dossier de presse - Cully Jazz Festival

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AINSI QUE
CORATEL • DAKINE • dar architectes sa – Françoise Rey • GALERIE DAVEL14 • JMC lutherie sa •
Kryzalid • LA LICORNE • l’association piccolino • L’AUBERGE DU RAISIN • le Bleu Lézard •
LES APPELLATIONS DE LAVAUX • LES CAFÉS ESPERANZA • L’hotel au MAJOR DAVEL • MARTINETTI FRÈRES •
red bull • ROGER DESFAYES • ROMANDE éNERGIE • SAVEURS & COULEURS • SWITCHER •
SWISS CHEESE & CHOCOLATE • TMS • usm • VMCV • VTX • Zap Design, Anaho, etc advertising & design •
ET SANS OUBLIER
La fondation Lavaux - Cully Jazz et les Amis du Festival • Le Festival de la Cité • Les artisans et commerçants de Cully •
Tous les habitants de Cully et l’incroyable staff qui rendent la manifestation possible ! •
LE COMITÉ D’ORGANISATION 2011
Présidence & coordination générale Benoît Frund • Programmation festival IN Carine Zuber •
Programmation IN/OFF et Multimédia Jean-Yves Cavin • Programmation DJ’s Jean-Pascal Mages •
Sponsoring & relations institutionnelles Raphaël Moeckli • Promotion et marketing Léonard Le Duy •
F & B et infrastructures Guillaume Potterat • Développement durable Christophe Borel • Staff François Pittet •
Projets spéciaux & Sponsoring Pierre-Alain Hug •
LE SECRÉTARIAT GÉNÉRAL
Secrétaire général Walter Rugo • Presse & communication Chloé Brunner • Assistant de production David Michaud •
Assistante communication Natalia Paredes • Assistante sponsoring Emilie Loertscher • Stagiaire Pernelle Rochat •
Billetterie & merchandising Sophie Dufour • Infrastructures Jamie Mailer •
bureau cully jazz festival
Place de l’Hôtel- de -Ville 2 • CP 138 • 1096 Cully • Tél +41 21 799 99 00 • Fax +41 21 799 99 00 • [email protected]
COMMUNIQUE DE PRESSE
29e édition du Cully Jazz Festival
Du 25 mars au 2 avril 2011
Cully, le 12 janvier 2011
« En 2011 à Cully le jazz se décline au pluriel »
Le 29e Cully Jazz Festival aura lieu du 25 mars au 2 avril 2011 et dévoile sa
programmation. On y trouve des grands noms du jazz, avec Wayne Shorter ou Archie
Shepp, la relève, incarnée par Esperanza Spalding ou Avishai Cohen, des créations et des
rencontres inédites. Du jazz qui ose, qui swingue, qui chante, qui rocke, qui rappe ou qui
groove, pour une célébration du plaisir par cette musique toujours aussi inventive !
A l’aube de ses 30 ans, la programmation métissée du premier festival du printemps
propose un tour d’horizon de la scène jazz actuelle et présente un jazz qui, loin d’être
monochrome, ose les mélanges audacieux, se décline au pluriel, se teinte de nouveaux
styles musicaux et d’échanges intergénérationnels qui témoignent de la richesse du jazz
d’aujourd’hui.
Avec la jeune génération, la preuve que le jazz est bien vivant…
Le Festival est fier de tourner les spots en direction des jazzmen et jazzwomen de la
jeune génération qui font le jazz d’aujourd’hui. Parmi eux se niche Esperanza Spalding,
belle artiste incarnant l’esprit du siècle à la perfection, autant par sa flexibilité que par
son audace. Cette femme au prénom « espoir » s’aventure sur tous les terrains et n’a
pas peur d’innover, que ce soit en féminisant l’image de la contrebasse, en jouant à la
Maison Blanche ou en prétendant faire de la musique de chambre. On retrouvera trois
artistes de cette nouvelle et géniale mouvance qui ont déjà fait chavirer les cœurs du
public culliéran. Avishai Cohen et Yaron Herman viendront présenter leurs nouveaux
projets en trio alors que le pianiste arménien Tigran Hamasyan se produira en solo au
Temple.
Face à la scène internationale, la Suisse peut, elle aussi, se vanter de faire émerger de
ses terres de précieuses pépites. L’une d’elle est le violoniste et dandy zurichois Tobias
Preisig, signé sur le label new-yorkais Obliqsound. Fraîchement débarquée en territoire
helvétique, Nicole Jo présentera son tout premier opus. Autre phénomène de la scène
jazz suisse contemporaine, Colin Vallon, publiant son nouvel album sur le prestigieux
label ECM, s’est déjà produit deux fois en trio au Chapiteau et viendra cette fois-ci, en
solo, hanter le Temple. Pour compléter ce tableau, l’édition 2011 accueille le Grand
Pianoramax de Leo Tardin, se confrontant pour l’occasion au slam des poètes Anthony
Joseph et Black Cracker. Le souffle frais donné par Seun Kuti à l’afrobeat de son père
Fela incarnera la traditionnelle soirée africaine du Chapiteau.
Sans complexes ni barrière stylistique, tous ces jeunes artistes s’ouvrent au mélange et
aux rencontres improbables, repoussant les frontières musicales et déclinant un jazz
pluriel, bouillonnant, voire explosif. Et si beaucoup d’entre eux ont déjà la maturité des
anciens, ces derniers, semblent, quant à eux, avoir l’impétuosité des petits nouveaux.
…et grâce aux stars de l’ancienne génération, la preuve que le jazz n’est
pas mort !
Fidèle à son habitude, le Festival déroule le tapis rouge aux maîtres de la génération dont
les noms sont d’ores et déjà gravés dans la pierre, mais dont la fougue en tromperait
plus d’un sur leur âge.
Avec la venue du mythique Quartet de Wayne Shorter les organisateurs réalisent enfin
un de leurs plus vieux rêves. L’ouverture du Festival sera non moins prestigieuse
puisqu’elle accueillera le grand Gilberto Gil, figure emblématique et ancien Ministre de la
Culture du Brésil. Il dévoilera son nouveau projet acoustique, tout en finesse et
délicatesse, accompagné des cordes de la guitare de son fils et de celle du violoncelle de
Jaques Morelenbaum dans « The String Concert ».
Côté funk, c’est le retour de l’illustre roi Maceo Parker ayant laissé un souvenir
impérissable lors de son dernier passage à Cully.
Le Chapiteau recevra également le prince du saxophone David Murray avec un projet
tout-à-fait inédit, un hommage espagnol à Nat King Cole, accompagné par son ensemble
cubain et le chanteur argentin Melingo. L’immense Archie Shepp quant à lui,
confrontera son saxophone au rap et au beat box de Napoleon Maddox et nous prouvera
que le jazz n’est pas mort !
Des créations
Le Cully Jazz est également le théâtre de créations et s’en réjouit ! Si les deux
personnalités atypiques de la scène romande Malcolm Braff et Pascal Auberson
semblaient devoir à tout prix se rencontrer, c’était forcément pour créer un projet
atypique, détonnant : deux fortes personnalités musicales, deux pianos, un temple sans
micros ni trompettes et un hommage à Jean Tinguely.
Le tromboniste suisse Samuel Blaser, quant à lui, a choisi, pour son nouveau projet
intitulé « Consort in Motion », de s’inspirer de compositions baroques de la Renaissance
(Monteverdi, Frescobaldi ou Marini) et de les interpréter à sa manière, foncièrement libre,
entouré par la fine fleur du free jazz new-yorkais.
L’année 2011, ce sera également celle du grand retour du Big Band de Lausanne qui
mettra en scène les deux musiciens suisses les plus en vue de New-York, Ohad Talmor
et Grégoire Maret, ainsi que le sensationnel Chris Potter, pour une création de
première classe.
Des rencontres musicales inédites
Si les générations s’entremêlent, certains styles musicaux, d’apparence très éloignés,
n’hésitent pas, en jazz, à se rencontrer et à dialoguer de manière fusionnelle.
Ainsi, au Temple, le piano d’Omar Sosa, n’hésitera pas à se faire tambour dans sa
rencontre avec la voix magique du Sénégalais Mola Sylla et la kora malienne de Ballaké
Sissoko sonnera comme une musique de chambre au contact du violoncelle de Vincent
Segal.
Au Next Step, les paysages sonores puissants des Young Gods se confronteront au
« hardcore chamber music » des musiciens biennois Koch, Schütz et Studer et la voix
soul de l’Américaine Krystle Warren sera l’invitée de l’afrojazzbeat trio du pianiste belge
Eric Legnini.
Un autre beau face-à-face du Festival aura lieu au Chapiteau entre le trompettiste italien
Paolo Fresu et le guitariste américain Ralph Towner pour un dialogue classieux entre
musique de chambre baroque et une improvisation colorée de blues et de classique.
Next Step, au bord du jazz
Fidèle à son esprit d’ouverture et de curiosité, le Next Step s’aventure au bord du jazz,
où il entretient ses liens de parenté avec sa famille soul, trip-hop et tout autre cousin.
Des voix féminines y seront à découvrir de toute urgence. Il y aura, de Belgique, la jeune
et fraîche raggawoman Selah Sue, de France, l’ensorceleuse Imany et, venue direct du
label britannique Ninja Tune, l’incroyable Andreya Triana. L’atmosphère feutrée du Next
Step se fera également chambouler par la musique et la personnalité déjantée d’Erika
Stucky et son nouveau projet présenté en première mondiale « Ping Pong », ainsi que
par le power-funk du groupe Push Up avec Sandra Nkaké en guest.
Quant à Portico Quartet, formation anglaise révélée par le label de Peter Gabriel, il
déversera une musique planante teintée de sonorités africaines, d’univers relaxants et
qui sonne comme quelque chose de totalement nouveau.
FESTIVAL OFF : Du plaisir sonore et des concerts gratuits de qualité dans
plus de 13 cafés et caveaux du bourg
Le OFF pour tous !
Du sans le sou au millionnaire, la seule chose qui compte est votre appétit musical !
Chaque année, le Festival OFF propose une grande richesse musicale pour tous les
curieux qui affluent dans ce petit paradis aux 13 caveaux, chacun avec sa propre couleur
musicale. Une offre éclectique est au rendez-vous, avec qualité et découverte comme
meilleurs compagnons de route, dans ce cadre typique et chaleureux de la région viticole
de Lavaux. Du free-jazz au rock, de l’improvisation au funk, de la chanson française en
passant par la Nouvelle-Orléans, les tympans de chacun pourront vibrer sur son genre
musical préféré.
Le mordant de la découverte
Pour profiter pleinement du printemps et pour plus d’hétérogénéité, le Festival OFF
s’enrichit d’un nouveau lieu: Le Jardin. C’est dans ce cadre édénique au centre du bourg
de Cully que le visiteur pourra profiter de la magnifique résidence de Soraya Ksontini
qui saura surprendre et enchanter par son talent et son jazz oriental.
