Nord France Constructions

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Nord France Constructions
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NORD FRANCE
INFORMATIONS
Le journal interne de l’entreprise - Décembre 2004 - n° 4
Actualités
Une audacieuse façade : assemblage de verres et bois.
Éloge de la folie
Egalement connu sous le nom de Maison de la plaine ou encore de Maison
FOLIE, le Colysée de Lambersart, inauguré le 5 juin 2004, ouvrage à
vocation culturelle, est aussi un lieu de rencontre et de restauration.
L
a commune de Lambersart possède ainsi l’unique Maison FOLIE contemporaine construite de
toutes pièces sur un site vierge. Situé dans un cadre magnifique de verdure, au pied de la
Deûle, ce bâtiment, œuvre de Pierre-Louis Carlier, offre 1500 m2 d’espaces largement ouverts
sur la nature environnante grâce à une audacieuse façade, savant assemblage de verre enchâssé dans une ossature de bois. Un escalier
extérieur majestueux, entièrement habillé en ipé (bois
exotique), constitue l’épine dorsale de cet ouvrage
distribuant des volumes d’exposition et abritant le restaurant gastronomique ouvert par Didier Beckaert. Un
harmonieux mariage de béton lasuré, de verre et de
bois noble, confère à cet ensemble sobriété et élégance.
COLYSÉE DE LAMBERSART (59)
Réalisation tous corps d’état,
montant du Marché 2,2 M € H.T.
Délai : 10 mois
Maître d’ouvrage : Ville de Lambersart
Maître d’œuvre : Pierre-Louis Carlier
BET Façades : Vansanten
Etudes : Paul Delespierre
Méthodes : Stéphane Brunel
Conducteur de travaux : Pierre-Yves Stoffaes
Chef de chantier : Guy Vasseur
Des passerelles réunissent les volumes d’exposition.
Deux défis,
un succès
Jean Pisson, chargé de l’opération par la Mairie de
Lambersart, considère le chantier comme particulièrement réussi.
« La date de livraison était précisée dès l’origine, dans le
cadre des Fêtes de l’eau et de Lille 2004. C’était un premier challenge dès le début du chantier. Il fallait prévoir
les habituels aléas techniques, les intempéries…
De plus, des changements proposés en cours d’opération par l’architecte et acceptés par la ville furent effectués : façades vitrées remplaçant le bois, amélioration de
la décoration intérieure dans le hall du bâtiment.
Nouvelles études, nouvelles consultations, nouvelles
contraintes de temps !
La qualité de la construction était un second défi : les structures porteuses en béton devaient rester apparentes, avec
un fini impeccable, sans réintervention après décoffrage.
Les rapports avec NFC ont bénéficié de l’excellente
connaissance et de la maîtrise qu’avait Pierre-Yves
Stoffaes des sous-traitants. J’ai rarement vu, durant ma
carrière de 43 ans dans le Bâtiment, une opération complexe comme celle-là se dérouler sans aucun dérapage.
Les relations de travail ont toujours été empruntes de
sérénité. Les débats techniques se sont tenus dans un climat d’écoute. J’en suis d’autant plus heureux qu’il s’agissait pour moi de ma dernière opération ».
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Actualités
Négociation Plus grande et plus belle
serrée
L’extension et la réhabilitation de la maison de retraite de Luzarches
(95) représentent un chantier de 28 mois.
La nouvelle tranche du siège social
de Cofidis à Villeneuve d’Ascq
concerne les bâtiments E et F.
La première phase consiste en l’extension. La deuxième
et la troisième phase sont la réhabilitation des deux
ailes existantes ainsi que la rénovation du château. Le
chantier, démarré en septembre 2004, s’achèvera fin
2006. La maison de retraite accueillera 94 lits.
MAISON DE RETRAITE DE LUZARCHES (95)
Montant : 5 500 000 €H.T.
