CSD Preface N29
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CSD Preface N29
/ PRÉ FACES REVUE TRIMESTRIELLE Numéro 29 Décembre 2006 D’INFORMATION À LA PRÉVENTION d e l a S o c i é t é C S D - FAC E S I n g é n i e r i e e t Fo r m a t i o n e n P r é ve n t i o n I n c e n d i e ÉDITORIAL Les Immeubles de Grande Hauteur (IGH) et les ERP en général, à usage professionnel, sont la plupart du temps l’objet des réflexions de la rédaction de la revue PRÉ/FACES. Une fois n’est pas coutume et en cette fin d’année nous aimerions attirer l’attention de nos lecteurs sur la particularité des Immeubles de Grande Hauteur à usage d’habitation collective répondant au Règlement de Sécurité des IGH de 1977. Il est à noter que le plus grand nombre de ces bâtiments a été construit dans les années 1970 et reste à ce jour en-deçà du niveau de sécurité attendu. Face à des installations défaillantes, les Commissions de Sécurité émettent fréquemment des avis défavorables. Pour autant ces avis ont un effet très relatif puisque, concernant des immeubles appartenant au domaine privé, il est peu envisageable qu’ils soient suivis d’effets et entraînent un jour lointain l’évacuation de leurs occupants. La question de la réalisation des travaux de remise à niveau se pose dès lors qu’ils sont votés et financés par les copropriétaires. Une réflexion devrait être envisagée quant à l’action du syndic que la loi du 10 juillet 1965 dans son article 18 habilite en cas d’urgence à faire procéder de sa propre initiative à des travaux indispensables pour la conservation de l’immeuble. La Cour de Cassation le 4 janvier 2006 a d’ailleurs autorisé les syndics à agir de la sorte en matière de fourniture d’un état parasitaire en cas de vente d’un lot de copropriété. A fortiori, un tel pouvoir devrait être accordé aux syndics s’agissant de travaux nécessaires à la sécurité des occupants de l’IGH. De plus, la loi SRU de 2000 interdit la vente en division des appartements (vente à la découpe) d’un immeuble de grande hauteur dès lors que celui-ci est frappé d’un avis défavorable. Espérons en sus que les propriétaires (le plus généralement n’habitant pas l’immeuble) prendront conscience de la gravité des défaillances dénoncées lors des contrôles de la Commission. C’est sur cette note d’espoir que tout le personnel du groupe CSD-FACES profite de cet espace pour vous souhaiter de bonnes fêtes de fin d’année et une excellente année 2007. Serge DELHAYE et Magali DELHAYE-COTTAVE Président Avocat DANS CE NUMÉRO : Editorial p. 1 Formation p. 1 Réglementation des petits hôtels p. 2 IGH : l’avenir p. 3 Accessibilité des handicapés p. 3 et 4 F O R M AT I O N Programme des prochains stages (1er semestre 2007) INTITULÉS SSIAP 1 (10 jours) DATES Du 08 au 19 janvier 2007 Du 05 au 16 mars 2007 Du 29 janvier au 09 février 2007 Du 19 au 30 mars 2007 Du 21 mai au 01 juin 2007 Du 18 au 29 juin 2007 Les 23 et 24 janvier 2007 Les 02 et 03 avril 2007 Les 23 et 24 avril 2007 Les 25 et 26 janvier 2007 Les 15 et 16 février 2007 Les 05 et 06 avril 2007 Du 12 au 14 février 2007 Du 25 au 27 avril 2007 SSIAP 2 (10 jours) SSIAP 3 (29 jours) 1re période 2e période 3e période RECYCLAGE SSIAP 1 (1,5 jour) RECYCLAGE SSIAP 2 (2 jours) RECYCLAGE SSIAP 3 (3 jours) C S D - F A C E S REMISE A NIVEAU SSIAP 1 REMISE A NIVEAU SSIAP 2 REMISE A NIVEAU SSIAP 3 (3 jours) Du 19 au 21 février 2007 Du 02 au 04 mai 2007 Du 10 au 12 avril 2007 Du 09 au 11 mai 2007 Du 26 février au 02 mars 2007 Du 16 au 20 avril 2007 (3 jours) (5 jours) Formations spécifiques : Coordination S.S.I. (5 jours) AFPS – Secourisme (2 jours) Recyclage AFPS (1 jour) Attestation Technique de Prévention (15 jours) Du 05 au 09 mars 2007 Du 04 au 08 juin 2007 Nous consulter Nous consulter Demander le contenu et les dates de stage Renseignements auprès du Département Formation : tél. 01 41 79 48 94 ou sur notre site internet : www.csdfaces.fr 52 rue Jules Guesde - B.P. 72 - 94142 ALFORTVILLE Cedex - Tél. : 01 41 79 19 90 - Fax : 01 41 79 19 99 I N F O S R É G L E M E N T A T I O N RÉFORME DE LA R É G L E M E N TAT I O N DES PETITS HÔTELS Rappelons-nous : 15 avril 2005 un incendie d’une violence inhabituelle frappe l’hôtel « PARIS OPÉRA », rue de