rapport annuel 2012-2013
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rapport annuel 2012-2013
société des arts technologiques rapport annuel 2012-2013 Rapport d’activités pour la période du 1er avril 2012 au 31 mars 2013 Assemblée générale 24 septembre, 2013 table des matières historique et vision3 MISSION5 création6 recherche15 formation20 diffusion25 communication40 Administration45 perspectives 2013-201448 Annexe 1 — visiteurs 2012-201350 historique et vision Depuis sa fondation, en 1996, la Société des arts technologiques [SAT] contribue au développement d’une culture numérique par la diffusion des œuvres en art numérique et par la réflexion sur des enjeux que pose l’appropriation des technologies par la société. À cet effet, la SAT est reconnue internationalement pour son apport au développement de la discipline et ce, depuis l’édition montréalaise du Symposium international des arts électroniques (ISEA95), dirigée par les fondateurs de la SAT. Ses activités ont un rayonnement à l’étranger comme en font foi les nombreuses invitations à participer à des expositions ou colloques à travers le monde, les centaines de délégations nationales et internationales accueillies chaque année ou les prix et reconnaissances reçus, dont le titre obtenu en mars 2010 de premier membre nordaméricain de l’« European Network of Open Living Labs » (ENOLL), un regroupement de plus de 220 centres d’innovation créé par la communauté européenne. La SAT est aujourd’hui considérée par plusieurs villes d’ici et d’ailleurs comme un modèle à reproduire. Son volet recherche, au cœur de sa mission, a reçu en 2009 le Prix Octas pour le projet issu de ses laboratoires : Scénic – Plateforme ouverte de téléprésence scénique. Des initiatives comme Interface[s] Montréal, qui terminait le 31 mars 2009 sa quatrième série rassemblant la communauté des chercheurs et créateurs, ont contribué à favoriser les discussions et les échanges transversaux sur les arts et les technologies numériques entre experts, conférenciers et public. Le succès de telles entreprises est celui d’un réseau transsectoriel qui s’élargit et s’interconnecte, notamment par les initiatives de la SAT. Ainsi, grâce aux résultats du programme de recherches PropulseART et le lancement de la suite logicielle en « open source », dévoilés lors d’une conférence tenue en divers points du Québec en mai 2009, la SAT a pu présenter, dans le cadre de l’Olympiade culturelle 2010 des Jeux Olympiques de Vancouver, Jamming the Network, une performance électronique qui relia directement les scènes et les publics du Great Northern Way Campus de Vancouver et les espaces de la SAT à Montréal. De même qu’elle a produit, pour l’Olympiade culurelle 2010, l’installation artistique interactive en réseau Briser la glace/ Breaking the Ice pour laquelle elle a obtenu le prix Octas dans la catégorie « Les TI dans les secteurs culturel, éducatif ou médiatique ». Dès l’automne 2006, la SAT créait le volet Transform. Cette initiative avait pour mandat la formation et le transfert de connaissances à partir des pratiques artistiques et des projets de recherche menés à la SAT. Les activités de Transform permettent aux artistes, étudiants et professionnels des secteurs des arts technologiques, des arts de la scène et des nouveaux médias de se former et d’expérimenter les nouveaux outils en matière de création, de production et de diffusion des contenus audiovisuels numériques. En 2008, s’est greffé à la formation le volet SAT Kid, le camp d’art technologique offert aux jeunes de 10 à 17 ans initié par l’équipe de formateurs de Transform, qui depuis travaille conjointement avec la commision scolaire Marguerite- Bourgeoys et la Commission Scolaire De Montréal (CSDM). Dès 2003, la SAT investit la place de la Paix, qui jouxte ses locaux, en initiant une programmation estivale ouverte à des collaborations nouvelles auprès des organismes et festivals d’ici. Située au centre-ville de Montréal, face au Monument-National sur le boulevard Saint-Laurent, la SAT est installée au cœur du Quartier des spectacles, un quadrilatère de 1 km2 où se trouvent 80 lieux de diffusion culturelle et une grande concentration des salles de spectacles de la ville, une destination culturelle et touristique majeure à Montréal. La SAT y tient le rôle de Hub urbain, d’incubateur de talents ou encore de Open Living Lab. Avec ses 21 000 membres issus de tous les secteurs de la recherche et de la création, la SAT est à la fois un outil et un lieu de réseautage indispensable notamment pour les artistes, étudiants et travailleurs interpellés par la culture numérique. En janvier 2010, un important chantier de rénovations et d’agrandissement a été entrepris sur son bâtiment pour contrer la détérioration de ses infrastructures et pour répondre à l’expansion de ses activités. La réalisation des travaux alloue désormais des espaces plus spacieux et mieux équipés aux artistes en résidence et aux artistes invités, et parallèlement permet la présentation d’un plus grand nombre d’oeuvres originales simultanément. La réouverture progressive, entamée en février 2011, a mené à l’inauguration officielle des nouveaux espaces le 25 novembre 2011. 3 Monique Savoie Outre les studios dédiés à la création immersive, accessibles de façon permanente pour l’expérimentation et la création, s’ajoute la pièce de résistance : le « Sensorium », un nouvel étage de 12 000 pieds carrés dédiée aux environnements immersifs développés à la SAT, un espace aménagé pour y présenter des oeuvres immersives originales et des expérimentations transdisciplinaires. Le théâtre immersif permanent érigé sur ce nouvel étage comprend une salle hémisphérique de 18 mètres de diamètre portant le nom de Satosphère, le premier grand système immersif issu des activités de R-D de la SAT. À la fois lieu d’accueil, de prestations, de rencontres, d’interventions et d’expérimentations axées sur les arts technologiques et numériques, le Sensorium sert de laboratoire de recherche, de lieu de diffusion et de production pour des contenus immersifs et/ou réalisés en réseau. On y trouve également un toit terrasse jumelé à un laboratoire culinaire pour jeunes chefs qui enrichit l’expérience multi sensorielle offerte par la SAT, et contribue à étayer les notions de réseaux culturels et leurs ramifications. Ce parti-pris pour l’immersion s’inscrit en continuité avec les projets tels que la Biosphère, le Planétarium de Montréal, le Pavillon de Bell à Expo’67, Imax qui ont fait de Montréal un pôle international dans un secteur porteur aux nombreuses opportunités. Membre fondateur d’un regroupement international sur l’immersion, IMERSA, la SAT travaille actuellement à la programmation, pour le printemps 2014, d’une rencontre internationale sur l’immersion qui réunirait artistes/ chercheurs et diffuseurs intéressés par la production et la diffusion de contenus en 2D et 3D pour les dômes, la projection en format géant et la visualisation stéréoscopique et/ou interactive de données, pour le jeu ou l’architecture, par exemple. La SAT s’est vue décerner le Prix OCTAS 2012 dans la catégorie «TI dans les secteurs culturel, éducatif ou médiatique» pour le Labodôme et la Satosphère. Le 8 mars 2012, la présidente-fondatrice et directrice-artistique de la SAT fut honorée par la ville de Montréal et déclarée Bâtisseuse de la cité du XXIe siècle. À l’occasion de l’ouverture de ses nouveaux espaces de diffusion et dans la foulée des célébrations soulignant le quinzième anniversaire de l’organisme, la présidente-fondatrice et directriceartistique de la SAT fut choisie parmi les Personnalités de l’année du quotidien La Presse. La SAT mise sur le potentiel exceptionnel de ce centre intégré pour jouer pleinement son rôle de vitrine de la culture numérique et continuer activement à positionner Montréal sur l’échiquier national et mondial de la création liée aux nouvelles technologies. Depuis sa réouverture, la SAT a accueilli plus d’une centaine de délégations nationales et internationales qui confirment ce rôle de vitrine de la culture numérique occupé par la SAT. 4 MISSION La SAT est un centre transdisciplinaire de création, de recherche/création, de production, de formation et de diffusion voué au développement et à la diffusion de la culture numérique. La mission de la SAT est demeurée inchangée depuis sa création en 1996. La SAT cumule les fonctions de centre d’artistes en arts technologiques et de centre de recherche en culture numérique dans un même édifice branché : le Hub urbain. Avec des espaces occupant plus de 44 000 pieds carrés répartis sur quatre étages, la SAT offre les programmes d’activités suivants : création Ses actions visent à : Inclu les résidences d’artistes dont le programme d’échanges croisés Contamine et Mixsessions ; • favoriser l’émergence de nouvelles générations d’auteurs en arts technologiques ; recherche/création • agir comme incubateur / générateur de la créativité en recherche/création, production et diffusion ; diffusion • stimuler les rapprochements interdisciplinaires et les partenariats entre les secteurs institutionnels (industriel et artistique), privés et publics ; • favoriser le transfert des connaissances entre les milieux artistiques, scientifiques et technologiques ; • se positionner comme agent actif de la nouvelle économie par la valorisation et la commercialisation des contenus culturels numériques, de logiciels et de technologies transdisciplinaires ; • offrir une infrastructure de pointe permettant d’accueillir les différentes expressions liées à l’utilisation des technologies numériques. Métalab chapeaute les différents programmes de recherche ; Activités de diffusion réalisées dans les espaces publics, l’Espace SAT, situé au rez-de-chaussée, la Satosphère, située au dernier étage de l’immeuble, et activités d’exposition d’œuvres sous forme de galerie éclatée ou intégrées à l’architecture ; production Production et coproduction d’événements, de spectacles, d’installations, de colloques et de conférences ; Le volet « hors-les-murs » comprend la production d’événements, de spectacles, d’expositions, d’installations, la participation à des conférences, de commandes ou des sollicitations de services conseils ; formation Formation, transfert de savoirs et de connaissances avec le programme d’ateliers Transform et le volet jeunesse SAT Kid ; stratégies Stratégies, liaisons et partenariats avec des organismes culturels, des institutions de recherche et d’enseignement (ÉTS, le CHU Sainte-Justine) et des sociétés privées. 