« Les Enfants du cristal » à l`institut Saint

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« Les Enfants du cristal » à l`institut Saint
19
Thur et Doller
VENDREDI 20 MARS 2015
[email protected]
OPÉRA
« Les Enfants du cristal »
à l’institut Saint-André
Un opéra est en cours de préparation à l’institut Saint-André de Cernay, pour fêter les 25 ans de l’association Adèle
de Glaubitz et les 125 ans de l’institut. Six représentations seront données en juin 2016.
Sylvie Reiff
« Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait », disait
Mark Twain, et c’est également
l’avis de Philippe Jakob, directeur
général de l’association Adèle de
Glaubitz, au sujet de la formidable
aventure qui démarre à l’Institut
Saint-André : la création d’un opéra, Les Enfants du cristal.
Ce projet est mené sous la direction
de Jean-Marie Curti, un maître en la
matière, qui a plus d’une centaine
de réalisations à son actif. C’est lui,
alors qu’il donnait un concert à l’institut avec quelques-uns de ses musiciens et chanteurs de l’Opéra Studio
de Genève, qui a eu l’idée de créer
un grand spectacle interprété par
des professionnels de l’art lyrique et
de la scène, des amateurs ainsi que
des résidants de l’institut. L’année
dernière, une équipe a commencé à
imaginer et à écrire le livret de l’opéra Les Enfants du cristal, une autre
s’est attelée à la tâche de trouver
une scène.
Le livret et la maquette ont été dévoilés jeudi, devant un florilège de
personnalités, d’élus et de toutes
les personnes intéressées par
l’aventure. Une centaine de personnes seront nécessaires à la réalisa-
Les pionniers du projet devant une maquette de la scène extérieure et des gradins qui seront installés pour accueillir les
Photo L’Alsace/S.R.
six représentations programmées au mois de juin, l’année prochaine.
tion de ce projet d’envergure.
Un cristal raccordé
aux quatre éléments
Jean-Marie Curti et Benoit Cazier, le
metteur en scène, ont évoqué l’histoire racontée dans l’opéra. En voici
les grandes lignes : il était une fois
un monde en harmonie, protégé par
l’éclat d’un cristal bienfaisant. Le
cristal était raccordé aux quatre éléments, l’eau, la terre, le feu et l’air,
par un alchimiste et son apprenti.
Un jour, cette belle harmonie vola
en éclats, seul l’apprenti, fils du cristal, et ses quatre frères et sœurs, liés
chacun à l’un des quatre éléments,
pouvaient la rétablir. Sur scène, il y a
aura ces quatre éléments et bien
plus…
Jean-Marie Curti, compositeur et directeur artistique du projet.
Photo L’Alsace/S.R.
Pour aider à cet ambitieux projet,
ont été invités des choristes, ac-
teurs, circassiens, danseurs, cavaliers, musiciens, machinistes,
décorateurs accessoiristes et toute
une troupe de petites mains.
La scène, elle aussi, a été imaginée
et conçue pour l’institut. Elle sera
adossée à la chapelle et au bâtiment
administratif et des gradins pouvant accueillir 400 personnes seront
construits. Là encore, c’est un véritable défi que de construire de toutes pièces une scène en extérieur.
« Un projet fédérateur,
qui va faire tomber les
murs de l’institut »
Il s’agira donc d’un spectacle total,
créé de toutes pièces, texte et musique, pour fêter les 25 ans de l’association Adèle de Glaubitz (qui
accueille près de 2000 personnes
dans toute l’Alsace) et les 125 ans de
l’institut Saint-André (qui en reçoit
600).
Cet opéra permettra à tous ceux qui
le désirent de s’investir, se dépasser.
« C’est un projet fédérateur, qui va
faire tomber les murs de l’institut et
réunir spectateurs et acteurs, bénévoles et sponsors de tous horizons,
lors des six représentations programmées en juin 2016 », explique
Sylvia Koffel, chef de projet.
