forme circulaire avec Øg environ 1
m et Øv environ 2,7 m et il y a deux Tuyères
à vent. Il s'agit probablement du H.F. dont
l'autorisation est renouvelée en avril 1838 et
qui produit 2.000 Tf/an, d'après [345] p.159.
(1)
d’après [3740] <france-voyage.com/
communes/grossouvre-3661.htm>
-Mars
2010.
(2) d’après [2964] <cg18.fr/page/p-1306/
art_id> -Mars 2010.
ROSIÈRES (Les Forges) : ¶ ROSIÈRES, Fonderie du
Cher, sise sur le ban communal de LUNERY (18400),
est née de l'Industrie métallurgique au milieu 19ème s.
et a été renommée pour ses appareils électroménagers... 18.400 hab., sur le Cher, à 16 km au S.-S.-O. de
BOURGES (18000)(1).
me pdition - J. C.
bon de bois sur le territoire de la commune dès le
18ème s.(1).
. Le Guide Bleu de la Région Centre rapporte: “Le site
industriel --- est réputé depuis 1837 -date de la création
des Forges par le marquis (?) DE BOISSY-, pour la
Qualité de ses Produits: Produits lourds, gros Fers,
Rails, Poteries, appareils de cuissons, ‘buanderies’ en
Fonte, Fonte de bâtiments et d’ornements. Au début de
ce siècle sont introduits à ROSIÈRES la fabrication des
émaux et l’émaillage de la Fonte dont la Qualité est
unanimement reconnue ---. L'Us. poursuit aujourd’hui
encore cette activité traditionnelle de Fonderie et
d’émaillage.” [1844] p.373 ... Depuis 2007 (-voir ciaprès), les activités -Fonderie et Émaillage- ont cessé.
. En 1836, le comte DE BOISSY installa des Forges sur
l’emplacement du Moulin de ROSIÈRES dont il était
propriétaire. Situées à 1,5 km au N.-N.-O. du bourg, les
Forges étaient animées par une déviation du Cher ... À
sa mise en route, l’Us. comprenait 1 H.F. avec Patouillets et 1 Fonderie, 6 Feux de Forge et 1 Laminoir
... En 1837, Mise en route d’un 2ème H.F.. La Force
motrice était fournie par 4 Roues hydrauliques. Le Minerai de Fer pisolithique arrivait des Mines voisines de
CHANTELOUP (18400) par Charrettes. Charbon de bois
local ... En 1837, Production de 1.800 Tf/an ... En
1840, installation de 2 Machines à Vapeur HP pour les
Souffleries. Vapeur fournie par 2 Chaudières chauffées
au Gaz de H.F. situées au niveau des Gueulards ... En
1844, agrandissement de l’Us. avec un 3ème H.F.. Le
démarrage de Fours à Puddler permit la fabrication de
divers produits dont des Rails. L’Étab. employait 1.200
personnes ... En 1848, rachat par le Marquis DE
VOGÜE (1805/77) ... L’instabilité politique du moment
ralentit fortement l’activité de l’Us. qui connut le Chômage en 1855 ... 1858, Arrêt momentané de la Production à la suite du Traité de Libre-Échange francoanglais de 1860 ... En 1861, mise en service de la ligne
ferroviaire MONTLUÇON (03100)-BOURGES (18000)
avec un embranchement vers ROSIÈRES ... En 1869,
les installations furent acquises par Jules ROUSSEL,
Maître de Forges de la Mayenne, lequel modernisa
l’Us. qui repartit avec une dimension nationale. Il supprima la fabrication du Fer (Arrêt des Forges, Fours et
Laminoirs) et installa des Cubilots de Seconde fusion
permettant la fabrication de Fontes diverses de Moulage. Avec la mise en service de la ligne ferroviaire,
H.Fx et Cubilots pouvaient être alimentés en Coke depuis COMMENTRY (03600) ... À partir de 1869, création progressive de la cité de ROSIÈRES, réservée à
l’habitat des ouvriers et employés, et rattachée administrativement à LUNERY (18400) ... La Fonderie se
spécialise dans le Moulage domestique: Cuisinières,
Fourneaux, Poteries, articles pour cheminées, etc. ... La
mort de Jules ROUSSEL en 1877 provoqua la création
d’une Sté dirigée par Léon DUPUIS, notable local ... En
1892/93, premiers conflits sociaux ... En 1896, l’Us.
employait 600 Ouvriers dont 380 Mouleurs et produisait 9.000 Tf/an. La Qualité des Fontes est alors renommée dans toute la France ... En 1906, grandes Grèves
pour améliorer les salaires ... En 1907, après Arrêt définitif des H.Fx, l’Us. fonctionna uniquement en Fonderie de Deuxième fusion ... En 1909, Henri MAGDELENAT successeur de DUPUIS, développe, réorganise et
agrandit les moyens de Production (création d’un bureau d’études, d’un service entretien et d’un magasin
d’expédition). Il crée l’Émaillage de la Fonte dans la
fabrication des Poêles et Cuisinières ... Après le conflit
1914-18, par suite du manque d’effectif, la direction fit
venir des Ouvriers polonais ... En 1929, la Sté employait 943 Polonais et 924 Français ... En 1930, la cité
de ROSIÈRES a 1.800 hab. et 500 logements et possède
déjà toutes les infrastructures nécessaires au bien être
des employés de l’Us.: dispensaire, garderie, coopérative d’alimentation, Stés sportives, caisses autonomes
d’épargne et d’alloc. familiales. En 1935, ROSIÈRES
obtient la licence exclusive pour la fabrication des célèbres Cuisinières suédoises AGA qui seront fabriquées
jusqu’en 1966 (fabr. act. au R.-U.) ... En 1934,
ROSIÈRES s'assure pour la France et plusieurs autres
pays, la licence exclusive des célèbres cuisinières AGA
inventées en Suède par le Docteur DALEN, prix Nobel
... Véritables accumulateurs, les cuisinières AGA fonctionnent sans arrêt, ne consomment que 4 à 5 kg de combustible
par 24 h. Complétées par le bouilleur AGA, elles assurent la distribution de l'eau chaude dans la maison; leur
fabrication durera jusqu'en 1966 ... En 1938-1940,
c’est la période des cuisinières toute Fonte et Fonte
émaillée -cuisinières HERMINA-. Les lignes sont plus
sobres, les pieds diminuent. On assiste à l'importance
croissante des réchauds à gaz ... Conception et innovation en matière de produits, construction d'un réseau à
l'export pour toutes les divisions, cotation en bourse en
1962, modernisation accrue de l'outil de production ...
ROSIÈRES relève les défis du 3ème Millénaire (en
conjuguant) perfection et modernité. Sa mission -hier,
aujourd'hui, et demain- demeure l'ennoblissement de la
cuisine, espace de vie, régal des sens ... En 1987, L’Us.
est intégrée dans le groupe italien CANDY, spécialiste
de l’électro-ménager. Les 6 Cubilots sont remplacés
par un four électrique, puis la Fonderie s’arrête vers
2007. Actuellement (2013), ROSIÈRES fait partie du
Groupe CANDY-HOOVER et s’est spécialisée dans le
montage et la vente de tous types d’appareils de cuisson et de production du froid ... De l’anc. Us. avec ses
H.Fx, il reste un lieu-dit: LE PATOUILLET, au bord du
Cher(1) ... (1) ... d’après [2964] & [3310] <rosieres.fr/
historique.aspx>;
<fr.wikipedia.org/wiki/Lunery>;
<genberry.com>; <fonderie-piwi.fr> -Sept. 2013.
. “Catalogue de la Fonderie ROSIÈRES à (en fait, ‘près
de’) BOURGES - (Concernant une affiche publicitaire,
il est noté:) -1933. Le message est explicite: il ne s'agit
pas de ‘promesse consommateur’, mais d'insister sur la
robustesse de la fabrication...” [1178] n°89 -Juin 2013,
p.16.
. La revue FONTES, dans son n°99 -Déc. 2015, p.4 à
17, consacre un art. aux Fonderies de ROSIÈRES, sous
la plume d’Hervé GUILLOUX, Pr de cuisine au lycée
JACQUES-CŒUR à BOURGES (18000).
TORTERON (18320) : ¶ Commune du Cher.
05.
. 5 1789 ... “— Consistance: 1 H.F.. — Historique:
Établissement fondé en 1604.” in [11] p.65.
. L’Us. est “modernisée de fond en comble et le théâtre d’innovations permanentes -dès 1824, une Machine
à Vapeur y fut installée et mise en service par des spécialistes venus du Pays de Galles-. TORTERON devint
en peu d’années le premier centre de Production de
Fonte du groupe BOIGUE. En 1859, on y comptait 35
Fours à Coke. En 1864, 20 autres Fours à Coke furent
construits ---. (L’Us. ferme) en 1882, ‘premier martyr
industriel’, selon l’exp. employée alors.” [4967]
. Extrait d'un compte-rendu de visite faite par Adolphe
SCHNEIDER en Sept. 1831: “J'ai visité celui (le H.F.)
de TORTERON, qui Marche par une Machine à Vapeur
de 20 CV (14,72 kW) qu'on ne fait fonctionner que
quand le cours d'eau est arrêté, ce qui arrive pendant
près de 7 mois de l'année. Ce Fourneau est le plus
grand modèle qu'on puisse voir, il fait facilement
3.000 Tf dans une année. Il est approvisionné en Coke
et en Charbon de bois. On brûle l'un ou l'autre selon la
Qualité de Fonte qu'on veut obtenir. Le Vent arrive à
la fois par trois côtés du Fourneau ce qui est, à ce qu'il
paraît, un grand avantage. Le résultat présente environ
1.200 kg de Charbon pour 1.000 kg de Fonte.” [2643]
<patrimoineindustriel-apic.com> -2012.
. Au début des années 1840, “on a eu l’idée de charger
dans le H.F. en même temps du Coke et du Charbon de
bois. Cet Essai a été fait à l’Us. de TORTERON et à
HAYANGE. Le Charbon de bois et le Coke étaient mélangés moitié par moitié.” [3576]
. “En 1853 ---, on Reconstruit le Fourneau n°1 avec
Tour à section polygonale et Gueulard fermé.” [345]
p.167.
. Cette commune a sa rue des Forgerons- ... Le Guide
Bleu de la Région Centre rapporte: “En 1854, TORTERON produisait le quart des Fontes mixtes françaises.
Dans les années 1860, ses Fontes au Coke réputées
servaient à la construction des ponts de CUBZAC, du
Carrousel, à la fabrication de Coussinets pour les Chemins de Fer, et de projectiles. Ses Tuyaux, Coulés verticalement -brevet local-, sillonnent les sous-sols de MADRID et de PARIS. L’Usine ferma en 1882.” [1844]
p.433.
. TORTERON était une Fonderie du Cher, qui produisait notamment des Canalisations en Fonte; elle a
fermé dans les années 1880, selon note de J.-M. MOINE.
. “Les installations métallurgiques, actives jusqu'en
1882, ont laissé d'importants vestiges en surface et
sous terre. En 1862, on voyait les fumées et on entendait de loin les ronflements de trois H.Fx en travail simultané ---. L’Us. a atteint un développement considérable avec des fabrications primées aux expositions
nationales -PARIS, 1844- ou universelles -1855... -.
Des Halles de Fonderie et des Cubilots des Ateliers de
Moulage sortirent des Boulets et des Pièces en Fonte
pour l'armée et les Chemins de Fer -viaduc de NEVERS
...), des éléments de machines et surtout les tuyaux
pour les réseaux urbains ou industriels -conduites
d'eaux, de gaz et pour les premiers câbles télégraphiques). Des livraisons de Fonte brute alimentaient aussi
la Forge à l'anglaise de FOURCHAMBAULT dans la
Nièvre, fondée en 1821 par Louis BOIGUES et dirigée
par la même Cie. La Sté BOIGUES-RAMBOURG -1854/
74-, a fourni jusqu'à 1/15 des Pièces Moulées françaises. La Sté COMMENTRY-FOURCHAMBAULT qui dirigea ensuite le groupe a cru surmonter ses difficultés en
sacrifiant l'Us. de TORTERON au profit de son site de
MONTLUÇON.” [3506] n°11 -Été 2003, p.2/3.
. “Le canal St-Louis --- a été construit pour relier la
Fonderie de TORTERON au canal de Berry. Long de
800 m environ, il fut réalisé entre 1834 et 1838 ---. Il
aboutit au coeur de l’Us., au pied des H.Fx ---. Il a
fallu franchir l’Aubois sur un Pont-canal (-voir cette
exp.)." [4934] p.10.
• Poème ...
. “C'est à cette époque (1866) que l'abbé CLÉMENT,
curé de TORTERON composa le célèbre ‘Chant de
TORTERON' ...
Département 18-4
‘Entendez- vous ce bruit étrange
Qui monte en grondant dans les airs ?
Est-ce la trompette de l'ange ?
Est-ce la grande voix des mers ?
Non ! c'est le métal qui résonne
Sur l'Enclume du Forgeron,
Non ! c'est la lave qui bouillonne
Dans les Fourneaux de TORTERON ---.
... Lorsque SÉBASTOPOL succombe
Réjouis-toi brave Forgeron :
Dans ses murs éclate la bombe
Des H.Fx de TORTERON ---.” [4967]
tél.: 03 82 58 03 71
••••••••••
Les renvois
••••••••••
me pdition - J. C.
tél.: 03 82 58 03 71
Département 19-1
1
19 - Corrèze
3 - ... la région Limousin de 1970
Dans
2
les Provinces du
4
3
par G.-D. H. ...
Le Département ...
CORRÈZE : ¶ “Dép. de la région Limousin; 5.860
km2; 240.263 hab. -Corréziens-. Ch.-l.: TULLE.” [206]
• BEYSSAC (19230) ... 650 hab., à 14 km O.-S.-O. de
TULLE (19140), commune bordée par la Loyre, affl. de
la Vézère (affl. de la Dordogne).
— Forge du Glandier ... Une abbaye fondée en
1219 existait sur le lieu-dit Le Glandier. Elle fut abandonnée par les moines à la Révolution puis pillée. En
1823, Jean-Baptiste POUCH-LAFARGE acheta les ruines
de l’abbaye et y installa une Forge à deux Foyers d’affinage avec rehaussement de la Retenue d’eau du moulin. En 1824 la Forge employait 4 Ouvriers avec un
seul Feu car le prix de la Fonte était trop élevé. Par la
suite, en 1834, la Forge fut équipée d’un H.F. pour produire la Fonte nécessaire aux deux Affineries. Quelque
temps après, le H.F. fut mis en chômage et reprit son
activité en 1839. En 1846, la Forge avait un H.F. et
deux Affineries et employait 18 personnes. Le Minerai
provenant des Mines locales était acheminé à dos de
cheval ou de mulet et le Charbon de bois était produit
dans les forêts de l’abbaye. Après les traités de commerce avec l’Angleterre en 1860, la Forge fut arrêtée
et les moines reprirent possession de l’abbaye de 1869
à 1903. Celle-ci est occupée depuis par un Centre Médico-Social. Il ne reste que peu de choses de la Forge:
la Retenue d’eau et quelques ruines, ... d’après [138]
t.VIII -1823, p.642 à 644(Co1); [5648] p.459, et d’après
[2964] <grandmont.pageperso-orange.fr/
Glandier.html> -Juin 2016.
• BEYSSENAC (19230) ... 379 hab., à 20 km à l’Est
d’UZERCHE (19140), commune bordée au Nord par
l’Auvézère (sous-affl. de la Dordogne par l’Isle), et au
Sud par le Ruisseau des Belles Dames (affl. de l’Auvézère).
— Pissac (ou parfois) Pissat ...
. 5 1789 — Consistance: Forges. — Historique: Un
me pdition - J. C.
arrêt du Conseil, du 20 Nov. 1759, avait autorisé l’établissement de Forge et Fourneaux à PISSAT; 1 Forge
seulement fut établie.” [11] p.69 ..., sur une retenue
d’eau du Ruisseau des Belles Dames(Be1).
. Une ordonnance du 20.12.1840, puis une ordonnance
du 23.05.1843 avaient autorisé Jean-Baptiste AUCONSUL à ajouter un H.F., un Lavoir à bras et un Bocard à
Laitiers à sa Forge de Pissac. Le H.F. ne fut pas construit et la Forge s’arrêta au milieu du 19ème s.. Le site
qui présente des traces de la Forge est de nos jours une
propriété privée contenant l’étang de retenue(Be1).
(Be1) ... d’après [138] 3ème s., t.XVIII -1840, p.802(Co1);
[138] 4ème s., t.IV -1843, p. 698(Co1); [2964]
<beyssenac.com> -Juin 2016.
• BORT-les-Orgues (19110) ... 2.859 hab., sur la
Dordogne, à 45 km E.-N.-E. de TULLE (19000). Lieu-dit
‘St-THOMAS’, anc. commune du Cantal rattachée à la
Corrèze en 1802. commune limitrophe avec le Cantal
(15).
— Forge de St-Thomas ... Une Forge animée par
un moulin existait au 18ème s., dirigée par Pierre MIGNOT. En 1839, Vincent MIGNOT installa une nouvelle
Us.e. Elle comprenait un H.F. avec un Lavoir à bras et
un Bocard, un Four à Puddler et deux Foyers de Chaufferie. Le Minerai de Fer (Hématite brune) venait de la
Mine de DEVEIX (SARROUX 19110) et le Charbon de
bois pour le H.F. des forêts voisines. La Houille pour
les Fours venait de la Mine du LYS sur la commune de
SARROUX. Les installations utilisaient la Force hydraulique fournie par la Rhue, affl. de la Dordogne.
Arrêt des installations vers 1860. Il n’en reste que des
vestiges du Canal d’amenée des eaux, envahis par la
végétation ..., d’après [138] 3ème s., t.18 -1840,
p.743/44 et t.17 -1840, p.734, consultables, in [2964]
<books.google.fr> -Juil. 2016, et [2964] <histoirelocale.chez-alice.fr/Couzan.htm> -Juil. 2016.
• CUBLAC (19520) ... 1.696 hab., sur la Vézère (affl.
de la Dordogne), à 15 km à l’Ouest de BRIVE-laGaillarde (19100). Bourgade limitrophe avec le dépt de
la Dordogne ... En 1765, découverte d’un Affleurement
de Houille sur le territoire de la commune. En 1782,
une Sté est constituée afin d’Exploiter toutes les Mines
de la région, mais elle sera dissoute par la loi révolutionnaire du 27 juillet 1791 ... En 1817, reprise de l’Extraction par Descenderie, sous la direction de J.-B.
CONSTANT-MEUNIER. En 1828, la Concession fut reprise par la Sté LAVECH-MISSEREY et Cie qui revendit
les lieux en 1834 à M. FESTUGIÈRE, propriétaire de
plusieurs Forges en Périgord, lequel fonça de nou-
18qme s.
veaux Puits à partir de 1836, ayant besoin de Houille
pour ses Étab.. En 1839, le site de CUBLAC comptait 6
Puits d’Extraction dont la profondeur variait de 90 à
130 m. 70 Mineurs y étaient employés. Après le rapport de l’Ingénieur en chef des Mines, M. MARROT, le
Gisement de Houille, d’une épaisseur maximum de
0,50 m, fut déclaré non rentable. L’Extraction s’arrêta
en 1845, avec dissolution de la Sté exploitante. En
1848, une Sté propriétaire des Verreries du Lardin
(TERRASSON-LA-VILLEDIEU 24210) et ayant besoin
de Combustible racheta la Concession. En 1851 fondation de la Sté RENARD et Cie, regroupant les verreries
et la Mine de Houille, avec installation d’une Machine
à Vapeur. La Production varie de 2.200 à 3.400 t/an.
Les propriétaires se succèdent de 1851 à 1878. La Production diminua ensuite progressivement (1448 t en
1874 avec 29 Mineurs) et en 1879 un seul Puits est en
Production. L’arrêt des Verreries du Lardin en 1885,
seul client de la Mine de CUBLAC, sonne le glas de
l’Extraction Charbonnière. Plusieurs rachats du sites se
font entre 1885 et 1900 mais restent sans suite. Le
début du 20ème s. marqua la fin de la Houille de CUBLAC. Un circuit-promenade, avec sécurisation et restauration des vestiges (empl. des Puits, poudrière, Bac
de Lavage, etc.), panneaux informatifs, rappelle aux visiteurs l’activité charbonnière qui fait partie du patrimoine
de
CUBLAC,
d’après
[2964]
<cublac.correze.net/ImgContenu/ADM124/
Mines.pdf>; <cublac.correze.net/adm-histoire-etpatrimoine_81_4511.html> -Juil. 2016.
• LISSAC-s/Couze (19600) ... 754 hab., à 6 km au S.O. de BRIVE-La-Gaillarde (19100), sur la Couze, riv. alimentant le Lac du Causse (sup. 100 ha) puis se jetant
dans la Vézère (affl. de la Dordogne) ... Le Soulier est
un hameau de la commune, en bordure de la Couze,
avec, au 19ème s., un lieu-dit Moulin de Ramonet.
— Forge du Soulier ... Lieu-dit La Forge ... En
1846 le Marquis DE LISSAC est autorisé à établir au
Moulin de Ramonet une Us. à Fer avec H.F., Lavoir à
Minerai et Bocard à Laitier, mais l’installation ne fut
pas réalisée. Vers 1850, M. HUMBLOT reprit l’emplacement et installa une Affinerie et une Forge mues par
l’eau de la Couze et utilisant des fontes des H.Fx de
Dordogne. L’installation fut arrêtée puis abandonnée
vers 1900. Les bâtiments restants furent incendiés par
l’occupant en 1944. La famille propriétaire des vestiges fut dédommagée et installa une grange à la place
de la Forge dont il subsiste le Canal d’amenée d’eau à
la Roue, ... d’après [138] 4ème s., t.X -1846, p.787(Co1);
[2964] <lissac-sur-couze.com/dictionnaire-historique-
Département 19-2
et-archeologique>, et <monnuage.fr/point-d-interet/
Forge-de-lissac> -Juin 2016.
• MAUSSAC (19250) ... 423 hab., sur la Luzège,
affl. de la Dordogne, à 35 km au N.-E. de TULLE
(19000). Lieu-dit ‘Lapleau’.
— Mine de Houille de Lapleau ... Gisement de
Houille situé sur le territoire de MAUSSAC et empiétant sur la commune voisine MEYMAC (19250). Il fut
Exploité dès 1690 pour approvisionner l’Us. de Fusils
de SEILHAC (19700), près de TULLE. Une Concession
de 360 ha fut attribuée une première fois en 1809. Les
2 Veines Exploitées avaient des Puissances de 1,30 m
à 3,30 m. L’Extraction du Charbon se fit par Galeries
de 300 m de longueur et à faible Pente. Le Transport
du Charbon vers les utilisateurs fut grandement facilité
avec la mise en service de la ligne de Chemin de Fer
USSEL (19200)—TULLE (19000) en 1880, et qui passait
à MAUSSAC-GARE, a proximité de la Mine. La forêt
proche fournissait les matériaux de Boisage. En 1908,
la Production était de 30 t/j, avec 60 Mineurs qui travaillaient au Pic. Un incendie se déclara en 1913 et,
malgré des Essais de Noyage, certaines Galeries durent
être abandonnées. En 1924, la Sté concessionnaire de la
Mine ayant fait faillite, la Mine ferma. En 1943, un entrepreneur minier de la région tenta une remise en Exploitation, mais les travaux furent abandonnés rapidement suite à une réquisition du matériel au profit d’une
Sté aurifère. À la libération en 1945, un projet de relance de l’Extraction resta sans suite. La Houille de
MAUSSAC était un Charbon gras, excellent pour la
Forge mais qui encrassait les poêles domestiques. La
quasi totalité de la Production était consommée par la
MANUFACTURE D’ARMES DE TULLE, le reste étant
vendu aux Forgerons et Maréchaux-Ferrants de la région qui appréciaient ses Qualités pour la Forge. L’urbanisation et la reforestation dans le cadre de la création du Parc Naturel Régional de Millevaches en
Limousin ont effacé les traces de cette Mine de Houille
..., d’après [5650] p.643 à 645; [2964]
<maussac.pagesperso-orange.fr/
histoire_maussac.htm>;
<fr.wikipedia.org/wiki/
Maussac> -Juil. 2016.
• MONESTIER-MERLINES (19340) ... 319 hab., à
16 km au N.-E. d’USSEL (19200), sur le Chavanon, affl.
de la Dordogne. Centre Hospitalier du Pays d’Aygurande à proximité du site des anc. Forges, lieu-dit La
Cellette. La commune est limitrophe avec le département du Puy-de-Dôme (63).
— Forge du Chavanon ... Au lieu-dit La Cellette:
Forge installée au bord du Chavanon et qui fonctionnait au 18ème s.. Elle était composée d’un H.F., de
deux Affineries et d’une Fenderie. Elle appartenait au
Marquis DE LANGEAC lorsqu’elle s’arrêta de fonctionner en 1773, puis vendue à M. FARGEIX de BOURGLASTIC (63760) et ensuite abandonnée sous la Révolution et le Premier Empire. En 1817, la Forge fut relevée de ses ruines par M. PRÉVOT s’associant avec M.
GRELLET de LIMOGES (87100) qui la relança sur ordonnance du roi LOUIS XVIII du 28.04.1821. Le H.F.
fonctionnait au Charbon de bois et Minerai de Fer de
BOURG-LASTIC (63760), commune proche. L’Étab. fut
vendu judiciairement en 1833 à M. CHAISEMARTIN
de LIMOGES (87100), après dissolution de la Sté créée
en 1817. L’Étab. se composait alors d’une prise d’eau
sur le Chavanon (h. de chute = 3,66 m), d’un H.F. de 9
m de haut, d’un Fourneau à la WILKINSON pour repasser la Fonte, d’une Soufflerie à piston, d’une Halle à
Charbon, d’une Forge à 2 Feux, d’Ateliers divers, magasins et habitations, etc. ... Par la suite, le Minerai
(Hématite jaune ou brune) employé vint de CHOMADOUX (36750 MESSEIX). Le Charbon de bois venait
des forêts voisines et la Castine d’une Carrière à SAVENNES (63750). La Forge du Chavanon fabriquait du
Fer et de la Fonte. Cependant, la Qualité de Fonte fut
jugée peu apte à la fabrication du Fer compte tenu de la
forte Teneur en Phosphore et en Arsenic du Minerai, et
ne fut plus utilisée que pour Couler en Gueuses de Seconde fusion et pour le Moulage de Poteries et d’objets
divers. Malgré la bonne Production de cette Qualité de
Fonte, l’Us. n’a pas prospéré et changea plusieurs fois
de propriétaire à partir de 1839. En 1843, M. MAJONENC d’AURILLAC (15000) fit Reconstruire le H.F. et
la grande Halle et augmenta la fabrication. La Qualité
de la Fonte fut améliorée par un mélange du Minerai
de CHOMADOUX avec du minerai de NESPOULS
(19600). L’Étab. employait alors 150 à 200 personnes
... En 1855, la Forge du Chavanon présente une Marmite et une Statuette en Fonte ainsi qu’une Grille de
balcon, à l’Exposition Universelle de PARIS. Les Traités de Commerce avec l’Angleterre en 1860 provoquèrent l’arrêt définitif de la Forge en 1863. Vendue sur
saisie en 1875, les restes de l’Us. furent incorporés par
la suite aux terres appartenant à l’Asile d’Aliénés de
La Cellete devenu un centre hospitalier. De cette belle
installation, il reste quelques bâtiments transformés en
ferme et en maisons d’habitation ..., d’après [5645] n°
de -Janv./Fév./Mars 1892, p.231 à 233; la Base Mérimée, in [2964] <culture.gouv.fr> -Juin 2016; [5646]
7ème s., t.12, n°427 à 460 -1er semestre 1821, p.344
(Mo1); [5647] Plan de la Forge, in Acte de vente de la
Forge du Chavanon du -18.12.1875(Mo1) ... (Mo1) selon
documents de M. MALEVIALLE -Juil. 2012 et notes de
G.-D. HENGEL -Juin 2016.
• ORGNAC(-s/Vézère) (19410), nom actuel depuis
1919 ... 306 hab., à 12 km au S.-S.-E. d’UZERCHE
(19140), bordée à l’O. par la Vézère (affl. de la Dordogne) et à l’Est par la Loyre (affl. de la Vézère).
— Forge de la Jarrige, Forge Goudal ou Forge
Basse ... “— Consistance: 1 Feu de Forge. — Historique: En 1779, cette Forge existait à 1.500 ou 1.800 m
de la Forge de MIALET; elle avait 2 Feux.” [11] p.69.
— Mialet, à 1500 m au N. du bourg ... “— Consistance: 1 Feu de Forge. — Historique: L’Us. de MIALET existait longtemps avant la Révolution ---. En
1779, cet Étab. a été vendu par le sieur ARGANT, seigneur de la GRÉNERIE au sieur Étienne BROCARD.
L’Us. de MIALET se composait à cette époque d’un
H.F. et de 2 Affineries ---.” [11] p.70.
• SAINT-YBARD (19140) ... 662 hab., sur le Ruisseau de St-Ybard, affl. r. dr. de la Vézère (affl. de la
Dordogne), à 4 km au N.-O. d’UZERCHE (19140).
— Forge de St-Ybard, dite ‘La Batterie’ sur le
lieu-dit ‘Bouchiat’ ... Au 11ème s. la famille PÉRUSSE
DES CARS s’installa à St-YBARD et devient propriétaire du Château de Garabœuf (détruit au 18ème s., il ne
reste que des ruines). Au 16ème s., la famille créa une
Industrie métallurgique avec H.F. et Forge au
tél.: 03 82 58 03 71
confluent du Ruisseau de St-Ybard et de la Vézère (r.
dr.). La Forge fut détruite par une inondation en 1617.
Il n’en subsiste que quelques ruines ..., d’après [2964]
<pingrieux.com/fichiers/Chapitre5.pdf>;
<saintybard.fr/UserFiles/File/histoire-generale-5.pdf> -Juil.
2016.
• SALON-la-Tour (19510) ... 659 hab., à 10 km au
N. d’UZERCHE (19410), sur le Ruisseau des Forges,
affl. du Bradascou (affl. de la Vézère).
— La Grénerie, La Grainerie, Lagrénerie, à 2
km au Nord du bourg. ... “— Consistance: La Forge
de la Grainerie est la plus considérable de toute la province; elle a 3 Affineries, 1 Fenderie et 1 Clouterie. //
1 H.F., 3 Feux de Forge // 4 Fourneaux // 1 H.F., 2 Affineries, 1 Fenderie (selon les réf.) — Historique: Établie en 1762.” [11] p.70.
. Cette Forge importante produisait des Fers d’excellente Qualité et approvisionnant, entre autres, la Manufacture d’Armes de TULLE (19000) ... En 1832, elle
avait 1 H.F., 3 Affineries, 1 Fenderie et 1 Clouterie. Le
Minerai de Fer provenait de Dordogne ... En 1846 le
duc D’HARCOURT, propriétaire du Château de la Grénerie, fait reconstruire la Forge qui sera constituée de
la Forge Basse et de la Forge Haute avec H.F., Affineries et Forges. Le Minerai provient de HAUTEFORT
(24390). Les deux Forges produisent Fonte et Fer. Le
Fer est destiné à la Manufacture d’Armes de TULLE à
raison de 300 t/an et pour fabrication des Fers divers.
