rapport final d`activites

Transcription

rapport final d`activites
Lotissement CICES Lot 58 A- BP : 249 – Dakar , Tel. : (221) 33 827.74.53 – Fax: (221) 33 827 70 88
[email protected] Site web: www.cncr.org
e-mail :
Projet GCP/RAF/410/ITA
« Appui aux acteurs et leurs organisations pour le développement d’unités semi industrielles
de transformation agro alimentaires pour la réduction de la pauvreté et de l’insécurité
alimentaire ».
RAPPORT FINAL D’ACTIVITES
CNCR
1
Sommaire
1.
INTRODUCTION ............................................................................................................................... 3
2.
MONTAGE INSTITUTIONNEL ........................................................................................................... 3
2.1.
Le CNCR ................................................................................................................................... 4
2.2.
Les OP bénéficiaires du projet ................................................................................................. 4
2.2.1.
Unité de Ross Béthio ....................................................................................................... 4
2.2.2.
Unité de Richard TOLL ..................................................................................................... 6
2.2.3.
Unité de Dakar ................................................................................................................. 7
2.2.4.
Unité de Koutal ................................................................................................................ 9
2.3.
3.
Le comité de concertation multi-acteur ................................................................................ 10
STRATEGIE DE MISE EN ŒUVRE .................................................................................................... 11
3.1.
Planification opérationnelle du projet .................................................................................. 11
3.1.1
Etat des lieux des unités crées et gérées par les OP : ................................................... 11
3.1.2. Rencontre nationale de restitution et de validation des choix portés sur les unités ......... 12
3.1.3. Elaboration des plans d’affaire (plans d’actions) et les propositions d’appui : .................. 12
3.1.4. Mission régionale d’approfondissement ............................................................................. 12
3.1.5. Elaboration d’un document régional de planification......................................................... 12
3.2.
La mise en œuvre effective du projet ................................................................................... 12
3.2.1.
Etude de faisabilité et de rentabilité sur les unités. ...................................................... 12
3.2.2.
Mise en œuvre des activités de formation au sein des unités. ..................................... 13
3.2.3.
Accompagnement des unités et suivi des activités ....................................................... 15
3.2.4.
Appui des unités concernées dans l’acquisition de matériels....................................... 15
3.2.5.
Organisation d’un atelier de partage des résultats ....................................................... 16
3.2.6.
Participation à l’atelier régional bilan de partage du projet ......................................... 17
4.
LES RESULTATS OBTENUS .............................................................................................................. 20
5.
DIFFICULTES RENCONTREES .......................................................................................................... 21
6.
LECONS APPRISES ET PERSPECTIVES ............................................................................................. 21
7.
ANNEXES ........................................................................................................................................ 23
7.1.
Rapport de l’atelier national de partage des résultats du projet. ......................................... 23
2
1. INTRODUCTION
Le ROPPA a négocié et obtenu en 2007 de la FAO et de la Coopération italienne un appui technique
et financier pour le développement d’unités semi industrielles de transformation agroalimentaire
pour la réduction de la pauvreté et de l’insécurité alimentaire.
Le projet GCP/RAF/410/ITA répond à une attente forte que les membres du ROPPA avaient
exprimée lors de la 4ème Convention Ordinaire organisée à Saint Louis en 2006. En effet, les membres
avaient demandé à ce que leur réseau s’investisse davantage en faveur de la modernisation des
exploitations familiales et la valorisation de leurs productions.
Le Projet GCP/RAF/410/ITA vient en complémentarité de diverses initiatives prises par le ROPPA à cet
effet, notamment l’opération de promotion de la transformation agroalimentaire développée en
partenariat avec le Groupe d’Appui (GA) des ONG Italiennes et Colderetti1. Il s’agit de soutenir les
initiatives de transformation agroalimentaire au sein des exploitations familiales et/ou des
Organisations Paysannes dans 7 pays en Afrique de l’Ouest. , et ce autour de produits agricoles
pressentis au regard de leurs importance économique et sociale pour les paysans. Les initiatives de
transformation sont portées dans la plupart des cas par les femmes et portent sur le Riz, le poisson,
les fruits et le lait. .
Le Projet GCP/RAF/410/ITA vise à créer les conditions de base garantissant la réussite des unités de
transformation agroalimentaire qui seront développées et/ou renforcées. Il est mis en œuvre dans 5
pays de l’Afrique de l’Ouest : Burkina Faso, Mali, Niger, Sénégal, Togo.
L’objectif visé est de renforcer les capacités technique, économique et organisationnelle des
promotrices d’initiatives de transformation agroalimentaire afin d’accroître et diversifier leurs offres
de produits, améliorer la qualité de leurs produits et la productivité des unités de transformation.
Les plates-formes paysannes nationales, membres ou associées au ROPPA sont responsables de la
mise en œuvre du programme au niveau de chaque pays. Au Sénégal, c’est le Conseil National de
Concertation et de Coopération des Ruraux (CNCR) qui est responsable de la mise en œuvre du
programme. Il travaille en étroite collaboration avec les autres partenaires du projet et en
coordination directe avec la FAO et le ROPPA.
2. MONTAGE INSTITUTIONNEL
Le Projet GCP/RAF/410/ITA rompt avec l’approche classique où les structures extérieures sont
souvent au cœur du processus. Ici, les Organisations de Producteurs (OP) sont les acteurs principaux
dans la mise en œuvre du projet avec un appui financier et un accompagnement méthodologique par
d’autres structures impliquées dans le processus. Cette volonté de responsabilisation des OP s’est
traduite au niveau du montage institutionnel et du dispositif de pilotage.
1
Fédération d’Organisations Paysannes d’Italie
3
Comité de
concertation (CISV,
ROPPA
ENDA GRAFT, GRET, ME,
CNCR)
CNCR
FAO
2.1.
UTL bénéficiaires
Le CNCR
Le CNCR occupe une place incontournable dans l’armature institutionnelle, car il est chargé
d’accompagner directement les bénéficiaires dans la mise en œuvre des activités.
Il a participé à toutes les rencontres qui ont précédé la mise en œuvre du projet. Ainsi, les analyses et
recommandations paysannes, à l’échelle régionale et nationales, ont été le point de départ des
orientations du projet. Il a piloté tout le processus de mise en œuvre du projet depuis la phase de
diagnostic des initiatives et de la planification jusqu’à la phase de mise en œuvre effective. Il a
appuyé les OP dans l’identification et l’analyse des besoins en renforcement des capacités, le suivi, la
capitalisation ainsi que la consolidation des relations avec les autres acteurs à travers le comité de
concertation.
2.2.
Les OP bénéficiaires du projet
Les organisations paysannes bénéficiaires sont des GIE basés au niveau local et composés
essentiellement de femmes dont l’élevage est la source de revenu principale. Il s’agit de quatre
unités de transformation laitières localisées dans la région de Saint louis (unités de Ross Bethio et
celle de Richard toll ), de Kaolack (unité de Koutal) et dans la région de Dakar (unité de Dakar).
2.2.1. Unité de Ross Béthio
En 1999, suite au jumelage entre le Conseil Régional de St-Louis et le Conseil Régional de Rhône
Alpes, la Maison des Eleveurs de Saint Louis a conduite des démarches, auprès de partenaires de la
coopération décentralisée, pour appuyer la filière élevage dans la Région.