2000 m2 de plancher
17000 heures de main d’œuvre pour le gros œuvre
1200 m3 de béton
60 tonnes d’acier
Conducteur d’opération : SEMAVO (95)
Architecte : AD Quatio à Paris (75003)
Conducteur de travaux : Gilles Bourdelier
Chef de chantier : Marc Mory
Etudes : Paul Delespierre
Méthodes : Loïc Detailleur
Un chantier très exigu.
Cinq mois pour le GO.
Cette opération de gros oeuvre de 11 700 m2
de bureaux, représentant 35 000 heures de travail, vient de commencer au mois d’août 2004,
suite à une négociation très serrée avec la
Maîtrise d’ouvrage.
Ce chantier fait suite à la première tranche des
travaux du Campus Cofidis à Villeneuve d’Ascq,
réalisée par le groupement de deux entreprises
d’envergure nationale. Inconnue du client, l’entreprise Nord France Constructions a donc dû
convaincre de son savoir-faire et de sa solidité
financière. La qualité technique de l’offre , l’explication des moyens mis en œuvre pour la réalisation de ce chantier ainsi que la renommée
acquise auprès du bureau d’études SODEG permettent de conclure cette affaire.
Ce nouveau chantier gagné à la concurrence
nous montre qu’il faut rester attentif à la satisfaction du client. Rien n’est gagné d’avance.
La suite !
Le partenariat promoteur - architecte
- entreprise continue sur l’Îlot SainteClaire, un terrain proposé par NordFrance Constructions pour construire
Central Résidence, immeuble de
logements au cœur d’un quartier
universitaire à Amiens (80).
CENTRAL RÉSIDENCE (80)
Maître d’ouvrage : AEDIFICARE à Nîmes
Maître d’œuvre :
Cabinet Gasnier-Gossart à Amiens
Conducteur de travaux : Jean-Luc Delmarre
Chefs de chantier :
Hervé Scuderini et Francisco Da Cunha
Montant des travaux : 3 200 000 € H.T.
20000 h de main d’œuvre pour le gros œuvre
2000 m3 de béton
75 tonnes d’acier
5900 m2 de planchers.
Images
fidèles
Le Centre Hospitalier de Creil
continue à se doter d’un service
d’imagerie moderne.
Sur ce site, nous avons déjà construit en 1999
un bâtiment de scintigraphie puis, en 2001, une
structure de radiothérapie. En 2004, c’est d’un
deuxième scanner que s’équipe l’hôpital et c’est
encore Nord France Constructions qui est au
rendez-vous. La livraison est prévue fin
décembre 2004.
CENTRE HOSPITALIER DE CREIL (60)
Maître d’ouvrage : GIE d’Imagerie
Médicale du Sud de l’Oise
Maître d’œuvre : Syndicat Interhospitalier
de l’Oise
Conducteur de travaux : Jean-Yves Dubois
Chef de chantier : Francisco Da Cunha
400 000 € H.T. de travaux en dix semaines.
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Décembre 2004 - n° 4
Après avoir livré 134 chambres pour étudiants en
juillet 2000, NFC termine aujourd’hui un deuxième
immeuble de 77 appartements qui seront livrés aux
premiers acquéreurs fin décembre 2004.
Une belle façade, composée de briques, de pierres
et de bois orne le Quartier Saint-Leu à Amiens.
Un montage immobilier réussi.
Croissance rapide
Le bâtiment construit en 2003 à Compiègne pour
Bourjois Chanel par Nord France Constructions, terminé il y a moins d’un an, est déjà trop petit ! Nous
avons démarré en octobre 2004 les fondations
d’une extension qui permettra de doubler l’actuelle
plate-forme d’expédition des produits.
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BOURJOIS CHANEL (60)
Maître d’ouvrage :
BOURJOIS S.A. à Compiègne
Maître d’œuvre :
Loire Environnement à Nantes
Conducteur de travaux : Gérald Delforge
Chef de chantier : David Delseaux
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Actualités
Plus de confort
pour la retraite
Anticipation
et réactivité…
constitué par les cuisines, la salle de restaurant, la
salle polyvalente et l’entrée principale de la maison
de retraite ont été mis à la disposition du Maître
d’ouvrage afin de libérer les locaux existants. Les
façades sont en maçonneries de 22, identiques à
l’existant. C’est en octobre que démarrera la
deuxième phase pour une durée de six mois.
