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Renverser la tendance : l’affaire de tous et chacun! Numéro 2 / Février 2013 Le pouvoir d’agir ! Photo : Sylvain Lalande Chronique de Sylvie Bernier Nous ne sommes plus à l’heure des recherches ou des statistiques pour trouver les causes de l’obésité et de la mauvaise condition physique chez nos jeunes. On le sait, nos jeunes ne font pas suffisamment d’activité physique et ne mangent pas leurs portions de fruits et légumes. La situation des jeunes est préoccupante et le défi est énorme… Vous le savez, vous les accompagnez tous les jours. Ça fait 30 ans que je suis engagée à faire la promotion des saines habitudes de vie et une chose est certaine, il n’y a pas de recette miracle à la réussite scolaire et éducative, mais il y a, je crois, un atout indéniable : les saines habitudes de vie. Il est donc temps d’agir et d’intensifier nos actions pour changer les pratiques et créer partout autour des jeunes les conditions requises afin qu’ils puissent s’épanouir en santé. Sylvie Bernier Nous avons tous le pouvoir d’agir, dans la mesure de nos moyens respectifs, pour faciliter et encourager les saines habitudes de vie chez les jeunes. Vous êtes des leaders et des modèles à suivre pour nos jeunes. Par vos idées, vos initiatives et votre engagement à les faire bouger plus et manger mieux, notre jeunesse sera plus en santé, j’en suis convaincue. Il va s’en dire, ce projet de société n’est pas l’affaire d’un seul groupe d’intervenants, il faut que tous les milieux interpelés dans la vie de nos jeunes agissent de façon concertée : les parents, le personnel enseignants, les directeurs d’école, mais également les élus municipaux, les spécialistes de la santé et les gens d’affaires. Si nous voulons aspirer à transformer le Québec pour qu’il devienne l’un des meilleurs endroits au monde pour y vivre, il faut mettre nos ressources et notre énergie en commun afin que nos jeunes montent graduellement toutes ces petites marches nécessaires, avant même qu’ils ne puissent raisonnablement rêver à leur propre podium, quel qu’il soit. Sylvie Bernier BAA, MM Ambassadrice des saines habitudes de vie, Québec en Forme Présidente, Table intersectorielle permanente spécifique au mode de vie physiquement actif Engagée dans la promotion des saines habitudes de vie depuis près de 30 ans Médaillée d’or en plongeon aux Jeux olympiques de 1984 www.quebecenforme.org Une commission scolaire engagée Consciente que les saines habitudes de vie contribuent à la réussite éducative des élèves, la Commission scolaire des Découvreurs a mis en place un comité de soutien qui regroupe tous ses services de garde en milieu scolaire. Ce groupe travaille à la programmation d’activités valorisant les saines habitudes de vie pour l’ensemble des services de garde de son territoire. « Le comité ne réinvente pas la roue, en fait, il appuie ses choix d’activités sur les programmes dont les outils ont été développés par des partenaires nationaux tels que les Producteurs laitiers du Canada et Kino-Québec », indique Christine Giguère, technicienne en service de garde à l’école L’Étincelle Trois Saisons. Les activités choisies demandent peu de structures et d’équipements, ce qui les rend très accessibles. « Dans notre école, les activités mises en place comptent également un volet de sensibilisation à une bonne alimentation dans une proportion de 20 % par rapport à 80 % d’activités physiques », poursuit Christine Giguère. « Les ateliers de nutrition hebdomadaires qui ont été offerts aux éducateurs grâce aux outils développés par les Producteurs laitiers du Canada ont connu un vif succès. De même, l’implantation du guide Ma cour : Mon monde de plaisir de Kino-Québec nous a permis d’apprendre aux enfants à occuper leurs périodes de jeux libres. L’implantation du guide nous a d’ailleurs amené à réaménager nos trois cours d’école », explique madame Giguère. « À chaque jour, les activités extérieures débutent à l’arrivée des enfants au service de garde, soit vers 7 h, et se poursuivent jusqu’à 8 h. Plusieurs activités sont proposées selon le cycle et la saison, mais ce sont toujours des jeux faciles, simples et qui ne demandent pas beaucoup de temps et d’équipements », précise la technicienne. « Cette année, nous avons offert beaucoup de nouvelles activités en gymnase à nos élèves comme la Tournée Coup de Pied CONSIGNaction qui est un parcours animé utilisant de l’équipement recyclé tels que des bidons d’essence vides, de vieux pneus, etc. Nous