1 I N D E X ARTICLES Air Madagascar reprend ses vols sur Milan

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1 I N D E X ARTICLES Air Madagascar reprend ses vols sur Milan
I N D E X
ARTICLES
Air Madagascar reprend ses vols sur Milan avec la satisfaction de tous
les hôteliers de Nosy Be - 30/03/2006
Air Madagascar à l'ITB de Berlin en vue de la reprise des vols vers Milan 9/3/2006
Partenariat entre le SE/CNLS, GTZ et Air Madagascar dans la lutte contre
le sida - 8/2/2006
La jeunesse méritante sur les ailes d’Air Madagascar - 26/1/2006
Air Madagascar va offrir leur baptême de l'air à 4 élèves - 17/1/2006
Air Madagascar met ses 737 « Sambirano » et « Boina » à la retraite
Air Madagascar renouvelle sa flotte d'ATR
Les clefs du second ATR72 remises à Air Madagascar
Air Madagascar multiplie les vols directs de la Réunion sur les régions
Air Madagascar déleste 5 destinations sociales non rentables supprimées
Nouveau cap vers l'Asie pour Air Madagascar avec le vol sur Bangkok
Air Madagascar enregistre une croissance sur toutes les destinations
Vers un partenariat profond et durable entre Air Madagascar et le
cluster Text'île Mada
1
Air Madagascar reprend ses vols sur Milan avec la satisfaction de tous les hôteliers de
Nosy Be - 30/3/2006
Comme prévu, les vols d'Air Madagascar reliant l'Italie à Madagascar ont repris. Mais des
changements ont été apportés quant à la structure des vols..
C'est à 7h 45 précise que le vol d'Air Madagascar MD 055 en provenance de Milan a atterri hier
sur le tarmac de l'aéroport de Nosy Be avant de joindre Antananarivo. C'est le premier vol qui
marque la reprise des liaisons aériennes entre Milan (Italie) et Madagascar qui ont été suspendues
depuis le mois de janvier de cette année comme il a été programmé depuis six mois.
Pour ce premier vol de reprise, sur les 234 touristes en provenance de Milan, 182 passagers sont
descendus à Nosy Be pour la grande joie des hôteliers de l'île aux Parfums, et le reste - soit 52
passagers -, a poursuivi le voyage jusqu'à Antananarivo.
Toutefois, si auparavant, on avait trois vols par semaine entre Madagascar et l'Italie (dont deux
vols reliant Milan à Antananarivo et un vol entre Milan et Nosy-Be réservé exclusivement au vol
charter de Venta Club, ex-Andilana Beach), actuellement, Air Madagascar a mis en place des
aménagements.
Ainsi, la desserte ne sera plus assurée, désormais, que par deux vols hebdomadaires avec comme
circuit Milan – Nosy-Be – Antananarivo – Milan. De plus, chaque vol se fera en combiné avec
Venta Club qui partage les places avec Air Madagascar. Donc, il n'y a plus de vol charter réservé
exclusivement à Venta Club.
Cette décision a été prise par Air Madagascar pour diverses raisons. D'une part, les autres hôtels
de Nosy-Be grognaient contre l'exclusivité accordée par Air Madagascar à Venta Club à travers les
vols charters alors que l'infrastructure hôtelière existante à Nosy-Be permettait de répondre à une
demande plus importante. Et d'autre part, ces vols combinés avec Venta Club permettent à la
compagnie nationale de transport aérien d'augmenter sa capacité sur Paris. En conséquence, les
vols à destination de Paris passeront de 4 à 5 vols hebdomadaires, à savoir les mardi, mercredi,
jeudi, samedi et dimanche.
En fin de compte, ce n'est pas une surprise de la part d'Air Madagascar, car cela a été
programmé. Et Air Madagascar démontre à travers cette décision, sa volonté effective de
participer à la promotion du Tourisme à Madagascar, en faisant bénéficier tous les opérateurs
touristiques, sans exception ni discrimination, de ses aménagements en matière de structure de
vol. Et cela, en dépit du fait que mettre en place un nouveau vol coûte cher et n'est pas toujours
assuré d'être rentabilisé.