Mariage de briques neuves et anciennes.
L’extension et la réhabilitation des
bâtiments existants de la maison
Saint Jean à Bergues se
poursuivent.
La première phase de cette opération a été livrée
en juin 2004. Un bâtiment neuf en R+2 comprenant
91 chambres et un bâtiment en rez-de-chaussée
MAISON SAINT JEAN (59)
Montant du marché gros-œuvre VRD :
2.25 millions d’€ H.T.
Béton : 2 000 m3
Aciers : 180 tonnes
Maçonneries de 22 : 1 000 m2
Main d’œuvre : 27 000 heures
Conducteur de travaux :
Christian Debruyne
Chef de chantier 1ère phase :
Adriano Rodriguez
Chef de chantier 2e phase :
Serafin Da Silva
Etudes : Paul Delespierre
Méthodes : Hervé Cabusat
Après une vie active…
Suivant celles de Wattrelos et de Bergues, la construction de la maison
de retraite d’Armentières est en cours depuis le début de 2004.
Nathalie Leclerc, Assistante de maîtrise
d’ouvrage chez Icade G3A, est chargée
d’opération pour ce projet. Elle a déjà
accompli la même mission pour le Centre
Social de l’Épidème à Tourcoing.
« Dans ce chantier, on se raccorde à l’existant: un
ancien bâtiment est réhabilité, un autre est construit.
L’ensemble obéira aux nouvelles normes, accueillera
150 personnes et une galerie reliera les structures
ancienne et nouvelle.
Les plateaux ont été mis à nu. Dans le cadre de l’étude, il avait été envisagé de conserver le carrelage
existant et de ne prévoir qu’un ragréage. L’entreprise,
après démolition des cloisons, a attiré l’attention du
maître d’ouvrage sur les différences de niveaux et
démontré que la solution retenue n’était plus envisageable, d’autant plus que les carreaux étaient posés
sur un lit de sable. Il fallait envisager de réaliser de
nouvelles chapes. Pour avoir la meilleure réponse, une
étude immédiate a été réalisée.
De telles difficultés exigent une réactivité technique.
NFC met tout en œuvre pour anticiper les problèmes,
réagir face aux situations nouvelles et tenir les délais.
Les échanges avec le conducteur de travaux sont réguliers et constructifs».
En première
ligne pour la
première fois
L’expérience a été passionnante pour
Sébastien Osuck: «un bel ouvrage, pas
très compliqué mais soigné, avec beaucoup de détails dans la réalisation et la
finition du béton, demandant une attention particulière. Le planning était serré,
ne permettant aucun dérapage ni du grosœuvre, ni du travail des sous-traitants».
La retraite en cœur de ville.
Réalisé en gros-œuvre étendu pour un montant de
3,5 millions d’€ H.T., le bâtiment comprend un
niveau de sous-sol pour parking et locaux divers et
quatre niveaux destinés aux 95 chambres et locaux
annexes.
Le gros-œuvre est achevé depuis le mois d’août. La
livraison est prévisible au printemps 2005.
MAISON DE RETRAITE D’ARMENTIÈRES (59)
Béton : 1 900 m3
Aciers : 110 tonnes
Maçonneries de 11 : 1 200 m2
Planchers : 5 600 m2
Main d’œuvre : 24 000 heures
Conducteur de travaux : Sébastien Osuck
Chefs de chantier :
Michel Willay - Joseph Moscato - Serafin Da Silva
Etudes de prix : Michel Thévenin
Méthodes : Stéphane Brunel
Avec les autres
« Ce chantier était mon premier pas dans la
conduite de travaux. J’ai découvert le côté pratique : la réalisation du gros œuvre, la gestion
financière et le suivi des corps d’état en finition.
