N°5 / 9 octobre - Festival TAM-TAM

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LE P’TIT JO
BRE 2011
9 OCTO
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© Sébastien Domballe
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À VOIR AUJOURD’HUI
16h00 A LA VOLETTE
Cie Actemobazar / Alsace
Marionnettes/musique
17h00 le ballet
du montreur
Cie Le Montreur / Rhône-Alpes
Danse marionnettique
18h00 crowning Glory
Cie Akselere / Irlande /
Normandie
Théâtre/Marionnettes/Objets
19h30 antologia
Cie Jordi Bertran / Espagne
Marionnettes à fils
21h00 in suspension
Cie Stephen Mottram / Angleterre
Marionnettes à fils
Encore un
p’tit vert
LA VIE D’ARTISTE : Ines Pasic par Véro Lauret
Spécialiste de la marionnette corporelle avec la compagnie Teatro Hugo e
Ines, la Péruvienne Ines Pasic a d’abord
commencé par l’école du mime. C’est
en cherchant à donner une nouvelle
dimension à cet art qu’elle a développé
la technique des marionnettes corporelles en 1988 avec Hugo Suarez Flores.
En 1989, les deux complices créent un
premier spectacle où les mains d’Ines
ont la parole. Au fil du temps, Ines expérimente divers personnages et peu à
peu, c’est tout son corps qui raconte
des histoires, avec humour et poésie.
REGARDS CROISÉS
Son inspiration, Ines la puise dans le
quotidien : « La vie de tous les jours
est pleine de poésie, confie l’artiste.
Il suffit d’ouvrir les yeux devant les
moindres petites choses. Tout est là ! ».
Et lorsqu’on lui parle de son incroyable
technique, Ines avoue ne pas penser
en ces termes : « Je recherche juste la
plus belle expression. Cela s’affine avec
le temps et l’expérience ». Ines Pasic
est également co-fondatrice de la compagnie Gaïa qui avait présenté lors de
la précédente édition de TAM TAM, Los
Mundos de Fingerman. g
L’ŒIL DE
L
par Mathieu Braunstein
HUMEUR ET MARIONNETTES par Olivier Giron
© Sébastien Domballe
Pas évident la transition Finlande/Réunion... Mais pour Pittisyarvi, humble facteur, rien de mieux qu’un petit coup de
gnôle pour se remettre sur pied.
Bien que légèrement nostalgique de la
patate (pour les coups durs hivernaux),
le remède local arrangé a su lui faire
oublier les degrés supplémentaires. Un
petit tour dans le lagon plus tard, et notre
joyeux distributeur de missives a déjà
quelques astuces pour les squalophobes...
Ne jamais quitter ses bottes ! Simple
et efficace, une solution finlandaise
s’offre à nous.
Comment garder un peu de Réunion en
rentrant ? Encore une fois, très simple, un
petit rhum patate, un peu de patience et
le tour est joué ! Âme généreuse et magnanime, Pittisyarvi aura toujours une
petite histoire à vous raconter, que ce
soit près du zinc ou de l’alambic, à condition de s’en jeter un petit, évidemment.
En exclusivité mondiale, grâce à lui, sous
la promesse de ne rien divulguer, nous
avons pu avoir des nouvelles du meunier.
De sources sûres, il va bien : « Il est pas
bien méchant, moi j’le sais hihihi, il est
juste un peu dérangé ». g
PLEIN FEU SUR LES COULISSES par Olivier Giron
Flore Baudry
Chargée de communication
Une blonde pas comme les autres
En quoi consiste ton métier ?
Faire des sourires, dire bonjour aux
gens, mettre en place des trucs que les
gens voient depuis leur voiture, sur internet et dans la presse, comme quoi
il se passe des trucs.
Parlez-moi de votre mère :
Ma mère est noire, mais elle ne le sait
pas.
LE BON PLAN
DU JOUR !
Ton secret pour pétiller tous les matins ?
Régime S.E.C. (S... Et Champagne)
TAM TAM en 6 mots ?
Tasseaux, Amour, Marionnette, Tu
kiffes, A fond, Moi.
Trois boissons sans modération ?
Le coca pur, c'est l'aventure.
Le Mojito, c'est beau.
Le vin blanc, c’est tout le temps.g
1 Sieste offerte pour un
repas acheté CHEZ
albert traiteur
sur présentation de ce journal !
