1 I N D E X ARTICLES Air Madagascar reprend ses vols sur Milan
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1 I N D E X ARTICLES Air Madagascar reprend ses vols sur Milan
I N D E X ARTICLES Air Madagascar reprend ses vols sur Milan avec la satisfaction de tous les hôteliers de Nosy Be - 30/03/2006 Air Madagascar à l'ITB de Berlin en vue de la reprise des vols vers Milan 9/3/2006 Partenariat entre le SE/CNLS, GTZ et Air Madagascar dans la lutte contre le sida - 8/2/2006 La jeunesse méritante sur les ailes d’Air Madagascar - 26/1/2006 Air Madagascar va offrir leur baptême de l'air à 4 élèves - 17/1/2006 Air Madagascar met ses 737 « Sambirano » et « Boina » à la retraite Air Madagascar renouvelle sa flotte d'ATR Les clefs du second ATR72 remises à Air Madagascar Air Madagascar multiplie les vols directs de la Réunion sur les régions Air Madagascar déleste 5 destinations sociales non rentables supprimées Nouveau cap vers l'Asie pour Air Madagascar avec le vol sur Bangkok Air Madagascar enregistre une croissance sur toutes les destinations Vers un partenariat profond et durable entre Air Madagascar et le cluster Text'île Mada 1 Air Madagascar reprend ses vols sur Milan avec la satisfaction de tous les hôteliers de Nosy Be - 30/3/2006 Comme prévu, les vols d'Air Madagascar reliant l'Italie à Madagascar ont repris. Mais des changements ont été apportés quant à la structure des vols.. C'est à 7h 45 précise que le vol d'Air Madagascar MD 055 en provenance de Milan a atterri hier sur le tarmac de l'aéroport de Nosy Be avant de joindre Antananarivo. C'est le premier vol qui marque la reprise des liaisons aériennes entre Milan (Italie) et Madagascar qui ont été suspendues depuis le mois de janvier de cette année comme il a été programmé depuis six mois. Pour ce premier vol de reprise, sur les 234 touristes en provenance de Milan, 182 passagers sont descendus à Nosy Be pour la grande joie des hôteliers de l'île aux Parfums, et le reste - soit 52 passagers -, a poursuivi le voyage jusqu'à Antananarivo. Toutefois, si auparavant, on avait trois vols par semaine entre Madagascar et l'Italie (dont deux vols reliant Milan à Antananarivo et un vol entre Milan et Nosy-Be réservé exclusivement au vol charter de Venta Club, ex-Andilana Beach), actuellement, Air Madagascar a mis en place des aménagements. Ainsi, la desserte ne sera plus assurée, désormais, que par deux vols hebdomadaires avec comme circuit Milan – Nosy-Be – Antananarivo – Milan. De plus, chaque vol se fera en combiné avec Venta Club qui partage les places avec Air Madagascar. Donc, il n'y a plus de vol charter réservé exclusivement à Venta Club. Cette décision a été prise par Air Madagascar pour diverses raisons. D'une part, les autres hôtels de Nosy-Be grognaient contre l'exclusivité accordée par Air Madagascar à Venta Club à travers les vols charters alors que l'infrastructure hôtelière existante à Nosy-Be permettait de répondre à une demande plus importante. Et d'autre part, ces vols combinés avec Venta Club permettent à la compagnie nationale de transport aérien d'augmenter sa capacité sur Paris. En conséquence, les vols à destination de Paris passeront de 4 à 5 vols hebdomadaires, à savoir les mardi, mercredi, jeudi, samedi et dimanche. En fin de compte, ce n'est pas une surprise de la part d'Air Madagascar, car cela a été programmé. Et Air Madagascar démontre à travers cette décision, sa volonté effective de participer à la promotion du Tourisme à Madagascar, en faisant bénéficier tous les opérateurs touristiques, sans exception ni discrimination, de ses aménagements en matière de structure de vol. Et cela, en dépit du fait que mettre en place un nouveau vol coûte cher et n'est pas toujours assuré d'être rentabilisé. RANAIVO LALA HONORE 2 Air Madagascar à l'ITB de Berlin en vue de la reprise des vols vers Milan - 9/3/2006 Conformément à une