Une carte blanche est aussi donnée à la créativité débordante du lausannois Stéphane
Blok dans le caveau THBBC. Comme l’an passé, le Caveau Schlagzeug accueille le
meilleur de la scène musicale suisse-allemande et le Caveau des Vignerons demeure le
temple de l’incroyable Malcolm Braff et de ses invités. Ce même caveau qui s’ouvre,
jusqu’au bout de la nuit voire jusqu’au petit matin, à des jams sessions endiablées,
réunissant des musiciens du OFF et des artistes du IN tout juste sortis de la grande
scène…
Le Festival OFF pour les petits le mercredi après-midi
Dans le cadre des activités proposées pour les familles, le Festival OFF s’enrichit d’un
concert pour enfants le mercredi après-midi au Next Step. Sanshiro et les cônes de
chantier viendront présenter leur dernier spectacle « Level 4 » pour un après-midi qui
promet d’être totalement pétillant de dynamisme et d’originalité. (Mercredi 30 mars,
14h30, Next Step, entrée libre)
Les insomnies justifiées avec les DJ’s du Next Step
Pour finir, les DJ’s du Next Step sauront apaiser les plus tenaces des festivaliers en leur
offrant des nuits d’insomnies enchanteresses. Dès 21h30 et jusqu’au petit matin, le Next
Step sera marqué d’événements à ne pas manquer ! Pour que les agendas commencent
à se griffonner de rouge, notez le concert gratuit du collectif soul Push Up ainsi que
l’incroyable soirée du label Ninja Tune qui s’annonce le samedi 26 mars avec DJ Food
& DK. Finalement, la présence confirmée de The Herbaliser, du même label le mercredi
30 mars, garantit que ces nuits remplies offriront des voyages nocturnes d’une sublime
saveur sur les ondes du son et les vagues de la dance.
Durant 10 jours, la meilleure boîte de nuit est à Cully. En plus c’est gratuit !
HORAIRES OFF
Caveaux ouverts dès 20h30 jusqu’à 1h la semaine, jusqu’à 2h le week-end
(jeudi,vendredi, samedi). Programmation détaillée dans le programme officiel du Festival,
sur le site internet et dans le Guide du Festival OFF (sortie début mars).
NEXT STEP, dès 21h30
dimanche, lundi > 1h
mardi, mercredi > 2h
jeudi, vendredi, samedi> 3h
BIOGRAPHIES FESTIVAL IN
par ordre alphabétique
Andreya Triana (Grande-Bretagne)
Andreya Triana: voix
Aram Zarikian: batterie, percussion
John (Edward) Wells: basse
Nathaniel (Asher) Keen: guitare
www.andreyatriana.com
Une nouvelle venue sur la scène soul… Andreya Triana est une révélation ! Cette jeune
londonienne vient de sortir son premier album sur le label Ninja Tune. La métisse aux
courbes gracieuses s’est mise au chant dès l’âge de 7 ans mais a fait son parcours telle
une « self-made-woman » en se produisant seule sur scène, armée de ses pédales, de
ses loops de voix et en présentant ses beats en live. De ses premiers pas et son début de
carrière, elle a gardé l’amour de l’improvisation... Cette entrée en matière lui ouvre de
nombreuses portes et la propulse sur le devant de la scène sous les yeux de Ninja Tune.
Elle en profite pour multiplier les collaborations avec le très respecté DJ et producteur
Flying Lotus dans le milieu hip-hop (qui n’est autre que le neveu de John et Alice
Coltrane) ou encore Benji B et Gilles Peterson. En 2009, elle prend son envol aux côtés
de Bonobo, qui la garde sous son aile. D’une part, elle assure ses premières parties de
show mais il la fait se produire également seule sur scène à Glastonbury. Forte de ces
expériences, une petite année plus tard, elle sort son premier album « Lost Where I
belong », qui, il y a fort à parier, fera grandement parler de lui. On y retrouve une
musique expérimentale, soul, trip hop, ornée de la voix de la majestueuse jeune femme
au souffle chaud.
NEXT STEP, Sa 26 mars, Voice Of Ninja
Archie Shepp / Phat Jam (Etats-Unis)
Archie Shepp: saxophones, voix
Hamid Drake: percussions, batterie
Napoleon Maddox: beatbox, voix
Sil Matadin: basse
Cocheme'a Gastelum: saxophone alto
Ronnie Lynn Patterson: fender rhodes
www.archieshepp.net
Le projet « Phat Jam » est un parfait mélange. Musical d’abord, puisque le jazz du
saxophoniste Archie Shepp vient se frotter au rap de Napoleon Maddox, membre du
groupe Iswhat ?!. Intergénérationnel ensuite, pour ces deux artistes qui présentent
plusieurs dizaines d’années de différence ! Loin de les décourager, ces contrastes
permettent à ces deux artistes de former un duo explosif et audacieux ! Remplaçant la
batterie, le beat box de Napoleon Maddox prend le pouvoir de la cadence, cadrant les
improvisations déjantées du saxophone d’Archie Shepp. Bien que cet énorme musicien, à
passé 70 ans, a encore quelques tours dans sa poche, une jeunesse d’esprit et une
énergie sur scène qui mettrait presque à la retraite les nouveaux venus, le flow du
rappeur lui donne assurément une touche de fraicheur supplémentaire! La mixité du jazz
a toujours été la bonne recette d’Archie, qui, tout au long de sa carrière, a égrainé les
1
collaborations avec les musiques nord-africaines, le funk, la soul ou encore le black talk
de Leroy Jones et de Gil Scott-Heron. Maddox et Archie Shepp, en faisant fusionner leurs
univers musicaux, aboutissent à un son nouveau, frais, audacieux ! Avec la sagesse des
anciens et la motivation d’un débutant, Archie Shepp est un personnage incontournable
de la scène jazz, qui semble avoir encore de belles années et de belles scènes devant lui.
CHAPITEAU, Je 31 mars, Vibrations, Hip Hop & Jazz
Avishai Cohen « Seven Seas » (Israël)
Avishai Cohen: contrebasse
Shai Maestro: piano
Itamar Doari: percussions
http://fr.avishaicohen.fr
Avishai Cohen, contrebassiste de génie, considéré comme le meilleur de sa génération,
revient à Cully après deux ans d’absence pour présenter son nouvel album « Seven
Seas ». Le musicien israélien qui a déjà joué aux côtés des plus grands tels que Herbie
Hancock, Brad Mehldau, Chick Corea ou encore la chanteuse Alicia Keys, intègre depuis
peu un nouvel instrument sur scène : sa voix ! Le jazzman est signé sur le label Blue
Note et poursuit sa brillante carrière, ne récoltant que des éloges sur son passage …Cela
est indubitablement dû à sa manière de savoir sortir des sentiers battus et lié à sa
créativité incroyable, qui l’ont vu se propulser notamment dans le classement des cents
bassistes les plus importants du XXe siècle, un hommage rendu par le magazine Bass
Player. Sur scène, le duo amoureux qu’il forme avec son instrument aux courbes
magnifiques sera donc complété par sa voix irrésistible. A coup sûr, le Chapiteau tombera
sous son charme et Avishai, avec son nouvel album, « Seven Seas », emmènera le public
voguer sur les flots du plaisir, avec des compositions ambitieuses aux torrents d’émotion.
C’est un disque-odyssée, et avec son titre sous forme de clin d'oeil aux légendaires "Sept
Mers", il s'impose comme l'aventure la plus palpitante et riche en rebondissements de la
discographie du musicien israélien.
CHAPITEAU, Sa 26 mars, New Jazz Generation
Big Band de Lausanne & Ohad Talmor, Grégoire Maret, Chris Potter
(Suisse)
Line up tba
http://www.youtube.com/watch?v=QggZPaVfCbw
3 stars de la nouvelle génération du jazz, 2 créations mondiales et 1 Big Band.
Le nouveau projet du Big Band de Lausanne, spécialement conçu pour Cully, met en
scène les deux musiciens suisses les plus en vue de New York; l'harmoniciste Gregoire
Maret et le saxophoniste et compositeur/arrangeur Ohad Talmor. A eux deux, ils ont joué
avec le Gotha du Jazz - d'Herbie Hancock à Joshua Redman, en passant par Pat Metheny
et Lee Konitz. Avec le soutien du Big Band de Lausanne, cette création sera tissée de
compositions originales des deux solistes, et arrangée et dirigée pour l'occasion par Ohad
Talmor. Ce répertoire sera complété par celui de Chris Potter, saxophoniste virtuose
qu'on ne présente plus pour avoir côtoyé l'élite du jazz actuel depuis bientôt vingt ans. Le
saxophoniste présentera en première mondiale ses compositions spécialement conçues
pour big bands.
CHAPITEAU, Sa 2 avril, All That Jazz
2
Colin Vallon Solo (Suisse)
Colin Vallon : piano
www.colinvallon.com
Colin Vallon, pianiste né à Lausanne en 1980, a le grand pouvoir de faire une riche et
grande démonstration de son talent à travers la simplicité et l’humilité, le pouvoir des
sages. Cette particularité, le journaliste Arnaud Robert la décrit ainsi : « Le génie propre
de Colin Vallon, c’est de ne pas convoquer tout le dictionnaire pour raconter une histoire
simple. Même s’il y a peu de mots rares dont il ignore le sens. » En 1999, il fonde son
trio et se voit rapidement propulser sur les différentes scènes suisses et européennes.
Aujourd’hui, il n’est plus une découverte, et, toujours en formule trio, il sort son
troisième album sur le célèbre et prestigieux label ECM, signe de reconnaissance
internationale, enfin ! S’il s’est déjà produit deux fois avec cette formation au Chapiteau,
il reviendra cette année à Cully en solo, dans l’intimité et l’intensité du Temple.
TEMPLE, Di 27 mars, Piano Solo
David Murray Cuban Ensemble (Etats-Unis)
David Murray: saxophone ténor
Melingo : voix
Roman Filiu: saxophone alto
Ariel Bringuez: saxophone ténor
Mario Morejon: trompette
Elpidio Chapotin: trompette
Denis Cuni: trombone
Adel Gonzales: congas
Reinier Elizarde: basse
Pepe Rivero: piano
Georvis Pico: batterie
http://www.myspace.com/davidmurraymusic
Ce nouveau projet de David Murray est une relecture de l’œuvre de Nat Cole, héros de
jeunesse et référence ultime pour tout musicien affranchi. Et plus précisément « Cole
Español », un succès qui imposa le swing majuscule du chanteur en Amérique latine. Un
demi-siècle plus tard, le saxophoniste reprend une partie de ce répertoire, des boléros
atemporels et tangos universels, histoire d’arranger sa vision à ces versions originelles.
