Retrouvez l`article complet du Bien Public du 9 février en

Transcription

Retrouvez l`article complet du Bien Public du 9 février en
14
MARDI 9 FÉVRIER 2016 LE BIEN PUBLIC
n La Minoterie. Ce nouveau lieu culturel pour jeune public a été inauguré en
décembre 2013, au 75, avenue Jean-Jaurès. Photo LBP
n Jardin de l’Arsenal. Situé à côté de La Minoterie, il conduit de l’avenue
Jean-Jaurès à la crèche La Calypso. Photo A.-F. B.
UR BA NIS M E
Dijon Grand Sud : les projets
De l’hôpital général, lieu
de la future Cité de la
gastronomie, à l’ancien
site du Petit Creusot,
devenu Les Passages
Jean-Jaurès, le sud de
Dijon se métamorphose.
S
itué en plein cœur du futur éco-quartier de l’Arsenal, le pôle de création et
d’éducation artistique jeune
public La Minoterie a ouvert
ses portes vendredi 13 décembre 2013, avenue JeanJaurès, sur le site d’une ancienne halle militaire dite
halle Bonotte. Un jardin public, celui de l’Arsenal, a aussi
été achevé en novembre 2013 sur cet ancien site
militaire de l’Étamat (Établissement du matériel de
l’armée de terre).
En janvier 2015, ce fut au
tour de la crèche privée La
Calypso, 22, rue NelsonMandela d’être inaugurée à
l’arrière du futur éco-quartier. Sur un vaste territoire al-
lant de la gare à la limite sud
de la ville, un vaste programme de renouvellement urbain, appelé “Projet de territoire Grand Sud”, devient
réalité.
1 400 logements
pour 3 000 habitants
Desservi par le tramway avec
les stations Jean-Jaurès et
Bourroches, l’Arsenal regroupera, à terme, 1 400 logements. Ce sont ainsi plus
de 3 000 habitants qui vont
s’installer dans cette partie
de Dijon, sur les anciens sites
des minoteries, des halles Bonotte et de l’Étamat. Trentecinq pourcents de logements
créés seront à loyer modéré,
35 % en accession abordable
et 30 % en accession privée.
Plus globalement, l’Arsenal
s’inscrit dans le Projet Grand
Sud dont l’ambition est de
métamorphoser l’entrée sud
de Dijon autour de programmes ambitieux, à commencer par celui de la Cité inter-
nationale de la gastronomie
et du vin, à la place de l’ancien hôpital général (le projet inclut lui-même la construction d’un éco-quartier de
640 logements).
Cette mue concerne aussi le
quartier du Pont des Tanneries requalifié pour accueillir
habitats et services (lire cicontre), ainsi que les Passages Jean-Jaurès en cours de
construction sur le site du Petit Creusot. L’Intermarché du
port du canal devrait
d’ailleurs y déménager en
septembre prochain. Une
douzaine de cellules commerciales sont en outre à
louer sur le site sur cet ensemble qui devrait associer
moyennes surfaces spécialisées, boutiques et commerces de restauration.
Au final, ce sont, aujourd’hui
et dans les années qui viennent, environ 3 000 nouveaux logements qui sortiront de terre dans le sud
dijonnais.
n Le chantier des Passages Jean-Jaurès tel qu’il se déroule actuel
Anne-Françoise Bailly
REPÈRES
Quartier de l’Arsenal : le projet lauréat du label ÉcoQuartier 2015
Le 2 décembre, à la Cité de l’architecture à
Paris, Sylvia Pinel, ministre du Logement,
de l’Égalité des territoires et de la Ruralité, a
présenté les opérations lauréates du label
national ÉcoQuartier 2015, dont le projet
“ÉcoQuartier Arsenal de Dijon”. Valoriser
les projets d’aménagement urbain exemplaires qui permettent aux habitants de
vivre dans des quartiers conçus selon les
principes du développement durable, tel
est l’objectif visé par l’attribution de ce
label, valorisant le développement de
« nouveaux modes de vie », d’un « développement territorial équitable et raisonné » et
d’une « utilisation économe des ressources
www.bienpublic.com
et de l’espace agricole ou naturel ». Pierre
Pribétich, adjoint au maire de Dijon délégué à l’Urbanisme, au Plan local d’urbanisme et au quartier Grand Sud, vice-président du Grand Dijon délégué à l’Habitat et
à l’Urbanisme et président des Entreprises
publiques locales d’aménagement de l’agglomération dijonnaise (Eplaad), s’est vu
remettre officiellement ce label, au titre de
sa représentation du maire et président du
Grand Dijon, François Rebsamen.
WEB http://www.eplaad.com/arsenalofficiellement-labellise-ecoquartier0#sthash.l13bScdA.dpuf.
n Autour du centre commercial des Passages Jean-Jaurès, qui se
au logement. Image d’illustration Icade/Opac/Orvitis/SFI Promotion/Villeo/Voisin
ACTU DIJON
n La Calypso. La crèche privée du quartier de l’Arsenal a ouvert ses portes
en janvier 2015, au 22, rue Nelson-Mandela. Photo A.-F. B
15
n Logements. À hauteur des anciennes minoteries, des constructions
neuves font face à l’arrêt de tramway Jean-Jaurès. Photo A.-F. B.
deviennent réalité
182 logements tout près de la voie ferrée
lement. Photo A.-F. B.
n La résidence du Pont des Tanneries, qui comprend 62 logements sociaux et
une résidence de 120 studios, est érigée à 35 mètres de la voie ferrée. Photo A.-F. B
construit avenue Jean-Jaurès, plusieurs immeubles sont destinés
Le 12 novembre, rue du Pont des Tanneries,
tout à côté du foyer Urbanalis, était posée la
première pierre de la Résidence Le Pont des
Tanneries, comprenant 62 logements sociaux et une résidence de 120 chambres. Il
s’agit en réalité de studios, équipés d’un coin
douche, d’un lavabo, d’une kitchenette et de
sanitaires. Cette future résidence se compose d’un bâtiment de sept étages, qui accueillera les 120 studios gérés par l’association Parme.
La résidence permettra de loger des agents
SNCF, des étudiants et des personnes salariées non-agents SNCF, ainsi que d’autres en
accès social au cas par cas. De nombreux
agents SNCF viennent, en effet, en stage à
Dijon ou en formation à l’école qui se trouve
en face de la résidence Parme de la rue des
Ateliers.
Un deuxième ensemble, composé de trois
bâtiments de six étages, regroupera 62 logements sociaux gérés par le bailleur ICF Habitat Sud-Est-Méditerranée. La livraison de
l’ensemble immobilier est prévue en 2017,
pour un coût total des opérations avoisinant
12 millions d’euros, dont 1 351 250 € financés par le Grand Dijon, 474 080 € par l’État,
526 945 € par la SNCF, 2 341 141 € par ICF
Habitat Sud-Est Méditerranée. Un autre important financeur est la Caisse des dépôts et
consignations à hauteur de 5 9 83 040 €.
« Un traitement acoustique adéquat »
À noter que la ligne de voie ferrée n’est distante que de 35 m des constructions. Sur ce
point, Florence Lemey, responsable “opérations” d’ICF Habitat Sud-Est-Méditerranée
déclare que, sur le plan légal, « les bâtiments
d’habitation bénéficient d’une bande de non
constructibilité de 35 m par rapport à la voie
ferrée » : « La qualité acoustique des bâtiments est extrêmement réglementée et l’ensemble des dispositions sont prises pour être
conformes. Les façades donnant côté voies
et retours de façade bénéficient d’un traitement acoustique adéquat ».
21D