5 cré ati o La SAT soutient un programme de résidences de recherche et de création pour les artistes désirant créer une œuvre en art technologique et/ou produire des contenus immersifs pour la Satosphère. Elle contribue au développement des projets qui questionnent et utilisent les réseaux haute vitesse, les environnements immersifs, les recherches technologiques originales pour les spectacles multimédias dans différentes disciplines, les applications en code source libre et les nouvelles scénographies impliquant simultanément plusieurs espaces de performances (locaux ou distants). La SAT initie également des productions internes autour desquelles des équipes sont constituées par appel de projets afin de favoriser la recherche et le développement de contenus innovateurs. La création à la SAT s’appuie, en 20122013, sur un large programme de résidences d’artistes qui comprend les volets suivants : CONTAMINE Résidences croisées formationrecherchecréation Résidences de formation-recherchecréation pour la Satosphère Résidences d’artistes invités Autres initiatives n Les programmes de résidences de la SAT, dont les dates d’appels à projets sont biannuelles, de même que l’encadrement technique que l’organisme prodigue, avec ses outils et ses espaces modulables et non conventionnels, sont autant d’attraits pour les artistes qui souhaitent réaliser une œuvre personnelle, profiter des bancs d’essais en recherche/création ou encore profiter d’une formation en production de contenus immersifs. Les artistes peuvent ainsi participer à des événements de création audiovidéo en direct ou encore proposer des projets de productions plus ambitieux que la SAT continuera ensuite de soutenir en diffusion. Autres initiatives de soutien aux artistes 6 Tous les artistes accueillis en formation immersive à la SAT bénéficient de l’accès au Labodôme, qui est équipé de postes informatiques performants comprenant des logiciels audio et vidéo professionnels. Les artistes sélectionnés en résidence-création peuvent s’installer dans les espaces de la SAT pour réaliser leur projet ou une preuve de concept, selon un échéancier pré-établi et au cours duquel ils bénéficient de rencontres avec les chercheurs et des spécialistes du Labodôme et/ou du Métalab. À tous ces niveaux, la SAT accompagne les artistes dans les différentes voies et s’assure du rayonnement des artistes accueillis en résidences à travers tous ses outils de promotion et sur toutes ses platesformes électroniques et imprimées. La SAT profite de ses espaces pour diffuser les œuvres issues de ses programmes de résidences, de recherches et de formation. Les événements qu’elle initie permettent d’offrir une vitrine de ses activités de recherche/création et d’initier des conférences, de même que des cycles de rencontres. création Dieu est un DJ En amont d’un dépôt de projet, l’équipe du Labodôme de la SAT et le département des résidences ont mis sur pied des rencontres d’information mensuelles afin de rencontrer les artistes souhaitant déposer un projet et de répondre précisément à leurs questions. Les artistes peuvent aussi compter sur la disponibilité de l’équipe de direction pour obtenir des rencontres privées venant compléter les séances d’information qui précèdent ces appels à propositions. La direction artistique et du développement évalue chaque projet présenté en ses murs afin d’offrir, au public d’initiés et de non-initiés, l’éventail le plus large des questions et propositions artistiques que suscite le numérique, tant au niveau de l’idéation, de la création, de la production, de la formation que de la conservation. La programmation de la SAT se bâtit avec les forces vives du milieu auxquelles elle apporte son soutien technique et logistique. La SAT agit en complémentarité avec l’ensemble de l’offre montréalaise et considère que les événements qu’elle présente doivent répondre à ces critères afin de ne pas entrer en compétition avec d’autres lieux ou disciplines. Les gens viennent à la SAT pour découvrir de nouvelles formes artistiques. cré La SAT met ses espaces à la disposition de la communauté artistique pour la présentation d’œuvres réalisées lors des résidences ou produites en partenariat suite à des propositions artistiques soumises par les créateurs, les producteurs ou promoteurs. Ses espaces agrandis, répartis dorénavant sur quatre étages, ses équipements techniques spécialisés et ses ressources techniques permettent d’augmenter les capacités d’accueil des artistes et des communautés qui la fréquentent. Annuellement, ce sont près de 1 000 artistes qui sont accueillis à l’occasion de plus de 300 événements réalisés dans ses espaces. La SAT entend continuer à jouer ce rôle de catalyseur auprès de la communauté artistique montréalaise et internationale avec, notamment, une équipe dédiée à la promotion d’applications et de dispositifs issus de la recherchecréation. Depuis 2006, la SAT contribue également au transfert de savoirs et de connaissances sous forme d’ateliers et de présentations réalisées par les artistes en fin de résidence. Suite à leur formation et à leur résidence, les artistes sont invités à présenter le résultat de leur formation lors d’une présentation devant un comité artistique et le public. Les artistes formés sont donc invités ou non à poursuivre leurs démarches artistiques dans la Satosphère en fonction des résultats de leur démarche au cours de la formation, dont certaines seront sélectionnées pour la prochaine édition du SAT Fest. La SAT peut aussi convier les artistes à participer à différents projets de création au besoin. En outre, la SAT a organisé quelques midi-conférences avec les artistes des projets en cours de diffusion. ati o n 7 La SAT supporte les échanges artistiques internationaux dans le cadre du programme de résidences croisées Contamine, nommé ainsi pour reprendre le leitmotiv de « contamination positive ». Ce programme de recherche et de création multidisciplinaire met à la disposition des partenaires le logiciel Scénic, développé au Métalab de la SAT et permettant de brancher et relier des espaces publics et des salles de spectacles, afin de stimulter la création artistique en réseau. Partie intégrante du département de résidences de la SAT, le projet Contamine est un programme d’échanges artistiques nationaux et internationaux ayant pour objectif de réaliser des résidences croisées impliquant la recherche et la création multidisciplinaires. À ce jour, le réseau compte sur la participation permanente des Transcultures à Mons (Belgique), du Mapping Festival de Genève (Suisse), de l’Espace Mendès France à Poitiers (France) et du Hangar à Barcelone (Espagne). Ces collaborations croisées sont autant de corridors permanents d’échanges avec ces divers lieux, qui accueillent les artistes québécois jumelés à des artistes originaires des pays partenaires. La SAT fait aussi partie des espaces de création privilégiés par la nouvelle entente de partenariat négociée entre le CALQ et l’Institut français, prenant place à l’automne 2013, afin d’offrir des résidences de création croisées à des artistes oeuvrant en arts numériques. création KUO, Hsin-Hui RÉSIDENCES CROISÉES CONTAMINE Contamine Taiwan Contamine Poitiers Septembre à novembre Avril à septembre Au printemps 2010, une équipe de la SAT composée des artistes Yan Breuleux et Jean-Ambroise Vesac, d’Alexandre Quessy et de René Barsalo (Métalab) et de Joseph Lefèvre, directeur du département des résidences, s’était déjà rendue à Taïwan afin de partager ses visions et ses expériences via un cycle de conférences et d’ateliers sur la culture numériques lors de l’exposition DREAM | MERSION. Par la suite, la SAT a conclu une entente de partenariat avec le National Taiwan Museum of Fine Arts (NTMoFA). À l’automne 2012, la SAT a accueilli, en ses murs, deux artistes taïwanais pour une résidence de création d’une durée de huit semaines. Depuis début 2011, la SAT et le Lieu Multiple se sont associés autour du projet «Téléprésence artistique» qui est soutenu par la Région PoitouCharentes et le fonds Francoquébécois pour la coopération décentralisée pour 2011 et 2012. Il s’agit d’un projet d’utilisation et de diffusion artistique et culturelle des techniques numériques qui utilisent les potentialités des réseaux très haut débit créé par les artistes Robin Meier (FR) et Yan Breuleux (QC). cré Les projets retenus par le comité artistique de la SAT sont ceux de KUO, Hsin-Hui et Hsu Che-Yu, deux artistes taïwanais dont les œuvres numériques ont été présentées à Taïwan et en divers pays. Au terme des deux mois de leur résidence, les artistes ont offert une présentation publique de leur travail créé en collaboration avec l’équipe de chercheurs et développeurs de la SAT. Le projet de téléprésence artistique Lucifuge met en relation la SAT et l’Espace Mendès France en faisant valoir l’utilisation et la diffusion artistique et culturelle des techniques numériques en réseau (réseaux hauts et très haut débit). L’utilisation de l’outil Scénic, qui se définit comme un outil libre de téléprésence pour les réseaux haut débit et les retransmissions en direct (spectacle vivant, expérimentation, performances, etc), constitue la base de ce projet convoquant l’ensemble des communautés : créateurs, artistes, diffuseurs, opérateurs culturels et sociaux ainsi que les collectifs artistiques désireux d’expérimenter dans ce domaine. Le projet a été présenté en simultané entre les deux lieux, pendant les Journées de la culture. ati o n 8 L’espace à dessiner | The Drawing Space Contamine FACT Depuis septembre Invités par Mike Stubbs, directeur de la Foundation for Art and Creative Technology (FACT) - une organisation phare au Royaume-Uni pour son appui au cinéma, à l’art et aux nouveaux médias - basée à Liverpool, Monique Savoie et Luc Courchesne se sont rendus en Angleterre pour jeter les bases d’une collaboration à venir entre les deux centre. Avec le soutien du British Council et du Ministère de la culture et des communications (MCC) , le directeur technique de la FACT, Chris Nolan et l’artiste multimédia Alastair Eilbeck ont fait un séjour à Montréal du 21 au 24 novembre. Accueillis pas l’équipe du Métalab, les artisteschercheurs ont pu échanger sur les technologies développées à la SAT et créer le concept du projet se déroulant jusqu’à l’automne 2013, L’espace à dessiner | The Drawing Space, un environnement virtuel inédit construit par les participants des deux côtés de l’Atlantique. On accède à cet espace virtuel partagé depuis deux stations, l’une basée à FACT à Liverpool et l’autre à la SAT à Montréal. Depuis chacun des dispositifs, les participants sont invités à dessiner l’espace 3D depuis l’intérieur. Ils collaborent ainsi, en direct ou en différé, à la construction du contexte de leur interaction à des milliers de kilomètres de distance et à travers 5 fuseaux horaires. L’espace à dessiner, qui encourage la créativité et la collaboration, est ainsi en constante expansion et évolue au fil des interactions. De plus, en 2013-20014, l’implantation du logiciel Scénic s’élargira à la FACT et permettra de consolider les liens entre les deux institutions par un programme d’échanges permanent. création Contamine Rennes Summer sessions Depuis janvier En cours De même, la SAT initiera une première collaboration en réseau avec le festival Electroni[k] de Rennes en Bretagne, permettant ainsi à un artiste montréalais, Manuel Chantre et à l’artiste français, Bertrand Duplat de créer une œuvre en téléprésence qui sera présentée aux publics rennais et montréalais en octobre 2013. Enfin, la SAT participera, à l’été 2013, à l’élaboration du projet Summer Session mené par Boris Debackere, directeur du laboratoire à V2_Institute for the Unstable Media à Rotterdam (NL), qui vise à mettre sur pied un programme de résidences d’artistes sous forme d’échanges croisés se déroulant à travers dix centres internationaux spécialisés en arts numériques. Les résidences, d’une durée d’un mois, se dérouleront en période estivale et se concluront par une performance ou une installation. Elles offrent une atmosphère très créatrice avec un soutien de production et une critique d’experts se déroulant sous forme d’atelier de recherche et de création sous pression dans laquelle on développe un projet, de sa conception à sa présentation. cré ati o n 9 RÉSIDENCES DE FORMATIONRECHERCHECRÉATION POUR LA SATOSPHÈRE L’immersion constitue une façon d’aborder les contenus en remettant l’humain au centre de l’expérience multisensorielle, car la musique, les sons, l’image sont avant tout des phénomènes physiques. Pierre Dansereau disait, à la fin de sa vie, que son travail avait avant tout visé à remettre l’humain au cœur des écosystèmes, pour favoriser la prise de conscience essentielle qu’il y participe. L’immersion est à cet effet un nouvel espace de création que nous souhaitons le plus ouvert à toutes les propositions et disciplines, afin de voir apparaître de nouvelles écritures qui trouveront leur public et