UTOPIA,tous des barbares

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UTOPIA,tous des barbares
UTOPIA,tous des barbares
compagnie émile saar
[Création 2014]
Utopia, tous des barbares
compagnie émile saar
[création 2012-14]
Conception et mise en scène Marie Lelardoux
Avec Dana Al Hajji, Amélie de Vautibault, Laurence Grobet, Sharmila Naudou, Aude Schmitter
Compagnons à la lumière Marie Vincent et au son Christophe Modica
Aller vers un lieu qui n'existe pas, nous l'appellerons Utopia. Le spectacle sera le temps
d'existence de cet endroit ; abrité par le grain des langues et des voix, il nous invite à partager
le commun qui nous constitue.
Utopia est une représentation où chacun parle et reçoit la parole, la langue, la voix. Utopia
dresse « un portrait de la langue ».
Production compagnie émile saar, Marseille
Co-production
Cosmos Kolej / La Gare Franche, Marseille
3BisF, Aix-en-Provence (en cours)
Avec le partenariat de
Les bancs publics, Marseille (résidence)
La fonderie, Le Mans (résidence)
Avec le soutien de la DGAC de la Ville de Marseille
Le projet
Utopia : une composition
On pourrait imaginer un spectacle s'écrivant à partir du son qu'il fait, le son des voix.
Traiter les voix par leur situation dans l'espace, leur mobilité, et donner à voir à travers elles : créer une
polyphonie.
Utopia provient de diverses expériences et observations : quelque soit la langue parlée, la sonorité d'une
phrase, le comportement qui accompagne les mots... la parole se révèle être le refet de la personne.
Marie Lelardoux envisage ses spectacles à partir de la perception du spectateur, pour ramener chacun à
sa propre condition, à la fois singulière et collective. Elle les compose aussi comme un assemblage : dans
Utopia, chaque comédienne se voit écrire une partition, faite de mots et d'actions ; chacune des
partitions vient ensuite se combiner afin d'aboutir à la composition du spectacle.
La voix porte une intention, elle se dirige vers, désoriente mais ouvre la brèche d'une compréhension
possible qui est de nature sensible. Elle peut toutefois être entendue car elle relève d'une parole vécue,
investie et inscrite dans une histoire propre. Elle ne surgit pas absolument de nulle part mais d'un être
humain, d'une personne prise dans un contexte, une situation. Des langues ainsi coexistent et se font
comprendre car leur musicalité rappelle ce fond commun qu'est notre inscription sensible au monde.
Rachel Rajalu, réfexion sur le projet Utopia, Le Mans, Avril 2012
Le projet
Utopia parle
Cinq comédiennes, cinq êtres animés par la langue.
On ne voit pas toujours le corps des voix qui nous parle.
Marie Lelardoux pratique une écriture scénique à partir d'un dispositif scénographique et ici des paroles
recueillies lors d'entretiens enregistrés, faisant ensuite appel à des acteurs, passeurs de ces mots, qui
apprennent phonétiquement ces témoignages, ces mots et les rendent au plus proche du réel.
Pour Utopia, elle use de ce procédé et de cette recherche qu'elle lie également à des textes littéraires.
Tous parlent de la langue : de l'apprentissage du français, de la dénomination des choses ( Cratyle de
Platon), des langues maternelles...
Les cinq comédiennes interprètent ces bandes sonores et ces écrits telles des actrices mais aussi des
traductrices. De leurs voix, elles portent la parole, le langage.
Chacune prête sa voix - et dans le prolongement : son corps - à d'autres figures sans pour autant jouer de
rôle. Ce ne sont pas des personnages mais des voix incarnées. Elles témoignent de notre rapport au
monde au travers la langue : son grain, son ton, son rythme, la sonorité de ses mots...
Le projet
Le dispositif
Cinq comédiennes, cinq tables, des chaises autour.
Les spectateurs sont au sein d'un espace. Ils sont amenés à écouter ses voix à l'intérieur. Divisé en cinq
points d'écoute, chaque groupe de spectateurs se trouve face à une comédienne.