Les installations s’arrêtèrent en 1867 ... En 1870,
l’Étang des Forges qui les alimentait fut asséché et il
ne reste plus rien des installations. Les Grilles du château de la Grénerie et du château du Pin proviennent
des Forges de La Grénerie, ... d’après [5648] p.454/55
et [2964] <uzerchecbo.fr/SalonLaTour.htm> -Juin
2016.
• TULLE (19000) ...
— Manufacture d’armes à feu ... “— Historique: Il y avait dans les environs de TULLE plusieurs
Us. pour la fabrication des Canons de Fusil et de Pistolets; elles furent rassemblées en une Manufacture royale par les Lettres patentes du 27 janvier 1778 ---.” [11]
p.71/72.
. 5 1834 ... Cette commune abrite une Manufacture
royale rénommée pour la fabrication des Armes à feu
de luxe ou de guerre, d’après [5651] p.108.
(Co1) ... selon [2964] <books.google.fr> -Juin 2016.
••••••••••
Les Villes
••••••••••
Les renvois
••••••••••
me pdition - J. C.
tél.: 03 82 58 03 71
Département 21-1
21 - Côte-d’Or
3 - ... la région Bourgogne de 1970
4 - ... la région Bourgogne-FrancheComté de 2016.
1
3
par G.-D. H. ...
Le Département ...
CÔTE-D'OR (21) : ¶ "Département (français)
formé d'une partie de la (Région et de la province)
Bourgogne; chef-lieu: DIJON ---." [328]
-Voir: Ânerie, Bascule, Batterie, Bocard composé, BUFFON (Forges de), Chaise de chute,
Chaise de support, Charge, Chaude, Cheminée, Claie, Coulage, Coulage à la Poche, Courant d'air, Coursier, Danaïde, Digue filtrante,
Eau morée, Égrappoir, Extraction, Fers (Espèces de), Feuillette, Four à Puddler, Galerie,
Garde-Mine, Herbue, Ingénieur des Mines,
Lavage (à bras), Lavoir à chevaux, Lavoir à
Cribles, Minaret, Minerai pisolithique, (Types
de) Mines de Fer, Mise à Feu, Morée(s),
Moulage en Sable, Moulage en Terre, Moule
de la Gueuse, Oeil de Puits, Panier, Patouillet,
Pollution, Puddleur, Recherche des Mines (de
Fer), Refouler (le Renard), Réglementation,
Remontée de la (du) Mine(rai), Remonteur,
Renardière, Riole, Rioleur, Roue hydraulique,
(Faire) Sauter (la Mine), Soye (de Soufre),
Treuil, Triturer.
-Voir, à Fer de CHÂTILLON-s/Seine, la cit. [5483].
• Historique ...
. "À quelle époque remonte la première installation sidérurgique ---. Si l'on se réfère à
VAILLANT, les Usines à Fer de BEAUNOTTE -- et de FONTAINE-FRANÇAISE existaient de
temps immémorial; celle de LICEY-s/Vingeanne
existait en 1256 ---. // Au cours du 17ème s.,
le nombre des installations s'accroît sensiblement et se poursuit au 18ème s.; on compte en
1807, dans notre département, 35 H.Fx et 39
Forges. Leur nombre passe respectivement à
54 et 42 dans la première moitié du 19ème s.,
date qui marque l'apogée du développement
de l'Industrie du Fer; puis brusquement, aux
environs de 1860, les Forges et Fourneaux
s'éteignent successivement ---. // En 1807,
VAILLANT estime que le Personnel employé
comptait 3.000 chefs de famille, soit approximativement 12.000 personnes -Mineurs, Bûcherons, Charbonniers, Voituriers, etc.-. Un
peu plus tard, en 1849, 5.000 familles ont
vécu du travail effectué dans les Fourneaux,
3.000 dans les Forges, 2.000 dans les zones
me pdition - J. C.
4
d'Extraction du Minerai et 2.000 dans les forêts; ces dernières produisaient 744.000 stères
de Bois et plus de 2 millions d'hl de Charbon
de Bois. // En 1860, plus de la moitié du Personnel employé dans les Usines à Fer a été
contraint de chercher d'autres emplois, victime d'une faillite industrielle sans précédent."
[275] p.96/97.
• La ‘Belle époque’ ...
. R. RATEL, dans son étude sur la Côte-d'Or,
évoquant ce que furent les plus belles Forges
de la région, note: "Si par la pensée nous nous
reportions un siècle en arrière, nous verrions
dans chaque vallée ---, nous verrions sur les
chemins d'innombrables files de Voitures
transportant la Mine, Lavée ou brute d'Extraction, le Charbon de Bois, les Gueuses de Fer
et tous les Produits transformés: Fers en Barres, Bandes, Tôles, Fil de Fer, etc.. Nous
pourrions à la rigueur pêcher dans les nombreux Biefs et Bassins de Retenue ---. La nuit,
la campagne serait illuminée par les flammes
qui jailliraient des Cheminées multiples installées un peu partout; cependant la représentation de ce feu d'artifices qu'il serait certainement agréable de pouvoir admirer, ne doit pas
faire oublier qu'il fut cause d'un accident dans
la nuit du 6 septembre 1856; la diligence passait sur la route de St-MARC/Seine et, arrivés à
hauteur de l'Usine, les chevaux furent affolés
par les hautes flammes qui sortaient de la cheminée et la diligence versa. Il n'y eut pas de
morts, mais tous les voyageurs furent blessés.
Pour éviter que pareil fait ne se reproduise, un
Arrêté préfectoral fut aussitôt pris, enjoignant
au Maître de Forges de construire un mur
dont la hauteur cacherait les flammes à la vue
des chevaux, dans un délai de deux mois !"
[275] p.150 et 152.
• Le déclin ...
. "Le déclin --- et l'effondrement. Le nombre
de H.Fx tombe à 34 en 1856, puis à 15 en
1863; il n'en reste que 9, deux ans plus tard,
et le dernier qui subsista, fut celui de VEUXHAULLES qui arrêta sa fabrication en 1878 ---.
// Les raisons de la faillite ---. Par principe, on
a coutume de considérer que l'application de
la Loi parue en 1857 en France est la cause
déterminante; or les statistiques indiquent
bien que UN AN AVANT l'application de ladite
Loi, le nombre des Usines à Fer avait déjà diminué d'environ moitié ---. Cet effondrement
a donc été provoqué non par une cause exclusive, mais plutôt par un concours de circonstances défavorables ---:
- la Qualité des Produits n'a pas toujours
Dans
2
les Provinces du
18qme s.
été parfaite ---,
- les Droits qui frappent les Produits finis
sont élevés, car ils sont perçus à chaque entrée en province voisine ---,
- la persistance du caractère artisanal des
Usines a prévalu durant de longues années --(dû), en partie du moins, au manque de connaissances techniques des salariés et des employeurs qui pratiquent des méthodes empiriques ---,
- la mauvaise gestion de certaines entreprises ---,
- la mort (d'un) propriétaire ---,
- l'éloignement des Minières ---,
- la raréfaction du Minerai ---,
- le prix du Charbon de Bois et des Bois --: pour produire un Tf, il faut 6 m3 de Charbon
(de Bois) et 1,6 m3 de Minerai ---,
- (la) Concurrence commerciale ---,
- la crise économique qui a sévi en France
en 1858-1859 ---." [275] p.154 à 157.
. "Cette faillite industrielle n'est, par conséquent, pas due à une cause exclusive --- (ce
qui a conduit finalement) à affaiblir les
moyens de Production -en quantité et en Qualité- et à augmenter les prix hors de proportion, et par voie de conséquence, à réduire
d'abord puis à fermer définitivement tous les
débouchés commerciaux. // ... En 1864, l'Ingénieur Ordinaire --- écrit: 'Je considère la situation des Usines comme un mal à peu près
définitif et sans remède' ... Un an plus tard, il
ajoute: 'Cet état de choses n'est pas susceptible d'amélioration, il est du reste, accepté
comme définitif par les Maîtres de Forges, --.' Ce mal définitif fut en effet sans remède et
l'Industrie métallurgique côte-d'orienne qui se
classa sur le plan national comme l'une des
plus florissantes au 19ème s., telle que nous
avons tenté de la décrire, a disparu pour toujours." [275] p.158.
• Quelques statistiques ...
Département 21-2
. En 1789: 35 H.Fx, 39 Forges, 7 Batteries, 2
Fenderies, 2 Martinets, 10.685 Tf, 6.525 t de
Fer; Personnel: 804 dans les Mines, 357 aux
Forges, 192 dans les H.Fx et 1486 travaillant
aux Bois et au Charbon de Bois, d'après [275]
p.153.
. Ce sont, au moment de la Révolution, 55
Établissements répartis en 50 communes qui
fabriquaient Fonte et Fer; il existait environ
40 H.Fx -quelques-uns étaient en Chômageproduisant environ 12.000 Tf/an, la Production unitaire s'échelonnant entre 100 et 400
Tf/an. Quelques Établissements (5 à 7) ne
produisaient que du Fer, d'après [11] p.77 à
101.
. En 1819, il y a 30 H.Fx, d'après [138] vol.5
-1819, p.50.
. "En 1850, période qui marque --- l'apogée
de l'expansion industrielle; on compte en
Côte-d'Or: 56 H.Fx, 42 Forges -dont près de
la moitié sont à deux Feux d'Affinerie-, 7
Fenderies, 6 Martinets, et en outre des Laminoirs, Fours à Puddler, Tréfileries et Pointeries." [275] p.153.
. Au milieu du 19ème s., "il fonctionnait, en
moyenne, près de 500 Lavoirs (!) dans le département." [275] p.112.
. Ses ”Us. ont fabriqué pendant l'année 1887,
5.700 t de Fers Puddlés, 325 t de Fers Affinés
au Charbon, 1.090 t de vieux Fers réchauffés,
591 t de Tôle et 1.480 t d'acier.” [4210]
• Au plan technique ...
. "En ce qui concerne les Patouillets, on constate que la nomenclature de leurs propriétaires correspond, dans 90 % des cas, à la liste
des Maîtres de Forge de Côte-d'Or, les 10 %
qui restent se rapportent à des Fermiers de
ces derniers ---. Les Patouillets ont cessé de
fonctionner depuis près d'un siècle." [275]
p.123.
• Au plan métallurgique ...
. "Deux procédés ont été employés pour
transformer le Fer Natif: le Procédé direct (voir cette exp.) --- (et) le Procédé indirect ---.
C'est ce dernier procédé qui a été exclusivement employé en Côte-d'or." [275] p.130.
pour désigner les principaux Ateliers: a = Affinerie; ai
= Aiguiserie; c = Chaufferie; cl = Clouterie; f = Forge;
ff = Feu de Forge; fe = Fenderie; fi = Filerie; fo =
Fourneau; fon = Fonderie; m = Martinet; mai = Moulins à Aiguiser; mfb = Manufacture de Fer-blanc; pl =
Platinerie; po = Polissoir; r = Renardière; s = Sablerie;
t = Tirerie; ta= Taillanderie.
• AIGNAY-le-Duc (21510) ... — Consistance: a, in
[11] p.77.
• AMPILLY-le-Sec (21400) ...
-Voir, ci-après, à Ste-COLOMBE-s/Seine, l’étape postérieure à 1869, concernant la fourniture de Fonte..
. 5 1789 ... — Consistance: 1 H.F., 1 f, in [11] p.77.
• ARNAY-le-Duc (21230) ... “Maréchaux, Taillandiers et autres Ouvriers.” [11] p.101.
• AUXONNE (21130) ... “— Consistance: Un Martinet à bras dans l’Arsenal.” [11] p.101.
• BEAUNE (21200) ... “Maréchaux, Taillandiers ---.”
[11] p.101.
• BELAN-s/Ource (21570) ... “— Consistance: 1
H.F., 1 f; ‘Cette Forge allait en Batterie’.” in [11]
p.77.
• BÈZE (21310) ...
. 5 1789 ... “— Consistance: 2 ff. ‘Le Feu des Martinets était en Chômage en 1789; il a été rétabli en 1793
pour faire des Lames à Canons de fusil pour la guerre’.
// f, fo et fi, en 1784. 1 H.F. à LICEY, situé à 7 km.”
[11] p.78.
. 5 1834 ... Cette commune abrite l’une des principales
Fabriques d’Acier de France, d’après [5651] p.108 ...
En outre, elle accueille une des plus importantes Us. à
Fer de France, d’après [5651] p.117.
• BEZOUOTTE (21310) ... “— Consistance: 1 H.F.,
1 f ---. — Historique: Établissement dont la création
remonte à plus de 200 ans.” [11] p.78/79.
• BOUDREVILLE (21520) ... “— Consistance: 1 ff.
— Historique: Antérieur à 1664.” [11] p.79.
• BRAZEY-EN-PLAINE (21470) ... 2.469 hab., sur
la Biètre (affl. de la Saône), à 20 km au S.-E. de DIJON
(21000) ... Sur le territoire de cette commune passe le
Canal de Bourgogne (gabarit Freycinet), mis partielle-
ment en service en 1809, puis inauguré définitivement
(242 km) en 1832(1).
. En 1826, Construction d’un H.F. par le Maître de
Forges PHILIPPON, avec utilisation du Minerai de Fer
local. La Soufflerie était mue par une Machine à Vapeur chauffée à la Houille. La hauteur du H.F., dont la
Chemise était en Terre Réfractaire battue, était de 10
m. Il avait la particularité de posséder des Solives en
Fonte (-voir, à cette exp., la cit. [138] s.3, t.XVIII 1840, p.435) soutenant la Maçonnerie. Le Maître de
Forge MAGNIN succéda à PHILIPPON. L’essor de la
Sidérurgie du CREUSOT et de la Lorraine provoquèrent
l’arrêt et la Déconstruction du H.F. en 1856 ... Sur son
emplacement fut installée une sucrerie, puis une malterie.
Les lieux sont maintenant occupés par un casse automobiles
(1).
... d’après [2964] <brazeyenplaine.fr/frontcolorff0000-histoire-de-brazey> -Sept. 2015, et [1502]
-1839, p.22, numérisé selon [2964] <books.google.fr>
-Sept. 2015.
• BRÉMUR-&-VAUROIS (21400) ...
— La Chouette ... “— Consistance: f à Fer, in
[11] p.79.
• BUFFON (21500) ...
-Voir: BUFFON (Forges de).
• CHAMESSON (21400) ...
-Voir, ci-après, à Ste-COLOMBE-s/Seine, l’étape postérieure à 1869, concernant la fourniture de Fonte..
. 5 1789 ... “ — Historique: Les 2 Forges --- existent
de temps immémorial.” [11] p.80.
— Grosse Forge de Chamesson ... “— Consistance: 1 H.F., 1 ff.” [11] p.80.
— La Boissière, Forge des Porves ... “— Consistance: 1 ff.” [11] p.80.
• CHATILLON-s/Seine (21400) ...
-Voir: Fer de CHÂTILLON-s/Seine.
“Les Forges de Châtillon-sur-Seine se composent de
13 H.Fx, 11 Feux de Forge, 8 Fours à Puddler; elles
produisent 8 à 9 M(kg) de Fonte, et 4.500.000 à 5
millions de kilogr. de Fer.” [5651] p.117.
• COURTIVRON (21120) ...
— Forge de Courtivron ... “— Consistance: 1ff;
1 Martinet qui ne travaille plus depuis longtemps.”
[11] p.80.
• CRÉANCEY (21320) ...
— Beaume-la-Roche ... “— Consistance: 1 H.F..”
in [11] p.81.
• CUSSEY-les-Forges (21580) ... “— Consistance:
H.F. & f. — Historique: L’Établissement --- est très
ancien.” in [11] p.81.
• DIÉNAY (21120) ... “— Consistance: 1 H.F., 1 ff.
— Historique: Établissement autorisé par Lettres patentes du 21 Juil. 1670.” [11] p.81.
• DRAMBON (21270) ... “— Consistance: 1 H.F., 2
ff. — Historique: Établis par Lettre patentes depuis
plus de 60 ans.” in [11] p.82.
• ESSAROIS (21290) ... “— Consistance: 1 H.F., 2
ff. — Historique: Établissement datant du 14ème ou du
15ème s..” [11] p.82.
• FONTAINE-Française (21610) ... “— Consistance: 1 H.F.. — Historique: Établissement anc., d’au
moins 200 ans.” [11] p.83.
• FONTENAY (Abbaye de) ... -Voir: MARMAGNE /
Abbaye de FONTENAY, ci-après.
• GRANCEY-s/Ource (21570) ... — Consistance: 1
ff, 2 ff, in [11] p.83.
• GURGY-la-Ville (21290) ... “— Consistance: 1
H.F., 2 ff.” [11] p.84.
• IS-s/Tille (21120) ... “— Consistance: Batterie de
Tôle; // f. — Historique: ••.” in [11] p.84.
• LACANCHE (21230) ... “— Consistance: 1 H.F., 2
ff.” [11] p.84.
• LARREY (21330) ... — Consistance: 1 H.F, in
[11] p.86.
• LEUGLAY (21290) ...
— Froidevent, Froidvent ... “— Consistance: f.
— Historique: Construite en 1508.” in [11] p.86.
• LICEY-s/Vingeanne (21610) ... “— Consistance: 1
H.F.. — Historique: Étab. datant de temps immémorial.” [11] p.86.
• LIGNEROLLES (21520) ... — Consistance: 1 ff, n
[11] p.86.
• MAISEY-le-Duc (21400) ...
— La Maison-Dieu ... “— Consistance: f; H.F., in
[11] p.87.
• MARCENAY (21330) ... H.F. Construit en 1742
par le Prince DE CONDÉ ... En 1778, il produit 425 Tf
... Il est le plus puissant de la Bourgogne à la fin de
l’Anc. Régime ... Il est Éteint en 1866, lorsque la
Houille supplante le Charbon de bois ... Il produisait de
la Fonte pour les Forges de GRANCEY, VILLOTTE,
(1)
tél.: 03 82 58 03 71
CHAMPIGNY, puis Ste COLOMBE, d’après [4348]
<christaldesaintmarc.eklablog.com/le-haut-fourneaude-marcenay-a833398> -Mai 2011..
• MAREY-s/Tille (21120) ... “— Consistance: 1
H.F., 3 ff. — Historique: Étab. très anc..” [11] p.87.
• MARMAGNE (21500) ...
— Abbaye de FONTENAY ...
. BATTONS LE FER TANT QU’IL EST CHAUD ... Titre évocateur du projet de la reconstitution de la forge ... On relève dans le BIEN PUBLIC, journal de DIJON, ‘...
Fouilles de l'anc. Forge, sous la conduite de Paul BENOIT et Joséphine ROUILLARD dans le cadre du projet
Coménius: Battons le Fer tant qu'il est chaud, d’après
[4350] du 17-06-2007
. L'ABBAYE DE FONTENAY RECONSTITUE SA FORGE ... La
Forge de FONTENAY, édifice imposant de 5l m de
long, qui date de la fin du 12ème s., est située (à) la limite sud de la propriété. Il s’agit d’une des plus
vieilles Us. métallurgiques d’Europe. Les Moines de
FONTENAY y Forgeaient le Fer Extrait à proximité ...
Sept lycées techniques et professionnels d'Europe reconstituent la Forge hydraulique de l'Abbaye de FONTENAY ... Cette reconstitution s'inscrit dans le cadre
du projet européen Comenius, qui vise à renforcer la
coopération entre établissements scolaires. Depuis
2004, des élèves ont été guidés par des enseignants
motivés et par le professeur Paul BENOIT, spécialiste
de la Métallurgie médiévale ... Le système du Marteau
hydraulique a été inauguré le 9 mai 2008 ... La Forge
de la célèbre Abbaye de FONTENAY (Côte d’Or), classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, résonne à
nouveau du bruit saccadé de son Marteau hydraulique,
reconstitué dans le respect de la vérité historique, tout
en utilisant les techniques du 21ème s. ... Cette œuvre
unique est l’aboutissement d’une formidable aventure
qui a mobilisé la communauté scolaire, des institutions
publiques et privées, des entreprises, les propriétaires
de l’Abbaye et des centaines d’élèves de sept lycées
européens (français, allemands, italiens, tchèques, roumains, polonais) ... Les élèves ont conçu, dessi-
né et construit avec l’aide d’artisans 1'ens. du
dispositif. La reconstitution du Marteau hydraulique, avec sa Roue à Aubes de 5 m de Ø
et son axe de transmission en chêne d’une
tonne et demie ... Le système reconstitué va
ainsi redonner à la Forge toute sa valeur et
devenir une attraction exceptionnelle pour le
public. Dotée de cette réalisation, la Forge de
FONTENAY redevient un témoignage majeur de
1'histoire des techniques et de 1'activité industrielle au Moyen-Âge ... L’abbaye de FONTENAY est l’un des plus anciens monastères cisterciens d’Europe. Fondée en 1118 par St BERNARD dans un vallon
marécageux de Bourgogne, l’abbaye a traversé plus de huit
siècles sans que le temps n’altère sa magnifique architecture
romane. À l’exception du réfectoire qui a été démoli, toutes
les salles sont parfaitement conservées: l’église, le dortoir, le
cloître, la salle capitulaire, le chauffoir, la salle des moines et
la Forge. FONTENAY attire chaque année plus de 120.000
visiteurs venus du monde entier. Outre les visites, des manifestations culturelles sont organisées chaque été (concerts,
théâtre ...) ... L’Abbaye de FONTENAY a été Inscrite sur
la liste du Patrimoine Mondial par l'UNESCO en 1981.
Elle fait donc partie des 23 sites classés, en France,
aux côtes du Mont St-MICHEL et de la basilique de VÉZELAY, d’après [4348] <culture.france3.fr/patrimoine/
actu/43135271-fr.php#> -Juil. 2008.
• MOLOY (21120) ...
— ••• ... — Consistance: 1 H.F, in [11] p.87.
— L’Abergement ... — Consistance: 1 H.F., 1 ff,
in [11] p.88.
• MONTBARD (21500) ... -Voir: BUFFON (For-
ges de).
• MONTIGNY-s/Aube (21520) ... “— Consistance:
1 H.F.. — Historique: Le Fourneau est en Chômage
depuis15 ans.” [11] p.89.
• MONTIGNY-s/Vingeanne, in Montigny-MornayVilleneuve-s+Vingeanne (21610), depuis 1830 ... —
Consistance: 1 ff, in [11] p.89.
. La Forge, établie sur la Vingeanne, était appelée
‘Moulin de la Forge’ ou ‘Moulin à Fer’. En 1893, arrêt
de la Forge ... Du passé sidérurgique, il reste les Vannes du Bief qui alimentait la Roue de la Forge, et une
cheminée. Toponymie locale: Chemin de la Forge,
Rue
du
Moulin,
d’après
[2964]
<fontainefrancaise.pagesperso-orange.fr>
et
<francegenweb.org> -Mai 2011.
• MONTMOYEN (21290) ... “— Consistance: 1 ff.
— Historique: Étab. datant de temps immémorial..”
[11] p.89.
• NOD-s/Seine (21400) ... “— Consistance: 1 H.F..
— Historique: Reconstruction autorisée par arrêt du
Conseil du 23 Avr. 1765.” in [11] p.90.
• PELLEREY (21440) ... Arrosée par l’Ignon), petite
riv. se jetant dans la Tille, affl. de la Saône.
-Voir, à Fil d’archal, la cit. [5263] t.III, p.119.
. Vers 1789: — Consistance: f. // 1 H.F., 1,5 (?) ff, in
me pdition - J. C.
tél.: 03 82 58 03 71
[11] p.90.
• PONCEY-s/l’Ignon (21440) ... Arrosée par
l’Ignon), petite riv. se jetant dans la Tille, affl. de la
Saône.
-Voir, à Fil d’archal, la cit. [5263] t.III, p.119.
• PRUSLY-s/Ource (21400) ... “— Consistance: 1
H.F.. — Historique: Le H.F. n’a pas travaillé depuis 10
ans.” in [11] p.90.
• QUEMIGNY-s/Seine (21510) ...
— Cosne ... — Consistance: 1 ff, in [11] p.91.
— Tarperon ... — Consistance: f. // f à 2 Feux, in
[11] p.91.
• RIEL-les-Eaux (21570) ...
— Champigy ... Forge basse de CLAIRVAUX, in
[11] p.91.
— Champigny ... Forge haute de CLAIRVAUX,
“— Consistance: 1 H.F., 2 ff. — Historique: de temps
immémorial.” in [11] p.91.
• ROCHEFORT (21510) ... “— Consistance: Forge
à Fer. — Historique: Étab. construit de 1645 à 1648 --; en 1720, il comprenait: 2 a, 1 c, 1 Batterie, et Produisait 200 Milliers de Fer ---.” [11] p.92.
• St-MARC-s/Seine (21450) ...
— Chenecières, Chenessière ... “— Consistance:
f. // m. — Historique: Étab. antérieur à 1728.” [11]
p.92.
• St-SEINE-s/Vingeanne (21610) ... “— Consistance: f à 1 Feu, in [11] p.93.
• Ste-COLOMBE-s/Seine (21400) ... Commune située sur les bords de la Seine, à 60 km au N.-O. de
DIJON (21000), 959 hab. (colombins, colombines) ...
Appelée autrefois Ste-COLOMBE, la bourgade prit le
nom de COLOMBE-s/Seine à la Révolution, puis prit
son nom actuel au 19ème s.(SCS).
— Forges de Ste-Colombes-s/Seine ...
. En 1776, Nicolas VIESSE DE MARMONT (père du Maréchal d’Empire Auguste DE MARMONT), anc. militaire
et fortuné, édifia un H.F. sur la commune de SteCOLOMBE, sur l’emplacement d’une Forge du 17ème
s. lui appartenant, en utilisant le Minerai de Fer local
(SCS).
. “En 1779, le 1er H.F. est installé (dans cette commune). L’aventure industrielle va résonner dans le village
pendant plus de 2 siècles. la Fabrique a eu jusqu’à 600
salariés dans le milieu des années 1970.” [4846] du
Sam. 02.04.2011, p.?.
. 5 1789 ... — Consistance: 1 H.F., 1 ff, in [11] p.93.
. En 1822, le Mal DE MARMONT, châtelain de
CHÂTILLON-s/Seine (21400), fit installer 3 H.Fx et une
Forge à l’anglaise en remplaçant le bois par la Houille.
L’Us. prit alors le nom de ‘Forge MARMONT’ ... En
1824, le Maréchal, ruiné, revendit la Forge à un groupement de Maîtres de Forges du Châtillonnais et de l’Allier, devenu par la suite la Sté BOUGUÉRET, MARTINOT et Cie et qui fut à l’origine de la Sté CHÂTILLONCOMMENTRY(SCS).
. En 1847, l’Us. est modernisée avec installation d’une
Turbine hydraulique animée par une Chute d’eau créée
sur une dérivation de la Seine ... En 1852, production
de 16.000 t de Fer, avec 700 Ouvriers permanents et
500 intérimaires. L’Étab., toujours appelé ‘Forge MARMONT’ par les habitants, comportait 3 H.Fx, 16 Fours
à Puddler, 8 Fours à réchauffer, 3 Trains de Laminoirs
et des moteurs hydrauliques et à Vapeur ... En 1862,
l’Us. est intégrée à la Cie des FORGES de CHÂTILLONCOMMENTRY et NEUVES-MAISONS nouvellement
créée ... L’épuisement des Mines de fer locales provoqua l’Arrêt des H.Fx en 1869. La forge continua cependant d’Affiner la Fonte provenant des H.Fx de CHAMESSON (21400) et d’AMPILLY-le-Sec (21400) ... En
1920, après l’abandon de la ‘Forge MARMONT’, une
nouvelle Us. s’implante près de la Voie de Chemin de
Fer récemment créée et devient une PointerieGrillagerie jusqu’en 1950, se spécialisant ensuite dans
les câbles pour les utilisations de l’industrie du bâtiment. Peu après 1970, l’Us. qui emploie 600 personnes, est intégrée dans le Groupe USINOR en 1979 avant
de faire partie du Groupe ARCELOR-MITTAL à partir
de 2006. En 2016, employant 50 à 60 personnes, l’Us.,
sous la direction de Xavier BARRAS, est spécialisée
dans le Tréfilage à froid pour fabrication et commercialisation de fil d’acier dur pour béton précontraint.
Les anc. installations de la ‘Forge MARMONT’, dont il
reste une partie du système hydraulique, ont été démolies, sauf un bâtiment transformé en 1985 en antenne
du Musée Sidérurgique des Forges de BUFFON, et
quelques belles maisons, dont celle du directeur des
Forges au lieu-dit L’Ancienne Forge(SCS).
(SCS)
... d’après [2] p.148 et 150; [2964]
Tradition_sidérurgique_dans_le_Châtillonnais>; <fr.wi
kipedia.org/wiki/Saint-Colombe-sur-Seine>;
<christaldesaintmarc.com/les-forges-de-saintecolombe-sur-seine-a1014109>; <.culture.gouv.fr ==>
Base
Mistral-Mérimée>;
<fr.kompass.com/c/
arcelormittal-wire-france/fr157497> -Sept 2016.
me pdition - J. C.
Département 21-3
• TALANT (21240) ...
— Martinet de Vesson ... “— Historique: Lettres
patentes du 18 Juin 1754.” 11] p.93.
• TARSUL (21120) ...
— Forge & Fourneau de Compasseur ... “—
Consistance: 1 H.F., 1 ff. — Historique: Étab. antérieur à 1634.” [11] p.94.
• TILCHÂTEL (21120) ...
— Thil-Châtel, Mont-s/Tille ... “— Consistance:
1 H.F., 2 ff. — Historique: Date de temps immémorial,
antérieur à 1654.” [11] p.94.
• VANVEY (21400) ... — Consistance: 1 H.F., 2 ff,
in [11] p.95.
• VELARS-s/Ouche (21370) ... Commune à 8 km à
l’O. de DIJON 21000)- située sur les bords de l’Ouche,
riv. de 95 km, alimentant le Lac Kir à DIJON, puis allant se jeter dans la Saône; 1.716 hab. (les arroyotes)
(VSO).
— Forge-s/Ouche (Hameau LA FORGE) ...
. La Forge existait à la fin du 16ème s. ... En 1644, la
Forge qui appartenait à l’Abbaye de Ste-Bénigne de
DIJON, est en fonctionnement ... En 1651, M. DE
MONHY, trésorier de France, achète la Forge à Nicolas
DE CASTILLE, abbé de Ste-Bénigne ... En 1758, des
Lettres patentes du roi (LOUIS XV) autorisèrent l’établissement d’une Tirerie dans la Forge ... En 1764, un
arrêté royal réduisit très fortement les impôts payés par
l’Us. vu son importante utilité ... En 1778, fabrication
de Fil de Fer et de Verge crénelée(VSO).