tradition établie depuis plusieurs éditions, la compagnie Air Madagascar est présente à la 40 ème édition du salon ITB qui a ouvert ses portes à Berlin (Republique fédérale d'Alle-magne) le 8 mars. Cette manifestation rassemble chaque année les professionnels mondiaux du tourisme avec, cette année, des chiffres record : 10.856 entreprises exposantes en provenance de 183 pays. Pour Air Madagascar, la participation à cette dernière édition revêt un caractère particulier. Comme annoncé il y a quelques mois, les vols vers l'Italie reprendront fin mars, après une suspension de près de trois mois pendant la basse saison du début d'année. "Notre participation (à l'ITB Berlin) rentre dans la logique d'une promotion de la ligne entre Milan et Madagascar" a expliqué Haja Raelison, représentant la direction commerciale de la compagnie à ce salon. Ainsi, deux vols hebdomadaires effectueront la liaison Milan – Nosy Be – Antananarivo dans le cadre du nouveau programme de vols qui débutera le 26 mars 2006. C'est dans cette perspective que les représentants de la compagnie, venus d'Antananarivo et du bureau de Paris mettent à profit l'ITB pour établir des partenariats commerciaux avec les professionnels des pays directement concernés par ces vols vers Milan. La société Aviareps, qui représente Air Madagascar, entre autres en Italie, Allema-gne, Autriche et Suisse, prend une part active à ces discussions. En termes de représentation au salon de Berlin, l'Office national du tourisme de Mada-gascar et quatre tour-operators partagent le stands d'Air Madagascar : Aloes travel tour, Tropic tours and travels ainsi que Trans Soa expéditions. RANAIVO LALA HONORE 3 Partenariat entre le SE/CNLS, GTZ et Air Madagascar dans la lutte contre le sida - 8/2/2006 La lutte contre le VIH/Sida touche aussi le milieu du travail tant dans le secteur public que privé. Air Madagascar, en tant que société citoyenne, a manifesté son engagement dans le combat contre ce fléau international. Et ce, à travers la signature d’une convention de partenariat avec le Secrétariat exécutif du Comité national de lutte contre le sida (SE/CNLS) et la Coopération technique allemande (GTZ), hier au bureau d’Air Madagascar. En fait, l’intégration de la lutte contre le VIH/Sida en milieu du travail a été retenue par le CNLS comme une des priorités nationales. Chaque partenaire de la convention apportera des moyens financiers ou techniques pour la mise en œuvre du programme de lutte de cette société de transport aérien. Pour Air Madagascar, le directeur général Berend Bruns d’expliquer qu’il s’agit de contribuer à la sensibilisation de sa clientèle et son propre personnel et sa famille au risque du VIH/Sida. Les objectifs de cet engagement consistent à mettre en place un système d’information, d’éducation et de communication sur les infections sexuellement transmissibles et le VIH/sida en favorisant les discussions continues entre les membres du personnel ainsi que leur famille respective ; à instaurer un milieu de travail sain en considérant les facteurs de risque ; à encourager le personnel de la compagnie à servir de modèle dans la lutte en adoptant un changement de comportement et à assurer la non discrimination des personnes pouvant contracté le sida au sein de la compagnie. Dans le cadre de la convention tripartite, des activités sont prévues au programme comme la distribution généralisée de préservatifs, la sensibilisation de l’ensemble du personnel ayant un effectif total de 1.400 employés répartis dans 10 représentations régionales, 150 stewards et hôtesses et 80 pilotes. À cela s’ajoute la campagne de dépistage auprès du personnel ainsi que la séance de communication par le biais de divers supports. La cérémonie d’hier fut également une occasion pour remettre les certificats aux 24 éducateurs pairs formés sur les connaissances de base sur le VIH/sida en