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Sciences, Technologie & Développement ISSN 1029 - 2225 Interface de Compensation «défauts » entre systèmes de communication de troisième génération Vol. 13, n°1, 1 - 11 HAMAN - DJALO Département de Physique, Faculté des Sciences, Université de Ngaoundéré, BP 454 Ngaoundéré, Tél. : (237) 74 74 26 24 E-mail : [email protected] BIDIAS Jean Benjamin Département de Physique, Faculté des Sciences, Université de Ngaoundéré, BP 454 Ngaoundéré, Tél. : (237) 74 74 26 24 Résumé La contribution exposée ici porte sur LA CONVERSION DES DONNEES GPS AU FORMAT GSM. L’objectif principal recherché est la complémentarité entre ces deux systèmes de communication en vue d’une compensation mutuelle de leurs insuffisances et par extension, des difficultés rencontrées dans le guidage des mobiles ou des personnes en général, lors du contrôle de position, de secourisme ou de sécurité. Ce document présente dans sa première partie les systèmes GPS, leurs caractéristiques en terme de transmission et de réception de données, la constitution des réseaux téléphoniques ainsi que les systèmes GSM. La deuxième partie décrit notre dispositif, construit autour du microcontrôleur PIC16F876, pour l’interface entre les systèmes GPS et GSM. Enfin la dernière partie porte sur le programme d’échange de données et de pilotage de l’ensemble du système. Mots clefs: GPS, GSM, conversion, complémentarités, mobile, localisation, guidage. Abstract The contribution of our paper is based on THE CONVERSION OF GPS DATA TO A GSM FORMAT. The main objective aims complementarities between the two systems and, by the way, the resolution of difficulties encountered during the guidance of mobiles or people in general, in terms of position control, first – aid secured, security or communication. The first part of this work presents the GPS system and their characteristics in terms of data transmission and reception, the telephone networks same as the GSM system. The second part describes our apparatus, built around a microcontroller which serves as an interface between the GPS and GSM systems. The last part is dealing with the piloting program of the devices and data transmission. Key words: GPS, GSM, conversion, complementarities, mobile, location, guidance. Haman – Djalo et al. Vol. 13, (2012), n°1, 1 – 11 1 ISSN 1029 - 2225 Sciences, Technologie & Développement I. INTRODUCTION Les nombreuses difficultés rencontrées par l’armée américaine tant dans la direction de ses opérations que dans l’échange d’informations entre unités, le repérage et le ravitaillement des troupes, l’ont amenée à rechercher des palliatifs à celles-ci. Elle a pensé et mis en place le système Internet qui permet l’échange d’informations mais, pêche par la difficulté de localisation physique des correspondants. C’est dans cette logique qu’elle inventa au début des années 80, un système qui lui permet de localiser ses unités avec précision et sans ambiguïté [6]. Le système GPS (Global Positioning System) vit ainsi le jour. Il fut par la suite adopté dans plusieurs domaines et par certains particuliers qui ont trouvé en lui, un système de localisation par excellence. Cependant tous se sont heurtés à la difficulté d’avoir facilement accès aux données de localisation. De là naît la nécessité de convertir ces données fournies par le GPS dans un système grand public. Parallèlement, un nouveau système de téléphonie mobile appelé GSM (Global System for Mobile communication) a aussi vu le jour. Celui-ci a été conçu pour combler les limites de la téléphonie fixe. Ce système est une technologie nouvelle, plus fiable que les anciennes sur le plan de la qualité de services, de la communication et de transmission de l’information [3]. La fusion entre les deux systèmes c’est – à – dire, la localisation et les nouvelles techniques de communication, nous semble incontournable dans la société actuelle, à la quête permanente du bien-être, de la sécurité et de la localisation, partout à travers le globe. L’évolution et l’optimisation des systèmes GSM ont abouti au maillage en cellules de tout espace couvert. Il existe aussi des zones non couvertes ou zones d’ombre. C’est notamment par rapport à ces zones que, par complémentarité, le GPS peut avoir toute son importance. De même, ces GPS qui couvrent l’entièreté du globe, sont aveugles sous abris. Cette défaillance peut être levée par les systèmes GSM. De là, naît naturellement l’importance de notre système interface, permettant l’échange entre les deux familles, d’où leur complémentarité. Pour mener à bien notre étude, nous présenterons d’abord le système GPS dans son ensemble et ses caractéristiques en terme d’émission et de transmission de données. Enfin, nous atteindrons notre objectif en présentant notre dispositif de conversion de données GPS-GSM, en utilisant la procédure SMS ou Short Message Service. Ces données ainsi converties, peuvent être lues ou