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LA DESCRIPTION DE LA COHÉRENCE UNIVERSELLE ~~~~~~~~~~~~~~~ Version du 17 septembre 2006 Quoi de neuf dans la dernière version ? Parce que nous avons besoin de comprendre dans quel monde nous vivons Rechercher dans ce site Translation with Google To download a printable version of this site, with format PDF (1.3 Mo) Click here INTRODUCTION Reset La nature est-elle cohérente ? Il semble que oui. La présente métaphysique se fonde sur les idées de base de la mécanique quantique et de la cosmologie pour valider ses explications. Les conséquences philosophiques de cette cohérence sont elles aussi abordées. Recherches en cours et site en évolution. Les physiciens calculent des interprétations... ... et les métaphysiciens interprètent des calculs :-) ACCUEIL Une proposition de métaphysique moderne 1. INTRODUCTION 2. LES BOUCLES SPATIALES 3. « Dans » le néant DIALECTIQUE POINTS ET INSTANTS 4. Points de vue PROLONGEMENTS LA LOCALITÉ 5. LE MOUVEMENT ET L'INERTIE 6. L'expansion cosmique LE BIG BANG ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES 7. Interférences dédoublées LES ATOMES LES VAGUES 8. Les quatre interactions GÉNÉRALITÉS GRAVITATION FAIBLE Les éléments de base de la mécanique quantique et de la cosmologie sont comme des pièces de puzzle. La description de la cohérence universelle les unit dans une même logique générale, qui va des plus petites échelles aux plus grandes. Le tableau ainsi constitué montre quelque chose d'étrange. L'espace est dans l'absolu comme le temps : il est fondamentalement unidimensionnel, ce qui explique bien des paradoxes. La science n'est pour autant pas « achevée ». En son état actuel, elle dévoile un horizon métaphysique nouveau. Ces éclaircissements apportent à notre représentation de la nature des images mentales nouvelles. Ils fondent une métaphysique qui, espérons-le, contribuera à rendre plus lucides les présupposés où s'enracinent nos idées. La raison nous permet de nous adapter à une nature dans l'absolu rationnelle, cohérente. Au prix cependant d'un dépassement de ce que nos cinq sens perçoivent de l'univers. 1. Des notions nouvelles, plus ou moins déroutantes, se rattachent ici les unes aux autres en une étrange géométrie. 2. Ce site utilise un style affirmatif seulement pour en faciliter la lecture. Au second degré il est essentiellement interrogatif, écrit ÉLECTROMAGNÉTIQUE FORTE 9. LES FERMIONS, LES BOSONS ET LE SPIN 10. LES TROUS NOIRS au conditionnel, le doute y est permanent. 3. Merci d'apporter toutes les critiques et les suggestions utiles. J'ai un truc à dire ! CLIQUER ICI 11. RELATIONS QUANTIQUES 12. H ! H... H ? JUSQU'AU 19e LE 20e SIÈCLE LE 21e SIÈCLE SOLUTIONS ? MUTUALISATION COMMUNISME 13. CONCLUSION 14. Comment faire ? NOTIONS DE BASE COMPLÉMENTAIRES ENTRE SCIENCES Pour une meilleure découverte de ce site, il est préférable de suivre l'ordre des différentes sections, d'aller de l'introduction à la dernière page. Cette métaphysique fonde sa rationalité sur son accord avec la science et les notions exposées sont complexes. Sa lecture demande une certaine attention, du temps. Un simple survol du texte ne suffit pas à la découverte de la cohérence universelle. Le niveau de difficulté ne dépasse toutefois pas celui d'un ouvrage de vulgarisation scientifique. 15. BIBLIOGRAPHIE 16. Liens d'actualité SCIENTIFIQUE INFOS EN CONTINU 17. EN MARGE INTRODUCTION TABLE DES MATIÈRES Pour télécharger ce site au format PDF : Cliquer ICI (1,7 Mo) Ou LÀ pour une version imprimable (1,3 Mo) Télécharger Adobe Reader pour ouvrir les documents au format PDF (Gratuit) Merci ! L'adresse actuelle de ce site : http://perso.orange.fr/coherence/ Astuce : Il suffit de taper ladcu.net dans la barre d'adresses du navigateur pour accéder à ce site Mise en ligne le 3 février 2006 Utilisation de Firefox recommandée, ou à défaut, d'Avant Browser, une couche logicielle sur Internet Explorer (Gratuits) Annuaires partenaires Jean-François Lacroix, métaphysicien bénévole INTRODUCTION Bonne visite ! J'espère que chacun prendra autant de plaisir à lire ce site que j'en ai eu à l'écrire. MENU HAUT DE LA PAGE Site déposé à la Scam sous le numéro 2006010062 QUOI DE NEUF DANS LA DERNIÈRE VERSION ? Rechercher dans ce site Reset Page provisoire, recherches en cours Dernière modification de la page le NaN undefined NaN à 0NaN:0NaN ACCUEIL 1. INTRODUCTION 2. LES BOUCLES SPATIALES Version du 17 septembre 2006 ● ● ● 3. « Dans » le néant DIALECTIQUE POINTS ET INSTANTS 4. Points de vue PROLONGEMENTS LA LOCALITÉ 5. LE MOUVEMENT ET L'INERTIE Une Page 3 ajoutée dans la section Comment faire. Quelques reformulations. Correction de quelques bugs dans le code html. INTRODUCTION 6. L'expansion cosmique LE BIG BANG ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES 7. Interférences dédoublées LES ATOMES LES VAGUES 8. Les quatre interactions GÉNÉRALITÉS GRAVITATION FAIBLE ÉLECTROMAGNÉTIQUE FORTE 9. LES FERMIONS, LES BOSONS ET LE SPIN 10. LES TROUS NOIRS 11. RELATIONS QUANTIQUES 12. H ! H... H ? JUSQU'AU 19e LE 20e SIÈCLE LE 21e SIÈCLE SOLUTIONS ? MUTUALISATION COMMUNISME 13. CONCLUSION 14. Comment faire ? NOTIONS DE BASE COMPLÉMENTAIRES ENTRE SCIENCES 15. BIBLIOGRAPHIE 16. Liens d'actualité SCIENTIFIQUE INFOS EN CONTINU 17. EN MARGE TABLE DES MATIÈRES Retour au menu de la page J'ai un truc à dire ! CLIQUER ICI MENU HAUT DE LA PAGE INTRODUCTION À quel monde nous adapter ? Section 1 INTRODUCTION Rechercher dans ce site Page provisoire, recherches en cours Reset ACCUEIL Dernière modification de la page le NaN undefined NaN à 0NaN:0NaN LES BOUCLES SPATIALES Imprimer ACCUEIL 1. INTRODUCTION 2. LES BOUCLES SPATIALES 3. « Dans » le néant DIALECTIQUE POINTS ET INSTANTS À quoi devons-nous nous adapter pour survivre ? À une nature cohérente ou à une nature incohérente ? Existe-t-il entre les intérêts humains, au moins potentiellement, une cohérence telle que nous puissions tous vivre en harmonie les uns avec les autres ? Est-ce qu'il y a assez de cohérence dans la nature pour que des solutions aux contradictions de nos intérêts respectifs soient possibles - de vraies solutions, pas du baratin ? 4. Points de vue PROLONGEMENTS LA LOCALITÉ Ou bien est-ce « naturellement » chacun pour soi dans un univers bourré de ruptures et de gouffres infranchissables ? 5. LE MOUVEMENT ET L'INERTIE Des présupposés plus ou moins conscients concernant la cohérence ou l'absurdité de la nature, de l'univers, prédéterminent ainsi notre comportement vis à vis des autres, de nos projets, de nos choix de société. Cette question de la cohérence de la nature recouvre ainsi des enjeux qui dépassent la simple curiosité : il y va de l'orientation plus ou moins rationnelle que nous imprimons à nos propres vies, au système social. 6. L'expansion cosmique LE BIG BANG ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES 7. Interférences dédoublées LES ATOMES LES VAGUES 8. Les quatre interactions GÉNÉRALITÉS GRAVITATION FAIBLE ÉLECTROMAGNÉTIQUE FORTE 9. LES FERMIONS, LES BOSONS ET LE SPIN 10. LES TROUS NOIRS 11. RELATIONS QUANTIQUES 12. H ! H... H ? Cherchons donc une forme de cohérence universelle qui corresponde à ce que nous savons de l'univers. Si nous trouvons quelque chose, un monde plus juste, plus harmonieux, cessera d'apparaître comme une utopie pour devenir une perspective « naturelle », rationnelle. (Plusieurs clip arts de ce site proviennent de l'Open Clip Art Library) JUSQU'AU 19e LE 20e SIÈCLE LE 21e SIÈCLE SOLUTIONS ? MUTUALISATION COMMUNISME 13. CONCLUSION 14. Comment faire ? NOTIONS DE BASE COMPLÉMENTAIRES ENTRE SCIENCES « La compréhension profonde du monde quantique est un défi qui ne doit pas rester confiné à la seule communauté des physiciens. Tous ceux qui essaient de penser le monde, à commencer par les philosophes, doivent savoir que ces problèmes conceptuels existent, et en apprécier la difficulté, mais aussi la portée. Les progrès passeront-ils par une reformulation des bases mêmes de la théorie ? Seront-ils déclenchés, comme le plus souvent en physique, par un résultat inattendu qui pourrait apparaître dans les expériences toujours plus raffinées que les physiciens s'ingénient à développer ? » (Collectif, Demain, la physique, Odile Jacob, 2004) 15. BIBLIOGRAPHIE 16. Liens d'actualité SCIENTIFIQUE INFOS EN CONTINU 17. EN MARGE TABLE DES MATIÈRES Bienvenue dans l'univers ! :-) Considérons l'ensemble des constituants de l'univers. Il est bien évident qu'ils ne sont pas en permanence assemblés de la même façon. Lorsqu'ils sont groupés d'une certaine façon, ils constituent l'univers dans un certain état, lorsqu'ils le sont d'une autre façon, ils constituent l'univers dans un autre état. Une analogie perceptible à notre échelle humaine : lorsque des molécules d'eau s'unissent d'une certaine façon, elles constituent de la neige ; unies d'une autre façon, elles constituent des gouttes d'eau. L'histoire de l'univers revient ainsi à l'histoire de combinaisons et de déstructurations successives d'éléments constitutifs. Bienvenue dans l'univers ! :-) Une unité foisonnante Vers l'étape numéro 2 J'ai un truc à dire ! CLIQUER ICI Retour au menu de la page Une unité foisonnante Considérons maintenant la structure formées par les éléments constitutifs de l'univers à un instant quelconque t. À cet instant t, potentiellement, les mêmes éléments constitutifs de l'univers pourraient être agencés différemment. Ils constitueraient alors un autre univers, plus ou moins exotique. À tout moment les éléments constitutifs de l'univers pourraient se disposer de multiples façons pour constituer de multiples univers potentiels. Comme les matériaux constitutifs d'une maison pourraient potentiellement s'arranger de multiples façons pour constituer de multiples maisons plus ou moins exotiques. Demandons-nous maintenant comment de multiples univers parallèles pourraient coexister, tout en partageant les mêmes éléments constitutifs. Pourquoi cette interrogation bizarre ? Parce que nous cherchons une cohérence générale de la nature. Nous nous demandons comment tout ce qui est réel appartient à une même unité, à une même interdépendance universelles. Comment tous les trucs peuvent-ils se ramener à un même machin ? Est-ce que quelqu'un voit comment de multiples univers parallèles peuvent à la fois évoluer indépendamment les uns des autres et posséder en commun les mêmes « briques » élémentaires ? Comment ces univers peuvent-ils appartenir à une même unité ? Leur existence reste totalement hypothétique. Il s'agit seulement dans l'immédiat de développer une ébauche de logique qui apporte de multiples facettes à une même unité fondamentale. De façon à rendre compte des multiples facettes de l'unicité du réel. Comment deux particules quelconques peuvent-elles être conjointement à quelques centimètres l'une de l'autre dans un univers et en même temps être à des millions de kilomètres l'une de l'autre dans un autre univers ? La solution c'est l'espace, ou plutôt des espaces, qui relient différemment les particules constitutives de chaque univers. Supposons qu'il existe d'autres dimensions spatiales, en plus de nos hauteur / largeur / profondeur. Imaginons une sortes d'arche spatiale, dont un pied chapeaute l'Europe et l'autre pied chapeaute l'Australie. Plus l'arche est longue et plus la lumière qui en suit la courbure doit franchir une longue distance. Plus les deux continents se voient alors éloignés l'un de l'autre. De la même façon, la lumière, lorsqu'elle atteint notre regard, comme tous nos mouvements, tous nos déplacements, suivent l'espace dans lequel nous vivons. Si cet espace se contracte, se dilate, bien des choses se rapprochent ou s'éloignent les unes des autres. Par contre si notre espace habituel fait des nœuds dans quelque hyperespace, la lumière en suit les courbures sans coup férir et vu de l'intérieur, notre espace nous paraît droit, euclidien. Quant à la tour Eiffel, la voilà maintenant dissoute dans de multiples espaces, de multiples univers parallèles, qui en font ce qu'ils en veulent ! C'est-à-dire que de multiples espaces relient ses constituants de multiples façons - elle possède conjointement autant de formes différentes qu'il existe d'espaces différents les uns des autres. Rappelons que l'existence des univers parallèles est totalement hypothétique. Il s'agit ici, comme en mathématiques, de partir de prémisses plus ou moins abstraites et de voir où elles nous mènent logiquement. Avec des espaces différents, de multiples univers parallèles pourraient partager les mêmes particules élémentaires constitutives. Ces espaces particuliers évolueraient indépendamment les uns des autres « autour » de leurs particules communes. Chaque univers serait « direct » par rapport à lui-même, comme notre univers est « direct » par rapport à nous-même, et il serait conjointement « parallèle » par rapport à chaque autre univers. Il y aurait dans ce partage des mêmes particules une incommensurable économie. La matière constitutive d'un seul univers suffirait en effet à la constitution conjointe d'un grand nombre d'univers équivalents au nôtre ! Et si nous poussions plus loin cette logique ? Si nous faisions avec les particules élémentaires ce que nous avons fait avec les univers ? Une seule particule absolue insécable peut-elle suffire à la constitution de toutes les particules élémentaires ? Il y aurait là encore une belle illustration du principe de minimum. Si nous pouvions franchir cette étape, nous nous demanderions ensuite comment l'univers peut se créer à partir de rien, à partir du néant. Quelque chose unifie les éléments d'un univers cohérent depuis le premier instant. C'est-à-dire depuis un temps où rien n'avait encore eu le temps de se différencier, où tout était encore unifié. Notre recherche doit donc nous mener en premier lieu vers quelque chose d'élémentaire, de très simple. Puis, si ce que nous avons trouvé est valide, nous devrions pouvoir trouver, au moins qualitativement, des processus de complexification qui respectent les lois de la physique. Au bout de cette logique, une « unité complexe » doit rendre compte de ce que la physique décrit de la nature. Retour au menu de la page Vers l'étape numéro 2 Comment faire pour que l'espace multiplie une seule particule pour donner de multiples particules ? Attention : multiplier ce n'est pas diviser. Il est assez facile de créer des petites particules en fractionnant une grosse particule en dissolvant une molécule par exemple. Mais dans ce cas, nous n'aurions rien gagné, nous n'aurions pas progressé dans notre logique. Nous n'aurions qu'échangé un billet de banque contre la même somme en petites coupures. Mais nous, ce que nous voulons faire, c'est un miracle financier. C'est multiplier notre billet de banque : faire une liasse avec un seul billet. Comme la multiplication d'un seul univers par des espaces indépendants donne de multiples univers parallèles. La clé de l'énigme se trouve dans la section suivante : LES BOUCLES SPATIALES Retour au menu de la page ACCUEIL MENU HAUT DE LA PAGE LES BOUCLES SPATIALES Là où va l'espace, tout va Section 2 LES BOUCLES SPATIALES Rechercher dans ce site Page provisoire, recherches en cours Reset INTRODUCTION Dernière modification de la page le NaN undefined NaN à 0NaN:0NaN LA DIALECTIQUE DU NÉANT Imprimer ACCUEIL 1. INTRODUCTION 2. LES BOUCLES SPATIALES 3. « Dans » le néant DIALECTIQUE POINTS ET INSTANTS Voici un naufragé perdu sur une petite planète plongée « dans » le néant. Un tunnel spatial s'ouvre droit devant lui, qui semble mener à une autre planète. Peut-être une sortie ! L'infortuné voyageur s'y engouffre. Il fonce droit devant lui... Mais il se retrouve sur la planète de départ. Il vient d'être victime de l'étrange géométrie d'une boucle spatiale. 4. Points de vue PROLONGEMENTS LA LOCALITÉ 5. LE MOUVEMENT ET L'INERTIE 6. L'expansion cosmique LE BIG BANG ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES « On a découvert récemment que les phénomènes physiques peuvent souvent être décrits de deux façons également valides : on peut aussi bien dire qu'une particule se déplace en boucle fermée dans un cadre immobile donné que soutenir que cette particule reste immobile et que c'est l'espace et le temps qui fluctuent autour d'elle. » (Stephen Hawking, L'Univers dans une coquille de noix, Odile Jacob, 2001) 7. Interférences dédoublées LES ATOMES LES VAGUES 8. Les quatre interactions GÉNÉRALITÉS GRAVITATION FAIBLE ÉLECTROMAGNÉTIQUE FORTE 9. LES FERMIONS, LES BOSONS ET LE SPIN 10. LES TROUS NOIRS 11. RELATIONS QUANTIQUES 12. H ! H... H ? Comment faire pour que l'espace multiplie une seule particule pour donner de multiples particules ? La solution c'est la boucle spatiale. Examinons ce dessin : Comment faire pour que l'espace multiplie une seule particule pour donner de multiples particules ? Cette logique va plus loin Trois points de vue r = 2# particules relatives De l'espace partout a b c du mouvement JUSQU'AU 19e LE 20e SIÈCLE LE 21e SIÈCLE SOLUTIONS ? MUTUALISATION COMMUNISME C'est le mouvement qui fait le segment 2# - 1 variations synchrones de liens spatiaux 13. CONCLUSION 14. Comment faire ? NOTIONS DE BASE COMPLÉMENTAIRES ENTRE SCIENCES Les apparences sont trompeuses 15. BIBLIOGRAPHIE 16. Liens d'actualité SCIENTIFIQUE INFOS EN CONTINU 17. EN MARGE TABLE DES MATIÈRES La lumière suit la courbure de l'espace (aperçu intuitif) (Illustration : DCU) La plupart des images de ce site s'ouvrent dans un plus grand format en cliquant dessus. Attention, avec une connexion à faible débit, le téléchargement est long. Le regard d'une observatrice située « dans » une boucle spatiale unidimensionnelle suit l'espace. À vrai dire, son regard ne peut pas suivre autre chose, parce qu'au delà de l'espace, c'est nulle part. Le ciel bleu n'est là qu'à titre décoratif. Elle ne voit pas ce qui se passe à l'extérieur de la boucle. Aucun paysage extérieur ne lui indique que son espace est J'ai un truc à dire ! CLIQUER ICI courbe. Alors elle ne voit pas une croix dessinée sur la particule où elle a les pieds posés, mais une croix sur une deuxième particule située verticalement au dessus de sa tête. Pour elle une même droite peut passer par le centre de chacune des deux particules, qui paradoxalement sont la même particule. Rien n'indique à l'observatrice que son espace unidimensionnel est courbe (Illustration : DCU) Bien sûr, si l'observatrice pouvait sortir de son espace, elle n'observerait plus qu'une seule particule, avec une boucle spatiale, et non plus deux particules distinctes séparées par un puit d'espace. Il y a là un phénomène dont certaines caractéristiques changent selon le « point de vue ». La boucle spatiale dédouble la particule dans le relatif, mais pas dans l'absolu : tout dépend du référentiel choisi. Dans l'absolu une particule absolue émet une boucle spatiale, et dans le relatif un lien spatial relie deux particules relatives. Un changement de référentiel ne change toutefois pas objectivement la réalité observée. Ce qui se passe dans l'absolu est équivalent à ce qui se passe dans le relatif. Le fait qu'une boucle spatiale dédouble une particule absolue est équivalent au fait qu'un lien spatial relie deux particules relatives. Cette particule absolue est équivalente à deux particules relatives : tout dépend du point de vue adopté (Illustration : DCU) Nous savons tous qu'une même chose peut posséder des caractéristiques différentes selon les points de vue adoptés. C'est même très banal. Par exemple un chien est plus petit qu'un éléphant, et il est conjointement plus grand qu'une puce. Il est à la fois relativement petit et relativement grand, sa taille résulte ici de la superposition de deux points de vue. De la même façon, une particule avec une boucle spatiale est aussi deux particules reliées par un lien spatial, tout dépend du point de vue. Et chaque point de vue est aussi réel que l'autre. Mais pour l'instant, une seule particule ne se multiplie qu'en deux particules. Quelques particules de plus feraient quand même plus riche. Retour au menu de la page Cette logique va plus loin Imaginons un espace unidimensionnel fermé qui se divise en deux et seulement deux segments : ● ● Une boucle spatiale Un segment complémentaire Schéma de principe d'une boucle spatiale et de son segment complémentaire (Illustration : DCU) La boucle spatiale « voit » le segment complémentaire par chacune de ses deux extrémités, dans les deux directions possibles, ce qui dédouble le segment complémentaire. Comme précédemment une boucle spatiale dédoublait une même particule. Dans l'absolu existe un seul segment complémentaire, mais dans le relatif existent deux segments complémentaires. Pourquoi se limiter à une seule boucle et à un seul segment complémentaires ? De multiples boucles spatiales peuvent coexister et plus ou moins se chevaucher. Chaque boucle se rattache à son segment complémentaire particulier, qu'elle dédouble dans le relatif. C'est-à-dire qu'elle se rattache à ses deux particules relatives dans le relatif. Schéma de principe de boucles spatiales plus ou moins superposées Cette figure symbolise six boucles spatiales, avec leurs six espaces complémentaires respectifs. Chaque espace complémentaire est cependant « vu » deux fois par chaque boucle spatiale, puisque l'une et l'autre extrémité de chaque boucle le voit. Ce n'est donc pas six espaces complémentaires qui sont vus dans le relatif, mais douze. Existent donc ici six boucles spatiales et douze particules relatives unidimensionnelles. (Illustration : DCU) Voilà comment l'espace peut multiplier une seule particule pour donner de multiples particules : en se divisant en de multiples boucles spatiales. Seul existe dans l'absolu un espace unidimensionnel divisé dans le relatif en boucles spatiales et en segments complémentaires. Ses deux extrémités sont forcément en contact, puisqu'il n'y a entre elles que du néant : il n'y a rien, pas d'espace, ce qui le ferme. Au delà des boucles spatiales il y a en effet « nulle part », il n'y a que le néant. La totalité de l'univers revient ainsi à un espace unidimensionnel (la particule absolue unidimensionnelle) dont chaque segment (chaque boucle spatiale) dédouble par chacune de ses deux extrémités un segment complémentaire (une particule relative unidimensionnelle). Chaque boucle spatiale possède en effet deux extrémités, elle « voit » donc deux fois ce qui pour elle est le reste de l'univers. Elle dédouble ainsi la particule absolue (elle-même exceptée) en deux particules relatives. Retour au menu de la page Trois points de vue La géométrie d'une boucle spatiale peut se considérer depuis trois points de vue équivalents : ● ● ● Un point de vue « extérieur » (absolu) à la boucle spatiale. Un point de vue depuis l'une des extrémités de la boucle. Un autre point de vue depuis l'autre extrémité de la boucle. Chaque segment « voit » sous deux angles différents deux univers « identiques » : un par chacune de ses deux extrémités. Il dédouble ainsi le reste de l'univers en deux particules relatives. Ce qui ne l'empêche pas de « voir » aussi ce que voient les autres segments, comme des prolongements de sa propre « vision ». Ces prolongements mutuels seront étudiés dans une prochaine section. Retour au menu de la page r = 2# particules relatives Plus de deux ou douze particules relatives sont évidemment nécessaires pour constituer l'univers. Considérons donc que # boucles spatiales forment l'univers. # est un très grand nombre variable et fini. Chaque boucle spatiale possède deux extrémités : elle dédouble donc deux fois la particule absolue (elle-même exceptée). Ce qui donne 2# particules relatives. r = 2#, avec : r (comme relatif) : nombre pair de particules relatives constituant l'univers. 2 : chaque boucle spatiale donne deux particules relatives. # : nombre de boucles spatiales. Le nombre r de boucles spatiales est une variable. À un instant donné tout dépend des mouvements et des géométries en action. Une seule boucle peut se fractionner en plusieurs boucles, et plusieurs boucles qui se font suite peuvent fusionner en une seule par leur longueur. Lorsqu'il y a fractionnement, les deux particules initiales se désintègrent en d'autres paires. Lorsqu'il y a fusion de boucles, il y a du même coup fusion de paires. Nous retrouvons là par exemple certains aspects du « vide quantique », où en permanence des paires de particules se créent spontanément et s'annihilent aussitôt après leur création. Retour au menu de la page De l'espace partout Il y a # boucles spatiales et 2# segments complémentaires dans le relatif. Il n'y a rien d'autre. Il nous faut donc rectifier ce qui a été dessiné précédemment : la « surface » de la particule absolue n'existe pas. Ce n'est qu'une approximation plus facile à appréhender intuitivement qu'un espace purement unidimensionnel. Ce qui existe en réalité, c'est un ensemble de segments de la dimension absolue. À chaque segment correspond une boucle spatiale ou un complément. Les boucles sont voisines, ou séparées par au moins une autre boucle, ou imbriquées en « sous boucles » les unes dans les autres, en totalité ou en partie. Et le tout est en mouvement permanent. D'un tel espace unidimensionnel émerge à chaque instant l'univers, avec toutes ses variations et toutes ses lois physiques. Retour au menu de la page a b c du mouvement Les divisions et les fusions des boucles spatiales entraînent dans chaque cas de nouvelles répartitions des mouvements dont les boucles sont porteuses. Une particule relative quelconque est en effet en mouvement par rapport à une autre lorsque la longueur de l'espace unidimensionnel qui les sépare varie : Ou bien la longueur d'un lien spatial s'allonge, les deux particules relatives correspondantes s'éloignent l'une de l'autre. Ou bien la longueur d'un lien spatial reste fixe, les deux particules relatives correspondantes restent à égale distance l'une de l'autre. Ou bien la longueur d'un lien spatial diminue, les deux particules relatives correspondantes s'approchent l'une de l'autre. Ces variations de longueur des boucles spatiales créent trois composantes élémentaires de mouvement : Augmentation ou diminution plus ou moins chaotique de la longueur de la boucle (augmentation ou diminution de la distance de deux particules relatives). Amplitude du mouvement de la longueur de la boucle (amplitude de la variation de distance entre deux particules relatives). Fréquence d'un mouvement alternatif d'augmentation et de diminution de la longueur de la boucle (fréquence d'un mouvement alternatif d'augmentation et de diminution de la distance qui sépare deux particules relatives). Tout ce qui oscille est particulièrement intéressant parce que la physique quantique montre qu'une énergie E est égale à la constante de Planck h multipliée par une fréquence v (E = hv). Les boucles spatiales sont ainsi porteuses de multiples formes de mouvement, y compris d'oscillations, donc de multiples formes d'énergie - donc aussi de multiples masses puisque E = mc2. À ces multiples états vibratoires des boucles spatiales correspondent ainsi de multiples états d'énergie, de multiples champs, de multiples états de la matière. La propagations du mouvement entre les boucles se superpose en de multiples composantes unidimensionnelles. Elle emprunte de multiples « chemins » plus ou moins probables, qui correspondent à des états intermédiaires successifs. Précisons bien qu'il s'agit ici de mouvements unidimensionnels de l'espace, pas de mouvements dans l'espace. Les boucles spatiales ne se situent pas dans un espace puisqu'elles sont elles-mêmes l'espace. Retour au menu de la page C'est le mouvement qui fait le segment La rotation d'une particule relative par rapport au reste de l'univers est équivalente au glissement d'un segment le long de la dimension absolue. Ce segment glissant « voit » progressivement l'univers « sous un autre angle ». Et réciproquement, chacune des # - 1 autres boucles spatiales « voit » progressivement le segment glissant « sous un autre angle ». Autrement dit la rotation d'une particule relative par rapport au reste de l'univers est équivalente au mouvement d'une boucle spatiale qui se déplace dans une direction ou dans l'autre le long de la dimension absolue unidimensionnelle. En fait ce n'est pas tant un segment qui glisse qu'un mouvement. Les ondulations d'une corde que l'on agite offrent une analogie partielle. Elles se déplacent le long de la corde : il y a glissement des ondes, pas glissement de segments de la corde. Portées par des variations successives de longueur entre les particules relatives, les ondes spatiales peuvent se croiser, interférer entre elles et plus ou moins se conserver, comme à la surface de l'eau les vagues peuvent se croiser, interférer entre elles et plus ou moins se conserver. Retour au menu de la page 2# - 1 variations synchrones de liens spatiaux Pour chaque boucle spatiale, munie de ses deux extrémités, il existe non pas un seul univers, mais deux univers. Les mouvements respectifs de ces univers relatifs sont « étrangement synchrones ». Des myriades de particules sont dans des états corrélés, alors qu'elles n'échangent aucune information. Ou alors, si elles échangent de l'information, c'est instantanément, à une vitesse supérieure à celle de la lumière, ce qui est physiquement impossible. Pourtant le phénomène existe bel et bien. Depuis sa boucle spatiale, l'observatrice, qui est physicienne, décrète que certaines particules sont dans des « états intriqués »... La moindre variation de longueur d'une seule boucle se dédouble en effet deux fois pour chaque autre boucle. Il suffit donc d'une infime variation de la longueur d'une boucle spatiale dans l'absolu pour déclencher 2# - 2 dédoublements de ce mouvement dans le relatif. Plus le mouvement de la boucle elle-même, ça donne 2# - 1 variations synchrones de liens spatiaux dans le relatif. Ce point sera développé plus loin. Retour au menu de la page Les apparences sont trompeuses Les espaces unidimensionnels paraissent simples. Mais ils sont compliqués. Nous verrons au fil de cet exposé qu'il est même possible de reconstituer l'univers à partir d'eux. Nous vivons en effet dans une étrange 3D : dans l'absolu elle est unidimensionnelle et dépourvue de volume. Mais nous sommes tous formés de cet « espace filaire » et plongés dedans. La lumière suit cet espace, qui nous paraît homogène. Nous pouvons aussi voir simultanément depuis plus d'une boucle spatiale à la fois. De cette superposition géométrique naît notre espace usuel à plus d'une dimension. Nous pouvons par contre nous simplifier la vie en abandonnant les univers parallèles. Toutes les boucles spatiales possèdent en effet des extrémités en contact direct ou indirect les unes avec les autres. Elles constituent ainsi une dimension absolue unique. Il n'existe donc « qu'un seul univers parallèle ». Nous ressortirons néanmoins les univers parallèles de leur placard si des complications imprévues nous y contraignent. Retour au menu de la page INTRODUCTION LA DIALECTIQUE DU MENU HAUT DE LA PAGE NÉANT D'où sort le big bang ? Section 3 « DANS » LE NÉANT page 1 LA DIALECTIQUE DU NÉANT Rechercher dans ce site Page provisoire, recherches en cours Reset LES BOUCLES SPATIALES Dernière modification de la page le NaN undefined NaN à 0NaN:0NaN POINTS ET INSTANTS Imprimer ACCUEIL 1. INTRODUCTION 2. LES BOUCLES SPATIALES 3. « Dans » le néant DIALECTIQUE POINTS ET INSTANTS LA DIALECTIQUE DU NÉANT POINTS ET INSTANTS 4. Points de vue PROLONGEMENTS LA LOCALITÉ 5. LE MOUVEMENT ET L'INERTIE 6. L'expansion cosmique LE BIG BANG ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES 7. Interférences dédoublées LES ATOMES LES VAGUES 8. Les quatre interactions GÉNÉRALITÉS GRAVITATION FAIBLE ÉLECTROMAGNÉTIQUE FORTE 9. LES FERMIONS, LES BOSONS ET LE SPIN 10. LES TROUS NOIRS 11. RELATIONS QUANTIQUES Des univers parallèles, nous sommes passés à un seul univers. Puis des particules relatives se ramènent dans l'absolu à une seule particule. Si nous continuons dans cette logique et que nous enlevons la particule, il ne reste plus que le néant. Mais le néant existe-t-il ? À cette question la cohérence universelle répond « oui mais »... Oui le néant existe, mais cette existence fait exister autre chose que le néant, ce qui donne l'espace et le temps. « L'exclusion du néant paraîtra toutefois paradoxale à certains successeurs de Parménide. On ne saurait en effet écarter le non-être sans faire une concession : l'affirmer comme étant le néant. » (Etienne Klein, L'unité de la physique, Presses Universitaires de France, 2000) 12. H ! H... H ? JUSQU'AU 19e LE 20e SIÈCLE LE 21e SIÈCLE SOLUTIONS ? MUTUALISATION COMMUNISME S'il y a rien, c'est qu'il n'y a pas rien, puisque il y a rien Ou bien il y a « quelque chose » et dans ce cas, manifestement, il n'y a pas de néant. 13. CONCLUSION Ou bien il n'y a rien et dans ce cas... il y a quand même une existence. Il existe « rien ». S'il n'existe pas « rien », alors il existe nécessairement quelque chose dans « rien ». Soit « rien » existe, soit quelque chose d'autre que « rien » existe. Le « pur néant » au sens de « pur inexistant » n'existe pas. Il est toujours « cassé » par une existence : celle de rien ou celle de quelque chose d'autre que rien. 14. Comment faire ? NOTIONS DE BASE COMPLÉMENTAIRES ENTRE SCIENCES 15. BIBLIOGRAPHIE 16. Liens d'actualité SCIENTIFIQUE INFOS EN CONTINU 17. EN MARGE « Avant » l'existence de l'univers, c'est le néant qui existe. Il y a alors « dans » le néant autre chose que lui-même, qui en « casse » la pureté. C'est l'existence de sa propre existence - l'existence d'autre chose que l'existence du néant. Il y a ainsi trois choses à ne pas confondre : TABLE DES MATIÈRES ● ● ● Le néant L'existence du néant Et une troisième chose : l'existence de l'existence du néant Oui lorsqu'il n'y a « rien » il y a le néant. Mais il n'y a pas que le néant. Il y a aussi l'existence du néant et en plus il y l'existence de l'existence du néant. S'il y a rien, c'est qu'il n'y a pas rien, puisque il y a rien Le néant ne possède ni étendue, ni durée... Inconscient collectif Poursuivons, il y a : ● ● J'ai un truc à dire ! CLIQUER ICI ● ● ● ● Le néant. L'existence du néant. L'existence de l'existence du néant. L'existence de l'existence de l'existence du néant. L'existence de l'existence de l'existence de l'existence du néant. L'existence de l'existence de l'existence de l'existence de l'existence du néant... Et ainsi de suite jusqu'à la consommation des temps. Rien de ce qui existe ne peut être dépourvu d'existence. Si le néant existe, alors il possède une existence, qui elle même possède une existence, qui elle même... Bref, le néant n'existe pas « tout seul ». Il y a d'une part l'existence du néant, c'est-à-dire qu'il a le néant lui-même. Et il y a d'autre part les existences successives de l'existence du néant, c'est-à-dire l'existence d'autre chose que le néant. Il y a d'une part le néant et il y a d'autre part sa négation. Retour au menu de la page Le néant ne possède ni étendue, ni durée... ...donc sa négation possède une étendue et une durée. Les existences successives du néant, c'est l'univers. L'existence du néant et l'existence des existences successives du néant sont distinctes, mais elles constituent ensemble les deux pôles d'une unité dialectique. Il y a dans les existences successives du néant quelque chose qui s'étend, qui dure. Il y a ainsi unicité, interdépendance, dialectique, entre le néant, l'espace et le temps. En outre l'univers ne peut pas se néantiser, puisque sa néantisation entraînerait la création d'une suite d'existences successives du néant. C'est-à-dire que sa néantisation entraînerait la création de... lui-même. Retour au menu de la page Inconscient collectif Notre félicité métaphysique sera à son comble lorsque nous saurons que du latin « res », qui signifie « chose », proviennent les mots « rien » et « réel ». Des dizaines et des dizaines de générations successives ont ainsi fait pousser, par les évolutions de leur langage, les mots « rien » et « réel » comme deux branches d'un même arbre. Il y a là une sorte de réflexion collective inconsciente, qui semble exprimer la dialectique inexistant / existant. Retour au menu de la page LA DIALECTIQUE DU NÉANT POINTS ET INSTANTS LES BOUCLES SPATIALES MENU HAUT DE LA PAGE POINTS ET INSTANTS Un point de plus à chaque instant de plus Section 3 « DANS » LE NÉANT page 2 POINTS ET INSTANTS Rechercher dans ce site Reset LA DIALECTIQUE DU NÉANT Page provisoire, recherches en cours Dernière modification de la page le NaN undefined NaN à 0NaN:0NaN LES PROLONGEMENTS MUTUELS DES BOUCLES SPATIALES Imprimer ACCUEIL 1. INTRODUCTION 2. LES BOUCLES SPATIALES 3. « Dans » le néant DIALECTIQUE LA DIALECTIQUE DU NÉANT POINTS ET INSTANTS POINTS ET INSTANTS Le « mur de Planck » de la physique quantique - un horizon - nous révèle que pour une longueur inférieure à 1,62.10-35 mètres ou pour 4. Points de vue PROLONGEMENTS LA LOCALITÉ 5. LE MOUVEMENT ET L'INERTIE 6. L'expansion cosmique LE BIG BANG ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES 7. Interférences dédoublées LES ATOMES LES VAGUES 8. Les quatre interactions GÉNÉRALITÉS GRAVITATION FAIBLE ÉLECTROMAGNÉTIQUE FORTE 9. LES FERMIONS, LES BOSONS ET LE SPIN 10. LES TROUS NOIRS 11. RELATIONS un temps inférieur à 5,4.10-44 seconde, le concept d'espace-temps ne peut plus être traité par des lois physiques connues. Il nous faut donc trouver une « prégéométrie », pour reprendre un terme du physicien John Wheeler. C'est-à-dire un système assez profond pour prendre le relais de la physique. Tentons donc de décrire les structures les plus élémentaires de l'univers. Nous avons déjà parcouru un certain chemin, puisque nous venons d'atteindre le néant. Difficile de trouver plus élémentaire. Il nous faut donc reconstituer à partir du néant les boucles spatiales, les particules relatives... bref, tout l'univers. « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? » (Gottfried Wilhelm Leibniz) « Paul Davies en témoigne, le public instruit qu'il rencontre lors de ses conférences a souvent de grandes difficultés à admettre que des questions en apparence banales : "Qu'y avait-il avant le début de l'Univers ?" ou "Dans quoi l'Univers s'est-il formé ?" n'ont pas de sens en physique. » (La Recherche numéro 349 de janvier 2002) QUANTIQUES 12. H ! H... H ? JUSQU'AU 19e LE 20e SIÈCLE LE 21e SIÈCLE SOLUTIONS ? MUTUALISATION COMMUNISME ... Ces questions n'ont pas de sens en physique, mais elles en ont un en métaphysique ! Y a-t-il un métaphysicien dans la salle ? 13. CONCLUSION 14. Comment faire ? NOTIONS DE BASE COMPLÉMENTAIRES ENTRE SCIENCES 15. BIBLIOGRAPHIE 16. Liens d'actualité SCIENTIFIQUE INFOS EN CONTINU 17. EN MARGE TABLE DES MATIÈRES La forme spatiotemporelle du néant Le néant ne peut dialectiquement donner que ses existences successives. C'est-à-dire sa négation spatiotemporelle. La forme spatiotemporelle du néant Succession de points et d'instants Alors quel est l'espace qui n'est pas rien mais l'est quand même, conservant ainsi la neutralité spatiale du néant ? C'est le point. Il ne possède ni volume, ni surface : un bon candidat à la structuration du néant. Un point de plus à chaque instant de plus Nous avons donc une unité élémentaire d'espace : le point. Mais qu'en est-il de l'unité élémentaire de temps ? Boucles spatiales constituées de points Le commencement et la fin de tout instant présent sont tous les deux présents, ils sont confondus. Tout instant présent possède donc une durée nulle et l'éternité n'est constituée que d'une succession d'instants présents d'une durée nulle. Points et instants sont les unités élémentaires d'espace Une rotation de fond Qu'est-ce qu'il y avait avant le premier instant ? et de temps issues du néant. Le point est à l'espace ce que l'instant est au temps. La flèche du temps L'inexistant pur et l'existant pur n'existent pas J'ai un truc à dire ! CLIQUER ICI Retour au menu de la page Succession de points et d'instants Le néant existe et cette existence possède elle même une existence, qui elle-même possède une existence, qui ellemême... Il y a là une suite sans fin. Cette suite, rappelonsle, est la négation du néant, c'est-à-dire qu'elle possède une étendue et une durée. De nouvelles existences des existences du néant se créent donc en permanence. Ces existences successives possèdent une unité spatiotemporelle élémentaire : il se crée un point de plus à chaque instant de plus. La suite de points s'allonge, c'est-àdire que dans l'absolu la longueur de l'univers augmente. Et conjointement la suite d'instants s'allonge, c'est-à-dire que l'âge de l'univers augmente. Dans le relatif, le volume général de l'univers augmente avec le temps. Ce que nous pouvons observer avec la récession des galaxies, due à une dilatation générale de l'espace cosmique. L'espace est une succession de points, comme le temps est une succession d'instants. Remarquons que dans l'absolu l'espace est unidimensionnel comme l'est L'univers est un maximum avec un minimum de moyens Métaphysique d'un bout de ficelle le temps. Une symétrie existe ainsi entre l'espace et le temps, plus grande que le laisse supposer l'espacetemps, tel qu'il nous apparaît dans le relatif. Dans l'absolu il n'y a que des variations de suites unidimensionnelles de points et d'instants. Mais chaque point ne dispose d'aucun repère spatial extérieur à son espace unidimensionnel, qui lui permette de décider si les autres points sont par rapport à lui à droite et à gauche, ou en haut et en bas, ou devant et derrière, ou dans telle ou telle direction hyperdimensionnelle... Autant d'états géométriques indéterminés qui se superposent. Ils créent un espace relatif multidimensionnel, qui est plus un ensemble de potentialités qu'une réalité. En fait un ordre existe quand même : les points se suivent dans leur ordre de création. Chaque point se distingue des autres par son âge, par sa position dans la suite. Par ailleurs les points ne peuvent pas se néantiser, ils ne peuvent pas disparaître en dehors de l'espace, c'est-à-dire « nulle part », comme les instants ne peuvent pas disparaître en dehors du temps, c'est-à-dire « jamais ». Espace et temps se conservent parce qu'ils ne peuvent pas faire autrement. Retour au menu de la page Un point de plus à chaque instant de plus Considérons maintenant le premier point, au premier instant. Il n'est pas situé dans un quelconque espace, étant donné qu'il est lui-même l'espace. Il serait situé dans l'espace s'il était dans le vide cosmique par exemple. Mais il est « dans » le néant. Il n'y a ni espace, ni forme, ni existence extérieurs à lui-même. Sans espace extérieur, pas d'extérieur. Il ne possède donc pas de surface, de limite extérieurs. En tant que point, il ne possède pas de volume. Il ne possède donc pas non plus de limite, de surface intérieures. Il est bel et bien le produit du néant. Que se passe-t-il au deuxième instant ? Se crée un deuxième point, négation du néant, réalité matérielle de l'existence du premier point. L'univers change considérablement, puisque maintenant chacun des deux points possède un « au delà de lui même », un extérieur qui est l'autre point. De plus ils possèdent une orientation temporelle, puisque le deuxième point existe après le premier. Chacun des deux points ne peut pas fusionner avec l'autre point, puisqu'il ne possède pas de volume. Puisqu'ils restent différenciés, c'est qu'une limite les sépare. Or il se crée un nouveau point à chaque nouvel instant. Il se crée donc à chaque instant une nouvelle limite entre le dernier point créé et l'ensemble des autres points. De la même façon les instants ne peuvent pas fusionner entre eux puisqu'ils ne possèdent pas de durée propre. Il se crée donc à chaque instant une nouvelle limite entre le dernier instant créé et l'ensemble des autres instants. Ces éléments différentiés s'accumulent. Certains ensembles peuvent compter un plus ou moins grand nombre d'éléments que d'autres ensembles. Tout ensemble de points ou d'instants peut ainsi être plus ou moins grand et plus ou moins petit que d'autres. Apparaissent du même coup les plus ou moins grandes longueurs dans l'espace (de plus ou moins grands ensembles de points consécutifs ou non) et les plus ou moins grandes longueurs dans le temps (de plus ou moins grands ensembles d'instants consécutifs ou non). Les quantités d'espaces et de temps se relativisent. ● ● Une longueur quelconque ne peut exister que si sa longueur est au moins égale à deux points. Comme un temps quelconque ne peut exister que si sa durée est au moins égale à deux instants. Seule une suite de points et d'instants possède une longueur et une durée intrinsèques, quantifiables. Un point ou un instant isolés ne sont ni de l'espace, ni du temps. Remarquons au passage que les boucles spatiales possèdent deux extrémités : leur longueur minimale est nécessairement de deux points au moins. Pourvu qu'un espace compte au moins deux points, ou qu'une durée compte au moins deux instants, des variations de un point ou de un instant peuvent ensuite exister. Toute variation n'est toutefois pas obligatoirement au moins de deux points ou de deux instants. Un seul point et / ou un seul instant suffit à condition que l'espace qui varie compte au moins deux points et / ou que le temps qui varie compte au moins deux instants. Extrapolons ces considérations à la mécanique quantique. Reconnaissons dans le minimum de deux points la « longueur de Planck », et dans le minimum de deux instants le « temps de Planck ». Retour au menu de la page Boucles spatiales constituées de points La création d'un point de plus à chaque instant de plus crée du même coup des repères spatiotemporels (des référentiels) qui permettent de définir plus précisément le mouvement unidimensionnel des boucles spatiales. Tout segment de la dimension absolue (donc toute boucle spatiale) est délimité par le mouvement local dont il est porteur. Il peut se déplacer depuis des points relativement anciens vers des points relativement récents. Ce déplacement est équivalent à une rotation, décrétonsla positive, d'une particule relative autour d'une autre. Il peut aussi se déplacer depuis des points relativement récents vers des points relativement anciens. Ce déplacement est équivalent à la rotation, décrétons-la négative, d'une particule relative autour d'une autre. Il peut aussi s'allonger ou diminuer. Ce mouvement est équivalent à une variation du nombre de points situés entre deux particules relatives. Retour au menu de la page Une rotation de fond Une boucle spatiale dont le mouvement reste centré sur un même point s'éloigne à chaque instant (relativement) de l'extrémité la plus récente de la dimension absolue. (Puisqu'il se crée un point de plus à chaque instant de plus.) Ce qui signifie qu'elle fait tourner ses deux particules relatives « sans cause apparente » par rapport à l'ensemble des autres particules relatives. Il existe ainsi une rotation universelle de fond qui favorise les rotations dans une direction qui va des points plus récents aux points plus anciens, au détriment des rotations inverses. Dans le même ordre d'idées, la suite de points vue depuis un seul point n'apparaît pas comme tout à fait la même vue en direction des points plus anciens, ou en direction des points plus récents. En direction du passé en effet le nombre de points est fixe, alors qu'en direction de l'avenir la suite de points s'allonge : elle gagne un point de plus à chaque instant de plus. La nature distingue ainsi la gauche de la droite. Ou, plus précisément, elle distingue l'aspect inerte de l'univers, de son aspect évolutif. Hypothèse : les particules matérielles les plus légères, les neutrinos, subissent cette dérive et leur hélicité (leur rotation intrinsèque sur eux-mêmes) ne tourne qu'à gauche. (L'hélicité des antineutrinos ne tourne qu'à droite.) De la même façon, les molécules organiques, qui se répliquent sur de longues périodes et peuvent accumuler (amplifier) au fil du temps même d'infimes variations, distinguent les rotations gauches et droites. Par exemple les chromosomes humains renferment une double vrille d'ADN dont l'hélicité tourne toujours à droite. Retour au menu de la page Qu'est-ce qu'il y avait avant le premier instant ? Avant que le temps existe (en dehors du temps), c'est « jamais ». La période située « avant » le premier instant n'a donc jamais existé. Ce qui revient à dire que le premier instant n'apparaît jamais. Dans ce cas le néant existe, ce qui revient à dire (voir plus haut) que le premier instant apparaît. Catastrophe ! Le premier instant n'apparaît jamais et il apparaît toujours. Ce qu'il faut comprendre, c'est que le néant et l'univers coexistent. Ce n'est pas le néant ou l'univers, c'est le néant et l'univers. Nous sommes autant « dans » le néant que dans l'univers. Ce qu'il y avait « avant » le premier instant accompagne l'écoulement du temps. Ce qu'il y a « avant » le premier instant et ce qu'il y a après, c'est dialectiquement la même chose. Retour au menu de la page La flèche du temps L'ensemble de ce qui se passe à un instant quelconque compte plus d'instants (et de points) constitutifs que ce qui s'est passé à un instant antérieur. Il compte aussi moins d'instants (et de points) constitutifs que ce qui se passera à un instant postérieur. Chaque battement d'une horloge n'est ainsi pas tout à fait le même que les battements précédents et suivants. Une asymétrie entre le passé et le futur existe donc. C'est pourquoi le temps distingue le passé du futur, il s'écoule du passé vers le futur. La création d'un point de plus à chaque instant de plus impose que tout aille du passé vers l'avenir. Rien ne va dans la direction inverse, parce qu'il n'y a pas de destruction de points et d'instants. Le voyage dans le passé n'est donc pas seulement extrêmement improbable, il est totalement impossible. Comme est totalement impossible le voyage dans l'avenir, lorsqu'il met en action des points et des instants qui n'existent pas encore. On s'en serait douté. Les voyages dans le temps violent la causalité (cas du voyageur temporel qui tue son grand-père au berceau par exemple) et les incohérences résultantes n'ont pas leur place dans un univers intrinsèquement cohérent. Précisons aussi que nous nous promenons tous toujours dans l'espace-temps, jamais dans l'espace seul ou dans le temps seul. Nous ne pouvons pas nous affranchir de la création d'un point de plus à chaque instant de plus, c'est-àdire de l'espace-temps. Tout ce que nous pouvons faire, c'est parcourir un plus ou moins grand nombre de points pendant un plus ou moins grand nombre d'instants. Lorsque nous nous promenons dans l'espace, nous évoluons du même coup dans le seul temps existant, le présent. Les points sont donc comme les instants : ils sont toujours présents, ils n'existent que présentement. Le passé n'existe plus, le futur n'existe pas encore. Ce qui ne signifie pas que le présent s'écoule à la même vitesse pour tout le monde. Tout va bien à bord d'un vaisseau spatial qui s'approche de la vitesse de un point par instant. Sauf que son accélération plafonne de plus en plus. Il ne peut en effet pas dépasser cette vitesse limite de un point par instant, parce qu'il ne peut pas varier plus vite que l'univers. Tous les processus de vieillissement du vaisseau, assimilables à des accélérations microscopiques, ralentissent. Vues depuis la Terre, par exemple, les horloges embarquées ralentissent. Et réciproquement, vues depuis le vaisseau, les horloges terrestres accélèrent. Cette vitesse limite de un point par instant sera supposée dans une prochaine section être égale à celle de la lumière dans le vide. Notons que la constante de Planck et la vitesse constante de la lumière sont deux expressions d'une même réalité. Retour au menu de la page L'inexistant pur et l'existant pur n'existent pas L'inexistant pur est inaccessible parce qu'il n'y a pas que du néant « dans » le néant. Il y a l'existence de l'existence du néant, c'est-à-dire l'existence d'autre chose que celle du néant. Quant à l'existant pur, il est lui aussi inaccessible. S'il existait en effet, il y aurait quelque chose dans l'existant pur qui ne serait pas de l'existant pur. ● ● Soit l'existant pur exclurait l'inexistant : il y aurait donc inexistence de l'inexistant, et l'existant ne serait pas pur. Soit l'existant pur inclurait l'inexistant : là encore il ne serait pas pur. L'inexistant pur et l'existant pur n'existent donc pas. Seule existe une infinité d'états intermédiaires entre ces deux extrêmes inaccessibles parce « purs » et sans existence. La progression permanente de l'univers vers plus d'existence se traduit par la création d'un point de plus à chaque instant de plus. Retour au menu de la page L'univers est un maximum avec un minimum de moyens Nous sommes habitués à ce que les choses existent ou n'existent pas, de façon binaire. À ce qu'il y ait une rupture entre l'existant et l'inexistant. Il en va différemment aux plus petites échelles, où il y a continuité entre l'existant et l'inexistant. Tant qu'une observation ne « fixe » pas leurs caractéristiques, un peu comme une photo « fixe » les paramètres d'une foule en mouvement, les particules ne possèdent pas une existence déterminée. D'après la mécanique quantique, elles n'ont qu'une probabilité de présence. Cette probabilité possède une forme : celle d'une onde de probabilité. Partout existent ainsi des ondes de probabilité qui interfèrent plus ou moins entre elles, avec des pics de probabilité et des creux. Dans l'absolu tout peut être partout, mais globalement la matière est plutôt là où il est le plus probable qu'elle soit, elle nous apparaît ainsi comme globalement structurée. Par exemple, plus un électron possède une grande énergie, plus il est probable de le trouver sur les couches électroniques supérieures, autour du noyau d'un atome. Mais il n'existe pas de façon déterminée, comme une boule de billard, sur telle ou telle couche. Il possède une probabilité de présence non nulle sur toutes les couches. Lorsque son énergie change de telle sorte qu'il change de couche, il ne se déplace pas d'une couche à une autre. Sa probabilité de présence change d'état. Le plus grand pic passe d'une couche à une autre. Comme la présence de cet électron n'est pas totalement localisée, elle est étalée de façon probabiliste, la particule est en quelque sorte « préexistante » partout, ce qui lui permet d'apparaître et de disparaître partout, sans se déplacer, par « sauts quantiques » qui n'ont rien à voir avec des sauts. Le néant (l'inexistant) réussit ainsi à créer du semi existant à l'échelle des particules et ce semi existant réussit à créer de l'existant aux grandes échelles. Retour au menu de la page Métaphysique d'un bout de ficelle Entre le premier point créé et le dernier, à un instant quelconque, il y a d'une part tous les points intermédiaires, et d'autre part... rien. La suite de points constituant la dimension absolue se « situe » en effet « dans » le néant, c'est-à-dire pas dans un espace, et encore moins dans le cosmos. Les deux points extrêmes sont donc conjointement distants et en contact (quand il n'y a pas d'espace entre deux objets, ces objets sont en contact). Comme sont conjointement distantes et en contact les extrémités d'un bout de ficelle formant une boucle fermée. Qu'une boucle spatiale (un segment) quelconque « regarde » dans la direction des points les plus anciens vers les plus récents ou des plus récents vers les plus anciens, elle « voit » toujours # - 1 boucles : seul change l'ordre dans lequel elle « voit » les autres boucles. Retour au menu de la page LA DIALECTIQUE DU NÉANT POINTS ET INSTANTS LA DIALECTIQUE DU NÉANT LES PROLONGEMENTS MUTUELS DES BOUCLES MENU HAUT DE LA PAGE SPATIALES Au cœur de la DCU Section 4 POINTS DE VUE page 1 LES PROLONGEMENTS MUTUELS DES BOUCLES SPATIALES Rechercher dans ce site Page provisoire, recherches en cours Reset POINTS ET INSTANTS Dernière modification de la page le NaN undefined NaN à 0NaN:0NaN LA LOCALITÉ Imprimer ACCUEIL 1. INTRODUCTION 2. LES BOUCLES SPATIALES 3. « Dans » le néant DIALECTIQUE POINTS ET INSTANTS LES PROLONGEMENTS MUTUELS DES BOUCLES SPATIALES LA LOCALITÉ 4. Points de vue PROLONGEMENTS LA LOCALITÉ 5. LE MOUVEMENT ET L'INERTIE 6. L'expansion cosmique LE BIG BANG ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES 7. Interférences dédoublées LES ATOMES LES VAGUES 8. Les quatre interactions GÉNÉRALITÉS GRAVITATION FAIBLE ÉLECTROMAGNÉTIQUE FORTE 9. LES FERMIONS, LES BOSONS ET LE SPIN 10. LES TROUS NOIRS 11. RELATIONS QUANTIQUES Nous venons certes d'explorer un univers dont l'unicité absolue fonde l'interdépendance, la cohérence des éléments constitutifs. Mais il ne ressemble à rien de tangible. # boucles spatiales dans l'absolu, avec une particule relative à chaque extrémité de chaque boucle, cela donne 2# particules relatives. Alors est-ce que l'univers est un [agglomérat de # particules relatives] relié par # liens spatiaux à un autre [agglomérat de # particules relatives] ? L'observation directe de l'univers permet de répondre par la négative. Nous n'observons en effet pas un énorme machin spatialement relié à un autre énorme machin. Comment allons-nous donc nous tirer d'affaire ? Qui a une idée ? Personne ? Pourtant une solution existe. « La mécanique quantique nous paraît magique uniquement parce qu'il nous manque une bonne théorie géométrique. » (René Thom, magazine Explora, mars 1989) 12. H ! H... H ? JUSQU'AU 19e LE 20e SIÈCLE LE 21e SIÈCLE SOLUTIONS ? MUTUALISATION COMMUNISME 13. CONCLUSION 14. Comment faire ? NOTIONS DE BASE COMPLÉMENTAIRES ENTRE SCIENCES De la longueur et seulement de la longueur Les boucles spatiales ne possèdent en propre qu'un espace unidimensionnel. Elles ne connaissent que la longueur. Leurs espaces peuvent s'additionner lorsqu'ils sont en contact direct ou indirect, mais uniquement dans le sens de la longueur. Les « tiges » des boucles s'agglutinent sans aucun vide entre elles, mais rien ne peut traverser une largeur qu'elles n'ont pas : tout passe par les extrémités. Elles sont les segments relatifs d'un seul lien spatial absolu. De la longueur et seulement de la longueur Prolongements spatiaux Liaisons Un test de vérité CQFD 15. BIBLIOGRAPHIE 16. Liens d'actualité SCIENTIFIQUE INFOS EN CONTINU 17. EN MARGE TABLE DES MATIÈRES Imaginons que seulement deux boucles spatiales constituent l'univers. Supposons aussi que leur longueur cumulée soit inférieure (en nombre de points constitutifs) à la longueur totale de la suite de points. Elles peuvent glisser le long de la dimension absolue, et même se traverser. Si elles se traversent alors qu'elles possèdent une longueur égale, l'univers ne compte plus qu'une seule boucle pendant au moins un instant. Elles peuvent aussi se faire directement suite, sans qu'aucun point ne les sépare. Considérons plutôt le cas contraire : elles ne se font pas directement suite et des points les séparent. L'une diminue par exemple sa longueur de cinq points. Ces cinq points peuvent augmenter l'écart qui séparent les deux boucles. Mais cet écart peut aussi rester inchangé, tandis que la longueur de l'autre boucle augmente de cinq points. Dans ce dernier cas il y a un glissement des points qui séparent les deux boucles. Finalement, elles peuvent se donner ou se prendre de la longueur quelle que soit la distance qui les sépare. Qu'elles soient immédiatement voisines ou qu'elles 2# espaces Le rayonnement du corps noir n'y soient pas ne change rien. J'ai un truc à dire ! CLIQUER ICI Principe du prolongement mutuel de deux boucles spatiales ● ● ● Flèche rouge : direction du déplacement de cinq points Points rouges : points témoins Points noirs : extrémités des boucles spatiales (Illustration : DCU) Il en va avec deux boucles comme avec # boucles. Même si deux boucles quelconques sont séparées par un grand nombre d'autres boucles, elles peuvent échanger de la longueur exactement comme si elles étaient immédiatement voisines. Ce qui donne une image assez concrète, mais incomplète des prolongements mutuels des boucles spatiales. Il faut aussi considérer que chaque boucle non seulement « voit » les autres boucles, mais qu'en plus elle « voit » ce que « voient » les autres boucles. Dans un espace unidimensionnel en effet, il n'y a que de la transparence d'un bout à l'autre. Retour au menu de la page Prolongements spatiaux Les pieds posés sur une particule relative, un observateur imaginaire situé « dans » une boucle spatiale regarde au dessus de lui. Son regard suit la courbure de l'espace. Il voit une deuxième particule relative au dessus de sa tête. Imaginons maintenant que les particules relatives soient transparentes. Son regard continue de suivre la suite de boucles. Il voit une troisième particule située dans le prolongement de la deuxième. Et ainsi de suite. Rien n'interrompt son regard, il perçoit toutes les variations de son univers unidimensionnel. Comme il y a # boucles spatiales, il y a 2# extrémités, il voit donc 2# particules relatives en perspective. Or une particule relative, à chacune des deux extrémités de chaque boucle spatiale, c'est le reste de l'univers, c'est-à-dire les # - 1 autres boucles de la dimension absolue. Chaque boucle spatiale dédouble ainsi deux fois les # - 1 autres boucles spatiales de l'univers. Elle se prolonge directement ou indirectement par chacune des # - 1 autres boucles. De plus les boucles sont munies d'une direction puisque leurs points constitutifs vont du plus ancien au plus récent. Ce que voit notre observateur dans une direction, par l'une des deux extrémités de la boucle, est distinct et s'ajoute à ce qu'il voit dans l'autre direction, par l'autre extrémité. Chaque boucle spatiale prolonge donc 2(# - 1) fois les autres boucles, soit 2# - 2 fois. Il faut ajouter à ces 2# - 2 boucles la boucle de référence où se situe l'observateur, ce qui donne 2# - 1 boucles. Depuis sa boucle spatiale, l'observateur compte donc 2# - 1 liens spatiaux relatifs. Ce phénomène se multiplie autant de fois qu'il y a de boucles, ce qui donne #(2# 1) liens, soit un total de 2#2 - # liens pour l'ensemble de l'univers. (#-1) + (# - 1) + 1 = 2# - 1 soit 2# - 1 liens « visibles » depuis chacune des # boucles #(2# - 1) = 2#2 - # soit 2#2 - # liens « visibles » depuis l'ensemble des # boucles # boucles spatiales dans l'absolu donnent 2#2 - # liens spatiaux en prolongements mutuels dans le relatif. (2#2 - #)1/ # #(2# - 1)1/ # Du fait des prolongements mutuels, chaque lien spatial se dédouble 2# - 1 fois dans l'ensemble de l'univers. Ce qui signifie aussi que tout mouvement d'une boucle spatiale quelconque se dédouble 2# - 1 fois dans le relatif, dans l'ensemble de l'univers. Ainsi, lorsqu'un événement microscopique se produit, par exemple lorsque la longueur d'une boucle augmente de cinq points, il en existe simultanément 2# - 1 clones disséminés partout dans l'univers. Tout événement microscopique existe en 2# - 1 exemplaires « synchrones ». Ces événements synchrones microscopiques se mélangent cependant entre eux de multiples façons aux grandes échelles. À notre échelle humaine, leur « synchronicité » se brouille de telle sorte que tout nous paraît unique. Retour au menu de la page Liaisons Pour tout nombre n de points distincts les uns des autres, il existe un nombre L de liens si et seulement si chacun des n points est relié une fois et une seule à chaque autre point : (n2 - n)1/2 = L Par exemple pour n = 7 : (49 - 7)1/2 = 21 Vérifions, relions sept points et comptons les liens : 7 points et 21 liens (Illustration : DCU) Il y a bien 21 liens. Il est possible de multiplier les exemples, même si une multiplication d'exemples ne prouve rien. Retour au menu de la page Un test de vérité Forts de notre formule L = (n2 - n)1/2 , nous allons nous demander si # boucles spatiales qui se prolongent mutuellement dans le relatif permettent à chaque particule relative d'être spatialement reliée à chaque autre particule relative de l'univers. C'est là une question restée en suspens depuis que nous nous demandons si l'univers est un [agglomérat de # particules relatives] relié par # liens spatiaux à un autre [agglomérat de # particules relatives]. Première étape. Pour tout nombre 2# de particules relatives relativement distinctes les unes des autres, il existe un nombre y de liens spatiaux si et seulement si chacune des 2# particules relatives est reliée une fois et une seule à chaque autre particule particule relative de l'univers : y = [(2#)2 - 2#]1/2 y = (4#2 - 2#)1/2 y = [2(2#2 - #)]1/2 y = 2#2 - # liens spatiaux Deuxième étape. Comme nous l'avons déjà vu plus haut, chaque extrémité de chacune des # boucles spatiales de l'univers se prolonge directement ou indirectement dans le relatif par les # - 1 autres boucles. Chaque boucle spatiale compte deux extrémités, elle se prolonge donc par : 2(# - 1) = 2# - 2 boucles À ces 2# - 2 boucles en prolongement s'ajoute la boucle ellemême, ce qui donne un ensemble de 2# - 1 boucles. Et il y a autant d'ensembles de 2# - 1 boucles qu'il y a de boucles. Soit au total (appelons ce total Y) #(2# - 1) = 2#2 - # liens spatiaux. Y = 2#2 - # liens spatiaux y=Y Retour au menu de la page CQFD Un lien spatial relie donc bien chacune des particules relatives de l'univers à chaque autre particule relative. L'univers n'est pas un [agglomérat de # particules relatives] spatialement reliées par # liens spatiaux à un autre [agglomérat de # particules relatives]. Retour au menu de la page 2# espaces Chaque particule relative se relie donc spatialement à chaque autre particule relative de l'univers. De son propre « point de vue » elle se situe au « centre » de l'ensemble des 2# - 1 autres particules relatives de l'univers. 