Attablé avec cette hôte-comédienne, chacun est placé dans un rapport de proximité ; ils se positionnent
sans pour autant prendre part. Qui suis-je face à elle ? A qui parle-t-elle ? Qui est-ce que je représente ?
Utopia est frontal par la vue et périphérique par le son.
Les cinq comédiennes portent une voix unique qui se fait écho. Elles ne sont pas isolées. Le spectateur
est ainsi présent dans un espace polyphonique, à l'écoute de l'ensemble sonore.
La retransmission sonore
Utopia se déploie et devient en même temps objet sonore, en dehors du théâtre.
Le son du spectacle transmis en direct dans des lieux adjacents, des lieux autres, des lieux clos, et des
ailleurs : des ondes.
Marie Lelardoux invite un ingénieur du son à poser son écoute sur la composition vocale et sonore du
spectacle et à en proposer une nouvelle composition par la sélection des sons repris par des enregistreurs.
Les représentations sont captées par des micros, et retransmis en simultané à l'extérieur du théâtre, à
l'attention d'autres spectateurs.
Ou rassemblés, autour de difusions proposées à leur intention dans des lieux collectifs et clos (un lieu de
détention, un organe hospitalier...). Par la transmission sonore d' Utopia, l'écoute ouvre, au sein de lieux
d'enfermement imposé, une fenêtre ; une fabrique d'images et d'imaginaire.
Ou seuls, dans le cadre d'une difusion radiophonique.
Utopia | forme courte
Dans le cadre de l'édition 2012 des Rencontres à l'échelle, les Bancs Publics ont souhaité accompagner le
passage au plateau de cette création. Suite à un travail de trois semaines, une première proposition fut
composée et présentée à la Maison de théâtre - compagnie de la Cité.
Outre le fait qu'elle sera intégrée au spectacle Utopia, elle a aussi son parcours autonome.
Nous l'appelons Utopia, forme courte.
Ici cinq comédiennes occupent chacune une table dans un même espace, et s'adressent à des
spectateurs réunis autour d'elles, elles 'exécutent' une même partition de mots. Il s'agit du témoignage –
que j'ai recueilli – d'une adolescente âgée de treize ans, arrivée depuis un an et demi en France. Elle
témoigne avec sa langue d'adolescente-primo-arrivante de son acquisition de la langue ; puis elle décrit
le paysage de sa ville d'origine.
J'ai demandé aux comédiennes d'apprendre par cœur, phonétiquement, à l'oreille, au millimètre et au
soufe près ce 'dire' et de le restituer en choeur. Le parterre mêle actrices et spectateurs. Les actrices
parfois se déplacent, échangent leur place. Au-delà de la sensation (obtenue par la proximité)
d'appartenir à un ensemble, à une communauté, notre travail révèle l'une des questions qui me porte à
inventer ce projet théâtral, à savoir comment constituer son identité quand on ne parle pas la langue
locale ? Comment notre voix, notre langue et notre parole sont-ils vecteurs de notre être ? …
Marie Lelardoux
La représentation d'une première étape après une résidence aux Bancs Publics d'un projet sur deux ans.
Marie Lelardoux interroge le théâtre comme traduction de l'absent à travers la restitution de sa voix. Cinq
actrices se glissent dans la parole d'une adolescente de treize ans, arrivée en France il y a peu. Son
français est accidenté. Sa langue, pure matière. Que dit-elle, l'absente ? Où se situe l'espace de l'autre ?
Marie-Mai Corbel, texte tiré du programme des Rencontres à l'Echelle
Durée : 20 minutes
Série de 2 à 4 représentations consécutives
Jauge maximum : 60 personnes
Calendrier
2012
> Janvier et Mars
Laboratoires ouverts au studio de répétitions du Théâtre des Bernardines, Marseille
Rencontre des cinq comédiennes d'Utopia.