J’ai réalisé aussi l’importance de tous les services
de l’entreprise. Le chantier, c’est la phase finale
du travail de chacun d’entre eux : les études de
prix, le service méthodes, le secrétariat travaux,
les ressources humaines, la comptabilité, le service qualité, tous contribuent au chantier. Celui-ci
est ce qu’on voit finalement. Si un déboire survenait avant dans un des maillons de la chaîne, le
résultat serait imparfait.
Découvertes
Les dirigeants de NFC m’ont permis d’acquérir une
autonomie en me confiant le poste de conducteur de
travaux, tout en bénéficiant d’un suivi omniprésent sur
le bon déroulement de l’opération. J’ai ainsi accédé
à des prises de responsabilités vis-à-vis des intervenants dans l’acte de construire : maîtrise d’œuvre,
maîtrise d’ouvrage, bureau de contrôle, coordinateur
et coordonnateur sécurité… Depuis un an et demi je
travaille chez NFC où j’avais accompli deux stages
en étant à l’IUP de Béthune».
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Demain
Séduction des nouveaux bét
Le béton, considéré comme un matériau de construction simple, terne et peu esthétique, fait peau neuve. Il est devenu, depuis quelque temps et pour la construction du gros œuvr
comme un élément de « design » pour les façades. Plusieurs styles de béton sont élaborés impliquant des techniques spécifiques de mise en œuvre.
Bétons lasurés ou apparents
La réussite d’un béton lasuré ou apparent demande à étancher au maximum les
coffrages, de façon à éviter les fuites de laitances au coulage du béton. Un
marquage par joint creux est une solution qui permet d’effectuer les reprises de
bétonnage. Les trous de passage de tiges de banches sont également marqués
en creux ou en saillie.
Bétons matricés
Une matrice est fixée sur le coffrage, ce qui permet de donner un relief au
béton. Le relief peut être structuré : de type cannelure ou de forme aléatoire.
En règle générale, la matrice est constituée d’un caoutchouc synthétique en
élastomère de polyuréthane.
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nouveaux bétons
st devenu, depuis quelque temps et pour la construction du gros œuvre, la référence des architectes qui l’utilisent de plus en plus
hniques spécifiques de mise en œuvre.
Bétons colorés
Ce béton est réalisé avec des agrégats et des ciments de couleur. En règle
générale, sont utilisés des bétons de couleur noire ou blanche. Une teinte peut
être ajoutée à la fabrication du béton pour obtenir d’autres couleurs.
Bétons sablés après coup
Un sablage sur le béton est également réalisé dans certains cas : il
est uniquement décoratif et peut
interpréter des bandeaux sur la
façade.
Bétons désactivés
Le procédé consiste à appliquer en
fond de coffrage un produit de
désactivation : après démoulage,
un nettoyage de la surface concernée permet d’enlever la péllicule de
béton n’ayant pas fait sa prise.
Formule inédite
Récemment, sur le chantier du siège social de
NFC à Lambersart, une technique de mise en
œuvre a été élaborée pour réaliser des voiles
de façade préfabriqués lasurés noirs : elle
consiste à tirer au « râteau » le béton coulé à
plat et à lui donner ainsi un aspect rugueux et
unique.
Usages particuliers
Sous d’autres aspects, le béton permet également de répondre à de
nouveaux besoins, certes moins
révolutionnaires, mais à certains
égards tout aussi utiles. Le béton
baryté, d’une densité plus importante qu’un béton classique (3500
kg/m3 au lieu de 2500 kg/m3) permet d’éviter le passage des rayons
radioactifs utilisé dans les milieux
hospitaliers. En général, les voiles
ont une épaisseur très importante.
Les agrégats du béton sont composés d’oxyde de baryum (baryte).
Les bétons des dallages sont réalisés avec une finition spéciale telle
que finition balayée et finition bouchardée.
Motifs
décoratifs,
traitement des
trous de tiges
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En commun
Contrat de progrès :
un engagement
de la Direction
La Direction, habituée à considérer la sécurité et la santé de ses salariés
comme la première des priorités, souhaite formaliser sa politique en
matière de prévention 2004-2005 par la signature d’un contrat de
progrès avec l’OPPBTP.