avons aussi participé au grand jeu Aquaterre durant lequel des tapis représentant des îles de pirates sont installés au gymnase tandis que les enfants doivent se déplacer d’île en île. Ce jeu est aussi animé et met en scène de nombreux personnages. Bref, notre commission scolaire est très impliquée dans l’implantation des saines habitudes de vie et elle soutient toutes les écoles et l’ensemble de ses services de garde dans leurs projets », conclut madame Giguère. Le plein air dans la peau À l’école secondaire Mont-Saint-Sacrement de Saint-Gabriel-de-Valcartier, le plein air est une seconde nature, et ce, depuis 27 ans déjà. Fondé par Jocelyn Bouchard, le programme plein air de l’école est aujourd’hui la responsabilité de Simon Faucher, un enseignant en éducation physique passionné par sa profession. « Il y a 27 ans, le programme plein air a débuté avec 20 à 30 élèves. Aujourd’hui, c’est plus de la moitié de l’école qui participe à ce programme, soit environ 400 élèves! Nous avons atteint ce résultat impressionnant tous ensemble; parce que la direction, les enseignants, les parents et les élèves croyaient au projet et l’ont appuyé dès le départ », indique fièrement monsieur Faucher. Au fil des ans, le programme plein air de cette école privée est devenu une référence à travers la province. « Il s’agit d’un programme multi-sports qui est intégré sur les cinq niveaux du secondaire. Nous touchons à tout : canot, kayak, randonnée, sports de glisse, etc. Cela rend le programme très varié et attrayant pour les élèves », poursuit Simon Faucher. En 2010, Simon Faucher a été lauréat du prix excellence Forces AVENIR pour son engagement auprès des élèves. « Je crois que notre rôle d’enseignant est d’amener les enfants plus loin, de leur offrir une fenêtre qui leur permettra d’être plus actifs et donc plus équilibrés. Le plein air est une excellente porte d’entrée pour un mode de vie sain car il est accessible à tous les jeunes, qu’ils soient sportifs ou sédentaires, et qu’il favorise la dynamique de groupe. Le fait de se balader en forêt permet aussi d’intégrer différentes notions au niveau de l’alimentation et du développement durable comme la cuisine verte1, le recyclage et la récupération. Emmener les enfants découvrir la nature environnante est une bonne occasion de leur enseigner qu’il faut s’imprégner du milieu et non imprégner celui-ci », estime l’enseignant. Les bénéfices du programme plein air vont bien au-delà du plaisir que les jeunes trouvent à jouer dehors et à faire partie d’un groupe. « Nous avons remarqué des effets positifs sur le comportement des élèves en classe. Lorsqu’ils ont pratiqué une activité, les jeunes sont plus concentrés, plus calmes et donc plus réceptifs aux matières qu’on leur enseigne. Je crois que tout le monde sort gagnant de cette expérience », conclut Simon faucher. 1. Cuisiner de façon écoresponsable en générant le moins de déchets et en utilisant le moins d’énergie possible Une collaboration exemplaire Depuis deux ans, le service de garde de l’école Saint-Léon à Yamachiche a mis en pratique le programme Ma Cour : Mon monde de plaisir de Kino-Québec avec la collaboration de Maski en forme. Cela se traduit par l’inscription obligatoire à un jeu lors des récréations pour les élèves de la troisième à la sixième année. Différents îlots ont été aménagés dans la cour d’école et les élèves choisissent une activité et s’y inscrivent. Par la suite, à chaque récréation, ils pratiquent l’activité choisie. « Lors du dîner, les activités ne sont pas obligatoires, mais nous avons remarqué que les élèves reprennent tout naturellement celles qu’ils ont pratiqué à la récréation », explique Pascale Jutras, technicienne en service de garde à l’école Saint-Léon. Les activités proposées sont variées et simples : corde à danser, ballon mémoire, élastique, balançoires, mini-hockey, etc. « Grâce à la pratique de ces activités, nous avons constaté une diminution de 90 % des conflits entre les élèves dans notre école. Le fait qu’ils choisissent une activité et la pratique régulièrement crée un sentiment d’appartenance et un esprit d’équipe chez les jeunes car ils se retrouvent entre eux à chaque récréation », commente madame Jutras. Le service de garde de cette école de milieu défavorisé entretient également une belle collaboration avec la municipalité de Yamachiche. « Chaque hiver, la municipalité nous prête gracieusement deux patinoires : une pour les jeux libres et une autre pour le hockey. Ainsi, à compter du retour des fêtes, les