DOSSIER 3 : LA FILIERE HIPPIQUE Septembre 2010

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DOSSIER 3 : LA FILIERE HIPPIQUE Septembre 2010
DOSSIER 3 : LA FILIERE
HIPPIQUE
Septembre 2010
Etude réalisée par la M.I.E.F:
La Maison de l’Emploi Mission Locale de Valois Senlis et Chantilly
et L’AFASEC
Sources :
AFASEC
Journal Officiel du 21 septembre 2010
Pôle Emploi/ Planète métiers Picardie
Les objectifs de l’étude réalisée en partenariat avec l’AFASEC :
- Informer le territoire en matière de perspectives d’emploi et de formation immédiates et à venir
- Constituer des données qui seront, par la suite, actualisées et approfondies
- Permettre de dégager des actions nouvelles impulsées par la M.I.E.F en y associant les acteurs
locaux et partenaires.
La M.I.E.F: Maison de l’Emploi Mission Locale
1 - Le rôle de la Maison de l’Emploi Mission Locale
La Maison de l’emploi et de la formation a pour vocation de regrouper sur un lieu unique tous les acteurs et
services de l’emploi à l’échelle du territoire de Valois, Senlis et ses alentours et l’Aire Cantilienne.
Le rôle de la M.I.E.F est également de détecter les besoins des entreprises en matière d’emploi et de proposer
des actions ciblées avec les partenaires de recrutement et/ou de la formation.
La M.I.E.F met aussi à disposition des demandeurs d’emploi, sur chaque site, un panel de services: espace
documentation, espace informatique, ateliers animés par les partenaires.
Nos partenaires:
Pôle Emploi, IPSHO CAP EMPLOI, les Chambres Consulaires, Le Roseau, l’APEC, Chantilly Accueil Point
Emploi, Valois Emploi, Réseau Coup de Main, Créneau Emploi, Emploi 60.
Notre public:
Tous les publics en formation, en recherche de formation, salariés, demandeurs d’emploi, porteurs de projets
de création, reprise d’entreprises, tous les employeurs publics et privés.
2 - Le rôle de la Mission Locale
La Mission Locale a pour mission d’accompagner les jeunes de 16 à 25 ans, sortis du système scolaire, dans leurs
démarches d’accès à l’emploi, de formation et de la vie quotidienne.
Les conseillers proposent un accueil immédiat, un accompagnement global, personnalisé et adapté à chacun.
Les missions des conseillers:
- Élaborer un projet professionnel :
Identifier les compétences, repérer les intérêts, valider les acquis, faire découvrir des métiers, etc.
- Accompagner la recherche d’emploi:
Cibler le bon métier, aide à l’élaboration du CV et de la lettre de motivation, simuler des entretiens, etc.
- Intégrer une formation:
Repérer des organismes de formation et des contenus adaptés au projet et aux besoins, rechercher des
financements, etc.
- Résoudre un ou des problèmes du quotidien:
Trouver un logement, lever les freins à la mobilité, etc.
3. Le rôle de l’AFASEC
L’AFASEC est une association, sous la tutelle du Ministère de l’Agriculture et du Ministère de l’Economie et des
Finances.
L’AFASEC, est une école qui forme les salariés des écuries de courses, certes, mais c’est aussi et surtout une
association qui accompagne tout au long de la carrière professionnelle. Elle poursuit ainsi 3 missions principales
confiées par l’institut des courses - France Galop & la Société d’Encouragement à l’élevage du Cheval Français
(SECF):
- La formation et une pédagogie en alternance pour les passionnés de chevaux , à partir de 14 ans, sur des cycles
de 2 à 4 ans, sur les métiers des écuries de courses: Jockey, Cavalier d’entraînement, garçon de voyage, 1er garçon,
assistant d’entraîneur, entraîneur, …
Au programme,
pratique quotidienne intensive de
l’équitation, exercices de voltige et de compétition, sans
oublier le français, les mathématiques, l’anglais mais aussi
l’hippologie et la biologie animale.
Les élèves sont en contact permanent avec le monde des
courses : l’école travaille en étroite collaboration avec les
entraîneurs de trot et de galop.
:
L’AFASEC forme des professionnels qualifiés, en alternance, sous statut scolaire ou d’apprentissage. Quatre
types de diplômes de la 4ème au Bac Pro, sont délivrés par le ministère de l’Agriculture:
- Classes de 4ème agricole et 3ème agricole préparant le Brevet des Collèges.