Le point mousse
L’ŒIL DE
par Véro Lauret
e Ballet du montreur, c’est un cours
de danse. Un cours de danse classique dispensé par un maître de ballet et son répétiteur au piano, devant
trente, trois cents ou mille élèves. Vendredi soir, près du débarcadère, nous
étions un peu moins de deux cents,
devant un ciel et une mer chargés, un
camaïeu de gris. Chaque élève tient en
main un petit bonhomme en… mousse
[promis juré, à compter de ce jour, le
prochain qui emploie le « mot en m »
paie sa tournée au bar de la Cerise,
NDLR]. Un petit bonhomme qui se plie,
s’élève, s’échappe, se déchire un ligament parfois, comme cela doit bien arriver. Vous avez horreur des chaussons
et des tutus ? Vous vous mélangez les
pinceaux entre la première, la deuxième et la cinquième position ? Vous
ne parvenez pas (ou plus) à lancer
votre jambe assez haut pour toucher
La tête dans les
nuages
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n ballon à la main, une jupe
aux allures de nuage autour des
hanches, Delphine Crubézy et Violaine Marine Helmbold font entrer les
enfants sur la pointe des pieds dans
leur univers aérien. Du fin tissu blanc
habille mur et sol, figurant en fond de
scène des montagnes grâce à de gros
ballons gonflés à l’hélium. Une large
structure, rappelant les mobiles décorant les chambres d’enfants, accueille
à son pied les instruments dont les
notes habilleront le spectacle d’un
bout à l’autre. « C’est un p’tit oiseau
qui prit sa volée. Qui prit sa… à la
volette, qui prit sa… à la volette. Qui
prit sa volée », chantent Delphine et
Violaine. Et l’oiseau qui rêve de hauteur ici, c’est Brindille. La petite fille
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votre tête avec votre pied ? Aucune
importance... Votre avatar souffrira
pour vous. Nous voici donc tous, les
deux cents, à agiter notre bonhomme,
à l’aide de deux baguettes, sous les
ordres d’un M. Roger à l’improbable
accent lyonnais. Dit comme ça, ce
n’est pas grand-chose... Roger le montreur (Louis Do Bazin, de son vrai nom)
effectue sa démonstration et instaure
un rapport amusant avec le public.
Rien de neuf sous le soleil. Jusqu’à ce
que l’on comprenne... Ce qui se tricote
dans l’assistance, avec cette « choré »
assise qui ne ressemble à rien, c’est du
collectif, de la joie d’être ensemble, du
bien-être. « Pied-main, pied-tête, piedpied »… « Sié-sié », comme on dit chez
le Chinois (merci). g
s’imagine légère et ressasse les pourquoi et les comment, sans que jamais
personne n’y réponde. De ses parents,
elle n’entend que les injonctions « dis
merci, dis bonjour, descends tu vas
tomber ! ». Mais c’est de monter dont
elle a envie, encore et toujours plus
haut. Jusqu’au jour où un grand vent
l’amène frôler les nuages, si haut, si
haut qu’elle se retrouve toute seule.
C’est vrai que le monde vu d’en haut
est bien beau mais les petits riens de
la vie commencent à manquer à Brindille. Une petite leçon de vie et une
mise en scène aérienne pleine de douceur, avec jeux de ballons, de papier et
de musique et la découverte d’un bel
instrument : le Cristal Baschet, une
sorte de harpe aux lames de cristal
dont le son résonne au plus profond
tout en accompagnant Brindille dans
sa quête des cieux. g
RÊVONS
par Sébastien Domballe
UN PEU...
Entremets, Débarcadère.
LA PHRASE
DU JOUR !
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« Je ne sais
doigts
de mes dix
si j’ai des ongles
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DU CôTÉ DE
l’EXPO...
De la marionnette à mains du Guignol de
notre enfance aux marionnettes à pinces
du Théâtre des Alberts en passant par les
marionnettes à tiges créées en atelier avec
Diego Stirman, l’exposition « Les Dessous de
la marionnette » lève le voile sur les différentes techniques de cet art qui fascine aussi bien les enfants que les plus grands. Séverine Hennetier - scénographe, décoratrice
et artiste associée du Théâtre des Alberts
- joue les guides, entre fausse sévérité et
vraie bonne humeur. Et l’exposition devient
vite cour de récréation, tout en n’oubliant
pas d’être pédagogique. « Pour les intellos,
il y a des panneaux à lire », conseille Séverine Hennetier, « pour les autres, amusezvous ! ». En bon élève, on a, bien entendu
lu les panneaux, histoire d’en connaître un
peu plus sur ces êtres inanimés capables de
susciter tant d’émotions. Origine du mot
« marionnette », techniques de construction utilisées, description et diversité des
types de marionnettes : l’exposition fait
assurément le tour de la question. Mais le
clou du spectacle arrive lorsque Séverine
annonce « vous avez le droit de manipuler
les marionnettes ». Et là ce ne sont pas ceux
qu’on croit qui ont les yeux qui brillent le
plus fort : on teste, on échange les marionnettes jusque-là au repos. On les observe
même avec indécence, Séverine se chargeant de les faire apparaître dans leur plus
simple appareil. Et l’on comprend aussi que
la magie n’opère pas seule et que marionnette et manipulateur sont un couple indissociable pour que le spectacle prenne vie.
VERO LAURET
Exposition « Les dessous de la
marionnette », à voir tous les jours
jusqu’au 14 octobre à l’école Eugène
Dayot
2 formules : visite libre de 14h à 16h et
visite commentée par Séverine Hennetier
à 16h30, 17h00 et 17h30.
LE P’TIT JOURNAL DE TAM TAM
#5 / ÉDITION DU 9 OCTOBRE 2011
illeés!...
En Fmaenm
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visible
Concocté par :
FLORE BAUDRY (pink martini)
OLIVIER GIRON (interimike)
MIKE COLLEAUX (Kaloubadia)
MATHIEU BRAUNSTEIN (GR m’a tuer)
VERONIQUE LAURET (ça rime avec
Volette)
SEBASTIEN BROQUET (fiévreux du
samedi soir)
SEBASTIEN DOMBALLE (rêveur un
peu)
REMI BORNE (comme le jeu d’Emile)