Le résultat est simplement magnifique, puisqu’on y trouve aussi des cuivres à la cubaine
et le chantre argentin Melingo, comme pour renouveler le tango par la racine et remettre
en perspective des classiques dont l’imparable « A Media Luz », chanté par Gardel en
1926 et repris en 1962 par Nat Cole. Les âmes sensibles et amateurs de sensations
fortes devraient adorer.
CHAPITEAU, Di 27 mars, Hommage Espagnol à Nat King Cole
3
Eric Legnini Afrojazzbeat feat. Krystle Warren (Belgique, Etats-Unis)
Eric Legnini: piano, fender rhodes
Krystle Warren: voix, guitare
Franck Agulhon: batterie
Thomas Bramerie: contrebasse
http://www.youtube.com/watch?v=oIfNi_mhECE
« Afrojazzbeat », nom du projet, est révélateur de cette collaboration prometteuse. Côté
jazz, on retrouve le Belge Eric Legnini, un des pianistes les plus passionnants de sa
génération, compagnon de route de Stefano di Battista, Claude Nougaro, Serge Reggiani,
Julien Loureau….et côté afro, on retrouve la voix soul, profonde et grave de l’Américaine
de Kansas City, Krystle Warren. Il y a une puissance naturelle hallucinante dans la voix
de Krystle Warren, contrastant avec son physique frêle. Sa voix et son look jouant avec
l’androgynie, les limites semblent mouvantes…et ça tombe bien, puisque celles-ci
permettent de s’adapter totalement au jeu du pianiste, plutôt habitué aux collaborations
jazz. Sa sensibilité exacerbée et sa voix en or en poche, Krystle Warren a déjà collaboré
avec Erykah Baduh ou Rodrigo&Gabriela, car elle fait partie de ces voix rocailleuses peu
communes, très recherchées. Quant au talentueux pianiste, il intègre à son jazz subtil
des éléments puisés dans le funk, le gospel et la black music en général. Sa technique et
sa précision lui permettent de partir dans plusieurs directions, tout en gardant son
phrasé et son style inspiré du swing, qui met le feu à ses doigts, virevoltants sur le
clavier.
« AfroJazzBeat » nous offre la possibilité de regrouper ces deux pièces maîtresses pour
former un puzzle cohérent et inédit ! Lorsque Eric Legnini chatouille le clavier de ses
doigts de braise, la voix sensuelle de Krystle Warren met de l’eau sur le feu ! Le duo
risque bien de produire un résultat aussi foudroyant que flamboyant.
NEXT STEP, Ma 29 mars, Soulful Jazz
Erika Stucky “Ping Pong” (Suisse)
Erika Stucky: voix, accord, film
Knut Jensen: ordinateur
www.erikastucky.ch
Erika Stucky, née aux Etats-Unis en pleine période « flower-power » dans les années 60,
est ensuite revenue s’installer en Suisse dans le Haut-Valais avec ses parents. On ne
pouvait imaginer transition plus radicale et pourtant, la binationale, puise son inspiration
dans ses deux cultures pour produire une musique atypique.
Après des études de chant, de jazz et de comédie entre Paris et San Francisco, elle fonde
son groupe de chant a cappella nommé « The Sophisticrats ». Dès 1994, elle sera soliste
dans le George Gruntz Concert Jazz Band puis formera son « Mrs Bubble & Bones » en
1997. C’est Expo.02 qui la révèle véritablement, alors qu’elle participe au spectacle
d’ouverture de l’exposition nationale. Son leitmotiv se nomme "serious fun ", et c’est vrai
qu’avec sa musique hors du commun, son univers kitsch mi-alpin, mi-urbain, on ne
saurait comment mieux décrire sa musique. Ce qui est impressionnant chez Erika Stucky,
c’est le fait qu’elle soit à la fois complètement rétro et terriblement moderne ! Chez elle,
les cultures helvétiques et américaines s’alimentent mutuellement. Elle ne recule devant
rien, lorsqu’elle puise dans la tradition, et ose tout : exécuter un mélange de blues NewOrleans et de yodel, monter sur scène avec un collier de gousses d’ail, une culotte de
lutte et ou jouer du « Talerbecken » (instrument appenzellois) alors qu’elle se produit
devant plusieurs stars du jazz.En 2007, elle apparaît dans le film documentaire de Stefan
4
Schwieter « Heimatklänge » qui explore la voix humaine à travers toutes les formes de
chants folkloriques suisses et parvient à rendre au yodel sa dimension poétique.
La valaisanne a choisi Cully pour présenter son nouveau projet « PING PONG » où,
accompagnée du musicien Knut Jensen (avec lequel elle travaille depuis plus de 15 ans),
ils se renverront successivement la « balle musicale » à coups de sons d’ordinateur, de
ukulélé et s’amuseront à sonoriser des films tournés par Erika en Super8.
Cette nouvelle diva, à la manière d’une Heidi rock’n’roll, reine de l’éclectisme, vous en
fera voir de toutes les couleurs ! Facétieuse, Erika Stucky ose les mélanges détonants
faits d’accordéon, de douces mélodies, de sons déjantés ou de nouveau langage inventé
puisque la musicienne s’inspire également de l’ambiance de la salle pour l’improvisation.
Virevoltant et tellement jubilatoire !
NEXT STEP, Je 31 mars, Ping Pong
Esperanza Spalding “Chamber Music Society” (Etats-Unis)
Esperanza Spalding: contrebasse, voix
Leonardo Genovese: piano
Leala Vogt: voix
Jody Redhage: violoncelle
Olivia De Prato: violon
Lois Martin: violon alto
Richard Bashay: batterie
www.esperanzaspalding.com
Déjà considérée comme le symbole de l’avenir du jazz, la talentueuse chanteuse,
contrebassiste et compositeur est unanimement louée par la critique. Cette liane de 26
ans a une voix claire et une vénérable et ronde contrebasse comme compagnons de
scène…Une association tout-à-fait improbable et surprenante, tout comme le fait
qu’Obama et Prince fassent partie de ses fervents fans ! Esperanza réussit l’incroyable
pari de rajeunir et féminiser l’image de la contrebasse ; cette femme impétueuse, miange, mi-sirène, s’invente un jazz idéal fait de soul, de bossa et de groove. A cela
s’ajoute le fait qu’elle s’exprime parfaitement dans trois langues (l’anglais, l’espagnol et
le portugais) et qu’elle s’est déjà produite à la Maison Blanche ou à l’occasion de la
remise du prix Nobel de la Paix lorsque celui-ci a été attribué à l’actuel président des
Etats-Unis. Son album « Chamber Music Society » révèle cette artiste qui incarne à la
perfection l’esprit du siècle : métisse, talentueuse, multilingue, à l’aise dans les styles et
les contextes les plus variés. Rien n’intimide cette belle des temps modernes. Même pas
le fait de se confronter à un quatuor à cordes et prétendre faire de la musique de
chambre. Les recettes de son génie? Une voix sensuelle qu’elle traite en instrument
virtuose, une contrebasse qu’elle fait chanter avec une plénitude rare et des
compositions aux séductions immédiates. A n’en pas douter, elle est l’un des « espoirs »
prometteurs du jazz, son prénom devant être prédestiné…Plus qu’une étoile, Cully
accueille une tueuse à gages, majestueuse et foudroyante, avec son talent et sa beauté
pour seules armes. Prodigieux!
CHAPITEAU, Me 30 mars, Chamber Jazz Of Tomorrow
5
Gilberto Gil “The String Concert” (Brésil)
Gilberto Gil: voix, guitare
Jaques Morelenbaum: violoncelle
Bem Gil: guitare, percussion
www.gilbertogil.com.br/sec_musica.php
Rares sont les musiciens qui sont d’aussi bons ambassadeurs de leur pays que Gilberto
Gil ! Car le guitariste-chanteur-compositeur, à presque 60 ans, exhale véritablement le
Brésil par tous les pores et fabrique sa musique métissée grâce aux différents courants
musicaux de son pays natal. Le petit Gilberto a débuté la musique suite à sa fascination
pour les chanteurs des rues du marché de Salvador avant de travailler avec Joao
Gilberto, le créateur de la bossa-nova, avec lequel il connaîtra une ascension fulgurante.
Dans sa carrière, il fera également une rencontre décisive, celle de Caetano Veloso, avec
qui il poursuivra sa collaboration autour du tropicalisme, un mouvement culturel militant
pour une musique universelle, et contestant fortement le nationalisme et la musique
populaire brésilienne de l’époque, engagement qui l’a beaucoup marqué.
Sa voix particulière, grave et délicate, fait de lui un artiste reconnaissable dès la
première écoute. Mais c’est son style musical totalement novateur qui le fait connaître et
le propulse sur le devant de la scène. La musique de Gilberto Gil est une recette bien
gardée, dont le savant mélange est fait de bossa-nova, de samba, de rythmes
folkloriques brésiliens et de forte influence de musiques anglo-saxonnes. En créant ce
style de musique tout-à-fait révolutionnaire, Gilberto Gil se fera d’ailleurs arrêter par le
régime dictatorial de l’époque, qui le considérait comme dangereux et de mauvaise
influence pour la jeunesse brésilienne.
Cette arrestation mène Gilberto Gil à s’expatrier en Grande-Bretagne où il rencontrera
Rod Stewart, Pink Floyd ou Yes. Une carrière incroyable, de nombreux prix reçus pour
ses albums, plus de 65 albums enregistrés, il a reçu plusieurs disques d’or et de platine,
ainsi que 7 grammys. Elu en 2001 en tant qu’ambassadeur de bonne volonté de l’ONU
dans le cadre du programme pour l’alimentation et l’agriculture, Gilberto Gil se voit élire
en 2003 Ministre de la Culture du Brésil, aux côtés du président Lula. Connu tout autant
pour son innovation musicale que pour son engagement politique, il se plaît toujours à
développer de nouveaux projets, dont son « String Concert » qu’il vient présenter à
Cully, où, entouré par son fils à la guitare et le génial violoncelliste Jaques Morelenbaum,
il nous offre une musique plus intimiste, tout en délicatesse et en intensité émotionnelle.
Notons aussi que Gil fera prochainement l’objet d’un film documentaire, « Connecting
South », réalisé par Pierre-Yves Borgeaud (« Retour à Gorée ») et produit par Emmanuel
Gétaz, co-fondateur du Cully Jazz Festival.
CHAPITEAU, Ve 25 mars, Acoustic Sessions
Grand Pianoramax feat. Black Cracker & Anthony Joseph
(Suisse, Etats-Unis)
Leo Tardin: claviers
Dominik Burkhalter: batterie
Black Cracker: spoken word
Anthony Joseph: spoken word
www.leotardin.com
Leo Tardin, né à Genève et exilé à New York durant plus de 10 ans a démarré son projet
Grand Pianoramax après avoir remporté le premier prix au Montreux Jazz Festival
International Piano Solo Competition. Aux USA, Grand Pianoramax s’est déjà produit lors
d’une tournée de dix concerts en première partie de Maceo Parker dans des salles
mythiques. De retour à Cully, il s’entourera pour l’occasion du slammeur de Brooklyn
Black Cracker et du poète Anthony Joseph, tous deux adeptes des « spoken words ».
