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ÉTUDE «VIN ET SANTÉ»
Depuis plusieurs années, Vin &
Société réalise avec l’appui du
cabinet Alcimed une méta-analyse qui compile toutes les
études réalisées sur l’effet du vin
sur la santé. En tout, plus de 1000
études scientifiques ont été compilées. Cette démarche permet
de synthétiser la recherche sur
ces sujets et d’en tirer les pistes de consensus
scientifique : maladies cardio-vasculaires,
maladies métaboliques (diabète, obésité,
syndrome métabolique, mortalité totale…),
maladies neuro-dégénératives (Alzheimer,
Parkinson…), cancers, maladies osseuses,
santé prénatale…
Entre octobre 2013 et septembre 2014, 1044
publications ont été recensées dans la base
PubMed portant sur le vin, l’alcool et la
santé. 49 études ont été sélectionnées à
l’issue de ce premier regroupement (exclusion des études in vitro, ou ne portant pas sur
les thématiques retenues, ou encore n’étudiant l’effet du vin que dans le cas d’un
régime global, ou les études présentant des
populations non représentatives). Les résumés de ces 49 études ont été lus attentivement et l’analyse a été complétée par une
étude plus détaillée de 19 publications.
1044
PUBLICATIONS RECENSÉES SUR
LE VIN, L’ALCOOL ET LA SANTÉ
49
ÉTUDES
SÉLECTIONNÉES
19
ÉTUDES
6C 07050 35587 6
PLUS DÉTAILLÉES
4 NIVEAUX DE PREUVES
4 NIVEAUX DE PREUVES ONT ÉTÉ DÉFINIS :
1
CONSENSUS
Lorsqu’au moins
8 études
montrent toutes
le même effet
ou qu’au moins
4 études
montrent des
effets similaires
Portant sur des populations de plus de 100 000 personnes
2
PISTE SÉRIEUSE
Lorsqu’au moins
4 études
montrent une
tendance claire
ou qu’au moins
2 études
montrent une
tendance claire
Portant sur des populations de plus de 10 000 personnes
3
PISTE ÉMERGENTE
Lorsque
2 à 4 études
montrent une tendance
4
CONTROVERSE
Lorsque
plusieurs études
montrent des résultats contradictoires
PRINCIPAUX RÉSULTATS
MORTALITÉ TOTALE
Un niveau de piste sérieux indique que la consommation responsable de vin aurait
des effets bénéfiques sur la mortalité générale.
MALADIES CARDIOVASCULAIRES
ET MÉTABOLISME
Il y a aujourd’hui un consensus indiquant que la consommation modérée de vin
aurait un effet bénéfique dans la prévention des maladies cardio-vasculaires, du
diabète de type 2 et du syndrome métabolique. Cependant des pistes émergentes
semblent indiquer que cette consommation de vin modérée a un effet relativement
neutre sur l’obésité, voire néfaste pour les problématiques d’adiposité abdominale.
CANCERS
Il y a un consensus au niveau des études publiées sur les bénéfices de la
consommation modérée de vin sur la survenue du cancer colorectal et du cancer de
l’œsophage et l’effet neutre du vin sur les cancers de l’ovaire, de l’utérus et de l’endomètre ainsi que sur le cancer du pancréas.
Les pistes sérieuses font émerger un bénéfice dans la prévention des cancers
du poumon, de la thyroïde ou du rein et pas d’effet dans le déclenchement des cancers de la prostate et de l’estomac ni sur l’incidence des lymphomes.
Au niveau des pistes émergentes, les études démontrent que le vin aurait
des bénéfices dans la prévention des cancers de la vessie et du sein non hormono-dépendant et un effet neutre sur les cancers du foie et du cerveau. Par ailleurs,
la survie après le diagnostic d’un cancer serait plus importante chez les consommateurs modérés de vin (piste émergente).
Trois controverses existent : l’une portant sur les effets du vin sur les cancers
des VADS (voies aéro-digestives supérieures) sauf l’œsophage et l’autre sur le cancer
de la peau, pathologies sur lesquelles Alcimed et Vin & Société suivront avec attention les publications scientifiques à venir.
Cependant, comme évoqué les années précédentes, il semble que la consommation régulière de vin, tout comme celle d’alcool, augmente les risques de cancer du
sein hormono-dépendant, Toutefois, il faut noter que cette forme de cancer qui est
la plus fréquente, est fortement influencée par d’autres facteurs de risque que
l’alcool tels qu’une puberté précoce, une ménopause tardive, un premier enfant
tardivement, une absence d’allaitement, etc.
MALADIES NEURO-DÉGÉNÉRATIVES
La consommation modérée de vin permettrait de prévenir les maladies
neuro-dégénératives (consensus) et d’améliorer les fonctions cognitives
(pistes sérieuses).
MALADIES OSSEUSES
Les études ont confirmé, en piste sérieuse, que l’effet bénéfique du vin serait
aussi observé sur la densité osseuse et l’ostéoporose. La consommation modérée de
vin serait par ailleurs sans effet sur la polyarthrite rhumatoïde (piste émergente).
SANTÉ PRÉNATALE
Aucune donnée scientifique ne permet aujourd’hui de définir un seuil en dessous
duquel la consommation d’alcool chez la femme enceinte ne serait pas néfaste pour
le nourrisson. Il est donc recommandé aux femmes enceintes de s’abstenir de toute
consommation d’alcool.