4
Au début de ces activités, le GIE a mis en place un système de petit crédit au profit des membres et à
partir d’un fonds de roulement constitué des cotisations de 500F/membre.
En 2005 les activités de l'UTL ont démarré avec l'appui de la Fédération des Alpages d'Isère et
pendant 4 ans l’unité a été logée sur la route nationale. En 2009, l'UTL a dû déménager dans l'actuel
bâtiment à coté de la gare routière.
Nom de l’entreprise :
Unité de transformation des femmes éleveurs de Ross Béthio
Date de création :
27 Mai 2004
Forme juridique/Statut :
GIE
Récépissé :
Oui N° SN.STL.2004.C/145
Existence d’un compte :
Bancaire: non
IMF: Oui prés de la Taak gagne.
Activité principale :
Transformation et commercialisation du lait
Adresse/ Contact:
Ross Béthio, près de la Gendarmerie, tel. +221/775121162
Localisation :
Ross Béthio
Commune de :
Ross Béthio
Département :
Dagana
Région :
Saint Louis
Nombre de membres du GIE:
51
Effectif (qui travaille à la
laiterie):
L'UTL travaille seulement sur commande avec 2 personnes, plus 2
superviseurs du GIE comme bénévoles
Démarrage des activités :
2005
Autorisation FRA :
Oui en 2004 N° 78/2006/FRA
Registre de commerce :
Non
Produits :
- lait frais
Sur commande
- fromage
- lait caillé nature
Sur commande
- huile de beurre
- lait caillé sucré
Sur commande
- autres (lait)
- yaourt
- autres
- thiakry
Nom / Slogan :
Kossam Nldimam (en français : lait noble, en poular correct : « Kossam
Ndimam »)
Jour de production par an (ou
par semaine) :
- saison sèche : environ 150 jours sur 270 (9 mois)
Litres/jours travaillés :
- saison sèche : de 1 à 5 l
- saison des pluies : environ 75 jours sur 90 (3 mois)
- saison des pluies : 20 litres
5
2.2.2. Unité de Richard TOLL
Le Groupement de Promotion Féminine (GPF) des femmes éleveurs de Pathé Badjo est promoteur de
l‘unité de transformation du lait local implanté au quartier Khouma Peulh à Richard Toll et connu
sous le nom de « Thierno Mountaga Ba », avec comme slogan « Kosam Naye Modiam ». « Thierno
Mountaga Ba » est un grand érudit de la commune de Richard Toll, très connu et très engagé pour la
cause des femmes.
L’UTL a été acquise en 2005 à travers l'appui de la Fédération des Alpages d'Isère (FAI) et grâce à la
Maison des éleveurs (MDE) de Saint Louis, suite au Jumelage entre le Conseil Régional de St-Louis et
le Conseil Régional de Rhône Alpes.
Le GIE/UTL s'est constitué en 2004 et il est membre du Directoire Régional des Femmes de l’Elevage
de Saint/Louis (DIRFEL).
En 2009, le partenariat entre le Directoire National des Femmes de L’élevage (DINFEL) et le Fonds
UNOPS de la coopération italienne a permis le renforcement des capacités matérielles de l’unité avec
un renouvellement du matériel de collecte, de transformation et de conservation des produits
laitiers.
Nom de l’entreprise :
GIE Thierno Mountaga Ba
Date de création :
Forme juridique/Statut :
2004
G.I.E. Groupement d’Intérêt Economique
Récépissé :
Existence d’un compte :
N° SN STL 2004 C26/5 du 8 décembre 2004
bancaire : OUI Banque : CNCAS depuis 2006 (compte du
GIE/UTL)
IMF : PAMECAS (compte du GIE/UTL)
Activité principale :
Elevage et production animale: transformation, conservation et
commercialisation de lait
Capital social :
3 457 750 F CFA
En 2009 une partie du fond a été utilisée pour acheter du
matériel (chaises, bassines, etc.)
Adresse/ Contact:
Khouma Peul, Richard Toll - +221/77 568 35 58 / 33 963 34 60
[email protected]
Localisation :
Commune de :
Quartier Khouma Peulh
Richard Toll
Département :
Région :
Dagana
Saint/Louis
Nombre de membres :
Effectif (qui travaille à la laiterie):
50
Pendant l’hivernage : 4 transformatrices à 10.000 F chacune et 1
superviseur (bénévole) et 10 vendeuses qui étaient auparavant
20
Pendant la saison sèche : 2 transformatrices et 5-6 vendeuses
2006 Début des activités avec l’appui de la Fédération des
Alpages de l’Isère et de la MDE de St-Louis
Démarrage des activités :
6
Autorisation FRA :
Registre de commerce :
Produits :
Non, démarche entreprise
Oui: SN/STL/2004 C
- lait frais
x - fromage
- lait caillé nature
x
- huile de beurre (en hivernage)
- lait caillé sucré
x
- autres (lait)
- yaourt
x
- beurre de vache
- thiakry
Nom / Slogan :
Kossam Nayé Modiam
en français : « du bon lait de vache »
Jour de production par an (ou par
semaine) :
- saison sèche (8 mois) : 7 jours sur 7
- saison des pluies (4 mois) : 7 jours sur 7
Litres/jours travaillés :
- saison sèche : 35 l
- saison des pluies : 50 l
2.2.3. Unité de Dakar
Le GIE a démarré ses activités en 1994 avec un système de petit crédit en faveur des membres du
DIRFEL.
L'UTL a démarré ses activités en 2003 avec l'appui du Ministère de l'emploi (projet action plus) et
entre 2003 et 2005 l’unité de transformation était installée au niveau de l’Inspection Régionale des
Services Vétérinaires de Dakar qui abritait également le DIRFEL et le DINFEL.
Pendant cette période, l'UTL s’approvisionnait directement à partir du rayon laitier mis en place par
Nestlé dans la zone sylvopastorale du Ferlo avec 10 centres de collecte équipés de tanks de
réfrigération et cédé par la suite à l’UPRAL. En hivernage l'approvisionnement était d'environ 1.800
l/semaine et en saison sèche d'environ 500 l/semaine, à raison de 300 F/litre. Le lait d'abord été
vendu frais et ensuite, après la formation sur la transformation reçue en 2004, pasteurisé.
Entre 2005 et 2007, l'UTL s’approvisionnait à partir de la ferme de Wayembam avec 100 l/j à raison
de 500 à 600 FCFA /litre et le DIRFEL a acheté 14 kiosques en 2005 à Dakar répartis dans les quartiers
ci-après : Maristes (2), Point E, Cambérène, Dieppeul, Yarakh, Castor, Keur Massar, Stade Demba
DIOP, Pikine, DIREL, HAMO, CTO. Cette stratégie de commercialisation n’a pas connu de succès à
cause de problèmes de rentabilité pour les raisons suivantes:
–
–
–
–
Formule ‘dépôt-vente’, non incitatifs et les non-vendus étaient des pertes pour l’unité ;
Coûts de transport élevés (taxis) ;
Non respect des contrats par certaines vendeuses;
Manque de formation de certaines vendeuses.
