journal areel 12-2015

AREEL INFO
L’EDITO
Edito
Détente
Le gâteau de noël
La litière
La gale de boue
Ethologie
Jappeloup en B.D.
Soirée de l’A.G.
Au bureau de l’AREEL, nous savons que la période est difficile.
Avoir son cheval à la maison peut impliquer d’autres sacrifices.
Garder ses vieux compagnons peut être une charge supplémentaire.
C’est pourquoi nous nous creusons la tête afin de contribuer,
aussi modestement soit-il, à aider nos adhérents. Cela se traduit par des « opérations » vermifuge à prix défiant toute
concurrence, par des randos à l’extérieur du département à
moins de 25 euros/jours nourriture du cheval et du cavalier
comprise.
Cela se traduit aussi par l’élaboration de nombreux rallyes où
les participations demandées sont les mêmes depuis plus de
10 ans.
Nous souhaitons continuer ainsi afin de renforcer nos liens
amicaux. Bien entendu nous cherchons d’autres idées, mais là
nous comptons sur vos suggestions.
Nous devons dire et écrire que tout cela existe grâce au bénévolat pugnace de nos organisateurs.
Espérant que 2016, année olympique, nous verra progresser
dans cette voie et que la situation économique s’améliorant,
nos adhérents pourront continuer à partager nos moments.
En attendant le Conseil d’administration se joint à moi pour
vous souhaiter de joyeuses fêtes de noël et vous offrir nos
vœu x les plus cordiaux pour 2016.
Le gâteau de noël
Monter un gâteau
Nous voilà dans la période froide et nous nous inquiétons toujours pour
nos copains équidés qui n’ont pas de cheminée ni de chauffage dans leur
box.
Si ces derniers ont la chance (ou pas) d’être en box, il est possible de leur faire gagner quelques
degrés de chaleur pour leur confort, mais pas avec une recette de cuisine comme le titre
l’indique.
En effet, en hiver, une technique consiste à laisser le crottin et la paille la moins salie sous la
paille fraiche afin de constituer une épaisseur isolante du sol (le fameux gâteau).
Il ne s’agit pas non plus de laisser monter votre compagnon de 50 cm de hauteur jusqu’à ce qu’il
touche le plafond. Mais d’essayer de laisser une
couche d’environ 10 à 15 cm maximum. Du coup,
quand on vient curer, on ne retire que la paille très
sale et le crottin en excédant.
Je le reconnais ce n’ai pas toujours facile car les
plaques que l’on retire peuvent laisser des trous et
cela abouti à une surface complètement irrégulière,
mais en bouchant avec peu de paille fraiche le
problème peut être réglé et du coup Monsieur
CHEVAL ou Madame JUMENT est bien au chaud et
isolé du sol froid.
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les différentes Litières
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Une litière sèche et saine est très importante pour un cheval qui vit soit 24/24 h au box , soit s’il y
rentre que la nuit .
Mais quelle litière choisir ? Le choix est difficile , surtout que chacune a ses avantages et ses désavantages .
– la Paille de Blé
La paille de blé est la plus absorbante des trois . Préférez les brins
longs aux brins courts car ils sont moins poussiéreux bien que ne
facilite pas l’entretien .
– la Paille d’Avoine
La paille d’avoine est la plus digestible . Ses brins sont longs et elle est une litière très moelleuse .
On l’utilise très souvent dans les écuries de courses .
– la Paille d’Orge
Est un peu dangereuse du fait des épis piquants qu’elle contient . Elle a cependant une haute
valeur nutritive . Attention aux chevaux sensibles à la poussière.
– les Copaux
Peu poussiéreuse et peu allergène , cette litière est indiquée pour les
chevaux qui ont des problèmes de respiration. Peu absorbants , il faut
prévoir une couche de sciure en-dessous.
– la Sciure
La sciure doit être fraîche car séchée , elle peut provoquer des problèmes pulmonaires quasi
irrémédiable . C’est la litière la moins chère voire même gratuit e , cependant il peut s’avérer très
difficile de s’en débarrasser.
– la Tourbe
C’est la litière la moins inflammable de tous les matériaux de litière . Mais elle
a besoin d’un entretien très régulier et il faut nettoyer le box très souvent
pour enlever les crottins et les plaques d’urine.
– litière en Papier
Cette litière qu’on trouve même dans les Écuries Royales du Château de Windsor est très recommandée pour les chevaux qui ont tendance à manger trop de paille.