Provence, dans le 9e arrondissement de Paris à deux pas des grands magasins et de l’OPÉRA. Le bilan est très lourd : 24 personnes décédées. Pour les vieux hôtels, l’encloisonnement pourra être réalisé par deux portes d’accès par niveau résistantes au feu et asservies. Une chambre pourra s’ouvrir sur le palier à condition qu’un volume tampon soit réalisé à l’intérieur du lieu d’hébergement. Les causes du bilan sont malheureusement très classiques : • incendie de nuit prenant naissance dans les niveaux bas • mauvaise réaction du personnel • une cage d’escalier vecteur de propagation • certaines chambres inaccessibles par les secours. Les établissements accueillant plus de 50 personnes et qui s’élèvent sur plus d’un étage doivent comporter un second escalier. Il peut être dérogé à cette mesure pour les bâtiments à construire si les étages au-dessus du 1er cumulent moins de 50 personnes et si toutes les chambres sont accessibles aux échelles des sapeurs-pompiers. A la suite de ce sinistre, les pouvoirs publics ont réagi. Des dérogations à cette mesure sont admises pour les bâtiments existants si une au moins des quatre solutions présentées dans l’article PO 9 est mise en œuvre : • distance limitée entre les chambres et l’escalier • circulations désenfumées • toutes les chambres accessibles par les échelles • détection dans tous les locaux. Tout d’abord le Ministre de l’Intérieur a produit une circulaire adressée aux Préfets afin de renforcer les contrôles des petits hôtels et d’affiner l’analyse des risques constatés. Parallèlement, un groupe de travail se mettait en place afin d’amender le règlement de sécurité pour travailler sur les pistes possibles d’amélioration, en particulier dans les établissements existants et, ce, en tenant compte des contraintes architecturales et d’exploitation. L’accent est également porté sur la réactivité humaine. Un personnel mieux formé assurera la surveillance à partir du tableau de détection ou d’un report de synthèse, soit en déplacement dans l’établissement grâce à des récepteurs autonomes. Un décret en 2004 avait déjà modifié (suite à l’incendie de LESCHERAINES) le Code de la Construction et de l’Habitation et soumettait les établissements d’hébergement de 5e catégorie aux mêmes contraintes administratives que les établissements du 1er groupe (dossier de construction ou d’aménagement systématiquement soumis à l’avis de la Commission de Sécurité). Les occupants seront mieux informés par l’innovation des bandes dessinées sur les consignes de chambre. Les contraintes de vérifications se sont affinées. Elles seront réalisées : • Par un organisme agréé : - à la mise en œuvre : installation électrique SSI / alarme désenfumage - tous les cinq ans : ascenseurs La réflexion du groupe de travail a débouché sur un arrêté du 24 juillet 2006 paru au Journal Officiel du 4 août 2006 qui a modifié le règlement de sécurité des 5e catégories et plus précisément en ce qui concerne les petits hôtels à construire avec des mesures rétroactives pour les établissements existant à mettre en œuvre avant le 4 août 2011. • Par un Technicien compétent tous les ans : - moyens d’extinction - installations électriques dont l’éclairage de sécurité - SSI / alarme La principale réforme est axée sur trois points : 1. Renforcement de l’encloisonnement des escaliers 2. Réactivité humaine avec meilleure information des occupants 3. Durcissement des vérifications et du contrôle. • Par un Technicien compétent tous les deux ans : - désenfumage - chauffage - gaz. Dans les bâtiments dépassant un étage, le où les escaliers doivent être impérativement protégés. C S D - F A C E S R E V U E Commentaire : Ce texte nouveau apporte un durcissement relatif en précisant les règles de protection des escaliers. Toutefois nous constatons que l’accès systématique des chambres par les échelles de sapeurs-pompiers n’a pas été retenu et que cette préconisation reste, comme en 1990, un élément de compensation possible pour la non création d’un second escalier. De plus la vérification du désenfumage naturel de l’escalier n’est toujours pas spécifiée clairement dans le texte, sauf à considérer cet équipement comme une installation technique. Enfin, et alors que l’installation de DAF dans les locaux d’habitation serait en projet, la détection dans toutes les chambres et les locaux n’est pas imposée systématiquement !!! Les hôtels de 5e catégorie sont vecteurs de sinistres mortels, la liste non exhaustive suivante démontre que l’incendie de l’hôtel OPÉRA n’a d’exceptionnel que le bilan massif des victimes. 