7
Depuis 2007, l'approvisionnement à partir de la ferme de Wayembam située dans la zone des Niayes
(près du lac rose) et les produits ont été commercialisés sur commande dans les écoles et à travers le
réseau de 5 kiosques restants (Cambérène, Maryste, Colobane, Yarakh et Mbao).
La laiterie a cessé les activités depuis 2009, suite à différentes difficultés surtout d’ordre
organisationnelles.
Actuellement (année 2010), il y a deux kiosques qui fonctionnent, géré par des femmes individuelles
membre du DIRFEL et qui travaille pour leur propre compte.
Du point de vue organisationnel, en 2010 le GIE a procédé à un renouvellement de son bureau
exécutif.
Nom de l’entreprise :
Unité de transformation de DIRFEL Dakar
Date de création :
Forme juridique/Statut :
19/07/94
GIE (Groupement d'Intérêt Economique)
Récépissé :
Existence d’un compte :
Oui N° 94.B.689
bancaire
IMF : CMS (Crédit Mutuel du Sénégal)
Activité principale :
Achat, transformation, conservation et commercialisation des
produits laitiers et élevage petits ruminants et volaille
Adresse/ Contact:
Centre National d'Aviculture de Mbao, km 21 route de
Rufisque – Tel. +221/338360486 - +221/775740830
E-mail: [email protected][email protected]
Localisation :
Commune de :
Mbao
Dakar
Département :
Région :
Dakar
Dakar
Nombre de membres :
Effectifs (qui travail à la laiterie):
270 (donnée de 1994 à la création)
Actuellement les activités sont arrêtées mais bien tôt il seront
au moins 7: 1gestionnaire, 2 transformatrices, 1 gardien, 2
Distributeurs, 1 femme de ménage.
Démarrage des activités :
Autorisation FRA :
2003
Oui N° 101/2004/FRA
Registre de commerce :
Produits :
Oui
- lait frais
x
- fromage
- lait caillé nature
x
- huile de beurre
- lait caillé sucré
x
- autres (lait)
- yaourt
x
- autres
- thiakry
Nom / Slogan :
Kossam DIRFEL (lait DIRFEL)
8
2.2.4. Unité de Koutal
Le Directoire Régional des Femmes en Élevage (DIRFEL) de Kaolack a été créé en octobre 1998 suite
au Forum national des éleveurs organisé à Thiès dans le cadre de la restructuration des organisations
de producteurs. Il comptait 300 membres au début mais actuellement le DIRFEL compte plus de 2500
membres répartis dans les 34 collectivités locales dans la région de Kaolack et l’actuelle région de
Kaffrine.
Depuis sa création, en plus des activités telles que: l’aviculture, l’embouche bovine et ovine, les
membres du DIRFEL mènent des actions allant dans le sens de renforcer la filière laitière et
d’améliorer les conditions de vie de ses membres.
Le tableau qui suit présente quelques réalisations majeures de l’organisation au cours des trois
années.
Année
Réalisation 1
Réalisation 2
Réalisation 3
2006
Formation des Leaders
Participation
aux Formation
différents forums et management
Foires
2007
Formation des femmes sur les Mise en place d’une Unité Voyage d’étude Nord
de pasteurisation et de /Sud
techniques et la qualité du lait
transformation du lait
local
2008
Construction d’une Unité de Visite d’échanges dans les
régions limitrophes et au
transformation laitière
Mali
en
A partir de 2007, le DIRFEL Kaolack a bien voulu valoriser le lait local à travers des actions de
transformation et renforcer entrepreneuriat de ses femmes membres et pour ce faire elle a mise en
place en 2007 la mini laiterie de Koutal.
Nom de l’entreprise :
UTL du Directoire Régional des Femmes en Elevage de Kaolack
Date de création :
Le DIRFEL KL crée en 1998 a renouvelé ses instances le 25/03/2005
avec une nouvelle équipe GIE qui a donné un nouvel élan.
Forme juridique/Statut de l'UTL:
GIE
Récépissé :
Existence d’un compte :
Non, processus en cours
Bancaire : ECOBANK, depuis 2008 (pour la DIRFEL)
IMF : Mutuelle de la chambre de commerce (pour l'UTL)
Activité principale :
Commerce et activités élevage : transformation, conservation et
commercialisation du lait (Lait frais (20%), caillé (20%) et Yaourt
(60%)
Adresse/ Contact:
77 571 47 71 / 77 525 86 72
[email protected] /[email protected]
9
Localisation :
Communauté rurale :
Koutal
Ndiaffatt
Département :
Région :
Kaolack
Kaolack
Nombre de membres :
Effectif (qui travaille à la
laiterie):
2500 membres (DIRFEL)
En hivernage et saison sèche : 01 Gestionnaire, 02 transformateurs,
01 superviseur, 8 vendeuses, 1 resp. commercialisation, 1 gardien, 1
femme de ménage.
Début des activités 2007 sur Fonds propre et avec un appui de
l’AFDI pour la formation
Démarrage des activités :
Autorisation FRA :
Registre de commerce :
Oui (obtenue en Août 2010)
Non
Produits :
- lait frais
x
- fromage
x
- lait caillé nature
x
- huile de beurre
x
- lait caillé su
cré
x
- beurre de lait de
vache
- yaourt arôme vanille
x
- autres
- thiakry
Nom / Slogan :
Kossam Rewbe salum (Lait des femmes du saloum)
Jour de production par an (ou
par semaine) :
- saison sèche : (6 ou 7)
- saison des pluies : (6 ou 7)
Litres/jours travaillés :
- saison sèche : 70 l
- saison des pluies : 100 l
Le CNCR a retenu comme option de ne pas appuyer de nouveaux projets mais plutôt de renforcer des
initiatives déjà existantes. Ce principe est sous tendu par plusieurs justifications. D’une part, elle est
en cohérence avec l’option méthodologique du projet qui consiste à partir de solutions locales dans
l’accompagnement des stratégies de réduction de la pauvreté et d’autre part, il traduit le souci de
garantir une durabilité des acquis du projet en inscrivant sa démarche dans une consolidation
d’initiatives en cours.
2.3.
Le comité de concertation multi-acteur
La concertation a été un aspect important du projet. Faut t-il le rappeler ce projet est né d’un
processus régional de concertation multi-acteurs et son dispositif institutionnel traduit l’engagement
à promouvoir ce principe. Toutes les orientations retenues dans le cadre de ce projet ont faits l’objet
de concertation avec les autres acteurs du secteur agroalimentaire. Ainsi, depuis le choix de la
personne ressource devant renforcer les capacités jusqu’ à la spécification technique des
équipements destinés aux unités, une dynamique de concertation a été maintenue durant toute la
mise en œuvre du projet à travers un comité mis en place à cet effet. Ce comité est composé d’ONG
(CISV, ENDA GRAF, GRET), d’organisations de producteurs (CNCR, FENAFILS, Collège des femmes du
10
CNCR, Unités laitières concernées) et de structures étatiques (Ministère de l’Elevage à travers le
Bureau du Lait).
En plus de cet organe de promotion de la concertation, les OP bénéficiaires ont développé des
partenariats avec diverses institutions comme les ONG, les projets nationaux, la tutelle, etc.
3. STRATEGIE DE MISE EN ŒUVRE
Le Projet GCP/RAF/410/ITA a été mis en œuvre en deux phases : une phase de planification
opérationnelle et une phase de mise en œuvre effective.