Facile d’entretien , sa décomposition dure cependant plus longtemps et il faut changer cette litière
plus souvent car elle s’imprègne très vite d’urine.
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les différentes Litières
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– Paille de Lin
Cette plante est cultivée sur les meilleures terres. Cela fait des siècles qu’on utilise les pailles
de lin comme litière pour les chevaux bien qu’on doive utiliser des procédés techniques qui
rendent la litière entièrement défibrée et dépoussiérée.
Facile d’entretien et se transforme en un fumier très fertilisant .
– Paille et Copeaux de Chanvre
Avec 2 sacs on fait un box et ensuite l’entretien est rapide si on fait les
choses comme il faut (ne pas laisser de foin s’accumuler dans la litière,
ramasser les crottins au râteau et enlever les galettes d’urines régulièrement) . Ensuite on laisse faire le « gâteau » et je crois qu’on rajoute
un peu de chanvre de temps en temps. En plus comme c’est végétal ça
peut servir de compost
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La gale de boue
LA GALE DE BOUE Grrrrr !!!!!!
Eh oui la mauvaise saison arrive avec son lot de pluie. Pour nos loulous qui sont au pré et
qui à certains endroits pataugent dans la boue, cela peut aboutir à une bonne gale de boue.
D’après une explication d’un de mes vétérinaires, il ya deux possibilités : soit la peau de certains chevaux très sensible s’irrite avec la boue, finit par suinter et si on ne fait rien cela
prend des proportions de plus en plus grandes. Cela est plus souvent situé au pli du paturon.
Mais il y a aussi un problème de photo synthèse avec le soleil, l’humidité et la boue. En effet,
lorsque c’est trois éléments sont rassemblés sur une peau blanche comme sur les balzanes,
cela favorise le développement un micro champignon qui s’installe sous la première couche
de peau et fait son petit bonhomme de chemin. On se retrouve alors avec de multiples impactes de croute qui grandissent ou plutôt s’étalent pour atteindre parfois l’ensemble du boulet,
du paturon et du canon. En général on intervient avant. Nous savons que nous avons affaire
à ce type de gale lorsque le cheval commence à engorger au niveau du paturon.
Nous avons eu les deux cas :
avec Joséphine qui a fait de la gale de boue simple, qu’on soigne en désinfectant avec de
la Bétadine savon en prenant bien soin de sécher après le rinçage, puis en appliquant
une pommade de type Mytosil (une pommade qui cicatrise et empêche la croute de
sécher). Ou une pommade type celle de décathlon qui à très bien marché sur Joséphine et Aquarelle qui en a eu un peu.
Il faut savoir que plus on attend et plus cela sera long à rentrer dans l’ordre
.
L’autre cas est Ballerine, jument de 4 ans que nous avons depuis mars 2015 et qui est
arrivée avec un pied dans un état de gale de boue très avancée. Nous avons essayé
le traitement ci-dessus qui nous l’avons cru, a marché pendant quelques mois (cet
été). Ballerine est en box et curieusement, depuis que l’humidité a recommencé, la
gale est revenue. 5 impactes sur le boulet et développement à vitesse grand V (taille
d’un poing en une semaine). Et puis elle a commencé à engorger jusqu’à la jointure du
jarret. Nous avons donc fait venir le vétérinaire qui nous a alors prescrit un anti inflammatoire en intra musculaire pour combattre le problème de l’intérieur. Son pied est
redevenu normal en deux jours, les croutes tombent toutes seules avec la pommade
que nous continuons d’appliquer.
Voilà notre expérience sur la gale de boue. Si vous avez d’autres.
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Réflexion sur l’éthologie
Quelques notes sur l’éthologie
Tout d’abord un(e) éthologue est une
personne titulaire d’un diplôme obtenu
après 6 ou 7 années d’étude post-bac.
Ces années comprennent une année
complète d’observation d’un animal dans
son milieu naturel.
Ceci posé, les gens qui se targuant d’être des éthologues après un stage d’une semaine sont
forcément des petits filous. A cela ajoutons qu’il n’existe pas ou plus de chevaux sauvages que
ce soit les mustangs ou les brumbies, ces animaux sont passés de l’état captif à l’état sauvage
(d’accord pour certains ce retour à la nature date de 4 siècles). Alors qu’en est-il ?