1988 : Feu d’hôtel à TOURGEVILLE (14) : 2 morts 1988 : Feu d’hôtel rue d’Hauteville à PARIS : 8 morts 1988 : Feu d’hôtel rue de Reuilly à PARIS : 7 morts 1989 : Feu d’hôtel à BELFORT (90) : 15 morts 1992 : Feu d’hôtel rue Moret à PARIS : 6 morts 2001 : Feu d’hôtel quai de la Mégisserie à PARIS : 4 morts 2001 : Feu d’hôtel rue des Saints-Pères à PARIS : 3 morts 2004 : Feu d’hôtel à PONT L’EVÊQUE (14) : 2 morts dont un sapeur-pompier 2005 : Feu d’hôtel à ANNECY (74) : 2 morts 2005 : Feu d’hôtel à GRAND-QUÉVILLY (76) : 2 morts T R I M E S T R I E L L E D ’ I N F IMMEUBLES DE GRANDE HAUTEUR : L’ AV E N I R Concentrer les moyens au rez-de-chaussée et amasser le matériel et le personnel dans des endroits exigus et inadaptés à N-2 ne pourra se concevoir dans les projets futurs de très grande hauteur. Il conviendra certainement d’aménager des étages intermédiaires stratégiques qui regrouperont des zones adaptées de convergence des secours publics, un poste de sécurité secondaire et pourquoi pas des zones « étapes » d’évacuation. Il sera également nécessaire de réfléchir sur les cheminements d’ascension des secours qui devront être distincts des cheminements d’évacuation, et pourquoi pas un « fût sécurité » qui abriterait escalier d’incendie, monte-charge prioritaire et moyens de secours. Le quartier de La Défense et ses Immeubles de Grande Hauteur vieillissent et deviennent inadaptés aux nouveaux modes d’occupation et aux contraintes de haute qualité environnementale.. La pression économique va jouer, si elle ne joue déjà. Les quartiers d’affaires dans un système d’économie mondiale doivent répondre aux attentes fonctionnelles des grandes sociétés. Si les immeubles de grande hauteur de bureaux ne se réadaptent pas, la clientèle fuira vers des cieux plus accueillants. En conséquence, des projets de tours plus imposantes, plus hautes, plus motivantes vont remplacer progressivement les tours actuelles. En ce qui concerne les mesures de sécurité incendie, il convient de réfléchir aux nouvelles problématiques liées à l’augmentation de la hauteur, de l’effectif des occupants et des types variés d’occupation des espaces. La réflexion porte principalement sur le prévisionnel. • REDÉFINITION DU MODE ORGANISATIONNEL DU SERVICE DE SÉCURITÉ Cette redéfinition concerne la localisation, la répartition et le délai de levées de doute. Le mode d’organisation du service de sécurité, tel qu’il est organisé aujourd’hui pour des tours comprises entre 28 et 100 mètres, n’est pas transposable dans des tours de 300 à 500 mètres de hauteur. Il conviendra d’implanter des Postes de Sécurité Secondaires (PSS) disposant des informations du bloc surveillé ; l’ensemble des signalisations étant reportées au Poste de Sécurité Principal (PCP). • ÉVACUATION Le vœu pieux de la philosophie IGH qui consiste à n’évacuer que le niveau sinistré, voire les niveaux immédiatement au-dessus et en dessous n’est-il pas utopique ? Des exemples vécus nous démontrent que les occupants ne sont pas maîtrisables. Le ressenti de l’événement, les moyens de communications développés entraînent une onde de choc d’information interne qui incite les occupants à quitter les lieux. En tout état de cause, une bonne évacuation se prépare. En IGH plus qu’ailleurs, l’évacuation en bon ordre est subordonnée à l’encadrement des serres files qui donnent le rythme du mouvement de fuite. • RECONSIDÉRATION DES HYDRANTS La problématique d’élévation de l’eau d’extinction est à repenser, le volume des bâches, leur localisation (et peut-être même leur nécessité) ainsi que l’étagement des surpresseurs sont à adapter à la hauteur. • PRISE EN COMPTE DES HANDICAPÉS Les nouvelles règles d’accès et de confort des handicapés au sens de la loi du 11 février 2005 doivent entraîner une réflexion sur leur évacuation. Aujourd’hui, et tel que le texte en gestation se rédige, l’évacuation