Un pré diagnostic, établi au sein de l’entreprise par
Richard Urbaniak de l’OPPBTP, met en évidence de
nombreux points positifs : les chantiers, le suivi
administratif et réglementaire, la préparation et l’organisation des chantiers, les investissements
humains et matériels. Néanmoins d’autres points
restent à améliorer : le management de la prévention, le retour d’expérience, l’information, le traitement des déchets...
Une action rapide et mesurable
L’engagement écrit de la Direction et le plan d’action-prévention sont lancés jusqu’en mai 2005.
Ils font l’objet d’une information à l’ensemble du
personnel. Il est clair que cet engagement et ces
actions ne sont pas une simple déclaration d’intention mais doivent être menés rapidement, et durablement. De plus elles seront mesurables.
L’implication de la Direction, de l’Encadrement, de
l’ensemble des salariés et du CHSCT est impérative
pour mener à bien cette démarche.
Pourquoi attendre l’inspection du travail ?
Le respect de la personne commande la
prévention et non la répression.
Jusqu’à la fin…
Jean-Marie Legrand travaille dans le Bâtiment
depuis 24 ans : d’abord manœuvre puis
coffreur-boiseur, maître ouvrier, chef d’équipe,
chef de chantier.
« Après avoir été chez Jonquet-Frères, particulièrement pour la construction de salles de sport, je suis
entré chez NFC en 1980 comme coffreur-boiseur.
Je voulais devenir chef de chantier… Pour cela, je
devais améliorer mon travail en permanence : réfléchir avant de faire et aller jusqu’au bout, être avec
des gens compétents, au dessus de moi, à mon
niveau et en dessous. NFC m’a accompagné dans
mon évolution. La théorie ne suffit pas. Un chef de
chantier qui sort de l’école sait dire, mais ne sait
pas tout faire.
Je dirais aux
jeunes d’aimer le
métier et de ne
jamais se décourager
devant
l’ampleur de la
tâche. On apprend aussi beaucoup en écoutant les
conseils des plus anciens.
Tout ce que je souhaite pour demain, c’est avoir du
travail. C’est sur les chantiers qu’on s’améliore et
j’apprendrai jusqu’à la fin ».
ISO 9001 :
le travail continue…
L’audit effectué en décembre 2003 mettait en évidence la nécessité de
parfaire le Système de Management de la Qualité (SMQ). C’est chose
faite, puisqu’en mai 2004 l’envoi de documents complémentaires et un
bref passage de l’auditeur dans l’entreprise auront permis l’obtention
du label ISO 9001.
Albert-Jean Limousin, à qui nous souhaiterons prochainement une heureuse retraite, et depuis
quelques mois Fabienne Célerier voient donc leurs
efforts et leur ténacité récompensés. Mais nous
aurions tort de croire que « c’est fait ». Au contraire, tout commence et nous allons pouvoir profiter
des améliorations et des progrès qui sont l’objectif
même de cette démarche.
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Vers un futur meilleur
Plus loin encore, associer notre Système de
Management de la Qualité, le Contrat de Progrès
conclu avec l’OPPBTP dans le domaine de la
Sécurité et une recherche de progrès dans le
domaine Environnemental, c’est cet état d’esprit
constamment orienté vers le « mieux être et mieux
faire» qui amènera Nord-France Constructions à
devenir une entreprise différente.
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Sécurité,
santé et
économie
Les accidents du travail (AT) et
les maladies professionnelles
(MP) représentent des
souffrances humaines
inacceptables et souvent
irréversibles, des coûts
financiers et des risques
juridiques importants. Ils
peuvent également altérer
l’image de l’entreprise.
Conformément aux dispositions applicables aux
entreprises dont l’effectif est compris entre 10 et
199 Salariés, NFC est soumise à un régime de
tarification dit « mixte » et l’établissement de
Wavrin au régime taux « collectif ». Le taux
applicable est calculé sur une période triennale.
La tarification à taux mixte est un système qui
combine une fraction de taux collectif correspondant au numéro de risque attribué à l’activité et une fraction de taux réel calculé en fonction
du coût réel des accidents survenus dans l’entreprise.