2# espaces possèdent ainsi chacun une particule relative pour « centre ». Chaque particule relative est au « centre » de l'ensemble des autres (Illustration : DCU) Nous verrons plus loin que ces 2# espaces constituent un pseudo-espace à quatre dimensions. Seules des structures de liens spatiaux comptant au plus trois dimensions spatiales peuvent s'étendre. Résultent de cette restriction la gravitation, le magnétisme et les deux interactions nucléaires. Retour au menu de la page Le rayonnement du corps noir Les prolongements mutuels des boucles spatiales et les dédoublements qu'ils provoquent suggèrent l'existence de mouvements réguliers et répétitifs dans la nature. Soit l'intérieur d'un four - noir quand il est froid, mais qui peut être chauffé à blanc. Les ondes électromagnétiques qui l'emplissent oscillent d'autant plus vite qu'elles portent une grande énergie, une grande chaleur. La variation ne s'opère toutefois pas de façon continue, mais par « paliers » identiques, de façon discrète. Elles sont toutes un multiple entier du quantum hv, avec h constante de Planck et v fréquence. Il s'agit des « modes propres » du rayonnement du four. Émettons l'hypothèse qu'à chaque mode propre corresponde le mouvement d'une boucle spatiale dédoublée dans la cavité. Seule une différence de longueur d'au moins un point peut distinguer le mouvement de deux boucles spatiales, d'où des interférences et des variations quantifiées de longueurs d'ondes - c'est-à-dire de fréquences. Les 2# - 1 dédoublements d'une boucle spatiale ne se situent cependant pas tous dans la cavité, ils se répartissent plus ou moins régulièrement partout dans l'univers. Ils subissent donc l'action de toutes sortes d'environnements non locaux. Leurs mouvements, leur énergie, fluctuent plus ou moins autour de valeurs moyennes, ils ne peuvent pas être totalement déterminés. L'absence de mouvement, d'énergie, dans la cavité, est donc paradoxalement supérieure à zéro. Le « vide absolu » n'existe pas. Retour au menu de la page LES PROLONGEMENTS MUTUELS DES BOUCLES SPATIALES LA LOCALITÉ POINTS ET INSTANTS MENU HAUT DE LA PAGE LA LOCALITÉ Une suite d'existences Section 4 POINTS DE VUE page 2 LA LOCALITÉ Rechercher dans ce site Reset LES PROLONGEMENTS MUTUELS DES BOUCLES SPATIALES Page provisoire, recherches en cours Dernière modification de la page le NaN undefined NaN à 0NaN:0NaN LE MOUVEMENT ET L'INERTIE Imprimer ACCUEIL 1. INTRODUCTION 2. LES BOUCLES SPATIALES 3. « Dans » le néant DIALECTIQUE POINTS ET LES PROLONGEMENTS MUTUELS DES BOUCLES SPATIALES LA LOCALITÉ INSTANTS 4. Points de vue PROLONGEMENTS LA LOCALITÉ Dans quelle mesure ce qui se passe dans un lieu et à un temps quelconques peut-il être localisé, dans un univers où tout se dédouble ? 5. LE MOUVEMENT ET L'INERTIE 6. L'expansion cosmique LE BIG BANG ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES 7. Interférences dédoublées LES ATOMES LES VAGUES 8. Les quatre interactions GÉNÉRALITÉS GRAVITATION FAIBLE ÉLECTROMAGNÉTIQUE FORTE 9. LES FERMIONS, LES BOSONS ET LE SPIN 10. LES TROUS NOIRS « Quand plusieurs particules sont traitées dans l'interprétation causale, outre le potentiel classique conventionnel qui agit entre elles, il y a un potentiel quantique qui dépend maintenant de toutes les particules. Fait très important, ce potentiel ne décroît pas à mesure qu'augmente la distance entre les particules, si bien que même entre les particules les plus éloignées il peut exister un lien très fort. Cet aspect, où des phénomènes très distants peuvent avoir une forte influence, est ce qu'on entend par "interaction non locale", et se démarque considérablement de la mécanique classique. » (David Bohm, F. David Peat, La conscience et l'univers, Le Rocher, 1990) 11. RELATIONS QUANTIQUES 12. H ! H... H ? JUSQU'AU 19e LE 20e SIÈCLE LE 21e SIÈCLE SOLUTIONS ? MUTUALISATION COMMUNISME 13. CONCLUSION 14. Comment faire ? NOTIONS DE BASE COMPLÉMENTAIRES ENTRE SCIENCES Existences plus ou moins lointaines La suite de points est une suite d'existences successives. Or « un objet » est différent de « l'existence d'un objet » et ces deux choses ne peuvent pas se transformer l'une en l'autre. Par exemple « la lettre L » est différent de « l'existence de la lettre L » : « la lettre L » ne peut pas se transformer en « l'existence de la lettre L » et réciproquement. L'existence de la lettre L ne peut rien faire pour le mot « cacahuète ». Par contre la lettre L peut faire quelque chose : lalaluèle. Les points et leurs existences ne sont pas interchangeables, ils ne peuvent pas permuter entre eux. La suite est ordonnée. Chaque point se distingue des autres points par sa place, qui correspond à son âge dans la suite. Existences plus ou moins lointaines Vibrations de cordes de guitares Combinaisons de localité et de nonlocalité La (non) séparabilité et l'intrication Les photons mous 15. BIBLIOGRAPHIE L'effet tunnel 16. Liens d'actualité SCIENTIFIQUE INFOS EN CONTINU Ainsi qu'est-ce qu'une chose plus ou moins proche d'une autre, dans l'espace ou dans le temps ? Pour l'une des deux choses considérées, l'autre chose existe plus ou moins avant les autres. 17. EN MARGE TABLE DES MATIÈRES Par exemple la Lune existe avant les étoiles, elle est plus proche de la Terre que les étoiles. Demain existe d'abord, après demain existe ensuite : demain est plus proche qu'après demain. Constituées de points ordonnés, les # boucles spatiales sont elles aussi ordonnées les unes par rapport aux autres. Chacune d'elles se distingue des autres par l'âge de ses points constitutifs, par sa place dans la suite. Deux boucles spatiales quelconques sont ainsi plus ou moins proches l'une de l'autre. J'ai un truc à dire ! CLIQUER ICI Ce qui signifie que la propagation du mouvement est elle aussi ordonnée. Lorsqu'une paire de particules relatives transmet du mouvement à d'autres paires, c'est en priorité aux paires les plus proches, puis aux moins proches. Cette propagation bien anodine a de grandes implications dans le relatif : lorsque nous tapons sur un clou avec un marteau, nous n'écrasons pas tout l'univers. L'universalité reste compatible avec la localité. Retour au menu de la page Vibrations de cordes de guitares À quantités de mouvement et à sections égales, la fréquence d'une corde courte est supérieure à celle d'une corde longue. Il en va de même des liens spatiaux. À quantités de mouvement et à durées égales, les liens relativement courts oscillent un plus grand nombre de fois que les liens relativement longs. Les effets du mouvement sur les liens courts et sur les liens longs sont ainsi les mêmes à une seule différence près : ils sont plus rapides sur les liens courts. Le résultat, c'est que les effets du mouvement sont plus rapides localement qu'à distance. Lorsque je tape dans un ballon, les distances les plus courtes se situent entre mon pied et le ballon. Je communique donc en priorité du mouvement au ballon, puis à l'air sous la forme d'ondes sonores, etc. L'univers entier résonnera de proche en proche de ce coup de pied. Mais cet écho se diluera de plus en plus tardivement dans un mouvement général de plus en plus vaste. Et pourtant chacune des particules relatives de mon pied, comme chacune de celles du ballon, est reliée aux 2# - 1 autres particules relatives de l'univers. Retour au menu de la page Combinaisons de localité et de non-localité ● ● D'une part chaque boucle spatiale interagit en priorité avec les boucles spatiales les plus proches d'elle dans l'ordre de création des points de la suite. D'autre part chaque boucle interagit indirectement plus ou moins avec les autres boucles. Le mouvement résulte ainsi de deux sortes d'interactions : les interactions « locales » et « non locales ». ● Les interactions sont locales lorsqu'elles s'exercent entre des boucles directement en contact dans l'ordre ou dans l'ordre inverse de création des points de la suite. ● Elles sont non locales lorsqu'elles s'exercent entre des boucles séparées par d'autres boucles. Chaque mouvement est à chaque instant une combinaison particulière de localité et de non-localité. Les liens spatiaux les plus proches dans l'ordre de création des points échangent en priorité du mouvement, des interactions entre eux. Mais cette localité n'interdit pas les échanges entre liens distants, quelle que soit la distance qui les sépare. Alors quel est l'environnement local de telles structures spatiales « éclatées » ? Il s'agit de la superposition d'un nombre d'autant plus important d'environnements distants que la structure possède un grand nombre de liens distants. Cette superposition crée des priorités nouvelles dans la propagation du mouvement : les différents environnements interfèrent plus ou moins entre eux. Or nous avons vu précédemment qu'un lien spatial relie dans le relatif chacune des 2# particules relatives de l'univers à chaque autre particule relative. Tout mouvement d'une particule relative possède ainsi une composante universelle. Toute variation de longueur d'un lien spatial se répercute en priorité sur les liens les plus proches, mais aussi, à des degrés divers, sur tous les autres liens de l'univers. Chacune des # boucles spatiales de la dimension absolue se dédouble en effet 2# - 1 fois dans le relatif. Un événement quelconque se dédouble donc 2# - 1 fois. L'univers le « voit » conjointement sous 2# - 1 angles différents. Nous verrons plus loin que ces angles différents sont en fait des « informités » relatives. En définitive, tout événement local est conjointement local et non local, il se dédouble partout. Toute variation de la distance qui sépare une paire quelconque de particules relatives peut ainsi interagir avec tout ou partie de 2# - 1 environnements locaux superposés. Le principe de moindre action, qui minimise l'énergie et le temps d'une trajectoire, apparaît sous un jour nouveau. Les particules relatives constitutives de tout objet subissent les contraintes de leur environnement local, plus celles de 2# - 2 environnements non locaux. De ces contraintes cumulées résulte le mouvement le plus proche possible du blocage total, de zéro. Le mouvement ne peut cependant pas disparaître complètement, puisqu'il se crée un point de plus à chaque instant de plus : il ne peut que se minimiser. Retour au menu de la page La (non) séparabilité et l'intrication Des corrélations sont « séparables » lorsqu'elles s'exercent entre des liens spatiaux qui sont chacun le dédoublement d'une boucle spatiale différente. Dans ce cas ces liens peuvent être porteurs de mouvements différents. Tandis que des corrélations sont « non séparables » lorsqu'elles s'exercent entre des liens spatiaux qui sont chacun le dédoublement d'une même boucle spatiale. Dans ce cas ces liens sont porteurs des mêmes mouvements. Les particules qui ont en commun des liens spatiaux dédoublant une même boucle spatiale synchronisent instantanément leurs mouvements quelle que soit la distance qui les sépare. Mais tout mouvement est relatif, les mouvements synchrones n'apparaissent pas nécessairement comme tous identiques. Ils se dispersent dans des environnements plus ou moins différents. Par exemple l'un se produit dans un objet relativement en mouvement et l'autre dans un objet relativement immobile. De plus les particules relatives sont très petites et en très grand nombre : leurs mouvements sont très embrouillés. C'est pourquoi le fait qu'existent # ensembles synchrones de 2# - 1 liens spatiaux chacun ne se perçoit pas de façon évidente dans la vie de tous les jours. Contrairement aux apparences, les corrélations non séparables ne se transmettent pas à une vitesse infinie, mais à une vitesse nulle. Aucune distance n'est en effet à franchir pour qu'une boucle spatiale dédoublée se corrèle... avec elle-même. La physique quantique parle de « l'intrication » de deux particules ayant interagi à un moment donné : ces particules constituent en totalité ou en partie un objet unique dans l'absolu, quelle que soit la distance qui les sépare dans le relatif. Des pseudos « corrélations instantanées » entre leurs états respectifs se créent ainsi. Elles résultent des dédoublements du mouvement des mêmes boucles spatiales. Retour au menu de la page Les photons mous Ils donnent un exemple de non-localité. Plus l'énergie (la fréquence) d'un photon est grande, plus sa longueur d'onde est petite. Donc plus la localisation de cette particule se cantonne dans un petit volume. Et inversement : un photon mou possède une faible énergie et sa probabilité de présence s'étend dans un vaste volume. Un tel photon en effet se dédouble 2# - 1 fois. Moins il possède d'énergie dans l'un de ses environnements locaux, plus il est sensible à tout ce qui le relie à ses environnements non locaux. Plus les causes de ses mouvements locaux sont non locales. Ces composantes non locales de mouvement, relativement importantes, lui communiquent alors des fluctuations locales telles qu'il s'agite plus ou moins « mollement », passivement, dans un vaste volume. Retour au menu de la page L'effet tunnel Une autre illustration de la non-localité nous est donnée par « l'effet tunnel ». L'énergie potentielle d'un quanton (terme générique pour désigner un objet microscopique aux propriétés résultant de la superposition de propriétés ondulatoires et corpusculaires) est fluctuante. En vertu du principe d'indétermination d'Heisenberg, sa quantité de mouvement varie selon un éventail de grandeurs possibles d'autant plus large que le laps de temps considéré est court. Le quanton ne s'agite au fond d'un puit de potentiel que temporairement. Il arrive un moment où ses fluctuations quantiques lui permettent de sortir du puit, de franchir la barrière de potentiel qui le retient prisonnier. Alors d'où proviennent ces fluctuations ? Chacun des liens spatiaux constitutifs du quanton échange aussi des mouvements avec 2# - 2 environnements non locaux. Des fluctuations plus ou moins chaotiques s'ensuivent, qui ballottent les particules relatives en un mouvement microscopique plus ou moins tumultueux. L'effet tunnel explique par exemple que certaines désintégrations radioactives ne durent qu'une fraction de seconde, alors que la demi-vie du plutonium est de 24 000 ans. De faibles variations dans les niveaux d'énergie des puits de potentiel des noyaux atomiques ont en effet des conséquences considérables sur la durée de « l'emprisonnement » des fluctuations quantiques, sur la stabilité des atomes. Par ailleurs, lorsqu'il y a fluctuation quantique dans un puit de potentiel, il y a du même coup dédoublement de cette fluctuation y compris à l'extérieur du puit. C'est ce qui explique qu'un signal peut sembler traverser une barrière à une vitesse de groupe huit fois supérieure à la vitesse de la lumière (1), sans pour autant violer la causalité relativiste. (La vitesse de groupe est celle d'un zéro ou d'un maximum de l'enveloppe de l'onde.) Dans ce cas le signal ne « traverse » pas la barrière. Il se dégrade d'un côté, et dans le même temps il se reconstitue de l'autre. Il peut alors « s'affranchir » de la vitesse de la lumière puisqu'il s'agit du même signal dédoublé. Le déplacement n'est qu'apparent. (1) : Günter Nimtz, Superluminal Tunneling Devices, page 7, figure 6, arXiv 2001 (en anglais) Retour au menu de la page LES PROLONGEMENTS MUTUELS DES BOUCLES SPATIALES LA LOCALITÉ LES PROLONGEMENTS MUTUELS DES BOUCLES SPATIALES LE MOUVEMENT MENU HAUT DE LA PAGE ET L'INERTIE Un point par instant, ça va Deux points par instant, il n'y a pas de dégâts parce que c'est impossible Section 5 LE MOUVEMENT ET L'INERTIE Rechercher dans ce site Page provisoire, recherches en cours Reset LA LOCALITÉ Dernière modification de la page le NaN undefined NaN à 0NaN:0NaN LE BIG BANG Imprimer ACCUEIL 1. INTRODUCTION Seule existence « statique » de l'univers, le mouvement omniprésent des boucles spatiales subit des contraintes qui vont nous mener de la vitesse de la lumière au gyroscope. 2. LES BOUCLES SPATIALES 3. « Dans » le néant DIALECTIQUE POINTS ET INSTANTS « Les relations internes profondes du monde objectif peuvent être appréhendées à l'aide de simples concepts logiques. » 4. Points de vue PROLONGEMENTS LA LOCALITÉ (Albert Einstein, Lettre à un rabbin de Chicago, 1939, in Correspondance, InterÉditions, 1980) 5. LE MOUVEMENT ET L'INERTIE 6. L'expansion cosmique LE BIG BANG ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES 7. Interférences dédoublées LES ATOMES LES VAGUES 8. Les quatre interactions GÉNÉRALITÉS GRAVITATION FAIBLE ÉLECTROMAGNÉTIQUE FORTE 9. LES FERMIONS, LES BOSONS ET LE SPIN 10. LES TROUS NOIRS 11. RELATIONS QUANTIQUES i Le mouvement des particules relatives est incessant Le mouvement global des existences successives du néant est nécessairement nul parce qu'il ne se produit pas dans un espace, mais « dans » rien, par rapport à rien. Par exemple une fusée plongée « dans » le néant pourrait toujours mettre plein gaz, elle n'irait pas plus vite qu'au « repos ». Autrement dit, si les vecteurs-vitesses de toutes les particules relatives se projetaient à une date t sur un axe orienté quelconque, la somme algébrique de ces projections serait nulle. Oui, mais voilà : un point de plus se crée à chaque instant de plus. Des mouvements se produisent en permanence dans un équilibre parfait, qui change donc en permanence de forme. Retour au menu de la page Le mouvement des particules relatives est incessant La vitesse de la lumière dans le vide Le quantum d'action L'inertie « Optique » spatiotemporelle Le principe de Mach 12. H ! H... H ? JUSQU'AU 19e LE 20e SIÈCLE LE 21e SIÈCLE SOLUTIONS ? MUTUALISATION COMMUNISME 13. CONCLUSION 14. Comment faire ? NOTIONS DE BASE COMPLÉMENTAIRES ENTRE SCIENCES 15. BIBLIOGRAPHIE 16. Liens d'actualité SCIENTIFIQUE INFOS EN CONTINU 17. EN MARGE La vitesse de la lumière dans le vide Dans un univers qui compte un nombre fini de points et d'instants, la vitesse ne peut pas être infinie. Aussi universel soit-il, tout mouvement est nécessairement fini. Les existences successives du néant créent un point de plus à chaque instant de plus, ce qui constitue la plus grande variation spatiotemporelle de l'univers. Or, nulle vitesse ne peut constituer une variation plus rapide que celle de l'univers lui-même. La longueur des boucles spatiales ne peut donc pas varier de plus de un point à chaque instant de plus. Cette vitesse limite reste constante quelle que soit la vitesse relative des référentiels à partir desquels elle est mesurée. Admettons qu'il s'agisse là de la constance de la vitesse de la lumière dans le vide. La vitesse maximale indépassable de un point à chaque instant correspond à la vitesse de la lumière dans le vide. Il s'agit d'une constante fondamentale de la structure de l'espace-temps, qui dépasse le cadre du seul électromagnétisme. TABLE DES MATIÈRES Le photon en effet, possède une masse nulle. La moindre impulsion ne rencontre aucune inertie, elle devrait a priori communiquer à la particule de lumière une vitesse infinie. Mais rien, évidemment, ne peut aller plus vite que l'univers lui-même, qui limite de façon constante la vitesse « infinie » du photon, quels que soient les référentiels considérés. La vitesse de la lumière dans le vide reste ainsi constante, quels que soient les vitesses relatives des référentiels considérés. Il y a là un absolu, qui s'oppose au trop superficiel « tout est relatif ». J'ai un truc à dire ! CLIQUER ICI Retour au menu de la page Le quantum d'action L'action est le produit d'une énergie par un temps. ● ● La plus petite action possible est un mouvement de zéro point par instant. Tandis que la plus grande action possible est un mouvement de un point par instant, ce qui correspond à la vitesse de la lumière dans le vide. Entre ces deux extrêmes (entre zéro point par instant et un point par instant) une infinité de variations intermédiaires se suivent, comme un point en deux instants, un point en trois instants, ... un point en n instants. Cette variation s'opère « en escalier » par unités spatiotemporelles entières, c'est-àdire par quanta. Supposons qu'elle soit égale à un multiple entier du quantum d'action h (avec h, constante de Planck qui relie l'énergie E et la fréquence v d'une onde : E = hv). À des nombres entiers de points correspondent en effet des variations discrètes du mouvement des boucles spatiales. Par exemple si un flux lumineux baisse progressivement, il arrive un moment où il se réduit à des quanta individuels de lumière, à des photons plus ou moins espacés dans le temps. L'énergie de chaque photon ne baisse pas, la seule chose qui varie, c'est le nombre de photons. Le variateur d'une lampe halogène fait ainsi baisser le nombre de photons émis par seconde, il ne fait pas baisser l'énergie individuelle des photons. Ces variations restent quantifiées seulement quand elles mettent en jeu un très petit nombre de particules relatives pas seulement aux petites échelles. Au delà, elles se fondent en un flou qui apporte une certaine continuité au mouvement. Mais fondamentalement la quantification demeure, quel que soit le nombre de particules relatives en jeu. Retour au menu de la page L'inertie Plus un objet massif acquiert une vitesse qui s'approche de celle de la lumière, par rapport à un référentiel galiléen (non accéléré), plus augmente le nombre de ses particules relatives constitutives qui rencontrent la limitation d'un point par instant. L'inertie de cet objet augmente donc. Elle augmente aussi avec sa masse, avec le nombre de ses particules relatives constitutives. Augmente là encore le nombre de ses particules relatives qui rencontrent la limitation d'un point par instant. L'inertie tend vers l'infini lorsqu'un objet massif s'approche de la vitesse de la lumière : tous ses corpuscules constitutifs rencontrent la limitation d'un point par instant. Impossible pour lui d'aller plus vite. De plus, lorsqu'une particule massive est localement au repos, ou en mouvement constant, ses liens spatiaux opposent relativement peu de mouvements et de résistance aux mouvements de ses 2# - 2 environnements non locaux. Par contre, lorsque son mouvement varie, ses liens spatiaux s'opposent plus ou moins à tout ou partie du mouvement de ses environnements non locaux. Son mouvement rencontre alors une inertie aux causes principalement non locales. Toute particule massive tend ainsi à rester localement au repos ou en mouvement constant. ● ● L'espace n'oppose pas de résistance à ce qui suit passivement sa géométrie, qu'il s'agisse d'une vitesse nulle ou uniforme, ou d'un corps sans masse. Mais il résiste à tout ce qui tend à transformer sa géométrie, qu'il s'agisse d'une accélération ou d'un corps massif. Retour au menu de la page « Optique » spatiotemporelle Imaginons maintenant qu'un astronef fonce à une vitesse croissante, qui s'approche de celle de la lumière. Espace : En face de cet astronef, et derrière lui, les liens spatiaux opposent avec de plus en plus de résistance la limitation de un point à chaque instant. Vu de l'extérieur, en quelque sorte l'engin « s'écrase » sur l'espace, il se déforme, il s'aplatit relativement de plus en plus. Vue depuis l'intérieur du vaisseau, la géométrie générale de l'espace extérieur tend elle aussi à se contracter. La profondeur se concentre de plus en plus en un point lointain. Elle déforme et elle engloutit de plus en plus le paysage. Voir les petits films de Relativistic Optics at the Australian National University. Temps : Si le voyageur regarde sa montre, elle lui semble fonctionner normalement. Elle retarde en effet autant que tous les autres processus du vaisseau. Mais mesuré de l'extérieur depuis un référentiel galiléen (disons depuis la Terre), le temps à bord semble ralentir de plus en plus. Tous les liens spatiaux qui forment le vaisseau tendent en effet à adopter la vitesse indifférenciée de un point par instant dans la direction du mouvement, c'est-à-dire à figer tous leurs processus en cours. Deux exemples de ralentissement du temps relatif : ● ● Plus une particule instable s'approche de la vitesse de la lumière, plus elle tend à « durer longtemps » avant de se désintégrer. Son évolution interne « s'englue » plus ou moins et son temps se dilate relativement. De la même façon, lorsque la lumière entre dans un champ gravitationnel, ses contraintes spatiales augmentent, son temps relatif s'écoule plus lentement. Ce qui se traduit par une diminution de sa fréquence, elle subit un décalage vers le rouge. Si l'un des jumeaux, dans l'expérience de pensée de Langevin, reste sur Terre pendant que l'autre opère un périple dans le cosmos à une vitesse proche de celle de la lumière, ils mesurent paradoxalement chacun une durée différente du voyage. Par exemple quinze ans se sont écoulés pour le sédentaire et seulement cinq pour le voyageur : après le voyage, une différence d'âge de dix ans les sépare ! De plus, le voyageur ne peut pas considérer qu'il est resté immobile, pendant que la Terre s'improvisait planète errante. L'inertie s'oppose en effet à son mouvement à lui, pas à celui de la Terre, lorsqu'il décolle, lorsqu'il fait demitour et lorsqu'il atterrit. Les effets du mouvement du vaisseau par rapport à la Terre et de la Terre par rapport au vaisseau sont ainsi asymétriques. Les deux frères ne se déplacent pas de la même façon le long de la suite de points. À cette expérience de pensée succède pour la première fois en 1975 une expérience réelle. Des horloges atomiques remplacent les jumeaux : l'une reste au sol pendant que l'autre embarque dans un avion pour une suite de tours, pendant une quinzaine d'heures. Après l'atterrissage, l'horloge voyageuse retarde d'une poignée de nanosecondes par rapport à son pendant : l'expérience confirme la théorie. Une toupie fournit un autre exemple d'asymétrie entre deux référentiels. Si on la considère comme un référentiel fixe pendant qu'elle tourne, alors c'est l'univers qui tourne autour d'elle. Entre autres, elle fait tourner autour d'elle la Lune à une vitesse largement supérieure à la vitesse de la lumière. Il n'empêche que notre satellite ne subit alors aucune accélération nouvelle, il n'a à vaincre aucune inertie particulière : dans l'absolu la longueur de ses boucles spatiales varie à une vitesse inférieure ou égale à un point par instant. Ce que « voit » la toupie est un effet des prolongements mutuels des boucles spatiales, qui permettent des myriades de points de vue différents. Ce n'est fondamentalement qu'une succession d'images. Cet effet d'optique n'a pas plus d'existence qu'une suite de réflexions dans un miroir. L'espace-temps nous la joue « optique à géométrie variable ». Il ne déforme pas les vaisseaux spatiaux ou la Lune, mais les points de vue, les liens spatiaux à partir desquels les objets sont observés. Une sorte de « rotation » de l'espace-temps quadridimensionnel (trois dimensions d'espace plus une de temps) varie ainsi selon les référentiels. Ce qui ne change que les angles sous lesquels les objets sont observés, pas les objets eux-mêmes. Cependant les changements spatiaux sont réversibles, mais pas les changements temporels. Un mouvement peut en effet se propager de points récents vers des points plus anciens. Mais à chaque instant, seul existe un seul instant, et la création de la succession d'instants va toujours d'un instant ancien vers le plus récent : impossible de revenir en arrière, dans le passé, d'aller d'un instant récent vers un plus ancien. Dans le continuum espace-temps, le temps n'est pas une dimension comme les autres. L'espace-temps est la résultante d'un certain nombre de composantes et le mouvement met en avant telle ou telle composante au détriment d'autres composantes. Il n'y a là qu'un changement de perspective, de point de vue. Nous ne percevons pas la totalité du réel. Une ouverture qui glisse selon les lois de la physique nous montre telle ou telle partie de la nature à un moment donné. Mais elle nous cache le principal : la cohérence intrinsèque de l'univers. Retour au menu de la page Le principe de Mach Nous sommes ici en plein « principe de Mach », tel qu'il a été revu et corrigé par Einstein. Rien n'échappe à la topologie spatiotemporelle universelle. Ce qui se passe ici et maintenant dépend en totalité ou en partie de ce qui se passe partout ailleurs dans l'univers. Par exemple ce qui se passe ici et maintenant dépend de ce qui compense la tendance à l'effondrement gravitationnel de l'ensemble de la matière universelle. Cette unicité universelle fonde particulièrement le fait que les lois de la physiques demeurent valides quels que soient les référentiels considérés. Un même événement peut ainsi se mesurer de plusieurs façons différentes, avec les « points de vue » respectifs liés à plusieurs référentiels différents. Mais ces différentes mesures sont équivalentes, l'une n'est pas plus « objective » que l'autre : l'événement est simplement observé sous plusieurs angles spatiotemporels différents. En simplifiant outrancièrement, nous pouvons dire qu'en relativité l'universel conditionne le local (principe de Mach revu par Einstein). Tandis qu'en mécanique quantique, c'est le local qui conditionne l'universel (réduction locale de la fonction d'onde « étalée » universellement). Le pendule de Foucault illustre le principe de Mach. Un poids assez lourd se balance au bout d'une longue corde, par exemple au pôle Nord de la Terre. Les heures s'écoulent et le plan de l'oscillation tourne autour d'un axe vertical. Au bout de six heures l'oscillation atteint, puis dépasse un plan perpendiculaire au plan de départ. Le plan de l'oscillation effectue un tour complet en vingt-quatre heures. Il tourne sans cause visible par rapport à la Terre. Mais l'observation montre qu'il reste fixe par rapport aux galaxies les plus lointaines, celles dont le mouvement apparent est le plus faible. Le plan de l'oscillation reste donc aussi stable que possible, non par rapport à la Terre, mais par rapport à l'ensemble de l'univers. Si le pendule est déplacé vers l'équateur, la rotation de son plan d'oscillation ralentit progressivement (un tour en 32 h 52 min à Paris) jusqu'à devenir nulle à l'équateur. Au delà, le changement d'hémisphère inverse la rotation selon la loi de Coriolis : (vu par dessus et par derrière) « Tout mobile à la surface de la Terre est dévié vers sa droite dans l'hémisphère Nord, et vers sa gauche dans l'hémisphère Sud ». Vue par dessous, cette déviation explique par exemple que les cyclones de l'hémisphère Nord tournent dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, et ceux de l'hémisphère Sud dans le sens aiguilles d'une montre. La pseudoforce de Coriolis : ● ● Vu « par dessous » dans un hémisphère, un cyclone tourne dans un sens Vu « par dessus » dans l'autre hémisphère, il tourne en sens inverse (Illustration : DCU) Cet effet est cependant beaucoup trop faible pour déterminer le sens de rotation de l'eau qui s'écoule par le siphon d'une baignoire. D'autres facteurs, comme des irrégularités dans la forme du récipient, sont prépondérants. En revanche, aussi longtemps que la force centrifuge l'emporte sur la gravitation terrestre, un gyroscope tend à conserver un axe de rotation fixe par rapport aux galaxies lointaines, quelle que soit sa position géographique, y compris à l'équateur. Le « secret » du pendule de Foucault, c'est la conservation de l'énergie. Si le pendule passait du plan dans lequel il est en train de tourner à un autre, il lui faudrait une impulsion. Or cette impulsion ne se crée pas spontanément et la Terre tourne. Le résultat, c'est que le plan d'oscillation du pendule tourne par rapport à la Terre. Ce qui nous livre aussi le « secret » du gyroscope. Pour que l'axe change de direction, il lui faudrait une chiquenaude, qui là encore ne se crée pas spontanément. Le mouvement n'est jamais aussi universel qu'en l'absence d'énergie supplémentaire, lorsque rien ne le perturbe localement. Il résulte de composantes non locales et locales. Retour au menu de la page LA LOCALITÉ MENU HAUT DE LA PAGE LE BIG BANG Seulement quelques point en quelques instants Section 6 L'EXPANSION COSMIQUE page 1 LE BIG BANG Rechercher dans ce site Reset LE MOUVEMENT ET L'INERTIE Page provisoire, recherches en cours Dernière modification de la page le NaN undefined NaN à 0NaN:0NaN ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES Imprimer ACCUEIL 1. INTRODUCTION 2. LES BOUCLES SPATIALES 3. « Dans » le néant DIALECTIQUE POINTS ET INSTANTS LE BIG BANG ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES 4. Points de vue PROLONGEMENTS LA LOCALITÉ 5. LE MOUVEMENT ET L'INERTIE 6. L'expansion cosmique LE BIG BANG ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES 7. Interférences dédoublées LES ATOMES LES VAGUES 8. Les quatre interactions GÉNÉRALITÉS GRAVITATION FAIBLE ÉLECTROMAGNÉTIQUE FORTE 9. LES FERMIONS, LES BOSONS ET LE SPIN 10. LES TROUS NOIRS 11. RELATIONS À chaque instant se créent une nouvelle unité d'espace et une nouvelle unité de temps. À chaque instant cette augmentation de l'espace-temps se traduit dans l'absolu par l'allongement de un point d'une boucle spatiale et dans le relatif par l'allongement de un point de 2# - 1 liens spatiaux. Ce qui entraîne l'éloignement relatif de 2(2# - 1) particules relatives. Le décor étant planté, voyons maintenant le début du film. « (...) si les lois de la science avaient été suspendues au début de l'Univers, pourquoi auraient-elles été valides à d'autres moments ? Une loi n'est une loi que si elle vaut partout et toujours. Nous devons nous efforcer de comprendre scientifiquement comment l'Univers a débuté : que nous soyons capables ou non de mener cette tâche à bien, nous ne saurions nous dispenser de nous y atteler. » (Stephen Hawking, L'Univers dans une coquille de noix, Odile Jacob, 2001) QUANTIQUES 12. H ! H... H ? JUSQU'AU 19e LE 20e SIÈCLE LE 21e SIÈCLE SOLUTIONS ? MUTUALISATION COMMUNISME Une boule de billard « dans » le néant Considérons un « espace » à zéro dimension : le néant. Rien de bien compliqué ici puisque la géométrie correspondante tient en un seul axiome trivial : « Quand il n'y a pas d'espace entre deux objets, ces objets sont en contact ». 13. CONCLUSION 14. Comment faire ? NOTIONS DE BASE COMPLÉMENTAIRES ENTRE SCIENCES 15. BIBLIOGRAPHIE 16. Liens d'actualité SCIENTIFIQUE INFOS EN CONTINU 17. EN MARGE TABLE DES MATIÈRES Imaginons une boule de billard plongée « dans » le néant. Elle ne possède pas d'espace extérieur, puisque « dans » le néant, c'est en dehors de l'espace, c'est nulle part. Donc pas de forme extérieure. Tous les points de son inexistante « surface extérieure » se rejoignent en un même point. Si la boule est constituée de points, alors il n'y a aucune différence entre son « extérieur » ponctuel et chacun de ses autres points constitutifs. Son « extérieur » est un point comme un autre. Autrement dit le tout (la boule sans espace extérieur, ou plutôt dont l'espace extérieur est ponctuel) est paradoxalement plongé dans l'ensemble de ses parties (dans son « intérieur », dans ses points). Puisqu'elle ne possède pas de limite extérieure, vue de l'intérieur, elle semble infinie. Mais son espace fermé sur luimême est en fait fini. Aucun rayon lumineux ne sort de la boule, il suit toujours des chemins de points plus ou moins courbes. Un peu comme une fourmi en vadrouille à la surface d'une sphère peut croire disposer d'un espace sans limite autour d'elle, qui est en fait fini. Une telle boule de billard ne peut pas exister en tant que Une boule de billard « dans » le néant Géométrie « dans » le néant La complexité s'accroît L'inflation primitive L'émergence d'une nature newtonienne telle « dans » le néant. Elle n'a de « boule » que le nom. Il n'est possible de se la représenter mentalement que comme un ensemble de caractéristiques étranges. J'ai un truc à dire ! CLIQUER ICI Une boule de billard dont la forme extérieure se réduit à un point est en réalité bien pire que ça :-) (Illustration : DCU) L'univers est lui aussi plongé « dans » le néant. Ne serait-ce que par définition : il n'y a rien au delà de tout ce qui existe. C'est pourquoi dès les premiers instants se crée un espace fermé, « bouclé » sur lui-même. Retour au menu de la page Géométrie « dans » le néant Au premier instant l'univers ne compte qu'un seul point constitutif : . Au deuxième instant l'univers compte deux points : . Soit deux extrémités : apparition de la longueur. Mais il n'y a pas d'espace autour des points puisque les points sont euxmêmes l'espace. Du point de vue de chacun des deux points, c'est l'autre point qui l'entoure. Création donc de l'espace minimal capable d'en contenir un autre : la 2D. Au troisième instant il y a trois points : . Trois boucles distinctes de deux points peuvent « voir » une même particule relative, qui peut donc être simultanément « vue » sous deux fois trois angles différents. La 6D jaillit dans la 2D. Au quatrième instant six boucles distinctes de deux points peuvent « voir » une même particule relative, qui peut donc être simultanément « vue » sous deux fois six angles différents. La 12D jaillit dans la 6D nouvellement créée. Au cinquième instant dix boucles distinctes de deux points peuvent « voir » une même particule relative, qui peut donc être simultanément « vue » sous deux fois dix angles différents. La 20D jaillit dans la 12D... Stop ! Ce qui est en train de se créer là est un cristal universel multidimensionnel, avec des liens spatiaux tous de deux points chacun. Aucun mouvement n'y est possible. Incohérence : la création d'un point de plus à chaque instant de plus crée du mouvement. Un espace à plus de trois dimensions ne peut pas se représenter mentalement, il peut seulement se calculer. Par exemple, d'après Rudy Rucker, dans La quatrième dimension, Seuil, 1985, un cube 3D compte 12 arrêtes et six faces, un hypercube 4D compte 32 arrêtes et 24 faces, tandis qu'un hyperhypercube 5D compte 80 arrêtes et 80 faces. Reprenons. L'univers cesse de créer des dimensions supplémentaires dès que le mouvement devient possible. Donc après la création de deux particules relatives. Pas à partir du deuxième instant, où seule existe une boucle minimale dépourvue de particules relatives. Mais à partir du troisième instant. Manque de chance, au troisième instant, la 6D est plongée « dans » le néant. L'univers se divise alors en un espace relatif (interne) 6D et un espace absolu (externe « dans » le néant, si on peut dire) ratatiné en un point. Au troisième instant aucun mouvement 6D (ponctuel dans l'absolu) n'est donc possible. Par contre, un mouvement 5D plongé dans la 6D est possible. Puisque plongé dans un espace, donc pas « dans » le néant, il ne se ratatine pas en un point. En fait non, il n'est pas possible. La 6D est toujours là et elle mobilise les trois points. Aucun mouvement n'est encore possible, alors que la création d'un point de plus à chaque instant en rend la création obligatoire. Un espace 4D plongé dans la 5D se crée-t-il ? Non, parce qu'avec leurs deux extrémités, les boucles spatiales ne peuvent former dans l'absolu que des espaces avec un nombre pair de dimensions. Un espace 3D plongé dans la 4D se crée donc. Dès le troisième instant l'univers va donc plonger la 3D dans un espace très « vaste » pour elle : la 4D. Seuls des mouvements au plus en 3D, utilisant telle(s) ou telle(s) dimension(s), sont possibles. Ce volume 4D se ratatine lui aussi dans l'absolu en un point, à cause de l'absence extérieure d'espace. Mais, même ratatiné, il reste très « vaste » pour les espaces 3D. Exactement comme un volume 3D « ordinaire » hauteur / largeur / profondeur est très « vaste » pour la 2D, puisqu'il peut contenir une infinité de plans. Même compressé au fond d'un trou noir, un volume 3D quelconque peut toujours contenir une infinité d'espaces courbes 2D. Dans ce cas les plans chiffonnés « ne se rendent pas compte » qu'ils sont au fond d'un trou noir. Leurs « habitants 2D » les suivent du regard et du mouvement, ils y glissent et ils y vivent : il leur semble que leur plan est « plat », euclidien. Il en va de même en ce qui concerne la 3D plongée dans la 4D ratatinée. L'hyperespace 4D permet ainsi la coexistence de différents espaces 3D « fluides ». Par exemple dans le même espace ratatiné 4D un volume 3D hauteur / largeur / profondeur peut couper un autre volume 3D hauteur / largeur / hyperdimension. L'intersection de ces deux espaces perd cependant l'une de ses quatre dimensions pour n'en conserver que trois, sans quoi elle se ratatinerait. Ce ratatinement est en effet impossible dans le relatif, puisqu'il ne conserverait pas le mouvement, alors que se crée un point de plus à chaque instant de plus. Nous verrons plus loin que les quatre interactions fondamentales résultent de cette étrange topologie. Résumé de la situation : Un espace unidimensionnel dans l'absolu s'allonge d'un point de plus à chaque instant de plus. Il se divise de telle sorte en segments qu'il multiplie les points de vue. Se crée un espace quadridimensionnel dans le relatif, qui est aussi ratatiné que l'espace unidimensionnel auquel il est équivalent dans l'absolu. Mais il comporte des espaces relatifs bidimensionnels et tridimensionnels, qui eux ne sont pas ratatinés en un point parce que situés ailleurs que « dans » le néant. Lorsqu'ils apparaîtront, les géomètres de ces espaces non ratatinés se croiront dans des espaces euclidiens. Retour au menu de la page La complexité s'accroît Aux premiers instants les échelles microscopiques et macroscopiques se confondent. Les liens spatiaux possèdent tous une longueur minimale de deux points, espace indispensable pour constituer les deux extrémités d'un espace unidimensionnel. (Un seul point, c'est un volume sans dimension.) De son côté la longueur maximale n'est guère supérieure à deux points parce que le nombre total de points est encore très petit. L'univers ressemble ainsi à une sorte de cristal de particules relatives, plus ou moins uniformément espacées. Or un point de plus se crée à chaque instant de plus, soit une unité de mouvement de plus. Dès le deuxième instant cette « goutte » régulière de mouvement entre ainsi en résonance avec le mouvement général. Une nouvelle pichenette s'ajoute à chacun de ses propres échos. Ce qui crée des ondes de mouvement, des interférences, des perturbations, des flux et des reflux vite dévastateurs pour l'uniformité originelle. Les mouvement relatifs des liens spatiaux se différencient de plus en plus. Ils deviennent de plus en plus radiatifs, ils tirent et ils poussent des particules relatives de plus en plus énergétiques. Une sorte de brouillard de particules relatives bouillonne et se complexifie à toutes les échelles. Dans ce remue-ménage, l'éventail des échelles s'élargit, la propagation du mouvement se complexifie. Des grandes boucles se décomposent plus ou moins en plus petites, des petites boucles fusionnent plus ou moins en plus grandes. Les liens spatiaux se structurent progressivement. Les premières particules subatomiques, puis l'hydrogène, son isotope lourd le deutérium, l'hélium, le lithium, apparaissent dans les dédoublements de ce chaos. Le milieu interstellaire, le cœur des étoiles et les explosions de supernovæ synthétiseront plus tard les autres éléments. La création de points et d'instants en nombre croissant crée du même coup des échelles de plus en plus grandes, où l'ajout d'un point de plus à chaque instant de plus devient de plus en plus comparativement « négligeable ». Aux grandes échelles les mouvements résonants existent toujours, mais ils se diluent de plus en plus dans le mouvement général. Des structures de plus en plus complexes parviennent ainsi à se produire plus vite qu'elles se détruisent. La température cosmique baisse, mais elle s'élève localement avec la formation des galaxies et des étoiles. Par contre aux échelles subatomiques subsiste le remue-ménage originel. Plus ou moins un point constitue en effet un événement important dans des environnements de quelques points. Grandes et petites échelles se différencient de plus en plus. Des phénomènes possibles à une échelle ne le sont pas forcément à une autre. Par exemple une étude statistique montre que les étoiles ne peuvent pas posséder une masse qui excède 120 à 200 fois celle de notre Soleil (Université du Michigan et Hubble site, 2005). Le jeune univers offre très vite aux différentes échelles des « paysages » d'une diversité comparable à celle que nous observons aujourd'hui. Cette complexification du mouvement des boucles spatiales s'accompagne d'un accroissement des configurations géométriques. Plus un grand nombre d'états s'accumulent et plus le retour à un état universel antérieur devient improbable. Cet état universel antérieur devient une possibilité parmi un nombre croissant d'autres. Ainsi plus l'échelle de l'univers augmente, plus le temps passe, et plus l'irréversibilité se généralise. En outre la création d'un point de plus à chaque instant de plus interdit tout état universel strictement identique à un état passé. Loin d'être un « éternel retour », l'histoire de l'univers est une éternelle création. Retour au menu de la page L'inflation primitive Pendant les premiers instants les particules relatives s'agglutinent les unes aux autres. Or un point de plus se crée à chaque instant de plus. Lorsqu'une boucle passe de de 2 à 3 points, sa longueur augmente de 50 %. L'expansion primitive de l'univers présente ainsi l'aspect d'une « inflation » parce que la longueur des boucles spatiales augmente avec des pourcentages très élevés. Elle est « explosive » lorsqu'elle s'exerce en premier lieu sur des liens comptant en moyenne quelques points constitutifs, puis elle devient comparativement négligeable lorsqu'elle s'exerce sur des liens comptant des milliards et des milliards de points constitutifs. Les agitations spatiotemporelles tendent globalement à se calmer parce que plus il y a de points, plus l'apparition d'un nouveau point a des conséquences mineures sur la longueur et le mouvement des boucles. Introduit dans le modèle standard de la cosmologie par Alan Guth, Andrej Linde et Paul Steinhardt, le modèle inflationnaire apporte une explication spéculative au caractère euclidien de la géométrie de l'univers, ainsi qu'à l'uniformité du fond cosmique de rayonnement thermique à 2,7 K. Entre t = 10-36 s et t = 10-33 s après l'instant singulier t = 0, une infime région de l'univers aurait gonflé dans des proportions exponentielles, donnant notre univers actuel. La séparation des interactions nucléaires et électromagnétiques aurait provoqué une transition de phase, un nouvel équilibre entre la matière et l'énergie, en faveur de cette dernière, d'où l'apparition d'une bulle qui aurait tout englobé. Sans quoi, limitée par la vitesse de la lumière et des horizons trop étroits, la causalité ne pouvait pas donner un univers aussi homogène que l'observation l'indique. À cette première inflation succède une deuxième inflation apparemment due à une « énergie noire » : cette question sera abordée dans la prochaine section. Retour au menu de la page L'émergence d'une nature newtonienne C'est-à-dire d'une nature comprise avec un réalisme classique, fondé sur ce que perçoivent nos cinq sens. Plus l'univers accroît son échelle et plus les fluctuations individuelles des particules relatives s'enfouissent dans les petites échelles. Les objets macroscopiques acquièrent ainsi une apparence plus ou moins stable, lissée par le flou de mouvements à la fois microscopiques et en très grand nombre. Une nature avec des lois physiques pas encore appelées « classiques » apparaît peu à peu. Un jour viendra où la taille d'objets appelés des « boules de billard » sera gigantesque. Leur nombre de particules relatives constitutives sera tellement grand que leurs dédoublements pourront se dissoudre de multiples façons différentes parmi les autres particules relatives de l'univers. Tout le monde croira qu'il s'agit d'objets uniques, incapables de se dédoubler :-) Il faudra attendre l'avènement de la mécanique quantique et la découverte des phénomènes d'intrication pour qu'un nombre croissant de gens ne regardent plus les boules de billard de la même façon. Retour au menu de la page Partout une même hétérogénéité Dans la première période « simple » qui suit le big bang, rien n'est encore bien différencié. Les perturbations se répartissent de façon plutôt homogène. Cette homogénéité donne un bain universel de particules, une incandescence générale dont le fond fossile de rayonnement thermique conserve encore aujourd'hui la trace. Ce fond primordial de photons fluctue très peu, au plus de un cent millième de degré, quelle que soit la direction du ciel mesurée. Ce qui convient bien dans un univers où tout se dédouble partout 2# - 1 fois. À ce fond détecté s'adjoignent peut-être aussi un fond de neutrinos et un fond de gravitons, non détectés, qui fluctuent sans doute eux aussi très peu, s'ils existent. De plus, aussi ténues soient-elles à l'origine, les zones les plus denses en particules relatives exercent une attraction gravitationnelle sur les zones les moins denses. Le contraste entre les zones relativement plus denses et moins denses s'amplifie ainsi tendanciellement. Les liens spatiaux possèdent ainsi des longueurs de plus en plus diversifiées. Mais leurs prolongements mutuels les dédoublent et les mélangent partout dans l'univers. Ce qui a pour effet de répartir partout leurs irrégularités, qui s'homogénéisent plus ou moins aux grandes échelles. D'où, au final, une distribution générale de la matière dans l'univers, qui se situe à mi-chemin entre l'homogénéité et l'hétérogénéité. Aux plus grandes échelles les galaxies dessinent ainsi des filaments irréguliers, aux nœuds desquels se situent les amas, délimitant de vastes « bulles » de vide, et ce paysage est le même dans toutes les directions. De la même façon, la luminosité relative des galaxies peut varier dans de grandes proportions, mais à chaque niveau de luminosité correspond une répartition universelle des galaxies concernées. Par exemple il y a partout le même faible taux de galaxies très brillantes. Bref, il y a bien de l'hétérogénéité dans un univers où tout se dédouble 2# - 1 fois, mais c'est la même hétérogénéité partout. Retour au menu de la page LE BIG BANG ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES LE MOUVEMENT ET L'INERTIE ÉNERGIE ET MATIÈRE MENU HAUT DE LA PAGE NOIRES L'ÉNERGIE NOIRE : dédoublement d'un point de plus à chaque instant LA MATIÈRE NOIRE : dédoublement des particules relatives Section 6 L'EXPANSION COSMIQUE page 2 ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES Rechercher dans ce site Page provisoire, recherches en cours Reset LE BIG BANG Dernière modification de la page le NaN undefined NaN à 0NaN:0NaN L'ÉNERGIE NÉGATIVE ET LES ATOMES Imprimer ACCUEIL 1. INTRODUCTION 2. LES BOUCLES SPATIALES 3. « Dans » le néant DIALECTIQUE POINTS ET INSTANTS LE BIG BANG ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES 4. Points de vue PROLONGEMENTS LA LOCALITÉ 5. LE MOUVEMENT ET L'INERTIE Après avoir donné le big bang, la création d'un point de plus à chaque instant de plus donne l'énergie noire. Quant à la matière connue, elle ne représente que 4 % de la masse universelle. Les 96 % restants sont « noirs », inconnus. Autant dire que nous avons encore beaucoup de choses à découvrir. 