> 20 Novembre
Festival Les Rencontres à l'échelle, organisées par les Bancs Publics, Marseille
Utopia, forme courte présentée à la Maison de théâtre - Compagnie de la Cité
> 5 décembre
Laboratoire Utopia présenté à Cap 15, Marseille
2013
> 9 avril
Programmée par la Fondation Abbé Pierre PACA
Utopia, forme courte présentée au Théâtre du Toursky
Dans le cadre de la Journée de présentation du rapport sur le mal logement
> du 17 au 30 juin
Résidence de Création Utopia à La Fonderie, Le Mans
> 11 et 13 juillet
Programmée par la Fondation Abbé Pierre PACA
Utopia, forme courte au Festival d'Avignon
Dans le cadre des tables rondes de la Région PACA
2014
> Février et Avril
Résidences de Création Utopia, tous des barbares (organisation en cours) La Gare Franche, Marseille
Le 3bisF, Aix-en-Provence
AIDES À LA CRÉATION
2012 et 2013 – avec le soutien de la ville de Marseille - DGAC (aide à l'écriture et au projet)
Equipe artistique
MARIE LELARDOUX | Metteur en scène
Marie Lelardoux est metteur en scène au sein de sa compagnie émile saar, fondée à Marseille.
Après des études littéraires et d'Arts du Spectacle, elle soutient en 2001 une maîtrise d'Etudes Théâtrales
à Paris 3 - Sorbonne Nouvelle, dans laquelle elle dissèque, par un suivi de répétitions de Matthias
Langhof, la fabrique d'un spectacle. Là, elle a appris l'équivalence de sens qu'exprime chaque élément
scénique ; à partir de là est né le désir de « composer » des spectacles, tel un travail d'écriture et
d'assemblage rythmique, sensible.
Depuis 2003, elle mène des projets de création théâtrale autour desquels s'articulent des résidences avec
ses équipes d'acteurs, de danseurs, de créateurs lumières et sonores (aux Bancs Publics à Marseille, à La
Fonderie au Mans en juin 2005, et bientôt en juin 2013). Elle accompagne ce travail de séries d'entretiens
(démarche qu'elle approfondit par des stages auprès de la phonothèque de la Maison Méditerranéenne
des Sciences de l'Homme à Aix en Provence en 2010 et de l'émission 'Sur les Docs' France Culture au
cours de l'hiver 2011). En 2006, elle part vivre six mois à Palerme, afin de se mettre dans l'expérience
d' « être l'étrangère » et de ne pas savoir parler. De ce voyage naîtra le spectacle « la maison » créé en
2011 en co-production avec le Théâtre des Bernardines et le Cosmos Kolej / La Gare Franche à Marseille.
Aujourd'hui elle poursuit cette mise en question de la langue et mène une recherche autour de la parole
et de la voix, qu'elle nomme Utopia.
DANA AL HAJJI | Comédienne
Après s’être formée au métier de comédienne au cours Florent puis à l’Institut d‘Etudes Théâtrales de la
Sorbonne Nouvelle, Dana Al Hajji rencontre Catherine Gandois et rejoint son collectif d’acteurs et
d’auteurs : «Les mots pour le dire», créé en partenariat avec La Maison des Métallos et pour lequel elle
travaillera régulièrement jusqu’en 2008 et au sein duquel elle collabore avec des auteurs comme Marie
Nimier, Denis Grozdanovitch et Bagheera Poulin. En 2006, elle joue dans La Flûte enchantée mis en scène
par Krystyan Lupa dans le cadre du Festival International d’Art Lyrique à Aix-en-Provence. A Marseille, elle
collabore avec Karine Fourcy et Florence Lloret au sein d’un projet sur la parole des femmes à Alexandrie.
En 2012, elle rencontre Marie Lelardoux lors d’un laboratoire de travail qui donnera naissance au projet
Utopia.
Parallèlement à son métier d’actrice, elle travaille comme professeur de Français Langue Etrangère et
intervient auprès de publics primo-arrivants ou en situation d’illettrisme.
AMÉLIE DE VAUTIBAULT | Comédienne
Comédienne depuis 20 ans, premiers pas à Stockholm puis Etudes Théâtrales à Marseille sous la direction
de Christian Benedetti.