juillet 2005. NORO NIAINA La jeunesse méritante sur les ailes d’Air Madagascar - 26/1/2006 C’est sur le vol Tana-Nosy Be d’Air Madagascar que quatre jeunes méritants du secondaire prendront leur baptême d’air samedi prochain. Un rêve qui se réalise au terme d’un concours de dissertation ouvert aux élèves de terminales et qui a vu 161 participants. Les heureux gagnants se sont vus remettre, hier, un ticket des mains du directeur général d’Air Madagascar, Berend Bruns. Il s’agit de : Andremanisa Henintsoa (Lycée privé Andrianarisoa), Bruno Princia Colombe (La Clairefontaine), Rakotolahy Riantsoa Narindra (Collège St-Jean Bosco) et Razakasoa Mihanta Henintsoa (Lycée Andohalo). En récompense aux meilleurs bacheliers de l’année dernière, la compagnie a également offert un billet long-courrier (destination au choix entre Paris, Milan et Bangkok) à Malalatiana Stéphanie Ramiaramanana (17,36/20) et José Katsiha (16,89/20). MAMY LALAINA RAZAFINDRAKOTO 4 Air Madagascar va offrir leur baptême de l'air à 4 élèves - 17/1/2006 Dans le cadre de la Semaine de l'aéronautique civile, la compagnie Air Madagascar a organisé un concours de textes (dissertations ou poèmes) réservé aux élèves de la classe terminale avec pour thèmes : “Air Madagascar, outil de développement pour Madagascar” ou “Air Madagascar, porte-étendard de Madagascar”. Le premier de chaque catégorie (textes en malgache ou en français) obtiendra un baptême de l'air offert par Air Madagascar sur Nosy Be, le second recevra le même prix mais sur la destination Toamasina. Les quatre baptêmes de l'air auront lieu le dernier week-end de janvier. Sur 161 participants, 24 ont vu leurs textes éliminés d'office par le jury. Il reste en lice 84 textes en français et 53 en malgache. Les noms des lauréats seront annoncés lors de la remise des prix le mercredi 25 janvier 2006. RANAIVO LALA HONORE Air Madagascar met ses 737 « Sambirano » et « Boina » à la retraite Air Madagascar se déleste de ses vieux «coucous»«Sambirano" et "Boina», les deux Boeing 737200 d'Air Madagascar ne sillonneront plus le ciel malgache : ils ont été vendus. Le renouvellement de la flotte oblige. Après plus de 30 ans de "bons et loyaux services" (ayant été mis en service en 1972) sur les lignes nationales et régionales, le Boeing 737-200 Fox Bravo (plus connu du public sous le nom de Sambirano) ayant appartenu à la compagnie Air Madagascar, s'est envolé hier à destination de Miami (Floride, Etats-Unis), siège de son nouveau propriétaire. En effet, après que la compagnie nationale ait décidé d'arrêter l'exploitation des Boeing 737-200 au profit des Boeing 737-300, plus modernes, plus économiques et mieux adaptés aux normes actuelles en matière de sécurité et de pollution, les deux Boeing 737-200, Sambirano et Boina (Fox Alpha) ont été mis en vente. Ce dernier partira également à la fin de ce mois. Les quelques professionnels qu'on a interrogés ont déclaré que c'est une bonne chose que la compagnie Air Madagascar ait pu réussir à vendre des avions de l'ancienne génération. Certes, ils peuvent toujours voler, et dans beaucoup de pays, même en Europe, on les exploite toujours pour le transport du fret, par exemple. Mais les maintenir en état de vol nécessite d'importants entretiens techniques qui peuvent revenir cher. Et de cette manière, la compagnie peut réaliser la politique de renouvellement de sa flotte Ces deux avions ont été achetés neufs et payés cash à l'époque et font désormais partie de l'histoire d'Air Madagascar. Aujourd'hui, comme beaucoup de compagnies aériennes dans le monde, Air Madagascar tend beaucoup vers la location des avions qu'elle exploite. C'est ainsi le cas des derniers Boeing 737-300 qui renforcent actuellement la flotte de la compagnie. Ils rejoignent ainsi la destinée du Boeing 747 Tolompiavotana ayant également appartenu à Air Madagascar et qui a été tout aussi bien