3.1.
Planification opérationnelle du projet
L’objectif était d’élaborer de manière participative un plan opérationnel d’action et un plan de
financement pour la mise en œuvre du Projet. Pour cela les activités suivantes ont été réalisées :
3.1.1
Etat des lieux des unités crées et gérées par les OP :
Il a consisté à une collecte d’informations qui a permis de disposer de connaissances documentées
plus approfondies sur les différents types de transformation agroalimentaires crées et gérés par les
OP. Il a permis de faire ressortir entre autres (i) Les enjeux et le rôle/fonction des différents types
d’unités dans les stratégies des exploitations familiales ou des organisations paysannes qui en sont
promotrices. (ii) Une analyse de la pertinence économique et sociale de ces unités et leur potentiel
de développement. (iii) Une évaluation des opportunités créées (ou apports) par ces différentes
unités et de leur dynamique. (iv) Une caractérisation de l’environnement institutionnel immédiat
économique, juridique et règlementaire dans lequel les unités de transformation identifiées
évoluent.
Ce travail a relevé que malgré des résultats d’exploitation encore à la limite de la rentabilité en raison
des efforts considérables et du temps nécessaires pour l’utilisation de ce type de pasteurisateur
artisanale (7 à 8 heures de temps pour pasteuriser 100 litres de lait au lieu d’une heure avec des
équipements plus performants), les femmes arrivent tant bien que mal à assurer un équilibre de leur
compte d’exploitation. Des orientations sur le type d’appui attendu du projet ont été déclinées. Elles
portaient sur :
- La construction d’un local pour 2 unités ;
- L’équipement de toutes ces unités en pasteurisateurs polyvalents et automatiques dont 2
de 100 litres et 2 de 300 litres avec la possibilité de diversification avec la production de jus
de fruits ;
- Le renforcement des capacités des équipes de gestion des unités en comptabilité, gestion
financière, gestion technique, sanitaire et en marketing et qualité ;
- Le renforcement des capacités des organes de dirigeantes des DIRFEL en gestion
administrative et financières de leur association
11
3.1.2. Rencontre nationale de restitution et de validation des choix portés sur les unités :
En présence des unités visitées et de la presse qui a consacré deux articles sur cette activité, cette
rencontre, à la suite de la restitution du diagnostic réalisé par le consultant et des échanges qui s’en
sont suivis, a permis de : (i) faire la proposition définitive des unités à appuyer (ii) définir les
partenariats à développer et/ou à renforcer et enfin (iii) définir les rôles et responsabilités des
différentes parties dans la mise en œuvre.
3.1.3. Elaboration des plans d’affaire (plans d’actions) et les propositions d’appui :
Les unités choisies ont bénéficié d’un appui dans l’élaboration de plan d’affaire et une proposition
une stratégie d’intervention pour la mise en œuvre du projet. En effet, sur la base des contraintes
identifiées dans l’étude diagnostique, et de l’analyse technique et commerciale des UTL, des actions
ont été préconisées pour renforcer le niveau de performance de chaque unité unités.
3.1.4. Mission régionale d’approfondissement :
Sur la base des résultats obtenus, une mission sous régionale d’appui technique FAO-ROPPA-Groupe
d’Appui italien a été menée pour approfondir le diagnostic et analyser les unités retenues par le
CNCR en relation avec les grandes orientations d’accompagnement du projet.
3.1.5. Elaboration d’un document régional de planification :
La mission régionale a été suivie d’un atelier régional de planification qui s’est tenu à Ouagadougou
les 28 et 29 Mai 2009. Cet atelier a permis de valider le choix des unités retenues pour être appuyées
et de planifier les activités du projet compte tenu des ressources financières disponibles. (cf. rapport
atelier de planification à Ouagadougou)
Cette rencontre a permis de s’accorder sur un certain compromis et qui portait sur un certain
nombre de points notamment : (i) la tenue de rencontre nationale de partage et validation des
propositions (ii) l’approfondissement des études pays par des études complémentaires (étude de
rentabilité et étude de marché) à partir des observations qui sont formulées (iii) la définition d’un
système/outil pour le suivi et la capitalisation des expériences et (iv) le réaménagement des
montants alloués aux lignes budgétaires avec un accent particulier sur les rubriques ayant trait aux
équipements et au renforcement des capacités des unités de transformation.
3.2.
La mise en œuvre effective du projet
3.2.1. Etude de faisabilité et de rentabilité sur les unités.
La mise en œuvre effective du projet a démarré par une étude de faisabilité et de rentabilité sur les
unités en complément du diagnostic réalisé lors de la phase de planification. Elle a été réalisée par la
12
CISV en collaboration avec le CNCR. L’étude a permis d’analyser la pertinence économique et sociale
des unités et leur potentiel de développement. (cf. rapport Capochini)
L’étude a relevé dans ses conclusions que le renforcement des capacités était le point fondamental
pour pouvoir viser la viabilité des UTL. Cela s’est concrétisé dans la formation et l’accompagnement
des unités dans les domaines de la gestion, de la technique de transformation et de la
commercialisation.
La dynamique organisationnelle des unités, la mesure du niveau de capacité des personnes
travaillant dans ces unités, les équipements nécessaires, le petit matériel et outillage ainsi que les
besoins en roulement de ces unités ont été passé en revue. Ce travail a été partagé au cours d’un
atelier de restitution avec le CNCR et les représentants desdites unités.
L’étude a fait ressortir également des difficultés liées à l’approvisionnement en lait. Le CNCR a mis un
stagiaire qui a travaillé sur cette question notamment sur les conditions nécessaires de mise en place
d’une offre de collecte de lait dans le but de démontrer l’intérêt que pourrait avoir un groupe
d’éleveurs, un opérateur privé ou une coopérative à s’impliquer et à investir dans ce secteur.
Au stade actuel, il travaille sur la mise en place d’un appui contrôle au niveau des unités de Dakar et
de Koutal dans le but de les aider à créer et à maintenir une gestion rigoureuse et transparente de
leurs unités. De ce point de vue, il travaille dans la simplification des outils de gestion, dans la
clarification des rôles et responsabilités et dans la mise en place d’un système de contrôle
permanent.
3.2.2. Mise en œuvre des activités de formation au sein des unités.
Un appel à proposition restreint a été lancé par le CNCR pour la sélection de consultants pour la
réalisation des sessions de formation dans les domaines retenus à l’issue de l’étude de faisabilité. Un
comité composé du CISV, d’ENDA GRAFT/GRET et du CNCR a été mis en place pour étudier les offres
soumises. Le comité, après s’être accordé sur la méthode de sélection et sur la grille de notation a
porté son choix sur le consultant présentant le meilleur profil pour mener à bien le renforcement des
capacités des UTL. (cf. PV de sélection)
3.2.2.1.
Renforcement en technique de transformation qualité
Avec l’objectif de disposer d’une masse critique à former, deux groupes ont été constitués. Un
premier groupe qui a regroupé les unités de Dakar et de Kaolack et un deuxième groupe constitué
par les unités de Ross Béthio et de Richard Toll.