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Oscillant entre électro-clash, jazz et black rock, ce qui impose dans la musique de Grand
Pianoramax c’est la solide et sauvage boîte à rythmes accompagnées par les claviers qui
se transforment, grâce à Leo Tardin, en une arme de création massive où les rythmes
sont sublimés et où l’audace règne en maître. La scène est leur meilleure arène de
combat, car c’est là qu’ils font la démonstration de leur immense et fabuleuse énergie
urbaine, révélant tout leur génie. Ils viendront présenter « Smooth Danger », leur
dernier album enregistré entre Bombay, Berlin et masterisé à Bristol par un proche de
Portishead. Une débauche de sons électroniques ! Audacieux, moderne et fortement
jouissif.
CHAPITEAU, Je 31 mars, Vibrations, Hip Hop & Jazz
Imany Duo (France)
Imany: voix
Taofik Farah: guitare
http://www.myspace.com/imanyeasy
Les mauvaises langues ne pourront pas dire que ce n’est qu’ « une jolie fille qui chante »,
car Imany, qui a créé jusqu’à présent le plus joli buzz de Paris, sait faire face aux
préjugés et de la meilleure des manières… Dès qu’elle monte sur scène, le monde
s’arrête, les visages et les oreilles se tournent vers son minois (qu’elle a mignon, en
effet), mais sont charmés par quelque chose de plus profond : sa voix, son charisme et
son aura, douce et forte à la fois. C’est ce qui lui permet d’apparaître en première partie
d’Angie Stone, de Hocus Pocus, de Sly Johnson ou encore de Ben L’Oncle Soul, souvent
dans des lieux de velours, où l’ambiance intimiste se prête à merveille à son chant.
En swahili, « Imany » veut dire l’espoir, la foi : une qualité sur laquelle la jeune
chanteuse s’est appuyée pour dépasser les stéréotypes liés à son physique et ses débuts
de mannequin aux Etats-Unis, pour se consacrer enfin à la musique, sa passion de
toujours! Ses chansons sonnent mélancolique, mais à y regarder de plus près, les paroles
sont pleines d’espoir et la musicienne aime y insérer des petites touches de cynisme
exacerbé. Au-delà de sa fine cambrure, Imany a les mots qui tranchent et un humour
indéniable: « Si tu n'arrives pas à changer les habitudes de ton mec, change de mec ».
Simplement accompagnée d’une guitare, la voix et la présence d’Imany embrassent la
salle et conquièrent immédiatement les cœurs des auditeurs. Une révélation soul au
grain de voix boisé qui risque bien de « buzzer » au loin, au-delà de l’écrin que le Next
Step offrira à cette perle.
NEXT STEP, Sa 2 avril, Soul Princess
Koch-Schütz-Studer & The Young Gods (Suisse)
Hans Koch: clarinette basse, bruitage
Martin Schütz : violoncelle, électronique
Fredy Studer : batterie, percussion
Franz Treichler : voix, basse, électronique
Bernard Trontin : percussion, batterie
Vincent Hänni: synthétiseur
Al Comet: guitare électrique
www.younggods.com
L’une des rencontres les plus étonnantes et percutantes de l’année musicale suisse
écoulée a bel et bien été celle entre le rock trituré des Young Gods et le « hardore
chamber music » des musiciens free biennois Koch-Schütz-Studer. Le projet ayant été
présenté pour l’instant essentiellement dans des lieux rock, il nous paraissait essentiel de
partager cette célébration de l’improvisation totale avec le public de Cully, friand
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d’expérimentations en tous genres. Depuis plusieurs années, les musiciens des deux
groupes portent un intérêt réciproque à leur travail musical respectif. Depuis cet été, ils
se confrontent enfin sur scène ! Le septuor a choisi comme nom « More to come (for
additional confusion) », comme pour affirmer encore plus fort une musique de l’instant
pur, ouverte à toutes les confusions. La confusion : un espace trouble vers lequel nous
guide le fusionnement des sons émis sur scène par les musiciens, sons qui a priori
viennent d’univers totalement différents mais qui par là-même trouvent beaucoup de
points de contact. Les deux groupes se distinguent par une longue expérience
d’utilisation des samplers, sequencers et autres computers comme partenaires principaux
de leur créativité. Ils ont en commun une prédilection certaine pour les paysages sonores
puissants ainsi qu’un penchant marqué pour des moments de fragilité et de beauté plus
tranquille. Le septuor n’interprétera aucun des morceaux des Young Gods, pas plus que
ceux de Koch-Schütz-Studer, mais présentera une nouvelle musique produite dans
l’instant avec comme base aussi bien l’expérience individuelle de chacun des musiciens
que celle que les deux groupes ont acquise indépendamment au fil des années.
NEXT STEP, Lu 28 mars, Hardcore Jazz
Maceo Parker (Etats-Unis)
http://maceoparker.com
Après son infatigable et fulgurant concert en 2003, le Festival a la chance d’accueillir à
nouveau le grand maître du funk! C’est la rencontre de Maceo Parker avec James Brown
qui avait été déterminante pour sa carrière. En effet, en 1964, le jeune Maceo rencontre
le godfather James, par l’intermédiaire de son frère Melvin, batteur du roi de la soul. Le
grand frère introduit Maceo auprès de James Brown qui, à la recherche d’un
saxophoniste, le choisit pour l’accompagner lors de ses concerts. Alors qu’il pensait ne
passer que 6 mois dans cette formation, Maceo Parker y restera en fait plusieurs années
et marquera de son empreinte les plus grands titres de James Brown, tout comme il ira
déverser son funk avec George Clinton ou Bootsy Collins. Malgré leur collaboration de
longue durée, la pression autoritaire et exigeante de James Brown pèse un peu trop sur
le saxophoniste qui décide alors d’amorcer sa carrière en solo. Maceo Parker fait partie
de ces artistes mythiques, dont le nom est d’ores et déjà gravé dans l’histoire des
musiques actuelles. D’ailleurs, le slogan qui le définit au mieux se résume à « 2% de jazz
et 98% de funky stuff ! ». Parmi les noms prestigieux qui ont jalonné son parcours
musical, on retrouve également la reine du folk Ani DiFranco ou encore Prince. Lorsque
qu’on lui demande sa recette pour la célébrité, il répond « pour commencer, vous avez
intérêt à vivre longtemps ! ». Son saxophone pendu au bec, Maceo Parker viendra
remettre le feu au lac ! Rassemblant différentes générations autour de lui, Maceo,
véritable ambassadeur du funk a été longtemps imité, mais jamais égalé… Une légende,
donc, mais bien vivante !
CHAPITEAU, Lu 28 mars, Roots & Grooves
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Malcolm Braff & Pascal Auberson (Suisse)
Malcolm Braff: piano
Pascal Auberson: percussions, piano, voix
http://www.myspace.com/malcolmbraff
http://www.pascalauberson.ch
Il était écrit, quelque part, que les deux hommes devaient se rencontrer.
Lui, Malcolm Braff, le musicien cosmopolite, le pianiste qui se passionne pour tout ce qui
est rythme, pulsation et vie et pour qui l’improvisation et l’instant présent sont
primordiaux.
L’autre, Pascal Auberson, le percussioniste devenu musicien, chanteur, homme de scène
et qui se donne toujours cette même liberté de faire émerger la créativité à tout
moment.
Ils ont en commun deux carrières atypiques, deux tempéraments hors du commun,
profondément dynamiques, imprévisibles, toujours à la recherche de l’échange, ouverts
et réceptifs à toute forme de créativité, et partagent, depuis longtemps, l’envie d’un
projet commun. Ce projet, ce sera un hommage à un maître incontesté de l’art du
mouvement, Jean Tinguely ; à son humour, sa vitalité, sa passion pour l’énigme et
l’insondable, à ses machines sculptures aux multiples couleurs et à tout ce que l’artiste
aimait nommer « méta », c’est à dire au-delà ... des choses, des sons, de la musique, de
la vie ... Deux hommes, deux pianos, un temple, sans micros ni trompettes, et Jean
Tinguely, quelque part au-delà, pour une méta-musique.
TEMPLE, Ve 25 mars, Meta-Musique, Hommage à Jean Tinguely (Création)
Nicole Jo (Allemagne)
Nicole Johängten: saxophone
Stefan Johänntgen: claviers
Christian Konrad: basse
Elmar Federkeil: batterie
http://www.nicolejo.de
Son nom ne vous dit peut-être rien, mais cette jolie blonde a d’autres atours pour vous
charmer parmi lesquels, non des moindres, son énergie et sa fougue au saxophone! Née
en Allemagne en 1981, la jeune musicienne est installée en Suisse depuis maintenant 3
ans et nous a été chaleureusement recommandée par Malcolm Braff. Accompagnée de
ses musiciens allemands, elle sort son premier album, où les sons chaleureux du jazz
traditionnel côtoient la froideur des beats électroniques. Ces pulsations rythmiques, telles
un battement de coeur, sont là pour cadrer sa soul et son blues… On y reconnaît le funk
jaillissant d’une Candy Dulfer, mais avec cet enthousiasme d’une nouvelle venue, la jolie
allemande est en train de faire sérieusement sa place sur la scène jazz contemporaine
suisse. Le Festival est heureux de programmer Nicole Jo, qui saura indubitablement faire
sienne la scène du Chapiteau le temps d’un instant…Elle qui, paraît-il, est aussi à l’aise
dans les petits clubs intimistes que sur des grands plateaux. Figurant au tableau du futur
du jazz, la jeune Allemande est à découvrir urgemment !
CHAPITEAU, Sa 26 mars, New Jazz Generation
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Omar Sosa & Mola Sylla (Cuba, Sénégal)
Omar Sosa: piano
Mola Sylla: voix
http://omarsosa.com/
Venu pour la dernière fois à Cully en 2006, le Festival est heureux recevoir pour la
quatrième fois en ses terres le génial pianiste cubain Omar Sosa. L’homme à la grande
silhouette et au visage aux traits fins s’est construit, disque après disque, une identité
hors-norme élaborant une formule alchimique qui va bien au-delà des clichés du latin
jazz. Comme il le dit « le jazz et la musique afro-cubaine d’une certaine manière, sont la
même chose. Elles partagent un tronc commun et une même réalité, la mère Afrique. Et
comment je me situe au milieu de tout ça ? Comme un fils de l’Afrique, qui essaie
simplement d’exprimer ce que les esprits des ancêtres veulent dire à travers-moi ».