vendu après moult péripéties qui ont finalement pris fin à Paris. «C'est avec un pincement au cœur que je le vois partir" a confié le Commandant Rakotomalala, dernier pilote malgache à avoir commandé "Fox Bravo», dernier Boeing 737-200 en service au sein d'Air Madagascar avant l'arrêt de son exploitation en mars 2005. Si c'est un équipage étranger qui se charge de convoyer l'avion vers Miami, ce sont cinq techniciens d'Air Madagascar qui accompagneront toutefois "Fox Bravo" jusqu'à sa destination finale. Effectivement, le périple de l'appareil le mènera à Nairobi, Yaoundé, Conakry, Fortaleza (Brésil), Fort de France, avant d'atterrir à l'aéroport de Lopa Loca à Miami. RANAIVO LALA HONORE 5 Air Madagascar renouvelle sa flotte d'ATR La flotte d'Air Madagascar s'étoffe : le premier des deux avions ATR72 commandés par la compagnie nationale de transport aérien est arrivé hier. Immatriculé 5R-MJE, cet avion de 70 places (20 places de plus que l'actuel ATR42) commencera à être utilisé sur les lignes de la compagnie à partir du 19 novembre 2005. Le second ATR72 sera livré la semaine prochaine à Dubaï, après sa présentation par la société ATR à un salon aéronautique. Leur arrivée sera suivie l'année prochaine par un ATR42-500 de la dernière génération. A noter que ces trois appareils sont à l'état neuf. Ces nouvelles acquisitions ont pour objectif de renouveler la flotte des ATR42-500 utilisée depuis près de 10 ans par Air Madagascar. Deux d'entre eux seront vendus et le troisième maintenu dans la flotte pour les opérations de fret ainsi que de servir d'avion de remplacement en cas de panne. “Nous sommes fiers d'avoir pu poursuivre le renouvellement de la flotte, et de mettre de nouveaux avions à la disposition des réseaux intérieur et régional” a déclaré le directeur général d'Air Madagascar, Berend Bruns. Ce mois de novembre est un mois faste pour la compagnie malgache car à part l'arrivée de ces deux ATR72, le nouveau salon pour les passagers de la “business class” d'Air Madagascar est opérationnel, de même que les cars destinés à acheminer les clients de l'aérogare vers les avions. RANAIVO LALA HONORE Les clefs du second ATR72 remises à Air Madagascar Les clés de l'ATR72-500, le second acquis ce mois-ci par Air Madagascar, ont été symboliquement remises le 22 novembre au directeur général de la compagnie malgache, Berend Bruns, par le président d'ATR, Filippo Bagnato. Immatriculé 5R-MJF – d'où son surnom de “Juliet Fox” au sein de la compagnie -, cet appareil flambant neuf porte donc à deux unités les appareils ATR72 qui vont être exploités par Air Madagascar. Si le premier, “Juliet Echo” est opérationnel depuis le 19 novembre, l'arrivée de Juliet Fox à Antananarivo est programmée pour mardi prochain. En effet, après sa présentation par ATR au Salon de Dubai, l'appareil retournera à Toulouse pour y subir les derniers tests avant son acceptation définitive par l'équipe de techniciens d'Air Madagascar conduite par le chef de département de maintenance industrielle, Jean-Charles Ranaivoson. Ce sont les commandants Zafimanana et Lemena qui convoyeront l'appareil vers Madagascar. Il faut souligner que c'est le nouvel appareil ATR72 aux couleurs d'Air Madagascar qui a été mis à l'honneur par la société ATR pendant le Salon aéronautique de Dubai. Avec la hausse du prix du pétrole, l'ATR fut une véritable vedette du Salon vu sa consommation de carburant unanimement reconnue comme raisonnable. D'une capacité de 70 places, les deux nouveaux appareils destinés à desservir les réseaux intérieur et régional sont équipés de sièges en cuir dont 8 réservés à la classe business. RANAIVO LALA HONORE 6 Air Madagascar multiplie les vols directs de la Réunion sur les régions Air Madagascar multiplie les vols directs sur les provinces à partir de la Réunion La représentation d’Air Madagascar à la Réunion, que dirige Nicolas