RANAIVO LALA HONORE
2
Air Madagascar à l'ITB de Berlin en vue de la reprise des vols vers Milan - 9/3/2006
Conformément à une tradition établie depuis plusieurs éditions, la compagnie Air Madagascar est
présente à la 40 ème édition du salon ITB qui a ouvert ses portes à Berlin (Republique fédérale
d'Alle-magne) le 8 mars. Cette manifestation rassemble chaque année les professionnels
mondiaux du tourisme avec, cette année, des chiffres record : 10.856 entreprises exposantes en
provenance de 183 pays.
Pour Air Madagascar, la participation à cette dernière édition revêt un caractère particulier.
Comme annoncé il y a quelques mois, les vols vers l'Italie reprendront fin mars, après une
suspension de près de trois mois pendant la basse saison du début d'année. "Notre participation
(à l'ITB Berlin) rentre dans la logique d'une promotion de la ligne entre Milan et Madagascar" a
expliqué Haja Raelison, représentant la direction commerciale de la compagnie à ce salon.
Ainsi, deux vols hebdomadaires effectueront la liaison Milan – Nosy Be – Antananarivo dans le
cadre du nouveau programme de vols qui débutera le 26 mars 2006. C'est dans cette perspective
que les représentants de la compagnie, venus d'Antananarivo et du bureau de Paris mettent à
profit l'ITB pour établir des partenariats commerciaux avec les professionnels des pays
directement concernés par ces vols vers Milan.
La société Aviareps, qui représente Air Madagascar, entre autres en Italie, Allema-gne, Autriche et
Suisse, prend une part active à ces discussions.
En termes de représentation au salon de Berlin, l'Office national du tourisme de Mada-gascar et
quatre tour-operators partagent le stands d'Air Madagascar : Aloes travel tour, Tropic tours and
travels ainsi que Trans Soa expéditions.
RANAIVO LALA HONORE
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Partenariat entre le SE/CNLS, GTZ et Air Madagascar dans la lutte contre le sida - 8/2/2006
La lutte contre le VIH/Sida touche aussi le milieu du travail tant dans le secteur public que privé.
Air Madagascar, en tant que société citoyenne, a manifesté son engagement dans le combat
contre ce fléau international. Et ce, à travers la signature d’une convention de partenariat avec le
Secrétariat exécutif du Comité national de lutte contre le sida (SE/CNLS) et la Coopération
technique allemande (GTZ), hier au bureau d’Air Madagascar.
En fait, l’intégration de la lutte contre le VIH/Sida en milieu du travail a été retenue par le CNLS
comme une des priorités nationales. Chaque partenaire de la convention apportera des moyens
financiers ou techniques pour la mise en œuvre du programme de lutte de cette société de
transport aérien. Pour Air Madagascar, le directeur général Berend Bruns d’expliquer qu’il s’agit
de contribuer à la sensibilisation de sa clientèle et son propre personnel et sa famille au risque du
VIH/Sida.
Les objectifs de cet engagement consistent à mettre en place un système d’information,
d’éducation et de communication sur les infections sexuellement transmissibles et le VIH/sida en
favorisant les discussions continues entre les membres du personnel ainsi que leur famille
respective ; à instaurer un milieu de travail sain en considérant les facteurs de risque ; à
encourager le personnel de la compagnie à servir de modèle dans la lutte en adoptant un
changement de comportement et à assurer la non discrimination des personnes pouvant
contracté le sida au sein de la compagnie. Dans le cadre de la convention tripartite, des activités
sont prévues au programme comme la distribution généralisée de préservatifs, la sensibilisation
de l’ensemble du personnel ayant un effectif total de 1.400 employés répartis dans 10
représentations régionales, 150 stewards et hôtesses et 80 pilotes. À cela s’ajoute la campagne
de dépistage auprès du personnel ainsi que la séance de communication par le biais de divers
supports.
La cérémonie d’hier fut également une occasion pour remettre les certificats aux 24 éducateurs
pairs formés sur les connaissances de base sur le VIH/sida en juillet 2005.