transmises à distance, via la procédure de communication, accessible du site de l’opération. Haman – Djalo et al. Vol. 13, (2012), n°1, 1 – 11 II. PRINCIPE DU GPS La maîtrise de notre environnement, de l’interaction entre la terre, les différentes planètes et les satellites, place les nouvelles technologies en première ligne de nos préoccupations actuelles. C’est dans cette optique qu’a été conçu le GPS, un système de navigation et de localisation par satellites, capable de donner pour tout point du globe, sa position avec une précision de l’ordre de 5 à 10 m près pour les civils et, de l’ordre du mètre pour l’armée américaine, de jour comme de nuit. C’est donc un système d’information géographique par excellence [6]. Les différents signaux émis et leur exploitation, à travers le format de données, constituent une partie essentielle à la compréhension de cette nouvelle done dans laquelle naît le GPS. Commencé par quatre satellites prototypes, lancés en 1978, le système a été complété par une constellation de 24 satellites militaires américains, opérationnels depuis 1993 et accessible aux civils, [13] www.europe satellite.com/gps/suivi.html. Le GPS sert entre autre à se localiser et s’orienter dans un milieu inconnu. Le récepteur GPS est donc un appareil qui indique avec précision la position des objets à la surface de la terre et au-delà, jusqu’à une altitude suffisante pour que, l’aviation puisse s’en servir pour le guidage. Le GPS possède trois composantes principales à savoir : - la composante spatiale constituée de 24 satellites en orbite autour de la terre ; - la composante de contrôle formée de stations de poursuite au sol ; - la composante usager qui comprend les récepteurs. Notre travail est axé sur la dernière composante, en supposant les deux premières normalement opérationnelles. Pendant que la composante contrôle s’occupe du calcul des trajectoires des satellites GPS, la composante usager n’est formée que des récepteurs, nécessaires à la localisation. Ils ont pour fonction de mesurer des distances entre l’antenne réceptrice et les satellites - émetteurs, de décoder les messages radiodiffusés qui contiennent les éphémérides servant aux calculs de la position des satellites, du temps d’observation et de la position de l’utilisateur. En plus de la triangulation, de la mesure de distance et celle du temps, le GPS offre aussi d’autres services comme le positionnement des satellites, les corrections d’erreurs éventuelles, etc... En pratique, il faut au moins trois (03) satellites pour déterminer avec précision une position en trois dimensions (3D) [13] www.localisation/gps/espace 2 Sciences, Technologie & Développement La navigation en temps réel est l’une des applications principales du GPS. Tout mobile, muni d’un récepteur GPS peut connaître instantanément sa position et sa vitesse dans un repère terrestre. En effet, pour localiser un point M de la surface du globe terrestre (figure 1), il suffit d’entrer en contact avec trois (03) satellites. Chaque satellite envoie son numéro d’identification, sa position précise par rapport à la terre, ou dans le repère GREENWICH, l’heure exacte d’émission du signal. Le récepteur GPS, grâce à son horloge supposée synchronisée sur celle des satellites, calcule donc le temps de propagation à la vitesse de la lumière et en déduit la distance le séparant du satellite. Que ce soit sur terre, sur mer, ou dans les airs, les performances excellentes et le faible coût du récepteur GPS, font de ce système un instrument de navigation très prisé. Seule la navigation civile aérienne est encore réticente pour des raisons techniques. Il existe trois (3) familles de GPS liées à la navigation aérienne, maritime et terrestre ou polyvalente. Le système de communication utilisé est le "Carrier Phase GPS" (GPS à décalage de porteuse). La précision de la mesure réside dans la comparaison entre le signal émis par le récepteur, et celui reçu du satellite. Comme il est difficile de savoir si les deux signaux se superposent exactement, le Carrier Phase GPS compare, non pas ces signaux, mais leur porteuse ayant une fréquence 1000 fois supérieure. Ce qui permet un ajustement 1000 fois plus précis [4]. Figure 1: Principe général d’une localisation spatiale. A. Contenu d’un message GPS Le message reçu par un récepteur GPS en provenance d’un satellite contient plusieurs informations, notamment, la position courante en latitude, longitude et altitude, la vitesse de déplacement ainsi que l’heure de transmission. Il donne aussi d’autres informations subsidiaires non négligeables telles que, la direction du déplacement ou fonction boussole, la trace du parcours, le cap à suivre pour atteindre un but, le temps restant ainsi que la distance restante par Haman – Djalo et al. Vol. 13, (2012), n°1, 1 – 11 ISSN 1029 - 2225 rapport à ce but. A cela on peut ajouter, la prévision du parcours à suivre ou routage, l’heure du lever et du coucher du soleil pour