élèves de la première à la sixième année peuvent patiner à chaque midi. Les patins et les casques nous sont prêtés par la municipalité et les grands aident les plus jeunes à s’habiller. Une fois par semaine, le vendredi après l’école, nous allons également patiner et les enfants de la maternelle sont inclus dans cette activité », précise Pascale Jutras. « Je crois que la clé de notre succès réside dans cette belle collaboration entre le service de garde, l’école, la municipalité et tous les autres partenaires qui nous soutiennent. À la fin de la saison de patinage, les parents nous remettent même les patins qui ne font plus à leurs enfants. Nous sommes choyés d’être si bien entourés et nous poursuivons tous le même objectif; celui de faire bénéficier les enfants d’un mode de vie plus actif », résume Pascale Jutras. Des résultats tangibles Enseignante à l’Écollectif, une école primaire publique et alternative de la région de Sherbrooke, Gisèle Tardif travaille de pair avec le Département de kinanthropologie de la Faculté d’éducation physique et sportive de l’Université de Sherbrooke et son directeur, Sylvain Turcotte, afin d’évaluer l’impact d’un mode de vie actif sur l’apprentissage. Le projet qui implique l’implantation de 20 minutes d’activités physiques par jour dans la grille horaire de l’école bénéficie d’un terreau fertile dans ce milieu éducatif où tous se serrent les coudes. « La direction nous a immédiatement supporté même si le projet demandait une certaine souplesse au niveau de la grille horaire. Ici, tout se fait en équipe et j’ai tout de suite senti une grande ouverture à essayer de nouvelles approches », explique madame Tardif. Les effets bénéfiques du projet se sont rapidement manifestés en classe. « Nous remarquons que les enfants regorgent d’énergie, qu’ils sont motivés, concentrés et plus disponibles à l’enseignement des matières de base », confirme l’enseignante. « Au début, nous avons instauré le programme pour les élèves de première et deuxième année à une fréquence de trois jours par semaine. Puis, devant les résultats probants, les autres professeurs ont embarqué dans l’aventure et grâce au support de l’Université de Sherbrooke nous avons pu intégrer des activités dirigées cinq jours par semaine », poursuit madame Tardif. Depuis le début de l’année scolaire en cours, l’école fait partie d’un projet de recherche durant lequel des données tangibles sont amassées. « Les élèves portent des accéléromètres sur eux et des tests de concentration sont effectués quatre fois par jour. Nous avons amorcé la mesure des résultats sur trois classes en novembre 2012 et les conclusions que nous pouvons en tirer sont claires : la pratique d’une activité physique quotidienne a un effet direct sur l’amélioration de la concentration », soutient Gisèle Tardif. « Nous n’y serions jamais arrivés sans l’aide de nos partenaires : l’Université de Sherbrooke qui nous a fourni une expertise pour nous appuyer dans nos démarches et le ministère de l’Éducation qui a subventionné le projet. Grâce à eux et aussi à l’implication de l’ensemble des intervenants de l’école, nous avons pu monter une belle banque d’activités pour notre petite école du centreville qui ne bénéficie pourtant que d’une cour très restreinte pour la pratique d’activités physiques. Comme quoi, avec de la volonté et du support, tout est possible », convient madame Tardif. En terminant, mentionnons que la Faculté d’éducation physique et sportive de l’Université de Sherbrooke offre des outils en ligne afin de soutenir toutes les écoles qui souhaitent implanter 20 minutes d’activités physiques par jour. Vous retrouverez ces outils, dont une banque exhaustive d’activités par groupe d’âge, au www.usherbrooke.ca/mouvement. Des petits pas pour un mode de vie sain Arrivée en poste en juillet 2012, France Gadoury est la nouvelle directrice de l’école primaire Saint-Justin, un établissement de 515 élèves qui fait partie de la Commission scolaire de Montréal. Elle a rapidement constaté que l’école Saint-Justin s’était d’ores et déjà dotée d’un projet éducatif exhaustif qui comprend un axe dédié à la promotion d’un mode de vie sain et actif pour les élèves. « Lors de la mise en place du projet éducatif, l’école a tout d’abord augmenté le nombre de périodes consacrées à l’éducation physique. Progressivement, ce sont les titulaires de chaque classe qui ont intégré des activités physiques à leur cursus scolaire. Ces activités varient selon la saison et ont lieu tout au long de