6. L'expansion cosmique LE BIG BANG ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES 7. Interférences dédoublées LES ATOMES LES VAGUES 8. Les quatre interactions GÉNÉRALITÉS GRAVITATION FAIBLE ÉLECTROMAGNÉTIQUE FORTE 9. LES FERMIONS, LES BOSONS ET LE SPIN 10. LES TROUS NOIRS 11. RELATIONS QUANTIQUES « La petite histoire veut que quand quelqu'un venait trouver Niels Bohr avec une idée révolutionnaire visant à résoudre l'une des énigme de la théorie quantique dans les années vingt, il répliquait : "Votre théorie est folle, mais elle ne l'est pas assez pour être vraie". » (John Gribbin, Le chat de Schrödinger, Le Rocher, 1988) 12. H ! H... H ? JUSQU'AU 19e LE 20e SIÈCLE LE 21e SIÈCLE SOLUTIONS ? MUTUALISATION COMMUNISME 13. CONCLUSION 14. Comment faire ? NOTIONS DE BASE COMPLÉMENTAIRES ENTRE SCIENCES 15. BIBLIOGRAPHIE 16. Liens d'actualité SCIENTIFIQUE INFOS EN CONTINU 17. EN MARGE TABLE DES MATIÈRES Des géométries pseudos euclidiennes L'unité 1 de densité oméga de matière dans l'univers correspond à l'équilibre entre d'une part l'attraction gravitationnelle universelle et d'autre part l'énergie cinétique d'expansion universelle. Avec une densité inférieure ou égale à 1, l'expansion continue indéfiniment. Avec une densité supérieure à 1, l'univers se comporte comme une pierre lancée en l'air, « rattrapée » par la gravitation : l'expansion ralentit, stoppe, s'inverse et tout finit par s'écraser en un « big crunch ». Alors que va-t-il advenir ? Le fond de rayonnement thermique dans lequel baigne l'univers donne des indications sur ce qui se trame, sur ce que l'avenir de l'univers nous réserve. Après le satellite COBE en 1992, les ballons stratosphériques Boomerang en 1998, Maxima en 2000 et Archeops en 2001, les images de ce fond, captées par la sonde WMAP en 2003, ont constitué par leur précision et leur vaste champ une avancée supplémentaire. Les scientifiques disposent ainsi d'informations de plus en plus fines, depuis la découverte du fond en 1965. Pourquoi ce fond est-il porteur d'un message ? D'où provient-il ? Des géométries pseudos euclidiennes L'allongement tendanciel des liens spatiaux se cumule avec la distance L'univers visible se distingue de l'univers actuel L'information elle aussi se dédouble Une insaisissable « matière noire » semble mêlée à la matière ordinaire Des chiffres célèbres J'ai un truc à dire ! CLIQUER ICI Quelque 380 000 ans après le big bang, matière et photons se découplent dans une incandescence générale. À ce moment, la température des régions les plus denses décroît moins vite que celle des moins denses. Un bain cosmique de photons de grande énergie porte ainsi la trace des inhomogénéités primordiales, qui en se condensant, constituent ensuite progressivement les premières galaxies. Puis ce fond se dilue dans l'expansion universelle et il se refroidit. Le rayonnement de fond du ciel (Document : NASA/WMAP Science Team) De faibles variations d'intensité, dans ce fond de photons, se présentent typiquement avec un angle (une hauteur ou une largeur apparentes) de un degré. Ces fluctuations correspondent à la distance maximale parcourue par la lumière, lors de la création du fond, dans le cadre d'un univers euclidien, dont l'oméga est très proche de (ou est égal à) 1. Un espace avec une courbure positive (sphérique, la somme des angles d'un triangle est supérieure à 180°) ferait converger les rayons lumineux et un effet de loupe grossirait les taches. Tandis qu'un espace avec une courbure négative (hyperbolique, la somme des angles d'un triangle est inférieure à 180°) ferait diverger les rayons et rapetisserait les taches. L'observation du fond fossile de rayonnement thermique indique ainsi que la géométrie de l'univers est (ou est presque) euclidienne. C'est-à-dire qu'elle se situe (ou se situe presque) au point d'équilibre entre un univers tôt ou tard en voie d'effondrement sur lui-même, et un univers « hyperbolique » dont l'étendue augmente indéfiniment. Cette particule absolue est équivalente à deux particules relatives : tout dépend du point de vue adopté (Illustration : DCU) Souvenons-nous maintenant de ce qui se passe quand une observatrice située « dans » une boucle spatiale unidimensionnelle regarde au dessus d'elle. La lumière suit la courbure de l'espace et l'observatrice voit une deuxième particule au bout d'un espace apparemment droit. Dans ces conditions, la « platitude » globale de notre univers « vu de l'intérieur » n'est pas vraiment surprenante. Que notre regard suive une seule, ou un nombre astronomique de boucles spatiales, le résultat est le même : l'espace nous semble globalement euclidien. Cette « platitude » spatiale dans le relatif est une propriété intrinsèque de la courbure spatiale dans l'absolu. Une équivalence existe ainsi entre espaces « plats » et « courbes » : un espace unidimensionnel est « plat » quand il est considéré « de l'intérieur » et il est « courbe » quand il est considéré « de l'extérieur ». Ce qui n'enlève rien à l'existence de distorsions spatiales locales, quand la gravitation courbe l'espace-temps, par exemple. Mais la gravitation courbe un espace tridimensionnel : les effets de la courbure spatiale sont alors en partie différents de ceux dus à la courbure d'un espace unidimensionnel. Le nombre de dimensions constitutives d'un espace est lui aussi relatif. Deux espaces 3D comportant chacun une dimension que l'autre ne possède pas se « voient » comme des espaces 2D parce qu'ils ne peuvent pas voir la dimension qu'ils ne possèdent pas. S'ils « voyaient » globalement un espace quadridimensionnel, ils le « verraient » en effet situé « dans » le néant, là où, en l'absence d'espace entre eux, les points sont tous en contact entre eux, là où tout est ratatiné. Par contre n'importe quel espace 1D, ou 2D, ou 3D, se situe « ailleurs » que « dans » le néant, même si c'est dans un espace 4D ratatiné. De tels espaces peuvent donc posséder dans le relatif une géométrie qui ne soit pas en effondrement total. Considérées en pensée comme des composantes de l'espace 4D ratatiné, chacune de ces géométries au plus tridimensionnelles apparaît néanmoins terriblement chiffonnée. Mais vues « de l'intérieur », elles apparaissent globalement euclidiennes parce qu'elles sont fondamentalement unidimensionnelles. Retour au menu de la page L'allongement tendanciel des liens spatiaux se cumule avec la distance Soit un diagramme cartésien avec l'espace en abscisse et le temps en ordonnée. Un parcours de un centimètre de plus à chaque seconde de plus donne une diagonale rectiligne, linéaire. Or, dans l'absolu, l'espace-temps gagne un point de plus à chaque instant de plus : la dilatation de l'espacetemps est de la même façon linéaire. Le dernier point créé allonge l'espace-temps à une vitesse constante, égale à celle de la lumière dans le vide. Mais dans le relatif, ce point de plus à chaque instant de plus se dédouble 2# - 1 fois. C'est-à-dire que l'espace-temps relatif s'incrémente à chaque instant d'un ensemble de {2# - 1} dédoublements du dernier point créé. Dans le relatif, la dilatation totale de l'espace-temps est donc elle aussi linéaire, mais 2# 1 fois plus rapide que dans l'absolu. Imaginons un genre d'élastique qui s'étire spontanément de un centimètre toutes les minutes. En une minute la longueur d'un élastique isolé n'augmente évidemment que de un centimètre. Tandis que la longueur d'une chaîne de cinq de ces élastiques, disposés bout à bout, augmente de cinq centimètres. Dans le même temps, une chaîne de 100 000 élastiques s'allongerait quant à elle de un kilomètre. Un tel effet spatial cumulatif crée l'expansion universelle relative. Selon la taille de l'horizon considéré, l'expansion moyenne va de zéro point de plus à chaque instant de plus, à 2# - 1 points de plus à chaque instant de plus. Plus un volume quelconque d'espace est grand, plus nécessairement il compte un nombre moyen élevé de liens spatiaux qui s'allongent, plus il tend à se dilater vite. La vitesse d'expansion relative de l'espace augmente ainsi linéairement avec l'augmentation de l'échelle considérée. La « récession des galaxies », comme celle des amas et des superamas, suit la loi de Hubble : les galaxies s'éloignent les unes des autres à une vitesse relative proportionnelle à leurs distances respectives - soit environ 70 km.s-1.Mpc. Cette expansion est imperceptible en dessous des échelles des galaxies : la gravitation « l'écrase » et les objets « retombent » en permanence les uns sur les autres. Par contre, elle devient prépondérante à l'échelle des amas et aux échelles supérieures. Mais un point de plus se crée à chaque instant de plus : les boucles spatiales s'allongent tendanciellement, ce qui rend tendanciellement leur fractionnement de plus en plus probable, donc l'augmentation de leur nombre #. Non seulement le volume de l'univers augmente avec le temps, mais en plus la vitesse de récession des galaxies tend elle aussi à augmenter avec le temps. Ce que confirme l'observation. Des explosions d'étoiles en fin de vie, les supernovæ, possèdent une luminosité intrinsèque connue, ce qui permet une estimation de la distance qui les sépare de nous. À la lueur lointaine de ces explosions, il semble que l'expansion de l'univers s'accélère avec le temps. La « constante » de Hubble est en fait une variable qui augmente au fil de l'histoire de l'univers. Cette « énergie noire » crée la deuxième inflation (après celle qui a suivi le big bang). Une dilatation générale de l'espace Aux confins de l'univers visible l'espace se dilate de telle sorte qu'il emporte les amas à des vitesses qui semblent atteindre la vitesse de la lumière. Pour qu'un objet massif atteigne la vitesse de la lumière il lui faudrait une énergie infinie. Mais là, nul besoin d'énergie infinie puisque qu'aucune inertie n'est à vaincre : il ne s'agit pas d'un déplacement dans l'espace, mais d'une dilatation générale de l'espace. ~~~~~~~~~~~~~~~ Aucun « centre de l'univers » n'existe Le centre de l'univers est partout là où il y a une particule relative. L'expansion universelle s'opère autour de chaque particule relative : il n'existe pas de « centre universel » privilégié. Notre perception de l'expansion de l'univers est universellement banale. L'univers « n'explose » pas et les galaxies ne sont pas des « projectiles » : leur mouvement de fuite ne provient que de la dilatation générale de l'espace cosmique. Retour au menu de la page L'univers visible se distingue de l'univers actuel La vitesse de un point par instant est une limite infranchissable dans l'absolu. Le relatif ne porte-til pas cette limite à 2# - 1 points par instant ? Considérons par exemple une suite de cinq liens spatiaux qui s'allongent individuellement de un point de plus à chaque instant de plus. Elle provoque un allongement global de cinq points à chaque instant, soit cinq fois la vitesse de la lumière. Chaque particule relative « voit » un horizon dont la longueur varie au plus de un point à chaque instant. Elle reçoit, elle transmet de l'information au plus à cette vitesse. Il existe ainsi autour des 2# particules relatives de l'univers 2# horizons particuliers. Ce qui saucissonne le problème de telle sorte que la vitesse se limite partout au plus à un point par instant, même dans le relatif. Et ce qui correspond à l'absolu, où rien ne dépasse la vitesse d'un point de plus à chaque instant de plus. C'est pourquoi le rayon de l'univers visible est inférieur à celui de l'univers actuel. Lorsque nous observons une galaxie lointaine, par exemple située à dix milliards d'années-lumière, nous la voyons là où elle était il y a dix milliards d'années. Mais depuis qu'elle a émis cette lumière, qui a mis dix milliards d'années pour nous parvenir, l'expansion universelle a continué de l'entraîner dans sa course. Les informations qui nous parviennent des confins du cosmos ne sont pas de première fraîcheur, puisqu'elles ont voyagé pendant plusieurs milliards d'années. Les confins actuels de l'univers nous sont ainsi cachés. Par exemple les quasars sont sans doute des galaxies primitives très lumineuses, dont le trou noir central est en train de déchiqueter et d'absorber toutes les étoiles à sa portée : il n'a pas encore fait le vide autour de lui. Plus nous observons des galaxies lointaines, plus nous les voyons dans un état primitif, avec un temps relatif d'autant plus figé que leur vitesse relative est grande par rapport à nous. Mais localement, elles continuent imperturbablement leur mouvement relatif de fuite. Elles ont plus ou moins changé, par rapport à ce que nous en voyons. Nous ne pouvons recevoir d'informations au plus qu'à la vitesse de la lumière. D'où le cône de lumière causal qui entoure tout événement : Le cône de lumière de l'événement situé au point 0 Plus les causes ou les effets d'un événement situé au point 0 sont pour lui éloignés dans le temps, plus ils peuvent être éloignés dans l'espace. « Ailleurs » se situe temporairement au delà d'une zone « couverte » par la vitesse de la lumière. (Schéma : DCU) Retour au menu de la page L'information elle aussi se dédouble Le rayon actuel de l'univers est supérieur à celui de l'univers visible. Pour observer ce qui se passe au delà de notre horizon de visibilité, il nous faudrait donc disposer d'informations qui nous parviennent à des vitesses supérieures à celle de la lumière... ou à une vitesse nulle. Peut-être un jour serons-nous capables de détecter et d'assembler comme des puzzles les fragments dédoublés d'images, qui, via les interactions non séparables, nous parviennent « en direct » de tous les événements de l'univers, quelle que soit la distance qui les sépare de nous. Peut-être un jour promènerons-nous nos caméras virtuelles au cœur de mondes très lointains. Et réciproquement : les images de la Terre telle qu'elle est actuellement se dédoublent elles aussi partout dans l'univers. Voilà qui pousse l'imagination à des vagabondages cosmiques. Peut-être sommes-nous tous examinés en temps réel par de lointaines civilisations extraterrestres... Sur la planète Terre, certains bipèdes enveloppent l'extrémité de chacun de leurs deux membres inférieurs dans un petit sac tissé qu'ils appellent « chaussette » :-) Voyages dans les images de l'espace, donc, mais aussi dans celles du temps : Tout phénomène génère en permanence une image, qui s'éloigne de sa source à la vitesse de la lumière. Par exemple à 2500 années lumières de nous la Terre apparaît telle qu'elle était il y a 2500 ans. Il est impossible de rattraper cette image, parce qu'il faudrait pour ça aller à une vitesse supérieure à celle de la lumière. Par contre cette image qui s'éloigne se dédouble et elle provient de partout là où il y a une particule relative. Certes, ces images dédoublées sont mélangées à de multiples autres dédoublements et échos, elles sont extrêmement diffuses. Néanmoins, peut-être parviendra-t-on un jour à détecter, à sélectionner ces dédoublements. À voir des documentaires historiques tournés « naturellement », sans caméra. Si une telle technologie était possible, nous disposerions d'archives auxquelles rien ne manquerait, permettant d'explorer la vie quotidienne, comme les grands événements de l'histoire. Nous ne pourrions cependant rien changer du passé, nous ne pourrions que l'observer. Je crois que les générations futures vivront dans une totale transparence de l'espace et du temps. Retour au menu de la page Une insaisissable « matière noire » semble mêlée à la matière ordinaire Lorsqu'une galaxie se forme, c'est d'abord une masse de gaz qui tourne sur elle-même. La force centrifuge tend à l'aplatir comme une crêpe. La gravitation condense ce gaz, qui s'échauffe, des foyers de fusion nucléaire s'allument. Le rayon de la galaxie diminue, ce qui augmente sa vitesse de rotation en raison de la conservation du moment cinétique orbital. Après s'être ainsi formées, les galaxies primitives locales s'agrègent plus ou moins entre elles. Elles finissent par donner les objets que nous observons maintenant. Elles continuent néanmoins de se transformer, parce qu'elles entrent assez fréquemment en collision entre elles. Par exemple la Voie lactée et la galaxie d'Andromède sont en chute libre l'une vers l'autre ; elles devraient se frôler et se déformer mutuellement dans quelque trois milliards d'années, premier mouvement d'un ballet dans lequel les collisions entre étoiles et planètes sont assez peu probables grâce aux vides immenses qui les séparent - les effets de marée seront bien plus redoutables. Or la vitesse orbitale du plan des galaxies demeure quasi constante avec l'éloignement du centre de rotation. La courbe de rotation des galaxies, qui exprime la vitesse moyenne de rotation de chaque point du rayon, est quasi horizontale. Alors que, d'après les lois de la gravitation, cette courbe devrait sensiblement baisser, comme les vitesses de révolution des planètes du système solaire baissent avec l'éloignement par rapport au Soleil (à une moindre attraction correspond en effet une moindre vitesse de révolution). À la vitesse à laquelle les objets galactiques tournent, et compte tenu de la masse de leur matière constitutive visible, les galaxies devraient éjecter leur périphérie dans le cosmos et se désagréger. Mais elles demeurent intactes. Le même phénomène se retrouve aux échelles supérieures : celles des amas. Les galaxies tournent les unes autour des autres à des vitesses telles qu'elles devraient se disperser dans le cosmos. Mais les amas conservent eux aussi leur cohésion. La masse réelle des galaxies, comme celle des amas, semble donc supérieure à leur masse apparente. C'est a priori cet excédent caché de masse qui permet aux galaxies et aux amas de retenir leur périphérie. Un vestige cosmique du cocon primitif dans lequel se sont formées les premières galaxies subsisterait encore sous la forme d'un gaz extrêmement diffus et chaud. Sa forme générale évoquerait celle d'un tissu 3D irrégulier et sa température se situerait entre cent mille et un million de degrés Celsius. La masse de ces nuages expliquerait une partie de la masse manquante. Mais dans l'état actuel des recherches, l'appel à une matière noire indétectable semble toujours nécessaire. Pour sa part la Voie lactée contient de vastes nuages de gaz froid, constitués principalement d'hydrogène, qui enveloppent plutôt les zones denses. Le satellite GLAST, dont le lancement est prévu en 2007, nous permettra d'en savoir plus. Ces nuages, difficilement détectables parce qu'ils sont soit très chauds, soit très froids, expliquent en partie les paradoxes de la rotation des galaxies et des amas - en partie seulement. Sans la DCU point de salut. Chaque particule de matière connue se dédouble 2# - 1 fois partout dans l'univers. Une matière ordinaire formée baigne ainsi dans ses propres dédoublements, qui constituent un fond de particules relatives très diffus, très homogène, qui ne rayonne pas. Ce fond se concentre plutôt dans et autour des grands amas de matière, sous l'effet de la localité. Mais il existe partout avec une plus ou moins grande densité. La « matière noire », c'est ainsi au moins en partie des dédoublements plus ou moins locaux de matière. Il s'agit d'un état particulier de la matière ordinaire, qui s'ajoute aux états déjà connus. Retour au menu de la page Des chiffres célèbres D'après les données en provenance du satellite WMAP en 2003, la récession accélérée des galaxies intervient pour 74 % dans un oméga très proche de l'unité. Cette « antigravitation noire » est une énergie qui possède une équivalence en masse : elle contribue à « écraser » la géométrie de l'univers. Mais ça ne suffit encore pas à former un univers « plat », euclidien. La matière noire contribue pour sa part à 22 % de la masse universelle et la matière ordinaire (baryonique) représente seulement 4 % du total. Le contenu de l'univers (Graphique : DCU) Retour au menu de la page LE BIG BANG ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES LE BIG BANG L'ÉNERGIE NÉGATIVE ET LES MENU HAUT DE LA PAGE ATOMES Pourquoi les atomes existent-ils ? Eh oui, en métaphysique on peut poser ce genre de question ! Section 7 INTERFÉRENCES DÉDOUBLÉES page 1 L'ÉNERGIE NÉGATIVE ET LES ATOMES Rechercher dans ce site Reset ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES Page provisoire, recherches en cours Dernière modification de la page le NaN undefined NaN à 0NaN:0NaN L'ÉTAT INFORME ET LES VAGUES DE PARTICULES RELATIVES Imprimer ACCUEIL 1. INTRODUCTION 2. LES BOUCLES SPATIALES 3. « Dans » le néant DIALECTIQUE L'ÉNERGIE NÉGATIVE ET LES ATOMES L'ÉTAT INFORME ET LES VAGUES DE PARTICULES RELATIVES POINTS ET INSTANTS 4. Points de vue PROLONGEMENTS LA LOCALITÉ L'énergie négative devient concevable intuitivement avec les dédoublements de la propagation du mouvement. Ses interférences avec l'énergie positive créent les atomes. 5. LE MOUVEMENT ET L'INERTIE 6. L'expansion cosmique LE BIG BANG ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES « La solution générale de l'équation de propagation - à une dimension s'écrit comme la superposition d'une onde progressive, de forme quelconque, se propageant dans le sens des x croissants et d'une onde progressive de forme quelconque se propageant en sens inverse. » (Bernard Diu, Bénédicte Leclercq, La physique mot à mot, Odile Jacob, 7. Interférences dédoublées LES ATOMES LES VAGUES 8. Les quatre interactions GÉNÉRALITÉS GRAVITATION FAIBLE ÉLECTROMAGNÉTIQUE FORTE 9. LES FERMIONS, LES BOSONS ET LE SPIN 10. LES TROUS NOIRS 2005) Quid de l'énergie négative ? Lorsqu'une particule possède une quantité de mouvement égale à zéro, son énergie E est égale à mc2. Lorsqu'elle possède une quantité de mouvement p, l'équation devient : E2 = m2c4 + p2c2 E2 étant un carré, l'énergie peut donc être soit Quid de l'énergie négative ? L'énergie négative dédouble l'énergie positive Les atomes L'antimatière 11. RELATIONS QUANTIQUES 12. H ! H... H ? JUSQU'AU 19e LE 20e SIÈCLE LE 21e SIÈCLE SOLUTIONS ? MUTUALISATION COMMUNISME positive, soit négative. L'énergie positive, nous savons ce que c'est : c'est ce qui permet à un système quelconque de fournir un travail mécanique. Mais comment nous représenter mentalement de l'énergie négative ? Retour au menu de la page 13. CONCLUSION 14. Comment faire ? NOTIONS DE BASE COMPLÉMENTAIRES ENTRE SCIENCES 15. BIBLIOGRAPHIE 16. Liens d'actualité SCIENTIFIQUE INFOS EN CONTINU 17. EN MARGE TABLE DES MATIÈRES L'énergie négative dédouble l'énergie positive Pour qu'un front d'ondes se resserre autour d'une pierre jetée dans l'eau, il faut filmer l'événement et ensuite passer le film à l'envers. Il faut ainsi remonter le cours du temps, pour observer les effets de l'énergie négative. La distinction énergie positive / énergie négative ne semble pourtant pas exister à l'échelle des particules. Les équations du mouvement y restent en effet valides, que le déroulement d'un événement microscopique quelconque soit considéré à l'endroit ou à l'envers dans le temps. Par exemple, une molécule ne « verrait » aucun inconvénient à participer à la reconstitution d'un œuf cassé. Or les particules relatives transmettent du mouvement, de l'énergie. Ce mouvement se dédouble et ces dédoublements se propagent dans toutes les Trois familles de particules J'ai un truc à dire ! directions, y compris vers les particules émettrices ellesmêmes. Ce mouvement dédoublé est, pour les particules émettrices, équivalent à de l'énergie positive qui remonte le cours du temps. Il est équivalent à une forme d'énergie négative. CLIQUER ICI Considérons deux structures de particules relatives aux mouvements synchrones, qui dédoublent les mêmes boucles spatiales. Elles échangent localement des « mouvements intermédiaires » qui se propagent et se croisent périodiquement de façon classique. Chacune de ces deux structures émet donc de l'énergie positive. Mais elle reçoit aussi une énergie qui provient de son dédoublement local, de l'équivalent d'elle-même. Elle émet une énergie « qui n'a pas encore voyagé », pendant qu'elle reçoit une énergie quelque peu dégradée, « qui a voyagé ». Toutes les structures de particules relatives reçoivent de la sorte leur énergie négative comme des échos, qui interfèrent plus ou moins tardivement avec chacun de leurs mouvements. À cette propagation « classique » qui se déplace localement de proche en proche, s'ajoute la propagation non locale. Dans ce cas l'énergie reçue n'est pas ou est peu dégradée. Or tout mouvement d'une boucle spatiale dans l'absolu se dédouble 2# - 1 fois dans le relatif. Ce mouvement se propage donc 2# - 1 fois par des chemins locaux et non locaux. Chacun de ces dédoublements se superpose, interfère plus ou moins avec les 2# - 2 autres. S'ensuivent des successions de croisements de mouvements plus ou moins locaux. La propagation de l'énergie présente ainsi souvent des caractéristiques périodiques, avec des alternances de mouvements plus ou moins importantes. Ainsi se propagent par exemple les ondes de choc, le son ou la lumière. Retour au menu de la page Les atomes Lorsqu'un événement quelconque émet de l'énergie positive, il lui revient donc localement 2# - 2 échos plus ou moins différés de son mouvement. De son propre « point de vue » chaque mouvement émis est positif, tandis que chaque dédoublement reçu est pour lui négatif, puisque pour lui ils se propagent comme « à l'envers dans le temps », ils vont de l'horizon vers lui. Une source centrale d'énergie positive s'entoure ainsi de multiples retours relativement négatifs, plus ou moins tardifs, créant de multiples interférences. Si la source positive est un proton, alors le nuage d'interférences qui l'entoure tend à créer un objet ondulatoire constitué y compris d'énergie négative : un électron orbitant de façon probabiliste sur ses couches possibles. Aucune limite ne sépare vraiment un électron de ses couches, de ses ondes stationnaires. Nous retrouvons ici la structure de l'élément le plus abondant de l'univers : l'hydrogène, qui comporte un unique proton entouré d'un unique électron. La nature n'en reste pas là. Les atomes se différencient les uns des autres par leur numéro atomique Z de protons (et d'électrons). Aux dernières nouvelles, la classification des éléments chimiques compte 118 éléments, mais seuls 116 ont été isolés. ● ● ● Les échos négatifs et leurs interférences sont localement plus étalés que leur source positive. La taille de l'ensemble de l'atome est ainsi environ cent mille fois supérieure à celle du noyau. Ils sont aussi plus faibles que leur source positive, ce qui explique la relative faiblesse de la masse des électrons en regard de la masse des protons : 1836 fois plus faible. L'interaction électromagnétique, qui relie les électrons au noyau, est pour sa part des centaines de fois plus faible que l'interaction nucléaire, qui maintien la cohésion du noyau. Il n'empêche que la charge d'une particule est assimilable à une déformation de sa géométrie locale. Cette déformation se dédouble y compris dans le périmètre local du noyau atomique. Les échos négatifs traversent ces dédoublements, qu'ils subissent en priorité du fait de la localité. D'où l'égalité en valeur absolue des charges du proton et de l'électron. Le faux calme du neutron cache des composantes de mouvement non nulles. Lorsqu'un proton reçoit d'au moins un proton voisin autant d'énergie qu'il émet d'énergie positive, il se transforme en neutron. Cette superposition « neutre » ne reste stable que dans un environnement où le neutron reçoit d'au moins un proton voisin une énergie quasi identique à celle qu'il recevrait s'il était resté un proton. Dans ce cas son mouvement s'annule plus ou moins et ses échos négatifs sont quasi inexistants. Mais lorsqu'un neutron est isolé, ses échos négatifs réapparaissent, il se (re)transforme en proton, il se désintègre en 920 secondes. Au cours d'une désintégration bêta, le neutron se décompose ainsi en un proton, un électron, et une interférence parasite : un antineutrino. De plus les noyaux atomiques les plus stables possèdent des nombres remarquables Z de protons ou N de neutrons : 2, 8, 20, 50, 82, 126... Ce qui suggère l'existence en leur sein d'un phénomène constructif de « saturation de couches » semblable à celui des couches électroniques. Les interférences entre les ondes positives et négatives, les dédoublements de liens spatiaux à l'intérieur des atomes, créent en effet des géométries répétitives. Lorsqu'un motif existe quelque part, il peut éventuellement se compléter avec un ou plusieurs motif(s) différent(s), mais la zone est « saturée ». Le motif ne peut se répéter à identique qu'un peu plus loin. Dans le monde des atomes, les orbites sont plus des fractales que des courbes bien lisses empilables à l'infini. Retour au menu de la page L'antimatière Non seulement l'énergie négative interfère avec l'énergie positive, mais en plus elle crée sa propre énergie négative, qui renforce l'énergie positive initiale. Cette nouvelle énergie positive donne une nouvelle énergie négative, qui elle même... Et ainsi de suite en une oscillation plus ou moins amortie. Le négatif du négatif revient en effet à du positif. Toutes sortes d'interférences se créent ainsi partout, en permanence, même dans les espaces vides. Aux échelles microscopiques en effet, un espace vide ne le reste pas longtemps, parce que chacun de ses liens spatiaux se dédouble 2# - 1 fois partout dans l'univers. Des fluctuations locales aux causes non locales apparaissent donc dans le vide et elles interfèrent entre elles. De façon ponctuelle, les mouvements des particules relatives se contrarient ou se renforcent de telle sorte qu'ils s'unifient : des boucles spatiales fusionnent avec des boucles voisines. Une perte de particules relatives s'ensuit, associée à un jaillissement de mouvement. Se créent ainsi des « particules disparues » qui continuent de recevoir de l'énergie négative. Il s'agit d'antiparticules aux charges inverses de celles des particules initiales. Mais toutes les particules identiques ne disparaissent pas ainsi localement. Des paires particule-antiparticule virtuelles, fugaces, interagissent ainsi plus ou moins dans le vide quantique avec les autres particules locales s'il y en a, avant de s'annihiler. Cette annihilation crée un mouvement plus ou moins chaotique qui peut entraîner la division d'au moins une boucle spatiale en au moins deux autres boucles. Ce qui crée « spontanément » de nouvelles particules en nombre pair, porteuses de ce qui reste du mouvement local. Des courbures spatiales locales créent les charges des particules. Certaines déflexions se traduisent par des attractions, d'autres par des répulsions, d'autres encore par de la neutralité. Cette question sera abordée dans la section consacrée aux quatre interactions fondamentales. Les particules possèdent des charges positives ou négatives et leurs antiparticules respectives des charges de signes contraires. À toute particule correspond une antiparticule. Lorsqu'une particule est en présence de son antiparticule, elles constituent un ensemble dont les charges sont nulles : elles perdent leurs caractéristiques individuelles, elles s'annihilent, mais leur énergie initiale se conserve dans l'état final sous la forme d'un mouvement communiqué aux particules environnantes, déjà existantes, et / ou sous la forme d'une création de particules porteuses de mouvement. Une particule neutre, dont les charges sont nulles, comme le photon, le Z0 ou le pi0, est sa propre antiparticule. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, l'énergie négative à elle seule ne donne pas de l'antimatière. Associée à l'énergie positive, avec laquelle elle interfère, elle ne donne fondamentalement que de la matière. La création d'antimatière est fortuite, ponctuelle. C'est pourquoi la matière prédomine largement dans l'univers, au détriment de l'antimatière. Matière et antimatière ne sont pas totalement symétriques. Par exemple en 2004, au Stanford Linear Accelerator Center, en Californie, l'expérience BaBar a montré une fréquence de désintégration du méson B dépassant de 13 % celle du méson anti-B. Cette asymétrie a constitué l'un des événements majeurs de l'univers, peu de temps après le big bang. Grâce à elle en effet, tout ne s'est pas annihilé. L'univers ne se limite pas à une seule boucle spatiale et deux particules relatives... Retour au menu de la page Trois familles de particules Il existe trois familles semblables, mais pas identiques, de particules. Aux quarks de « saveur » u et d de la première famille correspondent les quarks c et s de la deuxième famille, et t et b de la troisième famille. À l'électron de la première famille correspond dans la deuxième famille un électron plus massif, le muon, et dans la troisième famille un électron encore plus massif, le tau. Au neutrino électronique correspond le neutrino muonique, puis le neutrino tauique. La première famille rassemble la matière ordinaire et les deux autres une matière plus massive, instable, qui se désintègre rapidement en matière de la première famille. À l'échelle des particules, la géométrie des liens spatiaux est en effet plus hétérogène qu'à notre échelle humaine. L'espace tridimensionnel n'y existe pas de façon unique et pure. Des espaces unidimensionnels, bidimensionnels et tridimensionnels se mélangent avec d'autant plus d'hétérogénéité que l'échelle considérée est petite. Lorsqu'une particule trouve une stabilité dans une certaine géométrie, son énergie négative lui revient avec trois géométries différentes. La sienne, plus deux autres, créant deux versions « chimériques » d'elle-même. S'ensuivent deux « familles » d'interférences déformées et instables, dont les distorsions spatiales attirent les géodésiques locales, ce qui leur apporte une masse relativement importante. Chaque particule est ainsi dans une superposition d'états des interférences des trois familles. L'un de ses trois visages masque les autres selon le contexte local. Retour au menu de la page L'ÉNERGIE NÉGATIVE ET LES ATOMES L'ÉTAT INFORME ET LES VAGUES DE PARTICULES RELATIVES ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES L'ÉTAT INFORME ET LES VAGUES DE PARTICULES MENU HAUT DE LA PAGE RELATIVES Les vagues de particules relatives disposent de plus de liberté de mouvement que les particules relatives elles-mêmes Section 7 INTERFÉRENCES DÉDOUBLÉES page 2 L'ÉTAT INFORME ET LES VAGUES DE PARTICULES RELATIVES Rechercher dans ce site Reset L'ÉNERGIE NÉGATIVE ET LES ATOMES Page provisoire, recherches en cours Dernière modification de la page le NaN undefined NaN à 0NaN:0NaN LES QUATRE INTERACTIONS GÉNÉRALITÉS Imprimer ACCUEIL 1. INTRODUCTION 2. LES BOUCLES SPATIALES 3. « Dans » le néant DIALECTIQUE POINTS ET L'ÉNERGIE NÉGATIVE ET LES ATOMES L'ÉTAT INFORME ET LES VAGUES DE PARTICULES RELATIVES INSTANTS 4. Points de vue PROLONGEMENTS LA LOCALITÉ 5. LE MOUVEMENT ET L'INERTIE 6. L'expansion cosmique LE BIG BANG ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES 7. Interférences dédoublées LES ATOMES LES VAGUES 8. Les quatre interactions GÉNÉRALITÉS GRAVITATION FAIBLE ÉLECTROMAGNÉTIQUE FORTE 9. LES FERMIONS, LES BOSONS ET LE SPIN 10. LES TROUS NOIRS Après les ondes et les interférences de la page précédente, voici des vagues. Une vague, c'est ici une onde, avec la notion « d'informité » en plus. Chaque particule relative se relie spatialement à chacune des 2# - 1 autres particules relatives, ce qui contraint fortement son champ d'action. Pourtant la liberté de mouvement dans l'univers apparaît comme quasi illimitée. Les vagues de particules relatives expliquent ce paradoxe. « L'essentiel de ce nouveau modèle est que, ici, l'électron est compris à travers un ensemble total d'ensembles impliés généralement non localisés dans l'espace. À n'importe quel moment donné, un de ceux-ci peut-être développé et donc localisé, mais au moment suivant celui-ci s'inveloppe pour être remplacé par celui qui suit. La notion de continuité d'existence est approchée par celle d'une récurrence très rapide de forme similaire se changeant d'une façon simple et régulière (plutôt comme une roue de bicyclette tournant rapidement donne l'impression d'un disque solide plutôt que celle d'une séquence de rayons en rotation). Naturellement, la particule n'est dans son fondement qu'une abstraction qui est manifeste à nos sens. » (David Bohm, La plénitude de l'Univers, Le Rocher, 1987) 11. RELATIONS QUANTIQUES 12. H ! H... H ? JUSQU'AU 19e LE 20e SIÈCLE LE 21e SIÈCLE SOLUTIONS ? MUTUALISATION COMMUNISME Esprit d'équipe L'état informe Tout objet se dédouble 2# - 1 fois : il possède donc 2# - 1 informités 13. CONCLUSION 14. Comment faire ? NOTIONS DE BASE COMPLÉMENTAIRES ENTRE SCIENCES 15. BIBLIOGRAPHIE 16. Liens d'actualité SCIENTIFIQUE INFOS EN CONTINU 17. EN MARGE TABLE DES MATIÈRES The Great Wave Off Kanagawa (1823-29) (Reproduction : WebMuseum) Esprit d'équipe L'eau du large constitue-t-elle les vagues qui arrivent sur la plage ? Eh bien non. Le mouvement est différent de la matière qui le porte. Les vagues de particules relatives J'ai un truc à dire ! CLIQUER ICI Lorsqu'un mouvement de vague se transmet à des molécules d'eau, ces dernières décrivent des ellipses verticales qui forment la vague. C'est-à-dire que les molécules d'eau restent plus ou moins au même endroit. La vague passe, puis les molécules errent plus ou moins localement. Jusqu'à ce que des molécules voisines leur transmettent le mouvement de la vague suivante. Les électrons, qui portent un signal dans un conducteur se comportent de façon similaire. Le signal se propage à la vitesse de la lumière, mais les électrons eux-mêmes cheminent très lentement. Un autre exemple : les bras des galaxies spirales, qui sont des ondes de densité. Les étoiles ne font que passer par les bras, où leurs trajectoires les concentrent plus qu'à l'extérieur. Le mouvement des bras est ainsi beaucoup plus lent que celui des étoiles qui les constituent. Les molécules d'eau, comme les électrons ou les étoiles, font ainsi preuve d'un fantastique « esprit d'équipe ». Un grand nombre d'unités parviennent ensemble à propager des variations d'une taille considérable par rapport à leur échelle individuelle. Le mouvement transmis change constamment d'éléments porteurs. De la même façon, le déplacement d'un corps s'opère par une succession d'assemblages de ses particules relatives constitutives, immédiatement suivies de séparations et de reconstitutions avec d'autres particules relatives. Les particules relatives font elles aussi preuve d'un fantastique « esprit d'équipe ». Voyons ça de plus près. Retour au menu de la page L'état informe Pour qu'un objet quelconque existe à l'état « informe », il faut et il suffit qu'existent ses éléments constitutifs. Ces derniers peuvent être assemblés ou désassemblés, en totalité ou en partie. Les particules relatives sont elles aussi des éléments constitutifs. L'état « formé » n'est ainsi qu'une particularité de l'état informe. Par exemple tel réveille-matin existe formé. Démonté, il continue d'exister à l'état informe. Même réduit en poussière dispersée au vent au dessus de l'océan, il continuera indéfiniment d'exister à l'état informe. Par contre le texte d'un roman n'existe pas à l'état informe dans un dictionnaire. Ou alors il s'agit d'une œuvre très particulière qui n'utilise pas deux fois le même mot. Nous avons déjà abordé sans la nommer cette notion d'informité, lorsqu'il a été question des univers parallèles, dans l'introduction. Chaque univers était formé par rapport à lui-même et informe par rapport aux autres univers. Chaque univers, en tant qu'univers relativement formé, contenait tous les autres, mais à l'état informe. Retour au menu de la page Tout objet se dédouble 2# - 1 fois : il possède donc 2# 1 informités Chaque boucle spatiale est une sorte d'environnement local à elle seule. Sa longueur varie le plus souvent différemment de celle des autres boucles et elle « voit » la dimension absolue selon un point de vue unique. Or les # boucles spatiales se prolongent mutuellement, elles se combinent entre elles de multiples façons différentes. Ce qui au final donne des myriades et des myriades d'environnements locaux différents, à toutes les échelles. Tout se dédouble partout, mais s'assemble partout différemment. Et les mêmes ingrédients mêlés différemment peuvent donner localement des choses très différentes. Par exemple le passage d'une petite quantité d'eau de l'état formé à l'état informe par électrolyse provoque un changement important de ses caractéristiques locales. Une forte probabilité existe pour qu'un objet formé dans un environnement quelconque se dédouble 2# - 2 fois en 2# - 2 informités partout ailleurs dans l'univers. Par exemple ce n'est pas parce qu'il y a quelque part une locomotive à vapeur qu'il y a 2# - 2 locomotives à vapeur disséminées partout ailleurs dans l'univers. Les 2# - 2 dédoublements de la locomotive sont informes, plus ou moins finement mêlés aux autres particules relatives de l'ensemble de l'univers. Plus un objet compte de particules relatives constitutives, plus il compte d'informités possibles. Le nombre de permutations possibles d'un nombre n d'éléments est en effet égal à la factorielle n ! de n, soit 1 × 2 × 3 × ... × n : il augmente de façon exponentielle avec l'augmentation du nombre n d'éléments. Par contre des structures comptant un nombre de particules relatives constitutives assez petit peuvent exister plus ou moins formées dans au moins deux endroits à la fois. Imaginons par exemple que l'un des 2# - 1 dédoublements informes d'un ballon de football soit disséminé dans le sol lunaire. En tombant sur la Lune une météorite n'écrase que quelques unes des particules relatives dédoublées du ballon, dont la version terrestre ne bronche pas. Par contre il est possible que l'un des électrons du ballon terrestre s'agite subitement quand tombe la météorite sur la Lune. Cet électron possède en effet une structure relativement simple, il est possible qu'il existe à l'état plus ou moins formé à la fois sur la Lune et sur la Terre. (Un lien spatial dont la longueur varie sur la Lune, c'est aussi 2# - 2 autres liens dont la longueur varie de façon identique partout ailleurs dans l'univers, puisque les 2# - 1 liens dédoublent une même boucle spatiale.) Rien que de très banal ici : l'électron du ballon terrestre ne fait que subir une fluctuation quantique, dont la cause est non locale. Remarquons aussi que le ballon terrestre, comme les pincées de sol lunaire correspondant à un dédoublement de ses particules relatives, existent localement à l'état formé. Le ballon est l'informité non locale des pincées, et réciproquement. Toute informité est relative, elle dépend d'un référentiel local, du « point de vue » de son environnement. Un objet quelconque possède ainsi une forme « complète » qui est la superposition de ses 2# - 1 informités. Ce qui correspond à la superposition de chacun des « points de vue » de 2# - 1 environnements différents. Apparaissent aussi « spontanément » dans le vide quantique des myriades et des myriades de paires de particules subatomiques « virtuelles », aux charges de signes contraires et plus ou moins fugaces. Sous l'action d'un événement local ou non local, ces particules passent d'informes à formées dans le vide quantique, avant de redevenir informes. Il n'y a pas de limite à la dispersion d'éléments constitutifs. L'ensemble des informités universelles constitue fondamentalement une sorte de gaz fluctuant de particules relatives. Retour au menu de la page Les vagues de particules relatives Les ondulations du vent sur un champ de blé franchissent de grandes distances, alors que les plantes restent enracinés. De la même façon, un même ensemble de particules relatives au faible degré de liberté forme brièvement les parties successives de mouvements dont l'échelle le dépasse plus ou moins. Le corps en mouvement, ou plutôt l'un de ses dédoublements, existe pour un même ensemble de particules relatives à l'état informe avant son passage ; il existe à l'état formé pendant son passage, puis il retourne à l'état informe après son passage. Ce n'est pas tant le corps lui-même qui se déplace, que son état formé. Un tel déplacement constitue une vague de particules relatives. Se retrouve ici la « récurrence très rapide de forme similaire se changeant d'une façon simple et régulière » de David Bohm, voir la citation située en haut de la présente page. Par exemple un même ensemble de particules relatives peut constituer successivement des fragments de locomotive, puis des fragments de chacun des wagons. Lorsque le train est passé, cet ensemble de particules relatives reconstitue de l'air. Il en va ainsi de tout ce qui existe à une échelle supérieure à celle des particules relatives. Tout mouvement est une succession d'informités qui se font et se défont. Bien sûr, plus l'échelle considérée est grande, plus en comparaison les « saccades » sont petites. Il arrive un moment où le caractère discontinu du mouvement, de l'énergie devient négligeable : émerge alors le monde macroscopique. À toutes les échelles, des myriades de vagues de particules relatives portent les mouvements les plus divers. Une même vague peut ainsi porter tout ou partie du mouvement de multiples particules subatomiques à la fois. Un peu comme une membrane de haut-parleur peut être porteuse du son simultané de multiples instruments de musique. Retour au menu de la page L'ÉNERGIE NÉGATIVE ET LES ATOMES L'ÉTAT INFORME ET LES VAGUES DE PARTICULES RELATIVES L'ÉNERGIE NÉGATIVE ET LES ATOMES LES QUATRE INTERACTIONS MENU HAUT DE LA PAGE GÉNÉRALITÉS Une géométrie commune Section 8 LES QUATRE INTERACTIONS page 1 GÉNÉRALITÉS Rechercher dans ce site Page provisoire, recherches en cours Reset L'ÉTAT INFORME ET LES VAGUES DE PARTICULES RELATIVES Dernière modification de la page le NaN undefined NaN à 0NaN:0NaN LA GRAVITATION ET LA MASSE Imprimer ACCUEIL GÉNÉRALITÉS 1. INTRODUCTION LA GRAVITATION ET LA MASSE 2. LES BOUCLES SPATIALES L'INTERACTION FAIBLE 3. « Dans » le néant DIALECTIQUE POINTS ET INSTANTS 4. Points de vue PROLONGEMENTS LA LOCALITÉ 5. LE MOUVEMENT ET L'INERTIE 6. L'expansion cosmique LE BIG BANG ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES 7. Interférences dédoublées LES ATOMES LES VAGUES 8. Les quatre interactions GÉNÉRALITÉS GRAVITATION L'INTERACTION ÉLECTROMAGNÉTIQUE L'INTERACTION FORTE Dans l'espace quadridimensionnel « extérieurement ratatiné » en un point « dans » le néant, seules des structures de liens spatiaux comptant au plus trois dimensions spatiales peuvent s'étendre. Résultent de cette restriction la gravitation, le magnétisme et les deux interactions nucléaires. « On découvre, à la fois à partir de la considération du sens des équations mathématiques et des résultats des expériences concrètes, que les particules variées doivent être prises littéralement comme les projections d'une réalité à plus haute dimension qui ne peut être relatée dans les termes d'aucune force d'interaction. » (David Bohm, La plénitude de l'Univers, Le Rocher, 1987) FAIBLE ÉLECTROMAGNÉTIQUE FORTE 9. LES FERMIONS, LES BOSONS ET LE SPIN 10. LES TROUS NOIRS 11. RELATIONS QUANTIQUES 12. H ! H... H ? JUSQU'AU 19e LE 20e SIÈCLE LE 21e SIÈCLE SOLUTIONS ? MUTUALISATION COMMUNISME 13. CONCLUSION 14. Comment faire ? NOTIONS DE BASE COMPLÉMENTAIRES ENTRE SCIENCES 15. BIBLIOGRAPHIE 16. Liens d'actualité SCIENTIFIQUE INFOS EN CONTINU À chaque interaction sa géométrie particulière Un point de plus se crée à chaque instant de plus depuis le big bang. Cette accumulation générale de points, d'instants et de boucles spatiales complexifie la géométrie unidimensionnelle. Elle crée dans le relatif des « points de vue » conjoints, superposés, en nombre croissant. Ce qui donne un très grand nombre variable de mouvements, dans un très petit nombre constant de dimensions spatiotemporelles. Le mouvement des particules relatives apparaît simultanément sous autant d'angles différents qu'il existe de dimensions différentes. Or l'énergie des particules relatives, donc (E = mc2) leur inertie et leur masse, dépendent de la fréquence de leur mouvement et de leur vitesse relative. La masse nous apparaît donc elle aussi sous des angles différents. De la masse en 1D, en 2D, en 3D... existe, mais pas en 4D plongée « dans » le néant, où tout se ratatine « extérieurement » en un point. Le mouvement dans l'absolu unidimensionnel des particules relatives se traduit dans au plus trois dimensions spatiales par des variations dans les points de vue superposés. À toutes les échelles ces variations accumulées créent des distorsions dans l'espace-temps : des « géodésiques ». D'où résultent les quatre interactions fondamentales. À chaque interaction sa géométrie particulière Theodor Kaluza était sur la bonne voie À poil « dans » le néant Quatre dimensions et quatre espaces 3D 17. EN MARGE Chaque interaction est un ensemble de géodésiques propre à une géométrie particulière. TABLE DES MATIÈRES J'ai un truc à dire ! CLIQUER ICI Le champ gravitationnel d'une étoile dévie les géodésiques de l'espace local (Illustration : DCU) Les propriétés intrinsèques de l'espace-temps se modifient au voisinage d'une masse : l'espace-temps se courbe, ce qui dévie localement les trajectoires. En quelque sorte l'objet va tout droit dans un espace courbe, où il suit le chemin de moindre résistance. De telles variations géométriques créent la gravitation et les trois autres interactions fondamentales. Retour au menu de la page Theodor Kaluza était sur la bonne voie Les coordonnées nécessaires pour repérer un point indiquent le nombre de dimensions d'un espace. Par exemple il en faut deux pour repérer un point sur une surface : une surface est donc un espace à deux dimensions. La relativité ajoute une coordonnée temporelle à une géométrie tridimensionnelle d'espaces courbes (riemannienne). Elle homogénéise ainsi fondamentalement l'espace et le temps en un continuum espace-temps quadridimensionnel. Theodor Kaluza, enseignant à Kiel, en Allemagne, en 1929 (Reproduction : Peter F. Sommer) En 1919 le mathématicien allemand Theodor Kaluza recalcule les équations de la relativité générale dans une métrique riemannienne à cinq dimensions (quatre dimensions spatiales et une temporelle). À l'espace-temps classique à quatre dimensions s'ajoute une cinquième dimension invisible. La gravitation dans cet espace-temps en cinq dimensions, projetée dans notre espace-temps en quatre dimensions, redonne la gravitation plus l'électromagnétisme (ainsi qu'une « dilation » abstraite, un champ supplémentaire). C'est-à-dire la gravitation décrite par la relativité dans un espace-temps à quatre dimensions, à laquelle s'ajoute l'électromagnétisme décrit par les équations de Maxwell. Les équations de la relativité générale concernant la gravitation d'une part et les équations de Maxwell concernant l'électromagnétisme d'autre part, apparaissent ainsi comme des expressions symétriques dans le cadre d'une même géométrie fondamentale à cinq dimensions d'espace-temps. Les propriétés quantiques (discrètes) de la matière aux échelles microscopiques ne sont malheureusement pas au rendezvous de cette unification, qui préfigure pourtant la théorie des cordes. En outre il n'existe pas seulement deux interactions fondamentales, mais quatre : l'interaction faible et l'interaction forte ont été découvertes depuis. La théorie des cordes fait vibrer des particules filiformes dans un espace-temps à dix ou onze dimensions. Mais les cordes ne sont pas des liens spatiaux puisqu'elles vibrent dans l'espace-temps, où leurs mouvements décrivent des « surfaces d'univers ». Alors que les liens spatiaux sont l'espace-temps. Dans la théorie des cordes les phénomènes se produisent de façon perturbative dans un espace-temps préexistant, quasi statique. Alors qu'ici, ils émergent d'un espace-temps dynamique. De plus, la longueur des cordes se limite aux échelles microscopiques (10-33 cm), alors que celle des boucles spatiales s'étend à toutes les échelles. La logique des cordes et celle des boucles spatiales sont différentes. Les variations alternatives de la longueur des boucles spatiales tiennent néanmoins lieu de vibrations. Certains aspects de la logique des cordes se transposent donc aux boucles spatiales. ● Du fait de l'équivalence masse - énergie, les ● vibrations des cordes, comme celles des boucles spatiales, créent les différentes particules. Les modes de vibration en jeu produisent pour leur part les caractéristiques des particules. Seule une « hyperdimension » supplémentaire est ici nécessaire pour qu'apparaisse une symétrie entre les quatre interactions fondamentales. À nos trois dimensions usuelles hauteur / largeur / profondeur, qui expliquent l'essentiel de la gravitation, s'ajoute une quatrième dimension spatiale, qui permet la coexistence des trois autres interactions. Il s'agit d'un développement actualisé et métaphysique des idées de base de Theodor Kaluza. Retour au menu de la page À poil « dans » le néant Rappelons-nous l'axiome trivial de la géométrie « dans » le néant, vu dans la section consacrée au big bang. « Quand il n'y a pas d'espace entre deux objets, ces objets sont en contact ». Puisqu'il n'y a pas d'espace à l'extérieur d'une boule billard plongée « dans » le néant, tous les points de sa surface se rejoignent en un même point. La boule est alors on ne peut plus ratatinée. Seul un système à poil « dans » le néant subit l'effet « géométrie dans le néant ». Si au moins une dimension supplémentaire l'habille, alors l'effet « géométrie dans le néant » disparaît. Dans ce cas les boules de billard redeviennent sphériques. C'est ce qui justifie la restriction selon laquelle dans l'espace quadridimensionnel « extérieurement ratatiné » en un point « dans » le néant, seules des structures de liens spatiaux comptant au plus trois dimensions spatiales peuvent s'étendre. Avec ses ensembles dédoublés de liens spatiaux, l'espacetemps constitue un tissu qui se transforme plus ou moins à chaque instant. Des myriades de configurations géométriques s'imbriquent les unes dans les autres. Mais « dans » le néant tout n'est pas pour autant possible. Toute géométrie comptant un nombre n de dimensions ne peut comporter des structures qui s'étendent et évoluent que si elle est elle-même plongée dans une autre géométrie, qui comporte un nombre supérieur à n de dimensions. Or l'espace que nous observons autour de nous, d'une part est tridimensionnel, d'autre part est fluide. Si notre espace tridimensionnel n'est pas solidement ratatiné, plus effondré sur lui-même que le centre d'un trou noir, c'est qu'il se situe ailleurs que « dans » le néant. Donc dans un espace plus vaste que lui-même, ce qui lui épargne l'effet « géométrie dans le néant ». Cet espace plus vaste, c'est un espace à quatre dimensions spatiales, composante d'un espacetemps à cinq dimensions. Retour au menu de la page Quatre dimensions et quatre espaces 3D Combien de sous-ensembles 3D un ensemble 4D comportet-il ? La formule très simple qui permet de calculer le nombre tri de triplets possibles pour n éléments distincts est : trin = [n(n - 1)(n - 2)]1/6 Il existe donc pour 4 dimensions : tri4 = [4(4 - 1)(4 - 2)]1/6 Soit 4 sous-ensembles 3D pour 4 dimensions spatiales. Il existe en effet : ● ● ● ● hauteur / largeur / profondeur hauteur / profondeur / hyperdimension hauteur / largeur / hyperdimension profondeur / largeur / hyperdimension Il suffit d'ajouter une seule dimension à nos trois dimensions classiques hauteur / largeur / profondeur, pour obtenir trois univers tridimensionnels supplémentaires équivalents au nôtre ! Balayés au début de cet exposé, les univers parallèles reviennent-ils donc en force ? Il semble que oui. Impossible en effet de renoncer à une quatrième dimension, indispensable à l'habillage de l'effet « géométrie dans le néant ». Sauf que maintenant chacun de ces quatre univers parallèles possède deux dimensions spatiales et le temps en commun avec chacun des trois autres. La dimension qu'il ne possède pas l'habille. Les espaces bidimensionnels communs subissent donc des contraintes à la fois universelles et « extra universelles ». La hauteur par exemple, appartient à la fois à notre univers et à deux autres univers. Il en va de même de la largeur ou de la profondeur. Ce qui se traduit par les distorsions 2D de l'interaction faible et de l'électromagnétisme : nous verrons ça un peu plus loin. Ces quatre univers 3D sont donc imbriqués les uns dans les autres, ils ne sont pas vraiment parallèles. Chacun d'eux partage partiellement la même géométrie quadridimentionnelle que les autres. Il s'agit plutôt des quatre coins d'un même « hyperunivers » 4D ratatiné. Une grande interdépendance unit ainsi les quatre grandes divisions géométriques de l'espace 4D ratatiné. À défaut de surgir dans notre espace, l'hyperdimension bascule en permanence, à toutes les échelles, pour tous les référentiels, en hauteur, en largeur, ou en profondeur. Ce qui provoque des distorsions géométriques, d'où résultent l'électromagnétisme, ainsi que les interactions faible et forte. Quant à la gravitation, elle ne requiert que nos trois dimensions classiques. Dans notre espace 3D usuel, l'espace se subdivise en espaces 1D et 2D orientés dans toutes les directions. Ces discontinuités se fondent aux grandes échelles en un flou qui donne les hauteur / largeur / profondeur classiques. Pas suffisamment flou cependant pour cacher les transformations incessantes de l'hyperdimension. Retour au menu de la page GÉNÉRALITÉS LA GRAVITATION ET LA MASSE L'INTERACTION FAIBLE L'INTERACTION ÉLECTROMAGNÉTIQUE L'INTERACTION FORTE L'ÉTAT INFORME ET LES VAGUES DE PARTICULES RELATIVES LA GRAVITATION ET LA MENU HAUT DE LA PAGE MASSE Un peu de relativité Section 8 LES QUATRE INTERACTIONS page 2 LA GRAVITATION ET LA MASSE Rechercher dans ce site Page provisoire, recherches en cours Reset GÉNÉRALITÉS Dernière modification de la page le NaN undefined NaN à 0NaN:0NaN L'INTERACTION FAIBLE Imprimer ACCUEIL 1. INTRODUCTION 2. LES BOUCLES SPATIALES 3. « Dans » le néant DIALECTIQUE POINTS ET INSTANTS 4. Points de vue GÉNÉRALITÉS LA GRAVITATION ET LA MASSE L'INTERACTION FAIBLE L'INTERACTION ÉLECTROMAGNÉTIQUE L'INTERACTION FORTE PROLONGEMENTS LA LOCALITÉ 5. LE MOUVEMENT ET L'INERTIE 6. L'expansion cosmique LE BIG BANG ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES 7. Interférences dédoublées LES ATOMES LES VAGUES 8. Les quatre interactions GÉNÉRALITÉS GRAVITATION FAIBLE ÉLECTROMAGNÉTIQUE FORTE 9. LES FERMIONS, LES BOSONS ET LE SPIN 10. LES TROUS NOIRS 11. RELATIONS QUANTIQUES Dans l'espace quadridimensionnel « extérieurement ratatiné » en un point « dans » le néant, seules des structures de liens spatiaux comptant au plus trois dimensions spatiales peuvent s'étendre. Résultent de cette restriction la gravitation, le magnétisme et les deux interactions nucléaires. « Une nouvelle idée de gravitation quantique, apparue ces six dernières années, est la théorie des boucles : Abhay Ashtekar et ses collègues de l'université de Syracuse ont trouvé une réécriture des équations de la relativité générale qui rapproche ces équations des équations de l'électrodynamique quantique. Cette réécriture leur permet de traiter la gravitation comme un phénomène de mécanique quantique, sans rencontrer les problèmes mathématiques qui ont bloqué d'autres tentatives. Selon cette théorie, l'espace n'est plus une entité continue, mais une sorte de cote de mailles, composée de boucles minuscules et enchevêtrées. » (Pour la Science numéro 198 d'avril 1994) Il s'agit ici des « boucles spatiales » fermées de la théorie des cordes : elles permettent de retrouver la gravitation, telle que la relativité la décrit. 12. H ! H... H ? JUSQU'AU 19e LE 20e SIÈCLE LE 21e SIÈCLE SOLUTIONS ? MUTUALISATION COMMUNISME 13. CONCLUSION 14. Comment faire ? NOTIONS DE BASE COMPLÉMENTAIRES ENTRE SCIENCES 15. BIBLIOGRAPHIE 16. Liens d'actualité SCIENTIFIQUE INFOS EN CONTINU 17. EN MARGE La masse, c'est de l'énergie au repos À la température très basse d'un milieu supraconducteur (peu agité), le photon acquiert une masse et sa portée passe d'infinie à finie. Cet exemple est généralisable à toutes les particules massives. Les particules relatives constitutives des vagues possèdent un mouvement plus ou moins rapide. Plus le mouvement d'une vague est lent, plus il se comporte comme une entrave pour le mouvement environnant. La masse de la vague augmente. Imaginons de façon plaisante une boucle spatiale décidée comme une ânesse à très peu bouger, à laquelle sa voisine tente de céder ou de prendre des points : l'infortunée voisine a l'impression qu'elle s'attaque à des particules relatives qui pèsent des tonnes. Dans l'absolu les boucles spatiales échangent en permanence du mouvement entre elles. Ce mouvement produit des interférences très diversifiées et les zones les plus lentes sont tendanciellement les plus massives. TABLE DES MATIÈRES Retour au menu de la page Masse, énergie, inertie et gravitation Un corps possède une masse d'autant plus grande que le La masse, c'est de l'énergie au repos Masse, énergie, inertie et gravitation La gravitation ? De la géométrie ! La gravitation entraîne un ralentissement relatif des horloges L'équivalence masse - énergie (de E/c2 à m) Les ondes gravitationnelles J'ai un truc à dire ! CLIQUER ICI mouvement de ses particules relatives constitutives est proche de zéro point par instant. Et réciproquement, un corps possède une énergie d'autant plus grande que le mouvement de ses particules relatives est proche de un point par instant. Ce que la nature gagne en masse, elle le perd en mouvement et réciproquement. Par contre, les particules relatives d'un corps qui accélère tendent en nombre croissant vers la limite de un point par instant : l'inertie du corps augmente en proportion. Lorsqu'un objet est deux fois plus massif qu'un autre, la gravitation qui s'exerce sur lui est deux fois plus grande. Mais comme l'inertie qui s'oppose à son accélération est elle aussi deux fois plus grande, les deux objets en chute libre dans le vide tombent à la même vitesse. Autrement dit, la gravitation est proportionnelle à l'inertie - ou plus exactement, la gravitation et l'inertie ont des effets équivalents. Retour au menu de la page La gravitation ? De la géométrie ! La soupe constitutive extrêmement dense des étoiles dites « à neutrons » restreint la liberté de mouvement de tout ce qui s'y compresse. Le ralentissement de ses particules relatives « plombe » ses échanges de points, d'espace, tant à l'intérieur de l'étoile, qu'avec son environnement extérieur. Alors la masse au centimètre cube y est considérable, de l'ordre d'un milliard de tonnes pour une lampée. Moins les particules relatives disposent d'espace pour se mouvoir, moins elles se meuvent et plus elles constituent des structures massives. Plus un corps possède une grande densité en particules relatives, plus ses liens spatiaux sont courts, et plus ses échanges d'espace avec son environnement extérieur se déséquilibrent. Plus il peut recevoir des points et moins il peut en donner. Ce défaut local d'espace est géométriquement équivalent à une concentration non euclidienne (riemannienne) de courbure, qui tire plus ou moins vers elle les géodésiques locales. Dans le cas extrême des trous noirs, la courbure est tellement intense qu'elle piège même la lumière. La gravitation est un effet géométrique de la masse. Cette concentration de courbure a de grandes conséquences sur un lien constitué de quelques points : elle agit sur des pourcentages élevés de la longueur du lien. Tandis qu'elle a comparativement des conséquences minimes sur un lien constitué d'un grand nombre de points : quelques points de moins sont loin de l'engloutir. À masses constantes, l'intensité de la gravitation augmente ainsi avec la diminution de l'échelle considérée. Se retrouve là le 1/d2 de F = GMm/d2, sans tenir compte des corrections relativistes, qui ici ne changent rien au principe. Les particules sont cependant des objets tellement légers qu'elles exercent entre elles, individuellement, des effets gravitationnels négligeables. Les plus grandes variations, en pourcentage de la longueur des liens spatiaux, se produisent aux plus petites échelles, égales ou immédiatement supérieures à deux points. De grandes hétérogénéités gravitationnelles varient très vite, dans de grandes proportions. Elles créent une sorte de mousse chaotique de l'espace-temps, dans laquelle les géodésiques sont particulièrement sinueuses, fluctuantes. Résumé Plus des liens spatiaux courts densifient un volume en particules relatives, plus les mouvements à l'intérieur de ce volume restreignent leur champ d'action. Plus le corps peut absorber des points et moins il peut en donner, ce qui rapproche de lui les géodésiques avoisinantes. Les corps environnants subissent une courbure de leur trajectoire vers le corps inversement proportionnelle au carré de la distance qui les sépare du corps : la gravitation les attire. Retour au menu de la page La gravitation entraîne un ralentissement relatif des horloges Lorsque les particules relatives constitutives d'un corps possèdent une quantité moyenne de mouvement inférieure à celle de l'environnement local du corps, elles constituent des « horloges » dont le rythme moyen du battement est inférieur au temps moyen local. Quand la masse d'un corps augmente, le temps s'allonge par rapport à celui d'un référentiel extérieur. L'inertie produit le même effet. Si nous pouvions observer depuis un référentiel non accéléré une fusée s'approcher de la vitesse de la lumière, nous la verrions progressivement se « figer » dans le temps, puisque toutes ses évolutions tendraient à se « bloquer » à la vitesse indépassable de un point par instant. Son déplacement consommerait en outre une énergie qui tendrait vers l'infini, puisque son inertie tendrait elle aussi vers l'infini. C'est pourquoi les corps massifs ne peuvent pas atteindre la vitesse de la lumière. Par contre le photon, le « grain d'énergie lumineuse », possède une masse nulle - son temps est lui aussi nul, il vit une sorte d'éternel présent. Une corrélation unit ainsi masse, inertie et temps. Ce qui entraîne une conséquence étonnante. Dans la géométrie non euclidienne de l'espace-temps (courbée par une masse), le chemin le plus court entre deux points n'est pas la corde, mais l'arc. Les trajectoires sont courbes dans l'espace, mais aussi dans le temps : elles suivent le chemin le plus long et le plus lent. Ce qui forme une expression relativiste du principe de moindre action. C'est plus l'espacetemps qui minimise sa géométrie, que le système qui minimise son action. Retour au menu de la page L'équivalence masse - énergie (de E/c2 à m) Imaginons que l'univers ne soit constitué que d'un gaz de particules relatives (E/c2) que rien ne retient. Elles se déplacent toutes plus ou moins à des vitesses de un point par instant. La température générale est considérable. Donc l'énergie dans l'univers l'est aussi, mais rien ne pèse bien lourd. Cependant les mouvements des liens spatiaux ne sont pas partout identiques. Des ensembles de particules relatives cèdent de la longueur, ce qui les condense plus ou moins dans certains espaces. Leur quantité de mouvement interne, leur température, leur énergie diminuent. Ce qui les fait opposer un début de résistance aux tempêtes environnantes, un début de masse. Ces ensembles condensés gagnent en cohésion, ils agrégent des particules à leurs structures naissantes. Ils deviennent ainsi de plus en plus massifs. Dans ce processus l'énergie ne se perd pas, elle se transforme en masse m. Énergie et masse sont bel et bien équivalentes. Le « défaut de masse » est une illustration de l'équivalence masse - énergie. Un noyau atomique possède une masse inférieure à celle de la somme de ses constituants, considérés isolément. La différence se retrouve sous la forme de l'énergie de liaison nécessaire à la cohésion du noyau. Cette transformation est infime, mais un nombre énorme d'atomes existent. ● ● La fission nucléaire libère une partie de cette énergie de liaison. Tandis que la fusion transforme une partie de la masse en énergie de liaison. Elle donne une masse globale inférieure à celle des constituants d'origine, plus un large excédent d'énergie. Ainsi la masse du Soleil force la fusion des atomes d'hydrogène en atomes d'hélium. Un déficit de masse s'ensuit, de l'ordre de quatre millions de tonnes à chaque seconde. D'où une production d'énergie qui, entre autres effets, nous fait bronzer. Retour au menu de la page Les ondes gravitationnelles Lorsque deux étoiles constituant un système binaire tournent autour de leur centre commun de gravité, leurs ondes gravitationnelles étalent peu à peu l'énergie de leur mouvement local dans le cosmos. Ces étoiles perdent ainsi de leur énergie cinétique et elles finissent par plonger l'une vers l'autre, ce qui provoque de grosses étincelles. Bien que prévues par la relativité générale comme des frissons du « mollusque » (le mot est d'Einstein) spatiotemporel, les ondes gravitationnelles n'ont cependant pas encore été détectées directement. Il en existe en théorie de toutes sortes et de toutes les tailles. Elles traversent en permanence l'écheveau universel de liens spatiaux et de particules relatives. Représentation imaginaire d'ondes gravitationnelles (Illustration : DCU) Mais, comme effets de la gravitation dans notre univers, elles ne déforment que la 3D hauteur / largeur / profondeur. Vues depuis notre espace ordinaire, elles paraissent excessivement faibles. De la même façon, les habitants imaginaires d'un espace 2D ondulé plongé dans notre espace 3D ne se verraient pas « de l'extérieur ». Leurs regards et leurs mesures suivraient les sinuosités de leur espace 2D et ils se croiraient dans un espace « plat », euclidien, dépourvu d'ondulations. S'ils mesuraient la somme des angles d'un triangle, ils utiliseraient des règles aussi courbées que le serait leur espace - mais qui leur paraîtraient droites - et ils trouveraient 180°, conformément à la géométrie euclidienne. Nous sommes dans la même situation, mais en 3D dimensionnelle. Par contre, observées depuis un espace en 3D hyperdimensionnelle, « nos » ondes gravitationnelles produisent logiquement des distorsions spatiales beaucoup plus facilement détectables. Retour au menu de la page GÉNÉRALITÉS LA GRAVITATION ET LA MASSE L'INTERACTION FAIBLE L'INTERACTION ÉLECTROMAGNÉTIQUE L'INTERACTION FORTE GÉNÉRALITÉS MENU HAUT DE LA PAGE L'INTERACTION FAIBLE La 3D hyperdimensionnelle nous cache son hyperdimension Section 8 LES QUATRE INTERACTIONS page 3 L'INTERACTION FAIBLE Rechercher dans ce site Page provisoire, recherches