la position actuelle et l’enregistrement des «waypoints» c'est-à-dire des positions précises souhaitées sur le terrain. Il faut noter cependant que les signaux GPS ne traversent pas encore le béton, la terre, l’eau et l’acier. Ceci constitue son handicap majeur. B. Structure des données GPS Les données de localisations GPS peuvent être transmises sous plusieurs formats. Dans notre travail, nous avons utilisé pour illustration, le GPS de marque GARMIN 72 disposant d’une sortie au standard NMEA (National Marine & Electronics Association) 0183 [13] www.garmin.ch . Le format de trame que nous manipulons spécifiquement est la structure GLL c’est – à – dire la position Géographique Longitude/Latitude . Le standard NMEA est défini uniquement comme étant le protocole de transmission des donnés entre les instruments et équipements électroniques liés au GPS. Sous ce standard, toutes les données sont transmises sous forme de caractères ASCII, tous imprimables, à la vitesse de transmission de 4800 bauds y compris les caractères CR ou Retour Chariot et LF ou Retour à la ligne. Les données sont transmises sous forme de trame et chaque trame commence toujours par le caractère $, suivi par un groupe de deux (02) lettres pour l’identification du récepteur. Suivent ensuite un certain nombre de champs, séparés par des «virgules». Elles empêchent l’enchaînement des données dans le programme de traitement. Enfin, un champs optionnel dit CHECKSUM précédé du signe *, représente le OR exclusif de tous les caractères compris entre $ et *. Il y a au total quatre-vingt deux (82) caractères au maximum pour une trame. Une donnée peut être considérée comme une valeur particulière qui permet alors de déterminer un résultat, lequel pourrait être à son tour, une donnée pour une autre opération. Dans notre cas, les données sont les paramètres de l’espace à savoir : la longitude, la latitude, l’heure, la date, etc… Elles sont transmises par les satellites GPS au travers des ondes hertziennes aux récepteurs GPS. Ce sont les résultats d’une localisation spatiale quelconque. III. LES RESEAUX GSM C’est en 1982 que le Groupe Spécial Mobile, appelé GSM est créé afin d’élaborer les normes de la communication mobile pour l’Europe, dans la bande de fréquences de 890 à 915 MHz pour l’émission et 935 à 960 MHz pour la réception. 3 Sciences, Technologie & Développement Ce n’est qu’en 1987 que ce groupe arrête les choix technologiques relatifs à l’usage des télécommunications mobiles, notamment la transmission numérique, le multiplexage temporel des canaux radio, le chiffrement des informations ainsi qu’un nouveau codage de la parole [10]. Il faut attendre 1991 pour que la première communication expérimentale par GSM ait lieu. Au passage le sigle GSM change de signification et devient le Global System for Mobile Communication et les spécifications sont aussi adaptées pour des systèmes fonctionnant dans la bande de 1800 MHz. Un réseau GSM est constitué de cellules contiguës de 30 Km maximum et utilise la fréquence centrale de 900 MHz. Les cellules forment une zone couverte par le réseau qui fonctionne sur le principe des réseaux commutés [10]. Une radiophonie ou appareil mobile, désigne un équipement terminal muni d’une carte SIM ou Subscriber Identify Module, permettant aux abonnés d’accéder aux services de télécommunication d’un réseau public mobile. En plus de la gestion de la mobilité des utilisateurs, un réseau de téléphonie mobile, conserve les principes standards d’un réseau de téléphone tels que la qualité de service fournie à l’abonné. A. Connexion et services dans un réseau de téléphonie mobile L’établissement d’une communication consiste à réaliser les connexions internes nécessaires dans les centraux, en créant un chemin continu ou routage entre l’appelant et l’appelé. Le réseau téléphonique assure la transmission d’informations par des appareils comme le télécopieur, le minitel ou encore le modem permettant, via un ordinateur, les échanges de données, des accès à des serveurs d’informations ou à d’autres réseaux comme l’Internet. Il offre aussi d’autres services tels que, la radio qui donne aux utilisateurs l’accès au réseau, la communication qui permet de diriger les appels au bon endroit et la gestion de la mobilité qui permet d’assurer la continuité de service pendant les déplacements des utilisateurs. A cet ensemble de services s’ajoutent également les transmissions qui acheminent les communications d’un bout à l’autre, la collecte d’informations de facturation, spécifiques à chaque opérateur, la supervision et les statistiques pour l’exploitation et la maintenance, etc.. [2] La Conférence des administrations Européennes des Postes et Télécommunications (CEPT) et l’ETSI (European Télécommunication Standard Institute) ont élaboré la norme d’un système radio mobile numérique unique, le GSM [13] www.etsi.org. De nombreux pays, même hors d’Europe, ont signé l’accord y relatif. Cet accord