Elle lance un appel à toute personne
souhaitant rejoindre l’équipe en
tant qu’acteur, chanteur, couturière
ou encore sponsor et donateur. Car
ce projet, dont le coût monte à plus
de 200 000 €, est financé uniquement par les dons et subventions.
UTH01
CONTACTER [email protected] ou
[email protected] ou encore gaschy.standré@glaubitz.fr
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Culture
V E N D R E D I 2 0 MA R S 2 0 1 5
L'ALSACE
EXPOSITION
Entre hommage et irrévérence
L’Espace Malraux, à Colmar, accueille Gaël Davrinche jusqu’au 24 mai. « Défigure(s) » regroupe plusieurs séries qui s’acharnent à détruire, défigurer, déformer, le tout avec
une bonne dose d’humour et de réflexion.
Annick Woehl
« L.C.K.C.I.R », à lire « Elle s’est cassée hier »… Les lettres taguent une
silhouette vidée de femme et pas
n’importe laquelle : Mona Lisa.
C’est une des sept toiles que l’artiste Gaël Davrinche a consacrées à la
reine indétrônable du Louvre, qu’il
met un malin plaisir à enlaidir et
malmener. Il emprunte là un chemin ouvert par Marcel Duchamp,
qui avait coiffé la Joconde d’un urinoir et d’une inscription :
« L.H.O.O.Q »… Davrinche fait ainsi
d’une pierre deux coups, qu’il assène à la fois à Léonard de Vinci et à
Duchamp, allant jusqu’à proposer
comme acronyme… « L.A.P.T ».
Dans son exposition baptisée « Défigure(s) », l’Espace Malraux à Colmar présente quatre de ces sept
toiles qui font partie d’une série intitulée Les Revisités. « Le principe,
c’est d’être comme un enfant qui
chercherait à apprendre l’histoire
de la peinture auprès des maîtres.
La démarche se situe entre hommage et irrévérence », affirme-t-il.
Dans ce travail, le plasticien s’est
emparé de chefs-d’œuvre de l’histoire de l’art. Utilisant des crayons
de couleur, comme les enfants,
mais aussi de l’huile, de l’acrylique,
il s’amuse à tordre le plus mystérieux sourire du monde, à lui pein-
démarche… « C’est la question de
la légitimité du portrait en peinture
à une heure où les commandes
n’existent plus », commente-t-il.
L’heure de la photo numérique, du
déballage d’autoportraits sur les réseaux sociaux… Gaël voit dans ces
internautes se mettant en scène un
écho aux anciens dignitaires qui
passaient commande de leur portrait pour laisser une trace.
dre un visage boutonneux… Mais
aussi à édenter et écheveler Les
Vieilles de Goya (placées malicieusement à côté de la très jeune et
jolie Infante Marguerite selon Vélasquez), ou à déformer le visage
de Luther selon Cranach… « Je respecte les chefs-d’œuvre, mais je remets en question le regard sur eux,
sur l’ordre établi. Ça égratigne l’histoire de la peinture en même temps
que j’espère que cela m’inscrive
dans cette histoire… »
Les femmes, hommes et enfants
s’accrochent aux cimaises un entonnoir sur la tête ou un crachoir
chinois pour deux autoportraits…,
un emballage de polystyrène
autour du cou, façon fraise d’antan.
Clin d’œil à une époque où l’accessoire faisait tout… Précisons encore
que Malraux présente aussi sept
gravures que l’artiste a réalisées
pour l’occasion chez le taille-doucier colmarien Rémy Bucciali.
« Kalachnikov,
c’est vociférant ! »
Cette série l’a tenu de 2004 à 2010.
« Ensuite j’ai eu un blocage face à la
représentation de la figure. Je me
suis intéressé au paysage par le
biais de portraits de fleurs. » Ce
nouveau cycle s’intitule Memento
mori (Souviens toi que tu es mortel). Davrinche peint des fleurs en
train de se faner sur des fonds striés,
sombres, inquiétants. « C’est le cycle de la vie et de la mort car les
graines donneront de nouvelles
fleurs. Et il y a la question de l’action
de l’homme sur l’environnement.