La formation s’est déroulée en deux phases : Une phase théorique et une phase pratique. La phase
théorique a consisté en des présentations en salle suivie de discussions et échanges entre et avec les
participants. Cela a permis de partager et échanger les expériences des femmes transformatrices
mais également d’évaluer leurs limites. La phase pratique, quant à elle, s’est déroulée d’abord en
salle pour montrer les différents tests suivis d’une démonstration par le formateur ensuite au niveau
des laiteries où tout le processus de transformation a été revue depuis la réception jusqu’au
13
nettoyage du local en passant par la pasteurisation ; le conditionnement le stockage avec les
difficultés notées à chaque étape critique.
Au total, quarante (40) personnes ont été formées à la technique de transformation-qualité
notamment sur les bonnes pratiques d’hygiène de production et de transformation laitière et sur la
maîtrise des procédés de fabrication du lait caillé, du yahourt et du lait pasteurisé.
Il semble important de relever les points suivants :
1. La présence de jeunes filles parmi les bénéficiaires témoigne de la vision et de l’esprit
d’ouverture des OP vers la nouvelle génération qui du reste sera en mesure de bien
maitriser les techniques de production (test ph/acidité, quantité des matières premières,
respect des étapes, etc.) et de les respecter pour avoir un véritable produit naturel de
qualité.
2. La démarche pédagogique et l’organisation des ateliers en résidence ont favorisé un esprit de
groupe et de solidarité entre les unités laitières. C’est un aspect très important surtout si on
pense qu’au-delà de la filière lait, elles peuvent être porteuses d’innovation dans d’autres
domaines. Comme toute organisation, le DINFEL est une structure qui a difficilement le
temps et les moyens de se déplacer vers les membres, pour discuter et interroger la base.
Ces formations peuvent renforcer le DINFEL en matière de compétences et de dynamisme.
3. le fait que le formateur connaissait déjà le groupe et la situation de la laiterie de Koutal a
permis de bien caler la formation pratique du deuxième et du troisième jour. Il connaissait
les équipements et les faiblesses du personnel ce qui a fait que la formation et l’analyse
étaient basées sur des cas concrets pour permettre à tout le monde de s’y mettre et essayer
d’apporter des solutions.
4. La présence d’autorité locale lors des ouvertures et clôtures des sessions témoigne de
l’importance accordée par ces institutions à ce projet.
3.2.2.2.
Renforcement en technique de gestion
Cette session a été mise à profit pour aborder, entre autres, les questions suivantes :
1) Présentation des Unités de Transformation laitière et des enjeux de leur gestion au
quotidien,
2) Les documents dont doit disposer l’unité laitière,
3) Les éléments de la structure de l’unité laitière,
4) La prévision de trésorerie,
5) L’organisation du travail dans la laiterie,
6) La comptabilité et les documents comptables
7) Distinction entre entreprise et famille.
La formation a concerné au total 20 personnes. Cinq (5) personnes faisant partie de l’équipe de
gestion (gérants et comité de gestion) au niveau de chaque unité ont été formées sur les techniques
de gestions des petites et moyennes entreprises. Toutes ces personnes ont été outillées pour
14
prendre des décisions en fonctions d’objectifs et en tenant compte des contraintes liées à leur
environnement.
Là aussi, elle s’est déroulée en deux phases. La première s’est tenue en salle et la deuxième dans
l’enceinte de l’unité pour montrer les différents outils de gestion. Les femmes ont pu appliquer ce
qu’elles ont appris en théorie. Cette étape, bien saluée par les participantes leur a permis de
s’imprégner de la réalité de la gestion. Elles ont rempli des fiches de collecte et de vente ainsi que le
journal de caisse.
En outre, cette formation a permis aux unités de disposer d’outils et d’éléments d’analyses de la
fonction financière adaptés à leur réalité.
3.2.2.3.
Renforcement en commercialisation
Cette session à été l’occasion pour les personnels des unités, en particulier les responsables
commerciaux des unités et les vendeurs, d’échanger sur des expériences compte tenu des
différences de marché des unités présentes. Ces discussions ont été suivies par un exercice pratique
pour les femmes consistant à faire des enquêtes sur le marché de Kaolack en vue de l’élaboration
d’un plan de marketing pour la laiterie de Koutal. Cette partie a aussi été l’occasion pour les
participants d’apprendre comment exploiter les données d’enquêtes de marché et de les
transformer en un plan de marketing.
Elle a permis d’outiller les participants dans l’élaboration de stratégies commerciales opérationnelles
sur la base des résultats du diagnostic.
Des outils pertinents de négociation et de prises de décisions ont été procurés aux quinze (15)
participants venus des unités de Richard Toll, de Dakar et de Kaolack qui leur permettront d’orienter
durablement et de façon autonome leurs choix de stratégies commerciales.
3.2.3. Accompagnement des unités et suivi des activités
Afin d’optimiser l’accompagnement des unités et le suivi des activités, il a été désigné au sein du
CNCR un point focal du projet pour l’accompagnement des unités et le suivi des activités. Il a
coordonné les activités durant tout le processus ainsi que les échanges avec la FAO et le ROPPA. Le
collège des femmes a également été impliqué dans le suivi en participant à toutes les étapes du
projet.
3.2.4.
Appui des unités concernées dans l’acquisition de matériels
Sur la base des besoins répertoriés à l’issue de l’étude de faisabilité, la CISV, sur demande du CNCR a
travaillé sur les spécifications techniques des équipements qui ont été soumis à la FAO pour
déclencher le processus d’achat. Aujourd’hui, ce processus est presque à terme. A la date du 25
Octobre 2012, les commandes ont été transmises aux fournisseurs désignés à l’issue du processus
d’appel d’offre. La livraison a commencé avec la réception au niveau du CNCR des équipements et
outillages avant d’être acheminés vers les unités. En effet, le CNCR a souhaité d’abord rencontré les
responsables des unités pour échanger et s’accorder sur les modalités d’entretien des équipements
15
acquis dans la cadre de ce projet. Des protocoles d’entretien ont été élaborés et signés entre le CNCR
et chaque unité pour veiller à l’entretien et à l’amortissement des équipements afin que les unités
puissent rentabiliser et renouveler les équipements dans la durée. Ces dits protocoles sont annexés à
ce document (cf. annexe 2).
Il faut relever un grand retard entre la transmission des spécifications techniques et le
déclenchement de la procédure d’achat des équipements pour des raisons dont on ignore les
explications. En tout état de cause, les OP ont démontré leur capacité à exécuter dans les délais les
activités et qu’elles devraient responsabiliser dans la gestion de cette composante pour éviter ces
retards.
3.2.5.
Organisation d’un atelier de partage des résultats
L’atelier de partage s’est tenu le Lundi 27 Août 2012 dans les locaux du CNCR (cf. annexe 1). Il a réuni
plus d’une trentaine de personnes composées essentiellement du représentant de la FAO, du
Ministère de l’Elevage par le biais du bureau du lait, des responsables d’ONG comme le CISV, le
GRET, ENDA GRAF, le CECI, des représentants des unités bénéficiaires, des élus du CNCR et de son
coordonateur, du Directeur de l’ASPRODEB et des appuis techniques du CNCR.
Le motif de l’atelier était de partager et d’analyser les activités du projet, la stratégie de mise en
œuvre, les contraintes/difficultés et les acquis et résultats afin de tirer les enseignements. L’atelier a
été aussi l’occasion de dynamiser la concertation et la collaboration des différents acteurs pour la
promotion de la transformation agroalimentaire au Sénégal. Il a permis d’échanger sur la récurrente
question de la collecte qui s’est révélée, en cours d’exécution du projet, comme étant un facteur
limitant de la dynamique enclenchée par le projet au sein des unités.