leurs auteurs, à l’exemple du cinéma. Pour y arriver, nous avons mis en place un programme annuel de formation-recherche-création le plus ouvert possible, avec 60 places offertes gracieusement à chaque année aux artistes pour soutenir de nouvelles propositions. création Artistes formés en audio et en vidéo immersive Automne 2012 Hiver 2013 Septembre et octobre Janvier et février Formation #3 en vidéo immersive Formation #4 en vidéo immersive • Stéphan Hyronde, projet de résidence de recherche-création kénosis • Danielle de Bellefeuille, Jacques Beauchemin et François Lauzon, projet Louise Lecavalier, diffusion à venir • Bernard Hébert, expérimentation • Bruno Ribeiro, projet Layers diffusé en 2014 • Dustyn Lucas, expérimentation • Kuo Hsin-Hui, Contamine Taiwan Formation #3 en audio immersif • Kuo Hsin-Hui, Contamine Taiwan • Mathieu Le Sourd, projet DROMOS diffusé pendant MUTEK en 2013 • Esteban Lara, expérimentation • Stéphan Hyronde, projet de résidence de recherche-création kénosis • Mathieu Le Sourd, projet DROMOS diffusé pendant MUTEK en 2013 • Christian Morissette, Héloïse Depocas et Scot Thiessen, projet Ironworkers, Local 777 diffusé pendant Montréal Complètement Cirque en 2013 • Benjamin Pothier, projet Arctic Circle • Jérôme Lebel, événement Nuit blanche 8-bits, diffusé en février • Yan Breuleux, projet VJgraph, diffusé en partenariat avec le Vidéographe à l’automne 2013 dans le cadre du Festival du Nouveau Cinéma Formation #4 en audio immersif cré • Patrick Trudeau et Philippe Rochefort, expérimentation • Héloïse Depocas et Shawn Murry, projet Ironworkers, Local 777 diffusé pendant Montréal Complètement Cirque en 2013 ati o n • Jérôme Guilleaume et Ivann Uruena, projet Trajectoires, diffusé dans le SAT Fest 2013, automne 2013 10 Stéphan Hyronde Stéphan Hyronde Septembre à avril Accueilli dans le programme des résidences de la SAT, l’artiste et chercheur Stéphan Hyronde développe le projet kénosis, ancré dans les champs de l’écriture et de l’art numériques. Ces dernières années, il a orienté son travail artistique autour des formes textuelles appliquées au support écranique et génératif, en explorant les possibilités dynamiques, figurales et sémantiques, sonores et vocales, offertes par ce médium. Parallèlement à cette production artistique, Stéphan Hyronde mène également un travail approfondi de recherche théorique, portant sur les problématiques présentes dans ce type d’œuvres, au croisement de la littérature et la poésie numériques, du courant conceptuel ou néo-conceptuel, et enfin de l’art numérique et de l’installation. Il se consacre ainsi, depuis un an et demie, à un doctorat en Études et Pratiques des arts, en cotutelle entre l’UQAM à Montréal et l’Université Paris 8, en France, ponctuant ses recherches de plusieurs interventions en colloques. création Après avoir suivi une formation audio et vidéo pour la Satosphère à l’automne, Stéphan Hyronde a présenté une preuve de concept de 4 minutes dans la Satosphère en octobre 2012. Par la suite, il s’est rendu en France en novembre pour réaliser, avec un appareil photo numérique, une captation sphérique à 360 degrés. Stéphan Hyronde travaille en collaboration avec l’équipe du Labodôme de la SAT afin de développer une application iPad interactive. cré ati o n 11 Corps célestes RÉSIDENCES D’ARTISTES INVITÉS ORCHESTRE DE LA FRANCOPHONIE Résidence : 9 au 26 juillet Concerts : 20, 24 et 26 juillet L’Orchestre de la Francophonie (OF) a vu le jour en 2001 lors des IVe Jeux de la Francophonie d’Ottawa-Hull. Il est rapidement devenu un tremplin exceptionnel pour les meilleurs jeunes musiciens québécois et canadiens désireux de poursuivre une carrière au sein d’un ensemble professionnel. Depuis sa fondation, sous la direction inspirée du chef Jean-Philippe Tremblay, l’orchestre a assuré le succès de près de 300 concerts, tant au Canada qu’aux États-Unis, en Allemagne et en Chine. Dans le cadre de ses concerts, 67 solistes ont joué aux côtés de l’OF et 40 œuvres de jeunes compositeurs québécois et canadiens ont été commandées et créées. À ce jour, 1127 musiciens ont bénéficié de leur passage au sein de l’OF, dont près de 75% ont intégré des orchestres nationaux et internationaux. création Les jeunes musiciens de l’Orchestre de la Francophonie on été accueillis dans les locaux de l’Espace SAT pour une seconde année consécutive. Voulant rendre accessible la musique classique au plus grand nombre et donner le goût de vivre de nouvelles expériences musicales, le chef JeanPhillippe Tremblay et son orchestre ont débuté leur programmation triple avec un concert gratuit en plein air à la place de la Paix, puis, s’en est suivi une pièce de résistance le 24 juillet, un concert présenté dans l’Espace SAT alliant la musique classique et la création électronique, mettant en valeur les compositions de Brahms et de Julien Bilodeau (Qc), le tout entrecoupé par les performances du DJ Marcelo Sanchez et du VJ Daniel Iregui (intervenant aussi pendant le concert). La série s’est terminée avec une seconde soirée gratuite le 26 juillet, aussi présentée dans l’Espace SAT, où l’on a pu entendre les compositions pour musique de chambre de Gustav Mahler, de Richard Wagner et d’Anton Bruckner. cré Pendant l’année 2012-2013, nous avons accueilli en résidence-création les projets : Qualité Motel Misteur Valaire (QC) Espace temps, Dimensions Y et Z DJ Mini (QC) Hemisphere Ulf Langheireich (AU) Matter Kurt Hentschlager (AU) The Search Engine DJ Food (UK) Babel Orkestra Jean-Jacques Lemêtre (FR) et Marcelle Hudon (QC) ati o Les productions accueillies dans la Satosphère sont toujours précédées d’une période de résidence-création variant de 3 jours à 3 semaines, selon le projet. Chaos and Order A Mathematic Symphony, Rocco Helmchen et Johannes Kraas (DE) n Corps célestes Marie Chouinard et Luc Courchesne (QC), diffusion en juin 2013 12 La SAT se veut également un point de convergence des différentes pratiques où les artistes en émergence et proposant de nouveaux styles et approches sont invités à se produire dans un contexte d’expérimentation ouverte. Ses espaces publics permettent d’offrir à ses visiteurs un lieu unique et modulable doté d’une programmation annuelle originale présentée sur une base régulière en partenariat avec de nombreux organismes, producteurs et festivals. Le programme de diffusion proposé est construit de façon à offrir un ensemble de trajectoires correspondant à la dynamique du milieu et à ses variations. Ces trajectoires se retrouvent sous forme de séries déjà connues du public de la SAT. Elles permettent de regrouper un ensemble d’activités, de les encadrer techniquement et d’en assurer la promotion adéquatement. Les artistes de la relève constituent, plus que jamais, le cœur autant que le moteur de la SAT. création Carton pour la Bourse Euterke AUTREs INITIATIVES DE SOUTIEN AUX ARTISTES BOURSE EUTERKE LABSESSIONS 18 octobre 8 mai et 26 septembre Pour une quatrième édition, la SAT, le Piknic Électronik, l’Igloofest, Elektra et Mr. Musique, se sont associés pour présenter la Bourse Euterke 2012, aide à la relève VJ/DJ. Cette 4e édition de la Bourse Euterke a été organisée à la SAT en l’honneur et à la mémoire du VJ/DJ François Dumouchel (Mr. Musique), décédé en 2008. La Bourse Euterke a pour objectif de supporter des artistes émergents en vidéo et en audio en leur offrant une formation spécialisée par SAT Tranform, en plus de l’opportunité de jouer au Piknic Electronik et à l’Igloofest. Ayant à cœur d’assurer tant les assises que la pérennité de la création québécoise en arts numériques, la SAT a initié, en 2011-2012, avec la collaboration du Conseil québécois des arts médiatiques (CQAM), les rencontres de Labsessions visant à offrir une vitrine et un tremplin aux artistes émergents en art numérique, en art médiatique ou avec une approche multidisciplinaire. Ces présentations constituent un lieu d’échanges et de rencontres pour les artistes, intervenants et organismes du milieu. L’événement bénéfice a mis en vedette les musiciens B’UGO, JAN PIENKOWSKI, VANDID et HUGUES CLEMENT (gagnants de l’édition 2011) et FUTIL et les artistes visuels, PINK RUBBER LADY, LIBERTY et APM300. Le jury a attribué les prix de la Bourse Euterke 2012 à Peter Bunzinelli et Dominique Lalonde, deux jeunes artistes de la relève s’étant distingués dans leur pratique artistique. Les membres du jury ont également tenu à accorder une mention spéciale à Julian Hoff et Michael Sanchez en production audio, ainsi qu’à Allison Moore en production vidéo, pour la qualité des oeuvres présentées. Le comité de sélection les a encouragés à persévérer dans leur domaine de création. L’activité Labsessions est une initiative de la SAT, en collaboration avec le Conseil québécois des arts médiatiques (CQAM), Eastern Bloc, OBORO, PRIM, Elektra, MASSIVart, Studio XX, le Labo NT2 et de l’Agence TOPO. Ce projet consiste en une invitation lancée à la communauté des jeunes créateurs en arts numériques de soumettre un projet en cours de développement pour une présentation critique dans le cadre d’une soirée Labsessions pouvant se tenir dans les locaux des différents centres impliqués. cré ati o n 13 Quatre projets sont sélectionnés par le jury des Labsessions. Les artistes, dont le projet est retenu, sont invités à en faire une courte présentation ou démo devant un panel de représentants des centres d’artistes. Suite à ces présentations et dans un esprit critique constructif, les représentants des centres peuvent émettre des commentaires ou des recommandations qui leur sont remis ultérieurement par écrit. À leur discrétion, les organismes partenaires peuvent offrir en complément à cette rencontre un support pouvant varier en fonction de leur mandat respectifs et des ressources disponibles (prêt de matériel spécialisé, accès aux laboratoires, support technique, consultation ou mentorat, accès à une activité ou à un festival, etc). Labsessions #2 Labsessions #3 8 mai 26 septembre Les artistes : Au Studio XX, en lien avec la thématique des HTMlles 10 • Guillaume Arseneault - B-Cycle • Allison Moore - Urban Terrarium • Martin Skorek - Le décor conscient • Zohar Kfir - PARA site Les artistes : • Teoma Naccarato - Experience #1167 • Audiotopie / Yannick Guéguen Nuages/Clouds • Anne Goldenberg - Working Still/ Still Working • Koby Rogers Hall + Frederic Biron Carmel - [(Pre)]occupations: the living archives of Occupy Montreal cré ati o création n 14 rec he Mission et objectifs Le Métalab est au cœur de la mission de la Société des arts technologiques s’assurant de favoriser l’émergence de nouvelles générations d’auteurs en arts technologiques, de soutenir la relève et aider à générer une nouvelle économie qui reconnait et valorise leur travail. C’est un espace de recherche vivant et ouvert où les utilisateurs et les communautés interagissent avec les créateurs, les chercheurs, les designers et les développeurs. En misant sur les rapports dynamiques entre l’art, la technologie et la société, le Métalab est une fenêtre sur la culture numérique émergente et sur l’innovation dans une société en mutation. Il agit également en tant qu’espace d’exploration et de transfert de connaissance pour plusieurs autres secteurs d’activité qui doivent intégrer les contenus numériques riches (audiovisuel et données) et s’approprier de nouveaux modèles d’interaction et de traitement de l’information, notamment en santé, en visualisation scientifique, en ingénierie et en architecture. Le succès de la SAT suscite directement un grand intérêt pour le programme de recherche du Métalab. Il devient ainsi essentiel de communiquer clairement nos objectifs de recherche et les résultats. Un autre défi consiste à répondre aux nombreuses sollicitations sans compromettre pour autant le fonctionnement