l’année », explique France Gadoury. À titre d’exemple, pour les groupes de 5e et 6e années, les professeurs ont mis de l’avant une marche matinale qui a lieu d’une à deux fois par semaine avant les cours. « Cette marche d’environ 1 kilomètre se poursuit toute l’année scolaire et elle a un effet bénéfique sur la concentration de nos jeunes. De plus, cette pratique ne nécessite pas d’équipement particulier et peut être instaurée dans tous les milieux », indique la directrice. La direction de l’école a également mis de l’avant des activités dirigées durant les récréations et une offre variée d’activités parascolaires incluant le soccer et le hockey Cosom. « Nous travaillons présentement pour mettre en place des ateliers de motricité globale qui faciliteront le passage du préscolaire au primaire », ajoute France Gadoury. L’école Saint-Justin évalue actuellement les besoins de sa clientèle en matière de saines habitudes de vie. « Nous souhaitons intégrer l’aspect alimentation à nos activités et poursuivre sur notre lancée en favorisant un mode de vie actif. Pour ce faire, il faut d’abord identifier ce qui est le plus pertinent pour nos élèves, pour notre milieu », lance la directrice. Plusieurs projets sont à l’étude; allant de l’association avec un organisme pour offrir des produits frais aux élèves à l’ajout d’ateliers culinaires au programme scolaire. « Les saines habitudes de vie sont bien souvent un facteur de protection pour les enfants qui éprouvent des difficultés d’apprentissage et, dans un milieu défavorisé comme le nôtre, c’est un élément qui peut influencer positivement l’estime de soi et la motivation », conclut madame Gadoury. FICHE RÉFLEXIVE Une école en action! Fiche réflexive à l’intention des équipes écoles Québec en Forme propose cette chronique aux différents acteurs du monde scolaire, où ils trouveront chaque fois matière à réflexion au sujet de la promotion des saines habitudes de vie dans leurs milieux. Vos efforts font toute la différence. Merci pour votre engagement! Saviez-vous que l’adoption d’un mode de vie sain et actif a un impact positif sur différents facteurs importants pour la réussite scolaire? Le développement moteur… les composantes motrices telles que le tonus, la latéralité, la dissociation-coordination et l’organisation spatiale soutiennent l’apprentissage de la lecture (contrôle des yeux), de l’écriture (maintien d’une posture assise, découverte de la préférence pour la main gauche ou la main droite, capacité de stabiliser l’épaule et de contrôler la main) et des mathématiques (représentation des objets dans l’espace selon leur taille et leur forme). Le développement du sentiment d’appartenance… en participant à des activités parascolaires liées à la saine alimentation et la pratique de sports, certains élèves percevront leur école comme étant plus attrayante et motivante. Ces jeunes auront le sentiment de prendre part à la vie scolaire, et parfois même aux décisions! Le fonctionnement cognitif… la pratique d’une activité physique pendant au moins 10 minutes est bénéfique à plusieurs fonctions cognitives de l’enfant et de l’adolescent, dont la concentration, la mémoire, l’inhibition et la résolution de problèmes. Selon plusieurs études, ces bienfaits se prolongeraient jusqu’à 60 minutes après la fin de l’activité. Suggestions de questions pouvant guider vos réflexions… Les élèves de votre école ont-ils l’occasion d’être actifs tous les jours (éducation physique, récréations organisées, offre variée d’activités au service de garde)? Les jeunes du préscolaire ont-ils suffisamment de temps consacré au développement moteur? Les règles de vie et les politiques de l’école favorisent-elles la mise en place de conditions favorables aux saines habitudes de vie (temps de récréation, types d’aliments autorisés pour les collations, temps réservé à la prise de repas)? Les aménagements physiques de votre établissement incitent-ils à l’adoption de saines habitudes de vie (fontaines, verres, cour d’école, lieux convivial de repas)? Existe-t-il une offre d’activités parascolaires diversifiée qui permet aux jeunes d’être actifs à votre école ou dans la communauté? Cette offre tient-elle compte des champs d’intérêt et des besoins des jeunes? Votre école fait-elle la promotion des déplacements actifs? Plusieurs ressources peuvent vous soutenir dans la réflexion et la mise en place d’actions en lien avec les saines habitudes de vie. En voici quelques exemples : • La politique Pour un virage santé à l’école • L’approche