En effet, sur la base des résultats de l’étude de faisabilité, il a été établi que les 4 UTL ont des
difficultés d'approvisionnement posant ainsi en toile de fonds la question relative à la problématique
de la sécurisation de l’approvisionnement des unités laitières par conséquent de leur viabilité.
Les discussions franches ont permis d’apprécier la mise en œuvre du projet non sans soulever un
certain nombre de considérations que le projet devait prendre en charge. Les principaux aspects sur
lesquels les discussions ont porté peuvent être résumés à travers les points suivants :
-
-
Retard des équipements
Dispositif suivi-évaluation
Lenteur dans l’exécution du projet
Décalage entre formation et pratique professionnelle
Problèmes organisationnels et de gestion
Contrôle de la gestion au sein des unités
Fonds de roulement
Accès au lait
o Collecte/fidélisation
o Producteur/collecteur/ transformateur/distributeur
o Concurrence /prix /marchés
Commercialisation
16
-
o Equipements (boutiques/conservation produits finis), transport
Prix du lait
Accès des jeunes au cheptel
Subvention aliment
Approvisionnement des éleveurs en aliment de bétail par les UTL
Stockage/production par les UTL
Analyse globale de la chaine de valeur/ filière
Professionnalisation des UTL.
Il a été aussi question de réfléchir au cours de l’atelier sur la problématique de la collecte et la
viabilité des UTL. A cet effet, deux groupes de travail ont été constitués et ont échangé sur les
conditions essentielles à assurer pour garantir la viabilité des UTL. Ces conditions tournent
essentiellement autour de trois points à savoir : l’accès facile et durable à la matière première
(collecte), la gouvernance et le management des UTL et enfin la commercialisation.
L’accès facile et durable à la matière première peut être assuré en instaurant un partenariat gagnantgagnant claire entre les UTL et les éleveurs. Il s’agira notamment de garantir aux éleveurs une offre
sérieuse d’achat de lait sur toute l’année à un prix rémunérateur fixé d’un commun accord à travers
des concertations entre les différentes parties.
Pour plus d’efficacité, les UTL doivent se professionnaliser en se dotant d’un système de gestion
rigoureux et transparent. Des outils de gestion qui garantissent la traçabilité des opérations sont mis
en place lors des sessions de renforcement de capacités mais restent à être appliqués en même
temps qu’un système d’évaluation et de suivi-contrôle. Une organisation interne efficace permettra
de faire une répartition claire des mandats et responsabiliser le personnel des UTL. Elle peut être
consignée dans un manuel de procédures qui est adoptée par l’organe compétent et partagée avec le
personnel de l’UTL.
L’accès au marché de façon durable constitue une condition déterminante pour la viabilité des UTL.
Pour cette raison, il est essentiel de mieux connaitre les opportunités à travers des études
approfondies de marché. Cela permettra de développer des stratégies marketing pour un mieux
répondre à la demande de la clientèle et définir un circuit de distribution adéquat en partenariat
avec les revendeurs (boutiques, kiosques, restaurants, etc.). Ces notions ont été abordées au cours
des sessions de formation sur la commercialisation. Il reste à trouver les moyens pour appuyer ces
unités dans leur matérialisation.
C’est pourquoi, d’ailleurs, l’atelier a recommandé de mettre en place un plan d'action concret que
l'ASPRODEB ou d’autres partenaires pourrait appuyer afin de rendre viable les UTL. Mais aussi que
les unités soient appuyées et accompagnées dans la mise en œuvre de ce plan. C’est sur ces
exhortations du modérateur, qui a aussi demandé à ce que toutes les préoccupations évoquées
soient notifiées lors de l’atelier sous régional de capitalisation, qu’a pris fin cette rencontre.
3.2.6. Participation à l’atelier régional bilan de partage du projet
Sur convocation du ROPPA il a été organisé les 18, 19 et 20 septembre 2012 à l’hôtel Pacific de
Ouagadougou, le CNCR a participé à l’atelier régional de bilan du projet d’appui aux unités de
17
transformation agroalimentaire promues par les OP (Projet GCP/RAF/410/ITA). L’atelier a regroupé
trente huit (38) participants venus des plateformes bénéficiaires du projet (Mali, Burkina, Niger,
Togo, Sénégal), des représentants de la FAO/Rome et FAO/Burkina, des ONG membres du groupe
d’appui (CISV et COSPE), des représentants d’institutions partenaires (AFDI et GRET), et des membres
du ROPPA (Collège des femmes). L’atelier avait pour objectif d’établir un bilan partagé de la mise en
œuvre.
1.
La cérémonie d’ouverture a été marqué par les allocutions du Président de la CPF,
représentant le président du ROPPA et du représentant résident de la FAO qui a procédé à
l’ouverture des travaux.
2.
Les travaux se sont déroulés en plénières et en commissions intercalés par une visite auprès
de la COPSA, une coopérative bénéficiaire du projet basée à Fouzan.
3.
Les échanges et discussions faits sur la base des communications et des résultats des travaux
de groupes ont abouti aux conclusions et recommandations ci-après :
4.
En ce qui concerne les communications sur le processus de mise en œuvre du projet :
i.
ii.
iii.
iv.
5.
Le niveau d’avancement du projet diffère d’un pays à l’autre. Le matériel n’est pas
encore mis en place dans toutes les organisations bénéficiaires. Il en est de même que
l’atelier de capitalisation qui n’est pas encore réalisé dans toutes les plateformes
nationales.
La pertinence du projet a été largement appréciée. Il intervient dans un contexte où le
développement du marché régional devient un enjeu crucial pour les OP. Les
organisations des femmes ont également développé une capacité dans la transformation
agroalimentaire.
Les procédures d’acquisition du matériel a été porté essentiellement par les
représentations nationales de la FAO avec une faible participation des plateformes
nationales et des OP bénéficiaires. Il est demandé aux plateformes nationales de
travailler avec les représentations nationales de la FAO avec l’appui de FAO AGS pour
vérifier la conformité du matériel livré (quantité et qualité) avec les contrats. En outre il
est demandé de suivre les fournisseurs afin qu’ils assurent l’installation du matériel et les
formations prévues à l’intention des bénéficiaires pour leur utilisation.
L’ensemble des acteurs, partie prenante du projet, souhaitent continuer la collaboration
pour finaliser la mise en œuvre du projet et développer des stratégies collectives pour
assurer la durabilité et le partage des acquis.
La visite de terrain a permis d’apprécier la dynamique d’une OP bénéficiaire du projet. Des
difficultés ont été mises en exergue et doivent constituer un point d’attention pour la suite
du projet. Il s’agit notamment de l’ampleur des problèmes de commercialisation et
d’approvisionnement, la divergence entre les différentes parties prenantes en ce qui
concerne la propriété du matériel. Cet échange avec la COPSA a été l’occasion de partage de
nombreuses expériences sur la valorisation des sous produits, l’approvisionnement, le
marketing…
18
6.
