Plastic ON demand
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Plastic ON demand
INDUSTRIE >>Dans les coulisses de... Plastic ON demand ! Mon premier a pour cœur d’activité la conception de moules plastiques. Mon second dispose d’un siège social situé au sud de la Chine. Mon tout est un groupe français, dont la volonté d’allier les atouts du marché chinois au savoir-faire hexagonal demeure inchangée depuis sa mise en orbite. Anthony Riou, fondateur du groupe ON, nous explique en quoi ce business model franco-chinois plasturgique rime avec fantastique. Par Julie Cohen A la question : « Pourquoi choisir la Chine pour développer une activité de fabrication de moules plastiques ? », Anthony Riou, Français de souche, Chinois d’adoption répond d’emblée : « Le marché chinois dispose d’un très fort potentiel, en particulier dans l’automobile. L’objectif du groupe ON consiste à combiner la réactivité, la rapidité d’exécution et la compétitivité de celui-ci à la qualité du savoir-faire français ». Arrivé en Chine en 2005 à la suite d’une opportunité professionnelle, Anthony Riou ne s’attendait probablement pas à fonder sa propre structure un an plus tard. Et pourtant… Dès 2006, ce spécialiste de la plasturgie lance ON, son bureau d’ingénierie basé à Shenzhen. Six ans plus tard, c’est au tour de l’usine d’injection et d’assemblage ON Factory, également située à Shenzhen, de voir le jour. Mais le véritable retour aux sources s’effectue en décembre 2012. Là, il relocalise en France sa production de pièces plastiques et crée la filiale ON Plast. Avec une maison mère ainsi qu’une filiale de production implantée en Chine et une seconde filiale, française cette fois, située dans le département de la Côte-d’Or, l’ergonomie du groupe ON s’avère peu banale. Et pour cause, elle est stratégiquement pensée. « L’activité de la société se développant peu à peu vers l’Europe, nous proposons des solutions mixtes Chine-France à la demande. Toute la conception est effectuée en Chine. La production, quant à elle, est réalisée en France ou en Chine suivant les décisions technico-économiques du client. Certaines pièces plastiques sont parfois moins chères à produire en France qu’en Chine ! ». >>Voyage, voyage ! Injections, moulages, dessins 3D, prototypages, logistique, production, assemblage, service après-vente… Outre sa dynamique de développement Est-Ouest différenciante, le groupe ON répond également présent dans des domaines aussi variés que l’automobile, les cosmétiques, l’électronique, l’ameublement, l’industrie pharmaceutique, les loisirs et l’équipement de maison. Un marché à fort potentiel que les équipes d’ingénieurs d’ON n’envisagent que très rarement en mode OFF. « Nous disposons d’un service ouvert 24h/24, 7jours/7 et avons la capacité d’analyser la faisabilité des projets de nos clients en quelques heures seulement », commente Anthony Riou. Mais ce qui fait la force de ce groupe, c’est aussi et surtout son sens de la prise de risques mesurée que les Chinois ont, parfois, davantage de mal à enclencher. Pas étonnant, de ce fait, qu’après la Chine et l’Europe, ON entame désormais la conquête de nouveaux marchés. À commencer par l’Amérique. Ni Hao* (Bonjour en français) ! J > Usine ON PLAST du groupe ON située en France à La Roche-en-Brenil en région Bourgogne. > Réunion de travail des équipes d’ON autour d’un projet dans les bureaux de Shenzhen. > La Poopoopeedoo est une litière pour chats design dont l’injection a été effectuée au sein de l’usine française d’ON pour le compte de la marque Sindesign. L’injection étant un procédé qui permet d’obtenir des pièces en plastique. > Le Galago est une coque de tablette développée dans l’usine chinoise ON Factory pour le compte de la marque Stantum. >Ces Tsarines Matriochka de la marque Tsarine réalisées par ON pour la société ATS constituent, en réalité, un packaging destiné à recevoir des bouteilles de champagne. Composées de pièces injectées, elles ont été fabriquées dans l’usine française du groupe et décorées grâce à une technique de marquage par transfert à chaud. 141