Le fond dégouline comme une pollution. J’ai fait ça au moment de
Fukushima », précise-t-il.
Le plasticien est ensuite revenu à la
figure, tout en abandonnant le travail en série : « Aujourd’hui, je me
Pour la première fois, à Colmar, Gaël Davrinche présente deux sculptures : derrière l’infante et les vieilles…
Photo L’Alsace/Hervé Kielwasser
laisse aller à mes humeurs. » Et
quand Gaël est très en colère, qu’il a
« envie de hurler », il s’attaque à sa
série Kalachnikov. Des têtes explosées, hirsutes, effacées, lavées de
peintures. En un mot : détruites.
« Kalachnikov, c’est l’expression
même de la destruction de l’homme par l’homme. Quand je fais ça,
je lâche prise, je deviens un animal,
c’est que du sensible, du violent,
c’est vociférant », énumère-t-il.
Internaute, comme les
anciens dignitaires ?
Mais si l’artiste se réveille d’humeur plus sereine, plus concentrée,
il enrichira sa troisième série Portraits et accessoires, la dernière en
date. On passe alors dans l’hyperréalisme, parfois dans le surréalisme ou l’onirisme. Gaël Davrinche a
demandé à ses proches de poser
pour lui en lui montrant leur
meilleur profil, mais d’accepter que
soit mis en scène le ridicule de la
Pour résumer, Gaël Davrinche ouvre
un dialogue entre son travail et rien
moins que l’histoire de la peinture.
Et c’est très réussi. Même ses portraits de fleurs font vibrer le visiteur
récalcitrant ordinairement à ce genre. C’est dire !
Y ALLER Espace Malraux, 4 rue Rapp
à Colmar, jusqu’au 24 mai, du mardi
au samedi de 14 h à 19 h, dimanche
de 14 h à 18 h. Entrée libre.
Catalogue à 23 € en vente sur place.
CHANSON
ÉDITION
OPÉRA
Audriel dévoile son nouvel
album au Grillen de Colmar
Une enfance entre Miro,
Chagall, Montand et Prévert
Une création
à Saint-André
Le duo installé en Alsace signe « À la lueur », qui sort lundi
dans toute la France et qu’il présente la veille à Colmar.
Quatre ans après Se mettre à nu,
distribué nationalement et suivi de
quelque 150 dates à travers la France, dont des « concerts à la bougie »
(sans micro, ni projecteur), Audriel
dévoile ce dimanche au Grillen À la
lueur, à la veille de la sortie nationale de ce deuxième album, sur le label strasbourgeois #14 Records.
Audriel, ce sont Audrey Nobis
(chant, textes) et Gabriel Willem
(chant, composition, instruments
divers), couple à la scène comme à
la campagne, formé au Cours Simon, à Paris, avant de s’installer
dans le village natal du second,
Herrlisheim, dans une quête de
sens, de simplicité, de sincérité, de
« cohérence ».
Un chemin singulier
Cette aspiration nourrit également
les chansons. Audrey Nobis écrit
tour à tour sur « les blessures infligées à la nature » (et aux peuples
autochtones, notamment par les
colonisations), « le rapport à la solitude », les bienfaits du « calme au
bord de l’eau »… « Une partie du
tableau est assez sombre, expliquet-elle, mais nous soulevons des
coins d’ombre, pour appeler à une
résilience personnelle et collective.
Il ne faut pas rester abasourdi par
les horreurs passées et présentes. »
Dans la musique, le duo invoque
une inspiration « celtique, chamanique », et « l’esprit de Jeff Buckley », avec des « voix transfigurées, tribales, aériennes, entre ciel
et terre ». « Métissé, rayonnant,
singulier, personnel », « mettant
en œuvre une pensée » (Audrey Nobis n’est pas avare de formules prétentieuses), À la lueur se veut d’un
« foisonnement choisi », dessinant
« des paysages sonores » XXL, à
grands renforts d’orgue d’église
(celle de Herrlisheim), d’orgue
Hammond, de guitare douze cordes, de banjo et autres flûtes « du
monde entier »…
Yoyo Maeght, petite-fille d’Aimé et Marguerite créateurs de la fondation à SaintPaul-de-Vence, sera à Mulhouse samedi 21 mars pour une séance de rencontredédicaces autour d’un livre, « La Saga des Maeght ».