en cours Dernière modification de la page le NaN undefined NaN à 0NaN:0NaN Reset LA GRAVITATION ET LA MASSE L'INTERACTION ÉLECTROMAGNÉTIQUE Imprimer ACCUEIL GÉNÉRALITÉS 1. INTRODUCTION LA GRAVITATION ET LA MASSE 2. LES BOUCLES SPATIALES 3. « Dans » le néant DIALECTIQUE POINTS ET INSTANTS 4. Points de vue PROLONGEMENTS LA LOCALITÉ 5. LE MOUVEMENT ET L'INERTIE 6. L'expansion cosmique LE BIG BANG ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES 7. Interférences dédoublées LES ATOMES LES VAGUES 8. Les quatre interactions GÉNÉRALITÉS GRAVITATION L'INTERACTION FAIBLE L'INTERACTION ÉLECTROMAGNÉTIQUE L'INTERACTION FORTE Dans l'espace quadridimensionnel « extérieurement ratatiné » en un point « dans » le néant, seules des structures de liens spatiaux comptant au plus trois dimensions spatiales peuvent s'étendre. Résultent de cette restriction la gravitation, le magnétisme et les deux interactions nucléaires. « Something unknown is doing we don't know what. » (Commentaire de Sir Arthur Eddington à propos du principe d'incertitude) FAIBLE ÉLECTROMAGNÉTIQUE FORTE Trois espaces donnent trois bosons 9. LES FERMIONS, LES BOSONS ET LE SPIN 10. LES TROUS NOIRS 11. RELATIONS QUANTIQUES 12. H ! H... H ? JUSQU'AU 19e LE 20e SIÈCLE LE 21e SIÈCLE SOLUTIONS ? MUTUALISATION COMMUNISME 13. CONCLUSION Les bosons sont des particules qui transmettent une interaction. Ils peuvent être chargés, comme les gluons de l'interaction forte, dans ce cas ils interagissent entre eux. Ou non chargés, comme les photons de l'interaction électromagnétique, dans ce cas ils n'interagissent pas entre eux. Cette notion de boson sera explicitée dans une prochaine section. Il y a interaction faible lorsqu'il y a espace 3D comportant de l'hyperdimension. Une particularité importante : l'existence d'une incompatibilité géométrique avec notre espace 3D ne comportant pas d'hyperdimension. Trois espaces en 2D « autorisée » se projettent donc dans notre 3D dimensionnelle : ● 14. Comment faire ? NOTIONS DE BASE COMPLÉMENTAIRES ENTRE SCIENCES 15. BIBLIOGRAPHIE 16. Liens d'actualité SCIENTIFIQUE INFOS EN CONTINU 17. EN MARGE ● ● hauteur + profondeur + hyperdimension cachée hauteur + largeur + hyperdimension cachée profondeur + largeur + hyperdimension cachée Par « hyperdimension cachée » entendons des basculements permanents de l'hyperdimension dans notre espace 3D, en hauteur, en largeur, ou en profondeur. Des transformations incessantes de la géométrie 3D hyperdimensionnelle aux plus petites échelles créent des décompositions spatiales, des distorsions, dont les vagues de particules relatives constituent les bosons W+, W- et Z0 Trois espaces donnent trois bosons Doublets Violations de symétrie Transformations de particules et désintégrations TABLE DES MATIÈRES porteurs de la charge faible. Ces trois particules nous apparaissent donc comme des objets 2D ne comportant que les deux dimensions autorisées, unissant notre espace usuel aux espaces 3D comportant de l'hyperdimension. Elles se présentent à nous sous des angles tels que nous ne voyons pas leur hyperdimension. Aux petites échelles, l'espace « jongle » ainsi en permanence avec les dimensions. Ce qui provoque des compositions et des décompositions géométriques. Se produisent alors deux cas de figure : J'ai un truc à dire ! CLIQUER ICI Ou bien une « mousse » spatiale fluctuante piège les W+, W- et Z0 : ces trois particules possèdent une masse, une courte portée et une durée de vie très courte, de l'ordre de 10-25 s. Ou bien cette « mousse » n'est pas suffisante pour retenir les particules, qui sont alors sans masse, de portée infinie et qui peuvent vivre indéfiniment. Elles traversent toutes sortes d'espaces 2D : les espaces 2D ne les différencient pas. J'ai nommé le photon. Une symétrie « brisée » unifie ainsi les interactions faible et électromagnétique, elle donne l'interaction « électrofaible ». Si le boson de Higgs existe, il est sans doute dans ces parages, mais je ne vois pas vraiment où. Peut-être se crée-t-il en plus des W+, W- et Z0 lorsqu'il dispose d'assez de fluctuations, d'énergie, dues aux transformations spatiales en espace autorisé. Dans ce cas il concentre une partie de la mousse, ce qui libère les W+, W- et Z0 et les transforme en photons. Si un jour il est détecté, on en saura plus à son sujet et la recherche d'explications métaphysiques sera plus facile. Retour au menu de la page Doublets Comment la 3D hyperdimensionnelle projette-t-elle un objet dans notre 3D dimensionnelle, en passant par la 2D autorisée ? Quels sont les effets physiques de ces projections ? Lorsqu'un objet hyperdimensionnel en 3D dans l'absolu, mais pour nous dimensionnel en 2D, nous présente l'une de ses faces, nous ne pouvons pas l'observer dans une hyperdimension qui nous est interdite. Mais nous pouvons quand même le voir sous tous ses angles dans notre espace dimensionnel. Sa composante hyperdimensionnelle peut en effet se retourner dans notre espace, de telle sorte que l'hyperobjet 3D se présente à nous conjointement sous deux angles 2D complémentaires : un angle correspondant aux dimensions autorisées, plus un autre angle, correspondant à la dimension interdite, mais transformée. L'hyperobjet 3D nous montre alors conjointement sa face « visible » (autorisée) et sa face « cachée » (transformée), plus ou moins disjointes. Et effectivement, les particules nous apparaissent souvent sous la forme de doublets. Le doublet le plus connu est le proton et le neutron, qui sont deux états différents d'un même nucléon. Mais il y a aussi les quarks u et d, c et s, t et b. Au neutrino électronique correspond l'électron, au neutrino muonique correspond le muon, au neutrino tauique le tau. Un doublet, c'est les deux faces 2D d'une même particule hyperdimensionnelle 3D. Retour au menu de la page Violations de symétrie Imaginons qu'une hypermain droite se projette en 2D autorisée dans notre espace. Nous voyons d'une part une main droite 2D qui cache son angle interdit et d'autre part l'angle interdit retourné en 2D autorisée. L'hypermain se dédouble ainsi en 2D autorisée dans notre espace 3D, où nous la voyons « sous tous les angles ». Dans ce cas précis, seules existent deux (hyper) mains droites en 2D autorisée. La symétrie dans un miroir (par inversion des trois coordonnées spatiales), qui s'appelle la parité, est dans ce cas violée, puisqu'elle donne une seule hypermain gauche - un phénomène qui ici n'existe pas. Une telle violation de la parité est l'une des caractéristiques de l'interaction faible. Tout mouvement s'opère par rapport à quelque chose, par rapport à un référentiel. Une hyperparticule 3D considérée dans la direction de sa trajectoire peut très bien tourner sur elle-même dans un sens dans son hyperespace 3D, et dans l'autre sens dans un autre environnement, par rapport à d'autres référentiels, dans notre espace par exemple. Nous avons cependant vu à la page Points et instants qu'une rotation de fond existe. La création d'un point de plus à chaque instant de plus décale tendanciellement la position de tout objet « immobile » par rapport à la suite de points dans une direction qui va des points les plus récents vers les points les plus anciens. Les hyperobjets qui se projettent dans notre espace « préfèrent » donc tendanciellement tourner dans cette direction. En compensation, les particules correspondantes d'antimatière tournent symétriquement dans la direction contraire. Une telle rotation préférentielle viole la parité. Elle correspond typiquement à la rotation intrinsèque quantifiée (au spin) des neutrinos, qui ne tourne qu'à gauche. Les neutrinos à hélicité droite n'existent pas. Il y a là un phénomène dont le symétrique dans un miroir n'existe pas dans la nature. Ces particules ne sont sensibles qu'à l'interaction faible, fautrice de la radioactivité bêta qui en émet. Un noyau atomique se désintègre spontanément en un électron et un antineutrino, ou en un positron et un neutrino. L'interaction faible viole du même coup la charge. Le neutrino, dont l'hélicité est toujours gauche, ne possède pas d'antiparticule dont l'hélicité tournerait elle aussi à gauche. Et réciproquement, à l'antineutrino, dont l'hélicité est toujours droite, ne correspond pas un neutrino droit. L'interaction faible brise ainsi en partie la symétrie entre la matière et l'antimatière. Sachant que la symétrie globale charge, parité, temps (transformation CPT) est toujours respectée, si la parité et la charge ne sont pas symétriques, c'est qu'en compensation la symétrie par renversement temporel (un film passé à l'envers) ne l'est pas non plus. Et effectivement, un point de plus à chaque instant de plus, ça ne fait pas un passé et un futur symétriques. Heureusement d'ailleurs, parce que sinon, je me demande bien comment les causes pourraient toujours précéder les effets. Retour au menu de la page Transformations de particules et désintégrations Lorsqu'un hyperobjet 3D se retourne dans son espace hyperdimensionnel, la projection 2D de ce retournement donne l'impression que les deux faces complémentaires 2D se transforment l'une en l'autre. C'est un peu comme un chou-fleur situé entre deux miroirs, dans lesquels il se reflète. Que les deux miroirs opèrent une demi-révolution autour du chou et il nous semble qu'ils se changent l'un en l'autre. (La métaphysique n'est plus ce qu'elle était.) Les particules qui reflètent dans notre espace une même hyperparticule se changent ainsi plus facilement entre elles qu'avec les autres particules. Par exemple, le kaon neutre et l'antikaon neutre sont des particules instables qui ont le temps de se changer l'une en l'autre, d'osciller, avant de se désintégrer. Quant aux neutrinos solaires, une partie d'entre eux semble se changer en neutrinos d'une autre espèce avant d'atteindre la Terre. L'un des effets de cette transformation des particules les unes en les autres est de désagréger un certain nombre de structures et d'en former de nouvelles. L'interaction faible se traduit ainsi par la désintégration des leptons et des quarks les plus lourds en plus légers (l'électron en neutrino électronique, le quark u en quark d par exemple), par la désintégration du neutron libre en un proton, un électron et un antineutrino (et inversement, du proton en un neutron), par celle d'un pion en un muon ou par celle d'un muon en un électron. (L'émission d'un neutrino accompagne ces désintégrations). Lorsque l'interaction faible change la « saveur » de l'un des quarks constitutifs d'un proton, ça peut tout donner, sauf un proton : le proton se désintègre, il se transforme en autre chose. Retour au menu de la page GÉNÉRALITÉS LA GRAVITATION ET LA MASSE L'INTERACTION FAIBLE L'INTERACTION ÉLECTROMAGNÉTIQUE L'INTERACTION FORTE LA GRAVITATION ET LA MASSE L'INTERACTION MENU HAUT DE LA PAGE ÉLECTROMAGNÉTIQUE Géodésiques en 3D : gravitation Géodésiques en 2D : électromagnétisme Section 8 LES QUATRE INTERACTIONS page 4 L'INTERACTION ÉLECTROMAGNÉTIQUE Rechercher dans ce site Page provisoire, recherches en cours Reset L'INTERACTION FAIBLE Dernière modification de la page le NaN undefined NaN à 0NaN:0NaN L'INTERACTION FORTE Imprimer ACCUEIL GÉNÉRALITÉS 1. INTRODUCTION LA GRAVITATION ET LA MASSE 2. LES BOUCLES SPATIALES 3. « Dans » le néant DIALECTIQUE POINTS ET INSTANTS L'INTERACTION FAIBLE L'INTERACTION ÉLECTROMAGNÉTIQUE L'INTERACTION FORTE 4. Points de vue PROLONGEMENTS LA LOCALITÉ 5. LE MOUVEMENT ET L'INERTIE 6. L'expansion cosmique LE BIG BANG ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES 7. Interférences dédoublées LES ATOMES LES VAGUES 8. Les quatre interactions GÉNÉRALITÉS GRAVITATION FAIBLE ÉLECTROMAGNÉTIQUE FORTE 9. LES FERMIONS, LES BOSONS ET LE SPIN 10. LES TROUS NOIRS 11. RELATIONS QUANTIQUES Dans l'espace quadridimensionnel « extérieurement ratatiné » en un point « dans » le néant, seules des structures de liens spatiaux comptant au plus trois dimensions spatiales peuvent s'étendre. Résultent de cette restriction la gravitation, le magnétisme et les deux interactions nucléaires. « Pour faire de la métaphysique, il n'y a pas de doute, il faut aimer ça. » (Pastiche d'une phrase de Richard Feynman, dont l'original est cité par Heinz Pagels in L'univers quantique, InterÉditions, 1985) 12. H ! H... H ? JUSQU'AU 19e LE 20e SIÈCLE LE 21e SIÈCLE SOLUTIONS ? MUTUALISATION COMMUNISME 13. CONCLUSION 14. Comment faire ? NOTIONS DE BASE COMPLÉMENTAIRES ENTRE SCIENCES 15. BIBLIOGRAPHIE 16. Liens d'actualité SCIENTIFIQUE INFOS EN CONTINU Espaces 2D fractals Espaces 2D fractals L'interaction faible ne se produit qu'aux échelles microscopiques. Mais les croisements autorisés entre les 3D hyperdimensionnelles et la 3D dimensionnelle créent aussi un ensemble de phénomènes à la fois microscopiques et macroscopiques : l'électromagnétisme. Anisotropies spatiales et photons Des espaces 2D plus ou moins feuilletés, plus ou moins superposés en « pelures d'oignons » s'entrecroisent plus ou moins à toutes les échelles. Ces espaces 2D peuvent alors s'unir de telle sorte qu'ils occupent des espaces 3D. Ils forment ainsi des pseudo-espaces 3D comparables au nôtre. Il s'agit en fait d'espaces 2D fractals, qui peuvent se cumuler localement et passer par un grand nombre de surfaces de notre espace 3D, mais qui ne possèdent pas de volume « interne ». Se retrouvent là les lignes de forces et les fronts d'ondes du champ électromagnétique. Le ferromagnétisme 17. EN MARGE Ces croisements microscopiques d'espaces 2D expliquent la quantification du moment magnétique de particules qui se situent à des sortes de « carrefours » spatiaux. TABLE DES MATIÈRES Ces distorsions 2D plongées dans notre espace 3D constituent l'interaction électromagnétique. Attraction et répulsion Deux points de vue J'ai un truc à dire ! CLIQUER ICI Figures magnétiques (Scientific American no 324 du 18 mars 1882) (Reproduction : Project Gutenberg) Par exemple l'énergie des protubérances solaires provient d'ondes électromagnétiques longitudinales en forme de boucles, qui ne s'étalent pas dans notre espace 3D, comme le feraient des ondes sonores. Des contraintes géométriques intrinsèques canalisent un plasma chaud, un mélange de particules neutres, de ions positifs et d'électrons. Protubérances solaires, le 9 août 1999 (Photo : NASA Transition Region And Coronal Explorer) Par leur aspect souvent drapé, les aurores polaires constituent aussi des exemples intéressants de l'aspect 2D des phénomènes électromagnétiques. Il s'agit d'interactions entre le vent de particules solaires et le champ magnétique terrestre, qui produisent des excitations et des ionisations d'atomes. Retour au menu de la page Anisotropies spatiales et photons Notre espace apparaît ainsi localement plus ou moins dilaté ou contracté en 2D, selon l'électromagnétisme qui le traverse. Une dilatation spatiale forme une répulsion et une contraction spatiale forme une attraction. Lorsqu'il y a interaction, il y a transformation de la géométrie locale. Ces anisotropies spatiales locales interfèrent plus ou moins entre elles. Il en résulte des alternances 2D de zones resserrées et écartées. Les trajectoires se déforment en sinusoïdes plus ou moins régulières, plus ou moins amples et intenses, caractéristiques des propriétés ondulatoires de la lumière. Les photons sont les particules vecteurs de l'interaction électromagnétique. Ce sont des vagues 2D, des déformations passagères, qui suivent les géodésiques des espaces 2D entrecroisés dans de multiples directions. La lumière est ainsi naturellement polarisée dans de multiples directions. Retour au menu de la page Attraction et répulsion Principe d'une zone attractive (un pôle attractif) Principe d'une zone répulsive (un pôle répulsif) (Illustrations : DCU) « Dans » l'espace 2D de l'électromagnétisme, les particules suivent des trajectoires plus ou moins courbes, qui résultent en partie de leurs mouvements dans la 3D hyperdimensionnelle. Leurs géodésiques, leurs trajectoires actuelles ou potentielles, suivent le chemin le plus court d'un point à un autre de leur espace courbe. Elles constituent ainsi un « maillage » irrégulier, localement plus ou moins serré. Lorsqu'un maillage se resserre quelque part, il « tire » sur les géodésiques environnantes et il constitue un « attracteur ». Il dévie localement les trajectoires des particules, qui s'en trouvent défléchies. À l'inverse, quand un maillage s'étire, il « repousse » localement les trajectoires, ce qui entraîne là encore des déflexions et il constitue une « répulsion ». Lorsque les trajectoires s'infléchissent, un champ électromagnétique attire ou repousse les photons. Le mouvement des particules de la 2D électromagnétique résulte ainsi d'un enchevêtrement chaotique de zones plus ou moins resserrée ou étirées, dont les effets se contrarient ou se renforcent plus ou moins. Ce chaos microscopique est plus ou moins hétérogène. Il existe ainsi des zones macroscopiques qui tendent plutôt à attirer les photons de l'espace 2D entrecroisé local, comme il en existe d'autres qui tendent plutôt à repousser les photons. Principe de l'attraction électromagnétique (Illustration : DCU) Plus deux zones de signes contraires (une zone attractive et une zone répulsive) de déflexion des trajectoires des photons s'approchent l'une de l'autre, plus la zone intermédiaire restante qui les sépare possède une courbure forte. Donc plus la liberté de mouvement dans cette zone intermédiaire se restreint, se limite à un espace étroit (ici sur la partie gauche de l'image ci-dessus). Plus deux zones de signes contraires se rapprochent l'une de l'autre et plus elles tendent à se « retenir prisonnières ». Plus elles « capturent » les trajectoires et les particules qui passent par elles. Principe de la répulsion électromagnétique (Illustration : DCU) Lorsque deux zones attractives ou deux zones répulsives (de forte courbure) sont localement en présence, elles s'équilibrent mutuellement plus ou moins. Elles provoquent ensemble sur les trajectoires qui passent entre elles des déformations qui se compensent plus ou moins. Ces trajectoires intermédiaires en équilibre, relativement peu perturbées, repoussent les zones de forte déflexion. Plus deux zones de même signe (deux zones attractives ou répulsives, de forte courbure) s'approchent l'une de l'autre, plus la zone intermédiaire d'équilibre (de faible courbure, traversées par des flèches dans l'image ci-dessus) se renforce, elle tend ainsi à maintenir écartées ces deux zones de même signe. Comme chacun le sait en effet, les pôles électromagnétiques de signes contraires s'attirent et les pôles de même signe se repoussent. Les pôles de signes contraires s'attirent Les pôles de même signe se repoussent (Scientific American no 643 du 28 avril 1888) (Reproductions : Project Gutenberg) D'après la loi de Coulomb, deux charges électriques ponctuelles exercent l'une sur l'autre une force proportionnelle à leur produit, attractive si les charges sont de signes contraires, répulsive si elles sont de même signe, et inversement proportionnelle au carré de la distance qui les sépare. Par ailleurs, quand on coupe un aimant en deux, les deux pôles se reconstituent : impossible de créer deux monopôles. Et pour cause, les zones 2D subissent des interactions avec le reste de l'univers, elles se déforment plus ou moins en permanence. Leurs géodésiques sont toujours plus ou moins courbes, des zones 2D se contractent ou se dilatent toujours plus que d'autres. Même si nous pouvions « isoler » un monopôle, avec des géodésiques parfaitement régulières, il ne durerait pas longtemps. Très vite ses interactions non locales le déformeraient. Se recréerait alors un électromagnétisme classique. Un champ magnétique est une zone de distorsions 2D entrecroisées, plongée dans notre espace 3D. Les particules sensibles au magnétisme possèdent des géométries qui en font des pôles microscopiques plus ou moins attractifs ou répulsifs. Elles transmettent du mouvement, des signaux, en échangeant entre elles des « photons virtuels », fugaces porteurs d'énergie, qui suivent les géodésiques créées par les distorsions 2D entrecroisées. Retour au menu de la page Le ferromagnétisme Pourquoi un champ magnétique peut-il être aussi fort dans le fer, le cobalt, le nickel ou certains alliages, mais pas dans les autres métaux ? Il est par exemple impossible d'attirer une feuille d'aluminium avec un aimant. Pourtant le magnétisme devrait se manifester d'une façon équivalente dans tous les métaux. Les électrons et les photons possèdent en effet les mêmes propriétés dans n'importe quel métal. Les espaces 2D du magnétisme peuvent se courber localement de telle sorte qu'ils occupent des espaces 3D. Ils constituent ainsi des pseudo-espaces 3D. Les dédoublements de leurs géodésiques se superposent alors de telle sorte qu'ils constituent des « motifs » fractals plus ou moins réguliers. Si cette régularité est suffisante, alors les interférences et les interférences d'interférences s'étendent jusqu'aux grandes échelles : le ferromagnétisme s'ensuit, celui du fer par exemple. Si cette régularité est insuffisante, elle se brouille plus ou moins aux grandes échelles : le paramagnétisme s'ensuit, celui du cuivre par exemple. De plus, l'aimantation d'un barreau de fer augmente plus vite que sa désaimantation. Une aimantation rémanente subsiste même lorsque le champ magnétique initial ne s'exerce plus. Ce phénomène d'hystérésis s'explique comme précédemment. Le champ magnétique plonge le barreau de fer dans un espace aux géodésiques plus ou moins ordonnées. Cet espace imprime aux atomes et aux ions constitutifs du métal des orientations communes sur de grandes échelles. Ces orientations subsistent plus ou moins en l'absence de champs contraires, ce qui crée une sorte de mémoire du passage du champ magnétique. Au delà de la température de Curie cependant, l'agitation thermique des molécules brouille la plus ou moins grande régularité fractale créatrice de magnétisme macroscopique et aux grandes échelles toute aimantation tombe à zéro ou presque. Retour au menu de la page Deux points de vue Un même électron induit un champ magnétique pour un référentiel en mouvement par rapport à lui, mais dans le même temps, il n'en induit pas pour un autre référentiel, immobile par rapport à lui. Ces deux référentiels « voient » en effet chacun deux informités différentes (deux des 2# - 1 dédoublements) d'une même réalité. (Dans l'absolu ils « voient » une même réalité sous des angles différents.) À chacune de ces informités correspond un espace 2D particulier. Ce qui crée des vagues 2D particulières pour le référentiel en mouvement et des vagues 2D particulières pour le référentiel relativement immobile. Il y a ainsi superposition d'induction 2D et de non-induction 2D. Selon son état, c'est le référentiel qui sélectionne tel ou tel point de vue, telle ou telle informité. Dans un album de bandes dessinées relatant les péripéties d'Iznogoud, si ma mémoire est bonne, des personnages traversent une rue. Puis l'un d'entre eux estime qu'il est un peu magicien sur les bords : le trottoir d'où ils viennent est devenu celui d'en face. De chaque côté de la rue, le trottoir est conjointement « celui où les passants sont » et « celui d'en face ». Tout dépend du point de vue. La même logique se retrouve dans l'électromagnétisme. Chaque électron crée et conjointement ne crée pas de champ magnétique : tout dépend du point de vue. Retour au menu de la page GÉNÉRALITÉS LA GRAVITATION ET LA MASSE L'INTERACTION FAIBLE L'INTERACTION ÉLECTROMAGNÉTIQUE L'INTERACTION FORTE L'INTERACTION FAIBLE MENU HAUT DE LA PAGE L'INTERACTION FORTE La 2D hyperdimensionnelle nous cache son hyperdimension Section 8 LES QUATRE INTERACTIONS page 5 L'INTERACTION FORTE Rechercher dans ce site Page provisoire, recherches en cours Dernière modification de la page le NaN undefined NaN à 0NaN:0NaN Reset L'INTERACTION ÉLECTROMAGNÉTIQUE LES FERMIONS, LES BOSONS ET LE SPIN Imprimer ACCUEIL GÉNÉRALITÉS 1. INTRODUCTION LA GRAVITATION ET LA MASSE 2. LES BOUCLES SPATIALES 3. « Dans » le néant DIALECTIQUE POINTS ET INSTANTS 4. Points de vue PROLONGEMENTS LA LOCALITÉ 5. LE MOUVEMENT ET L'INERTIE 6. L'expansion cosmique LE BIG BANG ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES 7. Interférences dédoublées LES ATOMES LES VAGUES 8. Les quatre interactions GÉNÉRALITÉS GRAVITATION L'INTERACTION FAIBLE L'INTERACTION ÉLECTROMAGNÉTIQUE L'INTERACTION FORTE Dans l'espace quadridimensionnel « extérieurement ratatiné » en un point « dans » le néant, seules des structures de liens spatiaux comptant au plus trois dimensions spatiales peuvent s'étendre. Résultent de cette restriction la gravitation, le magnétisme et les deux interactions nucléaires. « Tout ce qui n'est pas interdit est obligatoire. » (Murray Gell-Mann, après Georges Duhamel) FAIBLE ÉLECTROMAGNÉTIQUE FORTE Les espaces bidimensionnels 9. LES FERMIONS, LES BOSONS ET LE SPIN 10. LES TROUS NOIRS Ils sont au nombre de (42 - 4) / 2, soit six espaces bidimensionnels : ● ● 11. RELATIONS QUANTIQUES ● ● ● 12. H ! H... H ? JUSQU'AU 19e LE 20e SIÈCLE LE 21e SIÈCLE SOLUTIONS ? MUTUALISATION COMMUNISME 13. CONCLUSION 14. Comment faire ? NOTIONS DE BASE COMPLÉMENTAIRES ENTRE SCIENCES ● hauteur / largeur hauteur / profondeur largeur / profondeur hyperdimension / hauteur hyperdimension / largeur hyperdimension / profondeur Les trois espaces bidimensionnels ne comportant pas d'hyperdimension constituent des sous-ensembles de la gravitation : mettons-les ici de côté. Quant aux trois espaces bidimensionnels comportant de l'hyperdimension, notre espace 3D dimensionnel les « voit » comme des distorsions spatiales unidimensionnelles. Ou plus exactement, comme trois espaces dimensionnels, auxquels s'ajoutent les trois projections transformées des trois espaces hyperdimensionnels. Ce qui au final, de notre point de vue, donne six sources (uni)dimensionnelles de mouvement, donc six quarks (u et d, c et s, t et b). 15. BIBLIOGRAPHIE 16. Liens d'actualité SCIENTIFIQUE INFOS EN CONTINU 17. EN MARGE Retour au menu de la page Les espaces bidimensionnels Les quarks Charges de couleur et d'anti-couleur Charges de saveur Charges électromagnétiques fractionnaires La répulsion cœur dur Résumé des quatre interactions fondamentales Les quarks TABLE DES MATIÈRES Soit un quark se combine à un antiquark pour constituer un méson instable, soit trois quarks s'assemblent pour former des particules plus lourdes, telles que les protons, les neutrons ou les hypérons - soit quatre quarks ou plus forment d'autres particules subatomiques, si elles existent. Prédit par le théoricien russe Dmitri Diakonov et ses collègues en 1997, le pentaquark, particule à cinq quarks, reste insaisissable : certaines expériences le détectent, d'autres non. Les antiquarks constituent aussi des particules d'antimatière. J'ai un truc à dire ! CLIQUER ICI Les quarks sont très fortement liés entre eux, ils sont « confinés dans les hadrons », dans des particules sensibles à l'interaction forte. L'action de ce confinement augmente avec la distance. Il n'a ainsi jamais été possible d'isoler un quark. L'énergie nécessaire à l'extraction d'un quark à son confinement est en effet telle qu'elle se transforme aussitôt en au moins un nouveau (anti)quark. Le quark « extrait » ne fait alors que changer de hadron. Dans notre espace tridimensionnel hauteur / largeur / longueur, il y a en effet transformation des espaces hyperdimensionnels 2D en espaces unidimensionnels 1D. Chacun de ces espaces unidimensionnels, à la longueur plus ou moins fluctuante, est constitué d'un seul lien spatial, ou d'une suite unidimensionnelle de liens spatiaux. Toutes les fois que deux quarks, liés entre eux par un espace unidimensionnel, s'éloignent l'un de l'autre, c'est au moins un lien spatial qui s'allonge, ce n'est pas une vague de particules relatives qui se déplace en 2 ou 3D. Or le mouvement de chaque lien spatial est très fortement contraint, puisqu'il dépend conjointement de 2# - 1 environnements différents. Plus deux quarks s'éloignent l'un de l'autre, plus leur mouvement rencontre de résistance, ce qui explique leur confinement. S'explique aussi le fait que les lignes de forces s'exercent de façon unidimensionnelle d'un quark à un autre, sans s'étendre autour des particules, comme c'est le cas avec les interactions faible, électromagnétique ou gravitationnelle. Les protons tous positifs d'un même noyau atomique surmontent ainsi leur répulsion électrostatique par le confinement des quarks constitutifs du noyau. Piégés par les limitations unidimensionnelles du mouvement de leurs particules relatives constitutives, ils restent plus ou moins stables dans une sorte de « mer » de liens spatiaux. Ils subissent ainsi l'interaction forte, commune à tous les hadrons. De la même façon, les gluons, vecteurs de l'interaction forte, devraient a priori posséder une portée infinie, comme celle des photons, puisqu'ils possèdent une masse nulle. Mais leur unidimensionnalité restreint leur portée à des échelles de l'ordre de la taille du noyau atomique. Ces contraintes spatiales sont beaucoup plus fortes aux échelles subatomiques qu'au-dessus. Plus l'échelle s'agrandit en effet, et plus des liens spatiaux en grand nombre portent le mouvement, ce qui multiplie les chemins de remplacement que peut emprunter la propagation. Retour au menu de la page Charges de couleur et d'anti-couleur ● ● ● hauteur + hyperdimension cachée largeur + hyperdimension cachée profondeur + hyperdimension cachée Par « hyperdimension cachée » entendons là encore des basculements permanents de l'hyperdimension dans notre espace 3D, en hauteur, en largeur, ou en profondeur. Ces trois espaces (hyper)dimensionnels des quarks correspondent aux trois charges de « couleur » (le rouge, le vert et le bleu) de base de la chromodynamique quantique. Ces « couleurs » abstraites caractérisent la sensibilité des quarks à l'interaction forte. En fait les choses sont un petit peu plus compliquées, parce qu'existent aussi des charges d'anti-couleur. Disons arbitrairement qu'il y a couleur lorsqu'une dimension est considérée dans la direction passé - avenir dans l'ordre de création des points, et anti-couleur lorsqu'elle est considérée dans la direction avenir - passé. (Respectivement, de l'extrémité la plus ancienne d'un boucle spatiale vers la plus récente, et de la plus récente vers la plus ancienne.) Nous pourrions aussi admettre l'inverse, ce qui ne changerait rien sur le fond. Lorsque les quarks unissent leurs trois espaces unidimensionnels autorisés dans notre 3D dimensionnelle, ils constituent des particules subatomiques « blanches » plutôt stables, puisque formées de hauteur / largeur / profondeur. Dans ce cas en effet, leurs distorsions spatiales respectives trouvent des compensations géométriques dans leur environnement immédiat, ce qui stabilise globalement le chaos de leurs mouvements. Représentation symbolique d'un hadron « blanc » composé de trois quarks « colorés ». Cet espace 3D compte moins de liens verts que de liens bleus et moins de liens bleus que de liens rouges : il est géométriquement « irrégulier », c'est-à-dire courbe, riemannien. De ses distorsions spatiales résultent une partie de ses caractéristiques ; elles peuvent être très diverses : par exemple de grandes différences de masses existent entre les quarks de différentes espèces. (Illustration : DCU) Mais les dimensions sont interchangeables. Par exemple, un crayon tenu verticalement est plus haut que large, puis après un quart de tour sur un côté, il est plus large que haut. Il en va de même des quarks et de leur géométrie, qui se transforment facilement. Dans cette géométrie mouvante, les quarks de même couleur se repoussent et ceux de couleurs différentes s'attirent : Les (hyper)espaces d'une même dimension (de même couleur) tendent à constituer les segments d'espaces unidimensionnels uniques. Des petites longueurs se transforment alors en plus grandes. Ce qui se traduit par une répulsion. Les (hyper)espaces de dimensions (de couleurs) différentes tendent à constituer des espaces 4D interdits. Ils se décomposent plus ou moins en permanence. Des grandes longueurs se transforment alors en plus petites. Ce qui se traduit par une attraction. Une couleur revient à une couleur considérée dans la direction passé - avenir, dans l'ordre de création des points, avons-nous dit. Or les échos négatifs qui reviennent vers les liens spatiaux de couleur vont de l'horizon vers le lien, ils sont équivalents à de la couleur qui remonte le cours du temps. Passé et avenir s'inversent - en partie seulement, parce que se crée toujours un point de plus à chaque instant de plus. Considérons donc qu'à chaque couleur revienne comme énergie négative l'équivalent d'une anticouleur. Couleur et anti-couleur interfèrent entre elles, elles tendent elles aussi à constituer des espaces 4D interdits. Leurs espaces se décomposent plus ou moins, des grandes longueurs se transforment en plus petites. Ce qui se traduit par une attraction et par la création des mésons. L'addition d'une couleur et d'une anti-couleur donne par ailleurs la couleur blanche. Les particules sensibles à la couleur interagissent entre elles en échangeant des gluons, qui sont eux-mêmes chargés de la couleurs qu'ils portent. Ce qui les distingue des photons, qui eux portent les charges électromagnétiques sans être eux-mêmes chargés. Les particules sensibles à la couleur sont en effet l'espace (unidimensionnel). Alors que les particules sensibles à l'électromagnétisme ne sont pas elles-mêmes l'espace, elle ne font que subir les distorsions de géodésiques, d'où leur neutralité. S'ensuivent des phénomènes « d'écrantage ». Chaque particule d'une couleur s'entoure d'un nuage de particules virtuelles de couleur contraire. Comme ce nuage est chargé, plus on considère une grande échelles autour de la particule, plus la charge est importante. Plus deux quarks de couleurs différentes s'éloignent l'un de l'autre et plus la charge qui les relie est... forte. Aux plus petites échelles, les quarks se comportent plutôt comme des particules libres, c'est pourquoi il est ici question de « liberté asymptotique ». L'électrodynamique décrit elle aussi un tel phénomène d'écrantage, mais inversé. Les photons ne sont pas chargés et l'action de l'électromagnétisme diminue avec la distance. De plus, « l'interchangeabilité » des dimensions rend les quarks eux aussi plus ou moins « interchangeables ». Chaque quark n'est pas « pur », c'est un « mélange » oscillant, qui favorise plus ou moins telle ou telle espèce. Les angles de Cabibbo décrivent ces mélanges. Ils évoquent les secteurs d'une représentation graphique en « camembert » : un même quark comporte tel ou tel pourcentage de deux variétés de quarks. Retour au menu de la page Charges de saveur Les quarks se distinguent aussi par leur sensibilité à l'interaction faible, qui les fait changer d'espèce. À six charges de « saveur » (u et d, c et s, t et b) correspondent six espèces de quarks. Par exemple, lors d'une désintégration bêta, un quark u se change en quark d. L'interaction faible distingue les quarks appartenant aux espaces 3D comportant de l'hyperdimension et ceux n'y appartenant pas. Il existe donc de son « point de vue » deux espaces hauteur / largeur / profondeur - soit six charges de saveur. S'ensuivent des transformations de géométries, qui correspondent à des changements d'espèces. S'ensuivent aussi des désintégrations, parce que parmi ces transformations, il y a de l'hyperdimension. C'est-à-dire des espaces interdits qui basculent vers des géométries autorisées avant même d'avoir pu se créer. La saveur apporte aux hadrons toutes leurs propriétés de base - charges de couleur exceptées - en particulier leurs charges électromagnétiques. Retour au menu de la page Charges électromagnétiques fractionnaires Objets bidimensionnels comportant de l'hyperdimension, les quarks se montrent à nous sous la forme d'objets unidimensionnels. Ils n'occupent qu'un tiers de notre espace tridimensionnel. Cette répartition leur confère des charges électromagnétiques fractionnaires, c'est-à-dire multiples de + 1/3 ou de - 1/3. Pourtant, la géométrie de l'électromagnétisme est bidimensionnelle. De son « point de vue » la charge des quarks est un multiple de + 1/2 ou de - 1/2. « L'univers électromagnétique » et le nôtre ne « voient » donc pas la même chose, ils sont très différents l'un de l'autre, bien que les mêmes lois physiques les régissent. Il y a peut-être là un effet physique encore à découvrir. Retour au menu de la page La répulsion cœur dur Plus l'échelle diminue et plus les liens spatiaux ne comportant que deux points constitutifs s'accumulent. De tels liens ne peuvent varier que de deux façons : disparaître ou s'allonger. Donc plus l'échelle diminue et plus les variations des liens ne s'opèrent que dans un seul sens : l'allongement - donc la répulsion. Se retrouve là la répulsion (ou le potentiel) cœur dur. Existe ainsi une saturation des liaisons entre les nucléons, qui augmente comme diminue la distance. Retour au menu de la page ~~~~~~~~~~~~~~~ Résumé des quatre interactions fondamentales La gravitation : hauteur + largeur + profondeur L'interaction faible : hauteur + profondeur + hyperdimension cachée ou hauteur + largeur + hyperdimension cachée ou profondeur + largeur + hyperdimension cachée L'interaction électromagnétique : hauteur + profondeur + hyperdimension cachée et hauteur + largeur + hyperdimension cachée et profondeur + largeur + hyperdimension cachée L'interaction forte : hauteur + hyperdimension cachée et / ou largeur + hyperdimension cachée et / ou profondeur + hyperdimension cachée ~~~~~~~~~~~~~~~ Ce n'est sans doute pas un hasard si l'intensité des quatre interactions tend à s'égaliser au voisinage de l'échelle de Planck : plus l'échelle est petite, plus le nombre de points en action est petit, et plus les différences entre les géométries se réduisent. Le mouvement complexe des boucles spatiales permet à l'univers d'utiliser les quatre dimensions spatiales existantes, sans pour autant se réduire à un univers ratatiné en un point. Retour au menu de la page GÉNÉRALITÉS LA GRAVITATION ET LA MASSE L'INTERACTION FAIBLE L'INTERACTION ÉLECTROMAGNÉTIQUE L'INTERACTION FORTE L'INTERACTION ÉLECTROMAGNÉTIQUE LES FERMIONS, LES BOSONS MENU HAUT DE LA PAGE ET LE SPIN FERMIONS : pas de dédoublements BOSONS : dédoublements SPIN : pseudo-rotation unidimensionnelle Section 9 LES FERMIONS, LES BOSONS ET LE SPIN Rechercher dans ce site Page provisoire, recherches en cours Reset L'INTERACTION FORTE Dernière modification de la page le NaN undefined NaN à 0NaN:0NaN LES TROUS NOIRS Imprimer ACCUEIL 1. INTRODUCTION 2. LES BOUCLES SPATIALES 3. « Dans » le néant DIALECTIQUE POINTS ET INSTANTS Lorsque des liens spatiaux ne dédoublent pas la même boucle spatiale, les particules relatives correspondantes sont distinctes. Elles possèdent, les unes par rapport aux autres, un comportement « individualiste ». Par contre, lorsque des liens spatiaux dédoublent une même boucle spatiale, les particules relatives correspondantes sont des dédoublements les unes des autres. Elles possèdent, les unes par rapport aux autres, un comportement synchrone, « grégaire ». 4. Points de vue PROLONGEMENTS LA LOCALITÉ 5. LE MOUVEMENT ET L'INERTIE 6. L'expansion cosmique LE BIG BANG ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES « La théorie quantique bouleverse la conception de l'élémentarité. Le plus petit élément constitutif du réel n'est pas une chose, c'est un rapport, une relation, une interaction. » (Jean-Pierre Baton, Gilles Cohen-Tannoudji, L'horizon des particules, Gallimard, 1989) 7. Interférences dédoublées LES ATOMES LES VAGUES 8. Les quatre interactions GÉNÉRALITÉS GRAVITATION FAIBLE ÉLECTROMAGNÉTIQUE FORTE 9. LES FERMIONS, LES BOSONS ET LE SPIN 10. LES TROUS NOIRS 11. RELATIONS QUANTIQUES Au moins deux paires de particules relatives dont les boucles spatiales sont différentes constituent un ensemble de fermions. Les fermions Au moins deux paires de particules relatives dont les liens spatiaux respectifs dédoublent une même boucle spatiale constituent un champ de bosons. Le spin Les fermions Ils dépendent de boucles spatiales différentes, dont les Les bosons Pour se retrouver dans son état initial, un fermion doit tourner deux fois sur lui-même Les fermions possèdent un spin demi entier et les bosons un spin 12. H ! H... H ? JUSQU'AU 19e LE 20e SIÈCLE LE 21e SIÈCLE SOLUTIONS ? MUTUALISATION COMMUNISME 13. CONCLUSION 14. Comment faire ? NOTIONS DE BASE COMPLÉMENTAIRES ENTRE SCIENCES 15. BIBLIOGRAPHIE 16. Liens d'actualité SCIENTIFIQUE INFOS EN CONTINU 17. EN MARGE TABLE DES MATIÈRES caractéristiques respectives diffèrent à chaque instant, ne serait-ce que par l'âge de leurs points constitutifs. Les caractéristiques des fermions diffèrent de la même façon. Ils obéissent au principe d'exclusion de Pauli, selon lequel une même fonction d'onde ne peut caractériser qu'un seul système de particule(s) à la fois. Pour que deux systèmes soient en présence, il faut qu'il y ait deux fonctions d'ondes, qui se différencient par au moins un de leurs paramètres. Deux fermions en présence ne peuvent pas être totalement identiques, ils ne peuvent chacun se trouver que dans un état différent de celui de l'autre. Les électrons, qui sont des fermions, « s'empilent » autour du noyau des atomes sur des niveaux vite saturés. Cette saturation repousse les électrons des atomes voisins. Par contre des atomes peuvent partager des électrons communs et constituer des molécules. Un équilibre plus ou moins stable, ordonné, s'installe ainsi entre répulsion et attraction, d'où résultent les états classiques de la matière : solide, liquide ou gazeux. L'ensemble des fermions regroupe six quarks et six leptons. Les quarks sont sensibles aux quatre interactions nucléaires, mais pas les leptons, qui eux ne subissent pas l'interaction forte. Retour au menu de la page entier Les atomes sont-ils des fermions ou des bosons ? Une symétrie entre les fermions et les bosons Les bosons J'ai un truc à dire ! CLIQUER ICI Particules relatives dont les liens dédoublent une même boucle spatiale, les bosons apparaissent et disparaissent toujours en nombre pair. (Ce qui localement correspond à l'apparition ou à la disparition d'au moins un lien spatial, dans l'absolu à l'apparition ou à la disparition d'au moins une boucle spatiale.) Ils possèdent un comportement synchrone typiquement « grégaire ». Ils constituent des champs de particules plus ou moins dans un même état de mouvement, d'énergie. Par exemple le photon est un boson et un grand nombre de photons dans un même état peuvent constituer un rayon laser. Les bosons sont les particules médiatrices des interactions fondamentales. Comment par exemple un échange de photons maintien-t-il la cohésion électrostatique des atomes ? Comment un échange de gluons maintien-t-il la cohésion chromodynamique des nucléons ? Le synchronisme « massif », dont photons et gluons sont porteurs, possède une étendue. La moindre perturbation ponctuelle se transmet à tout le champ. Ces particules peuvent ainsi transmettre et porter du mouvement, de l'énergie, telle ou telle topologie spatiale, entre deux particules distantes. Dans certaines conditions particulières, des propriétés « grégaires » de la matière constituent des phénomènes macroscopiques. Lorsque des atomes sont suffisamment refroidis, leur agitation thermique devient minime, ce qui en échange accroît les fluctuations quantiques de leur énergie, en raison de leur localisation plus précise. Chaque atome « saute » alors en permanence de dédoublement en dédoublement local de ses particules relatives constitutives. Il n'y a plus « un » atome, mais des dédoublements de cet atome, qui « scintillent » de façon indistincte dans le récipient. Les atomes en présence fluctuent et se mêlent de telle sorte qu'ils cessent d'être distinguables les uns des autres. Ils se comportent comme une entité unique, appelée « condensat de Bose-Einstein ». Par exemple l'hélium 4 à très basse température constitue un liquide dépourvu de viscosité, dans lequel la chaleur s'homogénéise instantanément. Comme si la variation d'une seule particule était équivalente à celle de toutes les particules. Certains synchronismes locaux, qui résultent des prolongements mutuels des boucles spatiales, deviennent alors directement visibles. Lorsque des électrons, fermions dont le spin individuel est demi entier, s'apparient en paires de Cooper, sous l'effet d'un froid suffisamment grand, ils constituent des ensembles au spin entier (deux fois 1/2 donne un entier), caractéristique des bosons. Ces paires possèdent donc un comportement de bosons. Leur condensation dans un conducteur se traduit par une résistance nulle, puisqu'elles sont dédoublées « partout à la fois ». Elles peuvent « transmettre » un mouvement, un signal « instantanément ». S'ensuit la supraconductivité. Un courant peut tourner indéfiniment en boucle, sans déperdition, aussi longtemps que subsiste le froid. Retour au menu de la page Le spin Le « spin » est une « rotation » intrinsèque des particules, dont l'orientation et les variations du moment cinétique sont discrètes. Il est donc différent de la rotation classique, continue, par exemple celle d'une boule de billard sur ellemême. Il s'agit plutôt d'une pseudo-rotation. À l'échelle des particules, l'espace est en effet un mélange de 1D, de 2D et de 3D plus hétérogène qu'à notre échelle humaine. Les espaces 1D et 2D microscopiques, correspondant respectivement à des espaces 2D et 3D hyperdimensionnels, constituent dans notre espace 3D des lignes ou des feuillets qui s'entrecroisent localement plus ou moins. Les particules se situent ainsi au centre d'un entrecroisement de géométries. Les angles possibles de rotation des particules subissent cet entrecroisement, qui dépend de la géométrie locale, c'est-à-dire de la nature de la particule considérée. Ils ne peuvent prendre que certaines valeurs discrètes. Le spin caractérise fondamentalement le mouvement d'un segment de la suite de points, qui « glisse » et change successivement ses points constitutifs. Si on imagine la suite de points comme un anneau, alors le segment tourne le long de l'anneau, ce qui équivaut à une rotation de l'anneau par rapport à lui. Or, à chacune des extrémités du segment, le reste de l'univers constitue une particule relative. Reste de l'univers et particule relative se « voient » successivement sous des angles différents. Le reste de l'univers voit la particule tourner sur elle-même, tandis que la particule voit la « voûte céleste » tourner par rapport à elle. Même les particules unidimensionnelles, sans surface, peuvent ainsi tourner sur elles-mêmes dans le relatif. Par exemple, considéré comme ponctuel, l'électron possède un spin. Retour au menu de la page Pour se retrouver dans son état initial, un fermion doit tourner deux fois sur lui-même Imaginons une pièce de monnaie située dans un espace 3D comportant de l'hyperdimension. Des habitants imaginaires de cet espace peuvent très bien voir les deux faces de cette pièce en la retournant « normalement » dans leur espace. Mais nous ? Cette pièce nous apparaît en 2D, totalement plate. Nous ne pouvons même pas la saisir entre deux doigts pour la retourner puisqu'elle n'a strictement aucune épaisseur. Pour qu'elle nous montre son autre face, il nous faut la contourner. À moins que ce soit l'espace lui-même qui la retourne. Elle suit en effet toutes les courbures des deux dimensions qu'elle a en commun avec notre espace. Ces espaces 2D « vrillés » existent, ils illustrent même le principe de minimum, puisqu'ils ne possèdent qu'une seule face et un seul côté. Il s'agit de ceux courbés en forme de ruban de Möbius. Une bande de papier vrillée une fois et dont on colle les extrémités en donne une illustration concrète : Un ruban de Möbius (Scan : DCU) Lorsqu'elle suit un tel espace, la pièce nous montre une face, puis le tour d'après l'autre face, et ainsi de suite. À chaque tour, nous détectons tantôt une face, tantôt l'autre face d'une même hyperparticule. Par exemple, nous commençons par voir un électron, puis lorsqu'il s'est retourné, nous voyons un neutrino - s'il se retourne encore nous voyons de nouveau un électron. L'identité intrinsèque d'une hyperparticule n'a dans ce cas, de notre point de vue, qu'une valeur statistique. La particule possède plus ou moins probablement telle ou telle identité. C'est-à-dire qu'elle présente plus ou moins longtemps telle ou telle face, selon les fluctuations de son environnement. Les fermions ne retrouvent ainsi leur état initial qu'après un double tour. Ils offrent un exemple des transformations incessantes d'espaces, aux échelles microscopiques. La 4D jongle en permanence pour qu'une quantité astronomique de mouvements restent au plus en 3D. Retour au menu de la page Les fermions possèdent un spin demi entier et les bosons un spin entier « Un tour » pour un fermion, c'est donc en réalité deux tours. Un fermion qui tourne un seule fois sur lui-même n'a fait que la moitié du trajet. Son spin est donc demi entier, il s'exprime en multiples de 1/2. Il en va différemment des bosons, qui eux n'existent pas isolément. Un champ de bosons, c'est un même boson dédoublé localement, qui se présente plus ou moins sous différents angles. Or un boson peut permuter autant de fois que nécessaire avec l'un de ses dédoublements, c'est-àdire avec lui-même. Ses contraintes spatiales sont minimes. Il n'a pas besoin de vriller l'espace pour se retourner puisque son voisin (en fait lui-même) est déjà plus ou moins retourné. Un seul tour pour un boson, c'est donc une variation entière, qui passe d'une particule à l'un de ses dédoublements. Le spin des bosons est un multiple entier ou nul. Retour au menu de la page Les atomes sont-ils des fermions ou des bosons ? ● ● Un nombre n impair de fermions multiplié par 1/2 donne globalement le spin demi-entier d'un fermion. Les atomes sont donc des fermions lorsqu'ils comptent un nombre impair de fermions constitutifs. Un nombre n' pair de fermions multiplié par 1/2 donne globalement le spin entier d'un boson. Les atomes sont donc des bosons lorsqu'ils comptent un nombre pair de fermions constitutifs. Par exemple, avec deux protons et un neutron, le noyau de l'atome d'hélium 3 est un fermion. Tandis qu'avec deux protons et deux neutrons, le noyau de l'atome d'hélium 4 est un boson. Retour au menu de la page Une symétrie entre les fermions et les bosons Une même paire de particules relatives peut être à la fois « associée » à au moins l'un de ses 2# - 2 autres dédoublements locaux et « dissociée » d'autres paires de particules relatives locales qu'elle ne dédouble pas. Elle peut donc être localement à la fois un fermion et un boson, selon les points de vue. Mais lorsqu'elle apparaît comme un fermion, c'est comme un pur fermion, ou lorsqu'elle apparaît comme un boson, c'est comme un pur boson. Un lien spatial dédouble ou ne dédouble pas une boucle spatiale, de façon totalement binaire. Seuls existent des mélanges de fermions qui restent des fermions et de bosons qui restent des bosons. Des composés de fermions et / ou de bosons peuvent cependant constituer globalement des systèmes hybrides fermions - bosons. Mais à l'intérieur de ces systèmes, les fermions restent des fermions et les bosons restent des bosons. L'effet Hall quantique fractionnaire donne un exemple d'un tel mélange. ● ● Lorsqu'un courant électrique passe dans un conducteur, il produit différents effets, dont un effet magnétique. L'aiguille d'un boussole tend à dévier perpendiculairement au fil. Il produit aussi à l'intérieur du conducteur un champ électrique, perpendiculaire au conducteur. C'est l'effet Hall. Ces deux effets peuvent se combiner et forcer la création de « fermions composites ». Des paquets de photons constituent des bosons dont le spin est entier - qui se lient à un électron - dont le spin est demi-entier - formant globalement un fermion, quasi-particule qui semble posséder une charge électrique valant 1/3 de la charge électronique. Ces courants génèrent peut-être un effet Hall quantique fractionnaire de deuxième génération, dont les fermions composites possèdent une charge valant théoriquement 1/9 de la charge électronique. Retour au menu de la page L'INTERACTION FORTE MENU HAUT DE LA PAGE LES TROUS NOIRS Pas si noirs que ça Section 10 LES TROUS NOIRS Rechercher dans ce site Page provisoire, recherches en cours Reset LES FERMIONS, LES BOSONS ET LE SPIN Dernière modification de la page le NaN undefined NaN à 0NaN:0NaN RELATIONS QUANTIQUES Imprimer ACCUEIL 1. INTRODUCTION 2. LES BOUCLES SPATIALES Nous connaissons tous l'univers comme notre poche, puisque nous y avons tous toujours vécu :-) En particulier nous savons tous qu'il conserve son unicité jusqu'au plus profond des trous noirs. 3. « Dans » le néant DIALECTIQUE POINTS ET INSTANTS 4. Points de vue « Si l'on aborde la question par différents points, la relativité et la théorie des quanta se rencontrent donc dans le fait que toutes deux impliquent PROLONGEMENTS LA LOCALITÉ 5. LE MOUVEMENT ET L'INERTIE la nécessité de regarder le monde comme un tout indivis dans lequel toutes les parties de l'Univers, y compris l'observateur et ses instruments, se fondent et s'unissent en une seule totalité. » (David Bohm, La plénitude de l'Univers, Le Rocher, 1987) 6. L'expansion cosmique LE BIG BANG ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES 7. Interférences dédoublées LES ATOMES LES VAGUES Les trous noirs sont-ils des trous dans l'espacetemps ? 8. Les quatre interactions GÉNÉRALITÉS GRAVITATION FAIBLE ÉLECTROMAGNÉTIQUE FORTE 9. LES FERMIONS, LES BOSONS ET LE SPIN Le voile de la « censure cosmique » levé Les rayons cosmiques de haute énergie Une sphère représente symboliquement l'horizon de ce trou noir (Illustration : NASA) Les trous noirs sont-ils des trous dans l'espace-temps ? 10. LES TROUS NOIRS 11. RELATIONS QUANTIQUES Les trous noirs sont des objets stellaires dont l'existence n'est encore que théorique, bien qu'ils soient sans doute indirectement observés. 12. H ! H... H ? JUSQU'AU 19e LE 20e SIÈCLE LE 21e SIÈCLE SOLUTIONS ? MUTUALISATION COMMUNISME Lorsqu'une étoile a épuisé son combustible, plusieurs évolutions sont possibles, qui dépendent de sa masse. Si la masse de ce qui reste de l'étoile vaut au plus 1,4 fois la masse du Soleil (limite de Chandrasekhar) le principe d'exclusion de Pauli permet aux électrons de s'opposer à leur compression gravitationnelle, ce qui donne une naine blanche, dont la température baisse lentement. 13. CONCLUSION 14. Comment faire ? NOTIONS DE BASE COMPLÉMENTAIRES ENTRE SCIENCES 15. BIBLIOGRAPHIE 16. Liens d'actualité SCIENTIFIQUE INFOS EN CONTINU 17. EN MARGE TABLE DES MATIÈRES La dégénérescence de la matière des étoiles plus massives (entre une fois et demie et trois masses solaires) va plus loin. Le combustible se raréfie, la pression interne de radiations qui « gonfle » l'étoile ne soutient plus les couches externes, qui s'effondrent plus ou moins brutalement et se dispersent ensuite dans l'espace. Électrons et protons du cœur restant tendent à fusionner et à donner les neutrons d'une « étoile à neutrons ». Cet objet conserve son moment cinétique orbital, mais son rayon diminue considérablement. La rotation très rapide des pulsars s'ensuit. À partir de trois masses solaires, le champ gravitationnel est si intense qu'il compresse tout dans un diamètre de quelques kilomètres au plus. Un tel gouffre capture et précipite vers sa « singularité » centrale tout ce qui franchit son « horizon de Schwarzschild ». Une vitesse de libération supérieure à celle de la lumière serait nécessaire pour en sortir - d'où la métaphore « trou noir ». La « métrique de Kerr » décrit par ailleurs l'espacetemps d'un trou noir en rotation. Les trous noirs les plus massifs se situent notamment au centre des galaxies et des quasars. Des micro trous noirs très fugaces se formeraient aussi aux échelles quantiques. J'ai un truc à dire ! CLIQUER ICI 1. Un nuage de gaz (photo), 2. cache Sagitarius A*, le trou noir central de la Voie Lactée (illustration) (Photo : NASA/CXC/MIT/F.K.Baganoff et al Illustration: NASA/CXC/M.Weiss) Les trous noirs « s'annihilent à petit feu » à chaque absorption, un peu avant leur horizon, de la seule antiparticule d'une paire particule-antiparticule virtuelles (rayonnement de Hawking). S'ensuit une « évaporation » qui prend alors la forme de particules virtuelles « célibataires » et de photons. Cette émission de photons équivaut à un rayonnement thermique, qui peu à peu épuise l'énergie et la matière des trous noirs. Ces particules constitutives du rayonnement n'ont jamais été en contact avec l'information dont les trous noirs sont porteurs. Lorsque ce processus d'évaporation est terminé, l'information que les trous noirs engloutissent se néantise-telle au lieu de se transformer ? La nature recyclerait tout, partout, tout le temps, sauf dans les trous noirs ? Pourquoi autoriserait-elle un tel gaspillage ? En outre, certains effets deviendraient orphelins de leurs cause néantisée, tandis que certaines causes deviendraient orphelines de leurs effets néantisés. Pas sûr que les lois de la physique restent toujours respectées. Non, tout cela est trop improbable. Il y a sûrement quelque chose que je ne comprends pas... Représentation imaginaire d'un trou noir (Illustration : DCU) Retour au menu de la page Le voile de la « censure cosmique » levé Un objet absorbé par un trou noir continue de se dédoubler partout dans le reste de l'univers. Il continue donc d'exercer une action sur les fluctuations quantiques des particules relatives constitutives de ses 2# - 2 autres dédoublements informes. L'univers ne perd pas sa trace. Le cœur d'un trou noir n'est jamais absolument isolé du reste de l'univers. Cette dépendance dans le sens [objet capturé] vers [2# - 2 autres informités] possède une réciproque : L'état de l'énergie, de la matière, de l'espace, du temps au centre des trous noirs ne dépend pas seulement de ce qui s'y passe localement. Il dépend aussi de ce qui se passe ailleurs dans l'univers, notamment dans les environnements respectifs des 2# - 2 dédoublements externes de la matière engloutie. C'est-à-dire que même les états les plus effondrés de la matière subissent des fluctuations non locales. On peut imaginer qu'une mousse quantique singulière fluctue au fond des trous noirs. Sa pression empêche le centre de s'effondrer infiniment et elle surmonte ainsi des énergies fantastiques. Elle transforme l'information absorbée par le trou noir, qui ne se néantise donc pas. Puisque cette information subsiste, elle peut s'échapper des trous noirs par les fluctuations quantiques de ses dédoublements externes. En interne, comme en externe, l'information se transforme, elle ne se néantise pas. La mousse singulière au centre des trous noirs débarrasse les calculs décrivant la singularité centrale d'un infini gênant. Cette singularité n'est pas infiniment petite, la gravitation n'y est pas infinie et le temps n'y est pas nul. Plus un champ gravitationnel est intense en effet et plus le temps ralentit par rapport à tout référentiel extérieur à ce champ. À l'intérieur des trous noirs le temps relatif s'approche donc de zéro de façon asymptotique, sans jamais atteindre zéro. Si nous pouvions voir de l'extérieur une particule tomber à l'intérieur d'un trou noir, sa chute ralentirait indéfiniment sans pour autant s'arrêter. Si nous cherchons à détecter des fluctuations quantiques aux causes non locales, qui proviennent du centre des trous noirs, il nous faut donc paradoxalement les observer parmi les plus lentes, les plus « figées ». Retour au menu de la page Les rayons cosmiques de haute énergie Les dédoublements plus ou moins informes d'événements particulièrement brutaux expliquent au moins en partie l'existence de rayons cosmiques exceptionnellement puissants, dont l'énergie est supérieure à 1020 électronvolts. L'énergie d'une seule particule est alors comparable à celle qui est nécessaire pour claquer violemment la portière d'une voiture. L'origine d'un quart des « sursauts gamma » reste encore inexpliquée. D'après les données du satellite Reuven Ramaty High Energy Solar Spectroscopic Imager en 2005, au moins une cinquantaine de flashs gamma se produisent quotidiennement dans la haute atmosphère. Ils sont extrêmement violents, projetant des électrons à une vitesse proche de celle de la lumière. Certains proviennent peut-être de nuages orageux, mais à ce jour leur origine n'a pas encore reçu d'explication. ● ● D'une part ces rayons cosmiques inexpliqués ne peuvent pas provenir de très loin, parce que le rayonnement micro-onde de fond cosmique dissiperait sensiblement leur énergie. D'autre part ils ne possèdent aucune origine décelable dans notre amas local de galaxies. Les interactions non séparables, qui se transmettent via les dédoublements des particules, expliquent au moins en partie leur présence. L'un au moins des 2# - 1 dédoublements d'une paire de particules relatives subit un événement violent, par exemple des effets de marée dans le disque d'accrétion d'un trou noir, la fusion de deux étoiles à neutrons, une accélération dans les lignes de forces d'un magnétar ou l'explosion d'une étoile en fin de vie en supernova - quelle que soit par ailleurs la position dans l'univers de cet événement. Un autre dédoublement de cette paire de particules relatives, plus ou moins informe, plus ou moins proche de la Terre, communique alors « en direct » la variation de longueur qu'elle subit dans les turbulences d'un environnement peut-être très lointain. Ce dédoublement luimême, ou les désintégrations en cascades de particules qu'il provoque dans l'atmosphère terrestre, peuvent alors être détectés comme des rayons cosmiques de haute énergie... « surgis de nulle part ». Retour au menu de la page LES FERMIONS, LES BOSONS ET LE SPIN MENU HAUT DE LA PAGE RELATIONS QUANTIQUES Une once de mécanique quantique Section 11 RELATIONS QUANTIQUES Rechercher dans ce site Page provisoire, recherches en cours Reset LES TROUS NOIRS Dernière modification de la page le NaN undefined NaN à 0NaN:0NaN H ! H... H ? JUSQU'AU XIXe SIÈCLE Imprimer ACCUEIL 1. INTRODUCTION Les 2# - 1 dédoublements de tout système jettent un éclairage nouveau sur le cœur de la mécanique quantique. 