. 5 1789 ... “— Consistance: fi & cl. // Manufacture de
Fil de Fer. // Un demi ff, 1 m. — Historique: ‘M. le
maréchal duc DE RANDAN --- m’en passa le bail en
1745 ---. J’augmentai bientôt cette Us. d’une Tirerie de
Fil de Fer et d’une Platinerie de Fer en Tôle ---' Mémoire de M. FLEUR l’aîné, 15 Déc. 1778- ---. En
1778, Filerie de Fer, petite Forge à Martinet pour fabriquer le Verge crénelée, petite Forge à Martinet pour
raccommoder les Outils, Four à recuire ---.” [11] p.95/
96.
. De 1790 à 1802, la Forge de VELARS ajoute à sa Tirerie de Fil de Fer une Fabrique de Pointes de PARIS et
d’Épingles ... De 1825 à 1830, la Forge, dirigée par M.
DELMONT, s’accrut par addition de Fours à Puddler
dont on parvient à combiner le travail avec celui des
anciens Feux d’Affinerie(VSO).
. En 1844, M. MARLAND installe un système de récupération de la chaleur des Flammes perdues des Fours
... Arrêt 5 1870(VSO).
(VSO) ... d’après [5670] p.28/29; [5671] p.281; [5672]
t.I, p.150;
• VERNOIS-lès-Vesvres (21260) ... “— Consistance: 1 H.F., 1 ff. — Historique: Étab. très anc. et vraisemblablement antérieur au village.” [11] p.96.
• VEUVEY-s/Ourche (21360) ... “— Consistance: 1
f et 2 fo, ‘l’un pour Couler la Mine et former les Gueuses, l’autre pour consommer les Gueuses et en former
le Fer qui se fabrique au Marteau de la Forge’ ---. —
Historique: Le 20 Nov. 1551, HENRI II demande au
cardinal DE GIVRY, abbé de Ste-Bénigne de DIJON, la
Concession des terrains nécessaires à la construction
de Forge et Fourneau pour la fabrication de Boulets et
autres matériaux d’Artillerie ---.” [11] p.96.
• VEUXHAULES (21520) ... “— Consistance: f. // 1
H.F.. — Historique: Étab. construit, il y a 200 ans.”
[11] p.97.
• VILLECOMTE (21120) ...
— Villecomte. Bellefontaine ... “— Consistance:
1 H.F., 1 ff. — Historique: Étab. très anc..” in [11]
p.97.
• VILLOTTE-s/l’Ource (21400) ... “— Consistance:
1 H.F., 1 ff. Le Fourneau ... a été en Chômage en 1789,
parce que M. BOROMÉE, qui était Maître de Forge à
VILLOTTE, faisait les Fontes dont il avait besoin au
Fourneau de LARREY’. — Historique: Étab. très ancien.” [11] p.98.
• VOULAINES (21290) ... — Consistance: 1 H.F., 2
ff, in [11] p.98.
LIE : Nuits -troublante- au Château.
••••••••••
Les Villes
••••••••••
Les renvois
BUFFON (Forges de) : ¶ "Les plus belles
Forges qui subsistent (note R. RATEL, dans
son étude sur la Côte-d'Or), sont assurément
les Forges de BUFFON qui furent développées
considérablement par le célèbre naturaliste.
D'après un inventaire de 1791, la petite Forge
--- se composait d'un Four d'Affinerie avec
Soufflet et Marteau, de deux belles Halles à
Charbon, de logements. La grande Forge
était plus importante. La plupart de ses bâtiments existent toujours, inscrits d'ailleurs à
l'Inventaire des sites à protéger. Cette Forge
se composait d'un grand Four pour Fondre le
Métal, de 2 Fours d'Affinerie, d'une Fenderie
avec le matériel pour fabriquer la Verge à
clous, d'une Batterie pour la Tôle, d'un Martinet pour le Fer de Serrurier et du matériel nécessaire à Concasser et à Laver le Minerai de
Fer. Les bâtiments d'habitation comprenaient
une maison de Maître, une chapelle, des logements d'Ouvriers, de superbes écuries, des
Magasins à Fer et à Charbon, des fours à
pain, des bains, des boutiques de Maréchal,
etc., sans oublier une orangerie et un moulin
à vent. Ces installations avaient coûté à BUFFON près de 300.000 livres. Son Usine fut
plus expérimentale que commerciale. BUFFON y tenta d'intéressantes expériences sur la
Fonte et l'Acier, sur la Cémentation des Métaux, les Revêtements des Fours, la Fonte des
Canons. D'ailleurs, il dut solliciter souvent
l'aide financière ou les commandes de l'État les grilles du Jardin des Plantes, par ex.-.
Néanmoins, l'Établissement fut prospère tant
que BUFFON put le diriger. Il occupait plus de
400 personnes aux environs de 1760. Il parvint à Fondre 687 Milliers de Fer en 8 mois --." [275] p.150.
-Voir: P.A.E..
-Voir, à Côte-d’Or, la cit. [860].
-Voir, à Escalier d’honneur, la cit. [1323]
p.43/45.
. “TURGOT (1727/81) --- s' intéresse à toutes les
découvertes susceptibles d'applications, comme la Conversion du Fer en Acier dans les
Forges de BUFFON ---.” [3932] p.104.
. Voici par ailleurs, ce que les Frères BOURGIN disent de cette Forge de MONTBARD
comprenant "un Haut Fourneau et une Forge.
Lettres patentes du 17 février 1768. Cette
Usine que M. le Comte DE BUFFON avait fait
élever à grands frais, il y a environ 24 ans,
subsiste toujours, mais depuis quelques années différentes circonstances l'ont fait abandonner, et la mort de M. DE BUFFON ôte toute
espérance qu'elle soit réparée. On doute que
son fils la remette en activité, à moins qu'il ne
trouve quelque intelligent qu'il la prenne à
titre de cens et qui puisse en tirer partie" [11]
p.88.
. "La Grande Forge construite de 1768 à 1772
par le naturaliste et écrivain Georges-LouisLECLERC DE BUFFON constitue le principal
exemple en Bourgogne du nord, dans le cadre
technique de la Sidérurgie au Bois, d'un Établissement intégré su 18ème s.. Elle réunit sur
un seul site les différents Ateliers concourant
à la fabrication du Fer. // L'ensemble est disposé sur deux niveaux: les bâtiments d'habitation du Maître de Forges et des Ouvriers se
distribuent autour d'une vaste cour rappelant
celle d'une ferme modèle de l'époque tandis
que les Ateliers sont regroupés, à 6 m en
contrebas, sur un Bief unique dérivé de l'Armançon qui alimentait jadis les nombreuses
Roues hydrauliques -jusqu'à 11 du vivant de
BUFFON- ---. // Les anciennes installations sidérurgiques, ayant presque totalement disparu, sont représentées par des maquettes animées -réduction ou échelle 1- ---. // Le H.F.,
qui fonctionna de 1769 à 1866, a essentiellement utilisé le Charbon de Bois comme Combustible. Fonctionnant avec 4 Ouvriers seulement -2 Chargeurs et 2 Fondeurs-, il permettait de Couler en moyenne toutes les 12 heures une Gueuse d'environ 1 Tf. La Soufflerie,
restituée en grandeur nature à partir de 1984
Département 21-4
par les élèves de la S.E.S. du Collège de
MONTBARD avec le concours d'autres Établissements constitue un remarquable exemple de
rencontre entre un projet scolaire et un projet
culturel ---. L'Atelier d'Affinerie où la Fonte
était Convertie en Fer, est un vaste bâtiment --. Avec 2 Foyers d'Affinerie, il pouvait produire une moyenne de 600 kg de Fer par jour.
La Fenderie, dernier Atelier de l'Usine, servait
à transformer le Fer en Barres et en Produits
sidérurgiques semi-finis: des Verges à la Fenderie, des Tôles à la Batterie, des pièces de
Taillanderie au Martinet -socs de charrue- --(sous forme de) maquette ---. Un atelier de
démonstration du travail du Fer comporte un
Foyer de Forge maréchale et deux Martinets.
Un des deux Martinets est actionné ---." [872]
p.203 à 205.
. “La Grande Forge de BUFFON a produit de
la Fonte et du Fer ---. L’ensemble, conçu par
son fondateur comme une Usine modèle est
distribué sur deux niveaux. Sur une terrasse
rocheuse surplombant la vallée de l'Armançon, sont disposées les Halles de Stockage
des Matières premières ainsi que les diverses
dépendances ordonnées symétriquement autour d’une grande cour -demeure de Maître,
habitations ouvrières, Magasins, Remises,
Étables, Écuries ...-. À 7 m en contrebas, sont
regroupées sur une dérivation de la rivière les
différentes installations de Production -H.F.,
Forge, Fenderie, Ateliers de Préparation et de
Lavage du Minerai de Fer-, qu’actionnaient
jadis de nombreuses Roues hydrauliques ---.
Cette Usine intégrée réunissait sur le même
site l’ensemble des opérations de la Production sidérurgique. Elle témoigne du génie de
son fondateur comme de l’esprit rationaliste
du Siècle des Lumières.” [1334]
. “... Les Ouvriers, même s’ils connaissaient
des Conditions de travail pénibles bénéficiaient d’avantages non négligeables pour
l’époque. 25 d’entre eux étaient logés sur
place dans les dépendances du pavillon du
Maître de Forges, bénéficiant d’un four à
pain. Une sage-femme veillait aux soins de la
vie quotidienne. Cependant les Forgerons travaillaient dans la chaleur, dans le bruit des
Marteaux qui finissaient souvent par les rendre sourds. Le succès a été tel qu’au plus fort
de l’activité 400 paysans approvisionnaient
les Fourneaux ---.” [3041] n°13 -Mai/Juin
2001, p.81.
• L’Association ...
. L'Ass. pour la Sauveg. et l'Anim. des Forges
de BUFFON, créée en 1978, a pour but de restaurer les Forges bâties en 1768 par BUFFON --. Aux bâtiments déjà restaurés: pav. de BUFFON, logement des Ouvriers, l'écurie, la Halle
du H.F., l'Affinerie, la Fonderie doit s'ajouter
un ens. de bât., futur Musée de la Sidérurgie
du Nord de la Bourgogne. L'Ass. mène parallèlement la mise en valeur des sites liés à l'industrie du Fer: Ste-COLOMBE, CHENECIÈRES,
les H.Fx: MARCENAY -18ème s.- et AMPILLYle-Sec -début du 19ème s.-." [830] ... doct de
tél.: 03 82 58 03 71
Ensuite pour disposer de son propre laboratoire où étudier le refroidissement des Boulets de Métal ... afin de
calculer l'âge de la terre ! // C'est une Us. modèle donc,
une Us. idéale presque, où tout -l’ensemble comme les
détails- est pensé pour être à la fois efficace et harmonieux. Rien n’est laissé au hasard ou au désordre.
Jusqu’aux marches d’un petit escalier en colimaçon
dont le galbe élégant est calculé pour faciliter la descente d'un homme lourdement chargé ---. // Le H.F.
s’est éteint en 1866 ---. // (La propriétaire actuelle) renoue avec le souci pédagogique qui animait BUFFON
lorsqu’il fit construire, surplombant la Halle de Coulée
de la Fonte, un escalier d’apparat où ses visiteurs prenaient place pour assister au travail de la Forge. Ses
hôtes en grande toilette, observaient intrigués, ces drôles d’hommes en tablier de cuir qui supportaient une
température et un bruit de fin du monde. Ces citadins
étaient fascinés par le spectacle apocalyptique de la
Fonte s’écoulant du H.F. et creusant comme un sillon
de feu dans le Sable du sol ... // Pendant ces 2 jour
(nées)s du Patrimoine, exceptionnellement, les bâtiments d’habitation rassemblés autour de la grande cour
seront ouverts au public. C’est là que logeaient avec
leurs familles les 30 principaux Ouvriers de la Forgeles quelque 370 autres travailleurs étant des Externes.” [353] Supp. ‘Journal du patrimoine’, du Vend.
18.09.1998, p.6.
••••••••••
G.-D. HENGEL.
• Les journées du Patrimoine ...
. “Les Forges de BUFFON, l’Us. parfaite ... Le temps
s’est arrêté en Bourgogne, quelques années avant la
Révolution, juste avant que la Houille et le Coke ne façonnent les villes ouvrières enfumées du 19ème s.. Il
s’est arrêté à MONTBARD (21500), par la volonté d’un
personnage hors du commun, BUFFON qui a choisi
d’installer là une Us. modèle, le top niveau de ce qui
pouvait se faire à l’époque en matière de Sidérurgie au
Bois et à l’Énergie hydraulique. // Les Forges de BUFFON classées Monuments Historiques pour leur valeur
architecturale, leur mémoire en matière d'histoire des
techniques et leur témoignage sur l’esprit du 18ème s.,
sont, en quelque sorte, la Silicon Valley de l’Ancien régime. // Le célèbre naturaliste et philosophe --- s’est
lancé dans cette incroyable aventure à l’âge de ... 60
ans. BUFFON est un scientifique qui a l’esprit pratique
et le sens des affaires ---. // En 1768, il fait donc bâtir
sur ses terres de MONTBARD et sur une dérivation de
l’Armançon son complexe sidérurgique mi-industriel,
mi-rural. D’abord pour mettre en valeur les ressources
naturelles de ses propriétés -eau, Fer et surtout Bois.
me pdition - J. C.
tél.: 03 82 58 03 71
Département 22-1
1
22 - Côtesd’Armor
3 - ... la région Bretagne de 1970
4 - ... la région Bretagne,
identique de 2016.
Dans
•
les Pro-
4
3
2
vinces du
18qme s.
Le Département ...
CÔTES-D’ARMOR (22) : ¶ “Département de
la région Bretagne; 6.876 km2; 525.556 hab. Ch.-lieu
St-BRIEUX.” [206] ... En 1990, la dénomination
‘Côtes-du-Nord’ est devenue ‘Côtes d’Armor’, d’après
[206] Supp. n°1.
-Voir: Bretagne/Sur les sites/Forges de VAUBLANC.
•• QUELQUES POINTS D’HISTOIRE ...
• Au début du 19ème s. ... Il y a 5 H.Fx, d’après
[4792] t.1, p.408 et le département produit
15.500 Quintaux(1) de Fonte et 9.150 Quintaux(1) de Fer forgé, d’après [4812] vol.1,
p.54, note 34 suite de p.53 ... (1) L’auteur, souligne M. BURTEAUX, employant généralement
les anc. mesures, il s’agit probablement de
Quintaux de 100 livres, soit 1 quintal = 48,9
kg.
• En 1825, 3 H.Fx au Charbon de bois ont produit 1.275 T(f) en tout, d’après [3821] p.89 ...
En 1835, il y a 5 H.Fx en activité et 3 en
1869, d’après [3821] p.111.
• Dans les années 1880, ”il n'existe qu'une seule
Mine de Fer, c'est celle du PAS et du BASVALLON -commune de
L'HERMITAGE
(22150)-, dont le Minerai est utilisé par le
H.F. du PAS (qui) fabrique des poteries très
recherchées en Bretagne.” [4210] à ... CÔTESDU-NORD.
• Circuit de la forêt de LORGE -vestige de la grande
forêt armoricaine, laquelle couvre actuellement 1.900
ha-.
. Ce circuit montre les principaux centres d’intérêt de
cette région, dont les Forges du PAS et le Château de
LORGE) dans ou à proximité de cette superbe forêt ...
Des circuits de visite sont proposés, que ce soit pour
piétons, cyclistes ou automobilistes. Pour les amateurs
d’anc. Sidérurgie, un circuit de 8 km avec panneaux
explicatifs parcourt la forêt, allant de l’Étang du PAS
me pdition - J. C.
(site des Forges) à la BUTTE ROUGE (site de la Mine
de BAS-VALLON) a été mis en service en 2011,
d’après
[2964]
<tourisme-moncontour.com>,
<fr.wikipedia.org/wiki/Foret-de-Lorge> -Août 2012, et
[949] p.309.
• BELLE-ISLE-en-Terre (22810) ...
— Galerie de Toull-Lutin ou Toul Lutin ou Toul
al Lutin(tl) ... Nom de l’entrée de Mine où furent Exploités du Minerai de Fer et un peu de galène (PbS). Le
Minerai de Fer fut utilisé au H.F. de COAT AN NOZ
(trad.: ‘Forêt de la Nuit’ ... La Mine, dont l’entrée est fermée par une grille, est située à 500 m au S.-E. du site
du H.F.. Des Scories trouvées sur place montrent que
le Minerai fut Exploité à l’époque gallo-romaine ... tl)
D’après un glossaire de langue bretonne-langue française, toull qui s’orthographie aussi toul, signifie ‘trou’
ou ‘entrée’ ... Localisation du site, d’après [2964]
<.geoportail.gouv.fr> -Août 2012 ... Historique de la
mine et glossaire breton-français, d’après [2964]
<educatif.eau-et-rivieres.asso.fr/pdf/livret-leguer.pdf >,
<site sur le fleuve côtier ‘Léguer’ et ses affluents, avec
trad. d’exp. bretonnes> -Août 2012..
— Coat-an-Noz, Coat-an-nos, Coatannos, Coatau-nus ... Lieu-dit actuel ‘Les Vieilles Forges’, sur 2
étangs alimentés par le Guic, affl. du Léguer, fl.côtier
de la Manche ... Forge située à 16 km à l’O. de GUINGAMP (22200). Le Fer y fut Exploité dès l’époque
gallo-romaine. La Forge fut établie en 1779, sur arrêté
du Conseil d’État. Appartenant au Prince de condé,
elle était dirigée par un Maître de Forge. Le Minerai
provenait de la proche Mine en Galerie de Toull-Lutin,
et des communes de PLOUGONVER (22810) et LOCENVER (22810). Le Charbon de bois était fourni par les
forêts voisines de Coat-an-Noz et Coat-an-Hay. L’Us.
avait 1 H.F., 1 Chaufferie et 1 Affinerie(Bc).
. 5 1789 ... “— Consistance: 1 H.F., 1 Affinerie, 1
Chaufferie. — Historique: L’Us. fut établie par arrêts
du Conseil le 14 Sept. 1779 et du 2 mai 1781.” [11]
p.102.
. En 1800, le propriétaire est Allain LAUNAY. La Forge
est améliorée, comprenant 1 H.F. avec Lavage et
Broyage du Minerai, 1 Affinerie avec Marteau, 1 Fonderie, 1 Halle à Charbon et 1 Magasin à Fers. L’Étab.,
assez important, a son H.F. en activité 9 mois/ans, produisant 400 à 450 Tf. Une partie est transformée en
350 t de Fer, le reste est Coulé en Poteries diverses. Le
Fer produit en Verges et Barres est vendu et expédié
vers les dép. voisins, ainsi qu’à BORDEAUX (33000) et
PARIS (75000). La Production de Métal est de bonne
Qualité, grâce à un mélange judicieux de divers Minerais. Maison de Maître et Logements ouvriers sont
construits à proximité. À partir de 1836, modernisation
de la Production de Fonte. En 1837, remplacement et
agrandissement du H.F.. Le Combustible est un mélange de 75 % de Charbon de bois et 25 % de Coke. Le
Vent est fourni par une forte Soufflante à bâti en Fonte.
Un Appareil CALDER, utilisant la chaleur perdue du
H.F., Réchauffe l’Air soufflé. Des Essais d’Enfournement de Scories de Forge sont pratiqués. Cependant,
les Méthodes d’Affinage de la Fonte n’évoluant pas, le
Fer produit est onéreux car il faut 160 Tf pour produire
100 t de Fer qui n’est pas toujours de bonne Qualité.
L’Étab, dirigé par M. REVEL, ferme ses portes en
1843. Hormis les Étangs, il ne reste plus que quelques
vestiges de cette belle Us.. Bâtiments en ruines envahis
par la végétation ainsi qu’un reste du H.F., rappellent
l’activité sidérurgique de ces lieux(Bc).
(Bc) ..., d’après [2964] <ot-belle-isle-en-terre.com> Août 2012; Compte-rendu des travaux des ingénieurs
des Mines pendant l’année 1840, impr. Royale, PARIS
-1841, numérisé, in [2964] <books.google.fr> -Août
2012, p.30/31; Dictionnaire du Commerce et des Marchandises, t.1, publié sous la dir. de M. GUILLAUMIN,
éd. Guillaumin, PARIS -1841, numérisé in [2964]
<books.google.fr> -Août 2012, p.602; Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, t.99, n°2 -1992, numérisé
in [2964] <persee.fr> -Août 2012, p.165 à 168.
• BOURBRIAC (22390) ... Mine de Fer alimentant
les Forges de St-PEVER (22720), -voir ce site.
• GOUAREC (22570) ... Mine de Fer alimentant les
Forges de PERRET (22570), -voir ce site.
• JUGON-les-Lacs (22270) ...
. Non loin de la Forêt de LA HUNAUDAYE, dans la
présente commune, Jean-Baptiste GUÉHENNEC de
BOISHUE, propriétaire de ladite forêt, voulut installer
des Forges en 1787, sur l’Étang de Jugon, lieu-dit
‘Poudouvre’. La Révolution contrecarra ce projet qui
ne vit jamais le jour, d’après [2964] <poudouvre.overblog.com> -Août 2012.
• LA FERRIÈRE (22210) ... Localité située à 4 km
au Sud de PLÉMET.
. Le Minerai de Fer était Extrait de l’actuel Bois du
Minerai, à proximité de la commune. Compte tenu de
la situation des Forges du VAUBLANC, la Mine se
trouvait donc à 8 km de celles-ci. Au 18ème s., le Minerai était transporté à dos de Mulets ... Un lotissement
tél.: 03 82 58 03 71
Département 22-2
construit sur la commune est appelé ‘Résidence du Minerai’, d’après[2964] <vivarmor.over.blog.com: site
d’un visiteur aux Forges du Vaublanc> -Août 2012.
• LA HARMOYE (22320) ... Fours à Chaux construits vers la fin du 19ème s.; on les doit aux CHOISEUL et JANZÉ; leur activité, liée aux Forges DU PAS
et DES SALLES a duré jusqu'aux années 1970, d'après
[878] p.628/29.
• LA MOTTE (22600) ... Ban communal sur lequel
était Extrait le Minerai de Fer expédié au Fourneau de
QUERRIEN , commune LA PRENESSAYE, ci-après ...
Le Minerai de Fer -déjà Exploité à l’époque galloromaine (présence de Scories)- provenait bien de la
Forêt de Loudéac, dans sa partie N.-O., rattachée à la
commune de LA MOTTE (22600), d’après [2964]
<lamotte22.com/La-Foret> -Août 2012, et [5064] p.37.
• LANFAINS (22800) ...
— H.F. et Fonderie du Pas ... sur l’Étang du Pas,
alimenté par le Ruisseau du Pas, affl. du Gouet, fl. côtier de la Manche ... Forges situées à 16 km au S.-O. de
St-BRIEUC (22000).
. Les Forges du PAS, créées, en 1828, par les
CHOISEUL, sont liées à l'histoire du Duché de LORGE; à
l’origine, la Fonte était destinée à alimenter les Forges
à l'anglaise du sud de la Bretagne -HENNEBONT- et de
la Basse Indre, d'après [878] p.628/29.
. En 1828, le comte César-René DE CHOISEUL y édifie
un H.F. sur l’emplacement d’un moulin à blé. Le Minerai de Fer provient de la Mine de Bas-Vallon et le
Combustible de la Forêt de Lorge (L’HERMITAGELORGE 22150). La Castine provient de LA HARMOYE
(22320) ... L’Us. du Pas, qui ne produit que de la Fonte,
comprend l’Étang de 1,5 ha pour la Force motrice, 1
Four à Griller le Minerai, 1 Four à Carboniser la
Houille, 1 H.F. de 12,5 m de haut avec Halle abritant
la Moulerie, la Machine Soufflante et la Forge ... En
1830, Soufflerie à Piston actionnée par Roues à Augets. À proximité se trouvent le Château du directeur
et le logis du Maître-Fondeur, des habitations ouvrières, ainsi qu’une écurie et étable pour les animaux de
trait. En 1835, production de 800 Tf. En 1837, J.-M.
ALLENOU achète l’Étab., avec Mine, Carrière, forêt et
maison du directeur. En 1840, Production de 1000 Tf
avec 300 Ouvriers. En 1852, édification d’une chapelle
... En 1870, Production de 3.000 Tf brute et Fonte
Moulée avec 400 Ouvriers. On utilise un mélange de
Minerai local et de Minerai de BILBAO (Espagne), et le
Coke provient de NEWCASTLE (G.-B.). En 1870, trois
Machines à Vapeur sont installées, dont l’une pour la
Soufflerie et les deux autres pour Concasser le Minerai. La création de la ligne de Chemin de Fer St-BRIEUC
(22000)-PONTIVY (56300) est très profitable au Transports des Matières premières et des Produits de l’Us..
En 1880, la forte concurrence d’autres Us. oblige
l’Étab. du Pas à se convertir en Fonderie de Seconde
fusion. La Marche en Minerai n’étant plus rentable, le
H.F. est remplacé par un Cubilot utilisant Fontes et
Fers de récupération. En 1906, la Fonderie (spécialisée
dans la Production de Fonte d'adduction d'Eau) est rachetée par Adolphe-Henry DE VILLENEUVE et fournit
la Marine et les Chemins de Fer de l’État. Elle produit
aussi de l’Outillage agricole, des Pièces mécaniques et
des éléments de voierie (Plaques d’égout, entre autres).
Pendant la Guerre 1914-18, fabrication de corps de
grenades à main. En 1923, installation d’une succursale à St-BRIEUC. En 1919, l’Étang du Pas est agrandi à
6 ha, afin d’alimenter 2 Turbines, relayées par des Machines à Vapeur en cas de sècheresse. Après la Guerre
1939-45, création d’une Sté en SARL. En 1950, rattachement au réseau électrique général. En 1957, création de la Sté FONDERIES DU PAS ET BRISOU RÉUNIES. L’Us. du Pas tourne alors avec 2 Cubilots. En
1969, dirigée par Alain LE POMELLEC, elle produit des
Fontes Moulées diverses pour bâtiments, installations
publiques et automobile. En 1977 elle emploie 100
personnes mais, subissant une forte concurrence, la Sté
est en dépôt de bilan en 1977, et s’arrête définitivement en Nov. 1978. Les bâtiments d’exploitation (Fonderie et Modelage, Halles, Cubilots, Atelier mécanique
et d’Usinage) ont été entièrement détruits en 1981. Il
ne subsiste que le logement patronal, les habitations
ouvrières et la chapelle ..., d’après [2964]
<patrimoine.region-bretagne.fr>,
<fr.wikipedia.org/
wiki/Lanfains >, <infobretagne.com/lanfains.htm> Août 2012, et [636], p.226 et p.388.
• LANVOLLON (22290) ... Mine de Fer alimentant
les Forges de St-PEVER (22720), -voir ce site.
• LA PRENESSAYE (22210) ...
— Le Fourneau de Querrien ... sur un étang
formé avec le ruisseau de Querrien, en lisière de la
Forêt de LOUDÉAC (22600). Situé à 30 km au Sud de
St-BRIEUC (22000).
. Le H.F., bâti vers le milieu du 17ème s. par Fçois DE
FARCY, utilise le bois et le Minerai de Fer de la Forêt
de Loudéac (-voir: LA MOTTE (22600)). À partir de
1672, la Fonte produite est utilisée aux Forges du
VAUBLANC, distantes de 2 km, et installées sur la
commune de PLÉMET (22210). Par suite d’une ressource hydraulique insuffisante, le H.F. est arrêté au début
du 18ème s. et remplacé par un H.F. bâti sur le site du
VAUBLANC. Il ne reste rien de cette installation et
l’Étang
est
asséché,
d’après
[2964]
<patrimoine.region-bretagne.fr> -Août 2012.
• L’HERMITAGE-de-Lorge (22150) ...
— Mine (de Fer) de Bas-Vallon ... Elle est située
à 2 km à l’Est du site du H.F. du PAS. Actuellement
appelé ‘La Butte Rouge’, le site de la Mine, constitué
d’Excavations et ouvertures diverses, a été considéré
comme dangereux et mis en sécurité en 1995 ... Localisation du site, d’après [2964] <geoportail.gouv.fr> Août 2012 ... État actuel du site de la Mine, d’après
[2964] <brgm.fr> -Août 2012.
• LOCENVER (22810) ... Mine de Fer alimentant les
Forges de BELLE-ISLE-en-Terre (22810), -voir ce site.
• PAIMPOL (22500) ...
— Phare du plateau des ROCHES-DOUVRES ... Voir, à Phare / Sur les Sites, une description détaillée
de ce ‘monument’.
• PERRET (22570) ... Sur cette commune est implantée une partie des Forges LES SALLES DE ROHAN,
l’autre partie étant sise sur le ban communal de SteBRIUGITTE (56480), dans le Morbihan.
— Forges de Rohan, Forges des Salles, Les Forges de Salles, Les Forges des Salles de Rohan, Les
Salles, Les Salles de Rohan ... Lieu-dit actuel ‘Les
Forges des Salles’, en contrebas de l’Étang du Fourneau, alimenté par le Ruisseau des Forges, affl. du Blavet, fl. côtier de l’Océan Atl.. Les Forges sont à 40 km
au S.-O. de St-BRIEUC (22000).
-Voir, à Bretagne, la cit. [727] p.285.
. FORGES-de-Salles: ce hameau est un des plus anc.
sites métallurgiques de Bretagne. Dès le 17ème s., les
premières Forges apparaissent sous l'impulsion de la
famille DE ROHAN. Un peu plus au nord, LA FORGENEUVE est opérationnelle au début du 19ème s. ---. //
Les premières Forges à bras apparurent au début du
17ème s.. En 1621, HENRI II de ROHAN décide d'implanter une industrie sidérurgique dans son duché
- L'Étang des Salles: Dans ce site s'installèrent les
premiers Maîtres de Forges au début du 17ème s.. Il y
avait là un Fourneau, une Affinerie, une Chaufferie,
une Fenderie, d'après [878] p.522/23.
. La Forêt de Quénécan qui entoure les Forges, fut le
siège d’une Métallurgie gallo-romaine qui continua au
Moyen-Âge ... En 1623, Geoffroy FINEMENT D’ANGINCOURT crée des Forges pour le compte de la famille de ROHAN. Il met en eau 4 Étangs, dont seul
l’Étang du Fourneau et l’Étang de la FORGE NEUVE
seront utilisés pour animer des Forges. Adoption de la
technique liégeoise ... Au 18ème s., l’Étang du Fourneau anime 1 H.F., 1 Affinerie et 1 Fenderie. En 1750,
les installations sont reconstruites et modifiées. Le
Château du Maître de Forges et les logements ouvriers
(ou ‘Rangées’) sont construits. Le Minerai provient de
la Mine de GOUAREC (22570) et le bois de la forêt environnante de Quénécan. L’Us. produit des Marmites,
des Galettoires, des Verges et des Boulets(Ro).
. 5 1789 ... “— Consistance: 1 H.F., 1 Forge.” [11]
p.102.