A Paris et au Mans, elle découvre la danse contemporaine avec Carole Paimpol et le clown avec David
Lerquet ; alliant ces trois « disciplines », elle poursuit son travail en Italie (Sicile) avec la compagnie
Motomimetico. Aujourd'hui de retour à Marseille, elle continue diverses expérimentations et travaille
aussi bien pour le théâtre (C. Benedetti, E. Daumas, S. Purcarete, E. Scialfa...) que pour le cinéma et la
télévision (E. Rochant, A. Fabre, G. Morin, V. Miraglia, P. Carrese...).
LAURENCE GROBET | Comédienne
Elle commence sa formation au Conservatoire de Genève sous la direction de Michel Barras. Elle participe
à de nombreuses Master Classes au cours desquelles elle a la chance de rencontrer des acteurs comme
Yoshi Oida, Zygmunt Molik, Gregory Hlady, Andrej et Teresa Welminski. Grâce à eux, elle acquiert les
bases d'un training qui vont lui donner le goût du théâtre expérimental.
Avant d'arriver à Marseille en 1999, elle suit l'aventure d'Armand Gatti invité à Genève par le théâtre
St-Gervais, puis au Frioul, elle participe en 2002 à la performance Aujourd'hui dans la rue j'ai vu mise en
place par Vol de Nuits. Pendant trois ans, elle s'empare du texte Dans la solitude des champs de coton
comme metteur en scène sur une proposition du collectif BMK donnée à voir au Théâtre de la Cité à
Marseille et au Théâtre René Char à Dignes.
Toujours à la recherche de nouvelles formes d'écritures, elle a collaboré à des projets artistiques autour
de l'image et de la vidéo documentaire. Elle renoue aujourd'hui avec le spectacle vivant en travaillant
pour la compagnie émile saar sur le spectacle Utopia.
SHARMILA NAUDOU | Comédienne
Après sa sortie de l'ERAC en 2003, Sharmila Naudou travaille près de 6 ans en tant qu'assistante à la
mise en scène de Xavier Marchand, notamment autour de l'œuvre de Germaine Tillion. Puis par la suite
elle devient la collaboratrice de Julie Kretzschmar sur sa création du texte de Mustapha Benfodil De mon
hublot utérin puis de celui de Salim Hatubou et Damir Ben Ali Kara, une épopée comorienne. En
parallèle, elle joue avec divers metteurs en scène qu'elle retrouve régulièrement : Marie Lelardoux (La
Maison, Utopia), Renaud Marie Leblanc (Racines, Phèdre, Le malade imaginaire), Beatrice Kordon (dans
les filmsDithyrambe pour Dionysos, Les Insensés), la cie l'orpheline est une épine dans le pied ( Terra
Cognita, Archéologie du chaos amoureux). De son côté, elle fonde la cie Träumerei avec laquelle elle crée
Elle criait tout bas et L'enfant brûlé de Stig Dagerman. Depuis 2 ans elle se forme à la danse Buto, en
France et au Japon, notamment aupès de Sumako Koseki, Atsushi Takenouchi et Daisuke Yoshimoto.
AUDE SCHMITTER | Comédienne
Après un baccalauréat théâtre, Aude Schmitter entre en 2008 à l'ERAC où elle travaille notamment avec
Valérie Dréville, Charlotte Clamens, Hubert Colas, Youri Progrenitchko, Nikolaus Maria Holz... Elle joue
Corps de femme 2, mis en scène par Judith Depaule, en 2013. Elle mène en parallèle un travail d'écriture.
Elle vient d'obtenir un master théorique à l'université Aix Marseille sur : « Les nouvelles écritures et
l'acteur qu'elles génèrent ».