2. LES BOUCLES SPATIALES 3. « Dans » le néant DIALECTIQUE POINTS ET INSTANTS 4. Points de vue « Les problèmes les plus importants de la physique ne sont pas de nature mathématico-déductive, les plus essentiels sont ceux qui concernent les principes de base. » (Albert Einstein, lettre à Michele Besso, Correspondance 1903 - 1955, PROLONGEMENTS LA LOCALITÉ Hermann, 1979) 5. LE MOUVEMENT ET L'INERTIE 6. L'expansion cosmique LE BIG BANG ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES L'expérience des fentes de Young Existence d'un état d'énergie minimal 7. Interférences dédoublées LES ATOMES LES VAGUES Les relations d'indétermination de Heisenberg 8. Les quatre interactions GÉNÉRALITÉS GRAVITATION FAIBLE ÉLECTROMAGNÉTIQUE FORTE Superposition d'états La détection de quelque chose, c'est la sélection d'une informité : la fonction d'onde psi 9. LES FERMIONS, LES BOSONS ET LE SPIN 10. LES TROUS NOIRS 11. RELATIONS QUANTIQUES L'expérience des fentes de Young Représentation du principe de l'expérience des fentes de Young 1. Le faisceau de particules se diffracte. 2. Ses ondes interfèrent entre elles : 3. Elles produisent des franges d'interférences (Illustration : DCU) Les champs quantiques L'expérience renforce la mécanique quantique 12. H ! H... H ? JUSQU'AU 19e LE 20e SIÈCLE LE 21e SIÈCLE SOLUTIONS ? MUTUALISATION COMMUNISME 13. CONCLUSION 14. Comment faire ? NOTIONS DE BASE COMPLÉMENTAIRES ENTRE SCIENCES 15. BIBLIOGRAPHIE 16. Liens d'actualité SCIENTIFIQUE INFOS EN CONTINU 17. EN MARGE Lorsque le faisceau de particules diminue, d'électrons par exemple, et que son intensité se réduit à la projection de particules individuelles successives, la distribution de taches ponctuelles obtenues une à une est a priori aléatoire. Pourtant cette succession de particules individuelles continue de dessiner progressivement des interférences. Comme si chaque particule individuelle pouvait passer par les deux fentes à la fois, à l'instar d'une onde. Cet effet ondulatoire cesse lorsque l'une des deux fentes est obstruée. Ou, ce qui revient au même, quand on détecte la fente par laquelle passe chaque particule. Les impacts créent alors une tache unique sur le troisième écran. Les particules présentent dans ce cas leur aspect corpusculaire. Une particule rend ainsi son aspect ondulatoire ou corpusculaire plus ou moins probable, selon la façon dont elle est observée : elle est une superposition de ces deux états complémentaires. Chaque particule émise s'accompagne d'un certain nombre de ses dédoublements locaux, plus ou moins informes. TABLE DES MATIÈRES Des vagues de particules relatives portent ces dédoublements. Elles passent par les deux fentes et les dédoublements interfèrent entre eux. La disposition des impacts sur le deuxième écran reflète les ondes résultantes. Du néopositivisme au néoréalisme quantiques L'interprétation de Copenhague Lorsque l'une des deux fentes est obstruée, ces interférences disparaissent et seule la non-localité perturbe les vagues, d'où la disposition corpusculaire des impacts. J'ai un truc à dire ! CLIQUER ICI Retour au menu de la page Existence d'un état d'énergie minimal Les vagues de particules relatives ne portent pas les particules de matière comme à la plage une vague anime un grain de sable. Leur mouvement transmet des informités dédoublées, qui à chaque instant ont une plus ou moins grande probabilité d'être localement formées. L'aspect ondulatoire des particules s'associe ainsi à leur aspect corpusculaire sous la forme d'ondes de probabilité de présence. Même là où apparemment il ne se passe rien, dans les vagues environnantes de particules relatives, il est possible que la probabilité de présence d'un grand nombre de particules diverses et variées soit non nulle. Lorsqu'elles apparaissent « spontanément », ces particules diverses et variées passent localement d'informes à formées. Elles ne se privent alors pas d'interagir entre elles. Le résultat de leurs sautes d'énergie, c'est un « faux vide » quantique, où des myriades de particules et d'antiparticules éphémères, « virtuelles », se créent « spontanément » en permanence, pour s'annihiler aussi vite qu'elles sont apparues. Un mouvement totalement nul dans 2# - 1 environnements différents est en effet extrêmement improbable. La nonlocalité interdit donc aux vagues un mouvement nul. Elle leur impose un état d'énergie minimal, qui fait plus ou moins passer de formées à informes et d'informes à formées les particules dont les vagues sont porteuses. Pourtant nous n'observons jamais directement les particules fluctuer : nos observations ne sont qu'indirectes, calculées. Des fluctuations en tous genres forment en effet le monde dans lequel nous vivons, mais nous n'en avons pas directement conscience, parce qu'elles s'opèrent sur de trop petites échelles pour nos cinq sens, à la fois dans l'espace et dans le temps. Si nous pouvions directement voir les particules, la matière semblerait perdre sa consistance. Instant après instant, notre environnement se volatiliserait plus ou moins en brumes indéterminées. Lorsque nous regardons « normalement » une statue, nous la voyons seulement là où ses particules sont le plus probablement présentes. Cette œuvre recèle beaucoup plus de mouvements que nos cinq sens nous le montrent. Retour au menu de la page Les relations d'indétermination de Heisenberg Pour localiser un objet, il faut évidemment le détecter, c'està-dire interpréter une perturbation. Par exemple, pour localiser la Lune, il faut interpréter une réflexion de lumière. Mais que se passe-t-il lorsqu'on éclaire une particule microscopique ? ● ● Avec une lumière de forte énergie, dont la longueur d'onde est étroite, il est possible de localiser assez précisément la particule. En revanche cet éclairage puissant modifie l'énergie cinétique de la particule. La mesure de la vitesse est peu précise. Avec une lumière de faible énergie, dont la longueur d'onde est grande, il n'est pas possible de localiser précisément la particule. En revanche ce faible éclairage ne modifie guère l'énergie cinétique de la particule. La mesure de la vitesse est assez précise. Position et quantité de mouvement (ou orientation angulaire et moment cinétique) d'une particule ne peuvent donc pas se détecter simultanément avec précision, il s'agit de variables conjuguées. L'énergie d'une vague fluctue en outre de telle sorte que plus le laps de temps considéré est court, moins les fluctuations apparaissent lissées par une moyenne (par un « flou » dans la résolution des mesures) et plus elles peuvent varier dans d'importantes proportions. Plus l'énergie d'une particule est considérée sur un laps de temps court, plus la mesure est imprécise. Le produit de la position par la quantité de mouvement doit être au moins de l'ordre de grandeur du quantum d'action h/2pi. Il en va de même du produit de l'orientation angulaire par le moment cinétique, comme du produit de l'énergie par le temps. Notre perception de la nature provient de myriades et de myriades de points de vue ajoutés les uns aux autres. Le nombre # de boucles spatiales est en effet très grand. ● ● Si nous restons ouverts « en parallèle » à tous les points de vue, ils se mélangent tous plus ou moins les uns aux autres, ils sont plus ou moins flous - d'où une perte d'informations. Mais si nous nous ouvrons seulement aux points de vue recherchés, ce qui implique filtrages et éliminations, nous nous fermons du même coup à tous les points de vue considérés comme superflus d'où là encore une perte d'informations. Le résultat, c'est que nous ne pouvons pas chercher de la précision pour tout à la fois. Toute recherche de précision dans une catégorie de points de vue s'opère au détriment de la précision dans au moins une autre catégorie. Retour au menu de la page Superposition d'états Fameuse recette de cuisine quantique. Enfermez un chat de Schrödinger bien vivant et une capsule de poison volatil dans un caisson étanche et opaque. Un dispositif aléatoire brisera ou non la capsule, laissant à l'animal 50 chances de survie sur 100. Laissez mijoter un quart d'heure. Le bon sens nous dit que lorsque nous ouvrirons le caisson, le chat sera soit vivant, soit mort, mais pas les deux à la fois. D'un point de vue mathématique, il en va pourtant autrement. L'équation de Schrödinger, qui décrit l'état d'un système quantique, est linéaire. S'il existe plus d'une solution, alors les solutions elles-mêmes, plus toutes les solutions intermédiaires, satisfont l'équation. Il n'y a, de ce point de vue mathématique, aucune contradiction à ce que le chat soit dans un état indéterminé, mélange « d'état vivant » et « d'état mort ». Il y a alors « superposition d'états » du chat. En fait, de telles mésaventures n'arrivent pas aux chats, mais à leurs particules constitutives. La superposition d'états d'une particule, c'est dans l'absolu la superposition de ses 2# - 1 dédoublements, dans 2# - 1 environnements différents. C'est-à-dire dans 1 environnement local où elle existe dans un état relativement formé, plus 2# - 2 environnements non locaux, où elle existe dans des états plus ou moins informes. Pour reprendre l'exemple du chat, l'animal est plus ou moins « vivant » et « mort » selon l'état de ses dédoublements, qui sont plus ou moins formés et informes. Nous allons maintenant voir que la détection d'une particule « sélectionne » l'un de ces 2# - 1 états. Retour au menu de la page La détection de quelque chose, c'est la sélection d'une informité : la fonction d'onde psi Les 2# - 1 informités relatives d'une particule quelconque constituent un ensemble universellement diffus. Chacune d'elles possède plus une probabilité de présence, à un endroit quelconque de l'univers, qu'une présence « réelle ». Plus chacune d'elles est localement formée, plus sa probabilité de présence locale est grande. La fonction d'onde psi décrit ainsi les ondes de probabilité de présence des objets microscopiques, pour un volume donné. Tant qu'elle n'est pas détectée quelque part, une particule quelconque existe partout où existe l'un de ses 2# - 1 dédoublements relativement informe. La « fonction d'onde » qui décrit statistiquement cette probabilité de présence est dite « étalée », puisque les 2# - 1 informités se répartissent partout dans l'univers. Elles ont alors toutes le même statut relatif. Tant qu'elle n'est pas détectée, toute particule est ainsi dans l'état indéterminé correspondant à la superposition de ses 2# - 1 informités relatives. Par contre une détection sélectionne l'une de ces 2# - 1 informités, qui se différencie alors des autres. Elle acquiert un statut privilégié par rapport aux autres. Elle devient en effet formée et les autres sont plus ou moins informes par rapport à elle. Lorsqu'elle est détectée, la particule se restreint localement à une seule de ses 2# - 1 informités. Il y a alors « réduction » de la fonction d'onde et « décohérence ». C'est la détection qui fait passer un objet de l'état « d'informité informe comme les 2# - 2 autres » à l'état « d'informité formée différente des 2# - 2 autres ». Les particules relatives constitutives d'une particule détectée continuent néanmoins de subir les interactions des 2# - 2 environnements non locaux où chacune d'elles se dédouble. Le mouvement de la particule détectée continue donc de fluctuer à la suite d'interactions non locales, exactement comme si la particule n'était pas détectée. Rien ne distingue objectivement une particule détectée d'une particule non détectée. Comme pour tout le reste, pourraiton dire, la détection n'est qu'une affaire de points de vue, de référentiels. Les mondes multiples d'Hugh Everett ne sont pas loin. Tous les états quantiques superposés (indéterminés) existent en parallèle. Lorsqu'il y a décohérence, il y a bifurcation de l'observateur dans le monde correspondant à l'un de ces états. Ce qui n'empêche pas les mondes correspondant aux états complémentaires d'exister eux aussi. Ces mondes coexistent donc comme la somme de toutes les variantes possibles de tous les états quantiques présents. Les mondes d'Everett et les informités de la DCU possèdent des idées de base communes. Retour au menu de la page Les champs quantiques Un champ quantique est un espace des états physiques (des oscillateurs) défini en tout point de l'espace-temps, dans lequel masse et énergie sont équivalents et se conservent globalement. Les champs se conjuguent entre eux, ce qui donne lieu à de multiples transformations masse - énergie. Des particules se créent et s'annihilent en permanence. ● ● Les 2# - 2 dédoublements informes (non locaux) d'un objet ou d'une interaction constituent des champs quantiques fondamentaux. Le dédoublement formé constitue pour sa part un champ quantique excité. Répartis partout dans l'univers, les champs quantiques fondamentaux fluctuent de telle sorte qu'ils font sans cesse apparaître « dans le vide », de façon ponctuelle, des particules virtuelles plus ou moins fugaces. Ils font ainsi « grésiller » le vide quantique, qui est plus une sorte d'état particulier de la matière, qu'une absence réelle de matière. Ils ne sont cependant pas des collections d'oscillateurs en nombre infini, ce qui équivaudrait à un énergie infinie. Le champ qui contient tous les autres, l'univers lui-même, possède le nombre # fini d'oscillateurs. Toutes ses subdivisions possèdent donc elles aussi un nombre fini d'oscillateurs - donc une énergie finie. Retour au menu de la page L'expérience renforce la mécanique quantique En 1982, le physicien Alain Aspect et son équipe ont réalisé une expérience célèbre, à l'Institut d'Optique d'Orsay. Deux photons corrélés, dans un état quantique indéterminé, sont séparés et envoyés sur des détecteurs qui sont assez éloignés l'un de l'autre pour que les particules n'aient pas le temps d'échanger des interactions à la vitesse indépassable de la lumière. Or, la détection de l'une des deux particules « force » la détermination de son état. L'observation montre que cette détection augmente la probabilité de trouver l'autre particule dans un état complémentaire. Le coefficient de corrélation est tel que les « inégalités de Bell » sont violées. Comment donc la deuxième particule peut-elle « connaître » instantanément l'état de la particule détectée et fixer son propre état en conséquence ? De telles particules sont dans un état « intriqué ». Elles constituent une unité inséparable, dans laquelle chacune constitue une composante. D'autres expériences du même genre, comme celle de l'équipe d'Anton Zeilinger, à Innsbruck en 1998, violent elles aussi la localité classique. La localité et / ou l'objectivité classiques doivent donc être mises en cause. Nous avons besoin d'un nouveau réalisme, qui colle avec ce que nous savons de la nature. Les « interactions instantanées » entre particules corrélées peuvent s'expliquer comme des effets des dédoublements des liens spatiaux. Un « échange » d'informations nul s'opère entre un ensemble de particules relatives et... ce même ensemble dédoublé. Une distance les sépare dans le relatif, mais pas dans l'absolu. Ce n'est donc pas une vitesse supérieure à celle de la lumière qui permet les résultats observés, mais une vitesse nulle. Néanmoins certaines caractéristiques individuelles des objets intriqués, unis par la non-séparabilité quantique, apparaissent nécessairement comme différentes, puisque vues sous des angles différents, depuis des liens spatiaux différents. Les informités respectives des objets intriqués ne sont pas nécessairement identiques. Mais dans l'absolu, il s'agit au moins en partie des mêmes systèmes. Si les expériences du genre de celle d'Alain Aspect ne violaient pas les inégalités de Bell (c'est-à-dire la localité classique), la description de la cohérence universelle serait forcément fausse. S'il n'y avait pas d'intrication en effet, il n'y aurait pas de prolongements mutuels et de dédoublements de boucles spatiales, donc pas de boucles spatiales. Il n'y aurait plus qu'à aller se coucher. La DCU aurait pu prédire le résultat de ces expériences. À défaut de faire des prédictions, elle fait des « postdictions ». Retour au menu de la page Du néopositivisme au néoréalisme quantiques La non-localité quantique généralise plus le réalisme relativiste « classique » qu'elle le viole : D'une part, la non-localité doit être admise telle qu'elle fait consensus aujourd'hui en physique. C'està-dire en conformité avec l'interprétation de Copenhague (voir plus bas). Ce qui n'enlève rien au fait que la mécanique quantique puisse s'intégrer dans son état actuel dans une interprétation nouvelle, plus générale. D'autre part, la non-localité quantique « généralisée » suggère un néoréalisme cohérent, satisfaisant pour la raison, qui aide à comprendre ce qui se passe dans les profondeurs de la nature. Bohr et Einstein pourraient se réconcilier : chacun à sa façon, ils ont tous les deux raison. ● ● Les phénomènes microscopiques possèdent des caractéristiques non locales qui les rendent quelque peu « insaisissables », probabilistes : Bohr a raison. Mais ils existent indépendamment du contexte expérimental, de la connaissance statistique que nous en avons : Einstein a raison. Ce n'est pas la mécanique quantique qui est incomplète, mais son interprétation. Retour au menu de la page L'interprétation de Copenhague Son point d'orgue date de 1927, au cinquième congrès Solvay, qui ne s'est pas tenu à Copenhague, mais à Bruxelles. À Copenhague, l'institut de physique dirigé par Niels Bohr constitue un milieu propice aux idées nouvelles. Les participants au congrès Solvay, en 1927 (Image copyright History of Science Collections University of Oklahoma Libraries) C'est à ce moment que l'opposition entre Bohr et Einstein entre dans la légende. Si on considère que rien ne peut dépasser la vitesse de la lumière, alors deux objets suffisamment éloignés l'un de l'autre pour qu'ils n'aient pas de relation causale, connaissent chacun une réalité locale différente de la réalité locale de l'autre. Mais qu'est-ce qu'une réalité locale ? C'est un système détecté, mesuré bien sûr. Aussi longtemps qu'il n'est pas mesuré, on ne peut rien en dire. Tant que rien n'est détecté, rien ne distingue une paire de particules d'une autre paire, quelles que soient les distances en jeu. Autrement dit, une particule peut fort bien interagir quasi instantanément avec une autre, alors qu'une distance indéterminée les sépare. Les particules possèdent en effet certaines caractéristiques ondulatoires, qui leur attribuent une localisation imprécise - une vague ne peut pas être localisée précisément dans la mer. Du fait de cette non-localité, le processus d'entrée et de sortie d'une seule particule dans une réaction est fondamentalement indéterminé. L'entrée et la sortie en effet, ne se distinguent pas l'une de l'autre de façon binaire, elles sont plus ou moins confondues. Le processus peut prendre un large éventail de valeurs imprévisibles. Tout ce qu'on peut alors faire, c'est tenter d'évaluer la probabilité « moyenne » de trouver globalement un ensemble de particules dans un certain état à l'entrée, puis la probabilité de le trouver dans un autre état à la sortie. Cette étonnante utilisation des probabilités permet réellement de calculer et de prévoir l'évolution des phénomènes microscopiques les plus divers. Mais Einstein ne se satisfait pas de telles conceptions : « Bien entendu, ce raisonnement laisse totalement dans l'ombre les processus affectant les systèmes individuels ; ceux-ci sont complètement éliminés de la représentation fournie par le mode d'explication statistique. Or je pose la question : Y a-t-il vraiment un physicien pour penser que nous n'aurons jamais le moindre aperçu sur ces importantes modifications des systèmes individuels, sur leur structure et leur causalité, alors même que ces processus individuels, grâce à ces merveilleuses inventions que sont la chambre de Wilson et le compteur Geiger, se sont tant rapprochés de l'expérimentation ? Une telle pensée a beau être exempte de contradiction logique, elle heurte si vivement mon instinct scientifique que je m'appliquerai inlassablement à rechercher un mode d'explication plus complet. » (Jacques Merleau-Ponty, Françoise Balibar, Albert Einstein, Œuvres choisies, Tome 5, Science, éthique, philosophie, Seuil / CNRS, 1991) Cherchons donc des « variables cachées », qui permettent une vision plus complète, plus rationnelle de la nature. Mais les calculs, puis les expériences de pensée devenues des expériences réelles, plaident en faveur de Bohr. Les « variables cachées » se cachent trop bien pour exister. Une seule particule possède néanmoins une fonction d'onde, mais l'indétermination quantique subsiste. Il existe une plus ou moins grande probabilité de la trouver à un endroit plutôt qu'à un autre, dans un état d'énergie plutôt que dans un autre, etc. L'analyse du devenir d'une seule particule dans un espace abstrait de configuration recouvre dans l'espace réel celle du comportement moyen, plus ou moins probable, d'un ensemble de particules. Les « importantes modifications des systèmes individuels, sur leur structure et leur causalité » se noient dans un tel flou statistique que le physicien Bernard d'Espagnat parle de « réel voilé ». Une pièce de monnaie se trouve dans ma poche. Je ne l'observe pas. Je pourrais jouer avec elle à pile ou face. Si je la lançais, elle retomberait sur pile avec une probabilité de cinquante chances sur cent et sur face avec une probabilité de cinquante chances sur cent. Alors est-ce qu'elle flotte dans un état indéterminé dans ma poche, superposition de ses deux états statistiques et des états intermédiaires correspondants ? La réponse est clairement « non ». Rien ne remue dans ma poche. Une explication conforme à la mécanique quantique et à l'instinct scientifique d'Einstein, c'est qu'à l'échelle de l'univers existe une superposition des 2# - 1 informités de la pièce. Mais à elle seule, l'informité relativement formée qui se trouve dans ma poche n'est pas dans une superposition d'états. Elle est bien localisée et dans un seul de ses 2# - 1 états universels. Ce qui n'empêche pas ses particules relatives constitutives de subir toutes sortes de fluctuations aux causes non locales. ~~~~~~~~~~~~~~~ Toutes ces bizarreries se ramènent fondamentalement à une seule dimension spatiotemporelle : l'univers est intrinsèquement cohérent. Alors qu'en est-il de l'adaptation de la civilisation humaine à cette rationalité de la nature ? Des éléments de réponse dans la prochaine section Retour au menu de la page LES TROUS NOIRS H ! H... H ? MENU HAUT DE LA PAGE JUSQU'AU XIXe SIÈCLE Une page de la DCU se tourne Section 12 HUMAIN ! HUMAIN... HUMAIN ? page 1 JUSQU'AU XIXe SIÈCLE Rechercher dans ce site Page provisoire, recherches en cours Dernière modification de la page le NaN undefined NaN à 0NaN:0NaN Reset RELATIONS QUANTIQUES LE XXe SIÈCLE : UNE PLONGÉE DANS L'ABSURDE Imprimer JUSQU'AU XIXe SIÈCLE ACCUEIL 1. INTRODUCTION LE XXe SIÈCLE : UNE PLONGÉE DANS L'ABSURDE 2. LES BOUCLES SPATIALES LE XXIe SIÈCLE : TÉLÉPRÉSENCE EN PERSPECTIVE QUELLES SOLUTIONS ? 3. « Dans » le néant DIALECTIQUE POINTS ET INSTANTS UN PROJET DE MUTUALISATION DES ENTREPRISES 4. Points de vue PROLONGEMENTS LA LOCALITÉ POUR UN COMMUNISME DÉMOCRATIQUE 5. LE MOUVEMENT ET L'INERTIE Changement de registre ! Après l'aspect naturel, voici l'aspect humain de la cohérence universelle 6. L'expansion cosmique LE BIG BANG ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES 7. Interférences dédoublées LES ATOMES LES VAGUES Et l'individu dans tout ça ? Nous avons parlé : ● ● 8. Les quatre interactions GÉNÉRALITÉS GRAVITATION FAIBLE ● de l'infiniment petit de l'infiniment grand mais jusqu'à présent nous avons quelque peu négligé une échelle intermédiaire : nous-mêmes. ÉLECTROMAGNÉTIQUE FORTE 9. LES FERMIONS, LES BOSONS ET LE SPIN 10. LES TROUS NOIRS 11. RELATIONS QUANTIQUES 12. H ! H... H ? JUSQU'AU 19e LE 20e SIÈCLE LE 21e SIÈCLE SOLUTIONS ? MUTUALISATION COMMUNISME 13. CONCLUSION 14. Comment faire ? NOTIONS DE BASE COMPLÉMENTAIRES ENTRE SCIENCES (Reproduction : La couleur au fil des siècles) L'un des premiers « hiéroglyphes », dessiné sur une paroi de la grotte Chauvet, en France, il y a 30 000 ans. L'un des derniers hiéroglyphes en date est celui-ci : :-) Toujours le même langage... 15. BIBLIOGRAPHIE 16. Liens d'actualité SCIENTIFIQUE INFOS EN CONTINU 17. EN MARGE Accroissement de complexité TABLE DES MATIÈRES J'ai un truc à dire ! CLIQUER ICI La création d'un point de plus à chaque instant de plus transforme à chaque instant la division en segments de la suite de points et d'instants. Les limites de ces divisions évoluent en permanence et les segments glissent, se croisent, interfèrent. Or il s'agit d'espace et les segments se « voient » les uns les autres par leur profondeur : ils se prolongent mutuellement. Des myriades de liens spatiaux plus ou moins synchrones créent ainsi des espaces fluctuants de particules relatives. De multiples systèmes s'imbriquent les uns dans les autres, se structurent, se font et se défont en permanence. La complexité de l'univers s'accroît à chaque instant. Absolument inconsciente, dépourvue de tout projet, la nature multiplie des myriades et des myriades d'interactions plus ou moins différentes les unes des autres, dans des myriades et des myriades d'environnements locaux plus ou moins différents les uns des autres. La quasi-totalité de ces « essais » aveugles ne donne rien de bien vivant, sauf dans certains cas hautement improbables, mais qui se produisent quand même. L'émergence du vivant est ainsi, en quelque sorte, une bataille gagnée par l'improbable contre le probable. Ce qui est improbable en effet, n'est pas forcément impossible. Retour au menu de la page Accroissement de complexité À quoi devonsnous nous adapter pour survivre ? Préhistoire Tout compte fait, des principes unificateurs existent Voici le XIXe siècle À quoi devons-nous nous adapter pour survivre ? Avoir vécu sans savoir pourquoi, dans des conditions que pour l'essentiel nous n'avons pas choisies. Avoir cherché à mieux vivre, d'une façon ou d'une autre, avoir acquis une expérience, une culture... Quelles valeurs peuvent m'aider dans les moments difficiles ? Qu'est-ce que « réussir sa vie ? » Et puis rien. La lutte pour la vie serait-elle donc aussi fondamentalement vaine que l'est la lutte contre la mort ? De tels doutes agitent les consciences depuis la nuit des temps. Nous nous interrogeons sur la « construction du monde » pour savoir ce qui conditionne notre propre construction existentielle. Quelle est notre place dans la nature, quel rôle jouer, quelles valeurs adopter, pour mener une vie vivable ? Nous nous adaptons tous à ce que nous considérons comme la nature. Des idées reçues, des réflexions plus ou moins rationnelles, à propos du naturel, du surnaturel, se transmettent de génération en génération. Elles changent plus ou moins dans l'histoire et selon les régions, modifiant du même coup les métaphysiques dominantes. Elles se traduisent tous les jours par des prises de position plus ou moins conscientes, par des actes plus ou moins réfléchis. Retour au menu de la page Préhistoire Des hommes, des femmes, des enfants sont réunis dans une partie reculée de leur caverne. Des dessins plus ou moins enchevêtres sont tracés sur la paroi. À la lueur mouvante d'un feu de bois, ces fresques semblent se déformer, montrer des scènes animées. L'homme-lion de Vogelherd, une statuette en ivoire de mammouth, sculptée il y a 32 000 ans (Photo : L'homme lion) Quelques figurines passent de main en main. Elles représentent des humains, des animaux ou des êtres hybrides. La pénombre dansante leur confère une sorte de vie surnaturelle. Chacun leur attribue les pouvoirs qu'il imagine. Certains leur demandent avec plus ou moins de ferveur d'exaucer tel ou tel vœu. En cas de colère entre individus ou entre groupes, les statuettes ennemies sont détruites, pour briser les espoirs dont elles sont chargées. (Interprétation d'éléments d'un article de Patrick Jean-Baptiste avec Bernadette Arnaud, Science et Avenir de janvier 2004, Les premières idoles.) Lorsque des planchettes oblongues attachées au bout de cordelettes tournoient au dessus des têtes, elles produisent le vrombissement caractéristique des rhombes, une sorte d'écho de mondes surnaturels. Un membre de la tribu souffre d'une fracture. Ce moment de bonheur et de mysticisme l'aide à endurer ses souffrances. Plus la nourriture est rare en effet, plus il faut prendre de grands risques pour capturer des animaux. C'est aussi un moment de créativité, pendant lequel, à la fois, s'ébauchent des histoires fantastiques et les mots pour les raconter. Les conteurs imaginent des explications à des interrogations peut-être du genre de celle-ci : L'eau a ses animaux, la terre a les siens, l'air a les siens. Pourquoi le feu n'a-t-il pas ses animaux ? La vie préhistorique n'est pas pour autant un eden. Nécessité quotidienne a force de loi et l'anthropophagie n'est pas exclue de mœurs considérées comme normales. Une entraide guidée par la survie collective à long terme n'est encore qu'embryonnaire. Par ailleurs les mourants ont des visions, qu'ils relatent parfois, semblables à celles rapportées de nos jours par Raymond Moody. Au fil du temps, ces éléments se déforment, ils grossissent comme des rumeurs. Ils deviennent bientôt des légendes, des signes de reconnaissance, des modèles explicatifs communs. L'individu adopte les mythes du groupe, en échange de quoi le groupe adopte l'individu. Il s'ensuit un conformisme tel que le sacré se rigidifie, il devient un pouvoir absolu, vite incarné par le chaman devenu prêtre. Personne ne vient donc au secours des victimes de légendes sanguinaires : les sacrifices, qu'ils soient humains ou animaux, sont considérés comme le prix à payer pour assurer la cohésion de la tribu. Toute remise en cause du dogme expose le traître à l'exclusion sociale et indirectement à la mort - ou directement à une sentence de mort. Les populations humaines essaiment en suivant les rivages et les cours d'eau. À chaque nouvelle implantation, le dogme localement en vigueur oublie certains de ses aspects et il en adopte d'autres : lui aussi fait du chemin. Il se diversifie et il tend à refléter la métaphysique du lieu et du moment. Mais une idée générale demeure. L'individu et la nature s'unissent par leurs interactions incessantes, ils appartiennent tous les deux à une même unité. Puisque l'individu est vivant, c'est que la nature l'est aussi. Des principes vitaux sont à l'œuvre dans le monde, d'autant plus inquiétants qu'ils demeurent cachés. Pour que la faim ne les courrouce pas, il faut sacrifier à ces entités des animaux ou des êtres humains. Pedra do sol Le soleil religieux aztèque tire la langue pour réclamer le sang humain dont il a besoin pour vivre. Sa mort provoquerait la fin du monde. (Reproduction : Wikipedia) Paradoxalement, plus l'étude de la nature avance, plus les sujets d'incompréhension s'accumulent. Mais dans tous les continents les explications sont faciles à trouver : à chaque phénomène son dieu. Par exemple, chez les Grecs, Poséidon, dieu de la mer, endosse la responsabilité des tremblements de terre. L'historien latin Varron dénombre ainsi quelque 30 000 divinités. Fétus de paille ballottés au gré de puissances lunatiques, maîtres et esclaves ne choisissent pas leur sort. Pas plus qu'on choisit d'être un homme ou une femme, roi ou plébéien, plein de muscles ou plein d'esprit, de dépendre de tel ou tel signe astrologique. Soldats, brigands, pirates, trafiquants, sont évidemment subis. Comme est subie la nécessité de semer pour récolter ou de pétrir la farine pour fabriquer du pain. À moins, bien sûr, d'entrer en communion avec les mondes spirituels, pour disposer de pouvoirs surnaturels. Ce qui permet d'avoir prise sur l'impondérable. Par exemple un esclave vendu à Apollon est réputé affranchi. En Inde, à la même époque, le système naissant de castes héréditaires montre une certaine universalité dans la croyance en une destinée subie, aux « causes » surnaturelles. L'unité primitive de l'homme et de nature s'effrite de plus en plus, dans les métaphysiques. Trop de choses, décidément, sont incompréhensibles. Qui peut expliquer, par exemple, ses pulsions sexuelles ? Pourquoi les saisons existentelle ? Qu'y a-t-il dans le ciel, sous la Terre ? En fait, tout peut s'éclairer, mais à condition de situer chaque événement dans un monde particulier, où ses causes et ses effets s'enchaînent logiquement. Si quelque chose n'est pas explicable dans un monde, il l'est dans un autre monde. Par exemple, la Bible parle du « royaume des cieux » comme d'un univers disjoint de la réalité terre à terre, avec ses propres lois physiques. En tout cas, il n'existe pas plus d'unité humaine qu'il en existe dans la nature et les uns ne vivent pas dans le même monde que les autres. « L'esclave est une chose qui a la parole » décrètent de façon péremptoire les textes juridiques romains - les grecs le pensent aussi. Même le grand Aristote était esclavagiste ! Ce qui n'empêche pas la réalité sociale du moment de connaître toutes les nuances de la servitude. À chaque statut social correspondent des lois de la nature spécifiques, qui octroient plus ou moins de dignité, de conscience. Puisqu'on peut faire tourner un moulin avec des esclaves, pourquoi utiliser le courant d'une rivière ? Ce serait se priver du monde bien utile de ceux qui ne sont bons qu'à faire tourner une roue. La révolution industrielle se fera beaucoup plus tard, avec une autre métaphysique. Retour au menu de la page Tout compte fait, des principes unificateurs existent Les présocratiques développent en première approximation l'idée des nombres, des atomes. Puis vient « l'harmonie des sphères célestes » élaborée de Pythagore à Ptolémée... Beaucoup de choses qui paraissent sans rapports entre elles sont en fait unies par des influences mutuelles... Et si une cause unique des causes créait tout ce qui existe ? Les catastrophes collectives s'attribuent sûrement à une même colère divine. Exemple : le Déluge, dans l'Ancien Testament. La nature ne se révèle donc pas si capricieuse que ça. Ses ficelles sont en effet tirées par la main d'un dieu unique. Alors à dieu unique, roi de droit divin unique, au pouvoir absolu bien sûr, sans quoi ce ne serait pas logique. Obéissez donc à l'autorité du moment, manants, et vous vous adapterez à la nature. L'idée de diversité dans l'unité progresse peu à peu dans les cultures au fil des siècles. Par exemple le mystère chrétien de la Trinité : trois personnes en une ; le Père, le Fils et le Saint-Esprit unis en Dieu. Le monde du monastère, celui du château, celui de la campagne, sont unis comme les doigts de la main. Des relations étroites lient ainsi clergé, pouvoir et modes de vie. Puisque le curé et le roi ne sont pas des choses, le serf ne l'est pas non plus. Sphère de Copernic - Sphère de Ptolémée (Illustration : Louis Brion de la Tour, in Atlas Général Méthodique, Louis-Charles Desnos, Paris, 1768) En fait, si la raison connaissait bien la nature, l'homme s'adapterait efficacement à son milieu et le progrès résoudrait les misères humaines. Au XVIIIe siècle, la révolution industrielle et agricole naissante suppose que le salut ne vient pas tant du Ciel que de la Terre. Les lumières célestes pâlissent au profit de celles de la raison. Retour au menu de la page Voici le XIXe siècle Deux siècles ont été nécessaires à la généralisation dans le grand public des conceptions mécanistes de Bruno, Galilée, Descartes, Boyle et Newton, notamment. À la société bourgeoise, qui mécanise la production, correspond une conception quasi mécanique de l'univers. Molécules, ondes et planètes constituent les rouages d'un ensemble fondamentalement prévisible. Ce déterminisme « naturel » de la physique nourrit un déterminisme « social » qui incite à s'inscrire dans des logiques rigides et inéluctables. Le capitalisme conduit ainsi à la prospérité, les guerres ou les révolutions conduisent à la victoire, la vertu conduit au paradis. Les différentes versions de la dialectique marquent pour leur part la recherche d'une cohérence « mécaniste » de la nature. Machine à torsader le foin (Scientific American no 446 du 19 juillet 1884) (Reproduction : Project Gutenberg) Pourtant quelque chose cloche dans ces belles mécaniques. La loi de Wien rend bien compte de la composition spectrale des ultraviolets émis par un four porté à plus de 1000°, mais elle ne rend pas compte des infrarouges. Quant à la loi de Rayleigh-Jeans, c'est le contraire : elle rend bien compte des infrarouges, mais pas des ultraviolets. De plus, une infinité de modes d'oscillations sont a priori possibles dans le rayonnement « de corps noir » du four, où l'énergie devrait donc être infinie - mais elle ne l'est pas. Pour ne rien arranger, les spectres des atomes affichent des raies et cette discontinuité reste inexpliquée. Max Planck achève alors l'unification de l'électromagnétisme. Énergies et fréquences sont des multiples entiers de la « constante de Planck » h. La nouvelle théorie quantique rend compte de l'expérience et la physique retombe ainsi sur ses pattes. Mais la raison garde la tête à l'envers. Les discontinuités quantiques de la nature, ça correspond à quoi, dans le réel ? Un voile d'incompréhension s'épaissit. Même les mathématiques sont à cette époque sujettes à des débats à propos de l'infini, de la validité des méthodes de démonstration, de leurs propres fondements. Albert Einstein ouvre cependant une perspective de compréhension salutaire, en décrivant les implications physiques de la constance de la vitesse de la lumière dans le vide. Quant aux ondes lumineuses quantifiées, il s'agit de leur composante corpusculaire. Mais trente ans plus tard, « l'école de Copenhague » proclamera que tout ce que nous pouvons dire de la nature se réduit à des interférences d'ondes abstraites de probabilité de présence. Depuis l'antiquité, plus l'étude de la nature avance, plus les sujets d'incompréhension s'accumulent. Dépassée par une physique qu'elle ne comprend pas, la métaphysique ne joue plus son rôle explicatif, alors elle se marginalise. Par exemple Bergson prétend en 1922, dans Durée et simultanéité, que « le Temps unique et l'Étendue indépendante de la durée subsistent dans l'hypothèse d'Einstein prise à l'état pur : ils restent ce qu'ils ont toujours été pour le sens commun. » Sauf qu'une fusée qui s'éloigne de la Terre, ce n'est pas la même chose que la Terre qui s'éloigne de la fusée. L'univers en effet n'est pas constitué que d'une fusée et de la Terre. Des myriades de distances varient entre la fusée en mouvement et les autres corps de l'univers, alors que leurs variations restent relativement constantes entre la Terre et le reste de l'univers. Lorsqu'elle accélère, la fusée surmonte une inertie que la Terre ne surmonte pas ; son temps relatif ralentit par rapport à celui de la Terre, alors que celui de la Terre ne ralentit pas par rapport à celui de la fusée. Quant au temps mesuré à bord de la fusée, il est réel, à moins que les horloges puissent s'enivrer. Comme l'est celui mesuré sur la Terre. Il y a dans cette asymétrie fusée - Terre un viol caractérisé du sens commun : la nature est plus étrange que l'intuitionne Bergson. La vulgarisation scientifique, notamment en physique et en cosmologie, remplace de fait la métaphysique. Avec un effet pervers à la clé : il semble à beaucoup que l'on puisse « discuter » en physique comme on le fait en philosophie, ce qui évacue toute validation par une expérimentation rigoureuse. La science semble ainsi être une école d'opinions comme les autres. Par exemple, beaucoup ne distinguent pas l'astronomie de l'astrologie, qui leur paraissent se fondre en une même étude du ciel, abordée avec des convictions différentes. ...MAIS NOUS ANTICIPONS LÀ SUR LE XXe SIÈCLE Retour au menu de la page JUSQU'AU XIXe SIÈCLE LE XXe SIÈCLE : UNE PLONGÉE DANS L'ABSURDE LE XXIe SIÈCLE : TÉLÉPRÉSENCE EN PERSPECTIVE QUELLES SOLUTIONS ? UN PROJET DE MUTUALISATION DES ENTREPRISES POUR UN COMMUNISME DÉMOCRATIQUE RELATIONS QUANTIQUES LE XXe SIÈCLE : UNE PLONGÉE DANS MENU HAUT DE LA PAGE L'ABSURDE Vous y comprenez quelque chose, vous ? Section 12 HUMAIN ! HUMAIN... HUMAIN ? page 2 LE XXe SIÈCLE : UNE PLONGÉE DANS L'ABSURDE Rechercher dans ce site Page provisoire, recherches en cours Dernière modification de la page le NaN undefined NaN à 0NaN:0NaN Reset JUSQU'AU XIXe SIÈCLE LE XXIe SIÈCLE : TÉLÉPRÉSENCE EN PERSPECTIVE Imprimer ACCUEIL 1. INTRODUCTION 2. LES BOUCLES SPATIALES 3. « Dans » le néant DIALECTIQUE POINTS ET INSTANTS JUSQU'AU XIXe SIÈCLE LE XXe SIÈCLE : UNE PLONGÉE DANS L'ABSURDE LE XXIe SIÈCLE : TÉLÉPRÉSENCE EN PERSPECTIVE QUELLES SOLUTIONS ? UN PROJET DE MUTUALISATION DES ENTREPRISES 4. Points de vue PROLONGEMENTS LA LOCALITÉ POUR UN COMMUNISME DÉMOCRATIQUE 5. LE MOUVEMENT ET L'INERTIE Le XXe siècle reste incapable d'associer un image réaliste de l'univers à ses résultats mathématiques, au grand dam d'Einstein. 6. L'expansion cosmique LE BIG BANG ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES 7. Interférences dédoublées LES ATOMES LES VAGUES 8. Les quatre interactions GÉNÉRALITÉS GRAVITATION FAIBLE ÉLECTROMAGNÉTIQUE FORTE 9. LES FERMIONS, LES BOSONS ET LE SPIN 10. LES TROUS NOIRS 11. RELATIONS QUANTIQUES 12. H ! H... H ? JUSQU'AU 19e LE 20e SIÈCLE LE 21e SIÈCLE SOLUTIONS ? MUTUALISATION COMMUNISME 13. CONCLUSION 14. Comment faire ? NOTIONS DE BASE COMPLÉMENTAIRES ENTRE SCIENCES 15. BIBLIOGRAPHIE 16. Liens d'actualité SCIENTIFIQUE INFOS EN CONTINU Albert Einstein en 1948 (Photo : Yousuf Karsh collection) En 1945 Albert Einstein résume le vide, l'angoisse métaphysiques du siècle, dans une lettre de condoléances. « Nous autres, humains, vivons en majeure partie avec une impression trompeuse de sécurité et un sentiment d'être chez soi dans un environnement physique et humain qui semble familier et digne de confiance. Mais, quand le cours prévu de la vie quotidienne est interrompu, nous nous rendons compte que nous sommes comme des naufragés essayant de garder l'équilibre sur une misérable planche en pleine mer ; nous avons oublié d'où nous venons et nous ignorons vers quel lieu nous dérivons. » (Correspondance, InterÉditions, 1980) 17. EN MARGE TABLE DES MATIÈRES J'ai un truc à dire ! CLIQUER ICI Dans l'absurde, le chaos, naît un besoin de refuges « sûrs » Nous expérimentons une facette de la nature avec ce que nous vivons dans la société. La plupart fondent ainsi leur métaphysique sur leur expérience personnelle de la vie. Se sentir paumé dans un monde monstrueux, c'est d'une façon ou d'une autre ressentir la nature comme une marâtre fondamentalement injuste. Plus une situation sociale est chaotique, plus ce sentiment se renforce. Alors sur quoi tabler pour s'en sortir ? Beaucoup tendent à se raccrocher aux « valeurs » qu'ils croient solides. Par exemple, le nationalisme est une tentative de trouver refuge dans un « château fort » dont l'État constituerait les « remparts ». Qu'elles soient « bourgeoises » ou « ouvrières », des structures politiques aussi rigides, aussi autoritaires que possible forment des sortes de cohérences politiques artificielles dans un monde où le chaos menacerait de toutes parts. Un ordre politique autoritaire, c'est une sorte de blockhaus moral défiant localement la tourmente générale. Se créent ainsi dans les esprits des schématisations, dont les traits délimitent des frontières « de bon sens ». Il y a par exemple la « propriété » identitaire de « mes chefs », de « mon peuple », de « notre économie nationale »... autant de « propriétés » chimériques, autant de barbelés moraux. Chacun défend plus ou moins âprement « son » blockhaus, où il a ses habitudes et ses repères. Les sectarismes politiques et religieux, le sexisme, l'homophobie, le racisme, les rivalités Dans l'absurde, le chaos, naît un besoin de refuges « sûrs » Changement dans la continuité La nature apparaît comme irrationnelle Survivre à tout prix Dans l'absurde, pas d'autre choix que l'absurde Oraison funèbre du XXe siècle entre bandes de jeunes... bien des phénomènes sociaux en apparence disparates cachent leur dénominateur commun : la défense de « remparts » ressentis comme sécurisants. Se banalisent ainsi des logiques d'exclusion, d'intolérance. Elles conduisent aux nationalismes, aux intégrismes, aux racismes, aux corporatismes, aux sectes religieuses plus ou moins délirantes. Les replis communautaires et l'influence des lobbies gagnent du terrain. Derrière des expressions d'apparence anodine comme « chacun chez soi » se cache la recherche d'un monde transformé en zoo identitaire, dont les divisions sont censées s'opposer aux généralisations redoutées de quelque chaos social. Comment en effet ne pas avoir peur de faire, ou de laisser faire n'importe quoi, en l'absence de limites étroites, de garde-fous, de brides ? Il n'y a rien de plus urgent que de contraindre les individus à adopter tel ou tel comportement : dans le chaos, les mœurs ne peuvent que dériver, devenir déliquescentes. Ceux qui franchissent les limites fixées brouillent les repères, ils « foutent la merde ». Ils doivent faire l'objet d'une répression sans appel. Tout assouplissement politique, tout « laxisme » prend une valeur suicidaire ou criminelle. Toute transformation d'un ordre social jamais assez rigide et immuable revêt un caractère intolérablement téméraire. Autant s'ouvrir à tous les dangers. Autant aller au champ de bataille avec une armure d'opérette. Autant vouloir vivre dans un monde qui n'existe pas. Retour au menu de la page Changement dans la continuité Soutenus par les masses, des révolutionnaires parviennent à remplacer la dictature patronale par la dictature d'un parti, d'abord en 1917 en Russie, puis dans d'autres pays. Mais leur autoritarisme érigé en système social les conduit à reproduire sous une autre forme les inégalités antérieures et à ne rien révolutionner sur le fond. Les masses, considèrent-ils, ont des illusions, alors il est impératif d'exercer à leur encontre une implacable « dictature révolutionnaire », pour forcer le troupeau à faire son propre bonheur. Les révolutions ne révolutionnent donc pas forcément les métaphysiques passées. À un ordre bourgeois rigide succède un ordre ouvrier aussi rigide, seule change la forme des refuges sociaux. Massivement maltraités, les prolétaires retirent massivement leur soutien à la « dictature révolutionnaire », qui tôt ou tard finit par se saborder, par s'effondrer, ou par aller se jeter dans les bras de ses « ennemis de classe ». La prochaine fois, il faudra que le pouvoir révolutionnaire responsabilise et aide démocratiquement les populations. Pas qu'il les combatte comme des obstacles arriérés, juste bons à lui obéir inconditionnellement. C'est au parti à se mettre au service des masses, ce n'est pas aux masses à se mettre au service du parti. Les militants, les travailleurs, les jeunes, doivent trouver auprès du parti les explications, les débats, la formation, les recherches dont ils ont besoin. Pas les ordres « géniaux » et les manipulations « bienveillantes » de « supérieurs révolutionnaires ». À défaut d'une telle aide, il ne reste plus qu'à se former seul et à militer avec les moyens du bord pour un monde plus juste. Une affiche de mai 1968 (Reproduction : Chants révolutionnaires) Retour au menu de la page La nature apparaît comme irrationnelle Une chose originelle a explosé en quatre dimensions spatiotemporelles, sans qu'on sache d'où elle sortait. Après ce « miracle » du big bang, ce qui est corpusculaire est conjointement ondulatoire, et en attendant la mort thermique des étoiles, les pendules indiquent qu'il est « minuit dans le siècle ». Dans les ténèbres du nazisme, du stalinisme, comme dans celles de « l'équilibre de la terreur », de la « crise mondiale », de la « dette du Tiers monde », du « thatchérisme », des « atteintes aux droits de l'homme » ou de l'environnement menacé, les capacités humaines de création ne l'emportent pas de façon évidente sur les capacités de destruction. Si les « disparus » de toutes les époques ne sont pas assassinés par millions, alors que sont devenus des millions de mères, de sœurs, de fils ? La malnutrition, le manque de soins élémentaires font chaque jour des milliers de morts, tandis que les droits de l'homme n'empêchent pas un esclavage « officieux » encore massif : celui d'enfants, de femmes, de soldats... Entre 1961 et 1971 l'armée américaine déverse sur le communisme, pardon, sur le Vietnam, des dizaines de millions de litres « d'agent orange », un défoliant contenant de la dioxine, toxique violent qui crée des handicaps irréversibles. Toutes ces horreurs n'ont pas de sens. Alors la nature c'est fondamentalement quoi ? Sûrement pas quelque chose de rationnel. Même dans les pays dits « civilisés », conditionnés par l'absurdité sociale dans laquelle ils vivent, des millions et des millions de gens adoptent des conceptions préscientifiques. D'après eux le Soleil tourne autour de la Terre, les horoscopes prédisent autre chose que la vie quotidienne présente, le monde est invariable, des complots internationaux sont le moteur de l'histoire... Retour au menu de la page Survivre à tout prix Dans ce monde absurde, dépourvu de cohérence, d'unité fondamentale, les risques de dislocation sont grands. Les grosses structures étatiques inspirent de plus en plus d'inquiétude. De ce sentiment de fragilité naît une peur de l'explosion sociale qui incite les possédants et les dirigeants à céder plus ou moins temporairement à certaines revendications, notamment en matière d'instruction, de santé, de droit du travail. Symbolisé par le Titanic, l'État coule ou risque de couler. Alors au fil du siècle, les entreprises sont de plus en plus considérées comme des radeaux de sauvetage dans le chaos. L'essentiel, c'est de ne pas se noyer. En résumé : « Nous ne faisons pas les difficiles, ni à propos des bouées de sauvetage qui nous sont lancées, ni sur qui nous les lance. Nous défendons ce à quoi nous nous raccrochons, quitte à perpétuer des injustices. Commençons par survivre, nous vivrons peut-être mieux après. » La balance mondiale des paiements laisse apparaître que l'ensemble des pays achète plus qu'il ne vend. De gigantesques patrimoines occultes tirés d'un capitalisme sauvage semi-officiel (commerce d'armes, de la drogue, corruption, fraude fiscale...) financent ce déficit en dehors de tout contrôle démocratique. (D'après Jean-François Couvrat et Nicolas Pless, La face cachée de l'économie mondiale, Hatier, 1988) Quand on a le privilège de pouvoir se raccrocher à une entreprise, on l'aime. Elle nous fait vivre, alors faisons la vivre. En fait non, elle ne nous fait pas vivre, elle nous fait travailler, ce n'est pas la même chose. Mais dans une nature irrationnelle, elle est malheureusement comme l'État, sans relâche confrontée au risque de naufrage. Sa survie justifie tous les sacrifices. Enfin non, pas tous les sacrifices, de préférence ceux des concurrents, des salariés, des subordonnés, des consommateurs, des riverains, des plus démunis, des femmes, des travailleurs immigrés, des jeunes, des vieux, des prospects « ciblés » par une publicité polluante, des syndicalistes réprimés, des chômeurs, des contribuables, des générations futures, de telle ou telle catégorie sociale, des animaux maltraités industriellement... La survie de l'entreprise justifie tous les « sacrifices des autres ». Plutôt réussir à la sueur du front des autres - on a le droit. Donc si on a le droit, c'est qu'on peut le faire. Ceux qui résistent, il faut tenter de les acheter ou de les briser. Les « gagneurs » justifient-ils leurs privilèges par des charges et des risques subis pour l'essentiel par d'autres, mais qu'ils prétendent assumer ? Un peu de dignité, je vous prie, ne ressuscitons pas un débat d'un autre âge. Le paysan devenu salarié travaille pour le seigneur devenu patron en échange d'une « protection » salariale. Plutôt imposer un pouvoir féodal dans les entreprises, alors que souvent après la porte de sortie, les maires et les députés sont démocratiquement élus. Si vous êtes grassement payé à réduire le pouvoir d'achat des autres, vous faites partie des « meilleurs ». Si vous conservez votre emploi en licenciant des autres, vous faites partie des « meilleurs ». Si vous culpabilisez des travailleurs qui vous rapportent plus qu'ils vous coûtent, vous faites partie des « meilleurs ». Si vous ne voyez pas la nécessité de remédier à des monstruosités sociales parce qu'elles sont payées par d'autres, vous faites partie des « meilleurs ». Si vous exaltez le civisme, les valeurs morales, pour mieux naviguer à contre-courant de l'intérêt général, vous êtes politiquement courageux. Si, à défaut de chercher des solutions, vous trouvez des promesses, vous êtes réaliste. Les huiles dominantes prônent aussi la solidarité, mais seulement quand ça les arrange, faut pas déconner. Oh bien sûr il n'y a pas que les patrons. Les voyous qui « se tapent un délire », les gangsters petits et grands, bien d'autres venimeux, ne sont pas des modèles d'utilité sociale. Mais les « meilleurs » leur montrent l'exemple. Celui qui écrase les autres croit prouver son niveau élevé d'habileté, il se sent appartenir aux hautes sphères de la société. Retour au menu de la page Dans l'absurde, pas d'autre choix que l'absurde Les salariés n'ont le choix qu'entre se sacrifier pour la bonne compétitivité des entreprises et se sacrifier à cause de la mauvaise compétitivité des entreprises. Alors ils se sacrifient. Beaucoup de victimes « comprennent » qu'en raison d'une concurrence sans pitié, elles doivent consentir à des « efforts ». Elles ressentent cette « logique » patronale comme un refuge dans le chaos social. Ce qui les amène à soutenir leurs « protecteurs » jusque dans le secret des isoloirs. L'urgence est à l'agressivité managériale à l'intérieur des entreprises et à l'agressivité commerciale en dehors. Le « marché » le plus « libre » (prédateur) possible s'impose de plus en plus dans tous les domaines de la vie. Il s'agit d'une pseudo-démocratie économique fondée sur l'inégalité, où la voix d'un riche compte plus que celle d'un pauvre. La liberté du renard dans le poulailler libre s'oppose à toute planification démocratique de l'économie. Le déficit des États se creuse sous la pression d'une démagogie qui considère les impôts comme un investissement irrationnel. De toute façon, à quoi voulez-vous réfléchir dans un univers incohérent ? C'est vraiment perdre son temps ! Les réflexions les plus abouties ne peuvent que se perdre dans les linéaments de problèmes fondamentalement absurdes parce que fondamentalement sans solution. (Dans un univers incohérent il n'y a pas de solution sociale cohérente, c'est facile à comprendre, non ?) « a + b = c », voilà tout ce que les intellectuels ont à nous dire ! La nature est comme ça, incohérente et sans solution, on y peut rien, « il n'y a pas d'alternative ». Se demander si 10 ou 20 % de la population « mérite » de posséder plus de la moitié des richesses d'un pays n'a pas de sens. Pas plus que se demander s'il est juste que le salaire des uns soit plus de mille fois supérieur à celui des autres. Les pauvres méritentils leur misère ? Pauvre question ! Les uns et les autres se raccrochent aux « misérables planches en pleine mer » que leur octroie le hasard, voilà tout. Quelle philosophie de la vie expliquer à ses enfants ? Survivre sans se poser de questions. Ça c'est du concret, tout le reste n'est que métaphysique. C'est comme ça et ce sera toujours comme ça. Toutes les luttes des classes du monde n'y pourront jamais rien. Au bout de cette logique, la tentation terroriste est grande. L'ennemi est tellement vulnérable sur ses dérisoires radeaux ! Quelques pichenettes un peu plus horribles que les autres suffisent sûrement à le vaincre. Retour au menu de la page Oraison funèbre du XXe siècle Dans un monde ressenti comme dépourvu de sens, fondé sur l'exploitation, l'oppression de l'homme par l'homme, la civilisation se ramène le plus souvent à une gestion de la barbarie. Retour au menu de la page JUSQU'AU XIXe SIÈCLE LE XXe SIÈCLE : UNE PLONGÉE DANS L'ABSURDE LE XXIe SIÈCLE : TÉLÉPRÉSENCE EN PERSPECTIVE QUELLES SOLUTIONS ? UN PROJET DE MUTUALISATION DES ENTREPRISES POUR UN COMMUNISME DÉMOCRATIQUE JUSQU'AU XIXe SIÈCLE LE XXIe SIÈCLE : TÉLÉPRÉSENCE EN MENU HAUT DE LA PAGE PERSPECTIVE « Est-ce que vous êtes contents de me voir ? Non ? Eh ben c'est réciproque ! » (Anonyme) Section 12 HUMAIN ! HUMAIN... HUMAIN ? page 3 LE XXIe SIÈCLE : TÉLÉPRÉSENCE EN PERSPECTIVE Rechercher dans ce site Page provisoire, recherches en cours Reset LE XXe SIÈCLE : UNE PLONGÉE DANS L'ABSURDE Dernière modification de la page le NaN undefined NaN à 0NaN:0NaN QUELLES SOLUTIONS ? Imprimer ACCUEIL 1. INTRODUCTION 2. LES BOUCLES SPATIALES 3. « Dans » le néant DIALECTIQUE POINTS ET INSTANTS 4. Points de vue PROLONGEMENTS LA LOCALITÉ 5. LE MOUVEMENT ET L'INERTIE 6. L'expansion cosmique LE BIG BANG ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES JUSQU'AU XIXe SIÈCLE LE XXe SIÈCLE : UNE PLONGÉE DANS L'ABSURDE LE XXIe SIÈCLE : TÉLÉPRÉSENCE EN PERSPECTIVE QUELLES SOLUTIONS ? UN PROJET DE MUTUALISATION DES ENTREPRISES POUR UN COMMUNISME DÉMOCRATIQUE Voici un tableau. Celui d'un avenir dont certains aspects me semblent actuellement contenus en germe dans le présent. Je ne fais que « prédire » des évolutions présentes. L'avenir tel qu'il sera réellement demeure incertain. La prospective se fonde beaucoup sur l'intuition et elle est peu fiable. Ces prévisions sont à prendre avec prudence. 