- Certificat d'Aptitude Professionnelle Agricole (CAPA) de lad jockey (galop) ou lad driver (trot) - en un an.
- Brevet d'Études Professionnelles Agricoles (BEPA)
- Baccalauréat Professionnel «Conduite et Gestion de l’Exploitation Agricole, option Elevage et Valorisation du
Cheval» - en deux ans.
- Brevet Professionnel (BPREA) «Responsable d'exploitation agricole», en formation professionnelle continue.
-L’action sociale:
L’AFASEC propose un service social et un accompagnement durant la carrière professionnelle (santé,
prévoyance, logement, restauration, emploi, …) et assure un emploi à l’issue des études mais aussi le suivi dans
la reconversion professionnelle des salariés des écuries.
-Le conseil et la prospective:
L’AFASEC a un rôle de représentation sur le plan national et dispose d’un observatoire social sur l’activité
d’entraînement de chevaux de courses en France et édite une brochure reprenant les principales données
statistiques qui présente l’importance de ce secteur d’activité, son dynamisme et la jeunesse de ses salariés.
Les tendances et perspectives d’emploi dans la filière hippique
Une filière phare de l’économie Française
Derrière l’événement d’une course et les paris, toute une filière, des femmes, des hommes, des
chevaux. Dans les coulisses, des milliers d’hommes et de femmes travaillent dans ce secteur qui ne
cesse de se développer depuis 2002.
• L’emploi dans la filière hippique représente près de 74000 personnes, plus de 50 % des emplois
sont générés par les courses
• 1 million d’équidés dont plus de 32 000 sont entrainés
• Augmentation de +8.2% entre 2002 et 2009 du nombre de salariés entraînant quotidiennement des
chevaux de courses
• 2 730 entraîneurs de chevaux de courses dans 885 écuries (données2009), ont entraîné 32 420
chevaux en France
• 700 élèves et apprentis formés à l’Ecole des Courses Hippiques-AFASEC (données 2009)
• 1,5 million de cavaliers d’entraînement
• Plus de 18 000 courses organisées sur 244 hippodromes
La population française participe activement au développement des courses hippiques avec 6,5
millions de parieurs, 10 400 points de vente PMU et 244 hippodromes . 79 départements ont une
activité d’entraînement des chevaux de course. Le département de l’Oise en Picardie est le 1er
département recruteur comprenant 22% des salariés.
En 2009, 4 033 personnes salariées travaillent à l’entraînement des chevaux de courses en France.
La filière compte, pour le galop, 640 jockeys et pour le trot 2 139 jockeys qui ont obtenu leur licence
en 2009.
Le nombre de salariés a augmenté de façon significative avec 8,2 % de salariés en plus qu’en 2002.
Le nombre de femmes a augmenté de 125% entre 2000 et 2009 , on comptait 523 femmes salariées
en 2 000, contre 1 175 en 2009, alors que le nombre d’hommes est resté stable. L’arrivée des
femmes a donc fait augmenter la population de salariés de 16% entre 2000 et 2009.
Témoignages en juin 2010
« L’emploi dans le milieu des courses hippiques ne cesse de se développer. La communication des
fédérations ces dernières années a permis de promouvoir la passion des courses hippiques et des paris ».
déclare Christian Maigret, Président de l’AFASEC.
« Notre filière comprend beaucoup d’emplois qualifiés, notamment par la formation suivie dans les Ecoles de
l’institution gérées par l’AFASEC. La filière est structurée par ses écoles et ses diplômes délivrés par le
Ministère de l’Agriculture. Dès l’âge de 16 ans, le jeune passionné de cheval et talentueux peut avoir une
licence pour monter en courses. Tous les élèves peuvent, en formation en alternance, préparer un diplôme
du CAP jusqu’au Bac Pro. Les écoles les accueillent aussi dès les classes de 4ème et de 3ème.» déclare
Didier Budka, directeur de l’Ecoles des Courses Hippiques –AFASEC.
Les métiers et débouchés
Un métier passion - 100% passion - 100% emploi
En France, plus de 4 000 emplois sont directement liés aux
entreprises d’entraînement de chevaux de course. Passion,
compétition, professionnalisme et sens des responsabilités
caractérisent ces métiers.
Dès la sortie de l’école, un jeune a 100 % de chance d’obtenir un
emploi qualifié.