de l’équipe de recherche. En plus d’un site web sur la recherche plus complet et plus facile à consulter, l’équipe a mis au point une série de démonstrations destinées à une vitrine permanente sur la recherche. rch e Équipe de recherche Formée depuis 2002 grâce à des financements publics et privés, l’équipe de recherche élargie du Métalab compte une trentaine de personnes réparties selon les catégories de chercheurs associés, d’étudiants-chercheurs et de développeurs-chercheurs. Les chercheurs associés et les étudiants-chercheurs proviennent principalement de l’Université de Montréal, de l’Université Concordia, de l’École de technologie supérieure à Montréal, de l’Université Laval à Québec et du Conservatoire National des Arts et Métiers à Paris; les autres chercheurs associés oeuvrent comme artistes indépendants. Les développeurs-chercheurs, au nombre d’une quinzaine, sont directement liés à la SAT et constituent le noyau permanent de l’équipe de recherche. Le programme 2012-2013 a été élaboré au cours d’un exercice de planification qui tient compte des éléments suivants : • Mission de la SAT; • Résultats des travaux en cours; • Expertises au sein de l’équipe de recherche; • Opportunités offertes par les technologies; • Requêtes des artistes en résidence à la SAT; • Requêtes des projets en partenariat institutionnel/industriel du Living lab de la SAT; • Demandes et opportunités en lien avec nos différents partenaires privés et public; Fondements du programme de recherche • Portefeuille d’expertises pouvant générer des revenus autonomes; Ensemble, ces chercheurs couvrent l’essentiel de l’expertise requise pour remplir la mission de recherche de la SAT dans sa volonté de se positionner comme modèle de hub urbain et pour réaliser les projets issus de collaborations avec les artistes en résidence ou des projets qui naissent de partenariats avec des organismes du milieu. Tel est le cas avec le Living lab SAT/CHU Sainte-Justine en santé, les firmes d’ingénierie et les municipalités en visualisation et en préfiguration ou les commissions scolaires par la familiarisation des professeurs avec les nouvelles pratiques en art. • Recommandations du comité consultatif du Métalab ; • Nouvelles opportunités de collaborations offertes par la stratégie d’innovation du Québec; • Nouvelles opportunités qui pourraient être annoncé dans la Stratégie numérique canadienne, notamment en matière de réseaux optiques et de culture numérique. 15 rec he Pistes de recherche e Labodôme Les réalisations et retombées du Métalab pour la période 2012- 2013 sont regroupées sous 11 projets et trois grandes pistes : rch Piste A – Scénographies immersives A1 - Spatialisation audio : Le raffinement du rendu acoustique et des mécanismes de contrôle permettant de transformer les dispositifs immersifs en véritables instruments de musique ; A2 - Spatialisation vidéo : La démocratisation de la création et de l’expérience d’immersion visuelle en facilitant la création d’espaces vidéo panoramiques et sphériques et sur les mécanismes d’interaction dans les dispositifs immersifs ; Piste B – Interaction intelligente Piste C – Expériences réseau B1 - Interfaces : C1 – Téléprésence immersive : Objets et environnements : L’adaptation des solutions et développements nouveaux obtenus dans le cadre des bancs d’essai ; Plateforme Posture 2013 – L’amélioration du système de capture et de transmission des participants et le raffinement des outils et méthodes pour la création de mondes virtuels ; B2 - Routeur-séquenceur OSC : A3 - Captation audio-vidéo sphérique : La création in-situ et en temps réel. Les nouvelles technologies permettent de renouveler l’art de la performance pour en faire un véritable art de l’espace où la différence entre les performeurs et les spectateurs tend à s’estomper ; Le renouvellement de l’approche documentaire et son adaptation aux dispositifs immersifs ; B3 - Gestionnaire de contenus (logiciel de gestion et partage de données 3D) : A4 - Stéréoscopie immersive : La base de données universelle pour l’art réseau : architecture, infrastructure et méthode de gestion de données partagées (adaptation); approche conviviale, sécuritaire, intelligente et écologique pour la gestion et le partage de fichiers, de données et de métadonnées (adaptation), l’émergence de nouvelles nomenclatures de la réalité (création). La stéréoscopie sphérique permettant de créer une illusion spatiale totale ; A5 - Scénographies distribuées : La simplification via la suite Scénic par le branchement des lieux de spectacle pour, notamment, renouveler l’art de la performance. D’autres applications dans le domaine du travail collaboratif sont également considérées. recherche C2 – Réalité augmentée : Invisible/AudioGraffiti : L’enrichissement de l’expérience de l’espace physique : A) l’espace public (intérieur et extérieur) comme instrument de performance audiovisuelle, B) l’espace public comme dépôt d’information et comme espace expérientiel ; C3 – Architecture collaborative : SPIN Framework : Le prototypage d’expériences immersives interactives facilitées et la création spontanée d’environnements 3D collaboratifs. Les applications de ces recherches seront offertes sous forme de vitrine permanente à la SAT dès 2013-2014, de même que les outils logiciels dorénavant accessibles aux artistes sous la forme d’une « boîte à outils ». Enfin, des présentations publiques de l’avancement des recherches/ créations de la SAT sont et seront offertes au public sous la forme de vitrine dans des événements tels les portes ouvertes des Journées de la culture ou encore par des présentations et démonstrations. 16 rec he L’année 2012-2013 au Métalab de la SAT fut marquée par la mobilisation de l’équipe autour de l’importance, d’une part, de mener à terme les principaux livrables du programme de recherche et, d’autre part, d’appuyer les nombreux projets de création et de partenariats qui orientent la recherche et assurent ses retombées concrètes. Pour ce qui est des avancées en recherche et développement, le lancement de la version 1.0 du logiciel Scénic marque un des temps forts de l’automne. Une autre percée importante a été réalisée en téléprésence immersive avec le déploiement du premier réseau permanent qui permet de tester pour la première fois la captation 3D par « nuages de points » et la «téléportation» des participants dans un espace virtuel partagé (logiciel et plateforme Posture). La SAT a enfin été invitée à tester ses méthodes de diffusion immersives au Hayden Planetarium de New York (US) ainsi qu’aux planétariums de Leicester (UK) et de Vienne (AU). Au chapitre des collaborations, plusieurs projets artistiques ont pu profiter des travaux du Métalab. On compte parmi eux : • Le projet Menlo Park d’Olivier Asselin (Université de Montréal): Hiver 2011-Automne 2012 ; • Le Projet Turcot de Bérengère Marin-Dubuard (Université Concordia): début automne 2012 ; recherche e Invisible Faits saillants de 2012-2013 rch • Le projet Corps Célestes (Luc Courchesne et Marie Chouinard) : août 2012 ; • Le projet d’installation extérieure au nouveau Planétarium de Montréal avec Mouna Andraos et Mélissa Mongiat (DTLJ): Septembre 2012 – printemps 2014. Par ailleurs, les contributions du Métalab aux projets du Living lab SAT/Ste-Justine se précisent: un premier projet avec le Département de troubles de la communication et le Département de neuro-trauma du Centre Marie-Enfant est en cours de planification et engagera des ressources du Métalab dans la seconde moitié de l’année 2013. Invisible 3 avril au 15 mai L’application Invisible représente une autre avancée de la recherche à la SAT. Appuyée sur les développements récents en réalité augmentée, elle vise à offrir une plateforme de création ouverte aux artistes qui souhaitent utiliser l’espace public comme terrain d’intervention. Cette application a permis de développer une approche de géolocalisation qui utilise à la fois les données GPS et la reconnaissance de forme (caméra) pour l’identification des marqueurs urbains génériques : les bornes incendie. En 2011 et en 2012, l’application a fait l’objet d’une série de bancs d’essais. Invisible a été dévoilée dans le cadre du lancement de l’album Motel Califorña de Qualité Motel, le projet festif du groupe Misteur Valaire. En la téléchargeant sur un iPhone, les utilisateurs pouvaient trouver les 14 pistes du nouvel album, virtuellement géolocalisées sur 14 bornes-fontaines du Quartier des spectacles. Les développements logiciels réalisés pour cette application serviront de base au déploiement expérimental de l’infrastructure réseau, des logiciels et des applications liés aux Architectures intelligentes (création de couches virtuelles dans l’espace physique) qui sont au programme de recherche pour 2013-2016. Plateau-réseau N’ayant jamais renoncé à notre désir de constituer ce réseau de recherche-création vivant et dynamique, c’est, à compter de 2013, sous la forme d’un Plateauréseau que nous poursuivrons le développement d’une plate-forme collaborative permanente (en présentiel et en virtuel sur le Web) qui permettra de traiter des grands enjeux de recherche/création, qui sont plus que jamais d’actualité. Les possibilités ouvertes par ce Plateauréseau permettront notamment de revoir nos façons de tenir de grandes conférences autour d’enjeux 17 rec he rch Dieu est un DJ e locaux et internationaux, de même qu’initier de nouvelles pratiques artistiques donnant la possitilité de revisiter la scénographie, la téléprésence immersive et la «téléportation virtuelle». Ces dernières visées sont en cours de réalisation au Métalab et les premières preuves de concept ont été réalisées à partir de propositions artistiques concluantes. Ce Plateauréseau consolidera à la fois notre infrastructure permanente et la vocation de Hub urbain de la SAT. Il est intéressant ici de noter que les technologies de l’art interactif, qui motivaient les fondateurs de la SAT à ses débuts, se sont transformées et enrichies pour devenir aujourd’hui des plates-formes complexes de cocréation et d’innovation ouvertes qui peuvent non seulement soutenir la création artistique mais aussi les projets d’innovation sociale et de développement soutenable, enjeux qui préoccupent de plus en plus les créateurs gravitant autour de la SAT. Scénic La suite logicielle Scénic, qui permet la transmission de flux audiovisuels et data sur les réseaux à très haut débit, est désormais utilisée au sein d’un réseau international pour l’exploration d’une nouvelle scénographie qui agrège des plateaux, des performeurs et des publics distants . La croissance recherche accélérée du réseau des utilisateurs de ce logiciel de téléprésence artistique ouvert et des autres platesformes de création du Métalab (SPIN, Tempi, etc.), nécessite la mise sur pied d’un programme de formation et de soutien technique. Un premier atelier de formation intensive a eu lieu dans la semaine du 21 au 23 novembre. Celle-ci marque le début d’une collaboration à long terme entre la SAT et la Foundation for Art and Creative Technology (FACT) de Liverpool (UK). En 20132014, l’implantation du logiciel Scénic s’élargira à ce centre et permettra de consolider les liens entre les deux institutions par un programme d’échanges permanent. De même, nous initierons une première collaboration en réseau avec le festival Electroni[k] de Rennes en Bretagne, permettant ainsi à un artiste montréalais et à un artiste français de créer une œuvre en téléprésence qui sera présentée aux publics rennais et montréalais en octobre 2013. Politique québécoise de la recherche et de l’innovation La SAT a répondu à l’appel de l’Association canadienne-française pour l’avancement des sciences (ACFAS) et produit, en juillet 2012, un mémoire présentant son point de vue sur la prochaine Politique québécoise de la recherche et de l’innovation (PNRI). Elle y fait valoir l’importance des organismes d’intermédiation comme la SAT en matière d’innovation culturelle et sociale. En parallèle, la réflexion sur la recherche au sein de la SAT a permis l’élaboration d’un programme de recherche du Métalab se poursuivant de 2013 à 2016. On y exprime l’intention d’inviter les sciences sociales aux côtés des arts et du génie et d’étendre les activités de recherche appliquée et de développement expérimental du Métalab au développement des processus, en appui aux projets d’innovation en arts numériques et de co-création à portée sociale. Un document présentant les grandes lignes de ce programme a été déposé au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie (MESRST) à la fin janvier 2013. Living lab SAT/ CHU Ste-Justine En développant des partenariats avec le secteur de la santé, par la mise en place des processus de Living lab — tels que défini par l’European Network Of Living Lab (ENOLL) — avec comme premier partenaire l’hôpital Sainte-Justine, la SAT profite des processus de co-création pour réfléchir, adapter et prototyper de nouvelles applications à ses recherches, et ce, dans la perspective d’améliorer et d’humaniser les soins apportés aux enfants, de même que de faciliter le travail des intervenants, tout en développant de nouvelles applications à nos recherches. Ce partenariat est des plus stimulants tant pour l’équipe que pour les artistes qui s’y greffent et en ressortent remplis de fierté. 