NORO NIAINA
La jeunesse méritante sur les ailes d’Air Madagascar - 26/1/2006
C’est sur le vol Tana-Nosy Be d’Air Madagascar que quatre jeunes méritants du secondaire
prendront leur baptême d’air samedi prochain. Un rêve qui se réalise au terme d’un concours de
dissertation ouvert aux élèves de terminales et qui a vu 161 participants.
Les heureux gagnants se sont vus remettre, hier, un ticket des mains du directeur général d’Air
Madagascar, Berend Bruns. Il s’agit de : Andremanisa Henintsoa (Lycée privé Andrianarisoa),
Bruno Princia Colombe (La Clairefontaine), Rakotolahy Riantsoa Narindra (Collège St-Jean Bosco)
et Razakasoa Mihanta Henintsoa (Lycée Andohalo).
En récompense aux meilleurs bacheliers de l’année dernière, la compagnie a également offert un
billet long-courrier (destination au choix entre Paris, Milan et Bangkok) à Malalatiana Stéphanie
Ramiaramanana (17,36/20) et José Katsiha (16,89/20).
MAMY LALAINA RAZAFINDRAKOTO
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Air Madagascar va offrir leur baptême de l'air à 4 élèves - 17/1/2006
Dans le cadre de la Semaine de l'aéronautique civile, la compagnie Air Madagascar a organisé un
concours de textes (dissertations ou poèmes) réservé aux élèves de la classe terminale avec pour
thèmes : “Air Madagascar, outil de développement pour Madagascar” ou “Air Madagascar,
porte-étendard de Madagascar”.
Le premier de chaque catégorie (textes en malgache ou en français) obtiendra un baptême de
l'air offert par Air Madagascar sur Nosy Be, le second recevra le même prix mais sur la destination
Toamasina. Les quatre baptêmes de l'air auront lieu le dernier week-end de janvier.
Sur 161 participants, 24 ont vu leurs textes éliminés d'office par le jury. Il reste en lice 84 textes
en français et 53 en malgache. Les noms des lauréats seront annoncés lors de la remise des prix
le mercredi 25 janvier 2006.
RANAIVO LALA HONORE
Air Madagascar met ses 737 « Sambirano » et « Boina » à la retraite Air Madagascar se déleste de ses vieux «coucous»«Sambirano" et "Boina», les deux Boeing 737200 d'Air Madagascar ne sillonneront plus le ciel malgache : ils ont été vendus. Le
renouvellement de la flotte oblige.
Après plus de 30 ans de "bons et loyaux services" (ayant été mis en service en 1972) sur les lignes
nationales et régionales, le Boeing 737-200 Fox Bravo (plus connu du public sous le nom de
Sambirano) ayant appartenu à la compagnie Air Madagascar, s'est envolé hier à destination de
Miami (Floride, Etats-Unis), siège de son nouveau propriétaire.
En effet, après que la compagnie nationale ait décidé d'arrêter l'exploitation des Boeing 737-200
au profit des Boeing 737-300, plus modernes, plus économiques et mieux adaptés aux normes
actuelles en matière de sécurité et de pollution, les deux Boeing 737-200, Sambirano et Boina
(Fox Alpha) ont été mis en vente. Ce dernier partira également à la fin de ce mois.
Les quelques professionnels qu'on a interrogés ont déclaré que c'est une bonne chose que la
compagnie Air Madagascar ait pu réussir à vendre des avions de l'ancienne génération. Certes, ils
peuvent toujours voler, et dans beaucoup de pays, même en Europe, on les exploite toujours
pour le transport du fret, par exemple.
Mais les maintenir en état de vol nécessite d'importants entretiens techniques qui peuvent revenir
cher. Et de cette manière, la compagnie peut réaliser la politique de renouvellement de sa flotte
Ces deux avions ont été achetés neufs et payés cash à l'époque et font désormais partie de
l'histoire d'Air Madagascar. Aujourd'hui, comme beaucoup de compagnies aériennes dans le
monde, Air Madagascar tend beaucoup vers la location des avions qu'elle exploite. C'est ainsi le
cas des derniers Boeing 737-300 qui renforcent actuellement la flotte de la compagnie.