Même si les métiers les plus prisés sont ceux de jockeys ou drivers,
les élèves ont la possibilité de vivre leur passion du cheval dans
d’autres créneaux.
A noter que seulement 5% des élèves deviendront jockeys .
Derrière la victoire, il y a toute une équipe : Le cavalier
d’entraînement, le garçon de voyages, le 1er garçon , l’assistant
entraîneur, l’entraîneur.
Le cheval sur l’Aire Cantilienne
Quelques chiffres-clés en 2010
Les écuries :
En France
Plus de 880 écuries.
Sur l’Aire Cantilienne
Environ 80 écuries
47 entraîneurs ont été rencontrés
Dont 37 hommes, 10 femmes
Avec une moyenne d’âge : 48 ans
Répartition des écuries Cantiliennes rencontrées en fonction du nombre de salariés
12,5%
8,5%
4
M O IN S D E 1 0 S A L A R IE S
6
EN T R E 1 0 E T 2 0 S A L A R IE S
7
30
EN T R E 2 0 E T 3 0
15%
P L U S D E 3 0 S A L A R IE S
64%
Les salariés :
En France
Au galop, plus de 2400 salariés au galop
8 salariés en moyenne par écurie
Le nombre de salariés, au galop, a augmenté de façon
significative, le nombre de femmes a augmenté
considérablement depuis 10 ans, alors que le nombre
d’hommes est resté stable. C’est donc la féminisation du
métier qui a fait augmenter la population des salariés.
Sur l’Aire Cantilienne
Plus de 800 salariés
Sur les 47 établissements rencontrés:
493 salariés
10 salariés en moyenne
Moyenne d’âge 27 ans
421 Cavaliers
48 salariés en entretien
23 salariés en administratif
317 hommes
169 femmes
Environnement
FORCES
FAIBLESSES
La
Fédération
Française
d’Equitation est la 3e Fédération
Olympique Française en nombre de
Licences, la 2e Fédération Equestre
Mondiale et la 1ere Nation de tourisme
équestre.
La filière équine : filière en pleine
essor et avec une grande diversité,
avec 4 secteurs: Les courses, le sport et
les loisirs, le travail et la boucherie
chevaline.
Les courses hippiques sont le moteur
économique de la filière cheval.
Aujourd’hui sur l’Aire Cantilienne,
plusieurs centaines de professionnels,
dont plus de 80 écuries de courses,
concentrés
autour
du
centre
d’entrainement le plus grand du
monde, tous concurrents les uns des
autres, mais qui apportent une offre de
services de qualité.
De part la proximité des grands
hippodromes parisiens, les coûts de
fonctionnement sont beaucoup plus
élevés qu’en Province.
Formation
FORCES
FAIBLESSES
L’AFASEC permet ainsi d’apprendre
un métier au rythme de l’animal en total
plénitude avec la nature.
Avec une expérience de plus de 40 ans,
l’AFASEC a formé les plus grands
jockeys ainsi que le personnel des
écuries de courses, avec une offre de
formation du CAP à la Licence.
L’école est ouverte dès 14 ans à des
jeunes , avec un équipement
pédagogique innovant et complet :
chevaux
mécaniques,
salles
d’hippologie, cartable électronique,
salles
d’informatique,
centre
de
documentation
et
d’information,
laboratoires de sciences et de langues.
Les écuries d’application regroupent de
véritables chevaux de course.
Les élèves sont internes pour s’adapter
aux rythmes d’un métier de compétition
tout en préparant leur diplôme en
alternance.
L’effectif est limité : de 12 à 30 élèves
par classe, avec un encadrement
personnalisé à l’école, à l’internat et en
entreprise.
Un niveau de qualification qui reste
faible, surtout chez les hommes, ce qui
rend
encore
plus
difficile
la
reconversion en fin de carrière.
Malgré une école située à Chantilly, le
nombre de postes à pourvoir reste
significatif: L’Oise est le département
avec l’Hippodrome de Chantilly où la
concentration d’entraineurs et de
salariés est la plus importante.
Compte
tenu
des
contraintes
démographiques, l’offre de formation
est à diversifier en intégrant le public
adulte.
Emploi
FORCES
FAIBLESSES
Avec son pôle courses, son centre d’entrainement,
son château et le Musée Vivant du Cheval Chantilly
permet de positionner l’Oise comme
le 1er
département recruteur sur la Picardie et suscite de
plus en plus de vocation chez les jeunes : dès la sortie
de l’école, un jeune a 100 % de chance d’obtenir un
emploi qualifié.