Charlet, a informé la semaine dernière les voyagistes d’Antananarivo de son programme de vols directs (ndlr : on entend ici par vols directs ceux qui ne transitent pas par la capitale) pour l’été austral, et de ses tarifs, entre le département français d’outre-mer et la Grande Ile, à compter du 2 novembre et jusqu’au 26 mars 2005. L’Organisation internationale du transport aérien (Iata) est informée de ces ouvertures de lignes. Non contente d’avoir rétabli les vols directs entre la Réunion et Madagascar sur quelques villes de province et destinations touristiques, comme Antsiranana, Nosy Be, Fort-Dauphin, Sainte-Marie et Toamasina, à partir de l’aéroport Roland Garros de Saint-Denis, la compagnie nationale ouvre également cette facilité, une fois par semaine, sur Sambava et Tuléar. A l’exception de Mahajanga et de Fianarantsoa, tous les autres chefs lieux de province, avec en plus Nosy Be et Sainte-Marie, ont désormais au moins un vol direct avec la Réunion par semaine Pour Antananarivo, avec 5 vols directs par semaine au départ de Saint-Denis, Air Madagascar ajoute également une liaison directe hebdomadaire, le vendredi, au départ de Saint-Pierre, la capitale du sud du département français, dont l’essor économique justifie très certainement cette initiative. Des tarifs peu attractifs Vers les localités de province, le mardi est consacré à des vols directs sur Nosy Be, Diego Suarez et Sambava; le mercredi sur Fort Dauphin et Toliara, ainsi que sur Toamasina et Sainte-Marie; et le vendredi au départ de Saint-Pierre sur Antananarivo. Au départ de Saint-Denis sur Ivato, les cinq vols hebdomadaires sont programmés le mardi, le mercredi, le jeudi, le samedi et le dimanche. Les tarifs annoncés, en euros hors taxe, sont moins attractifs que ces perspectives d'ouverture de lignes. Pour un aller et retour ssur Fort Dauphin, il en coûte 616 euros, 558 sur Nosy Be, 417 sur Diego Suarez et 313 sur Toamasina. A destination de Toliara, Sainte-Marie et Sambava, le prix d’un aller-retour est respectivement de 622, 482 et 377 euros. A titre de simple comparaison, on trouve des vols Saint-Denis de la Réunion sur la France et retour à moins de 600 euros. Enfin, ce programme, reçu par mail et signé du représentant d’Air Madagascar à la Réunion, fait état, sans donner les tarifs, d’un Réunion - Bangkok, via Antananarivo, avec un départ le vendredi et un retour le mardi. On attend le programme des vols intérieurs, afin de savoir si le "hub" national à partir d'IvatoAntananarivo permettra d'éclater les arrivées des vols internationaux d'Europe vers les stations balnéaires de la côte avec autant d'à-propos compte tenu d'une indéniable relance de l'activité touristique qui ne pas, d'ailleurs, sans poser quelques problèmes de gestion de ce "filon". Pour Irène Andréas, "la fréquentation touristique a bondi au premier semestre" Madagascar a accueilli près de 120.000 touristes de janvier à juillet 2004, presque autant que pendant l’ensemble de l’année 2003, selon les premiers chiffres communiqués mardi dernier par le ministère de la Culture et du Tourisme, repris par des publications spécialisées en Europe. « Entre janvier et juillet, Madagascar a accueilli environ 117.000 étrangers non-résidents, dont 27.243 pour le seul mois de juillet », selon Irène Andréas, directrice exécutive de l’Office national du tourisme, département du ministère de la Culture et du Tourisme. De gros efforts encore à faire Le chiffre de fréquentation touristique prend en compte l’arrivée à Madagascar des étrangers non-résidents, incluant les voyages d’affaires. Mais l’Office national du tourisme considère que les hommes d’affaires font vivre l’industrie hôtelière et prolongent souvent leur séjour par une visite touristique. En 2003, Madagascar avait reçu 139.230 visiteurs étrangers, soit un peu plus du double des mauvais résultats de 2002 (61.674), dus à la crise présidentielle qui avait perturbé le pays pendant le premier semestre. « Le tourisme redémarre et maintenant nous lançons des projets pour attirer de nouvelles clientèles, comme les Sud-Africains ou les Réunionnais », indique Mme Andréas qui ajoute : « Nous sommes très optimistes pour les années à venir, même si nous devons faire de très gros progrès en matière d’infrastructures ou de marketing ». RANAIVO LALA HONORE 7 Air Madagascar déleste ! 