École en santé et les accompagnateurs de votre commission scolaire • Le plan stratégique du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) et les conventions de gestion et réussite éducative signées entre le MELS et les commissions scolaires • Le programme Jeunes actifs au secondaire • L’offre de service du Réseau du sport étudiant du Québec • Les formations et outils des Producteurs laitiers du Canada • Le regroupement local de partenaires le plus près de votre établissement scolaire (visiter le site internet de Québec en forme au www.quebecenforme.org principalement sa section Outils de même que la galerie vidéo) Le WMAG pour contrer la sédentarité des préados québécois Magazine de service en ligne pour les parents et les intervenants Par Catherine Cardinal Rédactrice en chef Les jeunes, on le sait, ne sont pas suffisamment actifs. De récentes études sous-entendent même que, en raison de leur inactivité, les jeunes d’aujourd’hui pourraient avoir une espérance de vie plus courte que celle de leurs parents! Pour renverser la tendance, Québec en Forme a mis sur pied une campagne de communication sociétale, la campagne WIXX, pour promouvoir les loisirs et les déplacements actifs auprès des jeunes de 9 à 13 ans. Son objectif : prévenir la chute importante de l’activité physique qui se produit vers l’âge de 13 et 14 ans. Pour y arriver, l’engagement des parents et du personnel enseignant du milieu scolaire est fondamental. D’où la raison d’être du WMAG. Le WMAG est un magazine de service en ligne. Il s’adresse aux personnes significatives telles que vous qui encadrez les jeunes de 9 à 13 ans. WMAG est là pour vous aider à motiver les jeunes à bouger pour qu’ils adoptent et maintiennent un mode de vie sain et actif. Tout un défi à relever! Avec la multiplication des loisirs sédentaires — l’Internet, les jeux vidéo, la télévision, les tablettes électroniques, etc. — qui sont à la fois accessibles et attrayants, les jeunes sont nombreux à délaisser l’activité physique quand ils atteignent l’adolescence. Si bien que le nombre de jeunes physiquement actifs décroit à vue d’œil. La sédentarité prend aussitôt des airs de fléau. Pour éviter le pire, il faut inciter les jeunes à s’activer quotidiennement. WMAG veut aider les adultes, parents et intervenants, à relever ce défi! Comment? Carrefour d’idées et lieu d’échanges, le magazine propose des solutions tangibles pour vous aider à stimuler les préados à se mettre en action. Comment? En cernant mieux le problème de la sédentarité et en examinant, ensemble, les solutions pour le résoudre. Le site se veut un lieu de sensibilisation et de solutions qui pose les bases d’un projet collectif. WMAG cherche aussi à vous soutenir et à vous encourager à adopter un mode de vie actif pour que vous deveniez, vous-même, un modèle aux yeux des jeunes. La campagne WIXX Le WMAG s’inscrit au cœur d’une campagne de marketing social beaucoup plus vaste, la campagne WIXX. Cette campagne énergique et stimulante vise à rendre l’activité physique irrésistible aux yeux des 375 000 préados du Québec par diverses stratégies : publicité, outils promotionnels, événements et sites web — le wixx.ca pour les jeunes, et le WMAG.ca pour les parents et les intervenants. Cette campagne se veut une incitation à l’action. Elle veut créer, chez les jeunes, une prédisposition favorable au jeu et à la pratique de loisirs actifs. On espère que tous les parents et les intervenants vont suivre ce courant positif pour faire bouger les jeunes et, ainsi, leur faire découvrir le plaisir d’être actifs. Je vous invite donc chaleureusement à adhérer aux objectifs de la campagne. C’est simple… s’agit de saisir toutes les occasions de se divertir avec les jeunes, tout en étant vous-même physiquement actif. Un problème alarmant? Jugez par vous-même : • • • • • entre 10 et 13 ans, seulement une fille sur trois et un garçon sur deux font 60 minutes et plus d’activité physique par jour; c’est vers l’âge de 11-12 ans que le taux d’abandon d’un sport est le plus élevé; à 13 ou 14 ans, on observe une baisse importante du niveau d’activité physique des garçons et des filles; 43 % des filles et 30 % des garçons croient qu’ils n’ont pas les aptitudes ou les habiletés physiques requises; 32,9 % des jeunes de 10 à 17 ans passent en moyenne cinq heures et plus par jour à jouer à des jeux vidéo, à surfer sur le web ou à regarder la télé. Siège social : 1075 Champflour, Trois-Rivières (Québec) G9A 2A1 819-370-6688 • 866-370-6688 www.quebecenforme.org