Ils rejoignent ainsi la destinée du Boeing 747 Tolompiavotana ayant également appartenu à Air
Madagascar et qui a été tout aussi bien vendu après moult péripéties qui ont finalement pris fin à
Paris.
«C'est avec un pincement au cœur que je le vois partir" a confié le Commandant Rakotomalala,
dernier pilote malgache à avoir commandé "Fox Bravo», dernier Boeing 737-200 en service au
sein d'Air Madagascar avant l'arrêt de son exploitation en mars 2005.
Si c'est un équipage étranger qui se charge de convoyer l'avion vers Miami, ce sont cinq
techniciens d'Air Madagascar qui accompagneront toutefois "Fox Bravo" jusqu'à sa destination
finale. Effectivement, le périple de l'appareil le mènera à Nairobi, Yaoundé, Conakry, Fortaleza
(Brésil), Fort de France, avant d'atterrir à l'aéroport de Lopa Loca à Miami.
RANAIVO LALA HONORE
5
Air Madagascar renouvelle sa flotte d'ATR
La flotte d'Air Madagascar s'étoffe : le premier des deux avions ATR72 commandés par la
compagnie nationale de transport aérien est arrivé hier. Immatriculé 5R-MJE, cet avion de 70
places (20 places de plus que l'actuel ATR42) commencera à être utilisé sur les lignes de la
compagnie à partir du 19 novembre 2005. Le second ATR72 sera livré la semaine prochaine à
Dubaï, après sa présentation par la société ATR à un salon aéronautique. Leur arrivée sera suivie
l'année prochaine par un ATR42-500 de la dernière génération. A noter que ces trois appareils
sont à l'état neuf.
Ces nouvelles acquisitions ont pour objectif de renouveler la flotte des ATR42-500 utilisée depuis
près de 10 ans par Air Madagascar. Deux d'entre eux seront vendus et le troisième maintenu
dans la flotte pour les opérations de fret ainsi que de servir d'avion de remplacement en cas de
panne.
“Nous sommes fiers d'avoir pu poursuivre le renouvellement de la flotte, et de mettre de
nouveaux avions à la disposition des réseaux intérieur et régional” a déclaré le directeur général
d'Air Madagascar, Berend Bruns.
Ce mois de novembre est un mois faste pour la compagnie malgache car à part l'arrivée de ces
deux ATR72, le nouveau salon pour les passagers de la “business class” d'Air Madagascar est
opérationnel, de même que les cars destinés à acheminer les clients de l'aérogare vers les avions.
RANAIVO LALA HONORE
Les clefs du second ATR72 remises à Air Madagascar
Les clés de l'ATR72-500, le second acquis ce mois-ci par Air Madagascar, ont été symboliquement
remises le 22 novembre au directeur général de la compagnie malgache, Berend Bruns, par le
président d'ATR, Filippo Bagnato.
Immatriculé 5R-MJF – d'où son surnom de “Juliet Fox” au sein de la compagnie -, cet appareil
flambant neuf porte donc à deux unités les appareils ATR72 qui vont être exploités par Air
Madagascar. Si le premier, “Juliet Echo” est opérationnel depuis le 19 novembre, l'arrivée de
Juliet Fox à Antananarivo est programmée pour mardi prochain. En effet, après sa présentation
par ATR au Salon de Dubai, l'appareil retournera à Toulouse pour y subir les derniers tests avant
son acceptation définitive par l'équipe de techniciens d'Air Madagascar conduite par le chef de
département de maintenance industrielle, Jean-Charles Ranaivoson.
Ce sont les commandants Zafimanana et Lemena qui convoyeront l'appareil vers Madagascar.
Il faut souligner que c'est le nouvel appareil ATR72 aux couleurs d'Air Madagascar qui a été mis à
l'honneur par la société ATR pendant le Salon aéronautique de Dubai. Avec la hausse du prix du
pétrole, l'ATR fut une véritable vedette du Salon vu sa consommation de carburant unanimement
reconnue comme raisonnable.
D'une capacité de 70 places, les deux nouveaux appareils destinés à desservir les réseaux intérieur
et régional sont équipés de sièges en cuir dont 8 réservés à la classe business.