5 destinations sociales non rentables supprimées AIR MADAGASCAR, PLUS ATTENTIVE À SA RENTABILITÉ Depuis toujours, Air Madagascar était confrontée à l'obligation de desservir quelques lignes intérieures, qui étaient dépourvues de tout intérêt financier pour la compagnie aérienne. Ce sont les fameuses destinations sociales qui sont au nombre de 25. Actuellement, les donnes ont changé avec la flambée des prix des produits pétroliers. Les subventions ne peuvent plus supporter ces vols à perte. D'où la décision de supprimer encore quelques-unes de ces destinations sociales. Depuis quelques mois, Air Madagascar a annoncé l'arrêt de l'exploitation de cinq lignes intérieures pour raison d'absence continue de rentabilité économique, en l'occurrence : Mananara Avaratra, Ambatondrazaka, Manakara, Farafangana et Mananjary. A titre d'exemple, en 2004, leur exploitation a entraîné une perte de 600.000 dollars pour la compagnie, ce qui n'est pas négligeable. Quatre de ces destinations ne posaient pas trop de problèmes en cas de suppression de la desserte aérienne (Ambatondrazaka, manakara, Mananjary, et Farangana) en raison de la réhabilitation de l'infrastructure routière qui y mène (les travaux se portant sur la réhabilitation de la RN 44 qui mène vers l'Alaotra sont déjà engagés par la société malaisienne Ho Hup). La suppression de la destination Mananara restait un problème du fait de l'état des routes. Air madagascar a finalement trouvé une solution : désormais, cette ville sera desservie à partir de Toamasina. Toutefois, cette solution entraînera sur cette ligne une hausse des tarifs du transport aérien de plus de 50 %. La non-rentabilité de ces dessertes s'explique, entre autres, par le taux de remplissage insuffisant et des contraintes d'exploitation spécifiques. Ainsi, pour les 4 lignes supprimées, l'absence de point d'avitaillement sur leur aéroport respectif oblige les avions d'Air Madagascar à apporter dans leurs réservoirs le carburant nécessaire pour faire un vol en aller-retour. LA LIGNE ITALIE-MADAGASCAR SUSPENDUE 3 MOIS Cette situation a forcément pour conséquence de réduire le nombre de sièges vendables sur le vol, et donc moins de recettes, sans compter éventuellement un surplus de consommation dû à la surcharge de carburant. En outre, l'importance accordée par la compagnie aérienne à la sécurité et à la fiabilité entraîne des coûts incompressibles, telles la maintenance des avions ou la formation des équipages. Comme toutes les compagnies aériennes dans le monde, Air Madagascar subit de plein fouet la flambée des prix des carburants; ce qui l'oblige à une vigilance accrue des dépenses. Toutes ces raisons d'ordres technique et économique font que la compagnie aérienne est amenée à arrêter l'exploitation de ces lignes non rentables. Sur le réseau long-courrier, des changements vont également avoir lieu sur la desserte de Milan pendant le premier trimestre 2006. En cette période de l'année, du fait du climat, il y a traditionnellement une baisse d'affluence à Nosy Be alors que c'est l'une des principales destinations finales des voyageurs venant de Milan. Du fait de cette baisse attendue du trafic entre Madagascar et l'Italie, Air Madagascar a décidé de suspendre les 2 vols réguliers actuels entre Milan et Antananarivo à compter du 14 janvier 2006 jusqu'à fin mars 2006. Ce sera également le cas du vol charter entre Milan et Nosy qui se fait pour le compte