Ayant commencé son expérience musicale par les percussions, Omar Sosa continue à les
intégrer à sa musique avec son piano au style très percussif ! Sous ses doigts, son piano
peut se faire aisément tambour. « Plus tu apprends et tu comprends les traditions qui
peuplent le monde, plus le message que tu transmets et traduis de toi-même est
pertinent. Chacune a son rôle à jouer. J’essaie de les combiner et entremêler pour faire
émerger un monde créole, c’est-à-dire libre et libéré ». Dans cette quête, Omar Sosa
puise l’énergie qui lui permet de toujours mieux se projeter vers l’avant, comme pour son
projet « Afreecanos », où il invite un radieux chanteur sénégalais à la voix aiguë et
mélancolique, Mola Sylla. Au temple de Cully, c’est la première fois que les deux
compères se produiront dans la formule du duo acoustique. Omar Sosa aime les utopies
musicales et nous parlera de ce monde pluriel et égalitaire auquel il croit et où les
éléments hétérogènes peuvent se réconcilier.
TEMPLE, Lu 28 mars, Afreecanos Duo
Paolo Fresu & Ralph Towner (Italie, Etats-Unis)
Paolo Fresu: trompette
Ralph Towner: guitare
http://www.youtube.com/watch?v=h0JGr6xXNX8&feature=related
Un duo de gentlemen s’installe au Chapiteau: Paolo Fresu, grand habitué du Festival qui
se produit avec Ralph Towner, guitariste venu il y a déjà plusieurs années avec Gary
Peacock à Cully. Une association rare sera à découvrir, puisque la sensibilité romantique
du trompettiste partira à la rencontre de la douce guitare classique de Ralph Towner.
Sorte de musique de chambre à tendance presque baroque, on y retrouvera une
improvisation colorée à la fois de blues et de musique classique. Cet assemblage des
cordes de nylon et de la résonance du cuivre déploiera toute sa richesse harmonique. Le
nom du projet, sorti sur le label ECM, s’appelle « Chiaroscuro », car c’est bel est bien une
ambiance « claire-obscure » qui s’instaure entre les deux musiciens, une sonorité
profonde où les échanges musicaux ne se bousculent jamais. Leur conception commune
de la musique laisse toujours place à la sobriété et c’est ce qui fait leur force et l’évidence
de leur collaboration. Une rencontre entre un virtuose de la trompette et un grand maître
de la guitare. Classieux !
CHAPITEAU, Sa 2 avril, All That Jazz
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Portico Quartet (Grande-Bretagne)
Duncan Bellamy: batterie
Milo Fitzpatrick: contrebasse
Nick Mulvey: hang, percussions
Jack Wyllie: saxophone ténor et soprano, élecrtonique
http://porticoquartet.com/
Ce quatuor de jeunes Anglais à l’allure estudiantine a de quoi étonner et respire l’art de
détonner ! C’est d’abord grâce à l’acquisition, dans nos contrées d’un étrange et rare
instrument, le « hang », que ce groupe s’est formé. Le hang (« la main » en dialecte
bernois) ressemble étrangement à un wok ou à une cloche à fromage, mais est un
instrument métallique de percussion mis au point en 2000 après plus d’un quart de siècle
de recherche par deux Suisse-allemands, dont l’originalité du son mais surtout la rareté
des exemplaires sur le marché ont tout de suite suscité l’intérêt des curieux de partout.
Forts de cette curiosité et de ce précieux achat, Portico Quartet cherche à développer sa
musique en se produisant dans des lieux uniques et insolites tels que des lieux à ciel
ouvert sur une scène extérieure en haute-montagne ou alors dans des galeries et des
églises. Leur son est particulier et ils décrivent leur musique comme du « indie-rock postjazz », car ce qui fait leur différence c’est leur jazz atmosphérique et tellurique, nouveau.
Peter Gabriel ne s’y est d’ailleurs pas trompé, puisque celui-ci les a découverts et les a
immédiatement signés sur son label Real World. Ce qui est incroyable, c’est que la
musique de Portico Quartet a des airs familiers teintée de sonorités africaines, d’univers
relaxants et pourtant, celle-ci sonne comme quelque chose de totalement nouveau, grâce
au hang, percussion rétro-novatrice. Une musique du monde planante et totalement
futuriste, un concert aérien et un coup de cœur à ne manquer sous aucun prétexte.
NEXT STEP, Di 27 mars, Hypnotic Afternoon
Professor Wouassa Feat. Epik, Ghostape, Thais Diarra & Alina
Amuri (Suisse)
Thaïs Diarra: voix
Black Cracker : slam
Ghostape: voix, effet
Epik: voix
Aina Rakotobe: basse
Samuel Huguenin: saxophone
Yvan Baumgartner: trompette
Alex Sumi: guitare
Benoit Friderich: guitare
Patrick Guenat: basse
Gilles Dupuis: batterie
Cyril Regamey: percussion
www.professorwouassa.com
Le combo Professor Wouassa est composé en réalité de musiciens lausannois de jazz,
mais dont les inspirations proviennent tout droit de l’Afrique : Tony Allen, Fela Kuti, Manu
Dibango. Ces sorciers initiés par les racines africaines distilleront leur médecine
régénératrice, mi-vaudou, mi-jazzy, mi-funky, comme une vraie bombe afrobeat. Le
Professor Wouassa agit rarement seul. Il s’adjoint les services de collègues
internationaux, tels que Black Cracker, Korbo, Duke Amayo, Chico Mann ou se voit
masteriser par Jason Jaknunas qui mène le groupe vers des modes de guérisons
nouveaux, en terre inconnue. Leur musique sonne comme un genre nouveau et métissé,
entre beats électroniques, musique africaine et éléments folkloriques.
CHAPITEAU, Ve 1 avril, Original Afrobeat
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Push Up (France)
Sandra Nkake: voix
Karl The Voice: voix
Allonymous: voix
Jî Dru : flutes, voix
Matthieu Ouaki: guitare
Jean-Phy Dary: claviers
Toskano: basse
Nicolas Rajao: batterie
http://www.youtube.com/watch?v=XJYuz8AXsXg&feature=related
Derrière Push Up ne se cache pas un sous-vêtement avantageux mais une bande de
plusieurs trublions rassemblés autour de la Black Music.
Cette tribu, composée notamment de Sandra Nkaké, Jean-Fi Dary, Karl The Voice ou
encore Allonymous se sont associés et ont créé « Push Up », projet déjanté, énergique,
une véritable explosion en live ! La Black Music n’est pas l’apanage des Américains
uniquement, Push Up démontre que les Français - tous les membres sont issus de
collectifs soul, funk ou jazz – ont du groove à revendre. Entre déflagrations rock, grooves
incandescents, la toile de fond de leurs chansons à la soul bien trempée raconte l’histoire
de l’avatar « Quincy Brown », en dédicace à leurs idoles James Brown et Quincy
Jones…excellente excuse thématique, dont le but n’est que de vous faire danser sur
chacun de leurs titres, d’autant plus que les vocalistes ont un grain de folie contagieux.
Le résultat donne un assemblage coup de poing, complètement volcanique !
Push up the volume !
NEXT STEP, Sa 26 mars, Power Funk
Raaga Trio (Suisse, Burkina Faso, Mali)
Andreas Fulgosi: guitare
Andra Kouyaté: ngoni basse
Baba Konaté: percussions
Guillaume Lagger: harmonica
http://www.raagatrio.com
Raaga Trio, petite surprise musicale faite d’une belle association d’instruments africains
et européens, produit une musique faite de positivité, d’humanité et de générosité. On y
retrouve des sonorités de l’Afrique de l’ouest avec un jeu de ngoni et des percussions
impressionnantes, une guitare aux sonorités électriques et les dubs de l’harmoniciste, qui
se complètent à merveille pour donner un résultat inattendu et hétéroclite. « Raaga »
veut dire « marché » dans le dialecte Morée du Burkina Faso, qui convient parfaitement à
leur musique où les échanges, à la manière d’un marché africain, sont rois ! Du jazz
d’ailleurs, au feeling mandingue, expérimental et jazzy. Un subtil métissage entre
musique traditionnelle et courants musicaux contemporains.
CHAPITEAU, Ve 25 mars, Acoustic Sessions
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Samuel Blaser “Consort in Motion” (Suisse)
Samuel Blaser: trombone
Russ Lossing: piano
Drew Gress: basse
Gerald Cleaver: batterie
www.samuelblaser.com/
Le tromboniste suisse de 30 ans, originaire de la Chaux-de-Fonds, fait partie de cette
nouvelle génération de jazzmen très demandée en Suisse. Non content de rester en terre
helvétique, Samuel Blaser est un véritable globetrotter ! Après une formation à New-York
et de nombreuses collaborations avec Malcolm Braff et Marc Ducret notamment, Samuel
Blaser est encensé par les critiques et distille son art, entre hard bop et free jazz, sur les
scènes loin à la ronde. A Cully, c’est une création, commande de la chaîne Espace2 de la
Radio Suisse Romande, qu’il viendra présenter. « Consort in Motion » s’inspire des
mélodies baroques de la Renaissance, de Monteverdi, Frescobaldi ou Marini. Samuel
Blaser reprendra ces mélodies en les adaptant d’une manière libre et contemporaine,
avec son free jazz qui est sa carte de visite. Tout l’enjeu des reprises de ces morceaux
réside dans le pari de maintenir sa personnalité musicale, tout en ne se faisant pas
dépasser par la personnalité des compositeurs. Deux styles musicaux aussi différents et
éloignés que le jazz et la musique baroque pourront, grâce à Samuel Blaser, tisser des
ponts alors même qu’en apparence, tout les oppose. Entouré par la fine fleur du free jazz
new-yorkais, il lance le défi de revisiter l’histoire de la musique.
CHAPITEAU, Ma 29 mars, L’Evénement
Selah Sue (Belgique)
Line up tba
www.myspace.com/selahsuemusic
Plus qu’une jolie découverte, c’est un vrai coup de cœur pour cette Belge d’à peine 22
ans que le Festival a eu. Son premier CD ne sort qu’en février, mais depuis qu’elle est
montée sur scène, grattant sa guitare d’un enthousiasme indéniable, les internautes ont
été séduits virtuellement. Ses vidéos de concerts ont été vues plus d’un million de fois et
ce buzz soudain lui a permis de faire les première parties d’artistes comme Jamie Lidell,
Keziah Jones, The Do ou encore Patrice. Tous fous d’elle et de sa voix, hallucinante. Telle
« une fille blanche qui a le sens du rythme d’un jamaïcain ! », Selah Sue est épatante
lorsqu’elle attaque ses chansons à la manière ragga et ska. A découvrir absolument !