18 Faits généraux 2012-2013 rch e Synthèse de l’avancement des activités du Living lab SAT/CHU Ste-Justine en 2012-2013 • Design des processus du Living lab SAT/CHU Ste-Justine ; • Réalisation et réussite de 2 projets pilotes ; Retombées générales du Living lab en 2012-2013 • Approbation des projets par le comité d’éthique du CHU Ste-Justine pour les phases subséquentes en 2013 ; • Mobilisation du personnel médical à l’innovation ouverte (7 départements cliniques) ; • Développement d’une plateforme collaborative et de cocréation numérique permettant de soutenir les expérimentations du Living lab (Plateau-réseau) ; • Préparation et design de nouveaux projets d’expérimentation en 2013 (projet « Maison de Justin et Justine » en prévention des accidents par la réalité virtuelle immersive, projet CRME en neurotraumatologie et troubles de la communications par téléprésence augmentée, projet psychiatrie en immersion et métacognition) ; • Alliance stratégique établie avec un fabricant de logiciel d’évaluation des retombées cliniques des expérimentations du Living lab. • Empowerment des usagers du milieu hospitalier ; • Présentation des résultats des projets pilotes aux entretiens Jacques-Cartier à Lyon ; • Coorganisation du premier colloque scientifique québécois sur les Living labs et la santé dans le cadre de l’ACFAS 2013, à Québec ; • Intégration des processus du Living lab dans les axes de recherche à Ste-Justine ; • Rayonnement média significatif pour les institutions portant le projet ; • Inspirations d’autres initiatives d’innovation ouverte (en démarrage) dans le secteur hospitalier sur le territoire Montréalais (CSSS JeanneMance, CHUM) et en santé communautaire (Minilab) ; • Maillage avec l’industrie afin d’accroître la richesse des processus cocréatifs et de favoriser la commercialisation des innovations. recherche 19 Monique Savoie he Dr Fabrice Brunet, Patrick Dubé et rec n o i t a m for D’abord considérés comme des projets spéciaux ou encore des projets pilotes, la SAT a initié, en 2006, le volet formation, sous l’appellation Transform, qui permet le transfert de connaissances à partir des axes de recherches entreprises à la SAT et qui portent, depuis cinq ans, sur les environnements immersifs, l’interactivité et les réseaux à haute vitesse. Ce volet a pris une ampleur méritoire car il répond à la nécessité constante des artistes, étudiants et professionnels des secteurs des arts technologiques, des arts de la scène et des nouveaux médias de se former et de se maintenir à jour. Transform leur permet d’expérimenter les nouveaux outils en matière de création audio, vidéo et interactive sous toutes ses formes dans la production et la diffusion des contenus audiovisuels numériques. Transform offre ainsi des programmes de formation continue répondant à une demande sans cesse croissante de la communauté artistique. Une version de ces formations adaptée pour les 10 à 17 ans a d’abord été offerte sous forme de camps d’été et permet aujourd’hui de dispenser des séances de formations/ateliers auprès de ces jeunes sur une base hebdomadaire. De plus, les visites de groupes scolaires et l’encadrement offert aux enseignants complètent nos interventions dans le milieu des écoles secondaires, là où se situe notre relève. Au cours des prochaines années,Transform souhaite offrir une version mobile à la formation de sorte à pouvoir se déplacer dans les bibliothèques, Maisons de la culture et parcs, et ainsi augmenter ses activités de médiations. En parallèle, la SAT abordera une réflexion sur l’intérêt de donner beaucoup plus d’importance au volet formation au sein de l’organisme, pour couvrir notamment un spectre plus large de sujets et ainsi convier un plus grand nombre de participants au sein d’une démarche pédagogique s’inspirant des approches de co-création et d’innovation ouverte que la SAT met de l’avant dans ses processus de création et d’innovation. En pleine expansion, le volet Transform entend augmenter, au cours du prochain exercice, son offre annuelle d’unités de cours théoriques, d’ateliers pratiques, de master class et de formations pointues à l’usage des créateurschercheurs. En outre, le département compte bonifier son offre de services aux différentes commissions scolaires, de Montréal et d’ailleurs, au regroupement des artistes en art visuel (RAAV) ainsi qu’à la Ville de Montréal (réseau des Maisons de jeunes). Il compte développer un service-conseil en pédagogie pour les arts technologiques pour les collèges, écoles et universités de même qu’accroître ses liens avec les autres associations d’artistes. 20 Formation Arduino — Mouna Andraos Programmes réguliers de formations Pour la période du 1er avril 2012 au 31 mars 2013, 90 unités de cours de trois heures ont été offertes durant l’année, réparties en 4 sessions de printemps, été, automne et hiver et enregistrant une augmentation de 60 % comparativement à l’années précédente (54 unités de 3 heures). Seize cours ont été proposés dans le cadre du programme régulier dont la majorité ont été dispensés en soirée dans le local Transform au sous-sol de la SAT. La durée totale de chaque cours a été comprise entre 3 et 12 heures. Toujours à l’écoute de la demande Transform a proposé, cette année, 8 nouveaux cours au programme. Le succès de cette offre s’est confirmé par l’inscription de 300 personnes (la plupart s’inscrivant à des cours de 6 ou 9 heures), dont la moyenne a été de 8 étudiants par soir, qui totalisent un achalandage total de plus 700 personnes. Liste des cours offerts en 2012-2013 : Introduction au DJing • After Effect – Introduction • After effect 3D • Création audio • Production audio • MAX MSP Jitter • Arduino 1 • Arduino 2 • Modul8 - Visuel en direct • Gimp • Le mapping vidéo • Wordpress • Resolume • Interactivité Kinect • Language de l’immersion formation SAT Kid Le département de formation de la SAT a récidivé avec les ateliers SAT Kid compte diversifier, la formule des cours offerts aux jeunes de 10 à 17 ans, qui constituent notre relève, en offrant des modules de formation durant la période scolaire. Les ateliers se sont déroulés pendant l’été (camps d’une semaine) et à l’automne, soit les samedis de 10h à 13h pendant 8 semaines. La grande pertinence de la formule de transmission de savoirs et de développement de la relève semble confirmée par le nombre d’inscriptions sans cesse croissant, comme en font foi les ateliers de créations pour les 10-16 ans proposés du 20 octobre au 8 décembre 2012, atteignant le nombre maximal de places disponibles, soit 8 jeunes par groupe. Les ateliers se sont soldés par des prestations en publique où les jeunes créateurs ont pu présenter le résultat de leur oeuvres audiovisuelles devant parents et amis. Services de formation sur mesure, visites et ateliers Transform a également connu une forte croissance au niveau des services spécialisés et des visitesdémonstrations. En effet, plus de 50 visites comprenant des ateliers et démonstrations (à la SAT ou à l’extérieur) ont été inscrites au calendrier, incluant les activités de la Commission scolaire de Montréal (CSDM) dans nos lieux. Au total, plusieurs centaines de personnes ont participé, de près ou de loin, à ces activités soit 487 personnes pour les visites et la rencontre de 296 personnes dans les écoles. Parmi la liste des organismes demandeurs, nous retrouvons, entres autres, l’Université du Québec à Montréal, le Collège d’Alma, l’Université de Montréal, la School of the Art Institute of Chicago, le Collège Durocher, le Cégep André Laurendeau, l’Université du Québec à Chicoutimi, l’Arrondissement Notre-Dâme de Grâce et l’école CuréLabelle. À cela, nous pouvons ajouter les milliers de personnes venues visiter le kiosque de Transform dans le cadre du festival Euréka, organisé par la Conférence régionale des élus de Montréal, au Vieux-Port de Montréal à l’été 2012. for n o i t a m 21 Les discussions avec Emploi-Québec ont permis d’aboutir à un premier contrat de 2 formations de 24 heures chacune, Mapping vidéo et Djing, qui seront dispensées aux personnes éligibles à ce programme, pour la modique somme de 4,50$/ hr, dès l’automne 2013, soit plus de cinq fois moins que le tarif régulier. Également, l’entente avec l’Université du Québec à Chicoutimi et le Centre NAD devrait mener à d’autres collaborations, des projets de recherche, de jeux vidéo et des participations à leur nouveau programme de maîtrise. Pour terminer, Transform compte développer un serviceconseil en pédagogie pour les arts technologiques pour les collèges, écoles et universités et accroître ses liens avec les autres associations d’artistes. Le chiffre d’affaires croit lentement mais surement et assure la pérennité du département, en atteignant un équilibre budgétaire et des profits à courts et moyens termes. formation Élèves de la CSDM Consolidant nos rapports avec nos partenaires, nous avons continué à offrir nos services de formation à divers organismes avec lesquels nous collaborons. À ce titre, nous avons complété avec succès notre première années d’un partenariat de 3 ans avec la CSDM pour des services de formations et de développement de projets en arts technologiques totalisant un montant de 100 000$. Nous avons également reconduit nos ententes avec le Bureau du loisir, Direction de la culture et du patrimoine. de la ville de Montréal, le Regroupement des Artistes en Art Visuel du Québec (RAAV) et le Regroupement pour la formation en audiovisuel du Québec (RFAVQ). ORGANISMES PARTENAIRES l’âge des visiteurs. Les étudiants ont l’occasion d’apprécier un visionnement dans la Satosphère et de découvrir l’envers du décor de ce nouveau type de canevas immersif. Commission scolaire de Montréal L’entente de partenariat répartie sur trois année entre la SAT et la CSDM a débuté au cours de la saison 2012-2013 par des visites et ateliers de création à la SAT. Durant les mois d’octobre et décembre 2012, 405 élèves provenant de 11 écoles primaires et secondaires ont eu la chance de visiter la SAT. Par le biais d’expérimentations artistiques, de défis créatifs et de rencontres avec des artistes, les élèves de la CSDM ont découvert les outils, métiers et pratiques émergentes des arts numériques. Ateliers, projets et