définit l’infrastructure, les protocoles et les fonctionnalités de téléphonie Haman – Djalo et al. Vol. 13, (2012), n°1, 1 – 11 ISSN 1029 - 2225 mobile qui permettent à un abonné d’appeler et d’être joint partout dans la zone couverte par un réseau au standard GSM, quel que soit l’opérateur local. Le spectre de fréquences exploitables en téléphonie mobile GSM est réparti en 2 fois 124 canaux de 200KHz. La bande comprise entre 915 et 935 MHz étant réservée pour éviter les interférences et, le nombre d’utilisateurs augmentant, il s’est avéré nécessaire d’attribuer une bande supplémentaire aux alentours des 1800MHz. On a donc porté la technologie GSM – 900 MHz vers une bande ouverte à plus haute fréquence. C’est le système DCS – 1800 ou Digital Communication System, dont les caractéristiques sont quasi identiques au GSM en terme de protocoles et de services. Les communications montantes se font alors entre 1710 et 1785 MHz et les communications descendantes entre 1805 et 1880 MHz. Connaissant les différents canaux disponibles, il est alors possible d’effectuer un multiplexage fréquentiel, appelé Frequency Division Multiple Access (FDMA) [13] www.electronique-magazine.com , en attribuant un certain nombre de fréquences porteuses par station de base. L’établissement d’une communication s’effectue suivant deux principes particuliers : le principe d’un appel émis et celui d’un appel reçu. L’émission et la réception définissent la fonction principale d’un mobile GSM. Etablir un appel depuis un mobile fait recours à plusieurs étapes. Il faut composer et valider le numéro sollicité. Après vérification auprès du « Visitor Location Register » (VLR), la demande est prise en compte ou non. En cas d’accord, le commutateur sollicite l’autorisation à la « Base Transceiver Station » (BTS) d’allouer un canal pour transporter la voix, la signalisation et l’établissement d’une connexion vers le destinataire fixe ou mobile. La réception quant à elle fait aussi recours à plusieurs étapes. L’arrivée de la demande d’appel sur le commutateur « Mobile Switching Center » (MSC) le plus proche de l’appelant, interroge le « Home Location Register » (HLR) pour l’autorisation d’acheminement de la communication. Une recherche du chemin optimal est opérée [9]. Lorsque le mobile répond, l’établissement des circuits nécessaires à l’acheminement de la communication vers la cellule concernée s’effectue. B. Architecture GSM et concept cellulaire L’architecture d’un réseau GSM peut être divisée en trois sous-systèmes : - le sous–système radio contenant la station mobile, la station de base et son contrôleur ; - le sous–système réseau ou d’acheminement ; - le sous–système opérationnel ou d’exploitation et de maintenance. 4 Sciences, Technologie & Développement Les stations de base (BTS) assurent la couverture radio de zones géographique. Ces zones sont quadrillées par les cellules. Le concept de cellule consiste en la division de l’espace en de petites zones appelées cellules et permet, de partager les fréquences radio entre cellesci. Ainsi, chaque cellule est constituée d’une station de base, reliée au Réseau Téléphonie Commuté (RTC), à laquelle on associe un certain nombre de canaux de fréquences à bande étroite, sommairement nommées fréquences. Ces fréquences ne peuvent pas être utilisées dans les cellules adjacentes pour éviter les interférences [3]. Par contre elles peuvent être réutilisées à partir d’une certaine distance. La taille des cellules n’est pas la même sur tout l’espace. En effet, celle-ci dépend du nombre d’utilisateurs potentiels dans la zone, la configuration du terrain (relief géographique, présence d’immeubles,...), de la nature des constructions (maisons, immeubles en béton,…) et de la localisation rurale ou urbaine et donc de la densité des constructions. Un opérateur devra tenir compte des contraintes du relief topographique et des contraintes urbanistiques pour dimensionner les cellules de son réseau. Par rapport au système de première génération, les cellules sont maintenant de taille plus petite. La puissance d’émission est plus faible et le nombre d’utilisateurs peut être augmenté pour une même zone géographique. C’est grâce au principe de réutilisation des fréquences qu’un opérateur peut augmenter la capacité de son réseau. En effet il suffit de découper une cellule en plusieurs cellules plus petites et de gérer son plan de fréquences pour éviter toute interférence. Il y a ainsi toute une nomenclature spéciale pour classer les cellules en fonction de leur taille : macro, micro, pico, etc... Par conséquent, une cellule se caractérise par sa capacité, c'est-à-dire le trafic maximum qu’elle peut écouler, en fonction du nombre de fréquences qui lui sont attribuées. Ce trafic est fonction du nombre moyen des personnes qui communiquent et de la durée moyenne d’une communication. Figure 2 : Motif de cellules avec réutilisation des fréquences disponibles Dans un réseau de