Des métiers qui se féminisent de plus en plus, avec
une croissance de + de 2%.
A fin juillet, sur l’Aire Cantilienne, sur 47
entraineurs rencontrés, on peut estimer en besoin de
recrutement:
· Plus de 70 cavaliers d’entrainement;
· 11 entraineurs auraient un besoin en Garçons de
voyage;
· 7 entraineurs auraient un besoin pour le nettoyage
des boxes
· 7 entraineurs auraient un besoin de personnel pour
l’entretien courant des espaces verts
· 6 entraineurs auraient un besoin pour l’entretien de
l’écurie (électricité, plomberie, etc.)
· 4 entraineurs souhaiteraient du personnel
administratif .
Certains besoins sont des besoins permanents,
d’autres sont à envisager de manière ponctuelle (pour
remplacement de personnel en arrêt maladie, en
congés et/ou suite à un accident de travail).
A noter que, certains entraineurs qui sont certains
mois de l’année en sur effectif, sont prêts à mettre
leur personnel à disposition d’autres entraineurs qui
sont, eux, en sous effet
Les contraintes sont importantes: les chevaux
doivent être entretenus 365 jours/an, ce qui exige
une grande disponibilité, c’est un métier avec des
horaires décalés. Les courses se déroulent pendant
les périodes habituelles de repos du personnel:
week-end et jours fériés, des métiers où il faut
réussir à équilibrer vie professionnelle et
personnelle.
La mobilité interentreprises est importante dans la
profession.
Les métiers du cheval sont reconnus comme métiers
à risque, ce qui implique un niveau de formation
technique important.
C’est un métier passion, que l’on ne peut envisager
d’exercer toute sa vie professionnelle et qui
nécessite d’envisager une reconversion.
La rémunération est variable selon les écuries. Au
salaire de base, viennent se rajouter les gains liés
aux résultats des courses. Le niveau est jugé positif
dans les courses par rapport au reste de la filière.
Par contre, l’évolution de carrière et de salaire reste
limitée.
Compte tenu de l’ouverture internationale du centre
d’entrainement certains entraineurs n’hésitent pas
intégrer du personnel qui vient de l’étranger
compte tenu de l’ouverture internationale du centre
d’entrainement et du marché de l’emploi en Grande
Bretagne.
Les besoins en recrutement auprès des 47 écuries rencontrées
Besoins d'emploi ponctuel des entraineurs
en %
9%
Cavaliers d'entrainem ent
8%
Adm inistratifs
44%
Garçon de cour
Garçon de voyage
22%
Entretien
Jardinage
10%
7%
OPPORTUNITES
MENACES
La filière équine est en plein essor, elle représente en France au moins 74
000 emplois dont la moitié sont liés aux courses.
Ces courses, qui sont organisées sur les hippodromes participent à
l’animation et au développement local.
Chantilly, est certainement l’un des plus beaux sites au monde consacré au
cheval, avec des courses de haut niveau, dont certaines ont une dimension
internationale., et une qualité du sol exceptionnelle, propice aux jambes
fragiles de chevaux pur -sang, qui a le privilège d’être dans un
environnement naturel et exceptionnel.
L’AFASEC est une référence incontournable dans le monde des courses
pour:
- La formation
- L’accompagnement social de 14 ans à la retraite.
L’AFASEC permet ainsi d’apprendre un métier au rythme de l’animal en
total plénitude avec la nature.
Les dispositifs de formation aux métiers du cheval du ministère de
l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche sont en cours de rénovation.
Ils doivent aboutir en 2011 à un nouveau baccalauréat professionnel de
niveau IV, spécifique au secteur hippique préparé en 3 ans. En cours de
cursus, un diplôme de niveau V sera également accessible. Les titulaires de
ces diplômes auront la possibilité de s’insérer dans le secteur, soit en qualité
de salarié, soit comme créateur d’entreprise. Ces diplômes permettrons
également aux titulaires une évolution au sein du secteur au cours du temps
grâce à l’acquisition de nouvelles compétences. Pour les formations de
niveau III, plusieurs écoles qui préparent le BTS Agricole avec option
productions animales, proposent au cours de cette formation, un parcours
hippique permettant d’acquérir des compétences techniques et managériales
liées au secteur.