NEXT STEP, Ve 25 mars, Raggamuffin
Seun Kuti & Egypt80 (Nigeria)
Line up tba
www.myspace.com/seunkuti
Le passage de Femi Kuti a véritablement marqué l’édition précédente du Festival. La
saga continue en 2011, puisque c’est Seun, le petit frère, qui viendra défendre les
couleurs du Nigeria. Seun Kuti, le plus jeune fils du grand maître de l’afro-beat Fela, à la
fois chanteur, soliste et saxophoniste, présentera son nouvel album "Many things", qui
insuffle véritablement une vie nouvelle à l'afrobeat et à l'héritage de son père. Bien qu’il
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soit encore très jeune – moins de 30 ans - Seun a déjà un long parcours derrière lui,
puisqu’il commence le saxophone avec son père dès l’âge de 8 ans et accompagne celuici également sur scène en tant que choriste à 9 ans ! Assurément des activités bien
différentes des enfants de son âge…
Sa formation, c’est surtout sur scène qu’il l’a faite, au club « Shrine » avec les musiciens
du groupe « Egypt80 », groupe qui jouait avec son père Fela et qui désormais
accompagne Seun ! Bien que la ressemblance soit frappante, Seun se démarque en
mettant sa patte à l’afrobeat de son père et lui donne un souffle frais, notamment en y
intégrant des touches de hip-hop, dont il s’inspire beaucoup et innove avec ses propres
compositions de rap. S’il désire actualiser la musique de son père, il souhaite également
mettre à jour son message politique : «Je veux jouer l’afrobeat pour ma génération ;
plutôt que de proclamer « levons-nous et combattons», je veux dire «levons-nous et
pensons». Comme son frère Femi, Seun s’engage pour son pays et viendra faire part de
sa réalité, celle de Lagos, imprégnée de révolte et d’espoir, en sortant ses meilleures
armes : sa musique déchaînée, ses rythmes impitoyables et son groove implacable.
CHAPITEAU, Ve 1 avril, Original Afrobeat
Tigran Hamasyan Piano Solo (Arménie)
Tigran Hamasyan: piano
www.tigranhamasyan.com
Lors de son passage sous le Chapiteau en 2010, le jeune Tigran avait fait grand effet
avec son trio, mais c’est en accompagnant de Dhafer Youssef qu’il a fait un passage
remarqué au Festival Jazz11+ de Lausanne l’automne dernier ! Ce génie fait virevolter
les touches d’ivoire depuis son plus jeune âge mais c’est depuis 3-4 ans qu’il explose
véritablement sur le devant de la scène jazz internationale et défraie la chronique de son
immense talent, puisqu’il a déjà raflé plusieurs prix prestigieux de piano jazz et parmi
ceux-ci, non des moindres, le prix Thelonious Monk aux USA. A la fois pianiste et
compositeur, il se fait même inviter sur la tournée de Herbie Hancock pour en faire les
premières parties. Tigran aime explorer les sons, triturer, mixer et donner un quelque
chose de « rock », d’électro et de groove à ses compositions. Le jeune garçon aux airs
d’enfant sage sera là dans l’intimité et la tranquillité du Temple, qu’il saura assurément
déranger de sa fougue et de son tempérament de feu une fois installé à ses claviers…
TEMPLE, Sa 26 mars, So Jazz
Tobias Preisig « Flowing Mood » (Suisse)
Tobias Preisig: violon
Stefan Aeby: piano
André Pousaz: basse
Michi Stulz: batterie
www.tobiaspreisig.com
Un violoniste qui fait du jazz ? Ce n’est pas courant et pourtant…. S’étant fait remarquer
sur la scène du Festival OFF l’an passé au Cully Jazz, c’est tout naturellement que Tobias
Preisig se produira cette année sous le Chapiteau, dans le cadre du Festival IN. Le
violoniste suisse-allemand de 29 ans fait véritablement partie de cette nouvelle scène
européenne du jazz, cette génération de jeunes musiciens qui innovent. D’ailleurs, on
retrouve à ses côtés ses compères Stefan Aeby au piano, André Pousaz à la basse et
Michi Stulz à la batterie…et on ne s’en étonne même pas ! Le violon de Tobias Preisig est
un véritable guide touristique, qui nous propose un voyage et nous emmène voir des
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paysages magnifiques. Tobias Preisig, ne compte pas s’enfermer dans le jazz, car c’est la
musique, au sens large qui l’intéresse ! Comme il le dit si bien « Le jazz peut être
sectaire. Et lorsqu’il l’est, ça n’est pas pour moi. ». Le dandy n’aime donc pas les
frontières…D’ailleurs, lorsqu’on lui demande quelles sont ses influences, il cite pêle-mêle
Radiohead, Robert Wyatt, Björk, Jan Garbarek ou encore les mélodies de Coldplay. Il y
aura donc du talent sans limite à déguster sous le Chapiteau. Qui refuserait un moment
de magie, de partage rêveur, si beau à contempler ? Armé de son meilleur atout, Tobias
Preisig fait la démonstration que son instrument mérite un espace reconsidéré au
carrefour des jazz contemporains.
CHAPITEAU, Me 30 mars, Chamber Jazz Of Tomorrow
Vincent Segal & Ballaké Sissoko (France, Mali)
Vincent Segal: violoncelle
Ballaké Sissoko: kora
http://www.youtube.com/watch?v=b8lhwx6nc0Y
D’un côté une kora malienne, de l’autre, un violoncelle. Malgré le fossé qui les sépare de
prime abord, ces deux instruments, sous l’égide de Vincent Segal et de Ballaké Sissoko,
s’entendent à merveille. Cette douce harmonie qui s’installe entre ces deux vénérables
instruments est mise en place grâce à l’écoute que chacun des musiciens a pour l’autre.
Dès lors, « Chamber Music », titre de leur album, sonne comme une évidence ! Les aprioris sont dépassés et , à la recherche de points de connivence, ceux-ci laissent place à
un dialogue , à un partage musical et de savoirs. C’est après s’être produits dans deux
lieux symboliquement chargés (l’Opéra de Lyon et un festival de musiques actuelles à la
programmation métissée), qu’ils décident d’enregistrer leur musique.
D’une part le discret Vincent Segal, dont la virtuosité est très demandée (Sting, Cesaria
Evora ou encore Marianne Faithfull ont collaboré avec lui) et d’autre part, l’héritier de la
tradition mandingue, Ballaké Sissoko.
Lorsqu’on demande à Vincent Segal d’expliquer cet étonnant duo, il met en avant le fait
que lui aussi se sent « d’ailleurs » et que, comme il le dit « avec Ballaké, c’est l’occasion
de retrouver une sensibilité plus proche de la mienne, nourrie de réminiscences
classiques ou africaines. » Le résultat de cette collaboration est une musique de chambre
à la sensibilité exacerbée, donnant lieu à des songes nocturnes, délicats et féeriques.
Ces deux instruments « un peu aristos » ( !), comme le dit Segal, vont véritablement
vous transporter dans un moment de pure beauté, de douceur musicale et feront la
démonstration que des ponts forts, à la richesse insoupçonnée, peuvent se créer entre
deux cultures et instruments qu’en apparence tout oppose. Un concert lumineux qui
sonne comme un acte de paix.
TEMPLE, Ve 1 avril, Insolite
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Wayne Shorter Quartet feat. Brian Blade, John Patitucci & Danilo
Perez (Etats-Unis)
Wayne Shorter: saxophone
Brian Blade: batterie
John Patitucci: contrebasse
Danilo Perez: piano
http://www.youtube.com/watch?v=bkewiFES7vI
Qui d’autre pourrait mieux parler de l’histoire du jazz ? Car si Cully est si fier de le voir
figurer dans sa programmation, c’est que l’illustre saxophoniste Wayne Shorter a fait
partie du non moins célèbre quintet de Miles Davis, aux côtés de Herbie Hancock, Ron
Carter et Tony Williams. Rien que ça !
Rares sont les musiciens de jazz qui peuvent se vanter d’avoir composé des morceaux
devenus des standards…A ce propos, Miles Davis dit de lui : « Wayne Shorter est un
compositeur qui arrive à produire exactement ce qu’il veut entendre…Il apporte sa
curiosité et n’hésite pas à casser les règles musicales traditionnelles si celles-ci ne
marchent pas comme il veut. Il a compris que la liberté dans la musique, c’est la capacité
de connaître les règles et les réarranger à sa façon et à son goût ». Wayne Shorter, 77
ans et toutes ses dents, a commencé le saxophone à son adolescence, encouragé par son
père qui l’initie au jazz involontairement, en écoutant des émissions de radio à la maison.
Dans les années 50, il fait partie du groupe phare les « Jazz Messengers » mais c’est en
1964 que tout se décide puisqu’il enregistre trois albums pour le label Blue Note et entre
dans le quintet de Miles Davis ! En 1970, il quitte Miles pour créer un nouveau groupe
avec le pianiste Joe Zawinul et le bassiste Miroslav Vitous nommé « Weather Report »
dont la musique évoluera au cours des différents enregistrements, passant du funk, au
bebop, au latin jazz, à la musique ethnique ou encore au futurisme. Lorsqu’il quitte ce
groupe, il continue à enregistrer sa musique dans un style de jazz fusion, qui le fait
collaborer notamment avec Carlos Santana, Milton Nascimento, Salif Keita ou encore
Marcus Miller, qu’il produit. Les Rolling Stones font même appel à lui… car si Shorter est
si demandé, c’est qu’il a un “son” bien à lui ! Malgré sa carrière qui s’étend sur près d’un
demi-siècle, son rôle et ses compétences n’ont jamais fait de lui un chef de file, peut-être
parce qu’il préfère s’immiscer là où bon lui semble et s’adapter à différents contextes, tel
un caméléon. Sans linéarité aucune, sa longue carrière ne semble pas encore terminée et
Monsieur Shorter, qui a beaucoup écouté et appris des anciens viendra démontrer que sa
verve est bien intacte ! Il se produira en quartet avec ses comparses Brian Blade, John
Patitucci et Danilo Perez, illustres musiciens. C’est donc un quartet en or que Cully aura
la chance d’accueillir et celui-ci annonce une soirée mythique voire mythologique, où les
dieux du jazz viendront présenter leur plus belle musique.
CHAPITEAU, Ma 29 mars, L’Evénement
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Yaron Herman Trio (Israël, Etats-Unis)
Yaron Herman: piano
Matt Brewer: contrebasse
Tommy Crane: batterie
http://www.yaron-herman.com
Il y a des artistes qui sont amoureux de Cully et dont Cully tombe amoureux. Bien que
cela fasse 3 ans que le pianiste se produit au Festival, son dernier album « Follow the
White Rabbit » lui donne une occasion supplémentaire de venir faire la démonstration de
son génie et de ravir tous ses fans, inconditionnels de cette nouvelle pousse du jazz.