grande ampleur, à vocation nationale et internationale, il n’est pas Haman – Djalo et al. Vol. 13, (2012), n°1, 1 – 11 ISSN 1029 - 2225 envisageable, lors d’un appel vers un mobile, de le relayer vers toutes les stations radio jusqu’à ce que ce mobile décroche. Il est donc indispensable de connaître, de manière permanente et centralisée, la localisation de chaque mobile, pour ne diriger un appel que vers la zone concernée. Cette fonction spécifique, dite de «gestion de l’itinérance» est la différence principale entre un réseau de téléphonie mobile et téléphonie fixe [10]. Pour que le radiotéléphone se trouve toujours dans une zone de couverture d’une station de base, il faut implanter d’autant plus de stations que la puissance des mobiles est faible. On parle couramment de zone de couverture radio d’une station de base. En fait, cet abus de langage désigne sa capacité à capter les signaux émis par les mobiles de la zone et dépend donc de la puissance des mobiles. C. Structure de données SMS Le GSM utilise le format d’appel et le format message SMS ou Short Message Service qui est un service de messages courts et écrits, utilisant l’afficheur d’un mobile. Ici, nous allons nous intéresser spécifiquement au format SMS. Les messages SMS sont spécifiés par l’ETSI et peuvent contenir jusqu’à 160 caractères. Chaque caractère est codé sur sept (07) bits selon le « 7 – bits defaults alphabet » [13] www.etsi.org . Les messages contenant des caractères codés sur huit (08) bits ne sont habituellement pas lisibles par des téléphones comme message texte. Le mode PDU ou Protocol Description Unit et le mode texte sont les deux façons d’envoyer et de recevoir des messages SMS. La chaîne de caractères de PDU contient non seulement le message, mais également des informations au sujet de l’expéditeur, son centre de messagerie, le timbre horaire, etc… Tout est sous forme d’octets hexadécimaux ou de semi octets décimaux. Les instructions AT (ATtention) sont les commandes qui permettent l’accès aux fonctions d’un téléphone portable par l’intermédiaire d’un terminal. Ces commandes s’inspirent fortement du standard HAYES, du nom de la société américaine qui, dans les années 1970, a défini une liste de commandes universelles permettant de piloter un modem [8]. Chaque instruction débute par les caractères ASCII « AT » tirés de l’abréviation « ATtention » et se termine par un retour chariot, CR ou Carriage Return. En général, les fabricants fournissent avec le modem la documentation suffisante pour la paramétrisation. Nous utilisons pour notre travail un téléphone de marque ERICSSON dont les commandes AT sont spécifiques à cette famille [13] www.ericsson.com . D’autre part, les réseaux GSM étant numériques et utilisant les transmissions par ondes 5 Sciences, Technologie & Développement hertziennes et par satellites, le rendu du signal à l’arrivée est d’excellente qualité. Néanmoins, on fait de plus en plus appel à la fibre optique qui est un support de transmission encore meilleur sur le plan qualité et capacité. Elle améliore ainsi les réseaux GSM et tous les services y afférents. IV. CONVERSION DES DONNEES Le cœur de notre dispositif de conversion de données (figure 4), interface entre le GPS et le GSM, est le microcontrôleur PIC 16F876. A. Microprocesseur PIC 16F876 Le PIC est une dénomination des microcontrôleurs appartenant à la famille Microship. Ce sont des composants dits RISC ou Reduce Instructions Constructions Set, ou encore composant à jeu d’instruction réduit, afin de le rendre très rapide [7]. Il existe trois familles de PIC. La famille Base – Line qui utilise des mots d’instruction de 12 bits, la famille Mid – Range qui utilise des mots de 14 bits et dont font partie les 16F84 et les 16F876 et enfin la famille High-End qui utilise les mots de 16 bits. Les PICS ont un jeu de 35 instructions. Pour identifier un PIC, on utilise simplement son numéro. Les deux premiers chiffres indiquent la catégorie du PIC. Ainsi 16 indique un PIC MidRange. Ce nombre est suivi parfois de la lettre L indiquant que le PIC peut fonctionner avec une plage de tension beaucoup plus tolérante. A la suite de cette lettre, on trouve C pour spécifier que la mémoire programme est du type EPROM ou EEPROM, CR si la mémoire est de type ROM ou F si elle est de type FLASH. Les derniers chiffres (876) quant à eux identifient précisément le PIC. Sur le boiter est aussi portée la fréquence maximale que peut supporter le PIC. Par exemple 20 pour signifier 20 MHz. En conclusion, un 16F876 est un PIC MidRange dont la mémoire programme est de type FLASH (F). Il est donc réinscriptible. De numéro d’indentification 876, il est capable d’accepter une fréquence d’horloge de 20 MHz. B. Organisation et adressage du 16F876 La mémoire du 16F876 est divisée en trois (03) parties. A la mémoire programmable de 8kilo mots ou program FLASH, il faut ajouter la mémoire RAM de 368 octets ou Data Memory et la mémoire de Données