La tarification au taux collectif a pour objet de
fixer un taux uniforme et forfaitaire de cotisation
pour l’ensemble des entreprises relevant du
même code risque.
Le taux applicable est calculé sur une période
triennale.
Agir pour ne pas subir
Il faut réagir et combattre un état d‘esprit de
fatalisme, lutter contre les a priori, et mettre en
place des actions concrètes pour remédier à ces
états de fait et faire de notre démarche un atout
complémentaire de respect de chacun et de
compétitivité vis à vis de la concurrence.
Variations
des cotisations
et des prestations
En application de l’arrêté du 5 février 2004, le
coût moyen des accidents avec rentes et des accidents mortels dans les industries du Bâtiment et
des Travaux Publics est porté de 82737 € à
119141 €
2002 : taux de fréquence 70.37
taux de gravité 1.76
2003 : taux de fréquence 43.82
taux de gravité 4.44
09-2004 : taux de fréquence 30.37
taux de gravité 4.62
2001 :
montant des cotisations AT à l’URSSAF : 156547 €
montant des prestations de la CPAM : 47503 €
2002 :
montant des cotisations AT à l’URSSAF : 176621 €
montant des prestations de la CPAM : 14325 €
2003 :
montant des cotisations AT à l’URSSAF : 162930 €
montant des prestations de la CPAM : 35482 €
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En commun
Bienvenue
Aurélien GUERIN, 24 ans,
conducteur de travaux débutant
Bernard BAUDIN, 39 ans, maçon-cimentier
Rachid BELARBI, 31 ans, aide coffreur
Mohamed BENNAY, 34 ans, bancheur
Benoit BRAEMS, 25 ans, aide coffreur
Brahim AHARTAN, 34 ans, coffreur
Cédrick FOURNIER, 24 ans, aide coffreur
Elric DE VREESE, 25 ans, coffreur-bancheur
Grégory DOISY, 31 ans, bancheur
Said KARACELIK, 36 ans, bancheur
Kévin JURKOWSKI, 21 ans,
services entretien dépôt
Mimoun SAHTIOU, 31 ans, aide coffreur
Monique POTDEVIN, 43 ans,
assistante de direction
Jean Louis PREVOST, 24 ans, chauffeur
Vincent PRZYGODZINSKI, 24 ans,
agent technique
Rabah NACEUR, 26 ans, aide coffreur
Rachid BEZZAOUI, 27 ans, aide coffreur
Romain RYCKEBUSCH, 23 ans,
ingénieur débutant études de prix
Rouad EL MOUSSAOUI, 26 ans,
aide coffreur
Sébastien DRANCOURT, 29 ans,
aide coffreur
Pierre THIERY, 36 ans, bancheur
Gilles VAHE, 38 ans, coffreur-grutier
Vianney BRUWAERT, 25 ans, aide coffreur
Bonne retraite
Demain
Prise
de relais
Monique Potdevin est la nouvelle assistante de
Jean-Marie Gonsolin, après avoir passé vingt
ans dans divers cabinets d’architectes. Parmi
ses nouvelles missions, elle s’occupe du suivi de
la communication de NFC et de la présentation
des documents produits par l’entreprise. Elle
améliore leur mise en forme, assure leur cohérence et se forme pour cela aux techniques graphiques, une chose nouvelle pour elle et ce
qu’elle préfère : un challenge…, les challenges.
Monique apporte à NFC sa connaissance des
clients et des organismes professionnels avec
lesquels travaille l’entreprise. Elle découvre
celle-ci, qu’elle ne connaissait que de l’extérieur.
Sportive, elle pratique le badminton plusieurs
fois par semaine et, tous les soirs, elle fait du roller avec ses enfants : un, deux ou trois kilomètres.