de Viaggi del Ventaglio (le groupe auquel appartient l'hôtel Venta Club de Nosy Be qui continuera à ouvrir ses portes) comme il est prévu dans le contrat établi entre ce tour opérateur et Air Madagascar. A compter de la fin du mois de mars 2006, Air Madagascar reviendra sur Milan avec 2 vols hebdomadaires. Ces vols combineront des sièges réservés à Venta Club, tandis que le reste sera vendu directement par Air Madagascar. RANAIVO LALA HONORE 8 Nouveau cap vers l'Asie pour Air Madagascar avec le vol sur Bangkok La nouvelle destination Bangkok offre à Air Madagascar et au pays des opportunités qu’il faudra savoir exploiter. La nouvelle ligne directeAntananarivo-Bangkok desservie par la compagnie Air Madagascar est opérationnelle après le vol inaugural du 31 mai dernier. Cette nouvelle ligne présente de nombreux avantages. Dorénavant, il n’est plus nécessaire d’aller à l’île Maurice pour passer à Hong Kong ou Singapour avant d’atterrir à la destination finale. A moins de passer par Paris, un circuit qui est, évidemment, plus éprouvant Sur le strict plan du transport aérien, la durée du trajet (8 heures) est sensiblement réduite pour offrir aux passagers de tout genre, au départ d’Antananarivo, une porte sur l’Asie. D’après Berend Bruns, directeur général d’Air Madagascar, il faut considérer l’ouverture de cette nouvelle ligne comme un investissement qu’il faudra rentabiliser dans le temps. Il s’est donné une année pour voir si le vol est économiquement rentable. Dans cette optique, les rencontres avec tous les représentants de la compagnie en Asie qui se sont tenues à Bangkok avaient pour objectif principal de renforcer le trafic de passagers et de frets. De ce point de vue, le fait que la Thaïlande accueille chaque année plus de 11 millions de visiteurs peut profiter à Madagascar qui peut espérer bénéficier indirectement d’une portion, même minime, de cette manne. Effectivement, même si un seul sur les cent visiteurs qui se rendent en Thaïlande se décidait de découvrir la nouvelle destination qu’est Madagascar, les statistiques du pays en matière de tourisme s’en trouveraient sensiblement transformées. Mais cela ne se fera pas tout seul. Toute une politique de promotion et d’information sur la nouvelle destination est requise. UN MODÈLE Ce vol devrait aussi permettre de renforcer les relations économiques entre les deux pays. La Thaïlande peut servir de modèle pour Madagascar sur de nombreux secteurs. Outre le fait que la Thaïlande soit le premier exportateur mondial de riz (les paysans composent 70 % de la population thaïlandaise), le secteur de la joaillerie et de la bijouterie y joue un grand rôle (au 3ème rang des exportations de la Thaïlande) : les exportations annuelles atteignent les 200 milliards de bath (1 bath équivalent à 240 Fmg environ). Ceci explique l’intérêt que les thaïlandais manifestent à l’égard de Madagascar qui possède d’énormes potentiels en matière de ressources minières. La mise en place de l’Institut de gemmologie de Madagascar (IGM) fournira l’encadrement professionnel local nécessaire pour développer et, surtout, sécuriser ce secteur, étant donné que certains opérateurs thaïlandais intervenant dans ce domaine traînent la mauvaise réputation de « trafiquer » certaines pierres précieuses. A priori, les relations malgaches et thaïlandaises semblent avoir toutes les chances de se développer grâce à cette nouvelle destination. Cependant, aussi curieux que cela puisse paraître, les autorités malgaches semblent négliger cet événement étant donné que de nombreux invités officiels (président du Sénat, vice-premier ministre…) ont annulé leur participation au vol inaugural au dernier moment. RANAIVO LALA HONORE 9 Air Madagascar enregistre une croissance sur toutes les destinations Au mois de novembre, la compagnie nationale de transport aérien a remboursé la dernière tranche de ses