Les travaux ont relevé les principales difficultés et les acquis majeurs ci-dessous :
Pour ce qui concerne les acquis :
a) La mise en œuvre d’une grande partie des activités du projet ;
b) Le développement d’une expertise au niveau des OP, des plateformes et du ROPPA ;
c) Les produits tels que les études qui constituent des ressources très importantes pour les OP,
les plateformes nationales et le ROPPA ;
d) Le renforcement des capacités de gestion des unités de transformation à travers les appuis
conseils et l’organisation des visites d’échange et les sessions de formation;
e) Le lancement d’une dynamique de collaboration entre acteurs (recherche, équipementiers,
autres transformatrices, marchés potentiels, etc.) grâce à la participation aux fora, au visite
d’échange.
Pour ce qui concerne les difficultés :
a) Le déficit de communication et de partage d’information entre les parties prenantes au
projet à tous les niveaux (ROPPA, plate formes nationales, la FAO Rome et les FAO
nationales)
b) La faible implication des plateformes nationales et des bénéficiaires par les FAO nationales
dans le processus d’identification des prestataires, d’acquisition des équipements ;
c) Le faible respect des engagements par les parties et l’insuffisant suivi de la mise en œuvre
des contrats des prestataires par la FAO ;
d) Les problèmes de capacité des plateformes nationales et du ROPPA pour assurer un suivi
efficace et un rapportage selon les contrats ;
e) Un retard dans l’acquisition et l’installation des équipements

7.
En ce qui concerne la capitalisation, les participants se sont mis d’accord sur les grandes
orientations présentées par l’atelier performances. Deux niveaux de suivi, coordination et
validation sont retenus : le niveau national (plateformes et ONG) et le niveau régional
(ROPPA, FAO, GA). Les plateformes nationales s’engagent à finaliser les activités selon la
feuille de route adoptée et de produits les rapports d’activités et de capitalisation du projet
au plus tard la fin octobre. Ces documents viendront compléter le stock documentaire remis
à performance. Performance apportera continuellement un appui technique et
méthodologique à travers le ROPPA et/ou les points focaux. Il doit terminer son mandat au
plus tard la fin novembre 2012. L’utilisation d’un langage accessible aux paysans et la
diffusion ont été des points de préoccupation.
8.
Au terme des échanges les recommandations suivantes ont été faites :
1. Au ROPPA
De faciliter les échanges entre les unités de transformation promues par les OP dans les
différents pays membres ;
19













D’améliorer la coordination du projet au niveau des pays ;
D’approfondir les réflexions pour pérenniser les acquis du projet ;
Accompagner le processus de capitalisation et diffusion des produits,
Meilleure appropriation du projet par le collège des femmes du ROPPA
2. A la FAO
Veiller au respect des engagements pris par les prestataires à travers un suivi des contrats ;
Contribuer à la mobilisation de ressources pour pérenniser les acquis et étendre les expériences ;
3. A la plateforme et OP bénéficiaires
Poursuivre le suivi de proximité des unités pour garantir la pérennité du projet ;
Finaliser les activités restantes dans le cadre du projet ;
Accompagner le processus de mise en marché des produits ;
Exploiter au maximum, les études de faisabilité pays et les actualiser au besoin ;
Transmettre au ROPPA, tous les rapports et documents produits dans le cadre de ce projet pour
capitalisation ;
Définir au moins deux (02) unités pouvant faire l’objet de capitalisation dans le cadre de ce projet
Capitaliser et diffuser les acquis du projet.
4. LES RESULTATS OBTENUS
Des résultats probants ont été obtenus dans ce projet. Il reste à les valoriser et les partager avec les
autres membres de la fédération bénéficiaire et aux autres membres du CNCR. On peut les résumer
ainsi :
 Les UTL disposent d’une masse critique de compétences composées de gestionnaires, de
transformatrices, de vendeuses et de productrices (75 au total).

Les unités ont été relancées et ont vu leurs capacités renforcées.

Le projet a été l’élément déclencheur de la dynamique d’interconnexion entre les unités
appuyées.

Amélioration de la visibilité dans la gestion des unités.

Dynamique fonctionnelle de concertation entre les acteurs.

Les UTL disposent d’équipements et d’outillages pour leur fonctionnement.

Les enseignements sur le projet sont tirés et les perspectives dégagées.
20
5. DIFFICULTES RENCONTREES
Cependant, la mise en œuvre du projet n’a pas manqué de noter des difficultés que le CNCR que
l’ensemble des parties prenantes gagnerait à analyser et méditer pour que pareilles situations ne
soient plus notées dans la mise en œuvre d’autres initiatives. Ces difficultés sont :
 Lenteur dans l’exécution du projet
 Retard accusé dans le processus d’achat des équipements
 Décalage entre formation et pratique professionnelle
 Problèmes organisationnels et de gestion
 Contrôle de la gestion au sein des unités
 Fonds de roulement
 Accès au lait
 Mécanisme de coordination des activités entre FAO/AGS-FAO Nat.- CNCR. (lourdeur)
6. LECONS APPRISES ET PERSPECTIVES
Le mécanisme d’échange multi-acteur mis en place a été déterminant dans l’orientation des actions
et dans le renforcement du processus méthodologique mis en œuvre dans le cadre de ce projet.
Les expériences d’implication des autorités locales et les services techniques décentralisés sont à
saluer. La collaboration tissée par les OP (DINFEL) avec ces acteurs ont permis à ces derniers de
s’engager dans l’appui et le soutien des UTL. Cet engagement se manifeste par leur participation. Le
partage continu de l’information et des rapports d’activités avec ces acteurs et le maintien de leur
implication dans le projet sont les conditions pour que cet engagement soit effectif.
L’expérience a montré que lorsque l’accompagnement est souple, bâti sur la demande, et s’appuyant
sur des pratiques existantes des unités, il permet à celles-ci d’acquérir assez rapidement les capacités
complémentaires nécessaires pour un fonctionnement plus efficace.
Pour être pérennisés, les acquis techniques et méthodologiques doivent être consolidés par la
sécurisation de la collecte pour rendre les unités plus viables.
On perçoit donc toute l’importance de poursuivre les efforts, à travers d’autres projets, avant leur
mise à l’échelle. Cette dernière doit être facilitée par un partage des acquis de ce projet au-delà des
sphères locales; ce qui suppose une bonne stratégie de capitalisation et de diffusion.
Dans cette perspective de viabilisation, le CNCR a déjà entamé une réflexion faisant suite aux
recommandations de l’atelier national de partage, sur un plan d’action global pour ces unités pour
les rendre plus performantes.
21
Ce plan s’articule autour de trois axes:
1. L’accès facile et durable à la matière première (collecte) en,
o
Mettant en place une structure coopérative qui regroupe les Transformateurs, les
collecteurs et les producteurs (Négociation sur les prix, dialogue, information,
sensibilisation)
o
Aidant à la spécialisation des segments de la chaîne de valeur
o
Plaidant pour une subvention de l’aliment de bétail par l’Etat
2. La gouvernance et le management des UTL par :
o
Appui conseil dans la gestion des laiteries (accompagnement et suivi).
o
La mise en place un de fond de roulement sécurisé (prêt remboursable via une
structure de financement)
3. La commercialisation en :
o
Mettant en place une politique de distribution (création de points de vente,
regroupement des produits des laiteries)
o
Tenant compte de la saison et des zones pour la fixation du prix
o
Promouvant le lait local (Communication, Information, fidélisation des consommateurs)
o
Respectant des bonnes pratiques d’hygiène et de fabrication
o
Tendant vers une labellisation
22
7. ANNEXES
7.1.