. Vers 1800, prod. de 500 à 600 Tf/an. En 1802, Les
Salles sont achetées par Louis-Henri JANZÉ à la famille
DE ROHAN. L’Us. est gérée par des Régisseurs. On
continue à y fabriquer des Ustensiles culinaires, et
aussi de l’Outillage aratoire. BOURDONNAYDUCLÉZIO, Régisseur, installe une petite Forge sur
l’Étang de la FORGE NEUVE, puis quitte le domaine. À
partir de 1825, modernisation de la Forge. En 1839, les
Soufflets sont remplacés par des Caisses à Pistons,
d’abord en bois puis en Fonte. Après le décès du
Comte DE JANZÉ en 1840, les Forges sont affermées
en 1841 à MM RIANT et LANGLOIS, déjà Gérants
d’autres Us. franç.. L’ouverture du canal de NANTES
(44000) à BREST (29200) en 1842 favorise les échanges
commerciaux de l’Us. des Salles. RIANT et LANGLOIS
abandonnent ensuite Affinerie et Fenderie pour ne produire que de la Fonte destinée à BASSE-INDRE (44610).
Un nouveau H.F. est construit. En 1845, la FORGE
NEUVE devient un moulin à tan. En 1853, les installations sont reprises par M. GARNIER. En 1858 et 1859,
modernisation de l’Us., avec remplacement du H.F. en
pierres par un H.F. en briques, et construction de nouvelles Halles. Les plans des installations sont dus aux
Ingénieurs centraliens THOMAS et LAURENS qui vont
réaliser un ensemble moderne et productif employant
300 personnes. De 1865 à 1877, la famille CARRÉKÉRISOUET prend le relais, mais garde la Méthode de
Production de Fonte au Charbon de bois. La Concurrence de la technologie anglaise au Coke, les accords
commerciaux et le manque de rentabilité entraînent la
fermeture des Forges de Salles le 1er juillet 1877 ...
Depuis son Arrêt, le site des Forges, constitué d’une
trentaine de bâtiments, est très bien conservé dans son
écrin de verdure. C’est un témoin exceptionnel de l’activité sidérurgique armoricaine du 19ème s., mis en valeur par une restauration ‘à l’authentique’. Le bâtiment
du H.F. (le H.F. n’existe plus) et sa passerelle d’accès
au Gueulard, la Halle à Charbon, le bâtiment administratif, les habitations, la chapelle, l’école et la cantine
(café-épicerie jusqu’en 1954) et les maisons du Maître
de Forges et des Commis ont l’air de ne pas avoir souffert depuis le 19ème s. Classées M. H. en 1981, les
Forges, propriété de M. et Mme DE PONTAVICE, se
visitent depuis 1990. Salle vidéo, maquettes, ateliers
réaménagés, etc. retracent la vie active d’autrefois. Le
jardin en terrasses, appelé ‘thabor’, est surmonté d’une
orangerie. Un pont, appelé le ‘Pont Lann’, permet de
franchir le Ruisseau des Forges et de passer du Morbihan aux Côtes-d’Armor, tout en restant dans le même
site sidérurgique(Ro).
(Ro) ..., d’après [2964] <patrimoine.region-bretagne.fr>,
<bretagne-racines.ac-rennes.fr>,
<lesForgesdessalles.info> -Août 2012; & [2], p. 90
• PLÉMET (22210) ...
— Forges du Vaublanc, F. du Veau-Blanc ...
Lieu-dit actuel ‘Le Vaublanc’, sur un Étang formé
avec la Lie, sous-affl. de la Vilaine, fl. côtier de
l’Océan Atl.. Le site des Forges est à 4 km au N. de
PLÉMET et à 30 km au S. de St-BRIEUC (22000).
-Voir: Balade ... de Fer (Une).
- LE VAUBLANC: cette Forge importante fut Exploitée pendant deux siècles, de 1672 à 1871. À l'époque
de sa prospérité, elle produisait 1.800 Tf et 2.500 t de
Fer par an. Les Minerais provenaient des Carrières de
LA FERRIÈRE (-Côtes-d’Armor, voir ci-dessus), GLÉNAC
-Morbihan-, FOUGERAY -Ille-&-Vilaine- et BILBAO Espagne-, d'après [878] p.481.
. L’Us. métallurgique du Vaublanc est édifiée en
1671-72 par Fçois DE FARCY, à la lisière de la Forêt de
LOUDÉAC (22600), source de Combustible. Le site
comprend 2 Affineries à Soufflet, 1 Fenderie à 2 Marteaux et des Halles servant à entreposer la Fonte du
H.F. de Querrien (-voir le site: LA PRÉNESSAYE) et
les Fers produits. En 1675, le site appartient à Simon
HAY, comte DE COUËLLAN qui construit la demeure
patronale qui sera remaniée en 1751. Construction de
logements ouvriers. Au début du 18ème s., installation
d’un H.F. remplaçant celui de Querrien, insuffisamment productif. Le H.F. est situé en amont de l’Étang,
sur l’emplacement d’un anc. moulin à papier. Vers
1750, les Forges du VAUBLANC fonctionnent au
maximum. De 1767 à 1836, les Affineries utilisent
aussi la Fonte du H.F. de LA HARDOUINAIS (-voir le
site: St-LAUNEUC)(Va).
. 5 1789 ... “— Consistance: 1. H.F., 2 Affineries, 1
Chaufferie. — Historique: Étab. antérieur à l’arrêt du
Conseil de 1723; on le dit existant depuis plus d’un
siècle.” [11] p.103.
. Pendant la Révolution, fournitures d’importantes
commandes pour l’État, avec 450 personnes sous la direction de Fçois DELAIZIRE. L’Us. passe ensuite entre
les mains de la famille de St-PERN. Une chapelle est
érigée en 1809 et le site devient la propriété de LouisAlexis CARRÉ-KERISOUËT qui agrandit les installations. Le H.F. produit 450 à 500 Tf/an. En 1821, mise
en service d’une cantine. En 1839 Essais satisfaisants
d’Enrichissement du Lit de fusion du H.F. avec des
Scories de Forge. En 1847, remplacement de l’Affinage wallon par le Puddlage à la Houille (le seul du département) et remplacement de la Fenderie par des
Trains de Laminoirs. En 1862, le H.F. fonctionne au
Coke et au Charbon de bois, et utilise un mélange de
Minerais locaux et espagnols, avec Addition de Scories de Forge. La production est diversifiée: matériels
agricole, domestique, militaire (fabrication de Canons
pour la marine). À partir de 1866, l’Étab. souffre de la
Concurrence anglaise et de l’est de la France. En 1868
ne subsistent plus que 2 Fours à puddler. Arrêt de l’Us.
en 1871. De la fin du 19ème s. à 1950, le site sera reconverti en laverie, traitement et séchage des kaolins provenant
d’une proche carrière. En 1924, installation d’une petite centrale électrique, toujours productive, devant la Chaussée de
l’Étang ... Le H.F. et les Forges ont disparu à la fin du
19ème s. Il reste quelques bâtiments ayant servi au travail
du kaolin. Les habitations ont été restaurées, servant de logement et abritant un gite de vacances(Va).
..., d’après [2964] <patrimoine.region-bretagne.fr>,
<levaublanc.com> -Août 2012; Compte-rendu des travaux des ingénieurs des Mines pendant l’année 1840,
impr. Royale, PARIS -1841, numérisé, in [2964]
<books.google.fr> -Août 2012, p.30/31; et [2] p.90
• PLOUASNE (22830) ...
— Forge de Néal ... Actuellement sous les eaux
de la retenue du Barrage de Rophémél (GUENROC
(Va)
22350).
. En 1687, un H.F. est signalé sur une retenue d’eau du
Néal, affluent de la Rance, fl. côtier de la Manche.
L’Étab. est dirigé par Pierre DE La RIVIÈRE, Maître de
Forge. On y Coule, entre autres, des Boulets pour l’Artillerie de marine. Arrêt peu après le milieu du 18ème
s. Les restes du H.F. ont été noyés en 1937, lors de la
mise en eau du Barrage de Rophémel constitué avec le
Néal et la Rance. En 1989, une baisse des eaux consécutives à la sècheresse a remis à jour les vestiges pour
quelques mois. Des études du site ont fait découvrir
une partie d’un Moule à Boulets, des Gueuses de
Fonte et du Laitier. Du H.F., il restait environ la moitié
de la partie basse, en Schiste noirci. Ce témoin du
passé sidérurgique armoricain repose par le fond
jusqu’à la prochaine grande sècheresse, d’après [2964]
<topic-topos.com/histoire-plouasne> -Août 2012.
me pdition - J. C.
tél.: 03 82 58 03 71
Département 22-3
• PLOUGONVER (22810) ... Mine de Fer alimen-
Comme le fait justement remarquer G.-D. HENGEL qui
a conduit la reconstitution historique de ces Forges,
l’ouvrage des frères BOURGIN [11], en évoquant la
Forge de LA HUNAUDAYE fait une erreur géographique; le nom du site est LA HARDOUINAIS, en lisière de
la forêt éponyme. LA HUNAUDAYE est une forêt située
à
30 km au Nord de LA HARDOUINAIS, qui n’a donc
. En 1874, la ‘Sté ANONYME DES FORGES ET ACIÉ- rien à voir avec St-LAUNEUC.
RIES DE St-BRIEUC’ s’installe à proximité de la gare ferroviaire. L’entreprise est montée par
Ernest CARRÉ- . De 1808 à 1811, le domaine, comprenant le H.F. avec
Fonderie et Halles et la Forêt de LA HARDOUINAIS,
KERISOUËT, propriétaire du site des Forges du VAUest vendu à Louis-Alexis CARRÉ-KERISOUËT qui reBLANC (PLÉMET 22210). Attiré par les facilités de Transconstruira le H.F. en 1817, en gardant la Soufflerie
port maritime et Ferré, le Maître de Forges fait venir des
Charbons ang. et exporte les Produits finis. L’Us. comporte
mue par Roue hydraulique. Le H.F., en pierres de taille
Forges et Laminoirs; les installations s’arrêtent en 1900. Reet Granite, a une hauteur de 7,50 m, avec Arcs-boutants
prise en 1908, sou le nom de Sté ‘FORGES ET LAMINOIRS
de chaque côté. Les Embrasures sont consolidées par
DE BRETAGNE’: installation du procédé MARTIN -200
des Gueuses de Fonte. Il est construit un logement paOuvriers-, avec refonte de Ferrailles et laminage de Rails.
tronal de type néo-classique et des habitations pour le
Pendant la Guerre 1914-18, production d’éléments d’Artillepersonnel. Le Minerai vient de la région et le Charbon
rie et de Fers à cheval et à partir de 1932, travail jours et
de bois de la Forêt de LA HARDOUINAIS. En 1836,
nuits pour l’édification de la Ligne MAGINOT. En 1963, les
Arrêt définitif du H.F.. En 1855, installation d’un moulin à
installations de production sont transférées dans la zone intant les Forges de BELLE-ISLE-en-Terre (22810), -voir
ce site.
• PLOUVARA (22170) ... Mine de Fer alimentant les
Forges de St-PEVER (22720), -voir ce site.
• St-BRIEUC (22000) ...
dustrielle des Châtelets, à 3 km en banlieue sud. SACILOR
rachète Forges et laminoirs en 1984, puis revend la Sté à un
groupe italien en 1990. puis arrêt définitif des installations en
1994,
d’après
[2964]
<mairie-saint-brieuc.fr<
&
<agencebretagnepresse.com> -Août 2012..
• St-LAUNEUC (22230) ...
— Forge de la Hardouinais ... Lieu-dit actuel ‘Le
Fourneau’ sur un Étang, formé avec le Meu, affl. de la
Vilaine, fl. côtier de l’Océan Atl.. L’Étang du Fourneau est bien approvisionné grâce à un grand Étang en
amont. Forges situées à 40 km au S.-S.-E. de St-BRIEUC
(22000).
-Voir, à Bretagne, la cit. [4124].
. Des Forges sont mentionnées en 1570 ... Vers 1650,
Jacques DOISSEAU, seigneur DE POULANCRE, en est
propriétaire ... Au cours du 18ème s., l’Étab. appartient
à la famille de St-PERN, déjà propriétaire des Forges du
VAUBLANC (PLÉMET 22210). La Fonte produite au
H.F. est utilisée aux Affineries du VAUBLANC(La).
L’un des grands Fourneaux --- est situé près MERDRIGNAC; il s’appelle le Fourneau de LA HUNAUDAYE(a),
et on assure que son Étab. est très ancien. Étab. antérieur à l’arrêt du Conseil de 1723.” [11] p.103 ... (a)
me pdition - J. C.
tan, utilisant la Roue hydraulique qui actionnait les Soufflets
du H.F.. Le moulin s’arrêta en 1899. Actuellement, il ne reste
plus que le H.F., envahi par la végétation et quelques bâtiments du moulin à tan. Le logement patronal, appelé ‘château’ et qui surplombe l’ensemble, est en bon état. Le domaine appartient à la Sté GROUPAMA. Actuellement, les Étangs
sont asséchés depuis 2011, ce qui fait le bonheur des amateurs de Laitiers et Scories de H.F.. Ils seront (en principe)
remis en eau en 2013(La).
...,
d’après
[2964]
<commune.saintlauneuc.pagesperso-orange.fr/Forges.htm>,
<patrimoine.region-bretagne.fr> -Août 2012.
• St-PEVER (22720) ...
— Forge dAvaugour ... Lieu-dit actuel ‘Le Moulin des Forges’, sur une dérivation du Trieux, fl. côtier
de la Manche, à 25 km à l’O. de St-BRIEUC (22000).
. En 1555, Odet DE BRETAGNE, baron D’AVAUGOUR
et GOËLLO, installe un grand Moulin à Fer sur le Trieux, avec H.F.. En 1560, édification d’un nouveau H.F.
et de son système hydraulique avec Biefs et Roues. Ce
fut une des premières Forges de Bretagne à utiliser le
Procédé de Réduction indirecte. L’ens., avec Mines et
Combustible, employait 50 personnes. Le Minerai provenait de BOURBRIAC (22390), LANVOLLON (22290)
et PLOUVARA (22170). Le Charbon de bois était prépa-
ré dans la proche Forêt d’Avaugour. Le Calcaire enfourné était à base de Coquilles en provenance de la
côte. Malgré le bon débit d’eau du Trieux, alimentant
les Roues par Canaux de dérivation, le fonctionnement
de la Forge est intermittent. La Production de Fonte
était en majeure partie Convertie en Fer, sous forme de
Barres brutes, vendues à des Marchands de Fer. Sur
place, un Forge fabriquait toutes sortes de Clous et
Fers à chevaux. On faisait aussi un peu de Moulage,
avec des ‘Ouvriers molleurs’. En 1565, l’Us. comprenait 1 Lavoir à Minerai, 1 H.F. avec Halle de Moulage,
1 Forge avec Affinerie, Chaufferie et Martinet et 1
Maréchalerie, ainsi que quelques logements pour le
Personnel, le tout installé le long du Trieux, dans une
vallée encaissée. L’Étab. s’arrêta vers la fin du 17ème
s. Les quelques restes d’installations ont disparu lors du remaniement de la RD 767 de CORLAY (22320) à GUINGAMP (22200), le long du Trieux ..., d’après: Le renou-
vellement de la sidérurgie bretonne à la Renaissance,
par Claudie HERBAUT; Annales de Bretagne et des
Pays de l’Ouest, t.96, n°2 -1989, numérisé in [2964]
<persee.fr> -Août 2012, p.161 à 170.
• St-QUAI-PORTRIEUX (22410) ...
— Phare du Port de PORTRIEUX ... -Voir, à
Phare / Sur les Sites, une description détaillée de ce
‘monument’.
CORSET : Garde côtes.
(La)
••••••••••
Les Villes
••••••••••
Les renvois
••••••••••
tél.: 03 82 58 03 71
Département 23-1
1
23 - Creuse
Dans
2
les Provinces du
4
3
Ce département n’est pas évo- Aucun rens. ne figure au
qué par les Frères BOUR- Gloss.
GIN [11] ... Il n’a pas encore
••••••••••
été traîté par G.-D. H. ...
Le Département ...
me pdition - J. C.
Les Villes
18qme s.
••••••••••
Les renvois
••••••••••
tél.: 03 82 58 03 71
Département 24-1
24 - Dordogne
4 - ... la région Nouvelle-Aquitaine
de 2016.
1
3
4
Le Département ...
DORDOGNE : ¶ "Le Département de la
Dordogne comptait en 1801, --- 63 Forges
dont 28 H.Fx et celui de la Hte-Vienne 27
Forges et 4 Fonderies." [136] p.59.
-Voir Canon, Droit de Tirage, Festival Forges et
Métallurgie en Ht-Périgord, Gentilhomme Forgeron, Périgord.
. Le nombre total d’Établissements sidérurgiques du Périgord, région faisant partie de la
province de Guyenne-et-Gascogne, fut de
163. Sur le territoire de l’actuel département
de la Dordogne (24), 138 Forges avec ou sans
H.Fx ont existé au cours des siècles. En 1859,
la région comptait encore 43 Forges avec 23
H.Fx. En 1868, il n’en restait plus que 18,
dont 17 s’éteignirent peu après 1870 (suite du
Traité de Libre-Échange avec l’Angleterre).
SAVIGNAC-LÉDRIER fut la dernière Forge
avec H.F. au Charbon de bois à fonctionner
jusqu’en 1930, selon note de G.-D. HENGEL,
d’après [481] p.36/37.
•• FAMILLE DE MAÎTRES DE FORGE ...
. “En 1806, les deux Forges de VAUX et de
MALHERBEAUX sont aux mains de Jean COMBESCOT, prêtre de la paroisse d'EXCIDEUIL et
Maître de Forge ---. En Janv. 1818, les deux
Forges déclarées ‘en mauvais état’ sont cédées à Bernard BON, qui transmet à son tour
l'Exploitation des deux Forges à son fils aîné.
En 1839, la Forge de MALHERBEAUX est affermée à Hippolyte BON qui reçoit en 1841 la
propriété de la Forge de VAUX.” [3539]
<conceze.com/payrac/papeterie> -Mars 2007.
•• QUELQUES CHIFFRES ...
. Au début du 19ème s., ”on y compte jusqu'à
27 H.Fx en activité, (avec) chacun un ou deux
Feux d'Affinerie, et plus de 60 Forges isolées
qui Affinent la Fonte des Fonderies voisines.”
[4556] vol.37, n°217 -Janv. 1815, p.41.
. En 1819, il y avait 29 H.Fx, d'après
[138],vol.5 -1820, p.50.
. On trouvera ci-après quelques chiffres (arrondis) de Production, d'après la lecture de
courbes, in [86] p.57 à 60 (* = 1877):
Année
1855
1859
1865
1870
1875
Minerai
t
30.000
35.000
40.000
13.000
2.500
Fonte H.Fx
Tf nombre
25.000
...
14.000
23
8.500
...
5.000
15
4.000
*5
me pdition - J. C.
1880
2.500
1.000
1890
4.300
1900
3.000
1909
1.300
1911
3.400
1913
8.000
•• INVENTAIRE DES SITES ...
. Pour les années 1880, on écrit: ”L’Industrie
métallurgique est représentée par les Forges
et H.Fx d’ABJAT, d’ANS, de BAYAC, de
BROUILLARD, de BUSSEROLLES, de DUSSAC,
des EYZIES, des FARGES, des FOURCHES, de
JUMILHAC-le-Gd, de LANOUAILLE, de LAVAUR ET COLY, de MAUGENS, de MARQUAY,
de MONCLARD, de PAYZAC, de PÉRIGUEUX,
de RAYAC, de St-MENIN, de St-MÉDARDd’EXCIDEUIL, de SAVIGNAC-LÉDRIER, de SteCROIX-de-Beaumont, de St-PRIEST-les-Fougères,
etc..” [4210]
pour désigner les principaux Ateliers: a = Affinerie; f =
Forge; ff = Feu de Forge; r = Renardière.
• ANGOISSE (24270) ...
— Beausoleil ...
. 5 1789 ... “— Consistance: 1 H.F., 2 ff. — Historique: Un des Étab. les plus anciens du pays.” [11] p.104
... En 1789, propr. M. MONTAGUT.
. En 1828: 1 H.F., 2 Affineries, 1 Bocard à Crasses.
Arrêt
à
mi-19ème
s.,
d’après
[2964]
<dominique.marsac.free.fr> -Sept. 2011.
— Coulon ... “— Consistance: f.” [11] p.104.
— Piolle, La Pialle, la Piale ... “— Consistance: 1
ff. — Historique: Étab. très ancien.” [11] p.104.
• ANLHIAC (24160) ...
— Anliat ... Forge de Guimalet ou d’Anliat, sur le
confluent du Dallon avec l’Auvézère.
. 5 1789 ... “— Consistance: 1 H.F., 1 ff. — Historique: Étab. datant de temps immémorial.” in [11] p.104/
05 ... En 1789, propr. M. POUMEAU-DELILLE.
. En 1828: 1 H.F., 1 Affinerie, 1 Bocard à Crasses;
Arrêt vers 1845; Il reste la base du H.F. et la maison du
Maître
de
Forge,
d’après
[2964]
• ARCHIGNAC (24590) ...
— Les Ans ... sur la Chironde, affl. du Coly (affl.
de la Vézère).
Établi par Lettres patentes du 21 Avr. 1725.” [11]
p.105 ... En 1789, propr. M. LAVERGNE.
. En 1827, dirigée par M. DELTHEIL, l’Us. avait 1
H.F., 1 Feu d’Affinerie, 1 Marteau; Arrêt à mi-19ème
s. il reste le Bief, les Canaux et le Déversoir de la retenue d’eau, d’après [2964] <dominique.marsac.free.fr>
-Sept. 2011. ; [11], p. 105.
• AUGIGNAC (24300) ...
— Chez Manzac, Manza, Mauza ... “— Consistance: 1ff. — Historique: Étab. datant de temps immémorial.” [11] p.105.
Dans
2
les Provinces du
18qme s.
• BAYAC (24150) ...
— Le Colombier ... sur la Couze, affl. de la Dordogne ... Anc. moulin à blé transformé Forge en 1836
par François MAROT, Maître de Forge; Us. avec Lavoir
à Minerai, 1 H.F. et 2 Affineries à la Houille, le tout
mû par 2 Souffleries à Ppistons en Fonte, Forge avec 2
Marteaux. Arrêt avant 1870 ; il reste le bas de Cuve
rond et la base carrée du H.F., d’après [2964]
<dominique.marsac.free.fr>
&
<patrimoine-defrance.org> -Sept. 2011.
• BESSE (24550) ...
— La Mouline ... sur un ruisseau, affluent de la
Lémance ... Un H.F. y fut installé en 1844 par M.
AMOUROUX, remplaçant une anc. Forge catalane.
Arrêt des installations vers 1865 ... De ce site il reste le
H.F. et la maison de maître, d’après [2964]
<dominique.marsac.fr> -Sept. 2011.
• BOURGNAC (24400) ...
— Lavaure ... sur la Crempse, affl. de l’Isle ... En
1811, l’Us. était équipée avec 1 H.F., 1 Moulerie, 1 Forerie, 1 Forge à Fer, fabrication de Canons pour la marine impériale; en 1840, le propriétaire Arnaud-Gaspard
PIGEAUD transforme l’Étab. qui, en 1850, comprendra
1 Lavoir à bras pour le Minerai, 1H.F., 1 Affinerie, 1
Moulerie et des appareils de compression pour les
Souffleries ... En 1858, l’Us. est dirigée par M. BÉHERE, avec Pierre BRUYÈRE Maître de Forge. Elle s’arrête
peu
après
1860,
d’après
[2964]
• BUSSEROLLES (24360) ...
— La Bicoque ... “— Consistance: 2 ff.” [11] p.106.
— Chez Bigot ... “— Consistance: 1 ff. — Historique: Trace d’un H.F. et d’une seconde Affinerie.”
[11] p.106.
— Forge Neuve ... “— Consistance: 1 ff.” [11] p.106.
— Lamandeau ... “— Consistance: 2 ff.” [11] p.107.
— Chez Léger ... “— Consistance: 2ff.” [11] p.107.
— La Vallade ... “— Consistance: 1 H.F. ‘que
mes prédécesseurs ont laissé abolir, il y a environ 20
ans’, 1 ff.” [11] p.107.
• CHALEIX (24800) ...
— Mavaleix ... “— Consistance: 2 ff.” [11] p.107.
• CHAMPNIERS-ET-REILLAC (24360) ... “f.”
[11] p.107.
• DOUVILLE (24140) ...
— La Crempse ... sur la Crempse, affl. de l’Isle ...
Département 24-2
En 1833, l’Us. en partie ruinée est reconstruite et remise en service par M. DE SALENEUVE. Elle comprend 1
Lavoir à bras pour le Minerai, 2 H.Fx, 1 Affinerie à 2
Feux et des bâtiments divers. Pas de date d’Arrêt,
d’après [138] t.5 -834, pp 692/93, numérisé dans
[2964] <books.google.fr> -Sept. 2011.
• DUSSAC (24270) ...
— Gandumas, Grandumas, Gaudumas ... sur la
Loue.
. 5 1789 ... “— Consistance: 2 ff. — Historique: Étab.
antérieur à 1672.” [11] p.108 ... En 1789, propr. Mme
LINARS.
. En 1829, il y avait 1 H.F., 2 Feux d’Affinerie, 1 Bocard à Crasses ... En 1839, on y trouvait 1 H.F., 2 Affineries, 1 Soufflerie à Pistons pour H.F. et Affinerie et
1 Gros Marteau. Date d’Arrêt non définie, d’après
[2964] <dominique.marsac.free.fr> -Sept. 2011.
• ÉTOUARS (24360) ... H.F. dit ‘Forge Haute’, Affinerie dite ‘Forge Basse’ sur la Doue, affl. du Bandiat.
-Voir: Festival de la Métallurgie d’ÉTOUARS, 3F-3M.
. En 1766, un H.F. produisait de la Fonte pour les Canons Coulés à RUELLE (16600) et une Affinerie y fabriquait du Fer ... En 1774, il y a 1 H.F. et 2 Feux de
Forges, animés par Roues à seaux et 1 Marteau animé
par Roue à Aubes(ét).
. 5 1789 ... “— Consistance: 1 H.F, 3 ff.” [11] p.108 ...
Sous la Révolution, c’est le Maître de Forges RIBEYROL, patron de la Forge de JOMMELIÈRES (JAVERLHAC 24300), qui dirige la Forge: il fait Refondre dans
les Fours à réverbère de RUELLE (16600) les Boulets
de Canon mis au rebut(ét).
. En 1811, l’Us. comprend 1 H.F., 3 Affineries, 2 Marteaux, 1 Bocard, 1 Halle, 1 maison de maître et des habitations ouvrières et a produit 500 Tf avec 100 personnes ; elle était au service de l’Arsenal de
ROCHEFORT (17300) ... En 1868, Arrêt à cause de la
forte Concurrence et démolition d’une grande partie
des installations. Il en reste l’Étang de retenue, la Halle
à Charbon et la maison du Maître de Forges. Un parcours découverte balisé a été aménagé sur le site, avec
panneaux permettant aux visiteurs de découvrir les
vestiges et différents emplacements des constituants de
l’Us.. Des animations publiques, avec fabrication de
Fer, ont lieu périodiquement(ét).
(ét)
d’après [2964] <dominique.marsac.free.fr>,
<sites.googl.com/site/3f3metouars/les-forges-detouars-1> -Sept. 2011 et [11], p.108/09.
• ÉXCIDEUIL (24160) ...
. La dernière Fonderie encore en activité (2002) est la
Sté LACOSTE d’EXCIDEUIL; elle Coule en particulier
des Plaques de cheminée, selon renseignement recueilli pas M. MALEVIALLE, durant l’émission La
Carte aux trésors, présentée par Sylvain AUGIER, le
Mar. 09.07.2002, sur Fr.3, à 20.55 h.
• FIRBEIX (24450) ... sur la Dronne.
. Au 18ème s., la Forge appartient aux ARLOT DE
FRUGIE, puis à la famille de RASTIGNAC(Fi).
. 5 1789 ... “— Consistance: 1 H.F., 2 ff. — Historique: Étab. datant de temps immémorial.” [11] p.109.
. En 1804, l’Us. a un H.F. et 2 Forges et est exploitée
par Jean ROUSTAUD ... En 1827, dirigée par Pierre-Jean
JULIE et Louis-Armand CHAPT DE RASTIGNAC, la
Forge a 1 H.F., 2 Affineries et 1 Marteau à Drôme. En
1845, le duc DE LIANCOURT en est le propriétaire.
Après les accords de commerce franco-anglais de
1860, la Forge périclite et s’arrête, vers 1865(Fi).
(Fi) [2964] <dominique.marsac.free.fr > -Oct. 2011,
[4941] p.20 et [4942] p.37.
• GROLÉJAC (24250) ...
— La Mouline ... Sur la Germaine, affl. de la
Dordogne ... Forge existant en 1692 ... Au début du
18ème s., un H.F. double et 2 Machines à Forer fournirent des Canons pour la Marine de LOUIS XIV ... Arrêt
en 1772 ... Il en reste le Bief et les Canaux de fuite de
l’alimentation
hydraulique,
d’après
[2964]
<dominique.marsac.free.fr> -Oct. 2011.
• JAVERLHAC-(ET-LA-)CHAPELLE-St-ROBERT
(24300) ... Sur le Bandiat, affl. de la Tardoire (affl. de
la Charente).
— La Chapelle-St-Robert ... La Forge existait en
1533, propr. Jean DU FAURE, ... Elle appartint au
17ème s. à la famille DE LAMBERTIE. Cédée au Marquis DE MONTALEMBERT en 1750, elle fut équipée
de 2 H.Fx accolés et de 2 Foreries. L’Us., propriété
des ROFFIGNAC depuis 1775, fut arrêtée à la Révolution. En 1811, elle était toujours inactive et ne fut pas
remise en route, étant ruinée. Il en reste les H.Fx ruinés, la maison de maître et la Retenue d’eau; d’après
[2964] <dominique.marsac.free.fr> -Oct. 2011, et [2]
p.102.
. 5 1789 ... “— Consistance: f.” [11] p.109.
— Jommelières ... Site métallurgique occupé depuis le 15ème s. par la famille D’ASTELET ... Forge est
vendue en 1750 au Marquis DE MONTALEMBERT, qui
y Coule, à partir de 1762, des Canons pour la Marine
de LOUIS XV avec 2 H.Fx accolés(Jo).
. 5 1789 ... “— Consistance: 1 H.F., 2 ff.” [11] p.109.
. Prod. de 550 Tf en 1789 avec 104 Ouvriers, Maître
de Forge M. VALLADE, Minerai de Fer local à 35 % de
Fer. Après transformation de l’Us. (plus de fab. de Canons), l’Étab. a, en 1828, 1 Lavoir à Minerai, 2 H.Fx
accolés, 2 Affineries, 1 Marteau et 1 Bocard à Crasses,
Maître de Forge M. RIBEYROL. En 1859, il y eut un
projet (non abouti) de Machine à Vapeur pour compenser le manque d’eau du Bandiat. Arrêt peu après 1860.