Aux niveaux II & I, des licences professionnelles et des masters
complètent le dispositif de formation:
- La licence management et gestion des entreprises de la filière cheval;
- La licence commercialisation spécialisée en produits équins;
- Le Master spécialisé en sciences et management de la filière équine.
Cette filière doit faire face à de profondes évolutions,.
La filière en France regroupe 55 000 entreprises, souvent de très petite
taille, cela représente en moyenne moins de 2 emplois à temps plein,
c’est très faible ! On retrouve également cette répartition de ces
emplois sur l’ensemble de notre territoire. Les « petits » entraineurs,
moins favorisés que les plus grands, sont donc moins structurés car
manque de personnel.
A noter également:
· Les entreprises doivent trouver leurs clients, c'est-à-dire les
propriétaires.
· La montée en puissance de la concurrence internationale.
· L’évolution de l’image du cheval dans la société, aujourd’hui le
cheval est devenu un animal de compagnie: un projet de loi a été
déposé à l’Assemblée nationale visant à interdire la commercialisation
de sa viande. La fin de la boucherie chevaline contraindrait les
éleveurs à conserver leurs animaux, le marché serait alors vite saturé
car les éleveurs renonceraient à leur activité.
· L’ouverture des paris en ligne aux opérateurs privés, ce qui met fin
au monopole du PMU, certains estiment que cela pourrait se traduire
par un désengagement de l’Etat, voire des baisses significatives des
ressources pour la filière.
Les métiers dans la filière Hippique
Le Cavalier d’entrainement:
Nature du travail:
Le cavalier d’entrainement entraîne les meilleurs chevaux pour en faire des champions. Ainsi, chaque matin,
le cavalier monte trois ou quatre chevaux sous les directives d'un entraîneur. Il soigne les chevaux. Lors des
courses, il présente le cheval, l'emmène jusqu'à l'hippodrome puis le ramène à son écurie une fois l'épreuve
terminée.
Conditions de travail:
Au quotidien, et surtout le matin, les allers-retours entre l'écurie et le champ
de courses sont nombreux. Les horaires sont assez réguliers, les week-ends
et jours fériés sont souvent travaillés.
Vie professionnelle:
Leur carrière dans les courses est assez courte : les exigences physiques, éventuellement les accidents,
obligent à une reconversion précoce: par exemple en devenant premier garçon (superviseur du travail des lads
dans les écuries) ou garçon de voyage (chargé des déplacements des chevaux vers les pistes). Après un stage,
ils peuvent aussi devenir entraîneurs professionnels. À noter : plus la qualification de base est élevée, plus la
reconversion
est
facile.
Profession encore masculine : Bien que les hommes constituent la majorité des lads-jockeys et des ladsdrivers, aujourd'hui on compte de plus en plus de femmes jockeys.
Aptitudes nécessaires:
Dans la profession, les critères physiques sont sévères. Il faut mesurer environ 1,50 m pour 50 kg pour les
courses de plat ; 1,60 m pour 60 kg, pour les courses d'obstacles. Un entraînement physique, intensif et une
hygiène alimentaire stricte sont obligatoires pour participer aux compétitions.
Un mental d'acier: endurance, sang-froid, intelligence tactique sont indispensables pour contrôler les
réactions de l'animal et se faire obéir. Véritable pilote de course, il doit également faire preuve de capacités
d'adaptation, en fonction des chevaux qu'il monte et des terrains qu'il pratique.
Accès au métier:
CAPA Cavalier d’Entrainement ou BEPA « Activités Hippiques » minimum, BAC Pro, (CGEA), option
élevage et valorisation du cheval.
Formation continue pour les enfants.
Lien utile:
http://www.chevaletmetier.com
Le Jockey:
Nature du travail:
Le Jockey monte le cheval en course pour le compte du propriétaire.
Conditions de travail:
Au quotidien, et surtout le matin, les allers-retours entre l'écurie et le champ de courses sont nombreux.
Vie professionnelle:
Il exerce ce métier à temps plein ou en complément d’une autre activité d’élevage ou d’entraineur. Il dispute
les courses sur les hippodromes et se déplace en fonction des épreuves, qui ont lieu l’après-midi ou en soirée.
Les courses peuvent être en semaine, le week-end et jours fériés.
Aptitudes nécessaires:
Activité à caractère sportif, à durée d’exercice prenant en compte l’âge et la condition physique activité à
risque, ce métier exige une grande disponibilité et une grande mobilité.