RANAIVO LALA HONORE
6
Air Madagascar multiplie les vols directs de la Réunion sur les régions
Air Madagascar multiplie les vols directs sur les provinces à partir de la Réunion
La représentation d’Air Madagascar à la Réunion, que dirige Nicolas Charlet, a informé la semaine
dernière les voyagistes d’Antananarivo de son programme de vols directs (ndlr : on entend ici par
vols directs ceux qui ne transitent pas par la capitale) pour l’été austral, et de ses tarifs, entre le
département français d’outre-mer et la Grande Ile, à compter du 2 novembre et jusqu’au 26 mars
2005. L’Organisation internationale du transport aérien (Iata) est informée de ces ouvertures de
lignes.
Non contente d’avoir rétabli les vols directs entre la Réunion et Madagascar sur quelques villes de
province et destinations touristiques, comme Antsiranana, Nosy Be, Fort-Dauphin, Sainte-Marie et
Toamasina, à partir de l’aéroport Roland Garros de Saint-Denis, la compagnie nationale ouvre
également cette facilité, une fois par semaine, sur Sambava et Tuléar.
A l’exception de Mahajanga et de Fianarantsoa, tous les autres chefs lieux de province, avec en
plus Nosy Be et Sainte-Marie, ont désormais au moins un vol direct avec la Réunion par semaine
Pour Antananarivo, avec 5 vols directs par semaine au départ de Saint-Denis, Air Madagascar
ajoute également une liaison directe hebdomadaire, le vendredi, au départ de Saint-Pierre, la
capitale du sud du département français, dont l’essor économique justifie très certainement cette
initiative.
Des tarifs peu attractifs
Vers les localités de province, le mardi est consacré à des vols directs sur Nosy Be, Diego Suarez
et Sambava; le mercredi sur Fort Dauphin et Toliara, ainsi que sur Toamasina et Sainte-Marie; et
le vendredi au départ de Saint-Pierre sur Antananarivo.
Au départ de Saint-Denis sur Ivato, les cinq vols hebdomadaires sont programmés le mardi, le
mercredi, le jeudi, le samedi et le dimanche.
Les tarifs annoncés, en euros hors taxe, sont moins attractifs que ces perspectives d'ouverture de
lignes. Pour un aller et retour ssur Fort Dauphin, il en coûte 616 euros, 558 sur Nosy Be, 417 sur
Diego Suarez et 313 sur Toamasina. A destination de Toliara, Sainte-Marie et Sambava, le prix
d’un aller-retour est respectivement de 622, 482 et 377 euros. A titre de simple comparaison, on
trouve des vols Saint-Denis de la Réunion sur la France et retour à moins de 600 euros.
Enfin, ce programme, reçu par mail et signé du représentant d’Air Madagascar à la Réunion, fait
état, sans donner les tarifs, d’un Réunion - Bangkok, via Antananarivo, avec un départ le vendredi
et un retour le mardi.
On attend le programme des vols intérieurs, afin de savoir si le "hub" national à partir d'IvatoAntananarivo permettra d'éclater les arrivées des vols internationaux d'Europe vers les stations
balnéaires de la côte avec autant d'à-propos compte tenu d'une indéniable relance de l'activité
touristique qui ne pas, d'ailleurs, sans poser quelques problèmes de gestion de ce "filon".
Pour Irène Andréas, "la fréquentation touristique a bondi au premier semestre"
Madagascar a accueilli près de 120.000 touristes de janvier à juillet 2004, presque autant que
pendant l’ensemble de l’année 2003, selon les premiers chiffres communiqués mardi dernier par
le ministère de la Culture et du Tourisme, repris par des publications spécialisées en Europe.
« Entre janvier et juillet, Madagascar a accueilli environ 117.000 étrangers non-résidents, dont
27.243 pour le seul mois de juillet », selon Irène Andréas, directrice exécutive de l’Office national
du tourisme, département du ministère de la Culture et du Tourisme.
De gros efforts encore à faire
Le chiffre de fréquentation touristique prend en compte l’arrivée à Madagascar des étrangers
non-résidents, incluant les voyages d’affaires. Mais l’Office national du tourisme considère que les
hommes d’affaires font vivre l’industrie hôtelière et prolongent souvent leur séjour par une visite
touristique.