Un chemin
dessiné…
Eric DIPHILE, coffreur
Benoit BELZ, aide coffreur
Abdelkader GRABBOU, ferrailleur
Christophe WAREMBOURG, aide coffreur
Vincent VERNIEUWE, aide coffreur
Olivier VECTEN, coffreur
Najim ASSAS, chauffeur
Hervé SCUDERINI, chef de chantier
Walter HATON, conducteur de travaux
En souvenir
Danielle Dumez,
Secrétaire de Direction
Attentive gardienne des traditions de NFC,
incollable en orthographe, peinte du rouge
Nord France, elle parlait peu d’elle. Toujours
d’une discrétion à toute épreuve, on la voyait
rarement sans sa « cigarette-machine » aux
lèvres. Elle est partie sur la pointe des pieds,
sans faire de bruit. Toute l’entreprise était
autour d’elle le 2 juillet 2004.
Deux ans après le démarrage des
travaux préliminaires du chantier
de l’hôpital de Le Cateau, la phase
principale de cette opération sera
livrée à la fin 2004. Elle est
destinée au regroupement, sur le
site de l’hôpital existant, de la
Clinique des Hêtres et du Centre
Hospitalier de Le Cateau.
Ce chantier est réalisé en participation avec la
société Delvigne à hauteur de 15 %. L’ensemble
des services hospitaliers sera regroupé dans le
bâtiment neuf (urgences, radiologie, salles d’opération, consultations, soins, hospitalisations...)
Construction et réabilitation
La réalisation de la structure béton du bâtiment neuf
a mobilisé 40 personnes pendant toute l’année
2003. L’ouvrage est constitué d’un R+4 avec un
niveau de sous-sol. Les trois niveaux inférieurs sont
adaptés à la topographie du terrain (dénivelé de
plus de 10 m du terrain existant sur l’emprise de la
construction). Les trois niveaux supérieurs sont aménagés avec de nombreuses façades décalées pour
conserver l’éclairage naturel du patio, créé en liaison avec le bâtiment existant. La phase de réhabilitation légère de ce dernier commencera début 2005
pour une durée de six mois.
HÔPITAL DE LE CATEAU (59)
Architecte : Cabinet Dutard à Paris
Conducteur : Adil Bouab
Aide conducteur : Vincent Arruyer
Chefs de chantier :
Michel Willay - Jean-Marie Legrand
Etudes : Paul Delespierre
Méthodes : Hervé Cabusat
José DANAZARE, maître compagnon
Joël OBLIN, chef d’équipe
Jean Marie DUVINAGE, coffreur
Carmine CASALINO, maçon
Richard PEKALA, chef d‘équipe
Au revoir
Union
des structures
de soins
Serge, Olivier et Vincent.
Olivier Willaey, jeune technicien
au dépôt matériel, va remplacer
Serge Geloen, prochainement
retraité. C’est une succession
préparée de longue date.
« D’abord embauché comme électricien intérimaire, je participe à l’installation des chantiers. J’aime
bouger et apprécie ce travail qui m’emmène d’un
endroit à un autre. Puis Serge Geloen me propose sa succession. Il a un entretien avec Jean-Marie
Gonsolin qui donne son accord. Mon remplaçant
arrivé, je le forme pendant six mois en travaillant
une partie de mon temps sur les chantiers et une
autre au bureau du dépôt.
Depuis octobre, je suis totalement au bureau
pour succéder à Serge. le 1er janvier. Il m’explique très bien les choses et notre entente est
bonne depuis mon arrivée. En cas de souci, il me
répond aussitôt et me guide.
J’ai toujours eu envie d’aller de l’avant et pour cela
apprendre, ce qui élargit l’horizon. Progresser,
c’est être motivé et vouloir travailler ».
Montant du marché initial :
5.2 M € H.T. dont 3 M € H.T. de gros-œuvre
Terrassement réalisé par le lot VRD
(hors marché) : 25 000 m3.
Surface de planchers : 11 500 m2
Dallage : 3 000 m2
Béton : 5 700 m3
Aciers : 220 tonnes
Main d’œuvre : 55 000 heures
5 chiffres
Des femmes, des hommes…
23 embauchés depuis le 1er janvier 2004
5 nouveaux associés dans NOFRAPAR
27 adhérents au Plan Epargne Entreprise
au 30 octobre 2004
5 retraités
160 : l’effectif au 30 octobre 2004.