Il en reste la maison de maître, les ruines des H.Fx et
une Halle(Jo).
(Jo)
[2964]
<dominique.marsac.free.fr>,
<tamnies.free.fr/eau.htm (site sur l’utilisation de l’eau
en Périgord)> et [11], p.109.
— Forgeneuve ... Forge hydraulique mentionnée
au début du 16ème s. ... Installation d’un H.F. au cours
du 17ème s. ... La Forge modernisée par le Marquis
DE MONTALEMBERT en 1750, son importance grandit
au cours du 18ème s. pour les besoins de l’Artillerie de
LOUIS XV puis de LOUIS XVI. Les H.Fx jumelés,
construits en 1751 par Fr. LAPOUGE, alimentent la
grande Fonderie Royale de RUELLE (16600), du Marquis DE MONTALEMBERT. En 1778, installations renouvelées avec 2 Machines à Forer et à Tourner les canons. En 1782, Us. classée ‘Fonderie et Manufacture
Royale’. En 1825, la Production de Canons s’arrête et
les Machines partent à RUELLE. En 1832, propr. M.
BLANCHON-LASSERVE qui continue à produire de la
Fonte et du Fer. En 1867, l’Us. a 1 H.F. double, 2 Affineries, 2 Marteaux et 1 Bocard à Crasse. Arrêt des installations vers 1870. Bâtiment des H.Fx avec Roue
hydraulique inscrits aux M.H. en 1976, d’après
[2964] <dominique.marsac.free.fr>, <patrimoine-defrance.org>, <amnies.free.fr/eau.htm> -Oct. 2011.
• JUMILHAC-LE-GRAND (24630) ... Rivière principale: l’Isle, affluent de la Dordogne.
— Le Cros, Ducros ... 5 1789 ... “— Consistance:
1 ff.” [11] p.110.
— La Faye ... 5 1789 ... “— Consistance: f.” [11]
p.110.
— Les Feynières ou Les Fennières ... Hameau de
CHALUSSET: étang de retenue sur le Périgord, affl. de
l’Isle; Forge du début 17ème s.; en 1772, propriété de
Fr.-Arm. ROUX DE LUSSON (ou LUÇON), elle a produit
150 t de Fer dur; le H.F. fut arrêté vers 1789, puis reprit du service. En 1812, l’Us., propriété de Constantin
PRÉVOT, avait 1 H.F., 1 Affinerie, 1 Marteau et 2 Halles; ajout d’une 2ème Affinerie en 1828; arrêt vers
1868. Maison du Maître de Forge transformée en gîte
de vacances, H.F. disparu, Étang transformé en lieu de
pêche, d’après [2964] <dominique.marsac.free.fr>,
[138] t.IV -1828, p.353, numérisé, exploité par [2964]
<books.google.fr> -Oct.2011, et [11] p.110.
— Le Gravier ... Retenue d’eau sur l’Isle ... Une
des plus anc. Us. du département (1605) ... En 1789, il
y avait 1 H.F. produisant 150 Tf/an et 2 Feux de Forge
Produisant 60 t de Fer ... Au début du 19ème s., le propriétaire est le sieur PICHON-DUGRAVIER ... En 1827,
l’Us. a 1 H.F, 2 Affineries et 1 Bocard à Crasses et le
Minerai provient de la Mine des FOUILLOUX, à 4 km.
En 1828, prod. de 200 Tf avec 550 t de Minerai et 320
t de Charbon de bois ... Arrêt peu après 1860. Il reste
des ruines du H.F. et de la Halle à Charbon. La maison
de maître est occupée, depuis 1999, par une famille
d’origine anglaise qui en a fait une maison d’hôtes,
d’après [2964] <forge-du-gravier.eu>, [138] t.IV 1828, p.353, numérisé, exploité par [2964]
<books.google.fr> -Oct.2011, et [11] p.110.
— Teindeix ... 5 1789 ... “— Consistance: 2 ff.”
[11] p.110.
— Bas-Vialette ... signalé, in [11] p.111.
— Haute-Vialette ... Actuellement lieu-dit ‘Forge
de Vialette’, sur une retenue d’eau, rive droite de l’Isle
... Existe depuis le 17ème s.; en 1772, propr. Fr.-Arm.
ROUX DE LUSSON (ou LUÇON) avec 1 H.F. Produisant
150 à 160 Tf et 2 Affineries produisant 50 t de Fer
mou(JuHV).
. 5 1789 ... “— Consistance: 1 H.F., 2 ff.” [11] p.111.
. En 1812, la Forge appartient à Martial COMBESCOTDEVAUX puis en 1828 à Jean-Baptiste MORAND ...
Arrêt vers 1850. Ferme installée sur les lieux(JuHV).
(JuHV)
[2964]
<pierre.driout.perso.sfr.fr>,
<archivesnationales.culture.gouv.fr> -Oct. 2011.
• LA BOISSIÈRE-D’ANS (24640) ...
— Forge d’Ans ... Sur le Blâme, affl. de l’Auvézère
. Existe depuis le 16ème s. ... En 1691, François
D’HAUTEFORT fait construire 2 H.Fx accolés; dés
1692, livraisons de Canons de calibre 18 à 48 d’un
poids total de 115 t. La fabrication de Canons de calibres 18 à 48, de Boulets, Bombes et Mortiers s’amplifie à partir de 1696; la production part vers l’arsenal de
ROCHEFORT (17301) par Charrettes et ensuite Bateaux.
En 1716, la Forge qui appartient à Bernard D’AJAT est
très dégradée et c’est le banquier BERTIN qui finance
la remise en état et finalement la rachète en 1740. En
1781, l’Us., propriété de Jean SOUFFRE, avocat, est dirigée par Jean FESTUGIÈRE (1761-1829) qui y Coule
120 Canons. En 1787, la marquise DE TAILLEFER
tél.: 03 82 58 03 71
prend possession des H.Fx et des 2 Foreries et laisse la
direction à FESTUGIÈRE(LBo).
. 5 1789 ... ““— Consistance: 3 fo / 1 H.F., 1 ff, 1 r
mode de Bourgogne / 2 H.Fx, 1 a. — Historique: Un
des Étab. les plus anciens du département.” [11] p.105/
06.
. Après destruction partielle en 1791 due à un ouragan,
la Forge, revendue à Jean FESTUGIÈRE. Remise en état
en 1794, elle reprend la Fonte de Canons, Caronades,
Crapaudines, Bombes et Boulets. En 1829, Adrien FESTUGIÈRE succède à son père et crée une Affinerie
(arrêt prod. de Canons en 1830). En 1831, FESTUGIÈRE, après avoir abandonné l’idée d’installer des
Fours à Puddler en 1825, prend un brevet pour un Laminoir à matrice, où l’un des Cylindres est remplacé
par une pièce de Fonte cannelée, appelée Matrice. Il
peut ainsi fabriquer des Balles en Fer dites ‘Biscaïens’
et tous ouvrages de Serrurerie. L’Us. comprend, en
1831, 2 H.Fx accolés, 1 Affinerie avec Fourneau à renardière et 2 Feux de Forge et 1 Laminoir. Elle employait 300 à 400 personnes dont des Enfants de 10 à
12 ans. Le Traité de Libre Échange de 1860 sonna le
glas de l’une des plus belles Forges du Royaume de
LOUIS-PHILIPPE. Arrêt et abandon en 1870. Il en reste
la Chute d’eau, la maison du Maître de Forge et les 2
(LBo)
H.Fx
en
bon
état(LBo).
[2964]
<laroutedescanons.free.fr>,
<dominique.marsac.free.fr> -Oct. 2011, et [2] p.104.
. "La Forge d'ANS --- fabriquait des Canons pour le
compte de l'État et des particuliers. Les Ingénieurs militaires fournissaient les plans de ces pièces d'Artillerie
aux Maîtres de Forges qui les exécutaient à leurs risques et périls ---. Comment ces lourdes machines
étaient-elles transportées ensuite du Périgord à BORDEAUX ou à ROCHEFORT --- ? Les bateliers de la Vézère, quand les crues de la rivière le permettaient, se
chargeaient de charrier les Canons jusqu'à la Dordogne
et de là à LIBOURNE, où de plus gros Bateaux les portaient à BORDEAUX ou à ROCHEFORT." [136] p.76.
• LA COQUILLE (24450) ...
— La Barde ... 5 1789 ... “— Consistance: 1
H.F., 2 ff. — Historique: Étab. ancien.” [11] p.108.
• LANOUAILLE(S) (24270) ...
— Miremont ... Retenue d’eau sur la Haute-Loue,
sous-affl. de l’Isle; Forge existante au 16ème s, propr.
la famille ANDRAUD(Lan).
. 5 1789 ... “— Consistance: 2 H.Fx, 2 ff. — Historique: Un des Étab. les plus anc..” [11] p.111, qui écrit
«LANOUAILLES»
. En 1795, l’Us. a 2 H.Fx, 2 Affineries avec Chaufferie, 1 Marteau de 300 kg et 1 Martinet de 100 kg frappant 280 à 300 coups/min. et produit 450 Tf et 300 t de
Fer. Dirigée par le Maître de Forges M. BON, elle produisait des Fers de commerce, et des Armes et accessoires pour l’armée: Sabres, Baïonnettes, Ressorts et
Tire-bourre pour la Manufacture d’Armes de TULLE
(19000). En 1831, l’Us. a 1 Lavoir à Minerai, 1 H.F., 2
Affineries et 1 Bocard à Crasse. Arrêt peu après 1860.
Bâtiments occupés par une scierie (en 2011)(Lan).
(Lan) [2964] <dominique.marsac.free.fr> et [138] t.VIII
-1831, p.440/41, numérisé, exploité par [2964]
<books.google.fr> -Oct.2011.
• LE BUGUE (24260) ...
. 5 1789 ... ““— Consistance: 1 fo.” [11] p.106.
• LES EYZIES-(DE-)TAYAC(-SIREUIL) (24620) ...
— Forge des Eysies ... Retenue d’eau sur la
Beune, affl. de la Vézère ... Forge datant du 16ème s.
(Ley).
. 5 1789 ... “— Consistance: ‘La Forge à Fer n’était
pas établie en 1789. Le H.F. existait en 1789, mais il
ne travaillait pas’. — Historique: Étab. ancien.” in [11]
p.109 ... En 1789, propriété de M. DE LA BORIE DE
CAMPAGNAC, elle a 1 H.F. et 1 Moulerie et produit
divers Ustensiles en fonte. En 1811 la Forge, avec 1
Lavoir à Mine, 1 H.F. et 1 Affinerie, produit 60 t de
Fers Forgés. Achetée en 1820 par Jean FESTUGIÈRE
qui l’agrandira et la modernisera au fil des années. De
1834 à 1849, son fils, Adrien FESTUGIÈRE constituera
un Étab. qui aura 1 H.F. (h = 11 m), 5 Ateliers de
Moulage, 2 Bancs de Forerie, 2 Affineries au Charbon
de bois avec leur Marteau, 3 Fours à Puddler, 2 Fours
à Chauffer, 3 Trains de Laminoirs et 2 Tours mus par
hydraulique. Il y a 120 Ouvriers internes et 379 Ouvriers externes. En 1835, Production de 1.400 Tf brute
ou Moulée et 800 t de Fer en Barres. En 1844, puis en
1849, ajouts de 5 Fours à Puddler à la Houille, d’une
Tréfilerie, d’une Pointerie et d’un Atelier d’Ajustage.
L’Us. tourne avec 310 Ouvriers internes et 400 externes, mais toujours sans Machine à Vapeur. Puis, après
1850, les nouvelles techniques de production industrielle annoncent la fin de la Sidérurgie périgourdine et
la Forge s’arrête en 1868. Il en reste la maison du Maître de Forges et un bâtiment transformé en 1955 en
salle communale pour manifestations diverses(Ley).
(Ley)
[2964]
<culture.gouv.fr = Base Mérimée> -Oct. 2011, et [2]
p.104.
— Sireuil / Beyssac ... -Voir: SIREUIL, ci-après.
me pdition - J. C.
tél.: 03 82 58 03 71
. À l’Exposition du Crystal Palace
(LONDRES) de
1851, “FESTUGIÈRE -Eugène-Jean- et C° --- (présente):
Échantillons de Fer Fondu ou Forgé ---.” [1178] n°90 Sept. 2013, p.18.
• MAUZENS-ET-MIREMONT (24260) ... Ce
village a la particularité d’être situé sur le 45ème parallèle, c.-à-d. à mi-chemin entre le Pôle Nord et l’Équateur. Pour perpétuer cette particularité, une borne en
Fonte y a été installée à la latitude Nord de 45°00’00”
et à la longitude Est de 0°55’00”, le long de la Voie
Ferrée PÉRIGUEUX-BERGERAC. Inaccessible au public, cette borne est visible au passage du train, d’après
[2964] <fr.wikipedia.org/wiki/Mauzens-et-Miremont
> -Oct. 2011. — La Faurelie ... Étang de retenue
(comblé en 1816) avec chute d’eau de 5 m, sur la Manaurie, affl. de la Vézère ... Forge existant en 1555,
propr. Pierre LA RIVIÈRE, puis propr. de Raymond BOUCHER en 1598. En 1771, (propr. M. DE LA FAURÉLIE)
il y a 1 H.F. utilisant du Minerai sidérolithique local et
1 Moulerie qui fonctionnent pendant 3 ou 4 mois, avec
prod. de Chaudières et Poteries(Mau).
. 5 1789 ... “— Consistance: 1 fo.” [11] p.111.
. Arrêt vers 1795. Il en reste le manoir du Maître de
Forge et quelques ruines(Mau).
(Mau) [2964] <miremont.canalblog.com ; [11], p. 111
• NONTRON 24300 ... -Voir ce nom de com-
mune.
• PAYZAC (24270) ...
— L’Étang Neuf ... “— Consistance: 1 ff.” [11] p.112.
— Forge de Paysac, Broussiaud ... “— Consistance: Forge à Fer. — Historique: ‘Cette Forge a été
exploitée depuis 1781, jusqu’à l’époque de la vente An II- par les entrepreneurs de la Manufacture royale
d’Armes à feu de TULLE.” [11] p.112.
— Forge de Peyrat ... “— Consistance: f.” [11] p.112.
— Vaux, Veaux ...
. 5 1789 ... “— Consistance: 1 ff.” [11] p.112.
. “La Forge de VAUX, de taille plus modeste, est située
à quelques centaines de mètres de MALHERBEAUX,
sur le ruisseau des Belles Dames, affluent de l'Auvézère. Installée sans doute dès le 18ème s., c'est une Affinerie appelée aussi ‘Forge à Fer’.” [3539]
<conceze.com/payrac/papeterie> -Mars 2007.
• PLAZAC (24580) ... Forge de VIMONT, sur l’Étang
de Plazac, formé avec le Moustier, affluent de la Vézère(pl).
. Existait en 1645, sous LOUIS XIII ... Vers 1650, ce fut
la plus importante du Périgord, avec 2 H.Fx accolés,
permettant de Couler deux fois 1.200 kg de Fonte, afin
de fabriquer des Canons de 2.100 kg, des Mortiers et
des Bombes. Minerai et bois locaux ... Après la création de la Marine Royale par COLBERT (1669), ajout
d’un troisième H.F. afin de Couler des Canons de
2.600 kg ... De 1671 à 1769, les Forges seront la propriété des SEGONZAC(pl).
. 5 1789, “— Consistance: 3 fo.” [11] p.112.
. Par la suite, en 1828, l’Us., propriété du sieur FLOIRAC, ne comprenait que 2 H.Fx et 1 Affinerie ... En
1855, le Régisseur est le sieur DARNET. Arrêt de l’Us.
en 1861, après les accords de commerce francoanglais. Il en subsiste la demeure des Maîtres de Forges, une bonne partie des deux H.Fx accolés et l’Étang
où est installé un terrain de camping(pl).
(pl) d’après [2964] <dominique.marsac.free.fr ; http://
www.lesamisduvieuxplazac.fr> -Fév. 2012 et [138]
{numérisé selon [2964] <books.google.fr> -Fév. 2012} t.V 1829, p.364,
• ROUFFIGNAC-St-CERNIN-DE-REILHAC
(24580) ... (-et-Mortemart) ..., sur un Étang formé
avec le Reilhac, s/s-affl. de la Vézère(ro).
— Forge Neuve ou Forge du Roy ...
. Existait déjà au début du 17ème s. ... Le H.F. permettait la coulée de petits Canons et de Boulets. Maintien
au cours du 18ème s.(ro).
. 5 1789, “— Consistance: 1 H.F.. — Historique: Un
des plus anc. Étab. du département.” [11] p.113 ... En
1789, propriétaire M. MAISONNEUVE(ro).
. En 1811, propriété de Jean FESTUGIÈRE (propr. de la
Forge d’ANS et des EYZIES); l’Us. a 1 Lavoir à Minerai, 1 H.F., 2 Ateliers de Moulerie, 1 Bocard et des bâtiments divers ... En 1828, l’Étab. est en fonctionnement et sera arrêté vers 1850. Il en reste la maison de
Maître, devenue un établissement hôtelier et quelques
traces de la Forge, ainsi que l’Étang devenu base de
loisirs(ro).
(ro) d’après [2964] <dominique.marsac.free.fr> et
<moteurbane.com/saint-cernin-de-reilhac/bb-s.forgesdu-roy> -Fév. 2012.
• St-ANDRÉ-ET-ALLAS-L’ÉVÊQUE, peut-être
???, in St-ANDRÉ-D’ALLAS (24200) ...
— Le Paradou ... “— Consistance: f.” [11] p.112.
• St-CERNIN-DE-REILHAC-ET-MORTEMART,
in ROUFFIGNAC-St-CERNIN (24580) ...
— Forge Neuve ... “— Consistance: 1 H.F.. —
Historique: Un des plus anciens Étab. du département.” [11] p.113.
me pdition - J. C.
Département 24-3
•
St-GEORGES-DE-MONTELAR ou DEMONTCLARD (24140) ..., sur un étang formé avec
la Louyre, s/s-affl. de la Dordogne(ge).
. Forge sans H.F., créée au 17ème s. ... En 1771, on y
fabriquait des Pièces diverses et Instruments pour
l’agriculture, ainsi que des Chaudières, avec du Fer
provenant d’autres Us. de la région(ge).
. 5 1789, “— Consistance: f.” [11] p.113 ... . En 1789,
la Forge est la propriété de la Duchesse D’ENVILLE(ge).
. En 1794, un H.F. avec Halle de Moulage y fut construit avec des pierres provenant du château de MONTCLAR, devenu propriété nationale, sur ordre du représentant de la Révolution G. ROMME, afin d’y Couler
des Canons. Bois et minerai locaux ... Plus tard, l’Us.
prit de l’extension sous la direction de Mme MariePierrette CHAULET ... En 1829, dirigée par Julien
JUHEL-RENOY, l’Étab. comprenait 1 H.F. double pour
Couler les Canons, avec une double Forerie horizontale, 1 Atelier de Moulerie, 1 Affinerie, Halles et Ateliers ... Arrêt vers 1868 ... Il en reste la maison des
Maîtres de Forges, quelques vestiges de la Forge, ainsi
que l’Étang de retenue(ge).
(ge) d’après [2964] <dominique.marsac.fr> -Fév. 2012.
• St-HILAIRE-D’ESTISSAC (24140) ...
— La Rigaudière, La Rigaudie ... “— Consistance: 1 H.F, 1 ff. — Historique: ‘La Forge de la Rigaudie
ancinnement appelée de la Bedène, n’a jamais eu
qu’un H.F.et une Cheminée appelée Finerie à la Forge
à Battre le Fer. Cette Forge n’a été en activité que par
intervalle, les divers Fermiers qu’il y a eu depuis plus
de 30 ans ayant laissé lea bâtiments délabrés et les ruisseaux comblés ---.” in [11] p.113.
• St-MARTIN-DES-COMBES (24140) ...
— Verdelle ... “— Consistance: f.” [11] p.114.
• St-MÉDARD (24••0) ... de quel St-Médard
s’agit-il ???
— Lafarge ... “— Consistance: 1 H.F., 1 ff.” in
[11] p.114.
• St-MESMIN (24270) ...
— Bort, Born, Bord ... “— Consistance: 1 H.F., 1
ff. — Historique: Date de temps immémorial.” [11]
p.114.
• St-PAUL-LA-ROCHE (24800) ...
— Gourbareix, Gourbareau ... “— Consistance:
f. — Historique: Étab. très ancien.” [11] p.115.
— Grafanaux, Graffaneau ou Graffanaud ...,
retenue d’eau sur l’Isle, village bien connu pour son monolithe de quartz pur et clivable, et qui fut utilisé par les porcelainiers, puis par les industriels de l’optique et de l’électronique(gr).
. Une forge y fut installée au 18ème s., avec 1 H.F. et 2
Feux de Forge(gr).
. 5 1789, “— Consistance: 2 ff.” [11] p.115.
. En 1827, elle était la propriété de la famille LAVAURE ... En 1839, l’Us. comprenait 1 H.F., 1 Bocard à
Laitier, 1 Four à réverbère au bois, 1 Train de Laminoirs à barreaux avec 2 Paires de Cylindres ... L’Étab.
fut arrêté vers 1860. Il n’en reste rien(gr).
(gr) d’après [2964] <dominique.marsac.free.fr> &
<fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Paul-la-Roche>
-Fév.
2012.
— Montardy ... “— Consistance: 1 H.F., 2 ff.”
[11] p.115.
• St-PRIEST-LES-FOUGÈRES (24450) ...
— La Meynardie ... “— Consistance: 2 ff.” [11]
p.115.
— Le Moulin-Neuf ... “— Consistance: 2 ff. —
Historique: Date de temps immémorial.” [11] p.115/
16.
— La Rue ... “— Consistance: f.” [11] p.116.
• St-SAUT-LACOUSSIÈRE (24470) ...
— Chapelot, Le Chapelot, Chapellas ... “—
Consistance: 2 ff. — Historique: Date de temps immémorial.” [11] p.116.
— Lamaque ... “— Consistance: 2 ff.” [11] p.116.
• St-SULPICE-DE-MAREUIL (24340) ...
— Bonrecueil ... “— Consistance: 1 H.F., 1 ff. —
Historique: Étab. très ancien.” [11] p.116.
• Ste-CROIX-DE-MAREUIL (24340) ...
— La Mouline, Mouline ... “— Consistance: 1
H.F., 1 ff / 2 H.Fx, ‘mais 1 seul a travaillé depuis 1765.
En ne faisant même qu’un Fondage tous les 5 ans, il
absorberait les bois du voisinage’. — Historique: ‘De
toute antiquité’.” [11] p.117.
• SARRAZAC (24800) ...
— Fayolle ... Sur l’Isle, affl. de la Dordogne, avec
retenue d’eau.
. La Forge de SARRAZAC, est mentionnée au 16ème s.
... Dirigée par Pierre DE FAYOLLE, puis par ses descendants jusqu’à la deuxième moitié du 18ème s, prenant
le nom de Forge de FAYOLLE. En 1740, Jacques DE
FAYOLLE possède 1 H.F. à Fondre le Minerai, 1 Affinerie et 1 Forge. Le Minerai de Fer est tiré des Minières locales. Le bois provient des forêts bordant l’Isle.
Vers 1770, le Maître de Forges Nicolas LACOSTE achète la Forge à la famille DE FAYOLLE. Le H.F. est remanié, avec partie extérieure en Schiste noir. Après les
bonnes années 1781 et 1782, la Concurrence a un effet
néfaste sur la Forge de FAYOLLE. Des accidents de
fonctionnement en 1783 provoquèrent de nombreux
arrêts du H.F.. (FA).
. 5 1789 ... “— Consistance: 1 H.F., 1 ff. — Historique: Existe de temps immémorial.” [11] p.117.
. En 1802, l’Us., toujours dirigée par Nicolas LACOSTE, utilise du Minerai provenant de ‘La Sté d’Exploitation de Minerai au Faureau’, à l’O. d’EXCIDEUIL
(24160). Production annuelle d’environ 160 Tf. En
1828, l’installation comprend 1 H.F., 2 affineries et 1
Bocard à Crasses. Le H.F., subissant des Arrêts pour
réparations au cours des années, fut Arrêté en 1885
lors d’une Grève. La Charge s’étant solidifiée, il ne fut
jamais Redémarré. La Forge, transformée en Taillanderie avec Martinets latéraux, s’arrêta vers 1950.
Toute l’installation fut démontée et mise à la Ferraille.
Le H.F. est encore en place. La maison du Maître de
Forge (18ème s.) et le bâtiment de la Taillanderie ont
été transformés en gîte de vacances en 2004 (Domaine
de FAYOLLE)(FA).
(FA) ... d’après [2] p. 104; [481] p. 77, 93, 126; [138]
2ème s., t. VI, p.157, numérisé, selon [2964]
<.books.google.fr>;
[2964]
<gw1.geneanet.org>,
<geneall.net > -Nov. 2012.
• SAVIGNAC-DE-NONTRON (24300) ...
— Chez Baillot, Baillot ... “— Consistance: 2 ff.
— Historique: Existe de temps immémorial.” [11]
p.117.
— Brouillaud ... “— Consistance: 2 ff. — Historique: Étab. ancien - Dépendnce du château de LEGURAC, vendues en 1665 par le sieur DE MONTALEMBERT au trisaieul de la demaderesse Catherine
FORIEU.” in [11] p.118.
— Chez Duroud, Brouillaud ... “— Consistance:
2 ff.” [11] p.118.
— Forge Basse ... “— Consistance: 2 ff. — Historique: Existe de temps immémorial.” [11] p.118.
— Lavenaud, Laveneau, Chez Laveneau ... “—
Consistance: 1 H.F., 2 ff. — Historique: Les Affineries datent de temps immémorial, le H.F. d’une trentaine d’années.” [11] p.118.
• SAVIGNAC-LÉDRIER (24270) ...... -Voir ce
nom de commune.
• SIREUIL, in • LES EYZIES-TAYAC (24620) ...
— Beyssac ... “— Consistance: f. — Historique:
Date de temps immémorial.” [11] p.120.
• SOURZAC (24400) ...
— Lavaure ... “— Consistance: 1 fo. / 1 H.F., 1
ff. — Historique: Existe depuis plus de 100 ans.” [11]
p.120.
• VERGT-DE-BIRON (24540) ...
— La Brame ... “— Consistance: f. / H.F.. —
Historique: Le H.F. de La Brame date d etemps immémorial.” [11] p.120.
• VILLEFRANCHE-DU-PÉRIGORD (24550) ...
— La Mouline ... “— Consistance: 1 ff.” [11]
p.121.
•• CURIOSITÉS ...
• Quand un Bas-Fourneau est appelé H.F. ...
. “En passant par la Dordogne ... L'affaire remonte à
fin 2004. Serge BAIJOT, appartient à une association(1)
située dans le village d'ÉTOUARS (24360) en Dordogne, qui ne compte pas moins de 300 hab.. Cette association expérimente une ou deux fois l'an un H.F. fonctionnant au Charbon de bois et construit sur la place du
village. // L'expérience a été initiée par un chercheur
archéo-métallurgique du CNRS de NANCY, Alain PLOQUIN. // L’objectif: faire connaître le passé métallurgique important et presque complètement oublié de la région ‘Est Charente, Nord Dordogne’. Pour cela un but;
Couler un Boulet de Canon. // Les premiers résultats
ne sont pas très bons -il n'y a pas de Sidérurgiste dans
l'Équipe-, la Qualité des Minerais de Fer récoltés dans
les champs des environs en est certainement responsable, d'où l'idée de demander 300 kg de notre (Us. de
FOS-s/Mer) Minerai. // Demande faite et accordée, l'association se charge de rapatrier ce Minerai à destination. // Le 17 juillet 2005, l'expérimentation peut commencer. Hélas, il n'y a pas eu suffisamment de Fonte
pour pouvoir Couler un Boulet. Mais le Massiot obtenu a été beaucoup plus important qu'en 2004. Les explications divergent, pour certains, il s'est produit une
Décarburation de la Fonte, pour d'autres, la température était trop faible -1670 °C mesurée au niveau de la
Tuyère avec un pyromètre optique-.” [246] n°208 Sept./Oct./Nov. 2005, p.7 ... (1) Cette Ass. est partenaire de la Route des tonneaux et des Canons, qui se
charge de convoyer un ou plusieurs Canons du 18ème
s. de NONTRON en Dordogne à ROCHEFORT en Charente Maritime avec un Transport par Gabarre sur le
fleuve Charente d’ANGOULÈME à ROCHEFORT -10 à
12 j-.” [246] n°208 -Sept./Oct./Nov. 2005, p.7.
Département 24-4
...,
d’après
[2964]
<great-france.com/
coutellerie.htm>,
<nontron.fr/index.php>,
<fr.wikipedia.org/wiki/Nontron>
&
<dominique.marsac.free.fr> -Fév. 2012.
• Fête du Couteau ...
. Manifestation annuelle se tenant à NONTRON, en
Août; elle rassemble plusieurs dizaines de Couteliers
français et étrangers ... Au programme: expositionsventes, conférences, démonstrations de Forge et de
Coutellerie, d’après[4229] n° 54 -Août 2011.
¶ Par extension, nom donné au Couteau fabriqué dans
cette ville.
-Voir, à Coutellerie / •• Sur les sites, ‘Le NONTRON’.
(1)
••••••••••
Les Villes
NONTRON 24300 : ¶ Commune du département de
la Dordogne ... sur le Bandiat, s/s-affl. de la Charente
... Ville célèbre pour ses coutelleries renommées.
-Voir; Fête du Couteau de NOTRON, Rue et Carrefour,
et Toponyme / •• Au titre des départements / • Dordogne.
. Le sous-sol local est riche en Minerais divers, dont la
Nontronite, riche en Fer, et qui se dissocie en surface
en Hydroxydes de Fer. Des Scories et traces de Four
gallo-romains et moyenâgeux attestent d’une Sidérurgie locale ayant utilisé le Minerai de surface qui se
présentait en fragments. Le Minerai de Fer se trouvait
aussi à faible profondeur, se présentant en Rognons, en
Amas ou en Veines, dans les Argiles rouges du secondaire. Les forêts locales fournissaient le Combustible.
Le Fer produit était utilisé par les Couteliers, les Poêliers, Arquebusiers et Forgerons. Aux 15ème et 16ème
s., les Forges prirent de l’expansion et travaillèrent
pour les armées royales. l’Épée de CHARLES VII
(1403-1451) fut Forgée, dit-on, à NONTRON. Les Couteaux de NONTRON étaient renommés et les Compagnons-Couteliers y faisaient déjà étape au Moyen-Âge.
En 1654, Guillaume LEGRAND, Maître-Coutelier, installe un Coutellerie qui sera ensuite dirigée par la famille PETIT. En 1702, la famille BERNARD, alliée aux
PETIT, donne au Couteau pliant certainement déjà
connu des gaulois, et qu’on appelle ‘le Nontron’, sa
notoriété, grâce à l’excellente tenue de sa coupe. La
Coutellerie nontronnaise prend de l’extension avec 5
Ateliers en 1788. La fabrication est très artisanale et
les polissoirs sont souvent entraînés par des Rouescages à chien. Au cours du 19ème s. et début 20ème s.,
la famille BERNARD-PETIT monopolise la production.