7. Interférences dédoublées LES ATOMES LES VAGUES 8. Les quatre interactions GÉNÉRALITÉS GRAVITATION FAIBLE « Ils auraient bien tort de se gêner, puisqu'ils peuvent le faire. » (Anonyme) ÉLECTROMAGNÉTIQUE FORTE 9. LES FERMIONS, LES BOSONS ET LE SPIN Les mains libres du management 10. LES TROUS NOIRS Au XXIe siècle la téléprésence se généralise 11. RELATIONS QUANTIQUES Résurgences de la préhistoire 12. H ! H... H ? JUSQU'AU 19e LE 20e SIÈCLE LE 21e SIÈCLE SOLUTIONS ? MUTUALISATION COMMUNISME 13. CONCLUSION 14. Comment faire ? NOTIONS DE BASE COMPLÉMENTAIRES ENTRE SCIENCES 15. BIBLIOGRAPHIE 16. Liens d'actualité SCIENTIFIQUE INFOS EN CONTINU Téléprésence domestique Un nouvel art est né (Reproduction : CNT Bordeaux) Les mains libres du management Instauré en France en août 2005, le « contrat nouvelle embauche » permet aux patrons d'entreprises de moins de vingt salariés de licencier sans justification des jeunes de moins de vingt-six ans, corvéables à merci, condamnés à une période d'extrême précarité de deux ans. Bien sûr « l'équité » patronale exige la généralisation de cette mesure à tous les salariés. En février 2006, le « contrat première embauche » étend les dispositions précédentes aux entreprises de Tendances actuelles vers une société plus transparente Interrogations à propos de la sécurité Redécouvrir l'unité du corps et de l'esprit Perspectives écologistes 17. EN MARGE TABLE DES MATIÈRES plus de vingt salariés. Les luttes des étudiants et des salariés aboutissent deux mois après au retrait de cette loi. Mais d'autres « réformes » sont en préparation, qui « dérogent » au code du travail et aux acquis sociaux. Ce qui se passe en France est symptomatique de la situation mondiale. La précarité devient de plus en plus la règle. Sous la menace de plus en plus forte du chômage, les salariés sont de plus en plus contraints de devenir taillables et jetables à merci. Il est urgent de faire quelque chose contre la féodalité patronale, de renforcer la justice sociale ! J'ai un truc à dire ! CLIQUER ICI Retour au menu de la page Au XXIe siècle la téléprésence se généralise La vie continue Le télétravail devient opérationnel avec le pilotage depuis la Terre de la sonde lunaire Lunokhod, en 1970. Puis il s'élargit timidement à la chirurgie à distance. Son véritable essor commence à partir des années 2010. Les progrès des télécommunications aidant, il permet à des millions de gens de téléporter leur conscience. Sans sortir de chez eux ils prennent possession d'un robot. Avec leurs lunettes de téléprésence munies d'écouteurs et d'un micro, avec leurs détecteurs de mouvements à retour de force, ils voient par les caméras du robot distant, ils entendent par ses micros, pendant que la machine reproduit leurs gestes. Sans sortir de chez lui, chacun peut par exemple travailler à une chaîne de montage, où qu'elle se trouve sur la planète, réparer n'importe quelle voiture, « sourire » au guichet de n'importe quelle banque, cuisiner n'importe quelle pizza, surveiller n'importe quelle centrale nucléaire, zapper d'un bureau à l'autre, d'une salle de réunion à l'autre... (Source : exposé du roboticien Philippe Coiffet à la conférence « Le réel et ses dimensions », organisée par la Société française de physique et la Bibliothèque nationale de France, le 19 novembre 2003.) Mais comment connaître nos collègues de travail ? Nous ne voyons que des marionnettes pas toujours manipulées par les mêmes personnes. Comment constituer une section syndicale ? Comment survivre lorsqu'on ne compte pas parmi les moins revendicatifs ? N'importe quel salarié peut instantanément être remplacé par un autre, moins « coûteux ». Demander un salaire plus bas que les autres, pour un temps de travail plus long que les autres, devient alors une question de survie. Les records de pauvreté se succèdent, tandis que la barbarie managériale connecte et déconnecte des individus distants à des machines, selon les lois de l'offre et de la demande. Le droit du travail se dissout dans le marché du travail. Le management le plus dur n'est pas forcément le plus juste. Mais clairement amorcé avec le « contrat nouvelle embauche », c'est celui qui s'impose. Il ne rencontre en effet pas vraiment de résistance. La plupart des managés ne voit pas quels autres types de rapports sociaux pourraient s'instaurer. Une société plus juste, « c'est du rêve », n'est ce pas ? Du rêve dangereux, même, susceptible de sombrer dans le cauchemar du chômage. Parce qu'il faudrait changer les règles de la concurrence mondiale, de façon à ce que les entreprises généreuses avec leurs salariés ne coulent pas. Ce qui semble impossible, à moins de croire au grand soir. Les conditions générales de vie et de travail deviennent de plus en plus traumatisantes, dégradantes. Les pathologies liées à l'hyperactivité et à l'abus de drogues antisommeil font des ravages. Combien de légumes gesticulent-ils donc dans le vide, en piétinant jusqu'à la limite de leurs forces ? Quelle est l'évolution du taux de maladie mentale, de violence gratuite, d'illettrisme, de suicide ? Pour beaucoup, la servitude est la seule alternative à la clochardisation. Je ne veux pas sortir de l'autocratie patronale Je veux seulement de bons maîtres (Reproduction : Infokiosques) Pourtant les progrès scientifiques et techniques permettent de produire davantage avec moins de main-d'œuvre. Alors dans quelles poches s'engloutissent les gains de productivité ? Dans celles des affairistes bien sûr, dont le métier est de faire de l'argent pour leur propre compte, y compris aux dépens des autres. Ils se justifient en disant qu'ils font comme tout le monde. Ce qui signifie en clair que tout le monde les laisse faire. Bien des révoltes grondent, mais elles restent sporadiques. Aussi longtemps que des choix démocratiques de société ne les fédèreront pas, elles ne constitueront qu'une multiplication d'escarmouches. Retour au menu de la page Résurgences de la préhistoire Victimes d'une animosité aux causes obscures, des androïdes sont détruits, pour briser les espoirs dont leurs propriétaires les ont chargés. Comme l'ont été il y a 30 000 ans des statuettes préhistoriques. Retour au menu de la page Il nous faut choisir entre un monde plus juste et une exploitation « sociale » de l'homme par l'homme - entre pas de maîtres et de « bons » maîtres. Supposons - sans pouvoir le garantir - que des métaphysiques qui incitent à la raison fassent leur chemin dans les esprits. Supposons donc que la situation ne devienne pas, ou pas trop, n'importe quoi. Espérons que la téléprésence s'humanise. Téléprésence domestique Un peu plus tard, en plus de leurs utilisations professionnelles, les robots humanoïdes investissent la sphère privée. L'utilisateur porte des lunettes de téléprésence, ainsi que des capteurs de mouvement à retour de force et il voit, entend, parle, bouge chez des amis, n'importe où sur la planète, comme s'il était devenu leur robot humanoïde. Visiteurs et visités peuvent se serrer la main s'ils le souhaitent. Bien sûr l'utilisateur voit en relief, en haute définition, le son est parfait et la reproduction de ses gestes est fidèle. L'image du correspondant distant apparaît souvent sur un écran placé sur la poitrine de la machine. Elle est modifiée : le système reconstitue le regard et ne montre pas les lunettes. Il est possible de donner aux autres l'image de soi que l'on veut, de s'amuser avec des alias visuels. Mais il est vite désagréable de mentir, ça fait perdre du temps avec du faux. Le correspondant distant peut aussi se contenter d'un écran, en remplacement de ses lunettes, ce qui lui permet d'envoyer une image réelle de lui. Mais il perd alors l'impression d'immersion dans l'environnement où il téléporte sa présence. Les androïdes échangent de plus en plus d'informations avec le reste du monde. Les murs sont tous plus ou moins transparents et des mœurs nouvelles apparaissent. Imaginons par exemple qu'une partie de la population laisse se promener chez elle des humanoïdes électroniques dans lesquels tout le monde peut s'inviter. Si le robot est déjà habité, l'utilisateur s'insère dans une file d'attente, mais il peut tout de même participer passivement à ce qui se passe autour de lui. « Vivre avec des inconnus » devient alors possible pendant quelques minutes ou quelques heures. On peut « partir » de chez eux quand on veut... ou se faire éjecter quand ils veulent. Ha ! Ha ! Je te vois ! Tu es en train de lire le mot « framboise » Par ailleurs la plupart des cours, dans les écoles et les universités, sont publics. Aux étudiants physiquement présents s'ajoutent des auditeurs libres distants. Dans l'autre direction, un médecin peut utiliser le robot de son patient pour un examen à distance. Les objectifs les plus divers rassemblent très vite toutes sortes de gens, en plus ou moins grand nombre. Les moteurs de recherche scrutent la zone publique de la mémoire des robots, dans laquelle des musiques, des images, des documents divers, servent de présentation. Des mouvances innombrables et de toutes tailles évoluent sans cesse, les cercles bien délimités sont assez rares. Des salles virtuelles rassemblent des gens en plus ou moins grand nombre. Pourquoi se dissimuler ? Il est possible de filtrer automatiquement les indésirables que l'on identifie comme tels, selon des paramètres personnalisables. À l'inverse du voisinage réel, le « voisinage virtuel » permet de choisir ses voisins. Les androïdes disposent aussi de systèmes de reconnaissance de leurs maîtres : des pirates ne peuvent bidouiller leur mécanique ou leurs programmes qu'au prix de recherches extrêmement difficiles - le plus souvent le jeu n'en vaut pas la chandelle. Ils sont bien sûr dotés de commandes d'urgence, de « reboot », de reprise en main et de mise en veille. En principe, tous les espaces de la maison sont interdits au visiophone - à - pattes - qui - décroche - tout - seul, sauf ceux expressément notifiés comme autorisés. Mais beaucoup permettent à leurs correspondants d'aller partout chez eux. Ce qui leur évite d'interrompre leur activité du moment quand arrive un visiteur. Les conseils utiles au bon moment sont particulièrement appréciés, qu'ils viennent de quelqu'un de connu ou pas. Il en va de même des débats teintés de bonne foi. Avec les forums de discussions sur usenet ou internet, nous vivons actuellement la préhistoire de cette entraide, de ces débats, bénévoles et anonymes. Les bonnes mœurs prescrivent de se montrer tel que l'on est, que l'on sorte de son bain ou que l'on proclame ses opinions politiques. L'objectif est de rencontrer et d'attirer à soi des gens avec lesquels on a de réelles affinités. Les ours, les faux jetons, les pudibonds, tous ceux qui « se cachent », ratent des occasions de se faire découvrir par des amis. En échange de quoi le risque de déplaire est généralement mieux assumé, toléré, que dans le passé. Ce n'est pas tant la convivialité qui progresse, que le naturel. « Nudity is not a crime » (Photo : usenet, 1999) Un nombre croissant s'accoutume ainsi à s'inviter partout et à vivre potentiellement devant toute la planète, qui devient une sorte de vaste « reality show ». La diversité des individus, comme celle des styles de vie, se banalisent de telle sorte que plus personne n'y prête vraiment attention. La honte de ce que l'on est, tel que l'on est, tombe en désuétude. De plus en plus de mots communs à toutes les langues apparaissent. Une académie linguistique internationale en fixe le sens, mais l'usage ne la suit pas forcément. La téléprésence crée aussi un monde où tout le monde surveille plus ou moins tout le monde. Bien des difficultés, bien des besoins, ne restent pas longtemps cachés : l'aide et la répression gagnent en rapidité. En conséquence, la détresse, comme la propension à la bagarre, se maîtrisent globalement mieux que dans le passé, même si tout n'est pas parfait. Les mœurs tendent à s'adoucir. Tout le monde n'a cependant pas les moyens d'acheter des lunettes de téléprésence, et encore moins un robot. Beaucoup de pauvres ne vivent pas mieux qu'on vivait dans des passés plus ou moins lointains. Mais, petite consolation, en cas de nécessité ils bénéficient de façon ponctuelle des progrès de la robotique. Les services d'urgences disposent en effet dans les lieux publics d'humanoïdes « vides » que médecins, pompiers ou policiers peuvent téléguider selon les événements du moment. Par ailleurs les humanoïdes de force, tels que les robots suiveurs qui portent les courses quand on revient du supermarché par les transports en commun, sont exempts de toute téléprésence. Pour des raisons de sûreté, la force et la téléprésence ne s'unissent que dans des machines professionnelles strictement contrôlées. Des signatures électromagnétiques se dégagent de tous ces engins, qui sont plus ou moins en odeur de sainteté pour les systèmes qui les sniffent. Ceux identifiés comme dangereux déclenchent des alarmes. Retour au menu de la page Dernière minute Un nouvel art est né Une nouvelle génération de détecteurs de mouvements vient de sortir Une danseuse se place dans le champ de trois projecteurs lasers, des lunettes adaptées protègent ses yeux. Le système la scanne plusieurs millions de fois par seconde. Il mesure la réflexion de la lumière sur elle et il transmet en temps réel les coordonnées géométriques de ses mouvements a un synthétiseur musical. La gauche et la droite sont faciles à reproduire, les sons graves figurent le bas et les sons aigus le haut, le volume de telle ou telle fréquence sonore simule la profondeur, les sons faibles évoquant l'éloignement. Le mixage automatique, largement paramétrable, produit en temps réel une sculpture musicale mouvante d'une extraordinaire subtilité. Même la texture des vêtements de la danseuse s'entend ! Fin comme une sorte de Degas sonore (Reproduction : WebMuseum) Vivement que cette nouvelle ressource artistique permette à des pionniers talentueux de nous faire partager leurs émotions. Retour au menu de la page Tendances actuelles vers une société plus transparente Une évolution très rapide (Photo : DCU) Actuellement n'acceptons-nous pas de voir pousser comme des champignons des cameras de surveillance dans tous les coins ? De nous faire pister toutes les fois que nous utilisons l'une de nos cartes à puce ? De nous faire ficher des centaines de fois ? De téléphoner en public ? De nous faire systématiquement enregistrer les traces de nos correspondances électroniques, quand ce ne sont pas les correspondances elles-mêmes ? De fournir des renseignements sur nous-mêmes à la moindre occasion ? Si je t'annonce qu'existent des caméras dont l'apparence est celle d'un bouton de veste, tu vas me répondre que tu t'en doutais et que ça ne t'inquiète pas beaucoup, n'est ce pas ? Un magasin, à Paris (Photo : DCU) De plus en plus de gens estiment qu'ils n'ont rien à cacher, qu'ils ne veulent pas devenir « paranoïaques ». Certains trouvent (déjà) naturel de vivre l'esprit plus ou moins nu et la blogosphère comporte nombre de journaux plus ou moins intimes. Pendant ce temps, de plus en plus de reportages, de films de fiction, recherchent une sorte « d'authenticité » en affichant autant le décors que l'envers du décors de la vie, d'une profession par exemple. Des consensus massifs se renforcent dans la plupart des pays pour accepter, réclamer, une surveillance omniprésente, ressentie comme plus ou moins sécurisante. Je me demande aussi si la « mode », si je peux dire, du voile islamique, au début des années 2000, ne procède pas, paradoxalement, de cette même logique. Des femmes musulmanes en nombre croissant se dévoilent comme telles y compris dans les pays occidentaux, en portant le voile. En outre, depuis des siècles, les religions prétendent que Dieu voit en permanence jusqu'au plus intime de chaque individu et personne ne s'en offusque. Il y a là des perspectives qui esquissent bien des aspects possibles de l'avenir. Mais elles ont toutes un point commun : la volonté de se montrer tel que l'on est et de regarder les autres tels qu'ils sont. Il deviendra ainsi de plus en plus facile de fliquer les gens. Mais en compensation les mœurs évolueront peut-être de telle sorte qu'une sorte de lucidité générale gagnera du terrain au détriment de l'hypocrisie. Peut-être que les manipulations mentales en tout genre régresseront. Retour au menu de la page Interrogations à propos de la sécurité (Reproduction : Echelon On Line) Les robots de téléprésence sont aussi, au moins potentiellement, de formidables mouchards. Comment être sûr que ta réunion à distance n'a pas été observée, enregistrée à ton insu ? Ton vocabulaire se rapporte plutôt à quels types de préoccupations ? Dans quelle mesure parles-tu d'argent, de maladie, de sexe, de religion, de jeux, de shopping, de voyage ? Est-il donc possible de te vendre de la chlorophylle en tablettes ou du vi4gr4 ? Es-tu bien certain de ne pas partager sans le savoir la machine de tes amis avec une officine de marketing, ou avec la police politique ? En retour, leur robot risque de débiter tout un tas de sottises publicitaires, plus ou moins bien « ciblées ». À moins que tu puisses dire adieu à tel ou tel emploi, parce que les systèmes à l'écoute te classent par exemple comme « inconséquent ». Retour au menu de la page Redécouvrir l'unité du corps et de l'esprit À la fois source de misère et de convivialité selon l'usage qui en est fait, la téléprésence imprègne tous les pans de la société. Dans leur quasi-totalité, les gens seraient véritablement abasourdis s'ils en étaient privés, même sans crise du transport. André Gide préfigure-t-il donc la pensée anticonformiste du futur, lorsqu'il écrit dans Les nourritures terrestres, en 1897 : « Il ne me suffit pas de lire que les sables des plages sont doux ; je veux que mes pieds nus le sentent... Toute connaissance que n'a pas précédée une sensation m'est inutile. » Retour au menu de la page Perspectives écologistes Variations de la température moyenne mondiale depuis 1880 (Graphique : NASA/GISS) Le réchauffement climatique global s'aggrave peu à peu au fil du temps. Sécheresses, inondations, canicules s'intensifient, auxquelles s'ajoutent peut-être des refroidissements régionaux provoqués par l'affaiblissement du Gulf Stream. Des vagues de chaleur s'abattent sur des régions de plus en plus vastes, de façon de plus en plus durable. La désertification gagne du terrain, elle touche le plus durement des zones qui comptent déjà parmi les plus pauvres de la planète. Ce sont les populations riches qui pour l'essentiel imposent par leur pollution ces changements aux populations pauvres. Cette injustice crée en retour un besoin général d'égalité démocratique dans la répartition des ressources naturelles communes, que nul n'a moralement le droit d'accaparer. En la matière « l'individualisme » tourne de plus en plus au casus belli. Pollution spatiale D'innombrables débris provenant d'innombrables vaisseaux spatiaux et satellites tournent autour de la Terre. Leur énergie cinétique est souvent supérieure à celle d'une balle de revolver tirée à bout portant et ils font jouer la conquête spatiale à la roulette russe. Un consortium international entreprend un programme extrêmement coûteux de dépollution, que beaucoup comparent à l'insuffisance de bon nombre de budgets sociaux. Ce qui provoque de vives polémiques. Retour au menu de la page (Photo : DCU) La vie continue Le XXIe siècle se caractérise par un profond repli « convivial » de la société sur elle-même. Retour possible de balancier : le XXIIe siècle voit peut-être l'humanité chercher à s'ouvrir au cosmos. M51 (Photo : European Space Agency) Comprendre l'univers, au moins en partie, ce n'est pas le rendre banal, ce n'est pas détruire le rêve. C'est au contraire prendre conscience de l'existence d'étonnantes possibilités, qui dépassent nos aspirations les plus optimistes. Bien des aventures passionnantes s'ouvrent à nous, mais bien des incertitudes restent aussi à affronter... Alors nous avons tous besoin d'une société assez juste et peinarde pour que nos pensées, nos efforts, puissent se concentrer sur nos recherches. Il y a plus de richesses dans une nature bien comprise, que dans l'exploitation de l'homme par l'homme. Retour au menu de la page JUSQU'AU XIXe SIÈCLE LE XXe SIÈCLE : UNE PLONGÉE DANS L'ABSURDE LE XXIe SIÈCLE : TÉLÉPRÉSENCE EN PERSPECTIVE QUELLES SOLUTIONS ? UN PROJET DE MUTUALISATION DES ENTREPRISES POUR UN COMMUNISME DÉMOCRATIQUE LE XXe SIÈCLE : UNE PLONGÉE DANS L'ABSURDE MENU HAUT DE LA PAGE QUELLES SOLUTIONS ? Une société plus juste est possible Section 12 HUMAIN ! HUMAIN... HUMAIN ? page 4 QUELLES SOLUTIONS ? Rechercher dans ce site Page provisoire, recherches en cours Dernière modification de la page le NaN undefined NaN à 0NaN:0NaN Reset LE XXIe SIÈCLE : TÉLÉPRÉSENCE EN PERSPECTIVE UN PROJET DE MUTUALISATION DES ENTREPRISES Imprimer ACCUEIL 1. INTRODUCTION 2. LES BOUCLES SPATIALES 3. « Dans » le néant DIALECTIQUE POINTS ET INSTANTS 4. Points de vue PROLONGEMENTS LA LOCALITÉ 5. LE MOUVEMENT ET L'INERTIE 6. L'expansion cosmique LE BIG BANG ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES 7. Interférences dédoublées LES ATOMES LES VAGUES 8. Les quatre interactions GÉNÉRALITÉS GRAVITATION FAIBLE JUSQU'AU XIXe SIÈCLE LE XXe SIÈCLE : UNE PLONGÉE DANS L'ABSURDE LE XXIe SIÈCLE : TÉLÉPRÉSENCE EN PERSPECTIVE QUELLES SOLUTIONS ? UN PROJET DE MUTUALISATION DES ENTREPRISES POUR UN COMMUNISME DÉMOCRATIQUE Quelles sont les conséquences humaines d'un univers intrinsèquement cohérent ? La raison n'existe pas seulement dans nos intériorités mentales. La cohérence universelle existe objectivement, ce qui apporte à l'univers une rationalité matérielle. Bien des solutions existent en dehors de nous, dont nous ne pouvons prendre conscience qu'en les cherchant. « Il est intéressant de remarquer que la révolution quantique a coïncidé avec la révolution intellectuelle qui a affecté au début du XXe siècle la ÉLECTROMAGNÉTIQUE FORTE 9. LES FERMIONS, LES BOSONS ET LE SPIN 10. LES TROUS NOIRS plupart des domaines de l'expression culturelle : peinture, musique, littérature. N'est-t-il pas tentant de rapprocher le cubisme, la musique sérielle ou le surréalisme de la théorie quantique, intervenant tous comme réponse à la crise de la représentation ? » (Jean-Pierre Baton, Gilles Cohen-Tannoudji, L'horizon des particules, Gallimard, 1989) 11. RELATIONS QUANTIQUES 12. H ! H... H ? JUSQU'AU 19e LE 20e SIÈCLE LE 21e SIÈCLE SOLUTIONS ? MUTUALISATION COMMUNISME 13. CONCLUSION 14. Comment faire ? NOTIONS DE BASE COMPLÉMENTAIRES ENTRE SCIENCES 15. BIBLIOGRAPHIE 16. Liens d'actualité SCIENTIFIQUE INFOS EN CONTINU L'univers possède une structure rationnelle Le seul fait qu'il soit abstraitement possible de ramener tout l'univers et son histoire à une seule dimension spatiotemporelle prouve que tout possède une origine commune, que tout est lié, interdépendant, cohérent. Même l'ordre, même le désordre. L'ordre est dans l'absolu aussi cohérent que le désordre : il s'agit de deux aspects différents d'une même cohérence absolue. Même les choses sans relations apparentes entre elles sont profondément liées. Dans un tel univers, où tout est lié, un chemin existe entre la situation présente, avec ses contradictions sociales, et un monde libéré de l'exploitation, de l'oppression. Un monde socialement cohérent est au moins aussi « naturel » que la barbarie. Alors nous pouvons et nous devons sortir de nos refuges. L'univers possède une structure rationnelle Merveilleux Lucidité Dans tout ça, pour quel genre de société milite ce que nous faisons ? 17. EN MARGE TABLE DES MATIÈRES J'ai un truc à dire ! CLIQUER ICI Le château du Crozet, dans la Loire, en France, au XVe siècle (Reproduction : CD 1500 photos historiques libres de droits - SoftKey 1995) En l'absence de remparts, non tout ne se perd pas dans le chaos. Parce qu'au delà des protections, certes il y a des pillards, des animaux sauvages et de la solitude. Un serpent de mer, en 1561 Dans l'Histoire des pays septentrionaux d'Olaus Magnus (Reproduction : Bibliothèque Nationale de France, image 131) Mais nous ne sommes plus en 1561. Au delà des protections, il y a aussi et surtout la même cohérence qu'en deçà, ce n'est pas totalement un saut dans l'inconnu. Si une société vivable est possible à l'intérieur des châteaux forts, alors elle est aussi possible à l'extérieur, pourvu que l'on travaille à en réunir les conditions. Bien des terres nouvelles, bien des découvertes, bien des solutions, se situent au delà de nos horizons habituels, aussi étroits et rassurants soient-ils. Nos niches sociales, économiques, culturelles, présentent au moins l'avantage d'exister et de nous faire vivre. Leur défense est nécessaire, aussi longtemps que nous ne trouvons pas mieux. Mais ce n'est pas une raison pour nous y réfugier comme au fond d'une coquille. En plus de les préserver, cherchons à nous adapter ailleurs, partout où nous pouvons le faire. Cette exploration nous permet de découvrir d'autres niches. Certaines constituent un progrès dans la satisfaction de nos besoins. L'expérience montre en effet qu'on rencontre de tout dans le possible, même des choses fort intéressantes. Il a par exemple fallu sortir de la notion de bougie pour inventer la lampe à incandescence. Comme il nous faut aujourd'hui sortir d'une gestion autoritaire de l'économie pour inventer une gestion démocratique. La nature peut ainsi être bienfaisante. Intérieure ou extérieure aux refuges, elle n'est pas forcément cruelle et la cruauté n'est pas forcément pragmatique. Regardons-y à deux fois avant de considérer que tout est absurde et qu'il nous est impossible de faire quoi que ce soit en faveur d'un monde plus juste - alors chacun pour soi. Même la loi de sélection naturelle comporte des processus fondamentaux de coopération. Si elle se réduisait aux seuls mécanismes de compétition, alors les parents ne nourriraient pas leurs petits. Même les singes comprennent qu'il leur est nécessaire de s'entraider pour s'épouiller. Avec un peu de bonne volonté, nous devrions réussir à faire un peu mieux que nos cousins simiesques. Le fait de savoir la nature intrinsèquement cohérente fait plutôt rêver : et si une société socialement cohérente était possible ? Une cohérence, une justice entre la production et la consommation des richesses est peut-être possible. Un monde socialement cohérent « c'est de l'utopie », ditesvous ? Un univers intrinsèquement cohérent constituerait une utopie bien plus grande encore. Et pourtant, intrinsèquement cohérent, l'univers l'est. Alors oui, il y a assez de cohérence dans la nature et dans la société pour que les besoins sociaux et les ressources économiques puissent s'unir réellement, sans antagonismes majeurs. Nous pouvons bâtir une civilisation dans laquelle l'intérêt individuel reste cohérent avec l'intérêt général. Après des millions d'années de survie subie, la vie choisie démocratiquement, inventée dans tous les domaines par tous les individus, peut s'actualiser. Une bonne façon de remédier aux absurdités de la situation présente est de rendre cette situation socialement cohérente. C'est nécessaire et possible, puisque l'univers est intrinsèquement cohérent. Tout projet social constructif possède lui aussi sa cohérence, qui l'unit à la conjoncture présente. C'est pourquoi des chemins existent, qui mènent jusqu'à de tels projets. Il n'y a là, au moins en principe, rien d'utopique. Mais attention : ces chemins constructifs n'excluent pas l'existence d'autres chemins, qui eux conduisent à des régressions. Tout est possible en effet, pourvu que tout soit cohérent : le meilleur, comme le pire. Tout dépend de nos choix fondamentaux de société. Des cohérences nous relient à un monde plus juste, comme d'autres mènent à un monde plus pourri. La cohérence des lois de la nature constitue une trame sur laquelle nous brodons collectivement ce que nous voulons. Le meilleur, comme le pire, n'ont rien d'inéluctables. Retour au menu de la page Merveilleux Pourquoi autant d'injustices et d'inégalités existent-elles ? Pourquoi chaque individu a-t-il plus ou moins de « chance » dans la vie ? Pourquoi certains endurent-ils d'atroces souffrances ? Dans un univers intrinsèquement cohérent tout devrait être merveilleux, mais tout ne l'est pas et loin s'en faut. Alors comment expliquer l'existence d'une quantité astronomique de contradictions sociales ? Remarquons que l'univers est intrinsèquement cohérent depuis le premier instant : il consiste alors en un point situé « dans » le néant. Il n'est alors pas vivable, il est encore moins merveilleux, ce qui ne l'empêche pas d'être cohérent. Aussi intrinsèquement cohérent soit-il, l'univers n'est donc pas nécessairement et systématiquement « merveilleux ». Le merveilleux n'est pas un véritable critère de cohérence. D'ailleurs, c'est vrai qu'à bien des égards l'univers semble « hideux », pour reprendre un mot de Baudelaire dans le poème « Hymne à la beauté ». Et pourtant, à défaut d'être actuel, le merveilleux est possible. Une grande harmonie est en effet possible entre la cohérence générale, c'est-àdire l'univers, et l'une de ses propres composantes, c'est-àdire nous-mêmes. Alors voici la réponse aux interrogations émises précédemment : oui le merveilleux est possible, mais l'univers ne nous le donne pas « tout cuit dans le bec ». Le côté humain de l'univers c'est nous-mêmes. Si nous voulons rendre plus humain cet univers « hideux », il nous faut mettre en œuvre ses seules forces humaines, à savoir les nôtres. Retour au menu de la page Lucidité Dans un univers intrinsèquement cohérent, définissons la lucidité comme la compréhension au moins partielle de la cohérence inhérente à toute réalité objective. Une cohérence entre nous-mêmes et le reste de l'univers existe nécessairement en permanence. Mais il ne suffit pas de vivre dans un univers objectivement cousu de solutions. Il faut aussi interpréter les choses de telle sorte que les solutions apparaissent pour ce qu'elles sont : des solutions. La lucidité est pour beaucoup une question de regard. Elle ne perçoit souvent pas d'emblée la totalité d'une cohérence, mais un fragment. Ce qui lui indique une piste : elle voit quoi chercher. Ce qui ne signifie pas nécessairement qu'elle voit du même coup comment chercher. Il ne suffit en effet pas de voir le chemin, il faut aussi l'emprunter : il peut se révéler difficilement praticable. Un exemple de perception de fragments de cohérence : les particules élémentaires possèdent une complexité telle que seules des unifications partielles de leurs caractéristiques sont actuellement possibles. Un exemple de piste(s) : les zones d'ombre s'inscrivent dans un ensemble général de lois physiques, qui fixe des limites, des repères, à toutes les hypothèses que l'on peut imaginer. Un exemple de chemin difficilement praticable : même dans ce cadre physique, la complexité générale des particules reste telle qu'il n'existe pas encore de compréhension d'ensemble à leur sujet. Si nous étions parfaitement lucides, nous verrions que nous sommes tous des boucles spatiales en mouvement, comme tout ce qui existe. Mais nous ne le sommes pas. Nous avons des excuses. Un lien spatial relie en effet chaque particule relative à chaque autre particule relative. C'est-àdire que tout fait, aussi local soit-il en apparence, possède objectivement une complexité universelle. Il est donc humainement impossible de parfaitement comprendre un fait, quel qu'il soit, parce que cette compréhension reviendrait à comprendre tout ce qui se passe dans l'univers. Il est humain de ne comprendre qu'en partie un fait, aussi banal soit-il. Même ceux qui ont « toutes les cartes en main » ne disposent d'aucune carte magique, ils ne peuvent pas avoir réponse à tout. La condition humaine suscite tant de doutes, tant d'interrogations, tant de difficultés, de tâtonnements, de revirements sans fin, que la démarche fondamentale de tout individu ou groupe devrait être une recherche honnête, en théorie et en pratique. Et il est impossible de faire autrement, même avec la lucidité la plus fine. Théorie et pratique doivent s'unir en une rétroaction permanente et se faire évoluer mutuellement. Nous ne pouvons pas faire mieux que progresser dans la recherche de solutions sociales, avec d'inévitables erreurs, revirements et approximations. Les solutions trouvées ne peuvent devenir plus fines, plus adaptées, qu'en ligne générale, pas à tous les coups. Ce qui implique forcément des remises en causes permanentes, qui sont naturelles, elles ne portent atteinte à l'honneur de personne. Plus nous serons nombreux à militer démocratiquement en faveur des changements que nous croyons justes, plus la lucidité des uns éclairera les erreurs des autres. Plus l'histoire s'accélèrera, plus des solutions nouvelles se mettront en place rapidement. Néanmoins, lorsque nous militons pour une société plus juste, nos résultats nous semblent souvent bien maigres. En général les autres ne nous suivent pas aussi massivement que nous le souhaiterions. ● ● ● ● ● ● Pourquoi les gens ne bougent-t-ils pas ? Tout le monde est-il donc résigné ? Et toi, es-tu résigné ? Non. Qu'est-ce que tu fais de plus que les autres, puisque tu n'es pas résigné ? Rien. Tu vois bien que, contrairement aux apparences, les autres ne sont pas forcément résignés. Notre lutte est-elle juste ? Si elle l'est, persévérons. Chacun d'entre nous est en effet responsable de son action individuelle, même s'il n'est pas responsable de la situation mondiale. Nous ne sommes cependant pas isolés. Dans un monde fondamentalement cohérent, notre action est nécessairement symptomatique de processus sociaux dont l'ampleur nous dépasse. En pratique, toutes les fois que nous prenons position pour ou contre quelque chose, nous participons à tel ou tel courant de pensée, d'action. Ce qui nous inscrit dans telle ou telle logique sociale, qui nous mène plus ou moins loin. Un besoin de justice, de liberté, sommeillent plus ou moins au fond du cœur des exploités, des opprimés. Il pousse à s'inscrire dans des logiques de révolte. Tout ce qui se fait de positif socialement est ainsi l'œuvre des classes dominées, qui possèdent donc une immense capacité de combat. Ce n'est évidemment pas l'œuvre des négriers en tout genre. Comprendre cette immense capacité de combat, c'est la situer dans une perspective historique à long terme, riche en flux et en reflux. Ce n'est pas lui demander de tout régler du jour au lendemain. Retour au menu de la page Dans tout ça, pour quel genre de société milite ce que nous faisons ? Si chacun d'entre nous a connu, connaît ou connaîtra un ensemble de mille personnes en moyenne, et que chacune de ces personnes a connu, connaît ou connaîtra mille autres personnes, alors les connaissances directes et les connaissances des connaissances constituent un ensemble d'un million de personnes. Cet empire convivial révèle que chaque individu agit réellement sur la situation générale, peut-être plus qu'il le croit généralement. En outre nous ne nous exprimons pas seulement par la parole, mais de maintes façons à travers nos attitudes, nos choix, nos réactions. La communication est permanente, même entre individus qui ne se connaissent pas. L'inverse est vrai aussi : ce que font les autres conditionne directement ou indirectement nos vies individuelles. L'histoire collective résulte ainsi de toutes ses composantes individuelles, qui la « tirent » avec des forces plus ou moins différentes, dans des directions plus ou moins antagonistes. La situation mondiale n'est donc pas une mécanique dont les parties peuvent être isolées les unes des autres parce que nous partageons tous, directement ou indirectement, une même histoire collective. Elle possède une unicité organique. Locale dans sa forme, l'histoire est mondiale dans son contenu. Les individus qui composent la situation mondiale sont ainsi en interactions directes ou indirectes les uns avec les autres. Ce qui se passe ici rejaillit plus ou moins partout et est en même temps plus ou moins symptomatique de ce qui se passe partout ailleurs. Ce qui ne signifie pas que tout évolue uniformément. De multiples et plus ou moins subtils vases communicants relient tout à tout, mais les évolutions locales ne prennent pas forcément partout la même forme. Ce qui signifie que les solutions des uns ne sont pas forcément adaptées aux problèmes des autres. Une certaine autonomie locale, des structures sociales souples et démocratiques, sont indispensables à la bonne marche de la société. Dans cet ensemble, agissons-nous pour un monde plus juste, ou plus prédateur ? Où se situe notre intérêt ? Chacun d'entre nous peut devenir le plus triomphant des tyrannosaures, il ne vivra jamais aussi bien que dans un monde socialement juste. Parce que dans un univers qui se caractérise principalement par son unicité absolue, nous subissons nous-même, directement ou indirectement, les conséquences de nos propres bienfaits, comme celles de nos propres méfaits. Les arnaques que nous infligeons à d'autres nous font militer, que nous en soyons conscients ou non, pour un monde barbare, où il fait bien moins bon vivre que dans un monde plus juste. « Nous récoltons ce que nous semons ». Bien sûr il est impossible de satisfaire tout le monde. Mais il est possible de tout mettre en œuvre pour satisfaire tout le monde. Une politique juste a une obligation de moyens, qui militent pour un monde plus juste, pas une obligation de résultats. Elle administre « seulement » l'égalité des droits démocratiques dans tous les domaines. En particulier, nul ne peut exercer ses droits démocratiques s'il a faim, s'il survit à la rue ou s'il est ignorant. Alors la collectivité doit solidairement garantir le droit de chacun à la nourriture, au logement, à l'instruction, à la satisfaction des besoins sociaux, dans la mesure du savoir-faire de la médecine, de la santé, des sciences et des techniques. Pour le reste, c'est à chacun de s'occuper démocratiquement de ses affaires. Dans une société socialement cohérente, les abus perpétrés à l'encontre de la solidarité sociale resteront sans doute limités. Il n'existe en effet pas de « nature humaine » plus ou moins perverse, qui subsiste comme une constante suspendue dans le vide. Tout ce qui existe, c'est des comportements avec leur logique propre, plongés dans des logiques sociales plus ou moins civilisées. Par exemple, dans un environnement dominé par la loi des plus forts, beaucoup se laissent dériver vers le cynisme et la méchanceté... Que les règles sociales changent et les logiques des « natures humaines » changent de la même façon. Dans un environnement dominé par l'égalité, beaucoup, en plus grand nombre qu'aujourd'hui, veilleront « spontanément » au respect des mêmes droits pour tous. Retour au menu de la page JUSQU'AU XIXe SIÈCLE LE XXe SIÈCLE : UNE PLONGÉE DANS L'ABSURDE LE XXIe SIÈCLE : TÉLÉPRÉSENCE EN PERSPECTIVE QUELLES SOLUTIONS ? UN PROJET DE MUTUALISATION DES ENTREPRISES POUR UN COMMUNISME DÉMOCRATIQUE LE XXIe SIÈCLE : TÉLÉPRÉSENCE EN PERSPECTIVE UN PROJET DE MUTUALISATION DES MENU HAUT DE LA PAGE ENTREPRISES La démocratie a encore un long chemin à faire Section 12 HUMAIN ! HUMAIN... HUMAIN ? page 5 UN PROJET DE MUTUALISATION DES ENTREPRISES Rechercher dans ce site Page provisoire, recherches en cours Reset QUELLES SOLUTIONS ? Dernière modification de la page le NaN undefined NaN à 0NaN:0NaN POUR UN COMMUNISME DÉMOCRATIQUE Imprimer ACCUEIL 1. INTRODUCTION 2. LES BOUCLES SPATIALES 3. « Dans » le néant DIALECTIQUE POINTS ET INSTANTS JUSQU'AU XIXe SIÈCLE LE XXe SIÈCLE : UNE PLONGÉE DANS L'ABSURDE LE XXIe SIÈCLE : TÉLÉPRÉSENCE EN PERSPECTIVE QUELLES SOLUTIONS ? UN PROJET DE MUTUALISATION DES ENTREPRISES 4. Points de vue PROLONGEMENTS LA LOCALITÉ 5. LE MOUVEMENT ET L'INERTIE 6. L'expansion cosmique LE BIG BANG ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES 7. Interférences dédoublées LES ATOMES LES VAGUES 8. Les quatre interactions GÉNÉRALITÉS GRAVITATION FAIBLE ÉLECTROMAGNÉTIQUE FORTE 9. LES FERMIONS, LES BOSONS ET LE SPIN 10. LES TROUS NOIRS 11. RELATIONS QUANTIQUES POUR UN COMMUNISME DÉMOCRATIQUE Les revendications ne se limitent pas à la satisfaction des seuls besoins du corps. Être nourri, logé, couché, chauffé, éclairé, blanchi, transporté, c'est très bien, nous ne le sommes pas tous et loin s'en faut. Nous avons tous besoin de ça pour survivre, mais la survie animale ne suffit pas aux humains. Les besoins matériels ne répondent en effet qu'en partie aux besoins moraux, qui eux nécessitent en plus le respect de la personne humaine, l'initiative professionnelle, la créativité, la démocratie, la justice sociale... « La vraie physique est celle qui parviendra, quelque jour, à intégrer l'homme total dans une représentation cohérente du monde. » (Pierre Teilhard de Chardin, Le phénomène humain, cité par Jacques Demaret, Univers, Le Mail, 1991) 12. H ! H... H ? JUSQU'AU 19e LE 20e SIÈCLE LE 21e SIÈCLE SOLUTIONS ? MUTUALISATION COMMUNISME 13. CONCLUSION 14. Comment faire ? NOTIONS DE BASE COMPLÉMENTAIRES ENTRE SCIENCES 15. BIBLIOGRAPHIE 16. Liens d'actualité SCIENTIFIQUE INFOS EN CONTINU 17. EN MARGE TABLE DES MATIÈRES Démocratisation des créations d'entreprises Chacun devrait pouvoir proposer la création d'une nouvelle entreprise à une mutuelle d'entreprises, qui lui fournirait les moyens et le suivi nécessaires. Si cette proposition est acceptée, après une étude du dossier, l'entrepreneur créerait sa boîte avec des fonds et des conseils de la mutuelle, qui récupérerait ensuite progressivement sa mise par des cotisations patronales. La mutuelle aurait aussi un droit de contrôle sur les comptes de l'entreprise. Elle servirait en outre de filet de sécurité en cas de faillite. Démocratisation des créations d'entreprises Démocratie y compris dans les entreprises, les services et les administrations ! Joyeusetés managériales Pourquoi la concurrence seraitelle plus efficace que la solidarité ? Finir la révolution française de 1789 ! J'ai un truc à dire ! CLIQUER ICI Liberté Égalité Fraternité ?????????????????? (Illustration : usenet) Si l'entrepreneur recrute des associés et / ou des salariés, il organise ensuite l'élection démocratique du patron. Chaque voix ne compte que pour un, qu'il s'agisse de celle d'un membre du conseil d'administration de l'entreprise ou de celle d'un employé de base. Un ancien patron remplacé par un autre devient membre de droit du conseil d'administration jusqu'à la prochaine élection, ce qui lui laisse le temps de préparer sa réélection comme patron, ou comme simple membre du conseil d'administration - ou de préparer sa reconversion. Si la boîte est trop petite pour disposer d'un conseil d'administration, l'ancien patron ne peut en tout cas pas être licencié jusqu'à la prochaine élection. La mutuelle peut aussi lui trouver une place au conseil d'administration d'une autre entreprise. Lorsque l'entreprise grossit et que de nouveaux échelons hiérarchiques se créent entre le patron et les salariés de base, c'est la démocratie qui décide si tout ou partie de ces intermédiaires est éligible ou non. L'élection ou non de tout ou partie des chefs intermédiaires fait partie du programme électoral des candidats à la direction, dont l'élection est la seule qui soit obligatoire. La démocratie pourrait ainsi s'instaurer y compris dans les petites boîtes nouvellement créées, parce qu'elle ne dépossèderait pas les créateurs d'une entreprise d'un investissement financier personnel, qui ne serait plus nécessaire. ~~~~~~~~~~~~~~~ Les entreprises, les services et les administrations publics n'appartiennent pas à des propriétaires privés, qui risqueraient de perdre leur investissement financier personnel s'ils n'étaient pas élus. La démocratie pourrait s'y instaurer sans le préalable d'une mutualisation. Cette mise en place est seulement une question de volonté politique. Les propriétaires privés, les boursicoteurs, apportent leur capital à l'entreprise. Les salariés apportent quant à eux leur force de travail. Aucune raison ne justifie l'écrasement de l'un de ces deux apports par l'autre. Ils sont de fait sur un pied d'égalité, même s'ils ne le sont actuellement pas de droit. La voix d'un investisseur ne doit compter que pour un, au même titre que celle d'un salarié, y compris dans les entreprises. La dictature du patronat n'est pas plus légitime que celle du prolétariat. La voix de celui ou celle qui apporte du capital ne doit compter que pour un, comme celle de celui ou celle qui apporte sa force de travail. Sans quoi, il n'y a pas de démocratie. De plus, rien n'empêche les membres d'entreprises mutualisées et / ou publiques, de voter pour des programmes de mise en commun d'un certain nombre de leurs ressources, comme la recherche. Il peut y avoir là le début d'un dépérissement de la concurrence, au profit d'une planification démocratique de l'économie. Une telle révolution démocratique pourrait infléchir sans violence l'évolution de la société vers plus de solidarité, moins de prédation. De telles dispositions sont la moindre des choses. Il y a longtemps qu'elles devraient être instaurées. La civilisation ne progresse en effet que dans la mesure où la solidarité sociale progresse elle aussi. Laisser les individus se débrouiller seuls, se concurrencer, c'est forcément amener les uns à écraser les autres, pour survivre ; c'est de la barbarie organisée, ce n'est pas du progrès social. Dans cette logique de solidarité sociale, les entreprises mutualisées pourraient s'intégrer à l'État, comme expressions de l'intérêt général. À choisir entre des produits équivalents, puissent les consommateurs préférer le label « fabriqué démocratiquement ». Si on cherche à responsabiliser les individus dans la création de la richesse, la première des choses à faire, c'est... de les responsabiliser. C'est de leur offrir le maximum de possibilités démocratiques de choix dans tous les domaines. C'est aussi prendre en compte leurs demandes sociales, dans le respect des règles, des lois communes. Ce qui ne signifie pas qu'il faille voter toutes les cinq minutes, mais selon des modalités à fixer démocratiquement. Nous savons gérer la démocratie à l'extérieur des entreprises. Nous apprendrons bien à la gérer à l'intérieur. Différentes formes de démocratie existent Une majorité n'écrase pas forcément une minorité. Majorité et minorité(s) peuvent se fédérer de telle sorte que le ou la minorité(s) peut faire ce qu'elle veut, à condition de ne pas mettre de bâtons dans les roues de la majorité. Retour au menu de la page Démocratie y compris dans les entreprises, les services et les administrations ! Être capable de trahir ses amis « De nombreux auteurs ont ainsi dénoncé l'usage du jeu dit du chaton. On réunit pour une semaine des cadres commerciaux dans un château. Chacun reçoit à son arrivée un chaton dont il va devoir s'occuper, lui attribuer un nom, lui donner à manger, dormir avec lui, etc. Ce stage pour apprendre à prendre des décisions se déroule tout à fait normalement. Mais en fin de stage, on demande aux cadres de trancher le cou du chaton pour faire comprendre qu'on ne prend pas de décision sans trancher dans le réel, ce qui souvent fait très mal, est dur à supporter (licenciements, etc.). Les cadres se prêtent à ce jeu non par sadisme, mais par conformisme. Comment, le lendemain peuvent-ils, cependant, se regarder dans la glace ? Leur seule solution est d'accepter les valeurs de contrebande que propose le management : l'idée que tout serait possible, que tout serait indifférent. Il faut préciser que ce jeu du chaton était un rite d'initiation chez les SS. » (Paul Ariès, Harcèlement au travail ou nouveau management ? Éditions Golias, 2002) Lorsqu'un patron ne fait pas l'affaire, il devrait être possible d'en élire un autre. Ce qui devrait constituer une solution de remplacement possible, mais pas obligatoire, à la grève. À chacun d'apprendre à utiliser son bulletin de vote lucidement, à comprendre ce qu'est l'intérêt général, à rejeter le clientélisme. Si les exploités, les opprimés, votent contre leurs intérêts à cause de leurs illusions, c'est dommage pour eux. Entendons par patrons, chefs, ou dirigeants, les chargés de l'organisation du travail, de la planification de la production et de la répartition des revenus. Le chef c'est celui qui gère le temps et / ou le salaire de ses subordonnés. Il n'est pas forcément propriétaire des moyens de production. « Le prolo sait comment on fait le travail, le patron sait pourquoi on fait le travail. » (Coluche, Pensées et anecdotes, le cherche midi, 1995) Le chef, c'est aussi celui qui a forcément une vue superficielle sur un boulot qu'il ne fait pas, puisque c'est celui de ses subordonnés. Il est censé compenser cette lacune par une compréhension générale des contraintes en jeu plus large que celle des experts sur lesquels il a autorité. Mais cette compensation ne remplace pas des capacités d'expertise dont il ne dispose pas. Alors la seule façon de savoir si, malgré sa superficialité, il aide réellement ses subordonnés dans l'exercice de leur travail, c'est de soumettre périodiquement son action au suffrage de ceux qu'il manage, en concurrence avec les projets d'éventuels challengers. Il est souvent question des fonctionnaires qui s'inquiètent peu de décisions dont ils subissent peu les conséquences. Mais les patrons non élus ne risquent pas grand-chose non plus : si la plupart prennent des décisions trop bureaucratiques, ce n'est pas eux qui se retrouvent au chômage, mais leurs subordonnés. Alors, oui : abolition des privilèges. Mais de tous les privilèges, y compris ceux des patrons. Les meilleurs et les plus méritants le sont-ils réellement, ou le sont-ils seulement parce qu'ils s'autoproclament comme tels ? La seule façon de le savoir, c'est de soumettre leur action au verdict de ceuxlà mêmes qui la subissent. Les dirigeants sont élus pour mettre en œuvre des adaptations aux évolutions de l'environnement social et économique de l'entreprise. S'ils trahissent leur mandat, ils doivent être révoqués démocratiquement. Ce qui nécessite une transparence totale des comptes, un contrôle possible à tout moment. L'élection démocratique des responsables pourrait ainsi s'opérer en connaissance de cause. Élues, contrôlables et révocables, les hiérarchies devraient ainsi faire leurs preuves aux yeux de tous, pas seulement au regard des supérieurs. Elles se montreraient peut-être un peu plus respectueuses de leurs « protégés », un peu moins manipulatrices et bureaucratiques. En revanche, fortes de leur légitimité nouvelle, elles bénéficieraient d'une autorité mieux acceptée par tous. Si ton patron est efficace, à l'écoute de de ses subordonnés et qu'une majorité n'a pas de problèmes avec lui, ça n'échappe certainement pas à tes collègues. Même après des élections dans ton entreprise, tu vas le garder, ton ami ! Mais pense à ceux qui en ont, des problèmes. Par exemple, à ceux que leur patron cherche à manipuler mentalement la frontière entre management, manipulation mentale, mauvaise foi et harcèlement n'est pas toujours très claire. C'est en priorité pour eux que la démocratie dans les entreprises doit s'instaurer. Rien de dictatorial ici. La dictature se situe plutôt du côté du pouvoir illégitime des hiérarchies non élues, qui ne sont pas représentatives de l'intérêt général. Bien sûr, il arrive que la démocratie ne fasse que limiter la corruption, elle ne l'empêche pas forcément. L'instaurer dans les entreprises ne règlera pas tout. On peut lui reprocher tout ce qu'on veut. Elle n'en constitue pas moins une nécessité. Lorsque nous bénéficions de la démocratie à l'extérieur des entreprises, nous sommes plutôt contents de l'avoir. Si nous en bénéficiions aussi à l'intérieur des entreprises, nous serions de la même façon plutôt contents de l'avoir. Feutré ou pas, le gaspillage humain est terrible dans les entreprises, où l'autocratie est la norme. Des armées de travailleurs subissent toute leur vie les choix d'une minorité de patrons, au lieu de décider eux-mêmes démocratiquement du fond et de la forme de leur contribution à la société. Dans des millions, des millions et des millions de cas, la précarité et la misère sont trop grands pour que les individus disposent du temps et des moyens de faire de leur propre vie ce qu'ils ont envie d'en faire. Pour que chacun puisse épanouir ce en quoi il est le plus passionné, le plus doué. Tout ce qui s'offre à eux, c'est devenir les instruments dociles des possédants. Lignes grises (Illustration : DCU) Retour au menu de la page Joyeusetés managériales Ces éléments romancés ne sont pas seulement du roman. Nous ne sommes pas du même monde. Les entreprises capitalistes ne sont pas des œuvres philanthropiques. Leur but est de faire travailler des salariés qui rapportent plus qu'ils coûtent. Objectif : 10 % de licenciements par an pour faute, mauvais comportement ou résultats insuffisants. De la sorte, nous ne garderons que les meilleurs et ils se tiendront tranquilles. Nous allons définitivement vous faire travailler plus et vous payer moins. Mais ce ne sera pour vous qu'un moment un peu douloureux à passer. Ensuite vous vous adapterez. ● ● ● Lorsque tu te sors d'une situation professionnelle difficile, c'est la preuve que la difficulté n'est pas bien grande. Lorsque tu ne t'en sors pas, c'est la preuve que tu es incapable de gérer les aléas de ton métier. Tu es donc médiocre, juste bon à faire des travaux routiniers. Je réussis à faire tourner la boutique avec des subordonnés considérés comme des minables. C'est la preuve que je suis un grand manipulateur. Ce n'est pas parce que je vous reproche quelque chose que ça m'interdit de faire pire. Un syndicat ? Pas de ça chez moi ! Il faudrait que je mette en cause mes chefs pour venir en aide aux victimes d'injustices dans mon entreprise. Mais je ne veux pas être viré alors je préfère me taire. Le signe astrologique de cette personne est incompatible avec le thème astral de l'entreprise. On a bien le droit d'avoir des petits jardins secrets, même dans son milieu professionnel, et de ne pas dire tout ce que l'on fait. « Apprenez à devenir proactif. » Ce qui en clair signifie : « ne m'ennuyez pas avec votre licenciement et débrouillez-vous pour retrouver du boulot ». Et cætera. Des comme ça et des pires, il y en a tous les jours. Les hiérarchies non élues se mettent au service des intérêts particuliers de ceux qui leur promettent la promotion de leurs carrières, elles ne se mettent pas au service de l'intérêt général. Une telle logique n'exclut pas les individus dont le management très faux, très égoïste, est avéré. Comme elle n'abolit pas la ploutocratie des actionnaires. La démocratie, ce n'est ni une équipe dirigeante dont l'entrée est « ouverte à tout le monde », ni l'achat d'actions. C'est un respect de la volonté générale qui permette d'appliquer dans les entreprises la conception majoritaire de la vie collective. En outre, avoir démocratiquement voix au chapitre dans la politique de l'entreprise, se sentir un citoyen reconnu en tant que tel, même sur son lieu de travail, est plus motivant que se sentir managé comme un abruti apprivoisé. Rendu démocratique, le travail donnerait à chacun plus envie de s'investir dans des responsabilités plus choisies, moins subies que dans le passé. Retour au menu de la page Pourquoi la concurrence serait-elle plus efficace que la solidarité ? Les patrons administrent la production de leurs entreprises : économie et planification ne sont donc pas incompatibles à l'échelle des unités de production. Alors pourquoi ce qui est vrai dans les entreprises ne le serait pas aussi à l'extérieur ? Pourquoi une multinationale devrait-elle être dirigée, sa production planifiée, alors qu'un ensemble de PME ne devrait pas l'être, au nom de la concurrence ? Pourquoi se poser des questions à propos de la production particulière de chaque entreprise, mais pas à propos de la production de l'ensemble des entreprises ? Pourquoi, en définitive, croire que les lois économiques qui s'appliquent à la production particulière de chaque entreprise soient fondamentalement différentes de celles qui régissent la production générale ? Retour au menu de la page Finir la révolution française de 1789 ! Hélas, la révolution française de 1789, comme son élargissement international ultérieur, se sont arrêtés à la porte des entreprises et des administrations, où règnent encore de puissantes féodalités. L'intérêt général exige pourtant de finir 1789. Article premier de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, France, 1789 Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune. Article premier de la Déclaration universelle des droits de l'homme, 1948 Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. Le « et demeurent » de 1789 a disparu en 1948. Le monde est donc moins libre, moins égalitaire aujourd'hui, que l'était la France en 1789. Le « management » autocratique des patrons est une survivance d'un passé féodal. Une nouvelle révolution inscrira-t-elle donc « et demeurent » dans la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 ? Il n'est pour autant pas nécessaire de ressortir les guillotines. La peine de mort n'apporte en effet pas ce que ses partisans en attendent. Elle n'incite pas au respect de la vie, de la démocratie. Au contraire, elle contribue à créer un climat irrationnel, dans lequel certains s'estiment assez infaillibles pour commettre l'irréparable. Notre principal moyen est insaisissable. Des millions et des millions de gens qui partagent des valeurs communes constituent une force d'autant plus puissante qu'ils militent pour des idées convergentes, chacun à sa façon. La démocratie dans les entreprises, les services et les administrations s'instaurera forcément quand des millions de gens en approuveront l'idée et en auront envie. Comme le suffrage universel s'est étendu aux femmes. Liberté, égalité, fraternité, y compris dans les entreprises, les services et les administrations ! J'appelle tous les individus et toutes les organisations qui militent pour un monde démocratique, à reprendre à leur compte la revendication de démocratie y compris dans les entreprises, les services et les administrations. Retour au menu de la page JUSQU'AU XIXe SIÈCLE LE XXe SIÈCLE : UNE PLONGÉE DANS L'ABSURDE LE XXIe SIÈCLE : TÉLÉPRÉSENCE EN PERSPECTIVE QUELLES SOLUTIONS ? UN PROJET DE MUTUALISATION DES ENTREPRISES POUR UN COMMUNISME DÉMOCRATIQUE QUELLES SOLUTIONS ? POUR UN COMMUNISME MENU HAUT DE LA PAGE DÉMOCRATIQUE Il faut savoir ce que nous voulons ! Section 12 HUMAIN ! HUMAIN... HUMAIN ? page 6 POUR UN COMMUNISME DÉMOCRATIQUE Rechercher dans ce site Page provisoire, recherches en cours Reset UN PROJET DE MUTUALISATION DES ENTREPRISES Dernière modification de la page le NaN undefined NaN à 0NaN:0NaN CONCLUSION Imprimer ACCUEIL 1. INTRODUCTION 2. LES BOUCLES SPATIALES 3. « Dans » le néant DIALECTIQUE POINTS ET INSTANTS 4. Points de vue PROLONGEMENTS LA LOCALITÉ 5. LE MOUVEMENT ET L'INERTIE 6. L'expansion cosmique LE BIG BANG ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES 7. Interférences dédoublées LES ATOMES LES VAGUES 8. Les quatre interactions GÉNÉRALITÉS GRAVITATION FAIBLE JUSQU'AU XIXe SIÈCLE LE XXe SIÈCLE : UNE PLONGÉE DANS L'ABSURDE LE XXIe SIÈCLE : TÉLÉPRÉSENCE EN PERSPECTIVE QUELLES SOLUTIONS ? UN PROJET DE MUTUALISATION DES ENTREPRISES POUR UN COMMUNISME DÉMOCRATIQUE Quels que soient les formes et les délais, les aspirations à plus de justice sociale évoluent, comme toute la société. Ces évolutions dépendent pour beaucoup de la métaphysique du moment. Est-ce que d'autres façons de survivre sont possibles ? Est-ce qu'il y a dans la nature assez de ressources pour que nous puissions inventer des rapports sociaux plus justes ? Ou est-ce que nous sommes tous prisonniers de destins dont nous ne pouvons pas nous évader ? ÉLECTROMAGNÉTIQUE FORTE 9. LES FERMIONS, LES BOSONS ET LE SPIN « Non, les pauvres ne sont pas des bons à rien, incapables de se remettre en selle et d'être utiles à leurs semblables. Nous en avons la preuve dans nos communautés Emmaüs. » (Martin Hirsch in Les utopies d'aujourd'hui, Le Nouvel Observateur horssérie n° 59, juillet/août 2005) 10. LES TROUS NOIRS 11. RELATIONS QUANTIQUES Partage illégal ! 