En 2003, Madagascar avait reçu 139.230 visiteurs étrangers, soit un peu plus du double des
mauvais résultats de 2002 (61.674), dus à la crise présidentielle qui avait perturbé le pays
pendant le premier semestre.
« Le tourisme redémarre et maintenant nous lançons des projets pour attirer de nouvelles
clientèles, comme les Sud-Africains ou les Réunionnais », indique Mme Andréas qui ajoute : «
Nous sommes très optimistes pour les années à venir, même si nous devons faire de très gros
progrès en matière d’infrastructures ou de marketing ».
RANAIVO LALA HONORE
7
Air Madagascar déleste ! 5 destinations sociales non rentables supprimées
AIR MADAGASCAR, PLUS ATTENTIVE À SA RENTABILITÉ
Depuis toujours, Air Madagascar était confrontée à l'obligation de desservir quelques lignes
intérieures, qui étaient dépourvues de tout intérêt financier pour la compagnie aérienne. Ce sont
les fameuses destinations sociales qui sont au nombre de 25.
Actuellement, les donnes ont changé avec la flambée des prix des produits pétroliers. Les
subventions ne peuvent plus supporter ces vols à perte. D'où la décision de supprimer encore
quelques-unes de ces destinations sociales.
Depuis quelques mois, Air Madagascar a annoncé l'arrêt de l'exploitation de cinq lignes
intérieures pour raison d'absence continue de rentabilité économique, en l'occurrence :
Mananara Avaratra, Ambatondrazaka, Manakara, Farafangana et Mananjary.
A titre d'exemple, en 2004, leur exploitation a entraîné une perte de 600.000 dollars pour la
compagnie, ce qui n'est pas négligeable. Quatre de ces destinations ne posaient pas trop de
problèmes en cas de suppression de la desserte aérienne (Ambatondrazaka, manakara,
Mananjary, et Farangana) en raison de la réhabilitation de l'infrastructure routière qui y mène (les
travaux se portant sur la réhabilitation de la RN 44 qui mène vers l'Alaotra sont déjà engagés par
la société malaisienne Ho Hup).
La suppression de la destination Mananara restait un problème du fait de l'état des routes. Air
madagascar a finalement trouvé une solution : désormais, cette ville sera desservie à partir de
Toamasina. Toutefois, cette solution entraînera sur cette ligne une hausse des tarifs du transport
aérien de plus de 50 %.
La non-rentabilité de ces dessertes s'explique, entre autres, par le taux de remplissage insuffisant
et des contraintes d'exploitation spécifiques. Ainsi, pour les 4 lignes supprimées, l'absence de
point d'avitaillement sur leur aéroport respectif oblige les avions d'Air Madagascar à apporter
dans leurs réservoirs le carburant nécessaire pour faire un vol en aller-retour.
LA LIGNE ITALIE-MADAGASCAR SUSPENDUE 3 MOIS
Cette situation a forcément pour conséquence de réduire le nombre de sièges vendables sur le
vol, et donc moins de recettes, sans compter éventuellement un surplus de consommation dû à la
surcharge de carburant.
En outre, l'importance accordée par la compagnie aérienne à la sécurité et à la fiabilité entraîne
des coûts incompressibles, telles la maintenance des avions ou la formation des équipages.
Comme toutes les compagnies aériennes dans le monde, Air Madagascar subit de plein fouet la
flambée des prix des carburants; ce qui l'oblige à une vigilance accrue des dépenses. Toutes ces
raisons d'ordres technique et économique font que la compagnie aérienne est amenée à arrêter
l'exploitation de ces lignes non rentables.
Sur le réseau long-courrier, des changements vont également avoir lieu sur la desserte de Milan
pendant le premier trimestre 2006. En cette période de l'année, du fait du climat, il y a
traditionnellement une baisse d'affluence à Nosy Be alors que c'est l'une des principales
destinations finales des voyageurs venant de Milan.
Du fait de cette baisse attendue du trafic entre Madagascar et l'Italie, Air Madagascar a décidé de
suspendre les 2 vols réguliers actuels entre Milan et Antananarivo à compter du 14 janvier 2006
jusqu'à fin mars 2006.