présentation de VJing en milieu scolaire Quatre enseignants du secondaire ont pu découvrir et mettre en pratique le VJing avec leurs élèves. Grâce à l’appui des artistesanimateurs de la SAT, les projets ont permis aux enseignants et élèves de connaître de s’initier à cette pratique et d’apprendre à manipuler Modul8, un logiciel professionnel de VJing. Par la suite, des élèves ont présenté publiquement des performances visuelles projetées sur grand écran lors de spectacles et galas de fin d’année. Il est à noter que ce cours a été intégré dans leur cursus scolaire. Les commentaires et évaluations liées aux activités de cette première année ont eu des répercussions très positives et c’est avec enthousiasme que nous poursuivons la suite de cette entente triennale. n o i t a m Une vingtaine de groupes scolaires, provenant en majeure partie de la Commission scolaire de Montréal, ont assisté à des journées d’initiation aux arts technologiques. Une visite type dure deux heures et comprend la découverte des lieux et des nouvelles formes artistiques à l’ère du numérique. Les élèves s’initient aux outils, pratiques et métiers du numérique par le biais d’expérimentations artistiques, de défis, d’un jeu questionnaire et d’une rencontre avec un artiste; le tout présenté avec l’aide d’outils numériques adaptés à for 22 Formation VJing — Joseph Lefèvre Festival Euréka! Assistance : 63 000 personnes Chaque été, Transform organise une série d’activités de démonstration et d’initiation aux arts technologiques organisée en partenariat avec la Conférence régionale des élus (CRÉ) de Montréal lors de l’événement Euréka! qui a lieu au Vieux-Port de Montréal. Dans le cadre de ce festival, l’équipe de formation de la SAT a invité le public à participer à deux ateliers de création artistique et d’expérimentation technologique. Pendant trois jours, les visiteurs ont eu l’opportunité de prendre part à la création collective de courtes oeuvres audiovisuelles par le biais d’un atelier d’animation image par image, stop motion, offert en parallèle à un atelier de composition audio par échantillonnage. L’an prochain ce partenariat s’enrichira d’une nouvelle initiative, le Off Festival Eurêka!, se déroulant durant toute l’année scolaire avec certaine écoles de sorte à mener à un projet de création-production audiovisuelle scientifique. formation Ville de Montréal - Maisons des jeunes Transform a également offert un série d’ateliers de soutien à la création numérique sous forme de Vjing, Djing, animation image par image et composition musicale par échantillonnage, dans deux centres jeunesse de la ville pour différents intervenants en loisirs culturels, soit la Maison des jeunes de la Côte-des-Neiges et la Maison des jeunes l’Escalier de Lachine. Le succès obtenu par ces formations fait en sorte que, dès l’an prochain, Transform obtiendra un un budget récurrent de 15,000$ par année sur 5 ans pour continuer cette collaboration avec la ville. Regroupement pour la formation en audiovisuel du Québec Deux formations en médias sociaux ont été données durant l’année à des petits groupes de spécialistes en cinéma et télévision. Ces cours sont vendus par l’organisme et donnés à la SAT. Le revenu par heure de formation est un peu plus élevé que les cours réguliers, entraînant une marge de profit supérieure. SPIN / Scénic Des cours spécialisés sur les logiciels SPIN et Scénic développés au Métalab ont été dispensés à une dizaine de diffuseurs de spectacles à St-Jean-sur-Richelieu, animés par Alexandre Quessy, du Métalab la SAT. Regroupement des Artistes en Art Visuel du Québec Habitations Jeanne-Mance Des ateliers de création audiovisuelle ont été donnés à l’hiver et au printemps 2013 avec des jeunes résidents de HJM par Manuel Chantre. Cette activité a fait partie d’un contrat de service de 5,000$ avec l’organisme des Loisirs StJacques. Une performance a été présentée sur place à la fin de l’activité. n o i t a m Depuis l’automne 2009, une série de cinq formations intitulées : «J’arrive sur le Web! La webdiffusion sans trop de difficultés» est offerte annuellement à une douzaine d’artistes en arts visuels. En collaboration avec le RAAV, cette formation a été développée afin d’outiller les artistes visuels souhaitant exporter et diffuser leurs œuvres sur Internet. for Moment Factory Moment Factory a commandé une formation sur le processing d’une durés de 12 heures pour ses employés qui fût dirigée par Alexandre Quessy du Métalab de la SAT. 23 La promotion et la vente des cours de Transform se font presque exclusivement par Internet via le site de la SAT. La stratégie comprend l’envoi de newsletters, l’affichage du programme sur le site, des mises à jours des bandeaux et des annonces, du visuel sur les écrans à l’entrée de la SAT et l’édition et la distribution d’un flyer promotionnel trois fois par an. Parmi nos ressources, nous employons une personne à temps partiel dédiée aux suivis avec les clients, à la mise à jour de la base de donnés et au démarchage. Une ou deux fois par année, Transform participe à des salons de promotions (TIC, art visuel, art techno). À l’occasion, nous faisons paraître des publicités dans des revues susceptibles d’attirer une nouvelle clientèle (Nightlife papier, le Lien Multimédia, etc.) De plus, nous concluons parfois des ententes de visibilité avec des festivals ou des événements dans le domaine des arts technologiques (les festivals MUTEK, Elektra et Eurêka!).. Présentation de Kuo Hsin-Hui Communications et vente Formations Satosphère Depuis l’ouverture de la Satosphère à l’automne 2011, le comité d’évaluation de la SAT reçoit un nombre croissant de demandes pour la production d’oeuvres immersives et sélectionne les projets artistiques les plus intéressants. L’équipe du Labodôme de la SAT a élaboré une formation audio et vidéo, afin d’initier les artistes à la production de contenu spécifique à cet environnement à 360 degrés. Dans l’année, cette résidenceformation, dispensée à une quarantaine d’artistes, présente les spécitifités de la création immersive et donne accès aux dispositifs de la SAT. Les artistes sont accompagnés dans leur processus par des techniciens spécialisés en audio et en vidéo immersifs. La SAT met à leur disposition un module spécial pour la production vidéo immersive, de même qu’elle octroie un système de captation sphérique complet basé sur la caméra à 360 degrés, la Ladybug. La formation audio consiste en une journée d’introduction aux enjeux de la captation et de la diffusion audio immersive, incluant un manuel pédagogique complet sur le sujet. Par la suite, les artistes sont conviés individuellement à des ateliers par blocs de quatre heures, espacés sur une période de 7 à 10 jours et se déroulant dans la Satosphère. La formation vidéo se déroule sur le même principe et, environ six semaines après le début de la formation, les participants présentent les oeuvres réalisées en cours de formation. Lorsque cela s’avère nécessaire à la réalisation de leur projet, les artistes peuvent bénéficier en plus d’une formation en captation immersive audio, vidéo ou photo, afin de parfaire leurs connaissances en fonction du projet proposé. n o i t a m for formation 24 n o i s u f if d Depuis son installation sur le boulevard Saint-Laurent en juin 2003, la SAT a proposé un panorama des pratiques en arts numériques par le biais d’installations, de performances, de concerts, de colloques, de conférences, d’expositions, d’ateliers et de tables rondes en vue de favoriser et stimuler la critique sur la pratique et les changements que les nouvelles technologies opèrent sur nos façons de voir, de penser, de créer et de vivre. Étant une infrastructure collective, la SAT est utilisée par plusieurs autres organismes pour des événements ponctuels, des lancements, des conférences de presse et, en ce sens, la programmation évolue au cours de l’année au gré des demandes des différents organismes. La SAT agit donc moins comme diffuseur que comme co-producteur dans l’utilisation de cet espace. Une toute autre dynamique prévaut pour l’utilisation de la Satosphère, alors que la SAT y agit comme diffuseur/ producteur à l’année. Avec ses deux salles, soit l’Espace SAT au rez-de-chaussée permettant une capacité de 1 042 personnes et le Sensorium au troisième étage - regroupant la Satosphère, le Labo culinaire et la terrasse qui, ensemble, offrent 830 places -, la SAT est considérée comme une salle intermédiaire. Depuis ses rénovations, elle accueille l’équipe de TEDx Montréal dans ses espaces à titre de co-producteur, tout comme elle le fait pour MUTEK qui profite gracieusement de tous les espaces de la SAT lors de la tenue de son festival. 2012-2013 : 589 événements 97 000 spectateurs 901 artistes 442 artistes de la relève 25 SATOSPHÈRE Entre avril 2012 et mars 2013, la Satosphère a présenté, dans le cadre de sa programmation régulière, 14 productions, incluant les événements spéciaux récurrents, soit l’Halloween, le Jour de l’an et la Nuit Blanche. Point fort des activités de la SAT, la programmation régulière consiste en la présentation de plus d’une dizaine d’œuvres immersives créées pour et dans la Satosphère, ce qui représente désormais la présentation de 200 à 240 événements par année. Ces productions sont toutes initiées par la SAT à même les revenus qu’elle reçoit des Conseils des arts et des revenus autonomes qu’elle génère. L’ouverture de la Satosphère a permis, depuis octobre 2011, de présenter des œuvres immersives vidéos et sonores, certaines d’entre elles repoussant même les limites de la danse, du théâtre et du cirque. studios du Labodôme de la SAT en 2011-2012. Plus d’une dizaine de courts-métrages immersifs y sont présentés : du vidéo d’animation à la modélisation architecturale 3D en passant par le film 360° et la création audio-vidéo stroboscopique. Cette exploration immersive permet de découvrir l’étendue du potentiel créatif qu’offre la Satosphère en donnant un aperçu d’œuvres présentées depuis son inauguration. n o i s u f f i d Motel Califorña, Qualité Motel, Misteur Valaire (première partie : Beat Market) (QC) Espace Temps dimension Y : Espace chorégraphique, DJ Mini (QC) 10 avril L’équipe d’Espace Temps réalise, suite aux commentaires et suggestions des participants de la Dimension X : Espace visuel (le 6 mars 2012), un second rendez-vous pour Dimension Y : Espace chorégraphique, un atelier interactif de musique électronique, de vidéo 360° et de danse contemporaine dans l’univers immersif de la Satosphère.Les spectateurs sont donc invités à plonger à nouveau dans l’univers de DJ Mini et à participer à la création du spectacle Espace Temps. Pour cet atelier, 3 clips immersifs ont été créés par Aurélien Lafargue, Gilles Roisan et Sebastien Roy, afin de s’immerger dans l’espace chorégraphique de Natacha Filiatrault. 2 avril et 7 avril SAT Fest 2012 (QC) 20 mars au 28 avril La sélection du SAT Fest 2012 présente une sélection des meilleurs projets immersifs développés dans les diffusion Premier opus de Qualité Motel, un projet parallèle 100% électro des membres de Misteur Valaire, l’album réunit les 5 musiciens autour d’une table d’instruments et de gadgets électroniques. Sachant toujours bien s’entourer, l’album contient plusieurs collaborations d’artistes invités, tels Mitsou, Stefie Shock, Yann Perreau, James Di Salvio, Caracol, Socalled, Fanny Bloom, Elisapie Isaac, Béni bbq et Karim Ouellet. 