de 256 octets ou Data EEPROM. Le PIC 16F876 possède 22 entrées/sorties et travaille sur 8 bits. Il utilise trois (03) ports A, B et C [7]. Il utilise trois (03) modes d’adressage, littéral ou immédiat, direct et indirect, accessibles suivant quatre (04) types d’instructions : orientées bits, octets, générales et sauts ou appels sous – routines [1]. Haman – Djalo et al. Vol. 13, (2012), n°1, 1 – 11 ISSN 1029 - 2225 De tous les circuits intégrés complexes, le microprocesseur est sans doute le plus connu [11], [12]. Il sert à effectuer des calculs ou à transférer des données en full – duplex, par l’intermédiaire d’une interface d’entrées/sorties. Son rôle se résume à aller chercher l’instruction en mémoire, la décoder, exécuter l’opération demandée et ranger le résultat si nécessaire. Notre PIC 16F876 est utilisé sous configuration microcontrôleur, c'est-à-dire associé à des périphéries internes permettant de réaliser des montages sans l’ajout de certains composants externes. C. Interface GPS – GSM Il est possible de convertir les données GPS sous format GSM, format qu’utilise tout réseau téléphonique de troisième génération ou réseau téléphonique cellulaire. Le format GSM utilisé ici peut être le format radio standard (format appel) ou le format message SMS ou encore le format GPRS (General Packet Radio Service), transmission par paquets de données à haut débit sur réseau GSM [5]. Notre interface, figure 4, permet de convertir les données GPS au format GSM. Cette opération aboutit à la connaissance et à la récupération de position d’un mobile sur lequel est monté un récepteur GPS et de la convertir sous format GSM. Les données obtenues peuvent être transférées à leur tour d’un système à un autre. Pour cela, nous utilisons les signaux du réseau satellitaire GPS dont les données sont transmises à l’interface par un câble de connexion pour être traitées et transférées à un terminal portable qui peut les transmettre à son tour à un troisième dispositif, notamment à distance. En définitive, chaque élément constituant la structure de notre convertisseur joue un rôle particulier et l’assemblage des différentes parties forme un tout qui définit son fonctionnement. Les plus importantes sont : le récepteur GPS doté de son antenne et qui établit les données de position ou de localisation ; le microcontrôleur (PIC 16F876) qui vérifie la présence du téléphone portable, contrôle le fonctionnement sériel de celui-ci, la vitesse de transmission et la liaison du GPS avec l’interface; un régulateur 7805 de tension qui fournit 5V au reste des éléments du circuit, tension nécessaire à son bon fonctionnement; le téléphone portable qui reçoit et transmet les messages reçus ; le convertisseur de niveau TTL/MAX 232 qui permet à l’interface d’émettre et de recevoir les données ; le circuit intégré 74HC32, quadruple OR à deux entrées, qui sert à multiplexer les ports séries du GPS et du GSM. 6 ISSN 1029 - 2225 Sciences, Technologie & Développement Le fonctionnement de l’interface dans son environnement réel (figure 3) est décrit par le programme ci – après : Etape 4 : Extraction de la trame GPS, de la position occupée Etape 5 : Transmission de la position extraite en SMS, au poste de réception téléphonique distant Etape 6 : Boucler à l’Etape 3 jusqu’à l’arrêt définitif Etape 7 : Fin Etape 0 : Début Etape 1 : Initialisations (ports, périphériques, interruptions) Etape 2 : Configuration du poste téléphonique d’émission (rejet des appels téléphoniques classiques) Etape 3 : Boucler à l’Etape 3 jusqu’au fonctionnement du GPS K A R9 B 100 R8 U1 7 6 5 4 3 2 1 10 9 C1 RA5/AN4/SS RA4/T0CKI RA3/AN3/VREF+ RA2/AN2/VREFRA1/AN1 RA0/AN0 RC7/RX/DT RC6/TX/CK RC5/SDO RC4/SDI/SDA RC3/SCK/SCL RC2/CCP1 RC1/T1OSI/CCP2 RC0/T1OSO/T1CKI RB7/PGD RB6/PGC RB5 RB4 RB3/PGM RB2 RB1 RB0/INT MCLR/Vpp/THV OSC2/CLKOUT OSC1/CLKIN 18 17 16 15 14 13 12 11 1 22k 11 12 10 9 2 3 16 C1+ C1- T1IN R1OUT T2IN R2OUT T1OUT R1IN T2OUT R2IN VS+ VS- 13 C2+ 11 14 13 7 8 2 6 C2- GPS COMPIM_PCB C3 470u MAX232 12 4 C2 C4 5 A PIC16F876 X1 1 6 2 7 3 8 4 9 5 3 U3 1 28 27 26 25 24 23 22 21 1uF 1uF 20 1uF 9 8 R3 10 10k 5 6 4 B U4 A 10K 1K VO 3 R5 GND VI V1 C5 470uF 2 12V R6 R1 7805 1 1K R4 C6 Q2 BC548 100n 1K Q1 R7 BC548 1K R2 1.5K J2 J1 J3 TX_GSM RX_GSM TERMINAL Figure 3: Schéma électrique de l’interface Haman – Djalo et al. Vol. 13, (2012), n°1, 1 – 11 7 ISSN 1029 - 2225 Sciences, Technologie & Développement V. RESULTATS ET DISCUSSION Le GPS gère et transmet sur demande, les quatorze « phrases » suivantes : $ GP LC OM II GGA GLL GSA GSV VTG RMC , * CR ; LF Tableau 1 : Langage du GPS Garmin 72 Parmi ces quatorze phrases et en guise d’exemple, nous avons choisi de traiter particulièrement la phrase GLL, relative à la position Géographique définie par la Latitude et la Longitude. Soit $0725.1490, N, 01332.5086, E, 102420, U, S, 43, l’acquisition d’une position par GPS, extraite, convertie et envoyée par l’interface puis lue comme SMS sur