Prokino : du ciné aux airs d`amitié

MARDI 15 AVRIL 2014 | 09H16
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Prokino : du ciné aux airs d'amitié
15/04/2014 05:35
Le festival est lancé depuis samedi. Parmi le public, des fidèles
attachés autant à la programmation qu’à l’ambiance conviviale.
Dans les couloirs du Ciné Vendôme, depuis samedi, les affiches des éditions de
Prokino depuis l'an 2000, accompagnent le spectateur. Les noms des films défilent
« Berlin, Alexander Platz », « Sophie Scholl, les derniers jours » et avec eux les
souvenirs des spectateurs, souvent fidèles depuis des années au rendez-vous
vendômois. « Il y en a eu b eaucoup, le film " 4 minutes " ou " la vie des autres ". Ce
qui est attachant c'est qu'il y a toujours un contexte de créé pour accompagner le
film », expose Laurette, venue samedi soir avec Romaric, Lucille et Jean-Marie.
La séance de « pré-ouverture » est sur le point de commencer et les organisateurs
de Prokino illustrent le propos : un cocktail « rouge sanguin », sur le thème de la
soirée vampire est servi aux spectateurs avant d'entrer dans la salle. « C'est très
convivial, c'est un peu comme un festival-famille », tentent d'expliquer ces
spectateurs affranchis.
Certains d'entre eux ont connu le festival en tant qu'élèves avant de devenir
enseignants et d'y emmener désormais leurs classes. « Il y a notamment des
réalisateurs allemands qui filment la communauté turque et chez nos collégiens,
Parmi les fidèles du festival, certains qui l'ont d'abord connu en tant qu'élèves avant d'y revenir une
fois adulte.
cela peut avoir b eaucoup d'échos, note pour sa part Jean-Pierre, enseignant
d'allemand à Blois. Et puis, c'est quand même curieux je trouve que l'Allemagne qui
est un pays à trois heures de route, soit si mal connue. Le festival permet de mieux la faire connaître », estime cet enseignant d'allemand. Ce sont des collègues à lui,
professeur de la langue de Goethe qui avait lancé cette initiative il y a 25 ans. « On était enseignant dans le même étab lissement que Nathalie Burlaud, c'est comme ça
qu'on a commencé à venir », expliquent ainsi Laurette et Jean-Marie. Aucun des membres de leur groupe n'est germanophone mais les films proposés sont vus sous un
autre angle. « Pour l'histoire par exemple, b eaucoup de films montrent l'ex-Allemagne de l'Est d'une autre façon que les films à succès », estime Romaric.
Des hispanophones, des élèves qui apprennent le français vont ainsi défiler dans les salles cette semaine. Peut-être de futurs fidèles de Prokino, qui seront là dans
25 ans…
à suivre
Ce mardi, deux horaires sont proposés en journée, à 9 h 30, séances pour « Les musiciens de Brême » (Die bremer Stadtmusikanten), Krabat et Hannah Arendt. À 13 h 30,
« Les faussaires » (Die Falscher), La maison des crocodiles (Das Haus der Krokodile) et
C'est moi la plus belle (Weil ich schöner bin)
A 18 h 30, le documentaire « Meine keine Familie » et à 20 h 30, projection de « C'est moi la plus belle » (Weil ich die schöner bin). Avec toujours moment tartine et
échanges après la séance de 20 h 30.
Aziliz Le Berre
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