Leurs Ateliers deviendront La Coutellerie Nontronnaise en 1928. En 1943, le Maître Coutelier CHAPERON
dirige l’affaire. Depuis 1946, la Coutellerie est associée avec la Sté La Forge de LAGUIOLE à LAGUIOLE
(12210)(1) ... 5 1789 ... Coutellerie: c’est la principale
industrie.” [11] p.122.
. Dans le domaine de la fabrication de Fonte et de Fer,
le Maître de Forge AGARD construit, en 1843, une Us.
à Fer, sur une retenue d’eau du Bandiat, au lieu-dit ‘Le
Moulin Blanc’. L’Us. comprend 1 Lavoir à Minerai, 1
H.F., 1 Bocard à Laitier, 2 Feux d’Affinerie avec 2
Marteaux. Arrêt peu après 1860. Il en reste la retenue
d’eau et quelques ruines. Un garage automobile est implanté sur le site. Au cours du 20ème s., NONTRON s’est
orienté vers la chaussure, l’ameublement et les travaux publics(1).
SAVIGNAC-LÉDRIER 24270 : ¶ Commune
du département de la Dordogne.
— Le Got, Le Moulin du Got ... “— Consistance: 1 ff.” [11] p.119.
— Malherbeaux ... “— Consistance: 1 H.F., 2 ff.
— Historique: Étab. ancien.” [11] p.119.
. “La Forge de MALHERBEAUX, édifiée sur le cours
de l'Auvézère dans la paroisse de 24270 PAYZAC(1), est
mentionnée au 16ème s.. Anc. dépendance de l'abbaye
de St-MARTIAL de LIMOGES, elle devient la propriété
des COMBESCOT au 17ème s.. Cette Forge avec H.F.
rivalise d'importance avec celle de SAVIGNAC et de
MIREMONT. À l'aube de la Révolution française, elles
approvisionnent avec PAYZAC, la Manufacture
d'Armes de TULLE.” [3539] <conceze.com/payrac/
papeterie> -Mars 2007 ... (1) In [11] p.119, §.35-II,
cette Forge est mentionnée dans la rubrique SAVIGNAC-LÉDRIER, arrondissement de NONTRON.
— Savignac ... La Grosse Forge ... , sur l’Auvézère, s/s-affl. de la Dordogne(sa).
. RÉSUMÉ ... La Forge a été construite en 1496 et le H.F.
a fait son dernier Fondage -au Charbon de Bois- en
1930. // En 1870, le H.F. de 5 m (de haut), produisant
200 Tf/an, fait place à un H.F. de 10 m (de hauteur),
capable de 3 Tf/jour; il est muni de l'appareil de Récupération des Gaz au Gueulard conçu par l'Ingénieur DE
LANGLADE, beau-frère du Maître de Forge; en 1871,
pour produire 1 Tf, il fallait 1,15 t de Charbon de
Bois, 2,5 t de Minerais et le H.F. produisait 2,5 Tf, à
raison de deux Coulées par 24 heures, d'après [47] p.2
à 18.
. La Construction de la Forge se situe entre 1480 et
1496 ... Elle st attestée en 1521, propriété de Jean
D’ALBRET ... Vendue ensuite à LABORIE de PAYZAC,
elle fut rachetée en 1566 par Jeanne D’ALBRET ... À la
fin du 16ème s., l’ens. appartenait au Maître de Forges
PASQUET(sa).
. 5 1789, “— Consistance: 1 H.F., 2 ff. — Historique:
Existe de temps immémorial.” in [11] p.119.
. À la fin du 18ème s., elle comportait 1 H.F. qui produisait 160 Tf/an et 2 Feux de Forge ... En 1819, l’Us.
tél.: 03 82 58 03 71
fut rachetée par Louis COMBESCOT et transformée. Il
reconstruisit le H.F. en 1820 en le déplaçant par rapport à l’ancien (forme carrée, hauteur passant de 7 m à
12 m, extérieur en Schiste), remit en état la Forge et le
Bocard à Minerai. Une Roue à Pales, de Ø 7 m, entraînée par l’eau de l’Auvézère, fournissait l’Énergie nécessaire à l’action des Soufflets ... En 1868, les Soufflets furent remplacés par des Pistons métalliques, et
l’air était d’abord envoyé dans un Régulateur qui permettait d’obtenir un Souffle continu et un débit plus
important. En 1870, la Récupération des Gaz du Gueulard permit le Chauffage de l’air. En 1871, installation
de Fours à Puddler et à Cémenter. Après 1870, l’Us.
prit à peu près la forme que nous lui connaissons aujourd’hui. Le Puddlage se fit au Gaz de H.F. Lavé. En
1874, l’anc. Soufflerie fut remplacée par une Machine
Soufflante à balancier en Fonte et Volant d’inertie,
mue par une Machine à Vapeur. Par prudence, les installations hydrauliques de Soufflerie et de Martellerie
furent conservées. On installa un Monte-Charge hydraulique, type ‘Balance à eau’. En 1880, production
annuelle de 680 Tf; fabrication d’objets taillants pour
l’agriculture. Vers 1890, l’Us., dont la technologie
s’était bien améliorée, se diversifia en fabriquant des
Clefs, puis des Pointes. Le H.F. fut définitivement arrêté en 1930 et la Production de Clous prit fin en 1975
... L’ens., dont le Château des Maîtres de Forges, est
encore aujourd’hui la propriété de la famille COMBESCOT ... Depuis 1981, cette belle installation a été reprise en mains, ce qui a permis la sauvegarde du matériel.
C’est l’ex.-type de conservation d’une Us. par la
même famille (les COMBESCOT) pendant 193 ans
(1819-2012) ... Classé en 1975, puis inscrit aux M.H.
en 1984, ce site exceptionnel, transformé en musée
grandeur nature avec circuit de visite, maquette, panneaux divers, est l’objet d’animations diverses grâce à
sa remise en valeur(sa).
(sa) d’après [2964] <fr.wikipedia.org/wiki/SavignacLédrier>,
<culture.gouv.fr/public/mistral/mersri.fr
(base Mérimée)> -Fév. 2012, et [481] p.196 à 218,
pour la technologie des installations.
. "Au Nord, sur l’Auvézère, la Forge de S.-L., ouverte à
la visite, conserve la mémoire d’une époque -de 1421 à
1930- où le Périgord produisait 10 % du Fer du Royaume. Au-dessus, se dresse le château Renaissance du
Maître de Forge.” [4000] p.84.
••••••••••
Les renvois
••••••••••
me pdition - J. C.
tél.: 03 82 58 03 71
Département 25-1
25 - Doubs
3 - ... la région Franche-Comté de 1970
4 - ... la région Bourgogne-FrancheComté de 2016.
1
4
3
par G.-D. H. ...
Le Département ...
DOUBS (25) : ¶ "Dép. de la Région FrancheComté; 5.228 km2; 477.163 hab. -Doubistes-. Ch.-l.:
BESANÇON.” [206]
-Voir: Franche-Comté.
. En 1819, le département possè-
de 6 H.Fx, d’après [4718] p.50.
NOTE LIMINAIRE ... Pour les consistances des sites relevés, in [11], nous
avons retenus des symboles simples
pour désigner les principaux Ateliers:
a = Affinerie; ai = Aiguiserie; c =
Chaufferie; cl = Clouterie; f = Forge;
ff = Feu de Forge; fe = Fenderie; fi =
Filerie; fo = Fourneau; fon = Fonderie; m = Martinet; mai = Moulins à
Aiguiser; mfb = Manufacture de Ferblanc; pl = Platinerie; po = Polissoir; r
= Renardière; s = Sablerie; t = Tirerie;
ta= Taillanderie.
• ARC-&-SENANS (25610) ...
-Voir, à Forge à Canons, la cit.[5033] p.280, lég. d’une
fig,, évoquant les projets futuristes de l’architecte Cl.N. LEDOUX.
— Roche, La Roche ... Un Fourneau qui va en
Sablerie; 1 H.F., in [11] p.123.
• AUDINCOURT (25400) ...
. H.F., 4 ff, in [11] p.133.
. APPARTENANCE DE LA VILLE ... 4ème ville du département du Doubs -14.921 hab. au 01.01.2010-, cette ville
appartint, jusqu'en 1793, au Comté de MONTBÉLIARD, rattaché lui-même à la Maison de Wurtemberg,
et s'appelait alors ADINCOÜRT ... Elle a été rattachée à
la France en 1793, sous le nom d'AUDINCOURT -acte
de la Convention du 20 Thermidor An IV (07.08.
1796) ... Par décret du 11 Messidor An V (29.06.1797),
le district d'AUDINCOURT devient le dpt du Mont Terrible. Mais, trop petit, ce dpt sera rattaché au dpt. du
Haut-Rhin par une loi du 28 Pluviose An VII (16.02.
1799) ... Enfin, en 1814, AUDINCOURT fut inclus dans
le dpt du Doubs sous la monarchie de LOUIS XVIII,
selon [2964] <garzedoux.fr/geneadoubs/vilaudin.html>
-Mai 2010.
. HISTOIRE DES FORGES ... En 1616, un suisse, Paul
PAYER, de SCHAFFOUSE, crée la Forge d'AUDINCOURT à partir d'un moulin à égruger. En 1619 sont
construits un H.F. et des Feux de Forge, le Minerai
provenant des Mines de Fer régionales. En 1628, les
Forges furent achetées par le Prince de MONTBÉLIARD, Louis-Frédéric. Incendiée en 1635 par les troupe de Charles de Lorraine lors de la Guerre de Trente
ans, les Forges ne furent reconstruites qu'après 1646,
me pdition - J. C.
puis affermées jusque vers la fin du 18ème s.. Manufacture de Fer blanc en 1764. En 1784, prise en bail par
ROCHET Père et Fils, les Forges furent ensuite acquises comme bien national par Claude-François ROCHET.
En 1809, les financiers strasbourgeois HUMANN,
GAST et SAGLIO la rachètent et fondent une Sté en
nom collectif. En 1824, création d'une S.A. qui regroupe les Us. d'AUDINCOURT, CHAGEY et BOURGUIGNON, sous le nom de ‘Cie des Forges d'AUDINCOURT et Dépendances’. Le H.F. est arrêté en 1884.
En 1890, installation d'une aciérie Martin pour remplacer les
Forges au bois. Restructuration complète de 1904 à 1913 et
de 1920 à 1933. Mise en route d'une aciérie électrique. En
1954, arrêt des aciéries Martin et électrique. L'Us. tourna ensuite avec des aciers lorrains pour le laminage de tôles diverses, dont d'acier au silicium pour l'industrie électrique, et eut
aussi une fabrique de matériel de chauffage (tuyauterie, chaudronnerie). Le dpt ‘Sidérurgie’ ferma en 1968 et
la ‘Division Chauffage’ en 1971, avec arrêt complet des activités ... Actuellement, l'Ass.
A.M.F.A. (Association pour la Mémoire des Forges d'Audincourt) essaie de faire revivre cette
Dans
2
les Provinces du
18qme s.
— Gouille
... Quartier de cette commune; une retenue d’eau y fit
(25000), 1.361 hab. -les beurot(e)s-(BG1) ...
fonctionner des Forges à partir du 15ème s.(BG1).
— Les Forges de GOUILLE ...
. Au 17ème s., l’Étab. dirigé par Claude BARTHELOT
comporte 1 Martinet et 1 Feu de Forge. Essor de l’Us.
à la fin du 18ème s., avec Fonderie, Fourneau à réverbère et Forges diverses travaillant le Fer et le Cuivre
(BG1).
. 5 1772 ... Cons..: 1 Martinet — Quincaillerie:
. ARMOIRIES
... Créées en
1.000.000 l de Cuivre — Prop.: le sieur Roy — Obs.:
1962, elles furent approuvées par le MinisLa cherté des bois a fait cesser la Fabrication du Fer;
tère des Affaires Culturelles en 1964 ... Le
on y a fabriqué des Cuirasses, Calottes, Pots en Tôle et
blason est écartelé en 4 cantons: — Canautres Ustensiles de guerre quand le service du roi l’a
ton haut à senestre: armes de MONTBÉexigé. Présentement, le travail ne Roule que sur le CuiLIARD, croix d'argent, avec au cœur une
vre, dont le débit est gêné par la quantité de ce métal
étoile d'azur sur fond de gueules. — Canton haut à dextre: Enclume d'argent symbolisant les qui vient de Suisse en contrebande.” [60] p.59/60.
. 5 1789 ... m+ 1 Feu, in [11] p.135.
Forges, avec 1619, leur année de création, sur fond
. À partir de 1818, les Forges de Gouille furent exploid'azur. — Canton bas à senestre: Marteaux d'argent en
sautoir sur fond d'azur, symbolisant l'activité des Fortées par la Sté SAINT et ÉMONIN puis, à la suite des déges. — Canton bas à dextre : armes de Würtemberg
boires financiers de cette Sté, furent mises en vente par
dont la ville fit longtemps partie, en ramures de sable
adjudication en 1829.
sur fond d'or ... Le blason est surmonté d'une couronne
. La Fonderie alimentée par le H.F. de FOUCHEà 3 tours, et entouré de branches de chêne et de laurier,
RANS (39100) fonctionne en 1824, selon [4105] p.40;
évoquant la gloire militaire de la ville(AUD).
elle est mise en liquidation en 1829 (comme l’ens. de
(AUD)
d’après
[2964]
<audincourt.com/
l’Étab.), d’après [4105] p.41.
patrimoine.html>,
<garzedoux.fr/geneadoubs/
. 5 1834 ... Cette commune est connue pour sa fabricavilaudin.html>, <audincourt.com> & <patrimoine-de- tion de Fer-blanc, d’après [5651] p.112.
france.org> -Mai 2010.
. En 1835, les Forges appartenant au Baron DE
• BESANÇON (25000) ...
MEILLONAS étaient dirigées par M. BOUCHOT. Instal— Moulière ... m+ 1 Feu, in [11] p.134.
lation de 2 Machines à Vapeur de 15 et 18 CV pour
— Tarragnoz ... m+ 2 Feux; ‘un roule habituelle- compenser le manque d’eau du barrage et ajouter de
ment, l’autre ne travaille que lorsqu’il y a de gros ounouveaux Outils de production, dont un Laminoir et un
vrages’, in [11] p.134.
Atelier de Ferblanterie. En 1836, sous l’impulsion de
— Fonderie St-Ève ... Texte synthétique à M. BOUCHOT, l’Étab. prit de l’importance. On y trouvait 2 Feux d’Affinerie au Charbon de bois avec Maextraire de ... avis Rd S. ???
chine Soufflante et Gros Marteau, 2 Fours d’Affinage à
•••<http://e-monumen.net/patrimoinela Houille, 2 Fours de Chaufferie à la Houille pour
monumental/saint-eve/>
l’Étirage en Barreaux, 2 Laminoirs à Barreaux avec
. “VALAY -Hte-Saône-. Groupe en Fonte -grandeur na- chauffage du Métal par Four à chaleur perdue des Feux
ture- érigé par souscription publique à la mémoire de
d’Affinerie, 1 Laminoir à Tôles, 4 Fours de Chaufferie
Désiré-Adrien PÉTREMANT de VALAY et de Fçoiseà la Houille pour le Laminoir à Tôle, 1 Four à chaleur
Marie-Louise-Auguste-Adélaïde DE SALIGNAC DE LA
perdue des Feux d’Affinerie servant pour le Décapage
MOTHE, son épouse. Sculpteur: J.-S. PIGUET; Moudes Tôles, 1 Four à la Houille pour le Raffinage de
leur: J.-P. FRANCESCHI de la Fonderie St-ÈVE à BEl’Étain, une Étamerie à 12 Creusets, 1 Four à réverbère
SANÇON -1857.” [1178] n°100 -Mai 2016, p.21.
et 2 Fourneaux à la WILKINSON pour la Fonte en se• BEURE (25270) ... commune située au bord du conde fusion, 6 Feux de Maréchalerie, Ateliers avec
Cisailles, Tours et autres Outils pour le travail du Fer.
Doubs (affl. de la Saône), à 3 km au S. de BESANÇON
belle Us. par une exposition permanente de
photos et posters retraçant la vie ouvrière
d'autrefois, de maquettes, d'Outillages divers, de tenues de travail, d'Échantillons de
Minerai de Fer, de charbon de bois, etc.
(AUD).
(fig.526)
tél.: 03 82 58 03 71
Département 25-2
L’Us. employait 200 personnes. En 1857, les Forges de
Gouille furent dirigées par M. HUMBERT qui les fit immortaliser par le peintre François-Victor JEANNENEY
(1832-1885). Le tableau (huile sur toile) est exposé au Musée
de l’Abbaye à SAINT-CLAUDE (39200). L’Us. prit le
nom de Sté des Usines de Gouille. Mais le manque de
modernisation des Outils de production du site, appelé
Usine DUBOURG vers 1880, provoqua son déclin progressif et son arrêt en 1883. Les bâtiments constitutifs
des installations ont été conservés et convertis en habitations(BG1).
(BG1) = ... d’après [138], 3éme s., t.10 -1836, p.609/10,
consultables dans [2964] <books.google.fr>; [2964]
<museedelabbaye.fr>; <fr.wikipedia.org/wiki/Beure> Sept. 2016.
• BONNAL (25680) ... f+fo+fe, in [11] p.123.
• BOURGUIGNON (25150) ...
— Neufchâtel, Bourguignon ... f+m+t; 2 ff, 2 m,
1 Cylindre, 34 Mouvements de Tirerie de Fil dd Fer; 1
H.F. en Fériation et reconstruit depuis 1792, 3 ff, in
[11] p.124.
• BREY-&-MAISON-du-Bois (25240) ...
— Brey ... m, in [11] p.135.
— Loye-Longe ... m, in [11] p.137 ... m, in [11]
p.214 ... Ce site était alors situé, à MAISON-du-Bois
qui, par la suite, fait ultérieurement partie intégrante de
la commune BREY-&-MAISON-du-Bois, d’après [2964]
<wikipedia.fr> -Mars 2011.
• CHARMAUVILLERS (25470) ...
— Forges du Bief d’Étoz ... Hameau situé au bord
du Doubs et appartenant à la commune de CHARMAUVILLERS (25470), 274 hab., à 30 km au S. de MONTBÉLIARD (25200), et créée en 1868 à partir de la commune des
ESSARTS-CUENOT. À cet endroit, le Doubs fait frontière
avec la SUISSE ... Le 18.10.1356, un violent séisme (épicentre à BÂLE-CH-) modifia le cours du Doubs et créa les rapides du Bief d’Étoz, avec une hauteur de chute de 10 m, ce
qui permit plus tard l’installation de Moulins de diverses
fonctions(CHA).
. En 1613, le Maréchal-Ferrant Jean RONDOT y créa
une Forge animée par une Roue hydraulique. Vers
1800, Pierre-Ignace RONDOT, son descendant, possède
un Moulin avec Clouterie et Taillanderie(CHA).
. 5 1834 ... Cette commune est connue pour sa fabrication de Faux, d’après [5651] p.112.
. En 1838, BIEF D’ÉTOZ a des Forges et Martinets
pour Outils aratoires, ainsi qu’une verrerie. Au cours
du 19ème s., l’activité métallurgique continue avec des
méthodes ancestrales qui n’ont pas évoluées. En 1910,
une terrible inondation détruit le site, mettant fin à
cette petite industrie. Il en reste quelques vestiges, cachés dans la végétation. Côté suisse, une petite Us.
électrique est en fonctionnement(CHA).
(CHA) ... d’après [5663] t.1, p.13; [2964] <chapelle-biefetoz.e-monsite.com/pages/le-bief-d-etoz/le-hameau-etson-moulin.html>
-Août
2016;
[2964]
<lesescarpadesdeustache.wordpress.com/2014/07/15/
le-bief-detoz> -Août 2016.
• CHÂTILLON-s/Lison (25440) ...
— Châtillon ... f+m+t; 9 Feux, y compris un Four
à réverbère, in [11] p.124.
• CHENECEY-BUILLON (25440) ... Commune située au bord de la Loue, affl. du Doubs (donc sous-affl.
de la Saône); 541 hab., à 10 km au S. de BESANÇON
(25000) ... BUILLON a été rattaché à CHENECEY à la
Révolution et les Forges prirent le nom de Forges de
CHENECEY-BUILLON; à l’origine, elles se composaient
de 2 Martinets(CB1).
— Martinet de Buillon ... Il dépendait de l’Abbaye cistercienne de BUILLON fondée en 1120 et située à 4 km au S. du bourg de CHENECEY; l’abbaye
fut détruite à la Révolution. Ce Martinet, animé par les
eaux de la Loue, fournissait de l’Outillage pour l’agriculture(CB1).
. 5 1789 ... m+ 1 Feu, in [11] p.135.
. 5 1834 ... Dans cette commune (de ROUILLON, non,
sans doute BUILLON), il est fabriqué quantité d’objets
de Ferronnerie en tout genre, d’après [5651] p.112.
— Martinet de Chenecey ... , puis Forges de
CHENECEY-BUILLON, situés à 1 km au S. du bourg
(CB1).
. Le Martinet fonctionnait au 15ème s. animé par les
eaux de la Loue. En 1677, la Famille PLOYER originaire d’Allemagne y installa des Forges transformées en
Fabrique de Fer blanc en 1695. De nombreux ouvrierspaysans y étaient employés(CB1).
. 5 1789 ... m+ 1 Feu, in [11] p.136.
. Vers la fin du 18ème s., la fabrique, dirigée par le
Comte DE POLIGNY jusqu’à la Révolution, périclita et
fut transformée en Tréfilerie en 1803 par MOURET,
Maître de Forge originaire de BATTRANS (70100) ...
Les installations furent agrandies en 1819 et en 1827 ...
En 1840, elles employaient 83 personnes ... En 1844,
elles étaient dirigées par MM. DUBOST et DE VELLOREILLE et produisaient 33.000 quintaux métriques de
Verges, Fil de Fer et Tôles ... En 1854, l’Us. de CHENECEY-BUILLON devint la propriété de la Sté des
H.Fx, Fonderies et Forges de Franche-Comté qui possédait alors 16 Us.. Le Fil de Fer produit par l’Étab.
était d’une remarquable Qualité. L’activité de Tréfilerie continua au 20ème s. et les installations furent arrêtées en 1949 alors qu’elles employaient une centaine de
personnes. Le site, remarquablement conservé et réhabilité, avec le barrage, le Canal des Forges et les bâtiments-ateliers, abrite en 2016 différentes entreprises et
associations, ainsi que des habitations particulières.
Une micro-centrale électrique a été installée entre 1980
et 1984(CB1).
(CB1) = ... d’après [2] p.138; [5668] -1832, p.78/79;
[2964]
<recherche-archives.doubs.fr>;
<fr.wikipedia.org/wiki/Chenecey-Buillon>;
<cegfc.org/www/sections/fiches-communes/doubs/
25149/notice25149.pdf> -Sept. 2016.
• COURCELLES-lès-Montbeliard (25420) ... m+ 1
Feu, in [11] p.1367.
• ÉPENOUSE (25530) ...
— Creuse ... fo, in [11] p.125.
• GRAND’COMBE (La) (25570) ... m, in [11]
p.136.
• GRAS (Les) ... -Voir: LES GRAS.
• HYÈVRE-PAROISSE (25110) ... m, in [11] p.137.
• ISLE-s/le-Doubs (25••0) ... -Voir: L’Isle-s/le-Doubs.
• JOUGNE (25370) ...
— La Ferrière-s/s-Jougne ... Un des 7 hameaux du
territoire de la commune de JOUGNE (25370), 1.577 hab., à
16 km au S. de PONTARLIER (25300). Suivant les anc. ouvrages, il peut être écrit ‘FERRIÈRES’ ou ‘FERRIÈRE’. Sur
les cartes cartes IGN, la carte de CASSINI et la carte d’étatmajor, il est écrit simplement ‘LA FERRIÈRE‘.
. Au début du 18ème s., 2 Taillanderies fonctionnent à
LA FERRIÈRE dont l’une est dirigée par J.-B. BILLOD
et l’autre par Honoré-Ferréol BAVEREL(JOU).
. H.F. du Doubs ... En 1787, “rebâti pour 8.000 livres
de France (20.000 fl.), entièrement en calcaire 'comme
dans toute la Franche-Comté', le H.F. atteint 21 pieds
de hauteur. Il dépasse donc de 3 pieds le modèle type
proposé 25 ans plus tôt par COURTIVRON & BOUCHU.
Sa Cuve carrée atteint une largeur maximale de 6 pieds
(176/194,5 cm) au niveau de l'Étalage. Le Creuset,
carré lui aussi, a 20 pouces de côté (49/50 cm) selon le
pied évoqué, de Berne ou de France.” [603] p.103.
. Ce lieu est bien connu pour sa Métallurgie du Fer, du
15ème au début du 20ème s.; la Toponymie n’est pas
oubliée puisqu’il y a une Rue de la Tirerie dans ce hameau, d’après [2964] <wikipedia.fr> et Atlas Michelin
‘France’ au 1/200.000ème -Mars 2011.
. 5 1789 ... 1 H.F., in [11] p.126 ... fo+m, in [11] p.127
... fo, in [11] p.127 ... m, in [11] p.137 ... m, 2 ff, in
[11] p.137.
. 5 1800, on signale aussi les Frères BOUVARD et M.
DUTRY comme propriétaires de Martinets à LA
FERRIÈRE-s/s-Jougne. Les Fabriques ont disparu au
début du 20ème s.(JOU).
. Au cours du 19ème s., plusieurs Étab. fabriquent des
Faux, des Outils aratoires, des Pointes et du Fil de Fer
... En 1825, le Taillandier BILLOD, qui produit 6.000
Faux/an avec 6 Ouvriers en utilisant de l’Acier de Styrie (Autriche) reçoit une médaille de bronze pour la
Qualité de ses Faux(JOU).
. En 1846, la Jougnena, affl. de l’Orbe qui se jette dans
l’Aar, affl. du Rhin, a suffisamment de force pour animer 2 Moulins, 6 scieries, une Forge, une Tréfilerie, un
Cylindre, un Martinet et une Fabrique de Faux(JOU).
. En 1855 existe aussi la Taillanderie PELLETIER produisant des Faux et fonctionnant encore en 1874; ces
Ateliers utilisent la Force motrice produite par la Jougnena(JOU).
. Vers la fin du 19ème s., à JOUGNE, à 2 km au N. de
LA FERRIÈRE, le taillandier NICOD produit 7.000
Faux/an(JOU).
(JOU) ... d’après [5655] p. 73; [5664] p.412; [2964]
<fr.wikipedia.org/wiki/Jougne> -Août 2016.
... avec : a = Affinerie; ai = Aiguiserie; c = Chaufferie;
cl = Clouterie; f = Forge; ff = Feu de Forge; fe = Fenderie; fi = Filerie; fo = Fourneau; fon = Fonderie; m =
Martinet; mai = Moulins à Aiguiser; mfb = Manufacture de Fer-blanc; pl = Platinerie; po = Polissoir; r =
Renardière; s = Sablerie; t = Tirerie; ta= Taillanderie.
• LAVAL ... -Voir: MONT-de-Laval.
• LES GRAS (25790) ..., commune située à 16 km au
N.-E. de PONTARLIER (25300) et à 2 km au N. de la
frontière franco-suisse, et traversée par le Théverot
affl. du Doubs; 803 hab., les Rosillard(e)s.
. 5 1789 ... m, in [11] p.136 ... m, in [11] p.137.
. Forges à faux dès le 16ème s. ... Au début du 19ème
s., Isidore-Frédéric BOBILIER était Maître de Forge
d’une fabrique de Faux et d’instruments aratoires employant 6 personnes, avec une production de 6 à 7.000
Outils/an. L’Acier à Outils venait de Styrie (Autriche).
La Qualité de sa production lui valut la médaille de
bronze en 1834 et en 1844. 80 % des Outils fabriqués
étaient vendus en Franche-Comté et le reste est exporté
en Suisse. Son frère dirigeait un Martinet et une forge à
cuivre produisant des bassins, des coupes et des Tuyères pour Forges. Installations arrêtées à la fin du 19ème
s. ... d’après [5651] p.112, [5653] t.3, p.72, [5654]
p.795, [5655] p.72; [2964] <fr.wikipedia.org/wiki/
Les_Gras>
&
<routedescommunes.com/doubs/
morteau/gras-les> -Juil. 2016.
• (L’)ISLE-s/le-Doubs (25250) ... Manufacture de
Fil de Fer, 2 Feux, in [11] p.126.
• LODS (25930) ... t, fo; ‘cette Us. est composée de 2
Feux ne servant qu’à la fabrication des Fers, d’un m et
de 3 Feux pour fournir à l’entretien de l’Us., 1 cl, 1 fe,
1 Cylindre à 4 Cages et 1 cl à 4 Épingles composée
d’ailleurs de 8 ai’, in [11] p.127.
• MAISON-du-Bois (25••0) ... -Voir: BRAY-&MAISON-du-Bois.
• MÉTABIEF (25370) ... m, in [11] p.138 ... m, in
[11] p.138 ... m, in [11] p.138.... m, in [11] p.138.
• MONCLEY (25170) ... fo à 2 Feux+fe, in [11]
p.129.
• MONTAGNEY(-Servigney) (25680) ... f+fo+a; 1
H.F.+1 ff, in [11] p.1297.
• MONTBELIARD (25200) ...
. “La Principauté de MONTBÉLIARD, le 11.02.1795
(est) englobée dans le département du Doubs.” [503]
p.27.
. En 1811, il y avait 1 H.F. et 1 Forge, d’après [503]
p.28.
• (MONT-De-)Laval (25210) ... 2 ff, in [11] p.127 ...
Ce hameau est rattaché de LAVAL-le-Prieuré (25210);
on y trouve des traces d’activités industrielles (Forges
et Taillanderies) liées à l’Énergie hydraulique de la rivière Dessoubre, d’après [2964]
<thema.univcomte.fr/paysage-eco/atlas-web/Doubs20.pdf> -Mars
2011.
• MONTLEBON (25500) ...
— Derrière-le-Mont ... m, in [11] p.138 ... m, in
[11] p.139.
• MYON (25440) ... m, 1 Feu, in [11] p.139.
• NANS-s/s-Ste-Anne (25330) ...
-Voir, à Machine Soufflante / Sur les sites / La M. S. de
NANS-s/s-Ste-Anne, la cit. [1684] n°30 -Juin 1997, p.33
à 36.
. “Aux 18 et 19èmes s., la Franche-Comté connaît une
activité métallurgique importante, constituée de Forges
et de H.Fx, mais aussi d’une partie Métallurgie de
transformation comme la Taillanderie. // En 1838, la
famille LAGRANGE fonde un atelier à NANS-s/s-SteAnne, au Creux de la Doye. C’est une famille de
Taillandiers, tout comme les PHILIBERT qui acquièrent l’entreprise en 1865. La fin du 19ème s. ainsi que
le début du 20ème s. sont les années d’apogée avec
une spécialisation de la Production de Faux. La diffusion des produits dépasse largement le cadre local avec
l’expansion d’un réseau commercial sur le marché
suisse et dans 27 départements en 1908 ---. La Taillanderie cesse son activité productrive en 1969. En 1970,
elle est achetée par Jean-Claude FREYBURGER et devient un musée.” [1684] n°30 -Juin 1997, p.33.