Quelques éthologues se sont penchés dans les dernières années sur l’observation de ces
mustangs et brumbies. Ceux là ont amené des observations scientifiques. Je vous conseille le
livre de Marie-Luce HUBERT et Jean Louis KLEIN « Chevaux en Liberté » chez Larousse. On
peut en tirer des savoirs.
Le premier est lié à toute espèce animale: La conservation de l’espèce. Elle se traduit en liberté
par des petits groupes (afin de ne pas user les pâturages), un male dominant et quelques
juments, une vieille jument conduisant le groupe (on est loin du fier étalon qui emmène la
harde…).
Les jeunes males sont exclus dès qu’ils ont des velléités de reproduire et essaient peu à peu de
créer leur groupe soit en « volant » des juments, soit en combattant les males dominants.
La survie de l’espèce est liée aussi à ce petit groupe car il est plus mobile, plus facile à surveiller,
à déplacer qu’un troupeau.
Et puis il y a le bouc émissaire, le chétif ou blessé qui sera rejeté afin de retenir les prédateurs.
De ces quelques observations les éthologues ont posé des hypothèses qui ont été reprises
auprès de nos chevaux. Là ce ne sont plus des éthologues mais des comportementalistes qui
sont intervenus.
Entendez par là des gens qui ont émis une hypothèse, l’ont vérifiée. Ces comportementalistes
sont très près de l’éthologue. Il existe une « éthologie de laboratoire » (référence à l’excellent
livre de Marylise PONPIGNAC, une ancienne Drouaise et amie: « A l’écoute du cheval chez
l’Apart Collection Noëme » et pour nos chevaux c’est l’observation dans le pré, dans le corral qui
va amener ces données :
Celui qui domine fait bouger l’autre, donc le cavalier doit toujours faire bouger son cheval à
terre,…
Le bouc émissaire essaie toujours de se rapprocher du dominant pour être protégé, c’est
l’application de Monty Robert : chasser le cheval loin de nous, repoussez le et au bout
d’un moment il cherchera le contact.
Le cheval qui baisse la tête est soumis (c’est ce qui
s’est enregistré dans ses gènes au cours des millénaires, le cheval étant tué à la nuque par les grands
fauves.
Celui qui donne à manger est respecté « c’est le malin
du troupeau ».
Celui qui mange le premier est le dominant (un cheval
ne doit jamais vous bousculer à la gamelle).
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Détente
23 JANVIER 2016
18h00-Licences adhésion
19h00-Début de l’assemblée
Jappeloup débarque en BD
Jappeloup est issu du croisement entre un Trotteur et un Pur-sang, il n’était absolument pas destiné à être un cheval d’obstacles. Pourtant il est aujourd’hui considéré comme l’un des plus performants chevaux de sport du siècle dernier. Du haut
de son petit mètre cinquante-huit, ce hongre
avait d’incroyables facilités en saut d’obstacles.
Assez imprévisible, il pouvait réaliser une très belle
performance et, quelques jours après, faire un refus.
M algré son mauvais caractère et sa désobéissance,
il arrive à de nombreuses reprises à hisser son cavalier sur la première marche du podium. Deux mois
après un jubilé en son honneur au pied de la tour
Eiffel, il décède d’un arrêt cardiaque à l’âge de
seize ans. Cette bande dessinée retrace l’ histoire
de Pierre et de Jappeloup de leur rencontre jusqu’à
leurs médaillesd’or en passant par leurs déceptions
lors de certains concours. Ils ont dû apprendre à se
faire connaître et se faire confiance, à affronter les
difficultés du sport de haut niveau. Chose qui n’a
pas été toujours facile pour Pierre Durand, il aura
fallu beaucoup de persévérance pour devenir, en
1988, médaillé d'or aux Jeux Olympiques de Séoul.
Sa motivation sera récompensée également par son
sacre de champion de France en 1982 et par ses
onze médailles d’or en Grands Prix.
Email et Site de l’AREEL
Vous pouvez contacter le bureau de l’association à l’adresse suivante:
[email protected]
Site Internet:
http://areel.wifeo.com
Gamm Vert = 5% M atériel d’Equitation
Carte de fidélité Aliment Hebert / Prestige
10 achetés, 11éme gratuit — Carte AREEL
Carte FFE = Padd 5%
Gilles BARDOU = Sellerie du Thymerais
nous attend et fait une remise de 10%
Pa
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