des handicapés dans le compartiment sinistré est toujours envisagée en s’appuyant sur des principes anciens de descente à bras d’hommes des personnes à mobilité réduite. De plus, le comportement même des personnes est imprévisible et toujours marqué d’outrance : panique incontrôlée ou indolence exagérée rajoutée à des difficultés physiques de déplacement de certains occupants ; ces paramètres sont difficilement prévisibles et c’est bien là la difficulté. Autant l’on peut quantifier les flux de molécules inertes, autant anticiper de façon absolue le déplacement des humains dans une situation de crise nous semble aléatoire. Très forts, les ingénieurs qui inventent des logiciels en la matière ! Pourquoi ne pas organiser les paliers d’ascenseurs en zone naturelle d’attente dès lors que ce palier est isolé et désenfumé ou bien admettre, si le niveau comporte deux compartiments, que les handicapés seront tout d’abord évacués horizontalement. Ces problèmes vont être encore plus sensibles dans des tours de très grande hauteur (ITGH). La réglementation, si elle reste d’actualité, doit au contraire des précédents arrêtés ne pas se caler sur du déjà construit mais plutôt anticiper les projets à venir. La solution consistera certainement à bien maîtriser et anticiper l’évacuation des niveaux, de créer des Comme nous venons de l’évoquer sur les quelques points soulevés, les règles de prévention / prévision adaptées aux futures tours de très grande hauteur est un véritable enjeu. I N F O R É G L E M E N TAT I O N ACCESSIBILITÉ DES HANDICAPÉS Dans un précédent numéro de PRÉ/FACES, nous vous avions annoncé la promulgation d’une loi de février 2005 portant réforme sur l’accessibilité des handicapés. L’application de cette loi était suspendue à la parution des décret et arrêtés d’application. • CONVERGENCE ET ASCENSION DES SECOURS C’est chose faite, un décret du 17 mai 2006 est paru et concerne les immeubles d’habitation et les établissements recevant du public. Il réforme les articles R.111-18 (Habitation) et R.111-19 (ERP) du Code de la Construction et de l’Habitation. (L’ancien décret du 26 janvier 1994 qui concernait les habitations et les ERP est annulé). L’acheminement du matériel, les liaisons internes, les délais de réapprovisionnement vont nous amener à repenser la tactique opérationnelle. L’article 1 du décret 2006-555 du 17 mai 2006 porte sur les contraintes d’accessibilité concernant les immeubles d’habitation collective à construire. F O R M A T I O N zones étapes de répartition intermédiaire (vastes paliers de changement, démultiplication et élargissement d’escaliers). Les ascenseurs, s’ils disposent pour l’occasion de liftiers (agents de sécurité), ne peuvent-ils pas contribuer à l’évacuation ? L’article 2 concerne les maisons individuelles édifiées dans le cadre d’une promotion immobilière ainsi que les pavillons de fonction. Pour l’application de ces deux articles, un arrêté du 1er août 2006 précise les aménagements qu’il convient d’intégrer dans les nouveaux bâtiments pour assurer leur accessibilité. Cet arrêté porte sur : - les cheminements extérieurs et le stationnement, - les accès (entrées et halls), - les escaliers (largeur, hauteur et profondeur des marches, revêtement), - les ascenseurs, - les caractéristiques des portes (exemple poignées), - les dimensions des sas, (Suite page 4) À L A P R É V E N T I O N C S D - F A C E S MME PROGRA : 5 jours • Durée entaire e réglem ro • App ch normative e • Approch technique e • Approch age sur cas réel tiss • Appren de site • Visite ssier ge du do e ta n o M • ag st u d tion • Valida Inscriptions : S. PASQUET Tél. 01 41 79 19 90 : 1700 € PRIX HT dans le cadre de la formation ble ntinue arge possi Prise en ch professionnelle co 52 rue Jules Guesde - B.P. 72 - 94142 ALFORTVILLE Cedex - Tél. : 01 41 79 19 90 - Fax : 01 41 79 19 99 [email protected] I N F O R É G L E M E N TAT I O N ACCESSIBILITÉ DES HANDICAPÉS (suite) les mesures d’un arrêté à paraître. Ensuite les travaux d’aménagement devront être réalisés en conformité selon cet arrêté. - l’éclairage, - l’accès au balcon et à la salle d’eau. Après le 1er janvier 2015 également seront concernés les établissements de sport et