• OUHANS (25520) ... m+fe, in [11] p.139.
• PONTARLIER (25300) ...
— Rasse Maillard ... fo+f+, in [11] p.130.
• PONT-de-Roide (25150) ... H.F., in [11] p.130.
• PONT-les-Moulins (25110) ... m, in [11] p.139.
• QUINGEY (25440) ... f+fo+m+pl; 5 Feux; ‘Férie
depuis 2 ans, époque ou le Fermier a fait faillite. Elle
était très utile par la Qualité de ses Fers et par la sa qui
y est établie; on y vaait élevé depuis peu un Fourneau
à réverbère, dans lequel on employait du Charbon de
pierre; ce Fourneau n’était pas constamment en feu par
la raison qu’il ne servait qu’à refondre les gros Bocages et les Agrès en Fonte de Forges lorqu’ils étaient
cassés ou hors de service’. / 2 ff, 1 fo qui va en Sablerie, 1 m et 1 pl, in [11] p.130.
• RIGNEY (25640) ...
— Moulin-Martin ... f, 1 Feu, in [11] p.131.
• ROCHEJEAN (25370) ...
. 5 1789 ... 1 H.F., in [11] p.132.
— ... ... m, in [11] p.139.
— Longeville ... m, in [11] p.140.
• SCEY-en-Varals/(-Maisières) (25290) ... f+fe, 3
Feux: 2 ff, in [11] p.132.
• THORAISE (25320) ... m, 1 Feu, in [11] p.140.
• VAUX-&-CHANTEGRUE (25160) ...
— Oye ... m, in [11] p.140.
• VUILLAFANS (25840) ...
— Hauterive ... f+m, 4 Feux, 6 Marteaux. / 1 ff+1
m. ‘Il n’y a ordinairement que 3 ou 4 Feux roulants,
très rarement au-delà. Il y a 6 marteaux pour les diverses fabrications, 2 gros et 4 petits, in [11] p.133.
••••••••••
me pdition - J. C.
tél.: 03 82 58 03 71
Département 26-1
26 - Drôme
3 - ... la région Rhône-Alpes de 1970
4 - ... la région Auvergne-Rhône-Alpes de 2016.
1
3
4
Ce département a été traité
par G.-D. H. ...
Le Département ...
DRÔME : ¶ “Dép. de la région Rhône-Alpes; 6.525
km2; 389.781 hab.; ch.-l. VALENCE ---.” [206] ... Ce
département est l’un des trois héritages, avec les Hautes-Alpes et l’Isère de l’anc. province du Dauphiné.
-Voir: BERTHIER, le Coutelier.
• Histoires ... de métal ... Titre d’un petit opuscule
{réf. biblio [2707]}, de 1999, présentant un certain
nombre de sites d’intérêt parmi lesquels, on peut retenir
...
. p.20, n°27, à DIEULEFIT, ‘initiation à la Dinanderie’.
. p.20, n°28, dans le Parc naturel régional du Vercors:
- ‘un Atelier métallurgique des 17/18èmes s.’, à
St-MARTIN-en-Vercors.
- Les Charbonniers dans la forêt des Coulmes, à
RECUREL.
me pdition - J. C.
. p.21, n°29, à ROCHEFORT-en-Valdaine, ‘le Forgeron et le charron du 19ème s.’.
. p.22/23, n°31, à VALENCE ...
- Fer Forgé, balcons et escaliers;
- Statuaire et technique de la Fonte.
• NYONS (26110) ...
-Voir: Salon du Couteau d’art de NYONS.
• St-LAURENT-en-Royans (26190) ...
-Voir, à Travailler vivement, la cit. [4581].
. Déclaration du 01.07.1672: “La communauté de StLAURENT, par la voix de son Consul François MAGNAT et autres députés, consent à ce que le dit seigneur de SASSENAGE fasse construire des Fourneaux
et Artifices pour le Fer, Assier et autres métaux, sur la
rivière du Cholet et que pour l'usage desdits Fourneaulx, il fasse prendre et couper dans la montagne de
Larps du bois Fau -fayard- et autres bois propres à
faire Charbon, autres toutefois que du bois blanc
Sapin.” [4851]
• St-MARTIN-le-Colonel (26190) ... “— Consistance: Martunet: 1 Feu de Forge. — Historique: Arrêt du
Conseil, 7 Janv. 1727 ---. ‘Depuis 1778, le H.F. n’existe plus’ ---.” [11] p.141.
••••••••••
Dans
2
les Provinces du
18qme s.
Les Villes
••••••••••
Les renvois
••••••••••
tél.: 03 82 58 03 71
Département 27-1
1
27 - Eure
3 - ... la région Haute-Normandie de 1970
4 - ... la région Normandie de 2016.
3
4
Dans
2
les Provinces du
18qme s.
Le Département ...
EURE (27) : ¶ “Département de la Région HauteNormandie; 6.004 km2; 462.323 hab. Ch.-l. ÉVREUX --.” [206]
. En 1819, le département possède 8 H.Fx,
d'après [4718] p.50.
. En 1825, 8 H.Fx Produisent 5140 T(f),
d’après [3821] p.89 ... En 1835, 10 H.Fx sont
en activité, et un seul en 1869, d’après [3821]
p.111.
“En 1860, les 7 H.Fx en activité dans le département de l’Eure, ceux de LA BONNEVILLE(-s/Iton 27190), de TRISAY, à LA VIEILLELYRE (27330), de LALLIER (à LA GUÉROULDE
27160), de BRETEUIL(-s/Iton (27160), de LA
POULTIÈRE (à LA GUÉROULDE 27160), de
BOURTH (27580) et de CONDÉ(-s/Iton; 27160),
ne consommaient encore que du Charbon de
bois(1) tiré des forêts avoisinantes.” [5130]
p.340 ... (1) 6.500 t/an, d’après [5130] p.359.
• La Production de Fonte au tournant du 19ème s.
Tf/an en 1789 et 1802, d'après [2643]
<annor_0003-4134_1964_num.14_3_TI> sd.
Usine ................................1789 / 1802
Bourth (27580) ...........................450 / 600
Breteuil (27160) ............................950 / Condé-sur-Iton (27160) .............750 / 600
Moulin-Chapelle (27410) ............ - / 600
La Bonneville(27190) ...............1.100 / 1.000
La Ferrière-sur-Risle(27780) ........350 / Lallier (27160) ............................950 / 950
La Poultière (27160) ...................950 / 700
Le Vieux-Conche (27190) .........1.100 / 1.000
Rugles(27250) ............................600 / 600
Trisay (27330) .............................950 / 900
me pdition - J. C.
pour désigner les principaux Ateliers: f = Forge; ff =
Feu de Forge; fe = Fenderie.
• BOURTH (27580) ...
-Voir: Normandie / • Histoire générale, in [143]
. 5 1772 ... Productions: Fonte = 400.000 livres/an et
Fer = 300.000 livres/an, d’après [60] p.26.
. 5 1789 ... “— Consistance: 1 H.F., 1 f, 1 fe. — Historique: Étab. datant de temps immémorial.” [11] p.142.
• BRETEUIL-s/Iton (27160) ... Depuis le
01.01.2016, cette commune regroupe les 3 anc. communes de BRETEUIL, de LA GUÉROULDE et de CINTRAY.
. 5 1772 ... Production: Fonte = 600.000 livres/an,
d’après [60] p.27.
. 5 1789 ... “— Consistance: 1. H.F.. — Historique:
L’Étab. remonte à un arrêt de la Cour des Comptes du
30 Août 1480, inféodant les petites Portelles, chute du
grand Étang de BRETEUIL, pour y établir des Forges.
Lettres patentes de confirmation de Mai 1718, pour
Jean LEVACHER.” [11] p.143.
• CONCHES-en-Ouche (27190) ...
. 5 1772 ... “Les Fers de toutes les Us. (de la subdélégation de CONCHES) sont de très bonne Qualité. Si l'eau
était plus abondante et le bois plus commun, la fabrication doublerait en proportion, car les deux tiers des machines ne tournent pas la moitié de l'année.” [60] p.26.
— Vieux-Conches, Les Vaugoins, Les VauxGoins, Les Vaux-Gouins ...
-Voir ci-dessus: Généralités / • La Production de Fonte
au tournant du 19ème s..
. 5 1772 ... “— Cons.: Forge et Fourneau. — Fonte =
600.000 livres/an. — Fer = 250.000 livres/an.” [60]
p.26.
. 5 1789 ... “— Consistance: 2 H.Fx, Martinets. — Historique: Lettres patentes d’Oct. 1598, enregistrés au
Parlement de ROUEN, le 26 Août 1599 ---. Arrêt du
Conseil des finances du 23 Sept. 1710, permettant
l’établissement de Forges, Fonderie et Tarauderie dans
la seigneurie d’AULNAY-s/Iton (27180),
élection
d’ÉVREUX (27000), pour suppléer en leurs Fériations
les Fonderies de VAUGOINS et les Forges de
CONCHES.” [11] p.143.
• CONDÉ-s/Iton (27160) ...
-Voir: Normandie / • Histoire générale, in [143].
.
5 1772 ... Production de Fonte = 300.000 livres/an,
d’après [60] p.27.
L’Étab. remonte à une autorisation de 1718 pour J. LEVACHER ---. “ [11] p.144 ... L’examen minutieux, par
G.-D. HENGEL, d'une carte IGN au 25.000ème, des environs de cette commune, permet de découvrir les Toponymes, tels que: un étang avec LE FOURNEAU, emplacement du H.F.; puis, à proximité de l'étang, LE BOIS
DU FOURNEAU; enfin LA TRÉFILERIE ... Et, cerise sur le
gâteau, tout près, un lieu-dit: LE BORDEL, ce qui permet à notre humoriste de conclure ainsi sa communication: Qui n'a pas connu cette exp.: ‘Aujourd'hui,
c'est le bordel au Fourneau !’ ... Et comble de plaisanterie, le webmaster du site de randonnées autour de CONDÉ-s/
Iton signale, très sérieusement, qu'il y a, dans ce bourg, une
rue appelée Rue Saint-Denis, mais il ne précise pas si elle
conduit à LE BORDEL !, d’après [2964] <libre-
ecriture.forumactif.com> -Juin 2010.
• FERRIÈRES-St-Hilaire (27270) ...
. 5 1772 ... Production de Fer: 350.000 livres/an à partir
de 400 à 500.000 livres de Fonte, d’après [60] p.28.
. 5 1789 ... “— Consistance: f. — Historique: L’Étab.
remonte à une autorisation de Juin 1742, lors de l’érection du duché DE BROGLIE, par Lettres patentes enregistrées le 20 Août 1742.” [11] p.144.
• FONTAINE-l’Abbé (27470) ... Commune de 559
hab., sur les bords de la Charentonne (affl. de la Risle
affl. de la Seine), à 32 km à l’Est d’ÉVREUX (27000)
(Fo1).
— Grosse Forge de Courcelles, un écart, à 1,5 km
au N. de l’agglomération(Fo1).
. Son origine remonte à 1603, propr. Antoine DE GARENCIÈRES, sieur DE COURCELLES ... En 1640, le
Maître de Forge est Jean LE PRÉVOST, sieur DE LAVATINE et le propriétaire Pierre DE GARENCIÈRES ... En
1771, la Forge, animée par l’eau de la Charentonne, a
produit 150 à 200 t de Fer avec de la Fonte provenant
des H.Fx de LA-FERRIÈRE-s/Risle (27760) et du MOULIN-CHAPELLE (AJOU 27410)(Fo1).
. 5 1772 ... “— Cons.: Forge. — Sit.: (Elle) touche à la
forêt de BEAUMONT-le-Roger. Elle est --- à 4 lieues de
la Forge de LYRE, 7 de celle de CONCHES --- et à 8 de
St-EVROULT. — Fer = 3 à 400.000 livres avec 5 à
600.000 livres de Fonte ---. // Les Fontes --- se tirent
du Moulin Chapel et de la Ferrière à 4 lieues de Courcelles.” [60] p.28/29.
. 5 1789 ... “— Consistance: 1 ff. — Historique:
Département 27-2
L’Étab. remonte à une autorisation de 1724: Lettres patentes du 29 Juin, confirmant des Lettres patentes
d’Oct.1675, pour Pierre DE GARENCIÈRES, sieur de
COURCELLES.” [11] p.145.
. Cette Forge produisait 350 t en 1789. Elle employait
environ 50 à 60 personnes ... En 1802, propriété de la
Vve MATTARD, la Forge fabriqua 375 t de Fer ... En
1818, l’Étab., constitué d’une Forge et d’une Fenderie
ne produisait plus que 140 t de Fer. Cette Grosse Forge
s’arrêta en 1843 et céda la place à une filature. Par la suite,
les lieux furent occupés par des établissements industriels,
dont, jusqu’en 1996, par l’Usine MUDRY constructrice
d’avions de voltige aérienne. Les lieux sont occupés en 2016
par plusieurs sociétés(Fo1).
(Fo1)
...
d’après
[5673]
p.268/69;
[2964]
<culture.gouv.fr/culture/inventai/patrimoine ==> Base
Mistral-Mérimée>; Cartes IGN, État-Major et Mérimée
consultées, in <geoportail.gouv.fr> - Oct. 2016.
• LA BONNEVILLE-s/Iton (27190) ...
. 5 1789 ... “— Consistance: 1 H.F., 1 ff. — Historique: L’Étab. remonte à une autorisation donnée, le 21
Avr. 1711, par les ducs de BOUILLON, à la famille
JOREL, et à des Lettres patentes du 3 Juil. 1712, enregistrées au Parlement de ROUEN, le 23 déc. 1712.”
[11] p.142.
• LA FERRIÈRE-s/Risle (27780) ...
. 5 1772 ... Production Fonte: 700.000 livres/an, d’après
[60] p.26.
. 5 1789 ... “— Consistance: 1 H.F..” [11] p.144.
• LA GUÉROULDE (27160) ... Commune située sur
l’Iton, s/s-affl. de la Seine par l’Eure, à 30 km au S.-O.
d’ÉVREUX (27000), 846 hab. (guérouldois(es)) ... Depuis le 01.01.2016, LA GUÉROULDE est une commune
déléguée au sein de la nouvelle commune de BRETEUIL (27160), laquelle est désormais formée des anc.
communes de BRETEUIL, de LA GUÉROULDE et de
CINTRAY(LGP).
— Lallier ...
. 5 1772 ... Production de Fonte: 600.000 livres/an,
d’après [60] p.27.
L’Étab. remonte à une sentence de la maîtrise des eaux
et forêts de Normandie, 30 Sept. 1610, portant enregistrement de Lettres patentes de Mai 1610.” [11] p.145
... “Le H.F. de LALLIER occupe, en 1789, 65 Ouvriers,
et produit 700.000 kg de Fonte Moulée et 250.000 en
Gueuses.” [11] p.145, note 5.
— (Forge de) La Poultière ... lieu-dit, sur l’Iton,
comme LALLIER.
. La présence de Minerai de Fer a permis l’implantation de Forges dès le début du 17ème s. ... Fonctionnant
dès 1610, la Forge de La Poultière est attestée en 1645,
et appartenait à la famille LOMBELON DES ESSARTS
... En 1771, la Forge avec H.F. est Exploitée par le Maître de Forge LE VACHER DE PERLA et produit 350 Tf
et 210 t de Fer(LGP).
. 5 1772 ... Productions: Fonte: 700.000 livres/an et
Fer: 420.000 livres/an, d’après [60] p.28.
. 5 1772 ... “Cons.: Forge, Fourneau et Fenderie —
Prod.: Fonte: 700.000 livres; Fer: 420.000 livres —
Prop.: Le Comte DES ESSARTS.” [60] p.28.
. En 1780, la Forge travaille pour la Sté CAROILLON et
Cie(LGP).
. 5 1789 ... “— Consistance: 1 H.F., 1 ff. — Historique: Existe depuis plusieurs siècles.” [11] p.145 ...
“Les Forge, Fourneau et Fenderie de LA POULTIÈRE
occupent 60 Ouvriers, et produisent 200.000 kg de
Fonte Moulée, 750.000 en Gueuse, 200.0000 de Fer en
Barres, 200.000 de Fer de Fenderie, 100.000 d’autre
Fer.” [11] p.145, note 5.
. Le dernier membre de la famille LOMBELON DES
ESSARTS vend l’Us. à un nommé DUPUY (parfois écrit
‘DUPUIS’) en 1791 ... La production est alors à 400 Tf
et 230 t de fer et passe en 1802 à 400 Tf Moulée, 300
Tf en Gueuses et 400 t de Fer avec 55 à 65 Ouvriers ...
Le Minerai de Fer vient de St-NICOLAS-d’Attez (27160)
et le Charbon de bois de la Forêt de BRETEUIL-s/Iton
tél.: 03 82 58 03 71
“L'Étab. de la Poultière comprend 8 H.Fx, dont moitié
environ Produisent de la Fonte en Gueuse, et les autres
des Fontes dites de Moulerie; 24 Feux de Forge, sur
lesquels 21 Affineries et Chaufferies, et 3 Feux de Renardière pour les Fers de Tirerie. Les H.Fx produisent
de 10.800 (?, sans doute 1,8 M) à 2 Mkg de Fonte en
Gueuses, et 2 M à 2,2 Mkg de fonte de moulerie; les
Forges fabriquent un million 7 à 800.000 kilogr. de
Fer, dont 150 à 200.000 kilogr. propres aux Fils de
Fer.” [5651] p.117.
. Le Maître de Forges Martin DUVAL (chev. de la Légion d’Honneur), décédé en 1836, repose au cimetière
de LA GUÉROULDE, avec sur sa tombe une magnifique Stèle en Fonte moulée à La Poultière(LGP).
. L’Us. s’arrête en 1860, à la suite du Traité de Commerce avec l’Angleterre ... Une Fabrique de Casseroles
s’installe sur les lieux en 1870, puis une fabrique de cartouches ... En 1955 une fabrique d’huile graphitée, GRAPHITOL
occupe les lieux et s’arrête en 1992 ... Depuis 1994, une association de réinsertion pour jeunes en difficultés, LA SOURCE, est installée dans les anc. ateliers rénovés et sécurisés
(LGP).
(LGP) ... d’après [2] p.84; [5673] p.276; [2964]
<associationlasource.fr>; <fr.wikipedia.org/wiki/
La_Gueroulde>; <lereveilnormand.fr> -Sept 2016.
• LA HOUSSAYE (27410) ...
— Moulin-Chapelle ...
. 5 1772 ... Production de Fonte: 600.000 livres/an,
d’après [60] p.26 et 27.
. 5 1789 ... “— Consistance: 1 H.F..” [11] p.146.
• LA VIEILLE-LYRE (27330) ...
— Trisay, Trizey ...
-Voir: Normandie / • Histoire générale, in [143].
. 5 1772 ... “— Cons.: Forges et fourneau. — Sit.: Sur
la Risle. ---. // — Fonte: 450.000 livres/an. — Fer:
250.000 livres/an. — Prop : L'Abbaye de Benédictins
de Lyre.” [60] p.27.
. 5 1789 ... “— Consistance: 1 H.F., 1 f, 1 fe. — Historique: L’Étab. remonte au 15ème s..” in [11] p.146.
• ROMILLY-s/Andelle (27610) ...
. 5 1834 ... Dans cette commune, se trouve(nt) une
(des) Fonderie(s) de Métaux, d’après [5651] p.114.
• RUGLES (27250) ...
. 5 1772 ... Productions: Fonte: 780.000 livres/an; Fer:
420.000 livres/an, d’après [60] p.27.
. 5 1789 ... “— Consistance: 1 H.F., 1 fe. — Historique: Étab. ancien, plus que séculaire.” [11] p.146.
. 5 1834 ... “— Consistance: Fabrique d’Épingles, de
Clous d’Épingles.” [11] p.147.
. 5 1834 ... Cette commune abrite l’une des principales
Fabriques d’Aiguilles à coudre de France, d’après
[5651] p.108; elle partage avec LAIGLE, la quasi totalité de la fabrication, selon [5651] p.112 ... Elle est également réputée pour sa Clouterie, d’après [5651] p.110
... Et elle est aussi renommée pour la fabrication de
Quincaillerie en tous genres, d’après [5651] p.122/23.
••••••••••
Les Villes
••••••••••
Les renvois
••••••••••
(27160)(LGP).
Au début du 19ème s., “le Fer qui sort ce cette Forge
.
célèbre est très-doux et d'une excellente Qualité pour
les ouvrages de Quincaillerie, de Serrurerie et de
Taillanderie; aussi tous les habitans des campagnes
voisines, où l'on fabrique beaucoup de ces sortes d'ouvrages, l'emploient-ils à faire des Éperons, des Étriers,
des Anneaux, des Pentures, des Gourmettes, des Serrures, des Espagnolettes, des Verroux, des Tenaillez, des
Marteaux, des Outils, etc.. On y fond des Tuyaux de
Poëles, des Plaques, des Fourneaux de cuisine, des
Marmites de tous numéros, des Cloches à feu et toutes
espèces d'Ustenciles et de Vases.” [4859] à ... POULTIÈRE (La).
. 5 1810, La Poultière est rachetée par la Sté ROY,
DUVAL et Cie(LGP).
me pdition - J. C.
tél.: 03 82 58 03 71
Département 28-1
28 - Eure&-Loire
1
3 - ... la région Centre de 1970
4 - ... la région Centre-Val-de-Loire,
identique de 2016.
4
•
3
Le Département ...
EURE-&-LOIR (28) ¶ “dép. de la région Centre; 5.876
km2; 362.814 hab. Ch.-l. CHARTRES ---.” [206]
• BÉROU-LA-MULOTIÈRE (28270) ...
. Les Forges de Bérou, sur une retenue d’eau de l’Avre, affl.
de l’Eure, à 22 km à l’ouest de DREUX (28100) ... Une Forge y
est signalée vers 1450. En 1789 elle avait 3 feux de Forge(BÉ).
. En 1789 ... “— Consistance: 3 Feux de Forge. — Historique: La Forge de BÉROU date du milieu du 15ème s..” [11]
p.148.
. En 1810, appartenant au Baron D’AUBIGNY, elle était exploitée par Jean DESPRAT et se composait d’une Forge à 3
feux et d’une Fenderie. Transformée en 1847 par MM LEBLANC et ARS-GODET, elle s’arrêta en 1866. Le site est actuellement occupé par la société OSB (ONFROY-BIDAL-BÉROU) qui
y fabrique, entre autres, des semelles et embouts métalliques pour
chaussures de sécurité en acier inoxydable et au carbone, et les exporte à travers le monde(BÉ).
(BÉ) d’après [2964] <archivesnationales.culture.gouv.fr : dossiers d’usines métallurgiques 1790-1867> et <osb.fr : site entreprise ONFROY-BIDAL-BÉROU> -Avril 2012.
• CHARTRES (28000) ...
. Lieu-dit St-BRICE, Haut-Fourneau de LECOMTE, banlieue
S.-E. de la ville, sur une retenue d’eau de l’Eure ... Un H.F. y a
fonctionné de mi-17ème s. au début du 19ème s., alimenté
avec du Minerai de MAINVILLIERS (28300) et de St-MAURICE
(28240). Tout a disparu (terrain de football sur les lieux) ...,
d’après [2964] <archivesnationales.culture.gouv.fr : dossiers
d’usines métallurgiques 1790-1867> et <radiosite.free.fr :
chroniques locales> -Avril 2012.
• DAMPIÈRE-s/Blévy (28170) ...
. Forges de DAMPIERRE, sur la Blaise, affl. de l’Eure, à 30
km N.-O. de CHARTES (28000) ... Jusque vers 1550, le Minerai
de Fer local alimentait quelques Forges dans la Vallée de la
Blaise, dont deux à DAMPIERRE avec Fourneau à Fer, attestées au 15ème s., et qui disparurent lors de l’édification de la
nouvelle Forge. Les Forges de DAMPIERRE s’installent vers
1669, à proximité de l’importante Forêt de Senonches (28250).
L’Étab. est considéré comme la première Us. intégrée de France, avec, à proximité, le bois, le Minerai et l’eau pour l’Énergie hydraulique avec un Étang-réservoir de 17 ha sur la Blaise. Ce fut un ex. d’importation des techniques nouvelles du
Procédé indirect, avec regroupement en une seule Us. de toute
la fabrication, tel que cela se pratiquait en Belgique et en Allemagne. D’emblée, l’Us. fut constituée de 2 H.Fx jumeaux accolés, appelés parfois H.F. double construits dans la même
Masse, en bâtiment unique avec 2 Souffleries à Soufflets,
d’une Affinerie avec 2 Fours à réverbère et 1 Gros Marteau,
d’une Fenderie, et d’une Halle à Charbon de bois. La demeure
du Maître de Forges et les logements ouvriers sont construits à
côté de l’Us.. Plusieurs Coursiers amenaient l’eau aux différentes Roues hydrauliques animant le H.F. double et les Ateliers de transformation. Les importants moyens financiers, nécessaires à la réalisation de cet ens. de Production de 1000 t/
an, furent fournis par le Duc D’ENGHIEN, propriétaire de la
Forêt de Senonches (28150) depuis 1667. Le duc rentabilisa
ainsi cette acquisition, laquelle lui fournissait le Minerai déjà
Exploité autrefois, ainsi que le bois. COLBERT, profitant de la
bonne capacité du H.F. double, commanda des Canons et des
Boulets pour la Marine Royale. À partir de 1685 VAUBAN y
fit Couler des Tuyaux en fonte de Ø 48 cm et long. 1 m, pré© LE SAVOIR ... FER Glossaire du H.F. 55ème
me pdition - J. C.
vus pour pour la partie souterraine (13 km) de l’aqueduc amenant l’eau de l’Eure au Château de VERSAILLES. Cet aqueduc ne fut jamais terminé à cause de
la Guerre de la Ligue d’AUGSBOURG en 1689 et, en
1705, les Tuyaux furent envoyés à la Refonte à DAMPIERRE. Un de ces Tuyaux, retrouvé au cours de
fouilles, est exposé au Musée de la Forge. Les Forges
restèrent dans la famille du Duc D’ENGHIEN jusqu’en
1770, année où elle furent cédées à LOUIS XV qui les
donna à son petit-fils, le Comte DE PROVENCE, futur
LOUIS XVIII(DA).
. En 1789 ... “— Consistance: 1 H.F., 3 Feux de Forge
---.” [11] p.148.
. À la Révolution, le site fut vendu comme bien national à un Maître de Forges de RANDONNAI (61190), M.
GOUPIL, dont un descendant occupe toujours les lieux.
De 1795 à 1800, la Production est de 1.000 à 1.200 t/
an de Fers divers, grâce à l’ajout d’une Feuillarderie et
d’une Tréfilerie. Au début du 19ème s., le manque de
Charbon de bois (forêts en déclin) provoqua l’Arrêt du
H.F. double. La Production de Fers divers tomba à
150-200 t/an, avec seulement 30 Ouvriers. L’Us. est
louée en 1862 à la Sté GUILLAIN Frères qui cesse toute
Exploitation vers 1865 ... Le site, qui a gardé de beaux
vestiges depuis son arrêt, est classé aux M. H.. Au
début du 20 ème s., l’ens. fut transformé en propriété
d’agrément, autour de la maison du Maître de Forges.
Quelques Ateliers furent démolis. Sur les lieux, on
peut voir actuellement: le H.F. double avec ses deux
Halles à Soufflets et la Halle de Coulée, les restes des
Fours à réverbère de l’Affinerie, la Halle à Charbon,
une maison ouvrière et la demeure du Maître de Forges, le tout bien mis en valeur. De la Chaussée de
l’Étang, les Coursiers sont encore bien visibles.
L’Étang, bien entretenu, constitue un agréable lieu de
promenade. Cet ens., bel ex. quasi unique en France
d’Étab. intégré de Production de Fonte et Fer de la fin
du 17ème s., a été aménagé en Éco-musée, avec visites
libres ou guidées(DA).
(DA)
[2964]
Forges_de_Dampierre-sur-Blévy>
et
<lesForgesdedampierresurblévy.com : histoire complète avec photos en P.J.> -Avril 2012.
• SAULNIÈRES (28500) ...
. Fonderie de Saulnières, retenue d’eau sur la Blaise, à
26 km N.-N.-E. de CHARTRES (28000) ... En 1872, M.
DUBOIS crée un Atelier de Forge et Fonderie à FONTAINES-les-Ribouts (28170), à 1 km de SAULNIÈRES,
utilisant l’Énergie hydraulique de la Blaise. L’agriculture florissante de la Beauce oblige M. DUBOIS à
agrandir ses installations et à s’installer à SAULNIÈRES
en 1889, en Sté avec Ch. GOURDIN. La Qualité des fabrications fut renommée dans le monde agricole. L’Us.
se spécialisa en matériel agricole pour le sol et en pièces mécaniques en Fonte sur modèle, sous le nom de
GOURDIN-SOUPLEX. En 1992, l’Us. ne fait plus que
de la Fonderie de Fonte, sous le nom de ‘FONDERIE
GOURDIN’. L’entreprise, productrice de 6 t/jour de
Fonte au Cubilot, d’excellente Qualité notamment pour
l’automobile, est victime d’une conjoncture défavorable et s’asphyxie. De gros dégâts dus à la tempête de
1999 et à des inondations catastrophiques en 2001, ont
accéléré la chute de l’entreprise qui, mise en redressement judiciaire en 2001, ferma en 2002 malgré l’appel
à l’aide de son dirigeant Francis NITSCHÉ. Une partie
des locaux est actuellement utilisée pour des œuvres
sociales, d’après [2964] <d.pronost.free.fr/commune/
Dans
2
les Provinces du
18qme s.
Saulnier.htm> -Avril 2012.
• SENONCHES (28250) ...
— Forges de Boussard ... Sur le Ruisseau de St-Cyr se jetant dans la Blaise, à 30 km O.-N.-O. de CHARTRES (28000) ...
Un H.F. fut établi en 1610 dans le parc du Château de SENONCHES, puis démoli vers 1690 pour être remplacé en 1693 par
le H.F. des Forges du Boussard, à 2 km N.-E. du bourg. À la
mise en service, l’Étab., dirigé par le sieur FAUSCHEL, comprenait le H.F. et 1 Bocambre et utilisait du Minerai de Fer hydraté local et le Charbon de bois de la Forêt de Senonches. Durant le 18ème s., le H.F., qui utilisait alors le Minerai de
DIGNY (28250) plus riche et plus abondant, produisit de la
Fonte de Moulage et du Fer à la Forge(SE).