26 Hemisphere de Ulf Langheinrich, co-présenté par le festival Elektra et la BIAN (AU) Espace Temps : dimension Z, DJ Mini, Jorane et M’Michele (QC) Espace temps, lancement d’album, DJ Mini (QC) 8 mai 12 juin 2 au 26 mai • 488 personnes Pour ce troisième et dernier rendez-vous, l’équipe d’Espace Temps invite le public à assister à Dimension Z : Espace Résonance avec la participation des musiciennes Jorane et M’Michèle, en proposant un atelier interactif de musique électronique, de vidéo 360°, de danse contemporaine et de performance live dans l’univers immersif de la Satosphère.Cette série d’ateliers créatifs (X, Y et Z) permet à l’équipe d’évaluer les nombreuses possibilités qu’offre la Satosphère afin d’offrir un spectacle sur mesure. Pour marquer le lancement d’album de DJ Mini, une prestation de l’artiste a au lieu sous les projections vidéo immersives de la Satosphère. Des prestations de Jorane ainsi que de M’Michèle, qui collaborent à deux pièces de l’album, furent aussi au programme. Les pièces ce nouvel album constituent la base du spectacle Espace Temps qui sera présenté dans le dôme, alliant la danse contemporaine aux projections vidéo 360° afin de plonger le spectateur dans un univers immersif et planant. La SAT s’associe à la toute première Biennale internationale d’art numérique (BIAN) de Montréal pour faire découvrir Hemisphere, une oeuvre perceptuelle et immersive offrant le spectacle d’une lente transformation d’effets visuels et sonores générés par des algorithmes fractals et par des systèmes de particules. L’expérience est contrastée à l’occasion par des effets stroboscopiques qui maintiennent les sens et l’esprit en éveil. n o i s u f f i d L’oeuvre invite les spectateurs dans un espace sans dimension et se transformant à l’infini; elle agit ainsi comme un antidote à la multitude de stimulations du quotidien et permet une recalibration du système perceptif. Créée en 2006 dans le cadre du festival Romaeuropa pour un dôme inspiré de la Cupola de Jeffrey Shaw, Hemisphere a été adaptée pour la Satopshère et sa capacité d’immersion encore plus développée. Coproduction : Epidemic, Paris — Muffatwerk, München. Avec le soutien de la Kulturstiftung des Bundes Matter de Kurt Hentschlager, coprésenté par le festival MUTEK (AU) 30 mai au 23 juin Dans le monde sans gravité de Matter, des corps humains apparaissent interconnectés, dépendants les uns des autres, pour former une matière pulsante et trébuchante. Générative et dotée d’une vie propre, Matter prend la forme d’un organisme polymorphe, en constante évolution, sans début ni fin. On peut comparer Matter à un banc de poissons formant, à travers une multitude de comportements individuels, des figures chorégraphiques unifiées. Une variété de formes baroque est ainsi générée à partir d’un ensemble réduit d’instructions. La matière sonore de l’oeuvre est créée à partir des mouvements d’essaims et des changements de lumière et de couleur. diffusion 27 The Search Engine, DJ Food (UK) 19 et 20 juillet Strictly Kev (alias DJ Food) fut de passage à Montréal les 19 et 20 juillet dans le cadre du Festival Osheaga pour présenter The Search Engine, une expérience immersive pour la Satosphère. Après avoir été développé pour le Planétarium de Londres en 2011, avec l’aide des astronomes du Royal Observatory de Greenwich, les visuels de The Search Engine trouvent leurs sources dans les archives des astronomes britanniques et sont mêlées à des créations sur mesure de DJ Food, le tout rythmé par sa musique qui frappe de plein fouet. La performance originale a ensuite été adaptée à la technologie de la Satosphère pour en faire cette nouvelle expérience immersive remixée et bonifiée nous transportant dans un univers musical et visuel jamais expérimenté auparavant. Six mil Antennas - The final cut, Johnny Ranger et Manuel Chantre (QC) 7 août au 14 septembre Johnny Ranger, la SAT et Mindroots présentent une version nouvellement éditée de Six Mil Antennas, sur une trame sonore de Manuel Chantre. Film immersif à 360° spécialement réalisé pour la Satosphère, Six Mil Antennas est marqué par une série de codes audiovisuels surréalistes. Réinventant les processus communicationnels dans un cadre fictif, cette œuvre fantaisiste enveloppe les spectateurs sous différents états imaginaires dans une perspective futuriste. À travers une série d’événements, son récit déambule librement entre les univers de gravité déconstruite, de sensualité esthétique et d’humour satirique. Le film s’échaffaude sur un discours non-linéaire d’une nature à la fois personnelle, sociale et politique en intégrant des acteurs réels à des environnements de synthèse. Il exprime un enchevêtrement complexe de dimensions parallèles, à l’intérieur desquels personnages et lieux abstraits évoluent et y entraînent le public. The Search Engine, DJ Food (UK) 18 septembre au 12 octobre et supplémentaires jusqu’au 26 octobre • 1740 personnes Après 5 représentations en juillet pour la première nord-américaine, la SAT et OSHEAGA Arts font revivre The Search Engine de DJ Food dans la Satosphère, pour une nouvelle série de projections. n o i s u f if d SAT Fest 2012 est de retour (QC) 3 juillet au 3 août diffusion Halloween Voodoo (QC) 27 octobre • 455 personnes Les artistes audiovisuels Why Alex why, Shaydakiss, A-rock, Jocool, Liberty, TIND et Unpath ont concocté une expérience d’Halloween Voodoo immersive et festive. 28 Babel Orkestra, Jean-Jacques Lemêtre (FR) et Marcelle Hudon (QC) 6 au 23 novembre Chaos and Order, a Mathematical Symphony Rocco Helmchen et Johannes Kraas (DE) Jean-Jacques Lemêtre, musicien et compositeur français, a enregistré depuis 15 ans plus de 1800 langues et dialectes du monde entier. À partir de cette banque sonore unique, il a travaillé à la composition d’une partition exceptionnelle appelée Babel Orkestra, constituée d’un répertoire de 45 heures de voix parlées qu’il a orchestrées afin de créer une expérience multisensorielle, telle une symphonie illustrant la beauté des langues, présentée en première mondiale dans la Satosphère. 18 janvier au 22 février puis 5 au 29 mars L’oeuvre ambiophonique était soutenue par un environnement visuel immersif réalisé par Marcelle Hudon, artiste-marionnettiste, accompagnée de Louis Hudon et Denys Lefebvre. Ils y manipulent en direct de petites marionnettes ainsi que différentes matières (papiers, plumes, foin) sur une table de verre dont l’image est projetée sur 360°. Cette performance de théâtre d’ombres s’organise selon neuf scènes-tableaux correspondant aux sentiments des ragas indiens. Le film, présenté p dans la Satosphère, plonge les spectateurs dans un univers qui saura éveiller les sens grâce à un panorama en constante évolution et à sa trame sonore électronique et symphonique. Structurée en quatre «mouvements», allant de la forme géométrique au fractal, à la simulation, en passant par la théorie du chaos, l’expérience fait découvrir l’un des liens fondamentaux entre la réalité et l’abstraction mathématique où les sciences et les arts fusionnent. L’artiste des nouveaux médias Rocco Helmchen et le compositeur Johannes Kraas, tous deux originaires d’Allemagne, s’interrogent à savoir si les mathématiques ont une couleur et un son et tentent répondre à ces questions dans le rendez-vous immersif Chaos and Order, remarqué pour ses qualités artistiques par l’équipe du Labodôme en déplacement au Fulldome UK de Leicester en novembre 2012. n o i s u f f i d Nuit blanche - 8-bits (QC et CL) 2 mars Depuis cinq ans, la SAT a accueilli plus de 10 000 personnes à la Nuit Blanche du festival Montréal en Lumières. En 2013, c’est près de 4 300 personne qui ont profité des diverses installations de la SAT, de l’Espace SAT à la Satosphère (1000 personnes de plus que l’édition précédente). Plus d’une vingtaine d’artistes oeuvrent dans le cadre de cette nuit spéciale à chaque année. La Nuit blanche 2013 a eu pour thème l’univers 8-bit, courant issu des années 90 et défiant les modes audiovisuelles. Les artistes du 8-bit/Chiptune développent leurs créations à partir des consoles de jeux vidéo «old school» en détournant les technologies pour une expression personnelle et éclatée. Avec Toy Company, Construct, Ghostdog, les Milky Runners, Das Mortal, Azyl, jocool, Liberty, Diagraf et la Mount Royal Game Society. Party du Jour de l’an immersif (QC, FR) 31 décembre • 1112 personnes Les artistes audiovisuels Busy P (FR), Vincent Lemieux (QC), Vosper (QC), Jealous Lovers (QC), Jocool (QC) et Liberty (QC) ont fait danser les spectateurs sur des rythmes électros house afin de célébrer la nouvelle année. diffusion 29 PRODUCTIONS SAT Journées de la culture Souk@SAT - Prise 9 28 au 30 septembre • 1147 personnes 29 novembre au 2 décembre • 12921 personnes Chaque année, la SAT ouvre ses portes dans le cadre des Journées de la culture. À cette occasion, elle offre une visite de l’ensemble de ses studios de création et de recherche et présente ses programmes de formation. À cette occasion, tout le personnel de la SAT fait découvrir aux visiteurs les différents projets en cours ou réalisés pendant l’année dans chacun des départements. Cette activité connaît beaucoup de succès et permet d’échanger avec des non-initiés. Annuellement, et ce pour une neuvième édition en 2012, la SAT ouvre ses portes au Souk@SAT. Cet événement, maintenant devenu une tradition, attire chaque années une clientèle curieuse et intéressée à découvrir le travail des artistes issus de la communauté de designers gravitant autour de la SAT. Au menu : des vêtements signés, des accessoires branchés, de la déco groovy, des bijoux funky, des disques sexy, des éditions limitées, des créations indisciplinées, des inventions délurées, des jouets intelligents pour grands et petits enfants. Bref, de tout pour tous les goûts et accessible à tous les prix. n o i s u f f i d Du 28 au 30 septembre, la SAT a tenu une série d’activités pour souligner la 16e édition des Journées de la culture dans le cadre d’un marché nocturne de récoltes urbaines de Montréal aux abords de la place de la Paix : le Marché de la brunante. Initié par la Conférence régionale des élus (CRÉ), le Marché de la brunante est un événement où l’agriculture urbaine et la création d’avant-garde sont à l’honneur. L’événement proposait l’expérience immersive The Search Engine de DJ Food, en plus de la sélection du SAT Fest 2012 dans la Satosphère, l’installation interactive Tunnels autour du monde de Maurice Benayoun et finalement un atelier d’exploration culinaire et gourmande sur les cucurbitacées au Labo culinaire. diffusion 30 Pour remplir ses objectifs, la SAT exploite son infrastructure nouvellement aménagée pour déployer ses activités et augmenter son offre envers la communauté artistique. Elle s’est donnée pour mandat de multiplier les coproductions avec des organismes qui ne disposent pas de lieu et pour lesquels la SAT constitue une infrastructure bien équipée et dont l’expertise peut être partagée. Cette culture de coproduction est un des moteurs de la SAT, puisqu’elle permet d’accueillir annuellement un nombre significatif d’organismes qui profitent de ses équipements à peu, ou pas, de frais de location. La SAT souhaite ainsi développer sa programmation et son rayonnement international en collaborant plus étroitement avec plusieurs organismes. Démonstrations de cuisine COPRODUCTIONS Omnivore World Tour Montréal 17 au 20 août • 480 personnes En août 2012, la SAT a produit la première édition montréalaise de L’Omnivore World Tour qui incluait 18 démonstrations de cuisine, 5 Maudits Soupers et l’Omnivorious Party. n o i s u f if d Entre Genève, Paris, Moscou, Shanghai, New York et Sydney, le Festival Omnivore a fait escale à Montréal pour la toute première fois dans le cadre de son réputé World Tour. Le public a pu rencontrer certains des plus grands chefs internationaux ainsi que les nouveaux talents de la cuisine d’ici lors des démonstrations où les chefs invités partageaient sur scène leur technique et leurs idées. Pour l’occasion, la Satosphère a été aménagée spécialement en un impressionnant studio de cuisine. Pour sa part, l’Omnivorious Party est un