Rapport de l’atelier national de partage des résultats du projet.
RAPPORT DE L’ATELIER DE CAPITALISATION
DU PROJET GCP/RAF/410/ITA
Date : 27 Août 2012
Lieu : CNCR
Objet
Atelier
de
partage et de
capitalisation
des résultats du
projet d’appui
aux unités de
transformations
laitières
Objectifs de l’Atelier
L’objectif de l’atelier était de partager et d’analyser les activités du projet, la
stratégie de mise en œuvre, les contraintes/difficultés et les acquis et résultats afin
de tirer les enseignements. L’atelier visait également à encourager la dynamique de
concertation et de collaboration des différents acteurs pour la promotion de la
transformation agroalimentaire au Sénégal.
De manière spécifique, il s’est agi de :
-
Partager les résultats du projet ;
Réfléchir sur les conditions de mise en place d’une offre de lait pérenne et
durable aux unités de transformations laitières ;
Réfléchir sur les mécanismes permettant de mieux asseoir la concertation, la
collaboration et la synergie entre les différents acteurs du secteur de la
transformation agroalimentaire ;
Remarques particulières
Cet atelier de capitalisation a été mis à profit pour échanger sur la récurrente question de la collecte qui
s’est révélée, en cours d’exécution du projet, comme étant un facteur limitant de la dynamique
enclenchée par le projet au sein des unités. L’atelier se devait de permettre au CNCR et au ROPPA de
construire les argumentaires leur permettant de plaider en faveur de la modernisation des exploitations
familiales et de la valorisation de la production.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par M. Baba Ngom, Secrétaire général du CNCR qui a souhaité
la bienvenue aux participants. Il est revenu sur l’origine du projet qui est partie de la conviction du
CNCR qu’il est possible d’accroître le taux de couverture des besoins en lait de la population par la
23
production locale et contribuer ainsi à l’amélioration des revenus des ruraux et à la réduction de la
pauvreté. Il a aussi fait part des attentes du CNCR en initiant cette rencontre non pas sans remercier les
partenaires qui ont rendu possible la mise en œuvre de ce projet en particulier la FAO, le ROPPA, le
Ministère de l’Elevage, la CISV, Le GRET, Le CECI et ENDA.
Par la suite, le coordonnateur de la Cellule d’Appui Technique du CNCR, M. Marius Dia, est revenu sur
le montage institutionnel du projet bâti sur un partenariat multipartite aussi bien qu’au niveau régional
qu’au niveau national et qui a été déterminant dans la mise en œuvre du projet. Il a aussi exhorté les
unités à bien mettre à profit les appuis et à pérenniser les acquis et du rôle qu’elles doivent jouer en tant
que bénéficiaires de cette phase pilote.
Nous rappelons que l’atelier a été déroulé sous la modération du Directeur National de l’ASPRODEB.
Après un rappel du contexte global du projet au niveau national, par M. Moussa Djiagoudi de la
représentation nationale de la FAO, le point focal du projet M. Thioye a présenté les résultats obtenus par
le projet.
Les discussions franches qui ont suivies les présentations ont permis d’apprécier la mise en œuvre du
projet non sans soulever un certain nombre de considérations que le projet devait prendre en charge
notamment les risques et les difficultés rencontrées au cours de la mise en œuvre du projet. Les
principaux aspects sur lesquels les discussions ont porté peuvent être résumés à travers les points
suivants :
-
-
Retard des équipements
Dispositif suivi-évaluation
Lenteur dans l’exécution du projet
Décalage entre formation et pratique professionnelle
Problèmes organisationnels et de gestion
Contrôle de la gestion au sein des unités
Fonds de roulement
Accès au lait
o Collecte/fidélisation
o Producteur/collecteur/ transformateur/distributeur
o Concurrence /prix /marchés
Commercialisation
o Equipements (boutiques/conservation produits finis), transport
Prix du lait
Accès des jeunes au cheptel
Subvention aliment
Approvisionnement des éleveurs en aliment de bétail par les UTL
Stockage/production par les UTL
Analyse globale de la chaine de valeur/ filière
Professionnalisation des UTL.
Il a été aussi question de réfléchir au cours de l’atelier sur la problématique de la collecte et la viabilité
des UTL. A cet effet, deux groupes de travail ont été constitués et ont échangé sur les conditions
24
essentielles à assurer pour garantir la viabilité des UTL. Ces conditions tournent essentiellement autour
de trois points à savoir : l’accès facile et durable à la matière première (collecte), la gouvernance et le
management des UTL et enfin la commercialisation.
L’accès facile et durable à la matière première peut être assuré en instaurant un partenariat gagnantgagnant claire entre les UTL et les éleveurs. Il s’agira notamment de garantir aux éleveurs une offre
sérieuse d’achat de lait sur toute l’année à un prix rémunérateur fixé d’un commun accord à travers des
concertations entre les différentes parties.
Pour plus d’efficacité, les UTL doivent se professionnaliser en se dotant d’un système de gestion
rigoureux et transparent. Des outils de gestion qui garantissent la traçabilité des opérations sont mis en
place lors des sessions de renforcement de capacités mais restent à être appliqués en même temps qu’un
système d’évaluation et de suivi-contrôle. Une organisation interne efficace permettra de faire une
répartition claire des mandats et responsabiliser le personnel des UTL. Elle peut être consignée dans un
manuel de procédures qui est adoptée par l’organe compétent et partagée avec le personnel de l’UTL.
L’accès au marché de façon durable constitue une condition déterminante pour la viabilité des UTL. Pour
cette raison, il est essentiel de mieux connaitre les opportunités à travers des études approfondies de
marché. Cela permettra de développer des stratégies marketing pour un mieux répondre à la demande de
la clientèle et définir un circuit de distribution adéquat en partenariat avec les revendeurs (boutiques,
kiosques, restaurants, etc.). Ces notions ont été abordées au cours des sessions de formation sur la
commercialisation. Il reste à trouver les moyens pour appuyer ces unités dans leur matérialisation.
C’est pourquoi, d’ailleurs, l’atelier a recommandé de mettre en place un plan d'action concret que
l'ASPRODEB ou d’autres partenaires pourrait appuyer afin de rendre viable les UTL. Mais aussi que les
unités soient appuyées et accompagnées dans la mise en œuvre de ce plan. C’est sur ces exhortations du
modérateur, qui a aussi demandé à ce que toutes les préoccupations évoquées soient notifiées lors de
l’atelier sous régional de capitalisation, qu’a pris fin cette rencontre.
Pièces jointes
 Mot de bienvenue du SG
 Les présentations relatives au contexte (FAO) et aux résultats du projet
(Sénégal)
Accusé de réception
Merci de nous retourner la copie jointe datée,
Date
Nom du signataire - Visa signée et revêtue de votre cachet
oui - Date limite de retour :
non
Etabli par
Date
Yoro Idrissa THIOYE
31 / 08 / 2012
Visa
Vérifié/Approuvé par
Date
Visa
25