Yaron Herman a un parcours atypique, car, s’il a commencé le piano à 16 ans, c’est qu’il
avait décidé de se mettre à la musique à la suite d’une blessure rendant impossible sa
carrière de basketteur à laquelle il était prédestiné. Cette blessure, à défaut de lui fermer
les portes d’une carrière sportive internationale lui ouvrira rapidement de grandes portes
au niveau musical ! Dès ses débuts et grâce à son talent extraordinaire, Yaron Herman
se produit dans de salles prestigieuses en Israël, puis s’expatrie aux USA pour parfaire
son apprentissage à la Berklee School of Music avant de s’arrêter à Paris. Alors qu’il
pensait n’y séjourner que quelques jours, ce passage à Paris a été déterminant pour la
suite de son parcours musical….enchaînant les concerts et signant sur un label pour sortir
plusieurs albums, il n’en est jamais reparti !
Il y a de la magie dans son piano, et Yaron Herman sait sortir ses meilleures cartes pour
étonner son public : son charisme, sa fougue et son lyrisme bouleversent son auditoire à
chacun de ses passages. Ses étonnantes reprises des tubes pop "Toxic" de Britney
Spears, et de "Message in A Bottle" de Police ont été une de ses marques de fabrique et
ont permis de le faire connaître bien au-delà de son public jazz.
Le titre de son dernier album, « Follow The White Rabbit », est une allusion à ce parcours
féérique et extraordinaire, qui semble tombé du ciel pour ce jeune pianiste à qui
désormais, tout sourit. A la manière du lapin malicieux de l’histoire d’Alice au Pays des
Merveilles, le piano et la musique ont réussi à conduire Yaron Herman dans un univers
merveilleux, plein de fraîcheur, novateur, où l’énergie semble inépuisable.
Un véritable tour de magie !
CHAPITEAU, Sa 26 mars, New Jazz Generation
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VISUEL DE L’AFFICHE 2011
JULIEN VALLEE : Une sculpture sonore
Directeur artistique et designer graphique, Julien Vallée
vit et travaille à Montréal, Québec. Son travail de
« tangible design » a été fortement plébiscité et c’est
pourquoi il compte parmi ses clients le New York Times
Magazine, Swtach ou encore MTV.
Son travail a non seulement été récompensé par
plusieurs prix dans le domaine artistique (ADC Young
Guns 6 Award, Creative Review Award 2010) mais est
régulièrement publié dans des revues et apparaît en
couverture de plusieurs livres et magazines.
La dextérité de ses mains et son enthousiasme
permettent de donner vie à ses idées, qui ont fait sa
réputation et pour lesquelles il est désormais très
demandé et compte de nombreux admirateurs. En tant
qu’adepte de la création d’images statiques ou
mouvantes, Julien Vallée met par ailleurs un point
d’honneur à la qualité d’exécution de ses projets.
A travers ses expérimentations plastiques, il tend à réinvestir autrement les technologies
de l’image de synthèse, notamment en conjuguant une phase de conception numérique
avec des moyens de mise en œuvre tangibles et simples comme le carton, les miroirs, le
plastique, les ballons ou le bois.
Comme l’an passé, le comité d’organisation a souhaité collaborer avec un artiste pour le
développement des visuels de l’édition 2011. Le Festival est heureux que Julien Vallée ait
répondu présent et est fier de vous montrer le résultat.
Le visuel de l’affiche 2011 du festival tente de représenter de façon tangible la
musique et le son que produisent les musiciens lors d’un concert.
Si cette installation architecturale est faite de ballons et de barres peintes, c’est que les
ballons représentent le son des basses en se déplaçant de manière aléatoire autour d’une
structure faite de barres peintes, elles-mêmes représentant les variations sonores qu’un
même instrument peut générer. Le résultat et le but de cette installation est de donner
une dimension visuelle à la sonorité des instruments de musique.
En plus de décliner ces visuels sur ses différents supports de communication, le Cully
Jazz a pour but d’installer cette structure physique durant le Festival, dans une
perspective d’interaction avec le festivalier.
Site internet de l’artiste: www.jvallee.com
Affiche en haute définition, téléchargeable à l’adresse suivante:
http://www.cullyjazz.ch/fr/edition-2011/presse/
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PROGRAMMATION FESTIVAL IN
DATE
Vendredi
25 mars
LIEU
TITRE SOIREES
CHAPITEAU
ACOUSTIC SESSIONS
NEXT STEP
RAGGAMUFFIN
META-MUSIQUE, HOMMAGE A JEAN TINGUELY
(CREATION)
TEMPLE
Samedi
26 mars
Dimanche
27 mars
CHAPITEAU
NEW JAZZ GENERATION
NEXT STEP
NEXT STEP
VOICE OF NINJA
POWER FUNK
TEMPLE
SO JAZZ
CHAPITEAU
HOMMAGE ESPAGNOL A NAT KING COLE
NEXT STEP
HYPNOTIC AFTERNOON
TEMPLE
TEMPLE
PIANO SOLO
ROOTS & GROOVES
HARDCORE JAZZ
AFREECANOS DUO
CHAPITEAU
L'EVENEMENT
NEXT STEP
SOULFUL JAZZ
CHAPITEAU
CHAMBER JAZZ OF TOMORROW
CHAPITEAU
VIBRATIONS, HIP HOP & JAZZ
NEXT STEP
PING PONG
CHAPITEAU
ORIGINAL AFROBEAT
TEMPLE
INSOLITE
CHAPITEAU
ALL THAT JAZZ
NEXT STEP
SOUL PRINCESS
CHAPITEAU
Lundi
28 mars
Mardi
29 mars
Mercredi
30 mars
Jeudi
31 mars
Vendredi
01 avril
Samedi
02 avril
NEXT STEP
PRIX
CHF
ASSIS /
DEBOUT
HORAIRES
65.00
A
20.30
30.00
A/D
19.30
35.00
A
21.00
51.00
A
20.30
Push Up
30.00
gratuit
D
D
17.00
21.30
Tigran Hamasyan Piano Solo
35.00
A
16.00
David Murray Cuban Ensemble
51.00
A
18.00
Portico Quartet
35.00
A
16.00
Colin Vallon
Maceo Parker
Koch-Schütz-Studer & The Young Gods
Omar Sosa & Mola Sylla
Samuel Blaser "Consort In Motion"
Wayne Shorter Quartet feat. Brian Blade, John
Patitucci and Danilo Perez
35.00
51.00
35.00
35.00
A
D
D
A
20.30
20.30
19.30
21.00
65.00
A
20.30
Eric Legnini Afrojazzbeat feat.Krystle Warren
35.00
A
19.30
51.00
A
20.30
51.00
A/D
20.30
35.00
A
19.30
51.00
D
20.30
35.00
A
21.00
51.00
A
20.30
30.00
A
17.30
GROUPES
Raaga Trio
Gilberto Gil "The string Concert"
Selah Sue
Malcom Braff & Pascal Auberson
Nicole Jo
Yaron Herman Trio
Avishai Cohen "Seven Seas"
Andreya Triana
Tobias Preisig "Flowing Mood"
Esperanza Spalding "Chamber Music Society"
Grand Pianoramax feat.Black Cracker & Anthony
Joseph
Archie Shepp / Phat Jam
Erika Stucky "Ping Pong"
Professor Wouassa
Seun Kuti & Egypt80
Vincent Segal &
Ballaké Sissoko
Paolo Fresu & Ralph Towner
Ohad Talmor, Grégoire Maret, Chris Potter et le
Big Band de Lausanne
Imany Duo
VE. 25 mars
SA. 26 mars
DI. 27 mars
LU. 28 mars
MA. 29 mars
ME. 30 mars
JE. 31 mars
VE. 01 avril
SA. 02 avril
INFORMATIONS PRATIQUES
PRESSE
Les documents suivants sont à votre disposition sur notre site internet, à l’adresse :
www.cullyjazz.ch, rubrique “Presse”
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Dossier de presse 2011
Logo du Cully Jazz (.eps)
Affiche 2011 en HD
Photos des artistes en HD
CONTACTS
Secrétaire général
Walter Rugo
Tél: +41 21 799 99 00
Mob: +41 76 395 13 97
[email protected]
Responsable presse et communication
Chloé Brunner
Tél: + 41 21 799 99 00
Mob: + 41 79 706 67 74
[email protected]
[email protected]
Assistante en communication
Natalia Paredes
Tél: + 41 21 799 99 00
Mob: + 41 79 712 80 49
[email protected]
Bureau du festival
Cully Jazz Festival
Place de l’Hôtel-de-Ville 2
CP 138 – CH - 1096 Cully
Tél: +41 (0)21 799 99 00
Fax: +41 (0)21 799 99 01
www.cullyjazz.ch
[email protected]
INFORMATIONS PRATIQUES
DISTRIBUTIONS ET LABELS
EMI
Avishai Cohen (Label Blue Note)
Disques Office
Seun Kuti & Egypt80
Intakt Records
Koch, Schütz, Studer
Samuel Blaser
Musicora AG
Archie Shepp / Phat Jam
EMI Music Switzerland
Buckhauserstrasse 24
8048 Zurich
Tél.: +41 44 405 15 15
Disques Office
Sabine Pythoud
31 route de la Glane
1709 Fribourg
Tél. : +41 26 425 85 50 [email protected]
Intakt Records AG
P.O Box 468
8024 Zürich
Tél: 044 383 82 33
[email protected]
Musicora AG
Frederic Wolf
Blegistrasse 11b
6340 Baar
Tél: +41 41 763 26 46
Musikvertrieb (Zürich)
Omar Sosa
Yaron Herman
Esperanza Spalding
Maceo Parker
Portico Quartet
Erika Stucky (label Traumton records)
Musikvertrieb
Alexander Schmid
Badenerstrasse 555/557
8048 Zürich
Tél : +41 44 497 17 29
Fax :+ 41 44 497 17 97
[email protected]
Musikvertrieb (Genève)
Andreya Triana
Musikvertrieb
Felix Lotze
29, Avenue Tronchet 1226 Thônex 022 860 90 75
[email protected]
Namskeio
Sandro Brero
[email protected]
Tél : +41 21 311 89 36
Phonag Records AG
Christoph Steiner
Rohrstrasse 44
8152 Glattbrugg – Zürich
Tél : +41 44 808 75 95
[email protected]
Two Gentlemen
Place du Nord 7
1005 Lausanne
T: +41 21 323 73 34
Universal Music Switzerland, Roland Fischer
Rue de l’Ancien-Port 14
1201 Genève
[email protected]
Namskeio
Professor Wouassa (label Chiz Records)
Phonag Records AG
Colin Vallon (Label ECM Records)
Grand Pianoramax (Obliqsound)
Tobias Preisig (Obliqsound)
Paolo Fresu & Ralph Towner (label ECM Records)
Two Gentlemen
Malcolm Braff
The Young Gods
Universal Music
Push Up
David Murray
Vincent Segal & Ballaké Sissoko
Warner music
Selah Sue (Label Because)
Contact???