dettes envers ses principaux créanciers. Air Madagascar a procédé samedi, à la réception du second ATR 72 qu'elle vient d'acquérir. Ce qui marque la concrétisation du renouvellement de sa flotte, mais surtout un signe évident que la compagnie se porte bien. Ceci est prouvé par une croissance du trafic sur toutes les destinations. Ainsi, sur la destination Paris, entre 2004 et 2005 sur la période comprise entre janvier et novembre, le trafic a enregistré une hausse de 15,6 %. Sur la même période, la croissance est de 22,4 % pour la destination Maurice, de 18,3 % sur La Réunion et de 2,8 % sur Johannesburg. Quant aux autres marchés (Bangkok, Milan, Nairobi et Comores), globalement, la croissance est de l'ordre de 73,9 %. En termes de part de marché, la croissance sur la scène internationale est de l'ordre de 51,5 % (contre 46 % en 2004 et 44,5 % en 2003). La performance est encore plus remarquable en termes de taux de remplissage. Sur Paris, le taux est de 84,5 % contre 66,9 % en 2004. Sur le marché domestique, la croissance est très forte car elle a dépassé toutes les prévisions. Le taux de remplissage était de 77 % en octobre et de 76 % en novembre. N'empêche que Air Madagascar a dû arrêter de desservir 4 destinations domestiques commerciales (Ambatondrazaka, Mananjary, Manakara et Farafangana) pour cause de non rentabilité. Cette décision économique a dû être prise suite aux pertes énormes enregistrées sur ces destinations (environ 600.000 dollars). Par exemple, sur Mananjary, Air Madagascar perd 1,5 million de Fmg sur chaque passager (1 million de Fmg perdu sur chaque passager pour Ambatondrazaka). Sur la quarantaine de destinations desservies par Air Madagascar, il y a 25 lignes sociales (donc bénéficiant de subventions de l'Etat pour que leur exploitation soit maintenue, pour une raison ou une autre, par la compagnie aérienne). Les 4 destinations annulées figurent donc parmi les 15 destinations commerciales. Mais vu les pertes enregistrées sur ces destinations, d'une part, et comme la compagnie aérienne ne veut pas pénaliser les clients sur cette ligne en augmentant les frais de transport, d'autre part, la décision économique a porté finalement sur l'annulation de leur desserte respective. RANAIVO LALA HHONORE Vers un partenariat profond et durable entre Air Madagascar et le cluster Text'île Mada Les membres du cluster Text'île Mada ont participé au salon Fatex à Paris (les 8, 9 et 10 novembre), un rendez-vous international des professionnels de la confection. Ce salon a accueilli 7.000 visiteurs, dont 72 % de décideurs. Le cluster est, rappelons -le, une forme spécifique de coopération inter entreprises, composée d'acteurs économiques concernés et ancrés sur un même territoire, spécialisés dans un métier, un produit, une filière. Pour participer à cet événement, le cluster Text'île Mada s'est tourné vers la compagnie Air Madagascar pour lui proposer un partenariat. La compagnie aérienne malgache était donc également présente sur le stand de Madagascar pour renforcer l'offre globale de services offerts aux donneurs d'ordre. Mais au-delà de ce salon, c'est un partenariat beaucoup plus profond et plus durable qui est en train de s'établir entre Text'île Mada et Air Madagascar. Des accords sur le fret aérien et le transport de passagers sont en passe d'être conclus. En effet, les membres du cluster ont prévu pour 2006 d'autres participations à des salons professionnels. Aujourd'hui, le cluster Text'île Mada compte une vingtaine d'entreprises du secteur textile habillement. Cela représente plus de 6.500 salariés avec des structures allant de 40 à 1.000 personnes. Il est représentatif des métiers de la filière textile à Madagascar avec des façonniers, des brodeurs, en passant par des filatures et même des sociétés de service pour le transit, la logistique et le contrôle de qualité. RANAIVO LALA HONORE 10