12. H ! H... H ? JUSQU'AU 19e LE 20e SIÈCLE LE 21e SIÈCLE SOLUTIONS ? MUTUALISATION COMMUNISME Vers une démocratie généralisée Dans l'histoire récente 13. CONCLUSION 14. Comment faire ? NOTIONS DE BASE COMPLÉMENTAIRES ENTRE SCIENCES 15. BIBLIOGRAPHIE 16. Liens d'actualité SCIENTIFIQUE INFOS EN CONTINU Le monde évolue en permanence PARTAGE ILLÉGAL ! Vous partagez une version pirate d'une création payante Votre adresse IP est enregistrée. Des 17. EN MARGE TABLE DES MATIÈRES poursuites vont être engagées contre vous. Sachez que la loi d'un nombre croissant de pays réprime beaucoup plus durement le piratage de produits numériques que la mise en danger de la vie d'autrui sur la route. Les logiques de partage mènent en effet au communisme. Click here for more information J'ai un truc à dire ! CLIQUER ICI Pourtant copier une création numérique ce n'est pas la soustraire à son propriétaire, qui en conserve pleinement l'usage. Ce n'est la « voler » et justifier une répression graduée jusqu'à la férocité que dans le cadre d'un capitalisme qui devient de plus en plus obsolète. Ce ne sont pas tant les droits d'auteur qui sont défendus, qu'un communisme numérique très populaire qui est attaqué. Nous avons la possibilité de multiplier à l'infini, presque gratuitement, les nourritures de l'esprit. Qu'aucune âme n'ait faim. Organisons-nous pour que tout le monde puisse profiter pleinement de ces merveilleuses possibilités offertes par les lois de la physique. La lecture de ce site est limitée à 21 jours. Au delà de cette période d'essai vous êtes passible de 300 000 euros d'amende et / ou de 3 ans de prison. Les premières condamnations sont déjà tombées. Heureusement vous bénéficiez de la clémence d'un ministre qui a promis que pour une première condamnation, la prison ne vous serait infligée qu'avec sursis. Pourquoi ne pas fonctionnariser quelques centaines ou quelques milliers de programmeurs informatiques et faire d'un Linux particulièrement convivial, compatible avec tous les matériels, ainsi que d'applications dérivées, un service public gratuit ? Il s'agirait là d'un excellent investissement. Le bénéfice qu'en retireraient la quasi totalité des particuliers et des entreprises serait immense, en échange d'une contribution infime des contribuables et des entreprises. Jusqu'à présent, malheureusement, avec la lutte contre le piratage informatique, les États « oublient » la défense de l'intérêt général des populations. Les créateurs de logiciels, comme ceux d'œuvres musicales, comme les cinéastes, les photographes, les écrivains, les journalistes, liste non close, devraient pouvoir devenir des fonctionnaires s'ils le souhaitent, avec toutes les garanties d'indépendance nécessaires. Ils recevraient une rémunération proportionnelle au nombre de téléchargements de leurs œuvres, y compris par les réseaux peer-to-peer. Une comptabilisation précise des téléchargements est d'ores et déjà techniquement réalisable puisqu'il est possible de savoir qui télécharge quoi avec assez de certitude pour envoyer quelqu'un en prison pour trois ou cinq ans. Différents pays, notamment en Europe occidentale, ont ouvert cette perspective de rétribution indirecte des auteurs dès la fin du siècle dernier. Par exemple la France a instauré une taxe sur les cassettes vierges en 1985. Des millions et des millions de consommateurs paient une redevance sur les supports numériques enregistrables, qui indemnise les artistes et leurs managers pour la copie privée, même lorsque les supports en question ne servent à enregistrer ni de la musique, ni des films. Pour être légitime, cette disposition devrait s'accompagner d'une interdiction des dispositifs anti-copie. Une redevance incluse dans l'abonnement internet pourrait de la même façon indemniser les auteurs victimes du peer-to-peer. Pour être légitime, cette disposition devrait s'accompagner d'une légalisation des échanges gratuits d'œuvres. Dans la logique actuelle en effet, beaucoup paient une redevance pour la copie de produits qu'ils ne peuvent pas copier. Une rémunération totale des auteurs par des redistributions financières de l'État n'est donc pas utopique, les pouvoirs publics savent faire et ils font en partie. Ce n'est qu'une question de volonté politique et de rééquilibrages économiques. Quels que soient ses revenus, tout utilisateur d'un ordinateur relié à internet devrait disposer de la plus grande médiathèque de tous les temps, dans laquelle il lui serait possible de trouver tout ou presque. La culture partagée ne se divise pas, elle se multiplie. Ce caractère public éloignerait en outre le spectre des formats numériques propriétaires, lisibles uniquement sur les lecteurs des propriétaires concernés. Ce qui épargnerait aux consommateurs le racket marchand de la culture. Imaginons par exemple que des millions de sites web soient accessibles uniquement avec un protocole propriétaire. Ils ne pourraient alors être visités qu'à l'aide du navigateur de telle marque, qui coûterait par exemple le prix d'un mois de salaire moyen... Appliquer à l'économie de produits numériques (économie d'abondance, un même objet peut se multiplier par le nombre d'utilisateurs) les règles de l'économie traditionnelle, (de rareté, un même objet ne peut que se diviser par le nombre d'utilisateurs) conduit à des inepties. En particulier, ça crée de la rareté artificielle, de « l'abondance cadenassée ». La culture ne tourne pas à plein régime, alors que le monde en manque. Tout le monde devrait pouvoir devenir fonctionnaire. Il s'agirait là d'une forme de « dépérissement » marxiste de l'État. Si tout le monde devient fonctionnaire en effet, l'État ne vit évidemment plus au détriment des non-fonctionnaires. Des entreprises mutualisées assureraient les ressources financières de l'État. Leur production serait planifiée démocratiquement. Retour au menu de la page Vers une démocratie généralisée Les difficultés sociales, économiques, mettent en péril la survie des individus. Plus elles sont graves et plus les contraintes qu'elles imposent sont lourdes. Elles vont ainsi de la gêne à la tyrannie. Seule une économie solidaire garantit à chacun la réalité matérielle de sa liberté. Sans quoi chacun est amené à vendre sa liberté sur le marché du travail, dans l'espoir de ne pas se retrouver à la rue. Les individus ainsi réduits à l'état de marchandises ne sont pas libres. Cherchons à mettre en place une économie dans laquelle ce qui est bon pour les entreprises soit bon aussi pour les salariés et les consommateurs. Elle régulerait démocratiquement l'adéquation entre la production économique et la satisfaction des besoins sociaux. En Inde, en juillet 2005 (Photo : Action Mondiale contre la Pauvreté) Le logement, la nourriture, le transport, l'instruction, l'information, la culture, la protection sociale en matière de santé, de retraites... devraient constituer des droits dont tout le monde devrait bénéficier. Les devoirs correspondants sont à répartir selon les capacités de chacun. Rien d'autoritaire dans tout ça : il n'est pas question d'imposer une quelconque forme de « bonheur » depuis le sommet de la société vers la base. Au contraire, les rapports sociaux doivent s'élaborer démocratiquement depuis la base vers le sommet. L'éventail des salaires notamment, devrait se déterminer démocratiquement. Il n'est pas juste qu'une infirmière, qui veille sur la vie de dizaines de patients, touche des centaines de fois moins qu'un pédégé, qui se contente de défendre ses intérêts personnels. Les débats en la matière doivent déboucher sur la mise en pratique d'une échelle de valeurs plus égalitaire. Les entreprises seraient-elles plus mal dirigées si les « petits cadeaux », les « stock-options », les « jetons de présence » et les « parachutes dorés » étaient supprimés ? Autrement dit, si la féodalité patronale était abolie ? En définitive, ce que chacun fait de sa vie doit être un choix démocratique. La possibilité de se découvrir une vocation ouvre la porte aux investissements personnels les plus passionnés, au besoin d'en faire le plus possible, comme recherche de la forme particulière de bonheur qui convient à chacun. Mais s'il faut devenir le serviteur inconditionnel d'un patron pour survivre, il ne reste plus beaucoup de place pour la vocation. « On peut vivre au monde une vie magnifique lorsqu'on sait travailler et aimer, travailler pour ce qu'on aime et aimer ce à quoi on travaille. » (Léon Tolstoï) Utopie ? Peut-être. Idéal vers lequel converger démocratiquement ? Certainement. Nous subissons le présent, mais nous choisissons au moins en partie l'avenir. Retour au menu de la page Dans l'histoire récente La Commune de Paris, en 1871. La démocratie reste active, malgré des conditions effroyables. Exemplaire. (Reproduction : CD 1500 photos historiques libres de droits, SoftKey 1995) La Commune de Paris en 1871, l'insurrection de Kronstadt en 1921, la guerre des républicains espagnols en 1936, parviennent, malgré la répression, à instaurer une société qui réponde aux besoins moraux, comme aux besoins économiques. Dans ces organisations sociales, les pouvoirs reflètent démocratiquement la volonté générale, y compris dans les usines et dans les administrations. Les reproductions ci-dessous proviennent du site Increvables anarchistes Des marins de Kronstadt, en 1921 « Le changement présent donne aux travailleurs la possibilité d'avoir enfin ses Soviets librement élus, fonctionnant sans aucune pression violente du parti, de réorganiser les syndicats d'État en associations libres d'ouvriers, de paysans et de travailleurs intellectuels. Le bâton policier de l'autocratie communiste est enfin brisé. » « Nous avons lancé un appel à tous les travailleurs de Russie afin qu'ils luttent pour des soviets librement élus. » « Vivent les Soviets librement élus ! » (Izvestia du Comité Révolutionnaire Provisoire des Matelots, Soldats rouges et Ouvriers de la ville de Kronstadt, 1921, Éditions Ressouvenances, 1988, pour la traduction française) L'Espagne en 1936, dans le camp des républicains Usine laitière socialisée Depuis les crèches collectivisées jusqu'à l'éducation égalitaire Hors de ces épisodes socialement futuristes, depuis les débuts de la révolution industrielle, personne ne revendique la démocratie y compris dans les entreprises et les administrations. Seuls, quelques individus et groupes, plus ou moins anarchistes, sont l'exception qui confirme la règle. Pourtant « qui ne dit mot consent ». Alors est-ce que les démocrates acceptent de fait, banalisent, la féodalité patronale ? Est-ce de l'inconscience ? À moins que les travailleurs soient considérés comme trop bêtes pour que la démocratie dans les entreprises s'inscrive à l'ordre du jour. Dans ce cas, sur quoi se fonde un tel jugement ? Depuis bientôt deux siècles, les patrons ne rencontrent pas vraiment d'opposition sur le fond de leur logique, seulement sur la forme. Ce qui donne l'impression très nette au plus grand nombre, confortée par les bureaucraties pseudocommunistes, que la révolution sociale débouche toujours (en théorie et en pratique) sur un simple changement d'autocratie, de patrons, pas sur une société plus libre et démocratique. L'autoritarisme patronal serait-il donc indispensable, même à la révolution ? Les esclaves peuvent effectivement ne pas avoir d'autre recours que la ruse et la violence l'autoritarisme - pour se libérer. Mais il ne faut pas que cette ruse et cette violence s'institutionnalisent en une dictature. Ce qui doit s'institutionnaliser, c'est une démocratie. Dans laquelle y compris les patrons aient le droit de vote, mais la voix d'un patron, comme celle d'un travailleur, ne compte alors que pour un. Merci de ne pas confondre les moyens (la ruse et la violence éventuelles) et la fin (la démocratie). S'il n'est pas seulement de façade, ce choix d'une société démocratique se traduit par des objectifs et des revendications eux aussi démocratiques. En particulier, les revendications salariales ne doivent pas faire oublier et renvoyer aux calendes grecques la revendication de démocratie y compris dans les entreprises. « Contexte » ou pas, il faut savoir ce que nous voulons et militer pour. Mais de quel contexte s'agit-il ? Ce que les populations comprenaient en 1789, en France, elles le comprennent plutôt mieux de nos jours, partout dans le monde. Alors pourquoi militer pour autre chose ? Pourquoi se lancer dans des manœuvres diverses et variées, censées être « comprises » ou « ressenties » par les masses, et qui occultent l'objectif véritable ? « Y voudraient qu'on soit intelligents et y nous prennent pour des cons... Ben, comment on ferait, alors ? » (Coluche, Pensées et anecdotes, le cherche midi, 1995) Heureusement le feu couve sous la cendre. Dans l'hebdomadaire Politis numéro 888 du 9 février 2006, Johanna Lévy note qu'en 1994, au Brésil, « est créée l'Association nationale des travailleurs d'entreprises autogérées (Anteag). Elle rassemble aujourd'hui 52 entreprises récupérées, soit plus de 15 000 travailleurs, dans des secteurs aussi variés que l'extraction de minerais, le textile ou les services. [...] Aujourd'hui l'Argentine est, en Amérique latine, le pays qui compte le plus grand nombre d'entreprises récupérées - près de 200, rassemblant quelque 10 000 travailleurs, des expropriations pour près d'un tiers. Le phénomène, amplifié par les krachs financiers de 2000-2001, touche désormais l'Uruguay (27 entreprises), le Pérou, le Paraguay et le Venezuela (une dizaine d'entreprises) et maintenant le Mexique ou le Salvador. » « Je travaille ici depuis dix-huit ans, témoigne Wilmer Roja. [...] Aujourd'hui, nous travaillons avec beaucoup plus de plaisir et d'implication. Nous gagnons tous le même salaire de 500 000 bolivars par mois, et les coordinateurs n'ont aucun privilège. » Retour au menu de la page Le monde évolue en permanence Chaque jour dans le monde marque une évolution par rapport à la veille. Dans ces conditions changeantes la situation peut s'améliorer, comme elle peut dégénérer. Ou bien nous estimons que dans une nature absurde, seule peut exister une société absurde - un monde plus juste, dans ce cas, c'est de l'utopie. C'est alors à chacun de faire son trou sans se poser de questions, y compris au détriment des autres. Il n'y a plus qu'à continuer d'accroître des budgets militaires déjà monstrueux. Ou bien nous considérons qu'il y a assez de cohérence dans la nature, pour qu'il soit possible de parvenir rationnellement, collectivement, à un monde plus juste. Dans ce cas militons pour une telle société, chacun à sa façon. Retour au menu de la page JUSQU'AU XIXe SIÈCLE LE XXe SIÈCLE : UNE PLONGÉE DANS L'ABSURDE LE XXIe SIÈCLE : TÉLÉPRÉSENCE EN PERSPECTIVE QUELLES SOLUTIONS ? UN PROJET DE MUTUALISATION DES ENTREPRISES POUR UN COMMUNISME DÉMOCRATIQUE UN PROJET DE MUTUALISATION DES ENTREPRISES MENU HAUT DE LA PAGE CONCLUSION C'est bien ce que je pensais Section 13 CONCLUSION Rechercher dans ce site Page provisoire, recherches en cours Reset H ! H... H ? POUR UN COMMUNISME DÉMOCRATIQUE Dernière modification de la page le NaN undefined NaN à 0NaN:0NaN COMMENT FAIRE ? NOTIONS DE BASE Imprimer ACCUEIL 1. INTRODUCTION 2. LES BOUCLES SPATIALES 3. « Dans » le néant DIALECTIQUE POINTS ET INSTANTS Chacun milite plus ou moins activement pour tel ou tel type de société. Il « tire » avec plus ou moins de force la situation vers l'évolution à laquelle il contribue. Il constitue ainsi une composante sociale, comme l'est un vecteur-force en physique. De telles contributions, plus ou moins convergentes, plus ou moins antagonistes, de tous les individus, agitent la société dans toutes les directions. Il en résulte un point 0 d'équilibre, qui correspond au pragmatisme à un moment donné. Une cohérence générale émerge de tous ces mouvements. 4. Points de vue PROLONGEMENTS LA LOCALITÉ 5. LE MOUVEMENT ET L'INERTIE 6. L'expansion cosmique LE BIG BANG ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES 7. Interférences dédoublées LES ATOMES LES VAGUES 8. Les quatre interactions GÉNÉRALITÉS GRAVITATION FAIBLE « Chacun porte en soi sa conception du monde dont il ne peut se défaire si aisément. » (Henri Poincaré, La science et l'hypothèse, Flammarion, 1914) ÉLECTROMAGNÉTIQUE FORTE 9. LES FERMIONS, LES BOSONS ET LE SPIN 10. LES TROUS NOIRS 11. RELATIONS QUANTIQUES 12. H ! H... H ? JUSQU'AU 19e LE 20e SIÈCLE LE 21e SIÈCLE SOLUTIONS ? MUTUALISATION COMMUNISME 13. CONCLUSION 14. Comment faire ? NOTIONS DE BASE COMPLÉMENTAIRES ENTRE SCIENCES 15. BIBLIOGRAPHIE 16. Liens d'actualité SCIENTIFIQUE INFOS EN CONTINU À chaque univers se rattachent des perspectives particulières d'évolution sociale Estimer que certaines choses existent, sont possibles, et d'autres non, implique une certaine conception de la nature et de ses lois. Ces estimations supposent au moins un type d'univers et elles excluent d'autres types d'univers. Nos choix se fondent ainsi sur nos représentations plus ou moins conscientes de la nature, de l'univers. À l'instar de Monsieur Jourdain, qui faisait de la prose sans le savoir, nous faisons tous de la métaphysique sans toujours le savoir. Si nous ne maîtrisons pas consciemment notre métaphysique, c'est elle qui nous soumet à notre insu à ses présupposés, à ses « évidences ». Soit un diagramme cartésien, qui va d'une nature considérée comme indéterministe à déterministe en ordonnée et de cohérente à absurde en abscisse : À chaque univers se rattachent des perspectives particulières d'évolution sociale Une illustration de la cohérence sociale 17. EN MARGE TABLE DES MATIÈRES J'ai un truc à dire ! CLIQUER ICI Beaucoup de dialogues sont difficiles parce qu'ils se fondent sur des conceptions différentes de la nature. La métaphysique aide à savoir où les divergences se situent en profondeur. Elle facilite ainsi les décisions démocratiques. (Graphique : DCU) Dans un univers déterministe, l'éventail des états possibles apporte de grandes contraintes aux évolutions possibles de la société. Dans un univers indéterministe, c'est le contraire. L'éventail des états possibles apporte une grande liberté aux évolutions possibles de la société. Dans un univers absurde, les processus naturels sont irrationnels. Ils permettent de faire tout et n'importe quoi, sans qu'on ait vraiment prise sur eux. Ils débouchent plutôt sur la déliquescence sociale. L'évolution générale des rapports entre les individus tend à être négative. Dans un univers cohérent, c'est le contraire. Les processus naturels sont rationnels. Ils permettent de lancer des projets compréhensibles, maîtrisables. Ils débouchent plutôt sur l'harmonie sociale. L'évolution générale des rapports entre les individus tend à être positive. ~~~~~~~~~~~~~~~ Ce qui se situe dans le quadrant déterminisme / univers absurde voit bien peu d'alternatives aux conséquences de l'évolution tendanciellement négative des rapports entre les individus. L'expulsion, l'enfermement et la peine de mort sont à peu près les seules mesures efficaces de maintien de l'ordre social. Le quadrant univers absurde / indéterminisme voit pour sa part un champ illimité d'alternatives aux conséquences de l'évolution tendanciellement négative des rapports entre les individus. Que ceux qui trouvent les solutions les plus efficaces s'enrichissent le plus. Le quadrant indéterminisme / univers cohérent voit lui aussi un champ illimité d'alternatives, mais ici c'est aux conséquences de l'évolution tendanciellement positive des rapports entre les individus. De multiples solutions économiques et sociales existeront toujours, elles permettront à une société harmonieuse de s'adapter indéfiniment à toutes les situations. Le quadrant univers cohérent / déterminisme voit peu d'alternatives aux conséquences de l'évolution tendanciellement positive des rapports entre les individus. En particulier, les contradictions sont dialectiquement cohérentes, il en résulte des déséquilibres économiques et sociaux qui mettent mécaniquement les masses en mouvement. Que les révolutionnaires les plus efficaces prennent le pouvoir. Par leur action quotidienne, les individus transforment en permanence l'équilibre de ces quatre quadrants. Mais les différences relatives entre les métaphysiques reconstituent sans cesse les mêmes divisions fondamentales. Retour au menu de la page Une illustration de la cohérence sociale L'équivalent sociologique du diagramme métaphysique situé plus haut, auquel il se superpose. (Graphique : DCU) Ce qui se situe dans le quadrant autoritarisme / réaction correspond au fascisme. Par exemple le répression frappant les opposants à un régime réactionnaire. Le quadrant réaction / anti autoritarisme correspond au libéralisme. Par exemple la liberté de devenir un prédateur pour ses salariés et ses concurrents. Le quadrant anti autoritarisme / révolution correspond à l'anarchisme. Par exemple le refus de voter aux élections générales, comme opposition de principe à ce qu'une majorité, même démocratique, écrase la liberté des minorités. Et le quadrant révolution / autoritarisme correspond au marxisme. Par exemple les représentants du parti révolutionnaire dirigent la société, mais en tant que « produits légitimes » de la révolution, ils ne sont pas élus par la population. Là encore, il n'y a rien de figé entre ces quatre quadrants : des fluctuations, des dérives, les font évoluer en permanence. À tout moment une résultante générale (le point 0) correspond au rapport de forces global. À lui seul un diagramme est un cliché des rapports de forces à un moment donné. Une succession de ces clichés inscrit le déplacement du pragmatisme sur un « méta diagramme ». La discussion est ouverte pour savoir si l'histoire humaine évolue tendanciellement plutôt vers des succédanés du fascisme, du libéralisme, de l'anarchisme, ou du marxisme... En tout cas, dans les décennies et les siècles à venir, ces étiquettes subsisteront peut-être. Mais elles ne se rattacheront pas tout à fait aux mêmes théories, aux mêmes pratiques qu'aujourd'hui. Comme le fascisme, le libéralisme, l'anarchisme, le marxisme, ne sont pas exactement aujourd'hui ce qu'ils étaient il y a cinquante ans. Par exemple l'industrie d'armement a joué un rôle plus important dans le capitalisme « keynésien » des « trente glorieuses » que maintenant. Nous pourrions aussi observer les divers abandons du principe de la « dictature du prolétariat » et bien d'autres évolutions encore. Retour au menu de la page H ! H... H ? POUR UN COMMUNISME DÉMOCRATIQUE COMMENT FAIRE ? MENU HAUT DE LA PAGE NOTIONS DE BASE La métaphysique, c'est fantastique ! Cette recherche passionnante ne coûte que le prix d'un cahier... Section 14 COMMENT FAIRE ? page 1 NOTIONS DE BASE Rechercher dans ce site Reset CONCLUSION Page provisoire, recherches en cours COMMENT FAIRE ? NOTIONS Dernière modification de la page le NaN undefined NaN à 0NaN:0NaN COMPLÉMENTAIRES Imprimer ACCUEIL NOTIONS DE BASE 1. INTRODUCTION NOTIONS COMPLÉMENTAIRES 2. LES BOUCLES SPATIALES RAPPORTS ENTRE LES SCIENCES NATURELLES ET HUMAINES 3. « Dans » le néant DIALECTIQUE POINTS ET INSTANTS 4. Points de vue PROLONGEMENTS LA LOCALITÉ 5. LE MOUVEMENT ET L'INERTIE S'interroger sur la nature, l'univers, chercher des explications à tout est parfaitement légitime. Ce n'est pas réservé à une élite, mais il est indispensable de respecter des règles. Voici quelques conseils pratiques à adapter selon son expérience personnelle et selon ses objectifs, pour développer soi-même sa propre métaphysique. 6. L'expansion cosmique LE BIG BANG ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES 7. Interférences dédoublées LES ATOMES LES VAGUES 8. Les quatre interactions GÉNÉRALITÉS GRAVITATION FAIBLE ÉLECTROMAGNÉTIQUE FORTE 9. LES FERMIONS, LES BOSONS ET LE SPIN 10. LES TROUS NOIRS 11. RELATIONS « Il est vain de travailler avec plus d'entités quand il est possible de travailler avec moins. Ou, il ne faut pas multiplier les essences sauf nécessité. » (Guillaume d'Occam, 1285-1349) QUANTIQUES 12. H ! H... H ? JUSQU'AU 19e LE 20e SIÈCLE LE 21e SIÈCLE SOLUTIONS ? MUTUALISATION COMMUNISME 13. CONCLUSION 14. Comment faire ? NOTIONS DE BASE COMPLÉMENTAIRES ENTRE SCIENCES 15. BIBLIOGRAPHIE La réception des informations émises par les autres Ce n'est pas forcément là un exercice aussi facile qu'il paraît. Dans quelle mesure accepter comme vraies les information que nous recevons ? Dans quelle mesure les rejeter comme fausses ? Ceux qui prennent leurs distances avec la culture environnante ont raison de critiquer ce qui leur semble critiquable. Mais avant de vouer quelque chose aux gémonies, commence donc, autant que possible, par bien le comprendre. Par exemple, évite de balancer à tort et à travers du « Einstein s'est trompé ». Il y a un grand risque pour que ce ne soit pas Einstein qui se trompe, mais toi. Si tu détectes une vraie faille, fais donc de la vraie physique. C'est-à-dire des prédictions mesurables, qui puissent prouver ce que tu avances et déboucher sur une théorie plus précise, plus générale. La réception des informations émises par les autres L'émission d'informations vers les autres Chercher des explications nouvelles À propos du réalisme en métaphysique Du fond à la forme 16. Liens d'actualité SCIENTIFIQUE INFOS EN CONTINU 17. EN MARGE TABLE DES MATIÈRES La science progresse en effet par approximations successives. La théorie des épicycles ça marche - de façon approximative - mais ça marche quand même. Les « révolutions » scientifiques ne font qu'étendre le domaine de validité des théories déjà existantes, elles ne les rejettent pas. Après avoir fait leurs preuves, les théories physiques en vigueur dans le futur seront des versions plus générales et plus précises de la mécanique quantique, de la cosmologie actuelles. De la même façon, la relativité est plus précise que la mécanique newtonienne qui la précède. Même si, en pratique, aux basses vitesses, la mécanique newtonienne est aussi précise que la relativité. Si tu fais de la physique « révolutionnaire » ne jette donc pas le bébé avec l'eau du bain. Intègre les théories passées et présentes comme des approximations plus ou moins partielles de ta propre théorie - ce qui suppose que tu les connaisses. J'ai un truc à dire ! CLIQUER ICI Mais si tu fais de la métaphysique, ce n'est pas ton boulot. Tout ce que tes lecteurs rationnels te demandent, c'est d'élaborer une interprétation de la nature qui respecte au moins les idées de base de la physique, science qui est ton cahier des charges. Ce que tu expliques doit correspondre à des faits, des phénomènes, des expériences réels - à la physique réelle. Tu peux être aussi révolutionnaire que tu en a envie en métaphysique, mais en physique il te faut demeurer d'un conservatisme quasi ennuyeux. C'est aussi une question d'honnêteté. Tout le monde a le droit de se tromper, mais pas de débiter sciemment des balivernes. Si tu as envie de délirer, délire, mais ce ne sera pas de la métaphysique. Ne confonds pas physique, métaphysique et délires. La nature reste cohérente, rationnelle, en toutes circonstances, quelles que soient les illusions que nous puissions nourrir à son égard. ● ● La physique cherche la forme (le « comment ») des relations entre les choses. Tandis que la métaphysique cherche la nature (le « pourquoi ») des relations entre les choses. Par exemple la question de savoir pourquoi le comportement des particules est quantique n'est pas physique, elle est métaphysique. Ici même, la réponse est : parce que l'espace-temps est fondamentalement unidimensionnel. Physique et métaphysique ne chassent pas sur les mêmes terres, ce qui ne les empêche pas de se renforcer mutuellement. ● ● ● ● En physique, les mathématiques sont d'une efficacité telle qu'elles suggèrent un monde objectif aux lois rationnelles. En métaphysique, la notion de cohérence est d'une efficacité telle qu'elle suggère elle aussi un monde objectif aux lois rationnelles. La physique a fait ses preuves depuis longtemps. La métaphysique doit encore faire les siennes. (Scientific American numéro 481 du 21 mars 1885) (Reproduction : Project Gutenberg) ~~~~~~~~~~~~~~~ Plus le sujet est difficile, plus il est indispensable d'acquérir une culture solide, d'apprendre et de réfléchir en permanence. Inutile cependant d'attendre « d'en savoir assez » pour entreprendre une création. Nous n'en saurons jamais assez. Toute notre vie, quels que soient nos efforts, nous aurons toujours beaucoup à apprendre. Quand on va d'une ville A à une ville B, la connaissance d'un seul chemin, plus éventuellement celle de quelques itinéraires alternatifs, suffisent amplement. Inutile d'étudier au préalable toutes les routes de toute la carte. Il en va de même en métaphysique. Mieux vaut commencer par acquérir les connaissances dont nous avons besoin dans l'immédiat, puis les élargir au fil de nos pérégrinations. Les savoirs (en fait les ignorances) encyclopédiques viendront plus tard. Dès que tu as une idée, pars avec elle et fais la évoluer. Au besoin réoriente-toi si tu fais fausse route et change de chemin. Mais persévère si tu es sur une bonne voie, même semée d'embûches. Il n'est bien sûr pas toujours facile de distinguer « fausse route » et « bonne voie ». La simplicité constitue un repère assez fiable, parce que les complications inextricables sont souvent celles de l'impossible. Un moyen essentiel de savoir si on est sur une vraie ou sur une fausse route est de chercher des faits en contradiction avec la théorie : ● ● Ou bien la théorie est seulement incomplète. Elle peut alors s'adapter, se généraliser, et intégrer sans incohérences des faits a priori contradictoires. Ou bien la théorie est fausse et elle doit être rejetée. Une nouvelle version devra en exclure tout ou partie des principes. Trouve ton propre équilibre entre expertise plus ou moins approfondie (mais étroite), et connaissances générales (mais superficielles). Il n'y a pas plus de gloire à être un « expert » qu'un « généraliste » : ce qui importe, c'est trouver son chemin et se sentir bien dans sa peau. Retour au menu de la page L'émission d'informations vers les autres Fort de tes connaissances, tu as peut-être besoin de créer ton œuvre personnelle, pour la communiquer dans un avenir plus ou moins lointain. L'émission d'informations vers les autres se subdivise en deux catégories : la quantité et la qualité. La quantité. Pour apprendre à faire du vélo, il faut faire du vélo. La métaphysique, c'est pareil. On ne peut pas apprendre à en faire sans en faire. Quitte à se casser la figure, à raconter n'importe quoi. Donc première étape : le brut de décoffrage, une accumulation d'éléments pas destinée à un large public. Recherche dans tous les azimuts, explore différentes pistes a priori intéressantes. Sélectionne ensuite les meilleurs fragments et assemble-les selon un ordre logique. Si tu ne sais pas quoi faire de certains éléments pourtant intéressants, classe-les en marge du reste. Ainsi naîtra une première version incomplète et bourrée d'erreurs de ton projet. La qualité. Fais évoluer le bébé par petites touches et retouches. Travaille un peu tous les jours, pendant plusieurs années si c'est nécessaire, jusqu'à ce que tu juges potable ton résultat. Attention cependant à ne pas trop en faire, veille à ne pas verser dans un style kitsch. Par ailleurs, plus tu t'attaqueras à des questions difficiles, plus elles te prendront du temps et plus ta productivité avoisinera zéro. Il vaut mieux faire court, mais de qualité, que long, mais nul. Élague beaucoup si c'est nécessaire, ne conserve que ce qui te paraît à peu près sûr, de façon à développer tes idées sur les bases les plus solides possibles. Conserve tout de même quelque temps tes rejets en prévision d'éventuels repentirs. Retour au menu de la page Chercher des explications nouvelles Tu peux découvrir par toi-même des choses que tu n'as jamais apprises, qui ne se trouvent pas dans les livres. Deux conseils pratiques : ● ● Rêvasse autour de ton projet en construction. Laisse ton esprit vagabonder, papillonner autour d'idées nouvelles, se poser sur des erreurs dans ce que tu as écrit. Quand tu trouves une idée a priori intéressante, note la pour ne pas l'oublier, pour la rédiger tout de suite ou un peu plus tard. Une idée oubliée risque de ne jamais revenir. Pour découvrir quelque chose, la méthode de base est d'émettre des hypothèses et de les vérifier. Si tu as l'idée d'une explication, ce n'est encore qu'une hypothèse. Il te faut ensuite t'assurer qu'elle colle avec le réel. Par exemple, si tu émets l'hypothèse que la matière n'existe pas objectivement, demande-toi si ça correspond à ce que la physique décrit de la nature. Il n'est pas forcément plus facile, mais il est plus sûr de parler autant que possible de lois et de faits vérifiables. Il te sera peut-être nécessaire d'abandonner provisoirement tes recherches métaphysiques pendant plusieurs jours, plusieurs mois ou plusieurs années, toutes les fois qu'un problème trop difficile bloquera ta progression. Ces périodes sont très décourageantes. Mais ton subconscient continue tranquillement de travailler, puis un beau jour, c'est le eurêka d'Archimède, ou la pomme de Newton. Un déclic se produit au détour de l'observation d'un fait banal ou d'une rêverie. Hélas il n'y a pas de miracle. Nous courrons toujours tous le risque d'accoucher d'une stupidité, même après plusieurs années de gestation - ou de rien du tout : il arrive aussi que l'inspiration ne vienne désespérément pas. Il est alors nécessaire de réduire ses ambitions. C'est-àdire, dans une première étape, de résoudre le problème très approximativement, « de loin ». Puis dans une deuxième étape, de s'approcher le plus possible de ce que dit la physique. Une autre méthode est de diviser la difficulté pour trouver une explication, non à tout le problème, mais à l'un ou l'autre de ses aspects. Puis à un autre aspect. Et ainsi de suite, jusqu'à ce que quelque chose de global émerge de l'ensemble de ces explications partielles, plus ou moins alambiquées. C'est toute la différence entre franchir un mur d'un seul bond et utiliser une échelle. Mais là encore, pas de miracle : tôt ou tard arrive un moment où l'échelon suivant est inaccessible, même en divisant le plus possible la difficulté. C'est alors (encore) la pause forcée, pour un temps indéterminé. Ces contretemps sont difficiles à gérer. Considérons avec philosophie que l'essentiel n'est pas d'aller vite, mais de progresser. À défaut de trouver la solution, essaie de tourner autour du pot, pour exposer ce que tu peux dire à un moment donné à propos du sujet. Ce travail constitue une étape dans tes recherches, il n'a de valeur que pour toi. Il n'a pas de valeur explicative pour les autres. Tu peux aussi partir d'hypothèses plus ou moins farfelues et te laisser guider par leur logique, sans savoir à l'avance où elles te mèneront. Mais c'est là un jeu de hasard : il te faudra de la chance pour trouver quelque chose d'intéressant. Retour au menu de la page À propos du réalisme en métaphysique La logique classique demeure un point d'ancrage central de nos conceptions de la nature parce que nos cinq sens nous la dictent. Mais il serait vain de limiter l'univers à ce que peuvent en percevoir nos cinq sens. Notre compréhension de l'univers serait dans ce cas trop étroite, trop superficielle, trop déformée. Par exemple, ce n'est pas parce que nous ne voyons pas les ondes radio ou les microbes qu'ils n'existent pas. La métaphysique moderne ne se fonde ainsi sur les schémas de la logique classique que pour en dépasser les limites, pour coller le plus possible avec les étranges résultats quantiques et relativistes de la physique. Quand une nouvelle physique, avec de nouvelles idées de base, verra le jour, elle s'éloignera peut-être plus encore qu'aujourd'hui du réalisme classique. La métaphysique devra alors actualiser comme elle pourra ses conceptions. Retour au menu de la page Du fond à la forme Les couper / coller facilitent grandement les mixages et les remix. Ce travail évoque celui d'un ingénieur du son dans un studio d'enregistrement. Les variations possibles sont nombreuses, mais elles vont du meilleur au pire. L'une des premières règles de base distingue les idées secondaires, principales et générales : ● ● ● Les idées secondaires sont des précisions qui peuvent être résumées sans dénaturer le fond du texte. (Les petites branches d'un arbre.) Elles se regroupent dans le cadre d'idées principales, qui correspondent aux différents paragraphes. (Les grosses branches, le tronc.) Un enchaînement logique des paragraphes décline l'idée générale du texte. (L'ensemble de l'arbre.) Cette hiérarchisation verticale des idées doit aussi s'ordonner selon un cheminement horizontal, au cours duquel tu accompagnes ton lecteur, en sollicitant le moins possible sa « capacité de divination », jusqu'à ta conclusion. Cet agencement te permet d'offrir un vrai repas, pas une grande bassine où tout est mélangé, de l'entrée au dessert. Par exemple le style journalistique va classiquement du plus important au moins important, pour aller droit à l'essentiel et accrocher un lecteur qui n'ira pas forcément jusqu'à la fin de l'article. Tandis que le style administratif suit le chemin inverse, pour que la dernière idée emporte la conviction. Mais aucun style n'est à idéaliser : tout dépend du texte et du contexte. Le plan définitif du texte ne doit néanmoins venir qu'en dernier. Il vaut mieux commencer par travailler le fond, et ensuite la forme. Cette méthode est en effet celle qui laisse le plus de liberté. Elle permet de commencer à trouver, sans préjuger de ce qu'on finit par trouver. Elle évite d'empêtrer les trouvailles futures dans un schéma préétabli, qui risque de gêner d'éventuelles évolutions du texte. Par exemple, des éléments qui paraissent a priori sans rapports entre eux peuvent en fait être liés, des causes apparentes peuvent être aussi les effets de causes cachées, des phénomènes à première vue très simples peuvent, après examen, se révéler très compliqués, des embrouillaminis peuvent être des choses simples mal comprises... Comme le dit Paul Valéry : « Il y a une différence incalculable entre l'embryon d'une idée et l'entité intellectuelle qu'elle peut enfin devenir ». Donc, tes idées doivent être ordonnées, mais, je le répète, le plan définitif du texte ne doit venir qu'en dernier. ~~~~~~~~~~~~~~~ Consulte un dictionnaire toutes les fois que tu éprouves un doute à propos d'un mot. Est-ce que tu emploies bien le bon synonyme ? Par exemple, l'exactitude concerne toute marge d'erreur jugée acceptable, alors que la précision est plus spécifique à une mesure. La DCU cherche à être exacte en regard de la physique, mais elle n'est pas précise. Attache aussi une certaine importance aux mots de liaison, qui articulent entre elles, avec des nuances, tes idées. Par exemple « cependant » ou « pourtant » s'opposent à ce qui vient d'être dit, alors que « toutefois » marque seulement un cas particulier et ne contredit pas ce qui vient d'être dit. En revanche ne perds pas trop de temps avec la beauté littéraire. Tu fais de la métaphysique, pas du Flaubert. Comme en mathématiques, répète autant de fois que nécessaire les termes de tes relations logiques, reformule tes idées autant que la clarté de ton raisonnement l'exige. Essaye quand même de limiter les dégâts, pour éviter d'assommer ton lecteur avec un style trop lourd et répétitif. Écris et corrige-toi jusqu'à bien maîtriser la formulation de tes idées. Au final, si ta logique est pure, sans fraude qui fait tache, elle sera très belle. Quoi qu'il en soit, le fond prime sur la forme. Retour au menu de la page NOTIONS DE BASE NOTIONS COMPLÉMENTAIRES RAPPORTS ENTRE LES SCIENCES NATURELLES ET HUMAINES CONCLUSION COMMENT FAIRE ? NOTIONS MENU HAUT DE LA PAGE COMPLÉMENTAIRES La métaphysique, c'est fantastique ! ...et celui d'un stylo Section 14 COMMENT FAIRE ? page 2 NOTIONS COMPLÉMENTAIRES Rechercher dans ce site Reset COMMENT FAIRE ? NOTIONS DE BASE Page provisoire, recherches en cours Dernière modification de la page le NaN undefined NaN à 0NaN:0NaN RAPPORTS ENTRE LES SCIENCES NATURELLES ET HUMAINES Imprimer ACCUEIL 1. INTRODUCTION 2. LES BOUCLES SPATIALES 3. « Dans » le néant DIALECTIQUE NOTIONS DE BASE NOTIONS COMPLÉMENTAIRES RAPPORTS ENTRE LES SCIENCES NATURELLES ET HUMAINES POINTS ET INSTANTS La métaphysique est comme le foot ou la musique. Tout le monde peut partir du niveau le plus basique, pour aller vers le plus élevé. Et il n'est pas indispensable d'être un expert pour apprécier une bonne métaphysique, pour prendre du plaisir à l'explorer. 4. Points de vue PROLONGEMENTS LA LOCALITÉ 5. LE MOUVEMENT ET L'INERTIE 6. L'expansion cosmique LE BIG BANG ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES « L'art du comique, c'est donner l'impression qu'on fait n'importe quoi quand on a travaillé dix heures sur une mimique ou une phrase. » (Coluche, Pensées et anecdotes, le cherche midi, 1995) 7. Interférences dédoublées LES ATOMES LES VAGUES 8. Les quatre interactions GÉNÉRALITÉS GRAVITATION FAIBLE ÉLECTROMAGNÉTIQUE FORTE 9. LES FERMIONS, LES BOSONS ET LE SPIN L'angoisse de la page écrite Calmer l'angoisse de la page blanche est assez facile. Il suffit de jeter en vrac des idées sur le papier, à propos du sujet, de l'un de ses aspects, ou concernant des thèmes voisins. Un florilège ordonné de ces éléments constitue ensuite le point de départ d'une logique à développer. ● 10. LES TROUS NOIRS ● Je n'ai rien à écrire. Pour écrire quand même quelque chose, je vais expliquer pourquoi je n'ai rien à écrire. Je ne peux donc plus expliquer pourquoi je n'ai rien à L'angoisse de la page écrite Éviter les fausses bonnes idées Un exercice de métaphysique 11. RELATIONS QUANTIQUES 12. H ! H... H ? JUSQU'AU 19e LE 20e SIÈCLE LE 21e SIÈCLE SOLUTIONS ? MUTUALISATION COMMUNISME 13. CONCLUSION 14. Comment faire ? NOTIONS DE BASE COMPLÉMENTAIRES ENTRE SCIENCES ● écrire, puisque je viens de trouver quelque chose à écrire. Je n'ai rien à écrire... Il y a pire que l'angoisse de la page blanche. Il y a l'angoisse de la page écrite. La spontanéité du premier jet a en effet son utilité, mais elle ne suffit pas. Solitude infinie de l'être seul dans l'univers à être luimême... Rêve autant que tu veux, cultive les idées les plus folles, mais reste conscient du fait qu'il ne s'agit que de rêves et d'idées folles. C'est là la source de bien des idées nouvelles, mais il te faudra ensuite beaucoup travailler ce que tu y pêcheras. 15. BIBLIOGRAPHIE 16. Liens d'actualité SCIENTIFIQUE INFOS EN CONTINU 17. EN MARGE TABLE DES MATIÈRES Un fragment de la DCU travaillé, puis rejeté (Scan : DCU) Bien que ce soit un exercice empirique, il n'en demeure pas J'ai un truc à dire ! CLIQUER ICI moins indispensable : demande-toi en permanence comment ce que tu produis peut être interprété par quelqu'un qui ne l'a pas écrit, qui n'a pas forcément la même culture que toi, qui ignore tout de ton histoire personnelle. Et à toi, est-ce que tes œuvres te plaisent vraiment ? Tu es toi-même ton premier public. Si tu te fatigues de certains éléments, il y a fort à parier que les autres partagent ton sentiment. Pour voir tes créations d'un œil neuf, laisse-les « reposer », puis redécouvre-les quelque temps plus tard. Bien des imperfections imperceptibles « à chaud » deviennent plus évidentes « à froid ». Par exemple : Dieu explique l'univers, mais l'univers n'explique pas Dieu. Que l'on croit ou que l'on ne croit pas en Dieu, un certain temps est nécessaire pour se rendre compte que cette pensée est fausse. Rien ne prouve en effet que nous connaissions tout de l'univers et que des éléments cachés n'expliquent pas Dieu. Cette pensée amalgame l'univers objectif avec ce que nous en connaissons. Quelles sont vraiment tes idées ? Est-ce que tes arguments correspondent à des faits ? Est-ce que tu peux donner des exemples réels ? Est-ce que tes raisonnements sont consistants, ou est-ce que tu justifies n'importe quoi par n'importe quoi ? Est-ce que tu ne dis pas quelque chose pour exprimer indirectement autre chose ? Imagine-toi en train de tenir une conférence sur ta production. Réponds en pensée aux questions de ton public. Qu'est-ce qu'il y a de plus important pour toi, dans ta métaphysique ? Est-ce que tu peux en démontrer la validité ? Quelles peuvent être les conséquences de tes thèses ? Exposer des solutions, même très clairement, ça ne suffit pas. Nous connaissons tous des problèmes qui peuvent se révéler très graves, dont nous connaissons aussi les remèdes, pas forcément imbuvables. Mais nous n'avons pas envie de suivre les thérapeutiques préconisées. Les fumeurs, par exemple, connaissent le problème et la solution, mais ils continuent de fumer. Ils n'ont pas envie d'arrêter. Comment donc donner aux autres l'envie d'explorer ce que l'on expose ? Pour répondre à ce genre de questions, il vaut mieux avoir suivi des études supérieures : ça aide. Mais si tu es un autodidacte, pense aux créateurs des chefs-d'œuvre du jazz, du blues, du rock et d'autres musiques : aucun je crois n'est un premier prix de Conservatoire. Beaucoup d'ailleurs n'ont même jamais mis les pieds dans un Conservatoire ou si peu. Dis-toi bien que seuls comptent tes résultats. Quand tu entres en scène, te voilà face à ton public, qui ne te demande pas tes diplômes, mais de bien jouer. De la même façon, quand tes lecteurs ouvrent ton site internet ou ton livre, ils ne te demandent pas tes diplômes, mais de les aider à bien comprendre un certain nombre de choses. Si une métaphysique populaire existe un jour, ses ténors ne seront pas forcément les plus diplômés. Mais ils auront envie de chercher et ils communiqueront à leur public l'envie de se plonger dans leur univers. Rien n'arrête la métaphysique Pas même les pannes d'électricité (Photo : Virtual Antique Typewriter Museum) Retour au menu de la page Éviter les fausses bonnes idées Elles sont toujours susceptibles de nous faire perdre du temps, de nous mener dans des impasses. Par exemple si je dis : « Tout est en mouvement par rapport à tout. Mais l'univers en tant que tout est en mouvement par rapport à rien. » Ça a l'air puissamment profond. Mais ça ne l'est pas. Qu'est-ce qu'un « mouvement par rapport à rien » ? Ne soutiens pas mordicus des vues de l'esprit seulement « logiques » : ça ne fait pas avancer le schmilblick. Ce n'est pas parce qu'une chose paraît « logique » qu'elle est forcément réelle. ● ● ● ● ● ● Je pense un truc. Si je me trompais je serais un con. Or je suis très intelligent (ou très diplômé, ou très gradé, ou très riche, ou très libre de penser ce que je veux, ou très pieux...) Bref, je ne suis pas un con. Donc ce que je pense est probablement vrai. Je peux me dispenser de vérifier si c'est réel ou pas : les faits confirmeraient très certainement ce que je pense. Le fait qu'une chose te paraisse probable ne t'autorise pas à te comporter comme si elle était certaine. Elle t'autorise seulement à te comporter comme si elle était probable. Reste ouvert à tout ce que tu ne connais pas, à tout ce qui est susceptible de te démontrer que tu te trompes - ou que tu as raison, bien sûr. Que tu aies tort ou raison, reste toujours prêt à une remise en cause de ce que tu penses, à la nécessité de nouvelles recherches. Un ventilateur d'appartement sans grand avenir : un exemple concret de fausse bonne idée (Scientific American no 595 du 28 mai 1887) (Reproduction : Project Gutenberg) Pour éviter de t'enferrer dans des vues de l'esprit hasardeuses, ne prends pas tes « probabilités », aussi élevées soient-elles, tes « impressions », aussi profondes soient-elles, tes « suppositions », aussi brillantes soientelles, tes « présomptions », aussi suspicieuses soient-elles, tes « interprétations », aussi subtiles soient-elles, tes « convictions », aussi populaires soient-elles, tes « conclusions », aussi définitives soient-elles, pour des certitudes avérées. La nature est à ce point complexe qu'il est impossible de comprendre l'intégralité d'un fait, quel qu'il soit. Nos « convictions profondes » sont plus ou moins superficielles et le doute est indispensable. Si je « crois que... », même profondément, c'est forcément que je ne suis pas « certain de... ». Si tu trouves une explication à un phénomène, elle n'est pas forcément juste et ce n'est pas forcément la seule qui soit possible. Tu peux toujours supposer tout ce que tu veux, mais fais ensuite les recherches nécessaires pour valider ce que tu penses, ce que tu racontes. Ou alors précise : « je suppose que... ». Nous avons tous tendance à prêter aux autres une psychologie « probable », « logique », supposée, qui illustre le bien-fondé de nos préjugés. Ce qui nous amène à teinter les propos, les faits et gestes des autres avec une philosophie qui n'est pas forcément la leur. Par exemple si quelqu'un dit qu'une tâche est « difficile », il ne dit pas qu'elle est « impossible ». Si nous cherchons sérieusement à comprendre le point de vue des autres, les grands traits de leur vision réelle de la nature, du monde, il nous faut admettre a priori que nous ne connaissons rien de leurs idées. Il nous faut ensuite vérifier nos hypothèses en nous fondant sur des propos et des faits réels. Si nous découvrons des faits en contradiction avec nos raisonnements, c'est forcément que quelque chose ne tient pas debout dans ce que nous pensons. C'est peut-être un peu trop facile de supposer que la nature est absurde et que nos contradictions sont « naturelles », pas gênantes... Paralogisme : faux raisonnement fait de bonne foi (opposé à sophisme). Le Petit Robert Si tu n'as pas étudié un sujet, évite au moins d'en parler de façon péremptoire. Ce sera aussi tout bénéfice pour toi. La « chance » en effet sourit plus à ceux qui se comportent de façon rationnelle, qu'à ceux qui prennent des vues de l'esprit pour des révélations divines. Et même lorsque nous avons étudié un sujet à fond, nous risquons tous, toujours, de nous tromper sur certains de ses aspects. Nul n'est un infaillible caïd, pas même soi-même, pas même les autres. Pas même ceux qui brillent de mille feux dans tel ou tel domaine. Pas même ceux qui semblent se jouer de tous les risques. Pas même ceux qui portent des casques à pointe. Pas même les plus beaux. Pas même ceux qui te font des cadeaux. Pas même ceux qui te disent que tu es formidable. Pas même ceux qui te demandent beaucoup d'agent. Pas même... Même les plus grands esprits ne sont pas à l'abri des plus grandes erreurs. Par contre ce n'est pas parce que tu n'es pas célèbre que tu ne peux réaliser que des petites choses. C'est en effet une lapalissade : avant d'être célèbres, les futures célébrités ne sont pas célèbres. À leurs débuts, d'illustres inconnus proposent une œuvre digne d'une célébrité. Par exemple en 1905 paraissent trois articles. Ils marquent l'aboutissement de recherches, parmi les plus en pointe de l'époque, et l'avènement de la physique moderne. Leur auteur est-il donc une sommité ? Il est en train de le devenir. Mais officiellement, Albert Einstein n'est encore qu'un jeune employé d'un bureau de brevets. Nul besoin d'être un notable pour accomplir des œuvres notables. Avec le travail nécessaire, tout le monde peut élaborer une métaphysique intéressante. Retour au menu de la page Un exercice de métaphysique Critique la notion d'univers négatif contenue dans cette courte version de la DCU : Rien ne peut se créer « dans » le néant. Et pour cause, puisque précisément il n'y a rien. Il faut donc que le néant se conserve d'une façon ou d'une autre, sans quoi il ne s'agirait pas de néant. Alors nous allons postuler l'existence de deux univers globalement symétriques (dont le nôtre) : un positif et un négatif. L'ensemble de ces deux univers donne globalement une existence nulle, c'est-à-dire une inexistence. Chacun de ces deux univers est positif par rapport à luimême et il est conjointement négatif par rapport à l'autre. Il est aussi « infiniment grand » par rapport à lui-même et il est conjointement « infiniment petit » par rapport à l'autre : l'un est la particule absolue de l'autre. Dans l'univers relativement positif chaque particule relative est ainsi l'univers relativement négatif. La forme du mouvement des boucles spatiales respectives de ces deux univers de signes contraires n'est pas nécessairement identique, symétrique. Un mouvement peut en effet en compenser un autre de multiples façons différentes. Les deux univers ne sont donc pas nécessairement des univers miroirs. Si le temps relativement positif et le temps relativement négatif s'éloignaient l'un de l'autre, il y aurait deux instants présents : un positif postérieur à l'origine des temps et un négatif antérieur à l'origine des temps. Ces deux instants présents cependant se situeraient « dans » le néant, dans un temps globalement nul : seul un temps inexistant les séparerait, c'est-à-dire que rien ne les séparerait. Et c'est ce qui se produit. Rien ne sépare ces deux instants présents. Ils fusionnent et ils donnent un instant présent dont la durée propre est nulle. ~~~~~~~~~~~~~~~ Quelques questions, pour t'aider dans ta critique : Qu'est-ce qui, dans le néant, différencierait deux univers de signes contraires ? Le fait d'admettre que l'un est constitué de matière et l'autre d'antimatière est-il suffisant ? Une continuité spatiale entre des boucles relativement positives et une particule absolue relativement négative est-elle possible ? Un univers relativement négatif est-il vraiment nécessaire, ou est-il superflu ? Pourquoi un univers relativement négatif, s'il existait, serait-il aussi furtif, puisque la physique n'a jamais rien observé de tel ? Efforce-toi d'appliquer les conseils donnés dans cette section. Et puis, si le cœur t'en dis, vas chez ton libraire préféré et achète un bon livre de vulgarisation de physique ou d'astrophysique. Retour au menu de la page NOTIONS DE BASE NOTIONS COMPLÉMENTAIRES RAPPORTS ENTRE LES SCIENCES NATURELLES ET HUMAINES COMMENT FAIRE ? NOTIONS DE BASE RAPPORTS ENTRE LES SCIENCES NATURELLES MENU HAUT DE LA PAGE ET HUMAINES Rapports entre les deux faces d'une même médaille Section 14 COMMENT FAIRE ? page 3 RAPPORTS ENTRE LES SCIENCES NATURELLES ET HUMAINES Rechercher dans ce site Page provisoire, recherches en cours Reset COMMENT FAIRE ? NOTIONS COMPLÉMENTAIRES Dernière modification de la page le NaN undefined NaN à 0NaN:0NaN BIBLIOGRAPHIE Imprimer ACCUEIL NOTIONS DE BASE 1. INTRODUCTION NOTIONS COMPLÉMENTAIRES 2. LES BOUCLES SPATIALES 3. « Dans » le néant DIALECTIQUE POINTS ET INSTANTS RAPPORTS ENTRE LES SCIENCES NATURELLES ET HUMAINES 4. Points de vue PROLONGEMENTS LA LOCALITÉ 5. LE MOUVEMENT ET L'INERTIE 6. L'expansion cosmique LE BIG BANG ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES Il ne suffit pas que les moyens soient rationnels. Il faut que les objectifs le soient aussi : libérer les individus de l'exploitation, de l'oppression, instaurer un monde plus juste. Sans quoi la rationalité, aussi scientifique et efficace soit-elle, ne fait qu'apporter des outils aux pouvoirs en place. La rationalité n'est ainsi jamais neutre : dépourvue de projet social, elle est toujours conservatrice. Elle se réduit alors à une « technique », au service d'intérêts qu'elle accepte passivement. 7. Interférences dédoublées LES ATOMES LES VAGUES « Elisa : Êtes-vous intéressé par une réflexion philosophique sur la 8. Les quatre interactions GÉNÉRALITÉS GRAVITATION FAIBLE ÉLECTROMAGNÉTIQUE FORTE 9. LES FERMIONS, LES BOSONS ET LE SPIN 10. LES TROUS NOIRS 11. RELATIONS QUANTIQUES 12. H ! H... H ? physique ? Marc Lachièze-Rey : Ah, de toute façon, oui. Il y a quelque chose qui est absolument bien établi, et que souvent les physiciens oublient, c'est que toute la physique repose sur la métaphysique. Le présupposé métaphysique numéro un, c'est qu'on peut décrire le monde par une théorie, et qu'il existe par exemple des lois universelles, et qu'il y a un Univers. Tout ça, ce sont des présupposés métaphysiques. Évidemment dans la pratique on l'oublie. Quand je résous mes équations, je ne suis pas en train de me dire que tout ça repose sur de la métaphysique. Mais à mon avis, on ne peut pas être un bon physicien si on n'en a pas profondément pris conscience. » (Elisa Brune, Le Goût piquant de l'Univers, Le Pommier, 2004) JUSQU'AU 19e LE 20e SIÈCLE LE 21e SIÈCLE SOLUTIONS ? MUTUALISATION COMMUNISME Science sans conscience et conscience sans science 13. CONCLUSION 14. Comment faire ? NOTIONS DE BASE COMPLÉMENTAIRES ENTRE SCIENCES 15. BIBLIOGRAPHIE 16. Liens d'actualité SCIENTIFIQUE INFOS EN CONTINU 17. EN MARGE TABLE DES MATIÈRES Les sciences naturelles qui ignorent les sciences humaines conduisent à une science sans conscience, qui, comme chacun le sait depuis Rabelais, « n'est que ruine de l'âme ». Comme les sciences humaines qui rejettent les sciences naturelles mènent à une conscience sans science, qui ne conduit pour sa part qu'à des opinions arbitraires. Penser qu'il suffise d'inventer des technologies nouvelles pour que l'humanité vive mieux défend mal les sciences naturelles. Tout dépend en effet des mains entre lesquelles elles tombent, c'est-à-dire des intérêts que ces technologies servent. Remarquons que les trafiquants utilisent des moyens scientifiques pour fabriquer des drogues ou des médicaments contrefaits, pour mondialiser le crime. Du seul fait de leur utilisation, même les sommets de la rationalité peuvent se retourner en leur contraire et toucher le fond de l'irraison. Science sans conscience et conscience sans science Où est la frontière entre les sciences naturelles et humaines ? Depuis des rationalités fragmentaires jusqu'à la raison Bien malin celui qui explique le réel avec sa seule science Toute science estelle nécessairement expérimentale ? L'imagination Une grande question métaphysique : J'ai un truc à dire ! CLIQUER ICI Comme se déclarer incompétent dès qu'il s'agit d'étudier les intérêts les plus généraux du système social en place défend mal les sciences humaines. La recherche de ce qu'il y a d'universel dans l'ensemble des cultures, des économies, dans la civilisation, est la seule façon de parvenir à trouver des lois scientifiques qui ne soient pas seulement celles de systèmes particuliers. Les sujets rigoureusement délimités n'ont pas l'exclusivité de la rationalité. Les sciences naturelles recherchent des moyens, tandis que les sciences humaines recherchent l'orientation de l'utilisation de ces moyens. Des connaissances, des technologies au service de quel type de société ? Comme l'écrivait à ce propos Herbert Marcuse, cité par Jürgen Habermas in La technique et la science comme « idéologie », Gallimard, 1973 pour la réédition française, « La puissance libératrice de la technologie - l'instrumentalisation des choses - se convertit en obstacle à la libération, elle tourne à l'instrumentalisation de l'homme. » Pourtant une guéguerre sévit parfois entre les sciences naturelles et humaines. L'enjeu est principalement budgétaire : il s'agit de gagner en influence, en pouvoir, pour récupérer une partie des crédits que la collectivité publique, l'entreprise privée, allouent au « camp adverse ». L'idéologie dominante du moment prône en effet la concurrence, pas la solidarité. qu'est-ce que le possible ? C'est plus la rationalité des objectifs et des résultats, qui fait la scientificité, que la méthodologie. Retour au menu de la page Où est la frontière entre les sciences naturelles et humaines ? Une généralité n'est pas une loi : elle admet des exceptions. Elle peut pourtant être rationnelle, si elle se fonde sur des statistiques fiables, ou si elle s'inscrit dans une causalité qui correspond à des phénomènes réels. Se reconnaît là le pain quotidien des sciences humaines. Par exemple, dire qu'il fait jour à midi n'est pas une loi, parce qu'il est des contrées où le jour, comme la nuit, durent six mois. Alors peut-on dire que les sciences humaines relèvent de généralités, tandis que les sciences naturelles relèveraient de lois expérimentalement validées ? Las ! L'histoire des sciences naturelles montre que même les lois a priori les plus solides peuvent se révéler n'être que des généralités. Même les droites parallèles peuvent se croiser. Même la lumière peut traverser les murs. Même le plomb peut se transmuter en or. Alors la science d'hier est-elle la métaphysique d'aujourd'hui, et celle d'aujourd'hui la métaphysique de demain ? Finalement, un statut de « science naturelle en retard » affuble-t-il la philosophie ? Non, les lois scientifiques d'hier restent aujourd'hui des lois scientifiques, dans leurs domaines respectifs de validité. Mais alors ?? Les généralités philosophiques ne seraient-elles pas elles aussi des lois scientifiques, dans leurs domaines respectifs de validité ? Il y a un hic. Il y a en effet autant de philosophies différentes que de philosophes, ce qui n'est pas le cas de la physique. Quoique... Ce ne sont pas les hypothèses et les théories qui manquent en physique, chaque chercheur élabore les siennes. D'une certaine façon, il y a là aussi autant de physiques que de physiciens. Il y a pourtant en physique quelque chose dont l'équivalent reste introuvable en philosophie : un modèle standard. C'est l'expérience qui tranche, elle filtre hypothèses et théories et il en découle un consensus dans la communauté des physiciens. Ce modèle progresse au fil d'hypothèses, de théories nouvelles, que l'expérience, l'observation, valident ou ne valident pas. En définitive, le critère qui distingue les vérités scientifiques et philosophiques est-il un consensus fondé sur l'expérience ? Mais si je dis que le communisme, dans toutes ses versions antidémocratiques, est toujours une catastrophe sociale, je recueillerais un large consensus dans la communauté des philosophes, accord lui aussi fondé sur l'expérience, l'observation. Ma loi philosophique présenterait alors les principales caractéristiques d'une loi scientifique. Bref, il est impossible de départager strictement les sciences naturelles et humaines : une continuité les unit. Où se situe la métaphysique, dans le champ de la connaissance ? La métaphysique est une spécialité des sciences humaines, qui paradoxalement s'intéresse plutôt à la nature. Elle constitue ainsi une interface entre les sciences naturelles et humaines, d'autant plus efficace qu'elle est rationnelle. Les sciences naturelles en effet sont faites par des êtres humains, leurs fondements sont métaphysiques. Les idées nouvelles en sciences naturelles commencent par être humaines, métaphysiques donc, avant de devenir physiques, si l'expérience ou l'observation les valident. Retour au menu de la page Depuis des rationalités fragmentaires jusqu'à la raison Il n'y a pas de dichotomie absolue entre quelque « science illuminée » et quelque « science éclairée ». Il y a plutôt une variation progressive de raison entre ces deux extrêmes. La distinction entre les domaines scientifiques et non scientifiques est relative : une assertion est plus ou moins scientifique qu'une autre. Par exemple dire que la Terre est ronde est plus scientifique que prétendre qu'elle est plate. Mais en même temps, cette affirmation est moins scientifique que proclamer que la Terre est un peu aplatie aux pôles, du fait de sa rotation. C'est cette absence de « pureté » des sciences « pures » qui explique que même en physique, la métaphysique soit de fait un outil comme un autre. Pourquoi les physiciens cherchent-ils à unifier les interactions fondamentales, ou les familles de particules, si ce n'est pour des raisons métaphysiques ? Une unité fondamentale de la nature n'est en effet pas physiquement démontrée. L'enseignement des sciences serait bien avisé d'inclure l'étude des métaphysiques rationnelles dans ses programmes. De façon à familiariser les jeunes avec la recherche d'idées nouvelles, au lieu de les cantonner à l'application de recettes scientifiques qui marchent toujours. La métaphysique est superflue pour effectuer des calculs scientifiques routiniers. Mais elle est indispensable pour chercher à voir les choses sous un autre angle, pour chercher des hypothèses, des observations nouvelles. En définitive, plus les sciences naturelles et les sciences humaines s'élèvent dans la raison, plus elles se rencontrent. Les raisonnements rigoureux ne sont pas l'apanage des seules sciences naturelles. Il n'est pas exclu que certaines démarches scientifiques et philosophiques se complètent. Certaines considérations métaphysiques peuvent donner des idées d'hypothèses scientifiques nouvelles, qui déboucheront peut-être sur de nouvelles expériences, de nouvelles observations, qui modifieront peut-être en retour les métaphysiques et les hypothèses de départ : de l'œuf et de la poule... Retour au menu de la page Bien malin celui qui explique le réel avec sa seule science Le réel est étrange et difficile à appréhender. Il nous incite à solidariser nos forces, qu'elles soient « naturelles » ou « humaines ». Ce n'est pas parce que les résultats de bien des recherches sont modestes, qu'il faut nous cantonner aux domaines où nous sommes les plus savants. Les miettes de vérité que nous pouvons grappiller dans des complexités souvent trop grandes pour nos modestes esprits, c'est toujours ça de gagné, c'est mieux que rien. La principale difficulté pour chacun étant alors de trouver un langage commun avec d'autres, dont la spécialité est différente de la sienne. Une connaissance par chacun des idées de base des spécialités des autres peut permettre de jeter des ponts entre les disciplines. Des scientifiques amateurs de philosophie et des philosophes amateurs de sciences : voilà en perspective un monde créatif en quête d'idées, de pistes nouvelles, loin de la routine. Quelles indications la science nous donne-t-elle sur ce qu'est le réel en soi, sur ce qu'il est au delà de nos représentations mentales fondées sur nos cinq sens ? La science sert à faire des téléphones, des traitements contre le cancer ou des reconstitutions de dinosaures. Pourquoi ne servirait-elle pas aussi à faire de la métaphysique ? La science sert y compris à faire de la philosophie, comme la philosophie sert y compris à faire de la science. Toutes les considérations philosophiques sur l'espace, le temps, la nature, l'univers, doivent s'efforcer de respecter ce que la science dit à propos de ces sujets - avec du recul cependant. Les connaissances scientifiques évoluent et les analyses philosophiques directement liées à la science doivent nourrir assez de doutes pour se réserver la liberté d'évoluer elles aussi. Retour au menu de la page Toute science est-elle nécessairement expérimentale ? « La mathématique à notre point de vue n'est pas une science, en ce sens que ce n'est pas une science naturelle. La vérification de sa validité ne se fait pas par l'expérience. » (Richard Feynman, Leçons sur la physique page 59, réédition Odile Jacob, 2000) La même critique peut être opposée à la métaphysique, qui elle non plus, en général, ne valide pas ses assertions par l'expérience. Mais ces exclusions de la science sont trop restrictives. Les mathématiques, comme les métaphysiques rationnelles, peuvent en effet se vérifier indirectement par l'expérience. Si un calcul de la vitesse de la chute d'un corps est juste, c'est aussi que les mathématiques sont dans ce cas valides. De la même façon, si une spéculation sur la nature rend correctement compte de phénomènes observables, c'est que la métaphysique est dans ce cas valide. Retour au menu de la page L'imagination Le jeune Einstein s'imaginait chevauchant un photon. Quel est le « point de vue » depuis un objet qui se déplace à la vitesse de la lumière, qui reste constante quelles que soient les vitesses relatives ? Pour maintenir cette constance, des variations compensatoires de l'espace et / ou du temps sont nécessaires. Pourquoi ne pas ressortir le photon d'Einstein de son garage ? Pourquoi l'imagination ne déboucherait sur des résultats fructueux seulement lorsqu'il s'agit des travaux de personnalités reconnues du passé ? Sans travail rationnel de l'imagination, sans conceptualisation, il n'y a pas d'idées nouvelles en sciences naturelles, comme en sciences humaines. Avec la seule raison il est possible de développer des paradigmes existants, mais il est impossible d'en inventer de nouveaux. Pourquoi les élèves, les étudiants, ne ressentent-ils pas la nécessité de se munir d'une panoplie d'outils, de méthodologies efficaces, pour accoucher de leurs intuitions ? Peut-être parce que leurs propres idées sont considérées comme quantité négligeable. Ils découvriraient pourtant que l'apprentissage de matières diverses n'est pas tant une contrainte qu'une progression dans une recherche personnelle. Pour inventer, imaginer, créer, il faut être original, mais il faut aussi être capable de se conformer à bien des disciplines. Et moins on maîtrise une science, plus il est indispensable de s'y conformer, sous peine de dire ou de faire n'importe quoi. Une école qui oppose la raison en général à l'imagination particulière des individus se vit comme une contrainte, devant laquelle il faut étouffer sa créativité pour adopter certaines structures de personnalité, qui permettent de réussir sa scolarité. Pourtant l'idéal serait de pouvoir tester à l'école un grand nombre de matières différentes, jusqu'à en trouver au moins une passionnante, à laquelle l'élève sent intuitivement qu'il peut apporter quelque chose de neuf. Mais pour se lancer dans cette matière, il faut savoir lire, écrire, compter, dialoguer, étudier longuement... Autant de « contraintes » qui n'en sont pas, dans la mesure où elles permettent de progresser dans un domaine que l'on aime. Retour au menu de la page Une grande question métaphysique : qu'est-ce que le possible ? Une infinité de mondes possibles existe-t-elle objectivement, ou bien existe-t-elle seulement dans un espace logique ? Ou bien les deux à la fois ? Par exemple un monde dans lequel la tour Eiffel aurait cinq pieds respecterait les lois de la physique : il pourrait exister objectivement. Alors existe-t-il objectivement comme monde parallèle ? Une possibilité qui ne s'actualise jamais est-elle réellement possible ? Il est permis d'en douter. Si une infinité de mondes qui respectent les lois de la physique ne s'actualisent jamais, c'est qu'ils ne sont pas possibles. Alors que penser de la validité des lois de la physique, qui sont essentiellement des lois de l'impossible ? Se poser de telles questions peut sembler oiseux. Pourtant nous nous les posons tous, tous les jours, de façon très concrète. Le moindre de nos projets recouvre en effet notre conception du possible. Si nous en savions plus sur ce qui est ou n'est pas possible, nous serions aidés dans tous nos choix. Une connaissance d'abord métaphysique, puis aussi scientifique que possible... du possible, nous ouvrirait de nouveaux horizons. Une telle recherche exige le concours des sciences naturelles, humaines... Et de beaucoup d'imagination, parce qu'en ce qui concerne le possible, la nature est particulièrement imaginative. Archétype de l'expérience de chimie :-) (Photo : DCU) Retour au menu de la page NOTIONS DE BASE NOTIONS COMPLÉMENTAIRES RAPPORTS ENTRE LES SCIENCES NATURELLES ET HUMAINES COMMENT FAIRE ? NOTIONS COMPLÉMENTAIRES MENU HAUT DE LA PAGE BIBLIOGRAPHIE Des livres et des notions où plongent certaines racines de la DCU Section 15 BIBLIOGRAPHIE Rechercher dans ce site Page provisoire, recherches en cours Reset COMMENT FAIRE ? NOTIONS COMPLÉMENTAIRES Dernière modification de la page le NaN undefined NaN à 0NaN:0NaN LIENS D'ACTUALITÉ SCIENTIFIQUE Imprimer ACCUEIL 1. INTRODUCTION 2. LES BOUCLES SPATIALES Quelques ouvrages qui m'ont particulièrement marqué l'esprit. Ce choix est très subjectif. Certains de ces livres ne sont plus disponibles dans le commerce, mais il est possible d'en trouver d'autres du même genre. 