Ce sera également le cas du vol charter entre Milan et Nosy qui se fait pour le compte de Viaggi
del Ventaglio (le groupe auquel appartient l'hôtel Venta Club de Nosy Be qui continuera à ouvrir
ses portes) comme il est prévu dans le contrat établi entre ce tour opérateur et Air Madagascar.
A compter de la fin du mois de mars 2006, Air Madagascar reviendra sur Milan avec 2 vols
hebdomadaires. Ces vols combineront des sièges réservés à Venta Club, tandis que le reste sera
vendu directement par Air Madagascar.
RANAIVO LALA HONORE
8
Nouveau cap vers l'Asie pour Air Madagascar avec le vol sur Bangkok
La nouvelle destination Bangkok offre à Air Madagascar et au pays des opportunités qu’il faudra
savoir exploiter.
La nouvelle ligne directeAntananarivo-Bangkok desservie par la compagnie Air Madagascar est
opérationnelle après le vol inaugural du 31 mai dernier.
Cette nouvelle ligne présente de nombreux avantages. Dorénavant, il n’est plus nécessaire d’aller
à l’île Maurice pour passer à Hong Kong ou Singapour avant d’atterrir à la destination finale. A
moins de passer par Paris, un circuit qui est, évidemment, plus éprouvant
Sur le strict plan du transport aérien, la durée du trajet (8 heures) est sensiblement réduite pour
offrir aux passagers de tout genre, au départ d’Antananarivo, une porte sur l’Asie.
D’après Berend Bruns, directeur général d’Air Madagascar, il faut considérer l’ouverture de cette
nouvelle ligne comme un investissement qu’il faudra rentabiliser dans le temps. Il s’est donné une
année pour voir si le vol est économiquement rentable. Dans cette optique, les rencontres avec
tous les représentants de la compagnie en Asie qui se sont tenues à Bangkok avaient pour
objectif principal de renforcer le trafic de passagers et de frets.
De ce point de vue, le fait que la Thaïlande accueille chaque année plus de 11 millions de visiteurs
peut profiter à Madagascar qui peut espérer bénéficier indirectement d’une portion, même
minime, de cette manne. Effectivement, même si un seul sur les cent visiteurs qui se rendent en
Thaïlande se décidait de découvrir la nouvelle destination qu’est Madagascar, les statistiques du
pays en matière de tourisme s’en trouveraient sensiblement transformées. Mais cela ne se fera
pas tout seul. Toute une politique de promotion et d’information sur la nouvelle destination est
requise.
UN MODÈLE
Ce vol devrait aussi permettre de renforcer les relations économiques entre les deux pays. La
Thaïlande peut servir de modèle pour Madagascar sur de nombreux secteurs. Outre le fait que la
Thaïlande soit le premier exportateur mondial de riz (les paysans composent 70 % de la
population thaïlandaise), le secteur de la joaillerie et de la bijouterie y joue un grand rôle (au
3ème rang des exportations de la Thaïlande) : les exportations annuelles atteignent les 200
milliards de bath (1 bath équivalent à 240 Fmg environ).
Ceci explique l’intérêt que les thaïlandais manifestent à l’égard de Madagascar qui possède
d’énormes potentiels en matière de ressources minières. La mise en place de l’Institut de
gemmologie de Madagascar (IGM) fournira l’encadrement professionnel local nécessaire pour
développer et, surtout, sécuriser ce secteur, étant donné que certains opérateurs thaïlandais
intervenant dans ce domaine traînent la mauvaise réputation de « trafiquer » certaines pierres
précieuses.
A priori, les relations malgaches et thaïlandaises semblent avoir toutes les chances de se
développer grâce à cette nouvelle destination. Cependant, aussi curieux que cela puisse paraître,
les autorités malgaches semblent négliger cet événement étant donné que de nombreux invités
officiels (président du Sénat, vice-premier ministre…) ont annulé leur participation au vol
inaugural au dernier moment.