Accès au métier:
Licence de Jockey obligatoire, délivrée par France Galop et Cheval Français.
CAPA Cavalier d’Entrainement ou BEPA « Activités Hippiques » spécialité entrainement du cheval de
course.
BAC PRO, (CGEA), option élevage et valorisation du cheval.
Lien utile:
http://www.chevaletmetier.com
Le Garçon de voyage
Nature du travail:
Il accompagne le cheval aux courses et le soigne pendant les déplacements.
Conditions de travail:
Au quotidien, et surtout le matin, les allers-retours entre l'écurie et le champ de courses sont nombreux.
Vie professionnelle:
Il planifie et réalise le convoyage.
Il accompagne le cheval dans tous ses déplacements.
Il surveille les bonnes conditions de transport, d’accueil et d’hébergement.
Il effectue le toilettage, prépare et fait marcher le cheval.
Il gère les démarches administratives pendant les courses.
Aptitudes nécessaires:
Il se déplace fréquemment pour accompagner le cheval sur les hippodromes.
Les horaires sont variables, les week-ends et jours fériés sont presque toujours
travaillés, ce métier exige donc une grande disponibilité et une grande mobilité.
Accès au métier:
Cavalier d’entrainement et expérience professionnelle.
BAC PRO, (CGEA), option élevage et valorisation du cheval.
S’il assure le transport, le permis est nécessaire.
Lien utile:
http://www.chevaletmetier.com
Le Premier Garçon:
Nature du travail:
Le Premier Garçon est le chef du personnel.
Conditions de travail:
Au quotidien, et surtout le matin, les allers-retours entre l'écurie et le champ de courses sont nombreux.
Vie professionnelle:
Il coordonne le travail diligenté par l’entraineur.
Il met en œuvre le travail de la journée.
Il remplace l’Assistant Entraineur lorsqu’il est absent.
Aptitudes nécessaires:
Grande disponibilité. Etre autonome et avoir le sens des responsabilités.
Accès au métier:
Présent dans une écurie de courses pendant plusieurs années, il devient souvent 1er Garçon par promotion
interne.
BAC PRO, (CGEA), option élevage et valorisation du cheval
Lien utile:
http://www.chevaletmetier.com
L’Assistant Entraineur
Nature du travail:
Il assiste l’entraineur.
Conditions de travail:
Il travaille dans les écuries avec une grande amplitude horaire.
Tôt le matin, il se consacre à l’entrainement. Il se déplace fréquemment aux courses. Il travaille donc le matin,
l’après-midi, en soirée, les week-ends et jours fériés.
Vie professionnelle:
Il gère les tâches administratives.
Il représente l’entraineur sur les hippodromes.
Aptitudes nécessaires:
Une grande disponibilité et une grande mobilité.
La communication, la gestion, l’organisation et les relations humaines sont des atouts essentiels.
Une bonne résistance physique, la rigueur et la prévision sont des critères indispensables.
Accès au métier:
BAC PRO, (CGEA), option élevage et valorisation du cheval.
Débute en général en tant que stagiaire. Souvent, son objectif est de devenir entraineur.
Lien utile:
http://www.chevaletmetier.com
L’Entraineur:
Nature du travail:
Il entraine les chevaux pour le compte d’un ou plusieurs propriétaires de chevaux.
Il gère l’écurie, le personnel, le matériel, les relations avec les propriétaires.
Il gère les engagements et assiste aux courses.
Conditions de travail:
Il travaille dans les écuries avec une grande amplitude horaire.
Tôt le matin, il se consacre à l’entrainement. Il se déplace fréquemment aux courses. Il est donc amené à
travailler le matin, l’après-midi, en soirée, les week-ends et jours fériés.
Vie professionnelle:
Il gère les tâches administratives.
Il représente l’entraineur sur les hippodromes.
Aptitudes nécessaires:
Une grande disponibilité et une grande mobilité.
La communication, la gestion, l’organisation et les relations humaines, le droit, la sécurité,
connaissances essentielles.
Une bonne résistance physique, la rigueur et la prévision sont des atouts indispensables.
sont des
Accès au métier:
Une licence d’entraineur est obligatoire, ainsi qu’un stage pour s’installer.
Il a souvent débuté sa carrière professionnelle en tant qu’assistant entraineur, ou jockey, avec une expérience
professionnelle en France et/ou à l’étranger.
Lien utile:
http://www.chevaletmetier.com
Exemples de questionnaires