l’afficheur du téléphone portable. Ce message SMS signifie : - $ : début la phrase ; - 0725.1490, N: Latitude 07° 25min 14 sec 90tierce Nord ; - 01332.5086, E: Longitude 013° 32 min 50 sec 86tierce Est ; - 102420 : heure10h minute 24 min secondes 20 s ; - 43 : champ optionnel (CHECKSUM). Ces données représentent les coordonnées géographiques d’un point, pris à l’entrée principale de l’Ecole Nationale Supérieure des Sciences Agro – Industrielles (ENSAI) de l’Université de Ngaoundéré au Cameroun. Elles auraient pu être envoyées vers n’importe quel terminal tel que ordinateur ou toute centrale de traitement d’informations. Ces informations, échangées entre deux téléphones portables, se traduisent comme suit: A. Champ en réception 0791237776995533040B9123777763120000010110 61323470B24D84D5673C5683918BE4648160B1D 94CE6AAC1703616A8C82C560329ACC625559A O29B344 OCTETS DESCRIPTION Longueur de l’information SMSC (Short Message Service Center) 07 91 23777699533 04 0B 91 23777763120 00 00 101106132347 0B 24D84D5673C5683918BE4648160B1D9 4CE6AAC1703616A8C82C560329ACC 625559AO29B344 Type de l’adresse SMSC Numéro de centre service en semi octet décimal. La longueur du numéro de téléphone est de 8 et forme des octets propres. Le numéro de téléphone est “77699533“ Premier octet du message à délivrer Longueur de l’adresse de l’expéditeur (hex : 0B = dec : 11) Type de l’adresse de l’expéditeur, en semi octets Numéro de téléphone de l’expéditeur Identificateur de protocole Schéma de codage des données Date et Timbre horaire Données de l’utilisateur Message, octets de 8 bits représentant les données 7 bits Tableau 2 : Description des champs d’un SMS reçu via un portable B. Champ en émission 0011000A81237777508020000AA0B24D84D5673 C5683918BE4648160B1D94CE6AAC1703616A8 C82C560329ACC625559AO29B344 + CMGS OCTETS 00 11 00 DESCRIPTION Longueur de l’information Premier octet du message Référence du message (0 indique que le téléphone met les références tout seul) Haman – Djalo et al. Vol. 13, (2012), n°1, 1 – 11 8 ISSN 1029 - 2225 Sciences, Technologie & Développement 0A Longueur de l’adresse du destinataire (numéro de téléphone) ici la tille est de 7 Type de l’adresse du destinataire Numéro de téléphone du destinataire, en semi octet Identificateur de protocole TP -ID Schéma de codage des données Période de validité (AA = 4jours) Longueur des données de l’utilisateur Données de l’utilisateur, codées sur 7 bits (message contenu dans le SMS) 81 23777750802 00 00 AA 0B 24D84D5673C5683918BE4648160B1D9 4CE6AAC1703616A8C82C560329ACC 625559AO29B344 Tableau 3 : Description des champs d’un SMS envoyé C. Codage et Décodage du message reçu Nous donnons ci-dessous un exemple de message codé et reçu par un portable soit : 24D84D5673C5683918BE4648160B1D94CE6AA C1703616A8C82C560329ACC625559AO29B344. Ses décodage et codage sont les suivants : Décodage : 24 D8 4D 56 73 C5 68 00100100 11011000 01001101 01010110 01110011 11000101 01101000 Suite 1 du décodage 18 B EU 64 81 60 B1 00011000 00001011 11100100 01100100 10000001 01100000 10110001 Suite 2 du décodage 4C E6 AA C1 70 36 16 01001100 11100110 10101010 1100001 01110000 00110110 00010110 Suite 3 du décodage C8 2 C5 60 32 9A C 11001000 00000010 11000101 01100000 00110010 10011010 00001100 Suite 4 et fin du décodage 2 55 59 AO 29 B 34 00000010 010101001 01011001 10100000 00101001 00001011 00110100 Tableau 4 : Décodage des différents caractères reçus dans un message Conversion avec codage La valeur hexadécimale est simplement convertie en une chaîne de 8 bits. 0100100 0110000 0110111 0110010 0110101 0101110 00100100 00110000 00110111 00110010 00110101 00101110 24 30 37 32 35 2È $ 0 7 2 5 .(point) Suite 1 de la conversion 0111001 0110000 00111001 00110000 39 30 9 0 Suite 2 de la conversion 0110001 0110011 00110001 00110011 31 33 1 3 Suite 3 de la conversion 0110110 0101100 00110110 00101100 36 2C 6 , (virgule) 39 00111001 D9 11011001 A8 10101000 C6 11000110 0110001 00110001 31 1 4 00000100 0110100 00110100 34 4 0101100 00101100 2C , (virgule) 0100000 00100000 20 espace 1001110 01001110 4E N 0101100 00101100 2C , (virgule) 0100000 00100000 20 espace 0110011 00110011 33 3 0110010 00110010 32 2 0101110 00101110 2E . (point) 0110101 00110101 35 5 0110000 00110000 30 0 0111000 00111000 38 8 0100000 00100000 20 espace 1000101 01000101 45 E 0101100 00101100 2C ,(virgule) 0100000 00100000 20 espace 0110001 00110001 31 1 0110000 00110000 30 0 Haman – Djalo et al. Vol. 13, (2012), n°1, 1 – 11 0110000 00110000 30 0 9 Suite 4 de la conversion 0110010 0110100 0110010 0110000 0101100 0100000 1010101 00110010 00110100 00110010 00110000 00101100 00100000 01010101 32 34 32 30 2C 20 55 2 4 2 0 , (virgule) espace U Suite 5 et fin de la conversion 0100000 1010011 0101100 0100000 1000011 00100000 01010011 00101100 00100000 01000011 20 53 2C 20 43 espace S , (virgule) espace 43 Tableau 5 : Conversion de la valeur hexadécimale en chaîne de huit (08) bits. Dans le codage, de