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Demain
Nouveau cadre pour les futurs maîtres
Les perspectives du concours.
En janvier 2005 débute la
construction de l’IUFM de
Valenciennes. L’Institut Universitaire
de Formation des Maîtres, autrefois
connu sous le nom d’Ecole Normale,
est destiné à accueillir les étudiants
voulant accéder au beau métier de
Professeur des Ecoles.
En phase…
Bernard Leroy est responsable au
Rectorat de deux constructions réalisées avec NFC.
Conçu par le Cabinet Jean-François Leblanc, pour
lequel nous venons de livrer la cité scolaire de
Somain, ce bâtiment de 4900 m2 en R+1 sera situé
sur le campus de l’Université de Valenciennes
Hainaut-Cambrésis à Mont-Houy. Nous réaliserons le
gros-œuvre étendu (hors lots techniques) ainsi que les
VRD en 13 mois. Le montant de ce contrat est de
2,75 M € H.T. hors options.
IUFM DE VALENCIENNES (59)
Maître d’ouvrage : Rectorat de Lille
Maître d’œuvre : J-F Leblanc
BET : Pingat
Etudes : Jean-Claude Schirmer
Méthodes : Stéphane Brunel
Conducteur de travaux : Christian Debruyne
« L’IUT de Villeneuve d’Asq, réalisation NFC-Holbat
est une grosse opération, se montant à 18 millions
d’€ H.T. Débuté en avril 2004, le gros œuvre sera
terminé en 2005. Les deux entreprises donnent satisfaction. Les rapports sont cordiaux et la collaboration
est excellente. Les idées concernant le gros œuvre
illustrent un véritable partenariat.
Le chantier de l’IUFM de Valenciennes débutera en
janvier 2005. Le dossier de NFC est de grande qualité. Le projet est bien vu, même sur ses variantes.
L’accès du chantier, les parkings sont parfaitement
intégrés. Nous n’avons pas d’inquiétude ».
NFC déménage
L’avancement des travaux se
poursuit conformément aux
prévisions.
Le déménagement est prévu le
3 janvier 2005 au Campus de la
Cessoie, 2 rue Simon Vollant à
Lambersart.
Le numéro de téléphone reste :
03 20 17 61 00.
Dès le 4 janvier, les collaborateurs disposeront d’un
équipement à la pointe de la technologie dans des
locaux spacieux (plus de 800m2) et confortables,
d’un accès facile, sans feu ni stop, depuis la rocade
nord-ouest.
Confort, efficacité, capacité.
Chacun des bureaux sera équipé d’une climatisation à
réglage individuel et meublé suivant les standards
actuels. Les équipements téléphoniques et informatiques
seront aménagés pour une plus grande facilité d’utilisation : accélération des échanges de données, ordi-
nateurs plus performants et plus conviviaux (écrans
plats, mise en réseau de chacun des postes de travail).
Le local « archives », réintégré aux bureaux, permettra
un rangement de plus de 5600 boites.
Les équipements du « secrétariat travaux » et de la
« comptabilité » auront des capacités de rangement
respectives de plus de 500 et 900 boites. Il n’y a plus
qu’à les remplir !
Après un bouquet en présence du Secrétaire d’Etat au
Logement Marc-Philippe Daubresse, Maire de
Lambersart, espérons une inauguration au premier
semestre 2005.
NORD FRANCE
INFORMATIONS
Directeur de la publication :
Jean-Marie GONSOLIN
5 rue de l’Europe BP 227
59462 Lomme Cedex
Tel : 03-20-17-61-00
Fax : 03-20-08-30-40
Site : www.nfc.fr
Mail : [email protected]
N° ISSN en cours
Photographies :
J. C. Hecquet, NFC, Cabinet Larivière
Conception et coordination :
ANDRÉ ROBITAILLE & ASSOCIÉS
Réalisation graphique,
mise en page et impression : PROMEDIT 2
Une vitrine pour NFC.
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