INFORMATIONS PRATIQUES
BILLETTERIE
•
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•
•
www.cullyjazz.ch
FNAC: points de vente et www.fnac.ch, www.fnac.com
TicketCorner : www.ticketcorner.ch ainsi que dans tous les points de vente
Bureau du Cully Jazz, Place de l’Hôtel-de-Ville 2, 1096 Cully
BUS NAVETTES
Navettes > Lausanne
Départ de la gare de Cully
CHF 3.- / trajet grâce au soutien de
Retraites Populaires
Rentrez en petit prix, grâce à
Navettes > Vevey – Montreux
Départ de la gare de Cully
CHF 5.- / trajet
•
•
•
Di-Lu > 1h
Ma-Me > 0h30; 1h30; 2h30
Je-Ve-Sa > 0h30 à 3h30 Toutes les
20 minutes.
Uniquement le vendredi et le samedi
liaison par les Bus Pyjama à Lausanne
depuis le Flon, avec le www.servicepyjama.ch, ou www.cff.ch
•
•
•
Di-Lu > 1h
Ma-Me > 1h; 2h
Je-Ve-Sa > 1h; 2h; 3h
INFORMATIONS PRATIQUES
JOURNEES FAMILLES – Animations pour les enfants !
En collaboration avec l’Association Piccolino, le Cully Jazz organise des activités pour
petits et grands.
Samedi 26 mars
Mercredi 30 mars
Dès 14h
Next Step, 14h30, Entrée libre
Atelier bricolages et jeux en extérieur.
Twister géant.
Concerts pour enfants
Sanshiro et les cônes de chantier
Dimanche 27 mars
Samedi 02 avril
Coin jeux et atelier bricolage aménagé
pour les enfants dans le restaurant.
Caveau Oxymore
14h-15h
14h-15h30
Démonstration et atelier de danse hiphop.
Caveau Schlagzeug, 16h-19h
Ateliers des élèves de l’EJMA
19h-22h
Initiation et démonstration de capoeira
Boum pour les 14-16ans
CONCERT GRATUIT : Sanshiro et les cônes de
chantier
Mercredi 30 mars, 14h30, Next Step, entrée libre
En 2010, Sanshiro est passé au «Level 4», titre de
son dernier opus qu’il viendra interpréter au Cully
Jazz Festival.
Dans le paysage de la chanson pour enfants, Sanshiro est
un artiste talentueux et apprécié !
Entre réel et virtuel, terre et ciel, droit et devoir, amour,
gloire et kawai, le 4ème niveau du monde de Sanshiro
dépeint un univers vidéoludique sans cacahouète, plus
intime, plus personnel, où l’on découvre à petit pas d’ourson
à travers des rues en velours, des faucons millénaires mis
aux enchères, des escaliers transformés en toboggan, des méchants qui font piou piou et
une chaussette orpheline sortie de la machine. Bref, un monde roudoudou (vraiment ?)
où chanter plus librement fait partie de la convention des droits de l’enfant.
Sur scène, Sanshiro et son groupe "les cônes de chantier" offrent un spectacle pétillant
de dynamisme et d’originalité, sous forme de concert rock multimédia théâtralisé.
PROJETS SPÉCIAUX
EXPO PHOTOS
Organisée en collaboration avec le magazine Vibrations et la galerie davel14.
"Alex Troesch"
Exposition du 25 mars au 2 avril 2011
15h à 23h, galerie davel 14
Vernissage le 25 mars dès 18h30
Photographe suisse né à Vevey en 1977, Alex
Troesch vit à New York depuis une dizaine
d’année. Il a collaboré avec de grands
photographes et de nombreux magazine tels
que Vibrations, Télérama, Jazzmag, Mondomix
et le journal le Temps. Il fait ses premiers
portraits de musiciens lors d’un reportage sur la
scène du Free Jazz avec le journaliste Arnaud
Robert dans les années 2000. Il voyagera
ensuite à de nombreuses reprises pour les
rencontrer et les immortaliser, notamment au
Brésil, à Cuba, en Jamaique, en Haïti et à la
Nouvelle-Orléans.
galerie davel 14 – Carmilla Schmidt
rue davel 14 CH-1096 Cully
T/F 41 21 799 33 37
www.davel14.ch [email protected]
PROJETS SPÉCIAUX
CONCERT OFFERT PAR CULLY JAZZ ET 20 MINUTES
NEXT STEP
SAMEDI 26 MARS
21H30
Power Funk
Push up
The Grand Day of Quincy Brown
La Black Music est à l’honneur grâce à plusieurs trublions rassemblés sur scène (Sandra
Nkaké, Jean-Fi Dary, Karl The Voice ou Allonymous… ) pour Push Up, projet démontrant
que les Français ont du groove à revendre. Entre déflagrations rock et grooves
incandescents, c’est un assemblage coup de poing, à l’énergie scénique déjanté. Push up
the volume !
Concert debout
SHOWCASES
La Fondation Suisse pour la culture Pro Helvetia a pour tâche, entre autres, de promouvoir
la culture suisse à l’étranger. Pour cette édition, elle permet au Cully Jazz Festival d’inviter
des professionnels du jazz de France et de Belgique (organisateurs, journalistes, agents,
labels), dans le but de leur faire découvrir la fine fleur du jazz suisse programmée au
festival. Afin de compléter cette vitrine, le festival organise, en journée, trois show-cases
supplémentaires dans le caveau Sweet Basile, de jeunes musiciens suisses qui ont déjà pu
se produire au Festival IN récemment. Ces concerts de 45 minutes sont également ouverts
au public et sont gratuits.
PROGRAMME
Caveau Sweet Basile
SAMEDI 26 MARS
14h : Marc Perrenoud Trio
16h : Plaistow
DIMANCHE 27 MARS
14h : Andreas Schaerer’s Hildegard lernt fliegen
PROJETS SPÉCIAUX
MORCEAUX CHOISIS
Caveau du Raisin -
La BCV s’associe au Cully Jazz Festival pour valoriser la collection « Jean Prongué » de
disques de jazz. A l’heure de l’apéro au caveau, venez déguster des sons avec des
spécialistes qui vous commenteront leurs coups de cœur.
Tous les jours du Festival sauf mercredi et jeudi : 18h30-19h30
Caveau du Raisin
Place de l’Hôtel-de-Ville, 1096 Cully
ORGANISATION
L’ASSOCIATION
Une organisation d’expérience
Depuis le 4 novembre 1997, le Cully Jazz Festival est devenu une association de droit
privé. Son but ? Organiser et développer des activités liées aux arts et spectacles,
notamment le Cully Jazz Festival.
Le comité d’organisation, entièrement bénévole est issu de l’Association. Il est
notamment chargé d'assurer le fonctionnement de l'Association, de mettre sur pied
l'organisation et le déroulement du Cully Jazz Festival, d'élire les membres de
l'Association et d'élire les nouveaux membres du conseil de gestion.
Fin de l’année 2010, plusieurs changements ont eu lieu au sein de l’organisation du
comité. Ainsi, Stefano Stoll, Gilliane Béguelin et Philippe Jacquart ont laissé leur place
après plusieurs années d’engagement au sein du Festival. Une nouvelle personne est
venue renforcer le comité : François Pittet en charge de la gestion du staff.
Le comité est donc composé cette année de 10 bénévoles dont chacune des fonctions est
indispensable pour le bon déroulement et le développement de ce festival unique et
authentique:
Le comité d’organisation 2011 (par ordre alphabétique)
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Christophe Borel : Développement durable
Jean-Yves Cavin : Programmation festival IN & OFF, multimédia
Benoît Frund : Président & coordination générale
Pierre-Alain Hug : Projets spéciaux & sponsoring
Léonard Le Duy : Promotion et marketing
Jean-Pascal Mages : Programmation DJ’s
Raphaël Moeckli : Sponsoring & Relations institutionnelles
François Pittet : Staff
Guillaume Potterat : Infrastructures, F&B
Carine Zuber : Programmation festival IN, production
Afin d’assurer le suivi administratif et la coordination générale du festival (la
communication, la production, la billetterie, etc.), l’Association engage 7 personnes
constituant le bureau permanent du Cully Jazz. Une assistante sponsoring et projets
spéciaux ainsi qu’une stagiaire complètent l’équipe, constituée en 2010 de 5 personnes.
Le bureau du festival 2011
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Walter Rugo : Secrétaire général
Chloé Brunner : Presse & communication
Sophie Dufour : Billetterie & merchandising
David Michaud : Assistant de production
Natalia Paredes : Assistante communication
Emilie Loertscher : Assistante sponsoring et projets spéciaux
Pernelle Rochat : Stagiaire
ORGANISATION
LA FONDATION
La Fondation Lavaux-Cully-Jazz, fondation culturelle sans but lucratif, a été créée en
1987 dans l'idée de contribuer au soutien du Cully Jazz Festival, ainsi qu'à la promotion
du jazz et d'autres formes de musique dans le district de Lavaux. La Fondation se charge
de récolter des fonds et représente une véritable assurance vie pour le Festival. La
Fondation Lavaux–Cully-Jazz organise comme chaque année une soirée de soutien qui se
déroulera le dimanche 27 mars 2011.
Les Amis du Cully Jazz Festival
Sous l’égide de la Fondation Lavaux Cully Jazz, le cercle des Amis du festival réunit des
personnes et sociétés désirant marquer leur soutien au Cully Jazz Festival. Les bénéfices
générés par ce cercle fournissent une base financière plus solide en cas d’imprévu lors
d’un Festival.
•
Le cercle des Amis du festival soutiendra cette année la création inédite
du Big Band de Lausanne avec Ohad Talmor, Grégoire Maret et Chris
Potter.
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Par ailleurs, le cercle des Amis financent également un caveau piano-bar où des
concerts plus intimistes ont lieu lors de six soirées du Festival. Le charmant
« Caveau des Amis du Festival » situé à la rue du Temple 14 s’ouvre à
nouveau six soirs durant pour accueillir une palette de talentueux pianistes.
L’inscription se fait par un versement en tant qu’Ami(e) (CHF 100.-), Grand Ami(e)
(CHF 200.-) ou Très Grand Ami(e) (CHF 300.-) ou par un don (CHF 50.-). Selon le
principe mis en place, les Ami(e)s du festival recevront un bon pour une bouteille de vin,
les Grands Ami(e)s recevront en plus un billet pour un concert de leur choix et les Très
Grands Ami(e)s, 2 billets pour un concert de leur choix. De plus, toutes les inscriptions
parvenant avant le vendredi 18 mars 2011 participeront au tirage au sort permettant de
gagner un abonnement général pour le Festival, avec visite des backstages et réception
au Caveau des Amis !
Désirez-vous devenir un Ami du festival ? Renseignements auprès de Nicole Colliard
au +41 21 799 99 00 ou par mail à [email protected] .