la chaîne de bits des tableaux « décodage » précédents, il faut prendre les bits par groupe de sept en incluant les bits restants de l’octet précédent et rajouter un zéro comme bit de poids fort. Il ne reste ensuite qu’à recalculer les valeurs hexadécimales qui correspondent à des Pour le décodage, les opérations sont inversées mais le principe est identique. Il faut noter que les essais ont été faits au Cameroun où le système téléphonique est à huit chiffres. L’opérateur en cause ici est MTN CAMEROON. Enfin, on peut aussi reconnaître que ces données nécessitent une mise en forme afin d’être exploitables par l’utilisateur lambda. VI. CONCLUSION Dans ce travail, nous avons apporté notre contribution sur l’exploitation possible par le système GSM des données de localisation fournies par le récepteur GPS, dans le but d’agencer et compléter les deux systèmes dans divers domaines de la vie courante. Après avoir conçu et réalisé le dispositif interface, il nous a fallu concevoir le programme source de pilotage du microcontrôleur et de l’échange de données entre les deux systèmes. L’étude et la réalisation de ce dispositif de conversion des données nous ont permis de nous rendre compte que les techniques de conversion et de localisation sont en phase d’émergence. Toutefois, de nombreux obstacles restent à résoudre pour assister réellement à une avancée et appropriation significative de ce type de système. C’est vraisemblablement des résultats des applications originales que dépendra le futur des dispositifs similaires et de l’importance que leur accorderaient les différentes parties prenantes. L’analyse des progrès sans cesse croissants de la science et de la technologie dans ce domaine nous permet de relever l’importance d’une localisation exacte et la conversion des données en standard compréhensible de tous. Leur précision et le potentiel de combinaison des deux technologies, notamment dans le domaine de la gestion de flottes Haman – Djalo et al. Vol. 13, (2012), n°1, 1 – 11 0101100 00101100 2C , (virgule) caractères ASCII. Tous les huit (08) octets, un octet vient se rajouter puisque le reste de l’octet précédent a une longueur de sept (07). Donc le codage des SMS inclut aussi une certaine forme de compression. ou de trafics, de sécurité des personnes et des biens ainsi que le secours des personnes en danger sont à prendre en compte dans son développement. Nous pensons notamment à la sécurité urbaine avec le grand banditisme et le récurrent problème des « coupeurs de route », bandits de grands chemins, dans les pays en voie de développement. Ce travail pourrait être complété et orienté vers les services basés sur la localisation de demain, notamment A-GPS (Assisted Global Positionning System) et CELL-ID (IDentification de La CELLule). Il faudrait lui adjoindre une autonomie énergétique pour la recharge automatique de la batterie du téléphone portable et du récepteur GPS, ainsi que l’alimentation des différents circuits électroniques. Ce à quoi nous nous attelons à travers des micro panneaux solaires. Nous envisageons aussi la programmation du microcontrôleur de telle sorte que les données élaborées soient affichées sur les écrans des portables de manière compréhensible par tout utilisateur. Enfin, la combinaison GPS – GSM via notre dispositif, permet de résoudre le problème d’aveuglement d’un GPS à l’intérieur des abris ou des zones d’ombre des GSM par rapport à un opérateur donné. BIBLIOGRAPHIE [1] Bigonoff : « La programmation des PIC », disponible sur la page web à l’adresse http://www.abc électronique.com/bigonof/, dernière consultation Avril 2006 ; [2] Christesen, C.M, « The Innotor’s Dilemma : when new technologies causes greats firms to fail », Havard business school press, 1997 ; [3] David Rey, « Interface GSM : Montage pour Téléphone portable », Edition Technique et Scientifique Françaises (ETSF). Mai 2004 ; [4] Denis L. « GPS et DGPS simplifiés. Pêche et Océan Canada, Garde Côtière », 2000 ; 10 Sciences, Technologie & Développement ISSN 1029 - 2225 [5] Jean Pierre Carrou, « Mécanique spatiale tome I », ouvrage du CNES, Cépaduès éditions, 1995 ; [6] Michel Tchotsoua, « Cours de Télédétection en cartographie et en informatique » Faculté des arts lettres et sciences humaines de l’Université de Ngaoundéré, 2005 ; [7] Microchip, « Datasheet des PIC de la famille 16F876 », disponible sur le site www.microchip.com , dernière consultation avril 2006 ; [8] Millman – Halkias « Integrated Electronics, Analog and Digital circuits and systems », Mc Graw – Hill Koghkusha, International student edition 1972 ; [9] Poi Loontang, Clarence W. De Silva, « Compensation for Transmission Delays in an Ethernet – Based Control Network Using Variable – Horizon Predictive Control», IEEE Transactions on Control Systems Technology, Vol. 14, N°.4, July 2006 ; [10] Guy Pujolle « Les Réseaux », Eyrolles, 1996 ; [11] Roger L. 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