RANAIVO LALA HONORE
9
Air Madagascar enregistre une croissance sur toutes les destinations
Au mois de novembre, la compagnie nationale de transport aérien a remboursé la dernière
tranche de ses dettes envers ses principaux créanciers. Air Madagascar a procédé samedi, à la
réception du second ATR 72 qu'elle vient d'acquérir. Ce qui marque la concrétisation du
renouvellement de sa flotte, mais surtout un signe évident que la compagnie se porte bien.
Ceci est prouvé par une croissance du trafic sur toutes les destinations. Ainsi, sur la destination
Paris, entre 2004 et 2005 sur la période comprise entre janvier et novembre, le trafic a enregistré
une hausse de 15,6 %.
Sur la même période, la croissance est de 22,4 % pour la destination Maurice, de 18,3 % sur La
Réunion et de 2,8 % sur Johannesburg. Quant aux autres marchés (Bangkok, Milan, Nairobi et
Comores), globalement, la croissance est de l'ordre de 73,9 %. En termes de part de marché, la
croissance sur la scène internationale est de l'ordre de 51,5 % (contre 46 % en 2004 et 44,5 %
en 2003).
La performance est encore plus remarquable en termes de taux de remplissage. Sur Paris, le taux
est de 84,5 % contre 66,9 % en 2004.
Sur le marché domestique, la croissance est très forte car elle a dépassé toutes les prévisions. Le
taux de remplissage était de 77 % en octobre et de 76 % en novembre.
N'empêche que Air Madagascar a dû arrêter de desservir 4 destinations domestiques
commerciales (Ambatondrazaka, Mananjary, Manakara et Farafangana) pour cause de non
rentabilité. Cette décision économique a dû être prise suite aux pertes énormes enregistrées sur
ces destinations (environ 600.000 dollars).
Par exemple, sur Mananjary, Air Madagascar perd 1,5 million de Fmg sur chaque passager (1
million de Fmg perdu sur chaque passager pour Ambatondrazaka).
Sur la quarantaine de destinations desservies par Air Madagascar, il y a 25 lignes sociales (donc
bénéficiant de subventions de l'Etat pour que leur exploitation soit maintenue, pour une raison
ou une autre, par la compagnie aérienne).
Les 4 destinations annulées figurent donc parmi les 15 destinations commerciales. Mais vu les
pertes enregistrées sur ces destinations, d'une part, et comme la compagnie aérienne ne veut pas
pénaliser les clients sur cette ligne en augmentant les frais de transport, d'autre part, la décision
économique a porté finalement sur l'annulation de leur desserte respective.
RANAIVO LALA HHONORE
Vers un partenariat profond et durable entre Air Madagascar et le cluster Text'île Mada
Les membres du cluster Text'île Mada ont participé au salon Fatex à Paris (les 8, 9 et 10
novembre), un rendez-vous international des professionnels de la confection. Ce salon a accueilli
7.000 visiteurs, dont 72 % de décideurs. Le cluster est, rappelons -le, une forme spécifique de
coopération inter entreprises, composée d'acteurs économiques concernés et ancrés sur un
même territoire, spécialisés dans un métier, un produit, une filière.
Pour participer à cet événement, le cluster Text'île Mada s'est tourné vers la compagnie Air
Madagascar pour lui proposer un partenariat. La compagnie aérienne malgache était donc
également présente sur le stand de Madagascar pour renforcer l'offre globale de services offerts
aux donneurs d'ordre. Mais au-delà de ce salon, c'est un partenariat beaucoup plus profond et
plus durable qui est en train de s'établir entre Text'île Mada et Air Madagascar.
Des accords sur le fret aérien et le transport de passagers sont en passe d'être conclus. En effet,
les membres du cluster ont prévu pour 2006 d'autres participations à des salons professionnels.
Aujourd'hui, le cluster Text'île Mada compte une vingtaine d'entreprises du secteur textile
habillement. Cela représente plus de 6.500 salariés avec des structures allant de 40 à 1.000
personnes. Il est représentatif des métiers de la filière textile à Madagascar avec des façonniers,
des brodeurs, en passant par des filatures et même des sociétés de service pour le transit, la
logistique et le contrôle de qualité.
RANAIVO LALA HONORE
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