de spectacle selon un arrêté en attente de parution. L’article 3 intéresse les bâtiments d’habitation collectifs à rénover lorsque les travaux représentent 80 % au moins de la valeur du bâtiment, ainsi que les bâtiments existants reconvertis en habitation. En ce qui concerne les établissements spéciaux et les établissements de droit public, des textes spécifiques sont attendus pour traiter chaque cas particulier. Les termes de ce décret sont applicables à partir du 1er janvier 2007 : • application aux permis de construire déposés à cette date, • application aux travaux entrepris • application du diagnostic à réaliser avant 2011 • mise en œuvre des mesures rétroactives à réaliser au cas par cas avant 2015. La valeur du bâtiment est basée sur le produit de la surface hors œuvre nette par le coût de la construction défini par arrêté du Ministre de la Construction. Enfin, pour les petits établissements une partie du bâtiment devra être aménagée en conformité d’accessibilité avant le 1er janvier 2015 selon Toutefois plusieurs textes sont en attente (arrêtés) pour créer un référentiel complet des mesures imposées. L’article 5 traite des établissements recevant du public existants. Avant le 1er janvier 2011, les établissements existants du 1er groupe devront avoir fait l’objet d’un diagnostic faisant ressortir les aménagements à réaliser pour rendre les lieux accessibles, avec chiffrage à l’appui. Ces établissements devront subir, avant le 1er janvier 2015, une remise à niveau au regard de mesures édictées dans un arrêté spécifique à paraître. Les établissements recevant du public, hormis les établissements de sport et de spectacle, dans lesquels des travaux partiels sont entrepris avant le 1er janvier 2015, doivent se référer à l’arrêté du 1er août 2006 pour les aménagements entrepris, à l’exception des abords, des stationnements et des ascenseurs. Après le 1er janvier 2015, le respect des mesures d’accessibilité édictées dans l’arrêté du 1er août 2006 s’étendra pour ces mêmes établissements, aux travaux partiels concernant les extérieurs, le stationnement et les ascenseurs. Incidence de l’accessibilité des personnes en situation de handicap sur l’évacuation en cas d’incendie Le texte actuel est binaire. Soit le nombre de personnes à mobilité réduite est en-deçà d’un seuil et l’on considère que les moyens d’évacuation prévus pour les personnes valides sont suffisants, le peu d’handicapés étant pris en charge. Soit au-delà des seuils de l’article GN 8, des mesures aggravantes sont censées améliorer les conditions d’évacuation. Les nouvelles règles d’accessibilité sous-entendent que les locaux recevant du public seront plus fréquentés qu’auparavant par des personnes en situation de handicap (déficit sensoriel, mobilité réduite passagère ou définitive, ou tout simplement capacités altérées par l’âge). Dans cette nouvelle perspective, l’évacuation d’urgence des lieux va subir une modification de fluidité et des mesures devront s’adapter afin de prendre en compte les difficultés de mobilité des occupants. Dans la nouvelle éventualité d’accès plus libre des handicapés, les seuils théoriques du GN 8 ne seront plus adaptés. La question de l’évacuation va alors inévitablement se poser et entraîner une réforme du règlement de sécurité. V O T R E AV I S NOUS INTÉRESSE ■ Continuez à vous manifester ! ■ Vos réactions nous intéressent. ■ Contacts par téléphone : 01 41 79 19 90 ou par Fax : 01 41 79 19 99 ■ Contacts par e.mail : [email protected] D’avance merci ! Pré/Faces est une publication de CSD-FACES 52 rue Jules Guesde BP 72 - 94142 ALFORTVILLE Cedex Tél. : 01 41 79 19 90 - Fax : 01 41 79 19 99 Imprimerie Delta Graphique Service - Tél. 01 42 87 59 42 L’article 4 concerne les établissements recevant du public à construire. Un arrêté du 1er août 2006 précise les mesures techniques qu’il y a lieu de prendre en compte pour satisfaire à l’accessibilité des personnes en situation d’handicap dans les lieux publics. Ces mesures intéressent les cheminements extérieurs, les stationnements d’automobiles, l’accès même à l’établissement et tous les aménagements internes facilitant le cheminement des personnes : escaliers, ascenseurs, portes, sanitaires, etc.