3. « Dans » le néant DIALECTIQUE POINTS ET INSTANTS 4. Points de vue PROLONGEMENTS LA LOCALITÉ 5. LE MOUVEMENT ET L'INERTIE 6. L'expansion cosmique LE BIG BANG ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES 7. Interférences dédoublées LES ATOMES LES VAGUES 8. Les quatre interactions GÉNÉRALITÉS GRAVITATION FAIBLE (Reproduction : CNT Bordeaux) « Notre âme est harmonique, quel que soit son QI, et le besoin de trouver ou de ressentir un ordre ou une harmonie ultimes est un besoin universel de l'esprit humain, quelles que soient ses facultés et quelle que soit la forme que peut prendre ce besoin. » (Oliver Sacks, L'homme qui prenait sa femme pour un chapeau, Seuil, 1988) ÉLECTROMAGNÉTIQUE FORTE 9. LES FERMIONS, LES BOSONS ET LE SPIN 10. LES TROUS NOIRS 11. RELATIONS QUANTIQUES 12. H ! H... H ? JUSQU'AU 19e LE 20e SIÈCLE LE 21e SIÈCLE SOLUTIONS ? MUTUALISATION COMMUNISME David Bohm, La plénitude de l'univers, Le Rocher, 1987 David Bohm, La plénitude de l'univers, Le Rocher, 1987 « Je dirai que dans mon travail scientifique et philosophique, mon souci principal a été de comprendre la nature de la réalité en général et de la conscience en particulier comme un tout cohérent, qui n'est jamais statique ni complet, mais plutôt un processus sans fin de mouvement et de déploiement. » 13. CONCLUSION 14. Comment faire ? NOTIONS DE BASE COMPLÉMENTAIRES ENTRE SCIENCES David Bohm m'a soufflé l'idée des vagues de particules relatives dans ce livre, qui est le plus proche des idées de la DCU que je connaisse. Jean-Marie Brohm, Qu'est-ce que la dialectique, Savelli, 1976 Richard Feynman, La nature de la physiques, Le Seuil, collection Points Sciences, 1980 Retour au menu de la page 15. BIBLIOGRAPHIE 16. Liens d'actualité SCIENTIFIQUE INFOS EN CONTINU David Bohm, F. David Peat, La conscience et l'univers, Le Rocher, 1990 David Bohm, F. David Peat, La conscience et l'univers, Le Rocher, 1990 Antonio Fischetti et Tignous Charlie saute sur les sectes Charlie Hebdo hors série n° 18, 2004 17. EN MARGE TABLE DES MATIÈRES J'ai un truc à dire ! CLIQUER ICI « En considérant les implications de l'attitude scientifique, il semble bien étrange que, du moins dans la culture occidentale, elle n'ait été jugée nécessaire que dans des domaines limités. C'est comme si on disait : "Dans mon laboratoire je m'efforce sérieusement d'admettre les faits, mais dans les autres domaines de l'existence, comme les relations humaines ou la politique, mieux vaut fausser les règles chaque fois que c'est commode, et adapter les faits aux besoins, quels qu'ils soient." Cela créerait une formidable révolution si l'on admettait sérieusement, sincèrement, que l'attitude scientifique est valable et nécessaire dans tous les aspects de l'existence. Alors, la contribution profonde apportée par la science à l'élan créateur prendrait la forme d'une extension de l'attitude scientifique à tous les rapports humains. » David Bohm et David Peat exposent dans ce livre une métaphysique de la plus belle eau. Retour au menu de la page Martin Gardner, La relativité pour tous, Dunod, 1969 Fred Jerome Einstein... Un traître pour le FBI Éditions FrisonRoche, 2005 J.P. Moroni L'incursion, Gaston Lachurié, 1987 Rudy Rucker La quatrième dimension Le Seuil, 1985 Jean-Marie Brohm, Qu'est-ce que la dialectique, Savelli, 1976 Une introduction sérieuse et rapidement lue à la dialectique marxiste, dans laquelle j'ai découvert l'unité dynamique des contraires. Retour au menu de la page Richard Feynman, La nature de la physiques, Le Seuil, collection Points Sciences, 1980 J'ai découvert le principe de minimum dans ce livre. « La particule explore grandiosement toutes les courbes, toutes les possibilités, et décide quel chemin emprunter, en choisissant celui pour lequel notre quantité est minimale. » J'en ai déduit que l'univers est en quelque sorte un maximum avec un minimum de moyens. On peut aussi trouver dans ce livre l'idée d'une particule unique qui se dédouble, dans le texte de la conférence Nobel de Richard Feynman en 1965 : Le téléphone sonne et John Wheeler dit : ● ● ● « Feynman, je sais pourquoi tous les électrons ont la même charge et la même masse. Pourquoi ? Parce qu'ils sont tous le même électron ! » John Wheeler parlait de boucles temporelles. Cette notion se retrouve dans l'univers de Kurt Gödel, en 1950. (Mario Novello, Le cercle du temps, Atlantica, 2001) Retour au menu de la page Antonio Fischetti et Tignous Charlie saute sur les sectes Charlie Hebdo hors série n° 18, 2004 La crédulité, la folie et l'escroquerie humaines atteignent d'invraisemblables sommets. Une incitation à développer une métaphysique rationnelle, respectueuse de la physique. Retour au menu de la page Martin Gardner, La relativité pour tous, Dunod, 1969 J'ai découvert les espaces courbes et la cosmologie dans ce livre. Il y a un début à tout. Retour au menu de la page Fred Jerome Einstein... Un traître pour le FBI Éditions Frison-Roche, 2005 À ma connaissance, la biographie d'Albert la plus passionnante. Notre ami a réussi sa carrière de physicien sans s'écraser, en militant pour les droits civils. Retour au menu de la page J.P. Moroni, L'incursion, Gaston Lachurié, 1987 Bien qu'écrit par un professeur de physique et biologiste, cet ouvrage est en quelque sorte un classique méconnu de métaphysique moderne. « Car le cerveau restitue (comment, Dieu seul le sait) l'arôme du café et les accords de la neuvième, ainsi que les subtilités proustiennes de l'existence ; qu'il les restitue est d'ailleurs un abus de langage : il les crée. Car le ciel n'est pas bleu : il émet dans une longueur d'onde donnée, et c'est tout ; quant au la, au mi, au sol, ils ne sont que vibration au départ, c'est le cerveau qui leur donne leur coloration intime, la seule que nous connaissions. [...] Sans le mécanisme inconnu qui opère cette ultime transformation de l'information élaborée par notre cerveau, en sensation consciente, en essence, le monde tel qu'avec une grande précision savent nous le décrire les mille détecteurs par lesquels la science prolonge nos organes des sens, est vide de sons et de lumières ; il n'est rien de ce que nous en connaissons, il n'est que champs parfaitement étrangers au scintillement des sensations. Il nous est totalement étranger, si tant est qu'il ait, même, quelque réalité. » Retour au menu de la page Rudy Rucker La quatrième dimension Le Seuil, 1985 Une aide pour concevoir intuitivement le jeu relatif des dimensions spatiales. ~~~~~~~~~~~~~~~ Exemple : Un personnage 2D ne peut que pivoter autour de points dans le plan de l'espace 2D. Il en va de même s'il ne connaît que la surface d'une sphère. Rotation en 2D : Seul un saut périlleux permet de regarder derrière soi. Impossible en effet, de se retourner sur le côté, puisqu'il n'y a pas d'épaisseur. Si l'espace 2D est plongé dans un espace 3D, le personnage peut être sorti de son plan 2D et retourné, comme peut l'être un timbre-poste flottant à la surface de l'eau. La 2D le voit alors transformé en son symétrique : recto et verso s'inversent. Avant et après retournement dans la 3D (Photos : DCU) Cette logique peut se transposer à la 3D plongée dans la 4D. Après retournement dans la 4D, un personnage devient ce qu'était auparavant son reflet dans un miroir. Par exemple, un pirate avec une jambe de bois à droite se retrouve avec une jambe de bois à gauche. Retour au menu de la page COMMENT FAIRE ? NOTIONS COMPLÉMENTAIRES LIENS D'ACTUALITÉ MENU HAUT DE LA PAGE SCIENTIFIQUE Merci aux auteurs de ces sites Section 16 LIENS page 1 LIENS D'ACTUALITÉ SCIENTIFIQUE Rechercher dans ce site Page provisoire, recherches en cours Reset BIBLIOGRAPHIE Dernière modification de la page le NaN undefined NaN à 0NaN:0NaN INFOS EN CONTINU ACCUEIL 1. INTRODUCTION 2. LES BOUCLES SPATIALES 3. « Dans » le néant DIALECTIQUE POINTS ET INSTANTS 4. Points de vue PROLONGEMENTS # A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z LIENS D'ACTUALITÉ SCIENTIFIQUE INFOS EN CONTINU Attention, cette page ne s'affiche pas correctement si l'un des serveurs auxquels elle se connecte est hors service LA LOCALITÉ 5. LE MOUVEMENT ET L'INERTIE 6. L'expansion cosmique LE BIG BANG ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES Première lettre d'un lien en rouge : vers une page en français # 01net (Informatique) 7. Interférences dédoublées LES ATOMES LES VAGUES 9minutes.com (Sciences) 8. Les quatre interactions GÉNÉRALITÉS GRAVITATION FAIBLE ÉLECTROMAGNÉTIQUE FORTE 9. LES FERMIONS, LES BOSONS ET LE SPIN 10. LES TROUS NOIRS 11. RELATIONS QUANTIQUES 12. H ! H... H ? JUSQU'AU 19e Retour aux boutons de navigation A ABC Australia (Latest News) News in Science Archive Abreuve ta science (Le blog) Académie des sciences LE 20e SIÈCLE LE 21e SIÈCLE SOLUTIONS ? MUTUALISATION COMMUNISME Acta Physica Polonica (Preprints) 13. CONCLUSION Actu-Environnement 14. Comment faire ? NOTIONS DE BASE COMPLÉMENTAIRES ENTRE SCIENCES 15. BIBLIOGRAPHIE 16. Liens d'actualité SCIENTIFIQUE INFOS EN CONTINU 17. EN MARGE TABLE DES MATIÈRES (Les actualités) Actu'Nature ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie) (Actualités) AFP high-tech (Agence France-Presse) (Journal du Net) AFP sciences (Agence France-Presse) (Les Dernières Nouvelles d'Alsace) AFP sciences (Agence France-Presse) (L'Internaute) AFP sciences - environnement (Agence France-Presse) (France Info) AFP Science/Environnement J'ai un truc à dire ! CLIQUER ICI (Agence France-Presse) (Le Figaro) Agence Science-Presse (Revue de presse) Theoretical physics ~~~~~~~~~~ ASKING THE BIG QUESTIONS WHEN and HOW did the universe begin ? WHAT are its basic constituents and the laws of nature that govern them ? HOW do effective laws of nature emerge and evolve from scale to scale, from the subatomic level to the size of the universe ? HOW will these fundamental Agora21 (Actualités) (Développement durable) Aljazeera.Net (Sci-Tech) AllAfrica.com (Science) Ambassade de France aux États-Unis (Mission pour la Science et la Technologie) American Institute of Physics Bulletin AIP Physics News American Physical Society (News Online Archives) AP Science Index (Associated Press) (The New York Times) APEIRON - studies in infinite nature discoveries benefit humanity ? (Current Issue) ~~~~~~~~~~ Archimède Analyses (Toute l'actualité scientifique et technologique) Michigan Center for Theoretical Physics @RT Flash (Nouvelles technologies et sciences de la vie) ON THE FRONTIERS OF DISCOVERY ASC (Agence spatiale canadienne) (Apogée) Brochure 2004 ASIMO (Un robot humanoïde de Honda) Astrobiology Magazine Astrocosmos.net Astronews.net Astronomer Astronomy magazine (News) Astronomy Now Online AstronomyNZ (Astronomy News) Astronomy Picture of the Day Archive Automates intelligents (Robotique) Automates intelligents - Le blog (Politique en matière de high-tech) Retour aux boutons de navigation B Banque des savoirs (Conseil général de l’Essonne) (Actualités) Berkeley Lab (News Releases) Berkeley Lab's Biweekly Newspaper BBC (British Broadcasting Corporation) (Science/Nature) BBC (British Broadcasting Corporation) (Science & Nature) Biomagazine (Cité des Sciences et de l'Industrie) Branchez-vous! (Technologies) Brookhaven National Laboratory (News Releases) Bulletin of the Atomic Scientists Bulletins-electroniques.com (Veille technologique internationale) Retour aux boutons de navigation C Cahiers Rationalistes (Dossiers en ligne) Carnegie Institution (News Releases) CEA (Commissariat à l'Énergie Atomique) (Espace presse) CEA (Commissariat à l'Énergie Atomique) (La fusion magnétique) CEA (Commissariat à l'Énergie Atomique) (Service d'astrophysique) CERN (Centre Européen de Recherche Nucléaire) (Bulletin Hebdomadaire) CERN (Centre Européen de Recherche Nucléaire) (Large Hadron Collider Communication) CERN (Centre Européen de Recherche Nucléaire) (News) CERN (Centre Européen de Recherche Nucléaire) (Press Releases) CERN Courier Chandra - X-ray observatory (NASA - Exploring the Invisible Universe) Chandra - X-ray observatory (Press Releases) Chinese Journal of Physics (Preprints) Ciel des Hommes (Astronomie) CIRS (Centre International de Recherche Scientifique) Cité des Sciences et de l'Industrie - Paris (En bref) Cité des Sciences et de l'Industrie - Paris (Science actualité) Cité des Sciences et de l'Industrie - Paris (Vu dans la presse) Citron Vert (Environnement et société) Clubic (Informatique) CLUSIF (Club de la Sécurité des Systèmes d'Information Français) CNES (Centre National d'Études Spatiales) CNET News.com (Computer Network) (Technology news and business reports) CNN.com (Cable News Network) (Science and Space) CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) (Espace presse et communiqués) Tous les communiqués CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) (Le journal du CNRS) Commission nationale du débat public (France) CORDIS (Service Communautaire d'Information sur la Recherche et le Développement) (Nouvelles) Cornell Astronomy (News) CowcotLand (Informatique) CRIIRAD (Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité) (Communiqués) CSIRO (Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation) (News & events) CTV.ca (Canadian Television) (Sci-Tech) Cyberpresse.ca (Sciences) Cyberpresse.ca (Techno) Cybersciences Retour aux boutons de navigation D DAPNIA (Laboratoire de recherche sur les lois fondamentales de l'Univers) (Les dépêches) DAPNIA (Laboratoire de recherche sur les lois fondamentales de l'Univers) (Les faits marquants) DAPNIA (Laboratoire de recherche sur les lois fondamentales de l'Univers) (ScintillationS, le journal du Dapnia) Tri par article Découvrir (Articles en ligne) Dico du Net Discover (Magazine archives) DOE (US Department Of Energy's national laboratories) (Pulse) DOE (US Department Of Energy's national laboratories) (Research News) Dogma (Philosophie) Retour aux boutons de navigation E Edonkey, Divx - Peer-to-peer Electronic Frontier Foundation Électronique international Energy research (Commission européenne) Environmental research (Commission européenne) ESA (European Space Agency) (France) ESA (European Space Agency) (Observing the Earth) Proba ESA (European Space Agency) (Portal) ESA (European Space Agency) (Science & Technology) ESA (European Space Agency) (Space Science) ESO (European Southern Observatory) (Press Releases) ESRF (European Synchrotron Radiation Facility) (News) EurActiv.com (Environnement) EurActiv.com (Science et Recherche) EurekAlert! (En anglais) EurekAlert! (En français) EuroNews en français (Vidéo - Brèves hi tech) EuroNews en français (Vidéo - Brèves space) Europhysics News Eurostat (Statistiques européennes) Retour aux boutons de navigation F FING (Fondation internet nouvelle génération) (Veille technologique en rapport avec internet) FirstScience (Science News) Flashespace (Astronomie / astronautique) FNS (Fonds National Suisse de la recherche scientifique) (Communication) Framasoft (Logiciels libres) France Info (Sciences - santé) France Nature Environnement (L'actualité de FNE) fr.arXiv.org (Preprints) FrSIRT (French Security Incident Response Team) (Sécurité informatique) Futura-Sciences (Orbit-Mars) Futura-Sciences (S'informer) Futurinc (La société du futur est engagée) Retour aux boutons de navigation G Gemini Observatory (Announcements and Press Releases) Gemini Observatory (Newsletter Archives) Génération Nouvelles Technologies (Entraide et actualité quotidienne pour Windows, Linux et MacOS) GISS (Goddard Institute for Space Studies) (Publications) (Environnement) GISTEMP (GISS Surface Temperature Analysis) (Environnement) Google actualités (Science/Tech Canada) Google actualités (Science/Tech France) Google Scholar (Moteur de recherche scientifique) Groupes de discussion sur Google (fr.sci.) Guardian Unlimited (Science) Retour aux boutons de navigation H Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics (Press Releases) HoaxBuster (Première ressource francophone sur les hoax) HubbleSite (NewsCenter) Hubble Space Telescope (ESA homepage Hyper Article en Ligne (Preprints) Retour aux boutons de navigation I IAP (Institut d'Astrophysique de Paris) IN2P3 (Institut National de Physique Nucléaire et de Physique des Particules) IN2P3 (Institut National de Physique Nucléaire et de Physique des Particules) (Élémentaire) (Revue d'information scientifique publique) Info Science Infos-du-Net (Informatique) INRIA (Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique) (INédit - la lettre d'information de l'INRIA) INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) (Le Courrier de l'environnement) INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) (Presse) Institut d'Astrophysique et de Géophysique de l'Université de Liège (Liens vers des pages d'actualité) Institute of Physics (Display content by month) (Preprints) INSU (Institut National des Sciences de l'Univers) (Actualités) Interactions.org (Particle physics news and resources) Archives International Linear Collider News Archive Internet Actu (Enjeux de l'internet) internet.gouv.fr Internet Society France (Communication - Presse) Invention - Europe (Nouvelles) IPN (Institut de Physique Nucléaire d'Orsay) (Actualités) Retour aux boutons de navigation J JAXA (Japan Aerospace Exploration Agency) (What's New) Jet Propulsion Laboratory (News Releases) Jet Propulsion Laboratory (Stardust - NASA's Comet Sample Return Mission) Jodrell Bank Observatory (Press Releases) Journal de l'astronomie et de l'espace (Cité des Sciences et de l'Industrie) Journal of Astrophysics & Astronomy Retour aux boutons de navigation K KelBlog (Internet) KurzweilAI.net (Intelligence artificielle) Retour aux boutons de navigation L La documentation française (Bibliothèque des rapports publics) La Grande Époque (Science) The Epoch Times Science La Libre Belgique (Sciences - Santé) La Recherche La Vie Numerique Lawrence Livermore National Laboratory (News Releases) Lawrence Livermore National Laboratory (Science & Technology Review) Le blog de Christian Paul (Pour l'avenir de la culture dans la civilisation numérique) Le blog du secrétariat national aux NTIC du Parti socialiste Le Figaro (Sciences & Médecine) Le Forum des droits sur l'internet Le Journal du Net Le Monde (Forums) Environnement Informatique : internet et le droit d'auteur Les sciences exactes Le Monde (Sciences) Le Monde informatique LesDepeches.fr Le Soir (Sciences & santé) LeTemps.ch (Sciences) L'Express (Science et santé) Libération (Sciences) Libre Accès à l'information scientifique et technique (Actualités, problématiques et perspectives) Lightsources.org L'informaticien LinuxFr.org (Da Linux French Page) LiveScience.com L'Observatoire de Paris (Nouvelles) Retour aux boutons de navigation M Matinternet (Nouvelles technos | Internet) Max Planck Institute for Astrophysics (News Archives) Max Planck Society (Press Releases) Médiaterre (Développement durable) MemoClic (Informatique) Ministère de l'écologie et du développement durable (France) Ministère de l'écologie et du développement durable e-meddiat (webzine - 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Pages en fr - Science) Retour aux boutons de navigation O Observatoire Astronomique de Marseille-Provence (Actualités scientifiques) Observatoire des Nanotechnologies Observatoire Zetetique (Newsletters) OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) Thèmes Office parlementaire français d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Bulletins) Ohio State University (Research News) Onversity (Sciences et techniques - Actualité) Open-Files.com (L'actualité du P2P, emule bittorrent...) Organisation Météorologique Mondiale Nouvelles - En français News Centre - En anglais OMS (Organisation mondiale de la Santé) Retour aux boutons de navigation P Parti Pirate PC INpact (Informatique) Penn State Eberly College of Science (News Archive Research) Penn State Eberly College of Science (Science Journal) Penn State Live P.G.J. Astronomie (Nouvelles du ciel) Archives - Nouvelles du ciel Philoscience (Sciences de la complexité) PhoenixJP.News (Le portail vers l'actualité informatique) Physical Review Focus Physics News Update PhysicsWeb (News) Physlink.com (Physics and Astronomy News) PhysOrg.com Planetastronomy.com (Astronews) Planète Bleue (Environnement) PlanèteMag (Environnement) (Cité des Sciences et de l'Industrie) PLoS (Public Library of Science) (Biology Archive) Pointblog.com (Le magazine du blogging) Pour la Science PPARC (Particle Physics and Astronomy Research Council) (Latest news and press releases) Présence PC (Actualités) Privacy International Privacy International (Big Brother Awards France) Retour aux boutons de navigation Q Québec micro (Informatique) Retour aux boutons de navigation R Radio-canada (Audio - Les années lumière) Radio Canada (Science et Santé) Ratiatum.com (Musique en ligne, P2P, TV numérique, podcasting... ) RDT Info (Magazine de la recherche européenne) Toutes les éditions Rensselaer Polytechnic Institute (News & Information Center) Réseaux & Télécoms (Toute l'actualité) Reuters (Technology & Science) Reuters AlertNet Robots.net (Robot news and Robotics Info) Retour aux boutons de navigation S SciDev.Net (News, views and information about science, technology and the developing world) Science AAAS / ScienceNOW Science@Berkeley Lab Science a GoGo ScienceDaily Science.gouv.fr (Revue de Presse) Science in School Science News ScienCentral Sciences et Avenir Scientific American.com (News) Scirus (Moteur de recherche scientifique) Search arXiv.org (Moteur de recherche de preprints) SFP (Société Française de Physique) SFP (Société Française de Physique) (Entre Nord et Sud) SFP (Société Française de Physique) (Physique & interrogations fondamentales) Silicon.fr (Informatique) Sky & telescope (News) SLAC (Stanford Linear Accelerator Center) (Press Releases) Find a SLAC Document Sloan Digital Sky Survey (Press Releases) Souriez vous êtes filmés (L'association) Space and Astronautics News Space.com (News) SpaceDaily Spaceflight Now Space Horizons Spacemart Space News SpaceRef SPIRES-HEP Search (Preprints) Spitzer Space Telescope (Press Releases By Date) Spyworld Actu (Renseignement, Défense, Technologie, Terrorisme, Intelligence économique) Subaru Telescope Sur la Toile (Actualité scientifique et informatique) Swissinfo (Sciences & technologies) Retour aux boutons de navigation T Technaute (Nouvelles technos) Technology Review telecom.gouv.fr (Au service des TIC) Texas A&M University (Department of Anthropology) (In the News) TF1 (Sciences) The Daily Yomiuri (Science & Nature) The General Science Journal The Planetary Society (Planetary News) The Register (Science) The Review of Particle Physics (Preprints) The Royal Society (Latest press releases) Thèses en ligne The Swift Gamma-Ray Burst Mission (News) Topix.net (Science / Technology News) Tout pour la science (Actualité des sciences, cours de physique, dossiers scientifiques...) Tribune de Genève (Sciences) Tribune de Genève (Toutes les dépêches Sciences / Environnement) TV5.org (Science / environnement) Retour aux boutons de navigation U UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture) (Sciences exactes et naturelles et magazine Planète science) United Nations Environment Programme (News Centre) United Press International (Hi-Tech) Universe Today University of Arizona (Sci/Tech) University of California (News) University of California Berkeley (NewsCenter) NewsCenter Archive University of California Santa Cruz (Press Releases) University of Michigan (News Service) University of Oxford (News Releases) University of Vienna - Universität Wien (Communications in Asteroseismology) Theory & Observation of Pulsating Stars University of Washington (UW News and Information) UpToTech (Informatique) Retour aux boutons de navigation V VieArtificielle.com (Robotique) VNUnet.fr (Informatique) Voilà.fr (Sciences) Vulnerabilite.com (Sécurité informatique) Retour aux boutons de navigation W WebPlanete (Veille francophone) Science Informatique Wikinews (Science and technology) Wikinews (Science et technologie) Wikio (A la une) Science High-tech WN Science World Science WWF international (World Wildlife Fund) (Environmental News) WWF France (World Wildlife Fund) (Espace presse) www.techno-science.net Retour aux boutons de navigation X Xinhua (Agence de presse chinoise - Pages en fr) (Science/Tech) Retour aux boutons de navigation Y Yahoo! 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Search (France) (Moteur de recherche d'actualités) Retour aux boutons de navigation Z Zataz (Cybercriminalité) ZDNet.fr (Actualités - Informatique) ZDNet.fr (Blogs.ZDNet.fr) Retour aux boutons de navigation LIENS D'ACTUALITÉ SCIENTIFIQUE INFOS EN CONTINU Attention, cette page ne s'affiche pas correctement si l'un des serveurs auxquels elle se connecte est hors service BIBLIOGRAPHIE MENU HAUT DE LA PAGE INFOS EN CONTINU Merci aux auteurs de ces sites Section 16 LIENS page 2 INFOS EN CONTINU Rechercher dans ce site Page provisoire, recherches en cours Reset LIENS D'ACTUALITÉ SCIENTIFIQUE Dernière modification de la page le NaN undefined NaN à 0NaN:0NaN EN MARGE ACCUEIL 1. INTRODUCTION Attention, cette page ne s'affiche pas correctement si l'un des serveurs auxquels elle se connecte est hors service. 2. LES BOUCLES SPATIALES 3. « Dans » le néant DIALECTIQUE POINTS ET INSTANTS LIENS D'ACTUALITÉ SCIENTIFIQUE INFOS EN CONTINU Conférences scientifiques en ligne 4. Points de vue PROLONGEMENTS LA LOCALITÉ 5. LE MOUVEMENT ET L'INERTIE 6. L'expansion cosmique LE BIG BANG ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES 7. Interférences dédoublées LES ATOMES LES VAGUES 8. Les quatre interactions GÉNÉRALITÉS GRAVITATION FAIBLE ÉLECTROMAGNÉTIQUE FORTE 9. LES FERMIONS, LES BOSONS ET LE SPIN 10. LES TROUS NOIRS 11. RELATIONS QUANTIQUES 12. H ! H... H ? JUSQU'AU 19e L'actualité scientifique avec Futura-Sciences Interview vidéo : posez vos questions à l'astronaute Jean-Pierre Haigneré (26/09/06 - L'Univers) ● La première station spatiale privée prévue pour 2010 (26/09/06 - L'Univers) ● Podcast FS Hebdo : épisode 32 à télécharger (26/09/06 - High-tech) ● La maison du futur et les nanotechnologies (26/09/06 - High-tech) ● Premières impressions, faites par le cerveau en un dixième de seconde (26/09/06 La Vie) ● En images : à la recherche des fossiles lunaires (26/09/06 - L'Univers) ● Universités et industrie aux Etats-Unis : la rupture ? (26/09/06 - La Recherche) ● Les déchets informatiques bientôt recyclés (25/09/06 - High-tech) ● L'intrigant ordinateur « intriqué » (25/09/06 - La Matière) ● Pourquoi la grippe aviaire est-elle si souvent mortelle ? (25/09/06 - La Recherche) ● Plus de fruits et légumes pour prévenir de graves maladies (25/09/06 - La Vie) ● Cydonia : images spectaculaires du "visage de Mars" (25/09/06 - L'Univers) ● Des tests de diagnostic rapide pour la méningite à méningocoques (25/09/06 - La Vie) ● Une astronaute d'Atlantis victime d'un malaise (24/09/06 - L'Univers) ● Neuf lance Easy Neuf, l'internet sans ordinateur (24/09/06 - High-tech) ● Découverte d'un gène important pour le vieillissement cellulaire (24/09/06 - La Vie) ● Livraison de la première tuyère de P80 pour le futur lanceur Vega (24/09/06 L'Univers) ● Le pouvoir émerge du consensus dans les groupes de singes (23/09/06 - La Vie) ● Knock-out Mouse Project : des souris mutantes au secours de la génétique (23/09/06 - La Vie) ● Les planètes semblables à la Terre seraient nombreuses (23/09/06 - L'Univers) ● LE 20e SIÈCLE LE 21e SIÈCLE SOLUTIONS ? MUTUALISATION COMMUNISME 13. CONCLUSION 14. Comment faire ? NOTIONS DE BASE COMPLÉMENTAIRES ENTRE SCIENCES 15. BIBLIOGRAPHIE 16. Liens d'actualité SCIENTIFIQUE INFOS EN CONTINU 17. EN MARGE TABLE DES MATIÈRES L'actualité scientifique avec www.techno-science.net 27 Sep - STS-116: aperçu de la prochaine mission d'une navette spatiale 27 Sep - La chute libre des aimants dans les tubes supraconducteurs 27 Sep - L'empreinte du 11 septembre 2001 sur la propagation de la grippe 27 Sep - Easy Neuf et Easy gate: une 'box' intégrant l'ordinateur 26 Sep - Bientôt du carburant bioéthanol et des moteurs 'flex' en France 26 Sep - Corée du Sud: un robot dans chaque foyer pour 2015-2020 26 Sep - Sonde Cassini: Lever de Soleil sur Saturne et ses anneaux 26 Sep - Les tout premiers oiseaux volaient-ils grâce à quatre ailes ? 25 Sep - Découverte de plus de 500 jeunes galaxies de l'Univers primordial 25 Sep - Des transistors plus rapides grâce aux oxydes 25 Sep - La sonde Mars Express revisite le "Visage de Mars" 25 Sep - L'accès Wi-Fi dans les trains se démocratise 24 Sep - Le TGV a 25 ans: retour sur un mode de transport rapide 24 Sep - Neutrinos: lancement de l'expérience "Double Chooz" 24 Sep - Rétro 1931: Les plantes mangeuses d'insectes (2/2) 23 Sep - Les carrières de marbre de Carrare vues de l'espace 23 Sep - Des Playstation dans le prochain supercalculateur d'IBM ? 23 Sep - Tests hypersoniques pour une étude de surface des engins spatiaux 22 Sep - Quelques uns des concepts cars du Salon de l'automobile 2006 22 Sep - Jeux d'ombres et de lumières sur Saturne L'actualité scientifique avec Sciences et Avenir J'ai un truc à dire ! CLIQUER ICI Sciences : actualité scientifique - NouvelObs.com • Deux Jupiters chauds trahis par leur transit [26/09/2006 17:06] • Les Néandertaliens ne fuyaient pas la douceur [26/09/2006 15:59] • Fusées: nouvelle déception pour un lanceur privé [26/09/2006 12:48] • La Terre atteint des températures record pour l’Holocène [26/09/2006 11:27] • Pesticide: la bactérie Bt n’agit pas seule [26/09/2006 09:15] • Qu’est-ce qui fait chanter les oiseaux? [25/09/2006 17:05] • La NASA prend ses marques en Chine [25/09/2006 16:01] • Nouveau portrait du visage martien [25/09/2006 12:38] • Des cellules souches issues d’embryons naturellement morts [25/09/2006 11:44] • Solar-B en orbite [23/09/2006 21:07] • Des grillons réduits au silence [22/09/2006 17:25] • Bronzer (vraiment) sans rayons UV [22/09/2006 15:44] • La vie en société augmente le besoin de sommeil [22/09/2006 12:40] • La science en images [22/09/2006 11:15] • Le mercure pollue tout le monde [21/09/2006 17:49] • Une ombre inquiétante [21/09/2006 16:50] • Groenland: la fonte s’accélère [21/09/2006 15:18] • Atlantis de retour sur Terre [21/09/2006 14:03] • Climat: la Californie attaque les constructeurs de voitures [21/09/2006 11:42] • Le plus vieil enfant de l’histoire de l’humanité [20/09/2006 21:35] • Un anneau de plus découvert autour de Saturne [20/09/2006 16:40] • Fonte des glaces: de nouvelles routes s’ouvrent en Arctique [20/09/2006 15:57] • Echec pour la première greffe du pénis [20/09/2006 12:32] • Nouvelle journée d’inspection pour Atlantis [20/09/2006 11:08] • Près de 6 millions d’obèses en France [20/09/2006 09:34] • Le Soleil en trois dimensions [19/09/2006 17:51] • Au nid, les filles affrontent le danger en premier [19/09/2006 17:01] • Une étoile et une supernova réunies dans le temps [19/09/2006 15:54] • Alerte aux mauvaises odeurs sur la station spatiale [19/09/2006 11:23] • Diviser pour contrôler [19/09/2006 09:20] • Le kouprey fut-il un jour sauvage? 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[13/09/2006 17:13] • Le mouton a besoin d’un rétrovirus pour se reproduire [13/09/2006 16:24] • Comment soigner le SRAS? le flou demeure [13/09/2006 12:58] • Une empreinte ‘’génétique’’ différente au sein des étoiles [13/09/2006 11:33] • Une sortie réussie malgré le boulon perdu [12/09/2006 22:42] Avec Pretty-RSS L'actualité environnementale avec notre-planete.info 26/09 Etats-Unis : les énergies renouvelables deviennent compétitives 25/09 86% des décès en Europe sont dues à des maladies chroniques 23/09 Livre Vert sur l'énergie : votre avis sur sur la politique européenne 22/09 La maîtrise de la nature aide à lutter contre la pauvreté 21/09 Le Brésil et l'Afrique du Sud dénoncent l'ordre économique des pays riches 20/09 Les planètes semblables à la Terre seraient nombreuses 19/09 L'OMS préconise la réutilisation du DDT pour vaincre le paludisme 18/09 Stockholm adopterait un péage urbain pour diminuer la circulation Recevez gratuitement les actualités notre-planete.info par e-mail L'actualité informatique avec Clubic Clubic.com - Actualité 27/09 01:50 • IDF: Intel ravive ViiV avec DirecTV 26/09 20:30 • IDF: Santa-Rosa est le futur de Centrino Duo 26/09 18:20 • IDF: Paul Otellini annonce le Core 2 Quad 26/09 17:54 • Nokia : nouveaux Musicphone / Smartphone N-Series 26/09 17:37 • Màj : Avast, WoW Cartographe, Daemon Tools, AnyDVD 26/09 16:55 • Compact Flash 12 et 16 Go chez Sandisk et Pretec 26/09 16:54 • IDF: Le Wireless USB se précise 26/09 16:32 • IDF: Samsung peaufine sa DDR3 26/09 16:02 • Vista depuis XP : migration ou réinstallation ? 26/09 15:41 • Google Calendar : français et nouvelles fonctions 26/09 15:24 • Firefox 2.0 Release Candidate 1 dispo sur Clubic 26/09 14:37 • Wii : Opera gratuit jusqu'en juin 2007 26/09 14:03 • Real Fighting Championship, images et vidéo 26/09 13:54 • Sam & Max Culture Shock est terminé 26/09 13:01 • Insolite : Microsoft récompensé par le FBI 26/09 12:54 • Canon se paie le spécialiste de l'audio Cabasse 26/09 12:12 • Un émulateur PSOne arrive sur PSP 26/09 12:06 • Apple lorgne sur la marque 'Podcast' ? 26/09 12:00 • Quoi de neuf en jeux vidéo ce mardi ? 26/09 11:36 • Mercora M : les radios P2P passent aux téléphones 26/09 11:26 • Noms de domaine : extension .mobi ouverte à tous 26/09 11:18 • Casque Bluetooth Logitech pour baladeurs audio 26/09 11:09 • Ultima V : Lazarus disponible en français 26/09 10:56 • Zoo Tycoon 2 Marine Mania est terminé 26/09 10:54 • Symantec : aucun navigateur n'est épargné 26/09 10:40 • L'Archos 604 décortiqué sur Clubic.com 26/09 08:49 • Top Spin 2, premières captures sur PC 26/09 01:30 • IDF: Intel et l'avenir du CPU: de 10 à 100 coeurs! 25/09 18:47 • Photokina 06 : le Compact Flash passe la quatrième 25/09 18:12 • Photokina 06 : Apple officialise Aperture 1.5 25/09 18:01 • Netgear EVA700 : platine connectée WiFi 25/09 16:58 • Le grand casting Heavy Rain à Paris 25/09 16:37 • Terratec lance le Noxon iRadio : WiFi, MP3/AAC 25/09 15:56 • Une édition limitée pour Company Of Heroes 25/09 15:54 • Le co-fondateur de BitTorrent ne croit pas aux DRM 25/09 15:38 • Micron se lance dans la mémoire DDR3 25/09 15:17 • Unik: convergence GSM/fixe WiFi par France Télécom 25/09 15:11 • K100D : test du 1er reflex stabilisé de Pentax 25/09 13:26 • ATI Radeon X1700, 1450, 1350 et Asus W2J HD-DVD 25/09 11:55 • Les français aiment la photo numérique 25/09 11:39 • La PlayStation 3 ne baissera pas en Europe 25/09 11:30 • OpenOffice bientôt associé aux logiciels Mozilla 25/09 11:23 • La Radio veut également passer au numérique 25/09 10:38 • Processeur AMD avec chip graphique ATI en 2008 25/09 10:22 • Batterie en feu : Lenovo, prochain sur la liste ? 25/09 10:10 • La presse belge fait condamner Google 25/09 09:50 • Lightroom : bêta 4 disponible pour Mac et Windows 25/09 09:10 • Dell menacé d'un retrait du NASDAQ ? 25/09 08:50 • Rentrée des classes : ventes de PC en hausse 25/09 08:49 • La 3D au 2d trimestre 2006: multiGPU insignifiant? Avec Pretty-RSS L'actualité générale avec Libération Actualités • La Commission demande des initiatives à la Turquie • Ligue des champions: Lyon persiste, le Real se réveille • Ligue des champions: Lille résiste au grand Milan AC • Ligue des champions: Lyon persiste, le Real se réveille • Ligue des champions: Lille résiste au grand Milan AC • Deuxième clôture la plus élevée de l'histoire du Dow Jones • E.ON relève son offre sur Endesa • Pour la sortie d'«Indigènes», Chirac harmonise les pensions des anciens combattants coloniaux • PSA réduit ses coûts pour améliorer sa rentabilité • Rugby: et de huit pour le Stade Français • Intel va lancer une puce dotée de quatre microprocesseurs • Hausse des résultats semestriels de CNP hors effet de marché • Une filiale Microsoft s'attaque à MySpace et Facebook • Les formats de DVD Blu-ray et HD DVD en passe d'être unifiés • Verdict clément pour l'ex-directeur financier d'Enron • Ligue des champions: Bordeaux part dans l'inconnu • Breton veut réduire les déficits publics à 2,5% du PIB en 2007 • Ligue 1: Ricardo à Bordeaux jusqu'en 2009 • Les valeurs suivies à la clôture de la Bourse de Paris • Le PS organisera six débats entre "présidentiables" • La Bourse de Paris fini au-dessus des 5.200pts • Tony Blair prie le Labour de rester uni pour garder le pouvoir • Le début des adieux de Tony Blair • Nokia lance de nouveaux combinés multimédia • La publicité, une fabrique d'enfants obèses ? • L'Université de Madrid s'associe au projet Google Livres • Un 8e décès en Côte d'Ivoire, les déchets traités en France • Roumains et Bulgares bientôt communautaires • CORRECTION - - Les Britanniques se penchent sur leurs moeurs sexuelles • Un dictionnaire pour comprendre le droit humanitaire • Un kamikaze tue 18 personnes dans le sud de l'Afghanistan • Cinq cents "pompes vertes" en 2007 dans les stations-service • Les derniers poilus • Ligue des champions: Yoann Gourcuff forfait contre Lille • Wall Street a ouvert sur une note indécise avant la confiance • 43 heures, la durée d'une journée chez les Américains technophiles • Les Britanniques se penchent sur leurs moeurs sexuelles • La Roumanie et la Bulgarie dans l'UE en 2007 sous surveillance • La Suisse championne de la compétitivité, la France est 18e • Une adolescente suisse retrouvée en Provence chez son ravisseur • Le Premier ministre bosno-serbe Dodik ne croit pas à l'unité • Un million de bombes non explosées restent à désamorcer au Liban • Un million de bombes non explosées restent à désamorcer au Liban • Volkswagen torpille l'offre de MAN sur Scania, qui plonge • Une adolescente suisse retrouvée en Provence chez son ravisseur • TUI exclut une vente totale de ses deux compagnies aériennes • Prison ferme pour des patrons partis à l'insu de leurs salariés • Confusion totale au procès de Saddam Hussein • Les valeurs à suivre sur les marchés américains • L'objectif Sécu à l'équilibre en 2009 est maintenu Avec Pretty-RSS Retour au menu de la page Conférences scientifiques en ligne Télécharger Real Player RealPlayer 10 for Mac OS X VLC Media Player Jet Audio Académie des sciences Académie des sciences morales et politiques Canalc2 - Thèmes Canal U CERIMES CERN Webcast Service Cité des Sciences et de l'Industrie - Paris École normale supérieure de Lyon Archives Culture Sciences-Physique École normale supérieure de Paris Einstein aujourd'hui Einstein et les horizons de la physique Physique & Interrogations Fondamentales France Culture (Écoute à la carte) Les Amphis de france 5 Réflexion philosophique (Académie de Nantes) Université de tous les savoirs Les mêmes conférences sur le site du journal Le Monde Retour au menu de la page LIENS D'ACTUALITÉ SCIENTIFIQUE INFOS EN CONTINU LIENS D'ACTUALITÉ SCIENTIFIQUE MENU HAUT DE LA PAGE EN MARGE Félicitation ! Tu viens d'atteindre la dernière page de ce site Section 17 EN MARGE Rechercher dans ce site Page provisoire, recherches en cours Reset INFOS EN CONTINU Dernière modification de la page le NaN undefined NaN à 0NaN:0NaN TABLE DES MATIÈRES Imprimer ACCUEIL 1. INTRODUCTION 2. LES BOUCLES SPATIALES 3. « Dans » le néant DIALECTIQUE POINTS ET INSTANTS 4. Points de vue PROLONGEMENTS C'est tout pour le moment, les ami-e-s ! Merci pour votre visite. J'espère que la lecture de ce site vous donne envie de développer vous aussi votre propre métaphysique. À bientôt. LA LOCALITÉ J'ai un truc à dire ! CLIQUER ICI 5. LE MOUVEMENT ET L'INERTIE 6. L'expansion cosmique LE BIG BANG ÉNERGIE ET MATIÈRE NOIRES 7. Interférences dédoublées LES ATOMES LES VAGUES 8. Les quatre interactions GÉNÉRALITÉS GRAVITATION FAIBLE ÉLECTROMAGNÉTIQUE FORTE 9. LES FERMIONS, LES BOSONS ET LE SPIN 10. LES TROUS NOIRS 11. RELATIONS QUANTIQUES 12. H ! H... H ? JUSQU'AU 19e La description de la cohérence universelle Pour finir, voici une page de réflexions diverses, de recherche de pistes nouvelles, d'éléments qui ne devraient pas figurer dans un site sérieux... « Qui casse les verres boit avec une éponge. » (Cavanna, La nouvelle encyclopédie bête et méchante, Albin Michel, 1982) LE 20e SIÈCLE LE 21e SIÈCLE SOLUTIONS ? MUTUALISATION COMMUNISME In Perpetual Motion Radio « In Perpetual 13. CONCLUSION 14. Comment faire ? NOTIONS DE BASE COMPLÉMENTAIRES ENTRE SCIENCES 15. BIBLIOGRAPHIE 16. Liens d'actualité SCIENTIFIQUE INFOS EN CONTINU Motion is an Internet-only radio show which features music by the underground / independent and small-label of the gothic, industrial, electronic, synthpop, deathrock, darkwave, EBM, ambient, techno, rock-abilly and darkbeat genres and their cross-overs. » 17. EN MARGE Télécharger QuickTime TABLE DES MATIÈRES Une preuve de l'inexistence de Dieu J'ai un truc à dire ! CLIQUER ICI Si Dieu existait, il serait omniprésent et parfait. Or l'homme est dans l'espace-temps et il est imparfait. Une preuve de l'inexistence de Dieu Une petite question Ça ne s'allège pas Donc Dieu, en tant qu'être parfait, intègrerait dans son omniprésence divine l'homme imparfait. Il y a là une contradiction insurmontable. Dieu serait parfait et conjointement, là où est l'homme, il serait imparfait. ● ● Ou bien existe un dieu parfait, mais qui n'est pas omniprésent. Ou bien existe un dieu omniprésent, mais qui n'est pas parfait. Donc Dieu n'existe pas, puisque s'il existait, il serait omniprésent et parfait. Conclusion : puisque Dieu n'existe pas, les lois divines sont en réalité des lois humaines. Mieux vaut choisir des lois humaines rationnelles, qui font primer la pensée sur la croyance. De façon, autant que possible, à vivre raisonnablement. Cette preuve ne tue néanmoins pas le rêve : elle n'exclut pas l'hypothèse d'une vie après la mort... Fleur Lianes L'émergence de la vie Élevons le débat : abordons des questions de fond Retour au menu de la page Une petite question Une petite question, que l'on ne poserait pas à un physicien (encore que), mais que l'on est en droit de poser à un métaphysicien. Un univers intrinsèquement cohérent n'admet pas de « petite exception à la règle », de « petite incohérence », même au moment de la mort de l'individu. L'histoire de l'être ne se crée donc pas gratuitement, « par dessus le marché », pour se terminer de façon parfaitement absurde dans une néantisation absolue : elle aussi est intrinsèquement cohérente. Une absurdité existentielle absolue, telle que la décrit l'existentialisme athée, ne peut donc pas exister. La première réponse qui vient à l'esprit est celle de l'existence d'un au-delà. Que pouvons-nous dire à ce sujet ? J'esplique. Pour toute réponse, je ne peux que laisser vagabonder mon imagination, pour échafauder une hypothèse que je ne suis pas en mesure de valider par l'expérience. D'une part, d'après la cohérence universelle, trois univers parallèles hyperdimensionnels s'imbriquent dans le nôtre. Imaginons que l'au-delà s'y situe. Ces univers hyperdimensionnels se traduisent pour nous par les trois interactions électromagnétique, forte et faible. Donc si je me transforme en « être électromagnétique », j'ai accès à l'au-delà. Or, une symétrie au moins mathématique existe entre la gravitation et l'électromagnétisme. Si je deviens « lumineux », peut-être que le « monde électromagnétique » devient pour moi matériel, tandis que le monde qui, jusqu'alors était « matériel », devient pour moi aussi insaisissable que la lumière. Si je deviens « lumineux » dans notre monde terrestre, je deviens du même coup « matériel » dans au moins un espace hyperdimensionnel. D'autre part ce passage de Super-symétrie, par Gordon Kane, Le Pommier, 2003, me laisse songeur : « Tous nos sens sont liés à des effets mécaniques et chimiques, fondés sur l'interaction électromagnétique. La vue n'est rien d'autre qu'une interaction entre des photons et les électrons de nos yeux, associée à des signaux électriques qui cheminent ensuite jusqu'à notre cerveau. Le toucher commence par une pression au niveau des cellules de notre épiderme qui engendre d'autres signaux électriques, lesquels se propagent jusqu'à notre cerveau. L'ouïe, c'est simplement le choc des molécules d'air et les molécules de nos tympans, qui interagissent par l'intermédiaire de la force électromagnétique. » Du fait de sa chaleur, de l'activité électromagnétique du système nerveux, le corps émet en permanence de faibles ondes, que l'histoire de l'individu module plus ou moins en amplitude et en fréquence. Par exemple si j'écoute de la musique, mes nerfs auditifs émettent des ondes électromagnétiques porteuses de cette musique. Une bulle électromagnétique s'étend ainsi autour de chaque individu. Son rayon possède une dimension dont le nombre d'annéeslumière est égal à l'âge de l'individu. Lorsque le corps meurt, l'histoire de l'individu subsiste ainsi intégralement. De la même façon, les ondes émises à un moment donné par un émetteur radio « survivent » intégralement à l'arrêt de leur générateur. Cependant les « ondes corporelles » possèdent une caractéristique particulière : elles sont le « je », la mémoire intégrale de l'individu. Peut-être la mort constitue-t-elle une seconde naissance, une métamorphose : le corps accoucherait de son propre « je », qui deviendrait autonome. Au moment de la mort, le corps disparaîtrait de sa « bulle électromagnétique » et l'individu ne deviendrait plus que l'enregistrement de tout ce qu'il a vécu. Voilà pourquoi chacun « verrait » (deviendrait) l'ensemble du « film de sa vie » lorsqu'il trépasse. Une symétrie entre êtres matériels et lumineux existe-t-elle ? (Photo : DCU) Les ondes du « je » constituent ainsi une « bulle de lumière » très particulière, puisqu'il s'agit de l'histoire d'une personne humaine, qui après la mort deviennent cette personne. Avant la mort, elles se diluent passivement dans le cosmos, puis au moment du trépas, il y a décohérence de la bulle, qui passe donc d'informe à formée. Peut-être cette bulle adopte-t-elle alors la forme humaine du corps qui l'a générée. Dans cette opération, l'individu meurt dans l'espace dimensionnel, qui devient pour lui lumineux. Mais dans le même temps, il émerge dans un espace hyperdimensionnel, qui devient pour lui matériel. Cette transition se vit peut-être comme le franchissement d'un tunnel, tel que ceux qui ont connu une expérience proche de la mort la décrivent. Si l'individu devient tout ce qu'il a vécu, alors il ne peut rien cacher aux autres défunts de ses actes de générosité, comme de ses turpitudes. D'où un mélange de sensations paradisiaques et infernales, selon ce qu'il ressent, confronté au regard des autres. ● ● Démontre-moi la validité de ce que tu viens d'écrire. J'peux pas m'sieur : il manque des pages à mon livre de métaphysique, justement à cette leçon là. Retour au menu de la page Ça ne s'allège pas J'ai réellement monté cette expérience de physique : Soit un moteur M, qui fait tourner un axe vertical. En haut de cet axe, une ficelle fixée en son centre retient à ses extrémités deux petits poids égaux. La ficelle lestée tend alors vers l'horizontale : Lorsque le moteur tourne, les poids s'élèvent quel que soit le sens de rotation Ensuite, quinze tiges en aluminium, de un mètre de long, avec une section en forme de U, inclinées à 45 degrés par rapport à la verticale, forment une sorte de cône rigide. Elles tournent sans possibilité de s'élever horizontalement. Le principe de l'expérience : une pesée indique une éventuelle variation de masse de la roue (Schémas : DCU) Six balances se partagent des oscillations dues au fait qu'en pratique, rien n'est parfaitement centré, équilibré : la roue a quelque peu tendance à faire du rodéo. Elles rendent ainsi les oscillations de leurs aiguilles plus faibles et la mesure plus précise. Que se passe-t-il ? L'intuition répond que la tendance des tiges en rotation à se placer à l'horizontale ne disparaît pas parce qu'elles sont fixées de façon rigide à leur extrémité supérieure. Cette tendance se communiquerait à l'ensemble du système roue + axe, qui donc s'allègerait. Et effectivement, ça tourne. Mais ça ne s'allège pas. On ne peut pas tout avoir, non plus :-) Chaque point (d'où part un vecteur-force) des tiges inclinées en mouvement tend au mieux dans une direction perpendiculaire à l'axe de rotation. La roue n'est qu'un gyroscope avec une forme bizarre. Ça ne s'élève donc pas. Pour que ça s'allège, il faudrait que les vecteurs-force pointent au dessus de l'horizon. Si quelqu'un a une idée... Retour au menu de la page Fleur Une petite goutte de poésie Une fleur ruisselante de rosée s'épanouit dans la brume matinale. Son mouvement est presque imperceptible, parce qu'elle tend un piège au Soleil. Elle va bientôt se refermer sur l'astre, qu'elle retiendra comme son propre cœur. Les pétales délicats dévoilent un nid gorgé de trésors. Quel soleil résisterait-il donc à de tels appâts ? Pas celui là ! L'astre s'approche. La fleur sent son souffle brûlant, elle est en train de gagner. Elle déploie toute sa volonté, elle se surpasse pour se rendre désirable. Des gouttelettes au parfum voluptueux perlent dans l'embrasement. Elle n'a plus la force de ramener sur son cœur ses pétales étalés. Mais peu importe maintenant puisque le Soleil ne s'échappe pas. Il est là, tout contre elle. Il sèche les larmes de la fleur et les gouttelettes au parfum voluptueux ne perlent plus. Il semble à la fleur que le Soleil l'emmène avec lui embraser le ciel. Mais le jour s'éteint et la fleur s'éteint avec lui. Retour au menu de la page Lianes De la science-fiction De gigantesques lianes aux lents et puissants mouvements s'enchevêtrent en un impénétrable océan. Une phosphorescence diaphane s'en irradie. Une multitude de nœuds se serrent, se relâchent, se délient ou se créent dans une brume verdoyante. Beaucoup sont peut-être centenaires, parce que leur tige évoque le tronc de très vieux arbres. L'une de ces lianes se tortille soudain avec vigueur. Elle vient de se rompre, victime d'entrelacements aux forces contraires. Sa luminescence vacille, puis les deux morceaux du reptile végétal se laissent glisser dans les inextricables profondeurs. Retour au menu de la page L'émergence de la vie (Image : DCU) Retour au menu de la page Élevons le débat : abordons des questions de fond ● ● ● Lorsque nous soulèverons le couvercle de ce plat, nous découvrirons une galaxie qui aura l'apparence d'un ragoût de mouton. Ce n'est pas du ragoût de mouton, c'est du filet de merlan. Qu'en savez-vous ? V'z'êtes astronome ? ~~~~~~~~~~~~~~~ Les pollueurs répriment l'attentat à la pudeur parce que la vue de nos corps ravagés par leur pollution hurle le scandale de leur atroce infamie. ~~~~~~~~~~~~~~~ ● ● ● ● ● Là où se jette le désherbant Attila l'herbe ne repousse plus. Des millions de kilomètres carrés de déserts dans le monde prouvent l'efficacité du désherbant Attila. Des découvertes scientifiques récentes montrent que le sol martien comporte des traces du désherbant Attila. Le désherbant Attila, c'est le bonheur garanti. Ceci était un communiqué du désherbant Attila. ~~~~~~~~~~~~~~~ La paupière pesante s'affaisse lourdement. Elle laisse tomber une goutte de sueur. Les muscles puissants des cuisses et des jambes travaillent sans relâche. Grftz pédale sur un drôle de vélo. Il ne se déplace pas. Pourtant il pédale depuis des années, depuis toujours. Le temps s'égrène sans point de repère. Rien ne ressemble plus à une seconde que la seconde d'avant et la seconde d'après. Grftz produit de l'électricité. ~~~~~~~~~~~~~~~ L'eau éteint le feu. Mais en plaçant l'eau dans un récipient et en chauffant le récipient, il semblerait que l'action de l'eau et celle du feu se combinent au lieu de se contrarier. Nous n'en savons pas plus pour le moment. Nous vous donnerons d'autres informations au fur et à mesure qu'elles nous parviendront. ~~~~~~~~~~~~~~~ J'ai perdu un électron. Si quelqu'un le trouve, il est à moi. ~~~~~~~~~~~~~~~ Loi de Murphy - Lacroix Plus une configuration est complexe, plus il est probable que quelque chose va foirer dans peu de temps. ~~~~~~~~~~~~~~~ Mesdames, messieurs, J'ai écrit des conneries sur internet et je suis à la rue. Auriezvous un ticket-restaurant ou une pièce de monnaie, s'il vous plaît ? Je vous remercie pour votre générosité et je vous souhaite une bonne journée. Retour au menu de la page INFOS EN CONTINU MENU HAUT DE LA PAGE TABLE DES MATIÈRES TABLE DES MATIÈRES Rechercher dans ce site Reset ACCUEIL INTRODUCTION (Section 1) Bienvenue dans l'univers ! :-) Une unité foisonnante Vers l'étape numéro 2 LES BOUCLES SPATIALES (Section 2) Comment faire pour que l'espace multiplie une seule particule pour donner de multiples particules ? Cette logique va plus loin Trois points de vue r = 2# particules relatives De l'espace partout a b c du mouvement C'est le mouvement qui fait le segment 2# - 1 variations synchrones de liens spatiaux Les apparences sont trompeuses « DANS » LE NÉANT (Section 3) Page 1 La dialectique du néant S'il y a rien, c'est qu'il n'y a pas rien, puisque il y a rien Le néant ne possède ni étendue, ni durée... Inconscient collectif Page 2 Points et instants La forme spatiotemporelle du néant Succession de points et d'instants Un point de plus à chaque instant de plus Boucles spatiales constituées de points Une rotation de fond Qu'est-ce qu'il y avait avant le premier instant ? La flèche du temps L'inexistant pur et l'existant pur n'existent pas L'univers est un maximum avec un minimum de moyens Métaphysique d'un bout de ficelle POINTS DE VUE (Section 4) Page 1 Les prolongements mutuels des boucles spatiales De la longueur et seulement de la longueur Prolongements spatiaux Liaisons Un test de vérité CQFD 2# espaces Le rayonnement du corps noir Page 2 La localité Existences plus ou moins lointaines Vibrations de cordes de guitares Combinaisons de localité et de non-localité La (non) séparabilité et l'intrication Les photons mous L'effet tunnel LE MOUVEMENT ET L'INERTIE (Section 5) Le mouvement des particules relatives est incessant La vitesse de la lumière dans le vide Le quantum d'action L'inertie « Optique » spatiotemporelle Le principe de Mach L'EXPANSION COSMIQUE (Section 6) Page 1 Le big bang Une boule de billard « dans » le néant Géométrie « dans » le néant La complexité s'accroît L'inflation primitive L'émergence d'une nature newtonienne Page 2 Énergie et matière noires Des géométries pseudos euclidiennes L'allongement tendanciel des liens spatiaux se cumule avec la distance L'univers visible se distingue de l'univers actuel L'information elle aussi se dédouble Une insaisissable « matière noire » semble mêlée à la matière ordinaire Des chiffres célèbres INTERFÉRENCES DÉDOUBLÉES (Section 7) Page 1 L'énergie négative et les atomes Quid de l'énergie négative ? L'énergie négative dédouble l'énergie positive Les atomes L'antimatière Trois familles de particules Page 2 L'état informe et les vagues de particules relatives Esprit d'équipe L'état informe Tout objet se dédouble 2# - 1 fois : il possède donc 2# - 1 informités Les vagues de particules relatives LES QUATRE INTERACTIONS (Section 8) Page 1 Généralités À chaque interaction sa géométrie particulière Theodor Kaluza était sur la bonne voie À poil « dans » le néant Quatre dimensions et quatre espaces 3D Page 2 La gravitation et la masse La masse, c'est de l'énergie au repos Masse, énergie, inertie et gravitation La gravitation ? De la géométrie ! La gravitation entraîne un ralentissement relatif des horloges L'équivalence masse - énergie (de E/c2 à m) Les ondes gravitationnelles Page 3 L'interaction faible Trois espaces donnent trois bosons Doublets Violations de symétrie Transformations de particules et désintégrations Page 4 L'interaction électromagnétique Espaces 2D fractals Anisotropies spatiales et photons Attraction et répulsion Le ferromagnétisme Deux points de vue Page 5 L'interaction forte Les espaces bidimensionnels Les quarks Charges de couleur et d'anti-couleur Charges de saveur Charges électromagnétiques fractionnaires La répulsion cœur dur Résumé des quatre interactions fondamentales LES FERMIONS, LES BOSONS ET LE SPIN (Section 9) Les fermions Les bosons Le spin Pour se retrouver dans son état initial, un fermion doit tourner deux fois sur lui-même Les fermions possèdent un spin demi entier et les bosons un spin entier Les atomes sont-ils des fermions ou des bosons ? Une symétrie entre les fermions et les bosons LES TROUS NOIRS (Section 10) Les trous noirs sont-ils des trous dans l'espace-temps ? Le voile de la « censure cosmique » levé Les rayons cosmiques de haute énergie RELATIONS QUANTIQUES (Section 11) L'expérience des fentes de Young Existence d'un état d'énergie minimal Les relations d'indétermination de Heisenberg Superposition d'états La détection de quelque chose, c'est la sélection d'une informité : la fonction d'onde psi Les champs quantiques L'expérience renforce la mécanique quantique Du néopositivisme au néoréalisme quantiques L'interprétation de Copenhague HUMAIN ! HUMAIN... HUMAIN ? (Section 12) Page 1 Jusqu'au XIXe siècle Accroissement de complexité À quoi devons-nous nous adapter pour survivre ? Préhistoire Tout compte fait, des principes unificateurs existent Voici le XIXe siècle Page 2 Le XXe siècle : une plongée dans l'absurde Dans l'absurde, le chaos, naît un besoin de refuges « sûrs » Changement dans la continuité La nature apparaît comme irrationnelle Survivre à tout prix Dans l'absurde, pas d'autre choix que l'absurde Oraison funèbre du XXe siècle Page 3 Le XXIe siècle : téléprésence en perspective Les mains libres du management Au XXIe siècle la téléprésence se généralise Résurgences de la préhistoire Téléprésence domestique Un nouvel art est né Tendances actuelles vers une société plus transparente Interrogations à propos de la sécurité Redécouvrir l'unité du corps et de l'esprit Perspectives écologistes La vie continue Page 4 Quelles solutions ? L'univers possède une structure rationnelle Merveilleux Lucidité Dans tout ça, pour quel genre de société milite ce que nous faisons ? Page 5 Un projet de mutualisation des entreprises Démocratisation des créations d'entreprises Démocratie y compris dans les entreprises, les services et les administrations ! Joyeusetés managériales Pourquoi la concurrence serait-elle plus efficace que la solidarité ? Finir la révolution française de 1789 ! Page 6 Pour un communisme démocratique Partage illégal ! Vers une démocratie généralisée Dans l'histoire récente Le monde évolue en permanence CONCLUSION (Section 13) À chaque univers se rattachent des perspectives particulières d'évolution sociale Une illustration de la cohérence sociale COMMENT FAIRE ? (Section 14) Page 1 Notions de base La réception des informations émises par les autres L'émission d'informations vers les autres Chercher des explications nouvelles À propos du réalisme en métaphysique Du fond à la forme Page 2 Notions complémentaires L'angoisse de la page écrite Éviter les fausses bonnes idées Un exercice de métaphysique Page 3 Rapports entre les sciences naturelles et humaines Science sans conscience et conscience sans science Où est la frontière entre les sciences naturelles et humaines ? Depuis des rationalités fragmentaires jusqu'à la raison Bien malin celui qui explique le réel avec sa seule science Toute science est-elle nécessairement expérimentale ? L'imagination Une grande question métaphysique : qu'est-ce que le possible ? BIBLIOGRAPHIE (Section 15) David Bohm, La plénitude de l'univers, Le Rocher, 1987 David Bohm, F. David Peat, La conscience et l'univers, Le Rocher, 1990 Jean-Marie Brohm, Qu'est-ce que la dialectique, Savelli, 1976 Richard Feynman, La nature de la physiques, Le Seuil, collection Points Sciences, 1980 Antonio Fischetti et Tignous Charlie saute sur les sectes Charlie Hebdo hors série n° 18, 2004 Martin Gardner, La relativité pour tous, Dunod, 1969 Fred Jerome Einstein... Un traître pour le FBI Éditions Frison-Roche, 2005 J.P. Moroni, L'incursion, Gaston Lachurié, 1987 Rudy Rucker La quatrième dimension Le Seuil, 1985 LIENS INTERNET (Section 16) Page 1 Liens d'actualité scientifique Boutons de navigation Page 2 Infos en continu Attention, cette page ne s'affiche pas correctement si l'un des serveurs auxquels elle se connecte est hors service ● L'actualité scientifique avec Futura-Sciences ● L'actualité scientifique avec www.techno-science.net ● L'actualité scientifique avec Sciences et Avenir ● L'actualité environnementale avec notre-planete.info ● L'actualité informatique avec Clubic ● L'actualité générale avec Libération Conférences scientifiques en ligne EN MARGE (Section 17) Une preuve de l'inexistence de Dieu Une petite question Ça ne s'allège pas Fleur Lianes L'émergence de la vie Élevons le débat : abordons des questions de fond J'ai un truc à dire ! CLIQUER ICI HAUT DE LA PAGE