RACHEL RAJALU | Accompagnement à la dramaturgie
Rachel Rajalu prépare une thèse de doctorat en Esthétique autour de « la question de l'être et de
l'existence sur les scènes contemporaines de théâtre » sous la direction du professeur Pierre-Henry
Frangne à l’Université de Rennes 2. Ses travaux s’appuient notamment sur le travail artistique et
pédagogique de Stanislas Nordey. Parallèlement à ses activités de recherche, elle enseigne la philosophie
en lycée et suit le travail de compagnies de théâtre, plus spécifiquement la compagnie émile saar – Marie
Lelardoux.
Accompagnement technique
MARIE VINCENT Lumières
CHRISTOPHE MODICA Réalisateur sonore
La compagnie émile saar
La compagnie émile saar est créée à Marseille en 2003 (et a difusé son travail également à Palerme,
Genève...) ; chaque création s'articule autour d'un mot de départ autour duquel s'articulent des
recherches et des entretiens.
A chacun de ses nouveaux projets, la compagnie a besoin de 'relancer les dés', afin de creuser toujours
plus profond le sillon de la création d'instants théâtraux et poétiques. Difficile de cantonner notre travail à
une seule discipline ; notre point de départ est le déploiement d'un récit sur une scène, conduit par la
présence d'acteurs et un espace articulé par des lumières et des matériaux sonores. Notre visée est de
l'ordre de la sensation, conduire les spectateurs dans une atmosphère ; nos spectacles cherchent sans
doute plus à susciter des intuitions, et à les développer. On est alors dans le sentiment. Quant à savoir s'il
s'agit de théâtre, de danse, d'art plastique... nous pouvons dire que l'origine de cette écriture scénique
provient d'une admiration du théâtre, lieu rassurant parce que porteur assumé du faux, de l'illusion. Là
c'est « juste pour voir » ; le temps – contrairement au présent de la vie - y est segment, fini et
prédéterminé : savoir que là, chaque moment contient sa structure, dans un développement mesuré
comportant dès le début, sa fin. Là, seul le chemin entre les événements compte.
Depuis 2003, son activité a constitué en une suite de quatre projets centraux autour desquels s'articulent des
ateliers avec des scolaires, des laboratoires avec des professionnels, des travaux documentaires d'écriture :
> La Maison
2011 – Création de Marie Lelardoux, à Marseille
Co-production compagnie émile saar – Théâtre Les Bernardines – Cosmos Kolej/la Gare Franche, Marseille
avec le soutien de la DGAC de la ville de Marseille et de la Région Paca.
> L C épouse Z
2008 - Création de Marie Lelardoux et Julie Kretzschmar, mise en scène et interprétation
présenté aux Bancs Publics, Marseille et à l'Usine Forde, Genève
Co-réalisation compagnie émile saar et compagnie L'orpheline est une épine dans le pied, Marseille
> Son visage au repos, en mouvement, de profil, de face, une vue immense
2008 - mise en scène de Marie Lelardoux
Co-production compagnie émile saar – Les Bancs Publics – compagnie MEAARI, Marseille
avec le soutien de l'Institut Culturel Italien, Marseille
> Il y a des trous dans le déroulement du temps
2006 - mise en scène de Marie Lelardoux d'après Alessandra de Lycophron l'obscur
Co-production compagnie émile saar – Les Bancs Publics, Marseille
avec le soutien de la DGAC de la ville de Marseille
> Ateliers
2010 à 2015 - Suivi d'une classe durant toute sa scolarité de Primaire
Projet autour de la pratique scénique et Enregistrements sonores des enfants
Ecole élémentaire des Bastides – Marseille
En collaboration avec Cosmos Kolej / la Gare Franche, Marseille
2008 et 2009 - Ecole Centrale, Marseille
Ateliers auprès de collégiens du dispositif « Echanges phocéens », 4 sessions d'une semaine
> Laboratoires
2012 - Laboratoire avec des comédiens, danseurs professionnels (Studio des Bernardines, Marseille)
2006 - Laboratoire sur « la présence » scénique, ouvert à tous, avec l'Officina Ouragan, Palerme.
compagnie émile saar
Cité des Associations - Boite aux Lettres 329 - 93, la Canebière – 13001 Marseille
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