Propos recueillis par A. W.
tre propre jeu en vous enfermant
dans votre phrase avec un mot d’humour. Montand était un séducteur,
c’est lui qui m’a appris à jouer au
poker. Quant à Prévert, il m’a donné
mon nom, Yoyo [sur l’état civil son
prénom est Françoise, NDLR] ; on
l’appelait l’ogre, car il rugissait tout
le temps et nous faisait peur !
Yoyo Maeght, petite fille des fondateurs de la fondation éponyme à
Saint-Paul-de-Vence, mène une
campagne de promotion intensive
autour de son dernier livre, La Saga
des Maeght, paru chez Robert Laffont. Le 21 mars, Mulhouse sera sa
trentième séance de dédicaces.
L’ouvrage mêle récit d’une enfance
extraordinaire, l’amour de l’art et
des artistes et les guerres familiales.
La musique d’Audriel « s’inspire de la
vitalité de la Nature et donne à entendre des textes porteurs de conscience
et d’espoir ».
Photo Léa Pallagès
Sans se faire l’arbitre du bon goût,
on peut espérer que la transposition sur scène sera plus digeste : ce
dimanche, Gabriel Willem jouera
du balafon, le duo sera rejoint par
Fabien Paris au didgeridoo et à l’orgue à bouche (ken), Thierry Frenkel
au thérémine et Frédéric Velfringer
au hang.
Concerts participatifs
Cherchant à retrouver en chacun de
nous l’enfant « qui chantait, dessinait, créait », et sa « capacité
d’émerveillement », Audriel invite
le public, durant ses concerts, à
construire un « Arbre à rêves », un
geste destiné à faire surgir « une
force commune créatrice ». « Au
milieu du concert, on forme un cercle autour de l’arbre, on se donne la
main, pour formuler nos rêves et
nos espoirs. C’est utopiste, mais ça
parle au cœur. »
O. Br.
Y ALLER Dimanche 22 mars à 17 h,
au Grillen, 19 rue des Jardins
à Colmar. Entrée libre. Site
internet : www.audriel.com
« Qu’on me rende
ce qu’on m’a pris »
Vous parlez aussi des importantes
dissensions familiales…
Pourquoi avoir repris la plume sur
ce sujet ?
Le premier livre sur ma famille était
totalement impersonnel. Je ne disais jamais « je ». Là, aussi à cause
des 50 ans de la fondation, j’ai eu
enviederaconterl’aventureetpasle
palmarès. Comme je m’étais retirée
du monde de l’art et de la famille,
j’étais plus libre pour écrire.
Yoyo Maeght, immortalisée par sa
sœur Florence.
DR
La figure centrale de l’ouvrage est
Aimé, votre grand-père…
Comment viviez-vous à l’époque ?
Oui, je voulais dire qui était papy,
expliquer comment il est devenu le
plus grand marchand d’art du monde. Par la relation qu’il entretenait
aveclesartistes,lapassion,letravail
et l’audace.
« M. Braque nous
gardait le jeudi »
Quel est votre souvenir le plus
marquant avec lui ?
Le jour de l’inauguration de la fondation. J’avais 5 ans. Il nous a mises,
mes sœurs et moi, devant pour accueillir les visiteurs et déclarer la
fondation ouverte. On n’imagine
pas ça aujourd’hui ! Pour lui, c’était
montrer qu’il faisait ce lieu pour les
générations futures. Il y avait Montand, Malraux, Ella Fitzgerald, Giacometti, Miro… Pendant les tra-
vaux, comme on habitait là, je croyais que c’était une extension de la
maison. Ce n’est que ce soir-là que
j’ai compris que c’était un lieu public.