. En 1789 ... “— Consistance: 1 H.F.. — Historique: Étab.
très ancien ---.” [11] p.149 ... En 1789, l’Us. fut vendue
comme bien national au Maître de Forges GOUPIL, en même
temps que l’Étab. voisin de DAMPIERRE. En 1804, l’Étab. se
composait d’un H.F., de 2 Forges et d’une Fenderie. Au milieu
du 19ème s., le H.F. fut transformé en Fonderie de Deuxième
fusion, puis fut Arrêté en 1885. Il fut remplacé par des Fours à
Chaux qui furent utilisés jusqu’en 1956 ... Le site a gardé de
beaux vestiges des Fours à Chaux, lesquels se visitent durant
les Journées du Patrimoine et sur rendez-vous. Dans la Forêt
de Senonches, au Rond-Point de la Pyramide, on peut admirer
une statue en Fonte (h = 1,30 m) de NAPOLÉON 1er, au sommet d’une colonne en pierre érigée en 1833. La statue, appelée
‘Le Petit NAPOLÉON’, fut Coulée en 1807 au H.F. du Boussard, par des Mouleurs de Fonte qui avaient servi sous les
ordre de l’empereur, et en son honneur(SE).
(SE)
[2964] d’après <lesForgesdedampierresurblévy.com>,
<archivesnationales.culture.gouv.fr> -Avril 2012, et <cg28.fr>
avec extrait EURÉLIEN, magazine trimestriel du C.G. d’Eureet-Loir, n°10 -automne 2009, p.21.
• SOREL-MOUSSEL (28520) ...
. Forge de Moussel, sur une déviation de l’Eure, à 10 km au
Nord de DREUX (28100) ... Une Forge y fut installée au 15ème
s. ... Au 18ème s., l’Étab. comportait: 1 H.F. d’une hauteur de
7 m, 1 Bocard à 6 Pilons pour le Minerai de Fer, 1 Forge et 1
Fenderie(SO).
. En 1789 ... “— Consistance: Forge.” [11] p.149.
. Après la Révolution, l’Us. appartenant au sieur BRENNE
avait, en 1805, 1 H.F., 2 Forges et 1 Fenderie. L’Us. fut arrêtée
en 1814 et vendue à MM GRENWICH et BERTHE qui la transformèrent en fabrique de papier qui tourna jusqu’en 1968. Les bâtiments
ont été transformés en locaux artisanaux(SO).
[2964]
d’après
<pays-drouais.com/page.html>
<archivesnationales.culture.gouv.fr> -Avril 2012.
(SO)
BLÉ : — Papa, comment qu’on fait pour AVOIR DU ‘BLÉ’ ? — Tais-toi ...
et BEAUCE ! J. BERNARD, in [3859] -2014, n°93, p.5.
et
tél.: 03 82 58 03 71
Département 29-1
1
29 - Finistère
3 - ... la région Bretagne de 1970
4 - ... la région Bretagne, identique de 2016.
•
B
A
4
3
Dans
2
les Provinces du
18qme s.
Le Département ...
FINISTÈRE : ¶ “Département de la région Bretagne; 6.785 km2; 828.700 hab.; Ch.-l. QUIMPER ---.”
[206]
. Au début du 19ème s., le département produit 20.000
quintaux(1) de Fonte(2), d'après [4812] vol.1 p.54, note
34 suite de p.53.
(1) L'auteur employant généralement les anc. mesures,
il s'agit probablement de quintaux de 100 livres soit 1
quintal = 48,9 kg(3).
(2) La carte de [732] p.150 indique clairement qu'il n'y
a pas eu de H.Fx dans le Finistère ... Par ailleurs, il se
peut qu’il y eut une confusion de F.-G. MANET entre ce
qu'il appelle ‘la Fonte’ et la production de plomb du Finistère; en effet, au début du 19ème s., il y deux mines
et fabriques de plomb à POULLAOUEN (29246) ...
D'après WIKIPEDIA, un texte de 1838 signale: —
mine de POULLAOUEN = 660 t/an de plomb + — mine
de HUELGOAT (29218) = 370 t/an de plomb, soit un
total de 1.030 t/an de plomb, soit # 20.000 qx anc. régime(3).
(3) ... note avec sagesse notre contrôleur des poids et
mesures et notre chasseur ‘d’anomalies’, M. BURTEAUX -Mai 2014.
• BREST (29200) ...
. Forge à Martinet, créés sous LOUIS XIV: vers la fin
du 18ème s. ... On y Produisait du Fer en Saumons
pour lester les vaisseaux, du Fer pour calfats, des Ferrures de gouvernails, Fil de fer, Outils divers ... De nos
jours, BREST possède des Forges modernes, travaillant
pour la marine, telles que les Forges de PONTANIOU,
qui ont remplacé d’anc. Étab. tels que les Forges et
Fonderies des CAPUCINS créées en 1785. Les Forges
de PONTANIOU produisent de grosses Pièces pour la
marine grâce aux gros fours et aux Marteaux-Pilons,
ainsi que des grosses Chaînes de navires, d’après
[4989] t.2, p.641, et [2964] <historic-france.com/ports/
brest.htm>
et
<brest.net/index.php/
construction_des_ateliers_des_Capucins> -Fév. 2012.
de
• GUILERS (29820) ... G banlieue N.-O. de BREST.
. Forges de VILLENEUVE (anct VILLE-NEUVE) fondées en 1787, dirigées par des officiers supérieurs
d’Artillerie de Marine car travaillant pour la Marine
Française ... En 1829, les Forges de VILLENEUVE toujours dirigées par des officiers de Marine, mues grâce à
une retenue d’eau sur la Penfeld (Étang de VILLENEUVE) et équipées de Martinets, Refondaient en Barres
les vieux Fers et Fontes hors d’usage, rebutés par les
arsenaux de la Marine ... En 1851, les Forges sont dirigées par un civil, Richard PAINE ... Elle furent Arrêtées
en 1883 ... Une source d’Eau Ferrugineuse, sur le territoire de la commune,autrefois recommandée par les
médecins de BREST, est depuis longtemps à l’abandon
..., d’après [4988], et [2964] <gwiler.net/introggg/
presenta2.htm>,
<lanildut.pagesperso-orange.fr/
histoire/Lansource003.html>, <books.google.fr> -Fév.
2012.
• TRÉGARVAN (29560) ...
QUESTION ===> Si je pense garder
«A», pour situer la région dans le pays, par contre
la question se pose pour la région elle-même; entre
«B» et «C», j’avoue préférer «B», car on distingue
mieux les départements ... On n’aura sans doute
pas une collection homogène pour tout le pays ...
Par contre «C» fait partie d’une série, mais je trouve que l’image n’est pas très marquante pour les
départements : avis ???
me pdition - J. C.
. Le site consacré au patrimoine de la Région Bretagne
indique, à propos de cette commune: ‘... Initié par une
Sté privée et supervisé par les Ingénieurs de Mines en
1837, un projet d’installation d’un H.F. près du moulin
et de l’anse de Garvan ne sera pas réalisé. La difficulté
d’Extraction du Minerai de Fer dans les environs, notamment à DINÉAULT (29150), ROSNOËN (29590) et
LANDÉVENNEC (29 560), les problèmes techniques liés
à la Force motrice du site, et surtout l’absence de grandes zones boisées, conduisent à l’abandon du projet
dont la toponymie garde, près du ruisseau du Garvan,
les traces: lieu-dit ‘LA FONDERIE’ ---.” [2964]
<patrimoine.region-bretagne.fr> -Fév. 2012.
••••••••••
Les Villes
••••••••••
Les renvois
••••••••••
•
C
tél.: 03 82 58 03 71
Département 30-1
1
30 - Gard
3 - ... la région Languedoc-Roussillon de 1970
4 - ... la région Occitanie de 2016.
4
3
Dans
2
les Provinces du
18qme s.
Le Département ...
GARD (30) : ¶ “Dép. de la Région LanguedocRoussillon; 5.848 km2; 530.478 hab. -Gardois-. Ch.-l.
NÎMES ---. Plus industrialisé que les autres départements languedociens, le Gard a bénéficié de la bordure
rhodanienne et des aménagements du fleuve, d’une
vieille tradition manufacturière dans les Cévennes, de
la présence des Houillères du Bassin d’ALÈS -- et d’Établissements dans le domaine de la
Métallurgie, de la mécanique, de la chimie et du textile ---.” [206]
•• Aspect CHARBON ...
-Voir, à GRAND COMBE et à Mine de LA
GRAND COMBE, les cit. [4210].
. En 1893, le Gard a produit 2 Mt de Charbon,
d'après [4210] p.323, à ... HOUILLE.
. 2006 ... “Découvertes du Gard: mission terminée ...
Le 12 janvier 2001, la dernière tonne de Charbon du
Gard était extraite de la découverte du SERRE des Andats, mettant ainsi fin à une histoire charbonnière commencée au début du 18ème s. avec l'Exploitation du
premier Gisement de Charbon par les Moines de l'Abbaye de CENDRAS. Plus de 230 Mt de Charbon ont été
sorties depuis des entrailles de la terre cévenole. Aujourd'hui, une autre page est tournée: les travaux de
mise en Sécurité des Découvertes, commencés en
2001, sont terminés. Ils auront duré cinq ans ---. // Les
travaux de mise en sécurité, commencés dès 2001, ont
concerné sept sites principaux: LES LUMINIÈRES,
QUATRE CHEMINS, POMMEYROLLES, SERRE des Andats, Gd-BAUME, CADACUT et MERCOIROL. Ils occupent 445 ha sur lesquels plus de 7,3 Mm3 de produits
ont été déplacés pour sécuriser les Fronts d'Exploitation et les différentes Verses. Les travaux hydrologiques ont aussi été considérables: plus de 3 km d'enrochements ont été réalisés pour faire face aux pics
ponctuels de forte pluviométrie qui caractérisent cette
région. Des travaux qui ont montré toute leur efficacité
lors des intempéries de Sept. 2002 -240 mm d'eau sur
les chantiers en quelques heures- et d'Oct. 2004. // Une
attention particulière a été portée également à la revégétalisation des sites, classés en majorité en forêt domaniale sous la responsabilité de l'O.N.F.. // 260 ha ont
été plantés pour reconstituer la forêt momentanément
me pdition - J. C.
disparue pendant l'Exploitation ---. // Si les travaux de
mise en sécurité sont terminés sur les Découvertes, ‘il
reste encore à rénover et à redimensionner la station de
traitement de DESTIVAL sur la Concession de ROCHEBELLE. Les travaux commenceront en mars et se poursuivront jusqu'en fin d'année. Avec la DRIRE Languedoc-Roussillon, nous nous sommes fixés pour objectifs
de parvenir, avant fin 2006, aux six derniers arrêtés
préfectoraux de 2e donné acte et d'instruire trois dossiers de Renonciation aux Concessions concernées par
des Ouvrages miniers mis en Sécurité’, indique JeanClaude LAZAREWICZ, Directeur Technique CentreMidi. // L'ens. de ce travail sera achevé fin 2006, mettant un point final à la mission de C.d.F. dans le Gard.”
[3850] n°181 -Janv.-Fév. 2006, p.4 à 6.
. Avant la Nationalisation, rappelle J.-P. LARREUR, le Bassin houiller géologique du Gard
était exploité par plusieurs Cies dont les Directions étaient fort marquées par le passé religieux cévenol ... Lors de la Nationalisation 1946-, fut créée une entité administrative sous
le nom de H.B.C. -Houillères du Bassin des Cévennes-, regroupant les Concessions du Gard et
celles de l’Hérault ... En 1984, une U.E. Gard
est créée regroupant tous les Siège de ce département sous la dépendance directe des
Houillères de Bassin du Centre et du Midi H.B.C.M.-.
•• Aspect SIDÉRURGIE ...
. "Par la nature de son sous-sol, la région du Gard était
appelée à jouer un rôle dans l’histoire de la Sidérurgie
française; le Charbon affleure en un certain nombre de
points; des Gisements de Minerai de Fer, peu considérables sans doute, mais en nombre assez grand et d’une
pureté suffisante pour être utilement traités par les anciens procédés, devaient forcément provoquer de bonne heure l’installation de H.Fx et de Forges. // Le 10.
04.1829 --- (était fondée) la Cie des Forges d’ALAIS,
dans le but de mettre en valeur les Mines de Fer
d’ALAIS et les Mines de Houille de ROCHEBELLE et
de TRÉLYS; une Us.sidérurgique fut construite à TAMARIS ---; le 1er H.F., qui Produisait au maximum 7
Tf/24, h fut Mis à feu le 25.02.1832. Par la suite, l’Établissement fut Amodié le 15.05.1836 à MM..., et repris
en 1852 par la Cie propriétaire ---; de nouveau l’Us. fut
Affermée, de 1875 jusqu’au 31.12.1884, à la Cie de
TERRENOIRE, et enfin reprise une 2ème fois par la Cie
des Forges d’ALAIS, qui, depuis lors, l’Exploite sous le
nom de Cie des Mines, Fonderies et Forges d’ALAIS. //
À quelque distance d’ALAIS, une autre Us. métallurgique avait été créée en 1835 à BESSÈGES ---. Un H.F.
fit sa 1ère Coulée en 1836. La Forge --- fut achetée en
1859 par la Cie de TERRENOIRE, qui la conserva
jusqu’à sa liquidation en 1890; elle devint alors le 8
Fév. de la même année la propriété de la Cie des Forges d’ALAIS et dépend encore actuellement de cette
dernière Sté. // Les Minerais traités au début étaient en
majeure partie des Minerais hydroxydés, les uns calcaires, les autres siliceux. Nous signalerons en particulier
le Carbonate de Fer de PORTES, de PALMESALADE,
de l’AFFENADOU, imprégné de matières Charbonneuses, qui concourut, dit-on ---, à --- la réputation de certaines variétés de Fer fabriquées à TAMARIS ---. //
(Différents ennuis miniers) et l’extension des Chemins
de Fer engageai(en)t les Forges du Gard à développer
la fabrication des Rails, et la Qualité du Métal exigée
contraignait les Us. à faire venir de l’Île d’Elbe, de
l’Algérie, de l’Espagne, puis de la région du Canigou,
les Minerais très purs dont l’appoint leur était nécessaire. // Les Cies d’ALAIS et de TERRENOIRE Affinaient
sur place une partie de leur Production de Fonte. La
1ère d’entre elles avait longtemps conservé la Méthode
de travail par Finage, et c’est seulement vers 1864
qu’elle l’avait définitivement abandonnée. 34.072 t de
Fer avaient été produites --- (en) 1864, et les 2/3 environ, soit 21.600 t avaient été vendues sous forme de
Rails ---. (L’implantation de convertisseurs BESSEMER et de Fours MARTIN fit que) le Métal Soudé fut
naturellement évincé de façon progressive par l’acier
fondu; les Fours à Puddler disparurent à BESSÈGES
d’abord, puis à TAMARIS, où le dernier d’entre eux a
été démoli en 1904. (Voici quelques chiffres pour le
département du Gard) ...
Année
1864 1874 1884 1894 1904 1913
(a)
49.600 56.443 111.769 54.396 62.192 65.588
(b) 34.072 22.811 18.772 8.265 406
(c)
21.600 8.659
334
{(a) = tonnage de Fonte. // (b) = tonnage de Fers marchands. // (c) = tonnage de Rails en Fer.
--- La Cie d’ALAIS a --- décidé d’arrêter au début de
1915 l’aciérie BESSEMER de BESSÈGES et de la remplacer par une nouvelle aciérie MARTIN construite à
TAMARIS. // Cette dernière Us. centralisera ainsi désormais presque toute l’activité métallurgique du Bassin ---.” [2835] p.275 à 278.
. En 1912, le département a produit 79.880 Tf,
Département 30-2
avec 3 H.Fx à feu, d'après [4441] p.306 et
316.
. Au 19ème s., ce département voit la création
de 4 ens. sidérurgiques importants :
- Vers 1830-1840 :
- TAMARIS -voir ci-après;
- BESSÈGES qui a donné son nom à la commune;
- LES SALLES DE GANIÈRES (actuelle commune
de GAGNIÈRES), très proche de la précédente;
- Vers 1875 :
- Usine de St-MONTANT à BEAUCAIRE (au bord
du canal du Rhône à Sète);
- Actuellement, 2 usines importantes existent encore
près du port de L'ARDOISE, sur le Rhône, dans la commune de LAUDUN:
- Ugine Acier
- P.E.M. (Péchiney-Électro-Métallurgie)
• ALÈS (30100) ...
-Voir ce nom de commune.
• BEAUCAIRE (30300) ... Comm. de 15.860 hab.,
sur la rive droite du Rhône, à 20 km à l’O. de NÎMES
(30000).
. “BEAUCAIRE, LE BOUCAU, TRIGNAC & ISBERGUES ... Très espacées à dessein, elles présentent entre
elles les analogies d’avoir été toutes quatre construites
vers la même époque pour la fabrication de Rails par
le procédé BESSEMER.” [2835] p.251.
— Us. de St-Montant ... Us. métallurgique créée
par la Cie ANONYME DES FORGES DE CHÂTILLON ET
COMMENTRY ... 1er H.F. en service en mars 1875, 2ème
H.F. en 1876. Aciérie BESSEMER en service fin 1877.
En 1878, installation d’une Forge avec laminoirs et finissage pour Rails. En 1882, démarrage d’un 3ème H.F.
et de fours Siemens-Martin. La concurrence des grandes
Us. du Nord et de l’Est provoquèrent la fin de la production de Rails et l’arrêt des H.Fx en 1885. Le site fut
ensuite occupé par différentes industries, dont une Us.
d’Émaillerie et de Quincaillerie en 1928. Les lieux
sont actuellement (2015) occupés par la cimenterie
CALCIA, d’ITALCEMENTI GROUP, d’après [2964]
selon la Base Mérimée: <culture.gouv.fr>; <cimentscalcia.fr> -Mai 2015.
. “L’Us. de BEAUCAIRE --- établie en vue de l’emploi
de Minerais méditerranéens et tôt disparue (fut en fait
pénalisée par le développement des Minerais de BILBAO, meilleur marché et l’épuisement rapide des Minerais de l’Île d’Elbe) ---. // La Cie de CHÂTILLONCOMMENTRY --- eut, en 1873, l’idée --- de créer sur le
littoral méditerranéen une Us. susceptible de recevoir
facilement, par mer, des Minerais purs et de s’approvisionner en Combustibles dans le Bassin du Gard ---. //
Les fondations de la nouvelle Us.- à St-MONTANT, auprès de BEAUCAIRE- furent jetées au commencement
de 1873. 2 ans après était Mis à feu un 1er H.F. de 60
T(f/j), bientôt suivi d’un second ---. // En 1881, toute
l’Us. était amortie. La Production annuelle atteignait
environ 48.000 Tf et 34.000 t de Rails ---. // Le développement ou la création des aciéries BESSEMER de
DENAIN, du BOUCAU, de TRIGNAC, d’ISBERGUES,
de VALENCIENNES, la réalisation industrielle du procédé THOMAS dans l’Est, enfin le rétrécissement du
programme (ambitieux) FREYCINET (de construction
de Voies Ferrées) produisirent un brusque effondrement des prix des Rails ---. // L’Us. de BEAUCAIRE
essaya vainement de traverser la crise ---. L’Us fut définitivement arrêtée en 1885 ---.” [2835] p.251 à 254.
• BESSÈGES (30160) ... Comm. de 3.051 hab. créée
en 1858, sur la Cèze, affl. du Rhône, à 15 km au N.
d’ALÈS (30100).
— Us. de BESSÈGES ... Une Mine de Houille
ouverte en 1809, puis agrandie vers 1833, donne le signal du début de la Sidérurgie locale ... À partir de
1834, installation de l’Us. par Auguste GRANGIER avec
2 H.Fx, Affinerie avec 12 Fours à Puddler, Forges et
Ateliers .... 1836: 1ère Coulée aux H.Fx ... En 1839, Exploitation reprise par la Sté Leclerc DE PRANGHE et Cie.
L’Us. devient ensuite la propriété de la Sté DES MINES
& H.Fx de ROBIAC et BESSÈGES. En 1846, ajout de 2
nouveaux H.Fx. En 1863, intégration de l’Us. dans la
nouvelle “Cie des FONDERIES et FORGES de la LOIRE et
de L’ARDÈCHE qui deviendra en 1863 la Sté de TERRENOIRE, LA VOULTE & BESSÈGES. Le développement
se poursuit avec 2 aciéries MARTIN, 1 aciérie BESSEMER et 75 Fours à Coke(1).
. Au début des années 1880, 1 H.F. à Fonte de Moulage au Coke: Ht = 14,10 m; 2 Tuyères; 16 Tf/j, d’après
[4873] p.138/39.
. En 1891, faillite de la Sté de TERRENOIRE, reprise par
la Cie des MINES, FONDERIES et FORGES d’ALAIS qui
exploite l’Us. de TAMARIS (30100 ALÈS). En 1925,
Arrêt et Déconstruction des H.Fx et aciéries. Les Ate-
tél.: 03 82 58 03 71
est paru dans le journal LA MARSEILLAISE -quotidien
de la région de Marseille-, le 10.05.2015.
— H.Fx de TAMARIS -ALÈS 30100- ... Lieu-dit,
situé à 2 km de la périphérie N. de la ville, sur la r. g.
du Gardon, affl. du Rhône.
. Une Forge avec Martinet fut installée en 1807 ... En
1828, création des FORGES et FONDERIES de TAMARIS
... En 1829, création de la Cie des FORGES et FONDERIES d’ALAIS qui fusionne avec la “Cie HOUILLÈRE de
ROCHEBELLE et de TRÉLYS pour former la “Cie des
MINES, FONDERIES et FORGES d’ALÈS ... Mise à feu
du 1er H.F. en 1832. Après la crise de 1834, la Sté
DROUILLARD, BENOIST et Cie relance l’Us. en 1836 et
la spécialise dans la Production de Rails (installation
de Laminoirs). En 1848, Us. complétée avec Fours à
Coke, Fours à Griller le Minerai et 6ème H.F. mis en
service. En 1877, démarrage de 3 Fours MARTIN. À
partir de 1914, l’Us. travaille pour la défense nationale
(Guerre 1914-18). En 1924, les installations emploient
2.400 personnes. Arrêt des H.Fx en 1929. En 1930, développement de la fonderie d’acier moulé d’ateliers de
mécanique et chaudronnerie. Arrêt du dernier Four
MARTIN en 1935. Arrêt des laminoirs en 1950. En
1958, difficultés de fonctionnement et reprise par la Sté
des ATELIERS et FONDERIES de TAMARIS (S.A.F.T.),
puis par les ACIÉRIES du HAUT-LANGUEDOC. Au fil
des ans la fonderie changera de propriétaires et de
noms. En 1997 elle appartenait au GROUPE DELACHAUX, puis fut vendue en 2012 à l’investisseur franco-américain Hugh AIKEN, dirigeant de plusieurs fonderies européennes, dont DE DIETRICH
à
NIEDERBRONN (67110). Finalement, après de nombreuses tracasseries financières, la fonderie fut mise en
liquidation judiciaire en avril 2013, alors qu’elle employait encore 75 personnes. Le matériel a été vendu
aux enchères en Oct. 2013. Si il ne reste plus rien du
site des H.Fx, les bâtiments de la fonderie sont encore
(30100).
là pour témoigner d’une Sidérurgie qui vit sa fondation
— Les H.Fx ... L’Us. faisait partie de l’ens. des au début du 19ème s..
, d’après [2964] selon la Base Mérimée:
MINES ET H.Fx DE GAGNIÈRES, créé en 1847. En 1849,
<culture.gouv.fr>;
<usinenouvelle.com/article/laMise en Marche de 2 H.Fx, sous la direction de Jules
fonderie-alesienne-tamaris-industriesLECLERC. En 1852, contrat avec les Houillères de
liquidee.N195461
>;
<objectifgard.com/2013/10/10/
BANNE (07460), dont le Charbon donnait un très bon
ales/tamaris/industries-la-vente-aux-encheres-a-signeCoke. L’Exploitation des H.Fx étant irrégulière, une
larret-total-et-definitif-de-la-fonderie> -Mai 2015.
nouvelle Sté est créée en 1853 pour les optimiser:
ie
MOURY-BERGERON ET C . L’Us. avait alors 6 Fours à
. L’Us. construite à partir de 1828 -dite ‘Gde Forge à
Griller le Minerai provenant de PIERREMORTE
l'anglaise’- a succédé à une Aciérie par Cémentation
(COURRY cp 30500), 48 Fours à Coke utilisant le Charqui existait sur le même site depuis 1798 ou à peu près
bon des Houillères de BANNE. En 1857, les installa... Le montage financier rassemble des capitaux locaux
tions avaient atteint leur régime de croisière. Cepenliés aux Mines de ROCHEBELLE (ALÈS) et de LA
dant de nombreuses difficultés pratiques provoquèrent
GRAND'COMBE mais surtout nationaux: Marquis DE
la mise en faillite de l’Us. et l’Arrêt des H.Fx en 1861.
LA ROCHEFOUCAULD, Maréchal SOULT, etc., sous la
Il n’en reste plus rien de visible, le site ayant été remodirection du banquier Benoist D'AZY ... La Production
delé et urbanisé, d’après [2964] selon la Base Méridébute en 1832, mais n'atteint son régime qu'à partir de
mée:
<culture.gouv.fr>;
<minesardeche.e1836-38; les Rails y tiennent une place particulièremonsite.com/pages/fer/bassin-de-fer-de-banne.html> ment importante ... Elle a longtemps été exploitée sous
Mai 2015.
le nom de Forges d'ALAIS (= ALÈS) par la S.M.F.F.A.
• LA-GRAND-COMBE (30110) ... Commune miniè- (Sté des MINES, FONDERIES et FORGES d'ALAIS). Les
H.Fx ont fermé en 1923 et les laminoirs en 1926 ... Il
re de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• LAVAL-PRADEL (30110) ... Commune minière reste actuellement une Fonderie connue sous le nom
d'ACIÉRIES DU HAUT LANGUEDOC (A.H.L.), d’après
de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• LES-SALLES-du-Gardon (30110) ... Commune notes de M. WIÉNIN.
. “Ordonnance du 07.11.1831, portant que la Sté ANOminière de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
des FONDERIES et FORGES d'ALAIS est autorisée
• MOLIÈRES-s/Cèze (30410) ... Commune minière NYME
à établir, au lieu dit des TAMARIS, sur les communes
de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
d'ALAIS (30100) et de St-MARTIN (30520), des Us. à
• PORTES (30530) ... Commune minière de Char- Fer qui seront alimentées par la Houille et mues par la
bon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
Vapeur. Ces Us. seront composées comme il suit, sa• St-JEAN-de-Valeriscle (30960) ... Commune mi- voir: 6 H.Fx, 8 Fineries avec 3 Machines à Vapeur de
nière de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
la force de 75 CV pour la Soufflerie, 20 Fours à Pudd• St-MARTIN-de-Valgalgues (30250) ... Commune ler, 8 Fours à réchauffer, 2 Fours à Tôle, 2 Machines à
Vapeur de 30 CV pour les Marteaux et Laminoirs déminière de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• TAMARIS ... lieu dit d'ALÈS: -voir ce nom grossisseurs, une autre Machine à Vapeur de 80 CV
pour les Laminoirs finisseurs et d'une Machine à Vapropre.
peur de 12 CV pour la briqueterie; enfin de Fours à
Coke, Fours de grillage et autres appareils et accessoires nécessaires à la fusion du Minerai, au moulage de
la Fonte et à la fabrication de Fer en barres de tout
échantillon.” [138] 3ème s., t.I. -1832, p.543.
. 5 1834 ... Cette commune (ALAIS, à cette époque)
accueille une des plus importantes Us. à Fer de France,
d’après [5651] p.117.
liers furent reconstruits en 1930, puis en 1950, et se
spécialisèrent dans la production de tubes, confiée à la
St DES TUBES de BESSÈGES”, devenue VALLOUREC,
puis actuellement (2015) HÉLITUB BESSÈGES (fabrication et négoce de tubes et tuyaux en métaux ferreux)(1).
(1) d’après [2964] selon la Base Mérimée: <culture.gouv.fr>;
<bessegesdautrefois.e-monsite.com>;
<besseges.infoisinfo.fr/fiche/helitub/336921>;
<fr.wikipedia.org/wiki/Bessèges> -Mai 2015.
. “Bassin des Cévennes: BESSÈGES commémore son
passé minier -LE MIDI LIBRE - 12 Déc. 2014 ... Dans le
cadre des fêtes de Ste-BARBE la municipalité et une délégation des anc. combattants sont venus déposer une
gerbe devant le monument commémorant le 150ème
ann. de la catastrophe des Mines de LALLE --- (où)
106 victimes --- ont péri ---. Bernard PORTELÈS, maire
--- a d'ailleurs brossé un rapide historique du passé minier de ‘cette 1ère ville du Bassin minier à avoir élu
une municipalité de gauche, dans laquelle les conflits
particulièrement tendus avec les directions des Houillères et des Fonderies ont été soutenus par des Grèves
très souvent durement réprimées. Ces luttes pour améliorer les Conditions de travail sont également passées
par la création d'organismes de secours et de protection
sociale afin de protéger de pauvres paysans devenus
des salariés vulnérables. Ces ‘Gavots’, des émigrés arrivant de Lozère, d'Ardèche ou de Haute-Loire, qui travaillaient et vivaient dans des conditions accablantes,
par leurs efforts, par leurs souffrances, par leurs combat ont mérité notre respect ---’ ... <midilibre.fr/2014/
12/10/commemoration-du-passe-minier-debesseges,1095918.php>.” [5322] -Déc. 2014, p.16.
• BRANOUX-les-Taillades (30110) ... Commune minière de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• GAGNIÈRES (30160) ... Comm. de 1.140 hab., sur
la Gagnière, sous-affl. du Rhône via la Cèze, à 3 km au
N.-E. de BESSÈGES (30160) et 18 km au Nord d’ALÈS
••••••••••
Les Villes
ALÈS (30100) : ¶ “... anc. ALAIS, ch.-l. d’arrond.
du Gard, en bordure des Cévennes sur le Gardon
d’ALÈS ---.” [206] ... Comm. de 41.031 hab., sur le
Gardon ou Gard, affl. du Rhône, à 30 km au N.-N.-E.
de NÎMES (30000). Au N. de la ville fut créée une Us.
sidérurgique au lieu-dit ‘TAMARIS’, -voir ci-après.
-Voir: École des Maîtres-Mineurs / • ... ALÈS et École
des Mines d’ALÈS.
. Un art. de Raymond BIZOT, consacré au Patrimoine
industriel, et intitulé: Les Fonderies et Forges d’ALÈS
••••••••••
Les renvois
••••••••••
me pdition - J. C.

16à30 - Le Savoir-Fer

Transcription

Documents pareils

La Société des Forges de Bologne Groupe MANOIR INDUSTRIES

OFFRE D`EMPLOI CHEF DE PRODUIT FORGE®(H/F) Transvalor

Modèle WORD AREVA

INGENIEUR DEVELOPPEMENT FORGE H/F

OBTENIR LE BREVET DE MAITRISE EN FERRONNERIE

Offre d`emploi 2 ingenieurs production forge h/f

Forge Rossell Centre d`Interpretation

etouars forges - Les randonnées en Dordogne Périgord

outils de bricolage - La Fédération Forge Fonderie