On vivait soit à Paris, soit à SaintPaul. On allait peu à l’école. Quand
onétaitenProvence,j’étaistoujours
fourrée chez mon grand-père avec
les adultes. On était entouré d’artistes. J’étais la préférée de Miro, ma
sœur Florence était le chouchou de Calder et Isabelle de Braque. À SaintPaul, on allait tous les jours voir Chagall, voisin de mon grand-père ; à
Paris, Prévert était quasiment tous
les soirs chez mes parents. M. Braque nous gardait le jeudi.
Dans votre livre, vous évoquez ces
artistes, leurs personnalités…
Oui. Giacometti était cérébral, ténébreux. Calder était truculent et
aimait danser. Miro avait une grande culture et aimait expliquer les
choses. Chagall était taquin, il
aimait mettre les gens presque devant leur bêtise, il vous prenait à vo-
C’est la dernière partie du livre. Je ne
pouvais pas arrêter l’histoire familiale à 2010, quand les problèmes
ont débuté. Aujourd’hui, j’ai tout
quitté et je n’ai plus aucun rapport
avec mon père, ni avec Isabelle.
Le problème est apparu quand
votre père a fait une donation-partage ?
Cinq ans après. Je remercie tous les
jours mon père de nous avoir donné
des choses, mais c’est Isabelle qui
est gestionnaire de l’indivision, du
patrimoine immobilier par exemple, et elle veut régner sans partage.
En 2011, j’ai assigné ma famille. Je
veux simplement qu’on me rende ce
qu’on m’a pris. Florence a aussi engagé une action de son côté. La Justice est en train de trancher.
Pour fêter ses 25 ans en 2016, l’association Adèle de Glaubitz, qui accueille 2 000 personnes en situation
de handicap dans 32 établissements
en Alsace, a commandé un opéra à
Jean-Marie Curti, compositeur et directeurartistiquedel’OpéraStudiode
Genève. C’est l’institut Saint André, à
Cernay, qui aura 125 ans l’année prochaine, qui en sera le maître d’ouvrage.Lesiteetsonparcs’yprêtentbien,
le lieu a déjà été choisi et la maquette
de la scène et des gradins dévoilée en
même temps que le livret.
Appel aux talents
L’opéra,quiaurapourtitreLesenfants
du cristal, « mettra en scène les quatreéléments,untravailscéniqued’envergure complété d’une véritable
œuvre musicale et théâtrale », expliquent les promoteurs de l’opération,
qui mobilisera une centaine de personnes, artistes professionnels, chanteurs lyriques, mais aussi choristes,
musiciens, danseurs, acrobates amateurs et personnes en situation de
handicap.Maistousnesontpasencore recrutés. Jean Marie Curti et Sylvia
Koffel, directrice de projet, lancent
donc un appel aux talents artistiques
ou de backstage, décorateurs, habilleurs, accessoiristes, machinistes,
et à tous les soutiens qui voudraient
rejoindre l’aventure. Il y aura en tout
six représentations en juin 2016.
CONTACTER Par courriel :
[email protected] ;
[email protected] ;
gaschy.standré@glaubitz.fr
Pour le public, cette histoire peut
apparaître comme un problème de
gens aisés…
Je comprends bien, mais l’enjeu
n’est pas le patrimoine, c’est plutôt
ce qu’on est prêt à payer pour avoir
sa liberté.
Y ALLER Séchoir, rue Hofer
à Mulhouse, samedi 21 mars
à 14 h. Entrée libre.
L’équipe de l’institut Saint-André de
Cernay, avec au centre Sylvia Koffel,
entourée de Jean-Marie Curti (à sa
droite) et du metteur en scène Benoit
Cazier, et des écrivains du livret, derrière la maquette du site retenu pour
accueillir la scène.
Photo L’Alsace/Sylvie Reiff
IRE03
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