événement unique d’envergure organisé avec une dizaine de chefs mobilisés pour cuisiner en direct les bouchées les plus créatives, dont se régalent ensuite les foodies. Finalement, pendant le festival l’Espace SAT à été aménagé en Salon Omnivore où se sont installés producteurs locaux, commanditaires, de même qu’un kiosque de livres et de publications culinaires, dont La librairie Appetite for Books et les guides Omnivore. L’émission Mixeur y a aussi pris place pour diffuser quelques épisodes en plus d’y réaliser des entrevues en direct, devant public, avec les chefs présents. Les Maudits Soupers rendent possible la rencontre spontanée entre deux chefs, et le Labo culinaire a été l’hôte d’un de ces Maudits soupers qui accueillit 100 personnes avec le chef invité Jérôme Bigot, de Lindry en France. diffusion 31 PRODUCTEURS ADISQ • Blue Skies Turn Black • Chromatic / Massivart • Compagnie insane • CREA • CULT Mtl • evenko • Elektra • Festival de Jazz • Festival Tournage — Cliquez Tout au long de l’année, la SAT est également l’hôte d’ événements récurrents qui constituent l’ossature de sa programmation : concerts de musique électronique, lancements et événements provenant principalement des producteurs suivants. MosaiC - HEC Montréal • NUMIX • OohLaLa Festival (FR) • Partenariat du Quartier des Spectacles • Patrimoine canadien • Plan développement Montréal • Presse n o i s u f f i d Nuits d’Afrique • High Food • I Love Neon • Jutra • Magazine Nouveau Projet • M pour Montréal • MUTEK • OFF Infopresse • Orchestre de la Francophonie • Pecha Kucha • Pop Montréal • Portes ouvertes Design Montréal LA SAT a également accueilli les événements de : Amnistie internationale • B.H. 3 • Productions • Bixi • Centre hospitalier universitaire mère- enfant, CHU Ste-Justine • Cossette • 40 anniversaire • CRÉ de e Montréal • Deloitte • Fédération des producteurs de porcs du Québec • Fête nationale du Québec • Forum des communicateurs • INIS • Mellow Design inc. • Ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation • diffusion gourmande • Radium • Rewind • SAJE • Service des designers graphiques du Québec • Syndicat des professionnelles et professionnels du milieu de l’éducation de Montréal • Université Concordia • Université de Montréal • UNESCO • Université du Québec à Montréal • Université du Québec au Témiscamingue • Ville de Montréal Après galas En raison de sa localisation centrale, de la capacité de la salle, de l’attrait de la Satosphère et de la qualité de ses installations, la SAT accueille de plus en plus d’événements d’aprèsgala. Cette année, ce sont les Jutras, Adisq, Numix et les CRÉA qui ont fait leur événement d’après-gala à la SAT. PARTENARIATS Dans le cadre des célébrations du temps des fêtes, la SAT accueille plusieurs entreprises recherchant un événement créé sur mesure. Cette année, ce sont les compagnies de jeu vidéo Ubisoft et Eidos de même que le journal La Presse qui ont organisé ces événements avec l’équipe des créateurs du Labodôme et des artistes gravitant autour de la SAT. Cliquez - Tournages 5 septembre au 6 mars, Bi-mensuel Tournage de 25 émissions Cliquez dans l’Espace SAT réparties sur 13 semaines (2 émissions tournées à chaque fois). Ubisoft 14 décembre • 1503 personnes Eidos 7 décembre • 445 personnes La Presse 4 décembre • 413 personnes Pattison 5 mai • 169 personnes Pattison, importante compagnie d’affichage, a choisi la SAT pour accueillir des représentants arrivant de partout au Canada. L’équipe de production de la Satosphère a créé une présentation spécifique pour l’événement, afin d’éblouir les convives par une expérience immersive mémorable. 32 CONFÉRENCES Conférence : Élections américaines 2012 Les conférences internationales touchant l’innovation sont de plus en plus prisées par les montréalais et suscitent l’intérêt des grands acteurs internationaux envers la métropole. Annuellement, la SAT accueille plusieurs conférences initiées par des promoteurs extérieurs. Aussi, la SAT s’est-elle associée à TEDx Montréal en offrant à son équipe d’organisateurs un accès à ses espaces de travail et de salle de conférence. 26 avril • 50 personnes Colombus 11 avril • 40 personnes Maître de cérémonie - John Parisella Conférenciers : • Victor A. Béliveau • Frédéric Gagnon • Claude Berlinguette-Auger • Sarah Veilleux-Poulin À tous les quatre ans se tiennent les élections présidentielles aux États-Unis. Les dernières datant de 2008, le peuple états-unien fut donc convié cette année à un autre grand rendez-vous avec l’Histoire le 6 novembre 2012. C’est donc dans l’optique de mieux cerner les enjeux entourant ces prochaines élections que fut présentée cette conférence, composée d’un panel de chercheurs en science politique se spécialisant sur les États-Unis. n o i s u f f i d International Game Developers Association (IGDA) 24 avril • 142 personnes 22 mai • 119 personnes 18 septembre • 312 personnes 22 janvier • 442 personnes 13 février • 175 personnes INNIS, McLuhan et les médias (US et QC) 25 avril • 234 personnes Le programme de doctorat conjoint en communication des universités de Montréal, du Québec à Montréal et de Concordia a fêté son 25e anniversaire dans les locaux de la SAT. Après un symposium mettant en vedette les travaux de professeurs et d’étudiants du programme (de 13 h à 17 h), ce fut l’occasion d’une conférence unique de Jeffrey Schnapp, fondateur et directeur du Métalab (at) Harvard, présentée dans l’environnement immersif conçu par Luc Courchesne, Le salon de massage McLuhan (de 17 h 30 à 19 h). diffusion U.R. WEN? L’ÉMERGENCE DES CORRIDORS CULTURELS SPATIOTEMPORELS 6 juin • 20 personnes Le Métalab fut l’hôte d’une conférence de René Barsalo, membre du Collège des créateurs-chercheurs de la SAT. Les travaux de recherche en téléprésence de même que notre vie quotidienne, de plus en plus envahie par une explosion d’outils de communication synchrones, fournissent déjà quelques indices sur les types de changements qui affecteront la planification des agendas locaux et les partenariats géographiques au courant des prochaines années. Quels sont les premières règles qui émergent? Quels en sont les impacts possibles sur la culture et la société? I Canada Summit 21 octobre • 150 personnes I Canada Summit est une journée de conférences où des Premiers ministres, maires et leaders de l’industrie de partout au Canada qui se réunissent pour discuter de l’avenir des villes intelligentes. Midi-conférence Babel Orkestra 23 novembre • 35 personnes En marge de l’expérience immersive Babel Orkestra, présentée en première mondiale dans la Satosphère, la SAT et l’équipe de création a invité les spectateurs à venir assister à un midi-conférence autour de la réalisation du projet, un spectacle conçu et réalisé par JeanJacques Lemêtre (compositeur du Théâtre de Soleil) et Marcelle Hudon (marionnettiste). Lors de cette rencontre, Marcelle et Jean-Jacques ont présenté leur démarche artistique et partagé leur expérience de création. L’entretien fut ponctué d’une courte démonstration de l’oeuvre et se clôt par par une période de discussion. Bar des sciences (QC et FR) 28 novembre • 100 personnes Québec Science et Radio-Canada convièrent à une discussion animée par Yannick Villedieu sur la thématique «Que nous apprendra la fin du monde?». Une équipe de spécialistes était sur place afin de répondre à la question et tenter de nous éclairer sur le sort que les dieux mayas nous avaient «réservé» pour le 21 décembre. 33 Hackathon - Journée de données ouvertes 23 février • 200 personnes Dans le cadre de la Journée internationale des données ouvertes 2013, l’organisme Québec Ouvert a organisé une journée de discussion et de travail collaboratif sur les bases de données ouvertes de la Ville de Montréal, du gouvernement du Québec et de gouvernements étrangers. À cette occasion, plus de 170 citoyens, journalistes, développeurs et designers ont créé des outils informatiques à partir de ces données ouvertes. Live from TED - Séances 6 et 7 OFF Infopresse 27 février • 180 personnes 28 février • 230 personnes L’équipe du TEDxMontréal et la SAT ont diffusé en direct les sessions 6 et 7 de TED2013: The Young. The Wise. The Undiscovered se tenant à Long Beach en Californie. Le cinéaste Martin Villeneuve est, entre autres, le premier Québecois à présenter une conférence à ce prestigieux rendezvous. Après une première édition couronnée de succès, OFF a rassemblé à nouveau les penseurs et spécialistes les plus pertinents de la scène internationale pour une journée complète de conférences et de discussions sur l’innovation pour les entreprises du Québec. n o i s u f if d diffusion 34 n o i s u f f i d LABO CULINAIRE Une des valeurs portées par la SAT, de même que pour la communauté qui la fréquente, est la dimension écologique et écosystémique. L’alimentation arrive au premier rang de ses constituantes et il n’était donc pas fortuit de nommer le nouvel étage de la SAT le Sensorium puisque, une fois encore, l’humain est au centre de nos réflexions. Bien que le Labo culinaire (autofinancé à 100%) put sembler, de prime abord, incompatible avec la mission de la SAT, il apparaît que cette activité multiplie la capacité de l’organisme à créer des ponts réels entre la ruralité et l’urbanité, et ce, dans un diffusion corridor d’échanges permanents où les produits et les individus constituent un réseau extrêmement dynamique et porteur pour toutes formes de collaborations. De plus, cet ajout à ses activités fait de la SAT un lieu de vie stimulant pour ceux qui l’occupent ou le fréquentent quotidiennement, de même qu’une destination prisée par le public à des heures qui étaient à ce jour demeurées inoccupées à la SAT, soit dès 17h, du lundi au vendredi. En maximisant ses heures d’ouverture, par les activités du Sensorium, de la Satosphère et du Labo culinaire, la SAT peut ainsi rejoindre une nouvelle clientèle. L’ouverture de ces nouveaux espaces a entraîné une augmentation de la fréquentation d’usagers, tant plus jeunes que plus âgés, dont beaucoup n’auraient pas franchi les portes de la SAT autrement. Dans cette même lancée, le colloque international Omnivore, accueilli à l’automne 2012, ainsi que le Marché de la brunante, initié par la Conférence régionale des élus (CRÉ), sont deux événements où l’agriculture urbaine et la création d’avant-garde sont à l’honneur. Ces deux événements seront repris dans notre calendrier annuel, avec le financement de partenaires privés, de la CRÉ Montréal et des producteurs agricoles régionaux. 35 Au fil des ans, la SAT s’est illustrée par les nombreux projets et collaborations qu’elle a su initier ou établir avec des partenaires – lieux et organismes culturels – externes. Souvent confondue avec le bâtiment qu’elle occupe, la Société des arts technologiques est bien un incubateur à idées dont le but premier est l’élaboration et la propagation d’une culture issue des nouvelles pratiques liées au numérique, et ce, souvent hors de l’enceinte où se trouvent ses studios et laboratoires de création. Fait aussi partie de ce volet la présence annuelle de la SAT au Festival Euréka, lieu de rencontres des écoliers de Montréal se tenant dans le Vieux-Port en juin de chaque année. La SAT y offre, entre autres, des démonstrations et des cours de DJ, de VJ et de Toonloop, un dispositif d’animation image par image. Projection à la place de la Paix HORS LES MURS internationales. Ces délégations sont référées directement par les différents paliers de gouvernement ou encore par la Ville de Montréal et Tourisme Montréal. Enfin, la SAT entretient des liens privilégiés avec les délégations du Québec à l’étranger de même qu’avec les consulats étrangers. n o i s u f f i d De plus, la SAT participe annuellement à de nombreuses conférences internationales, où elle est invitée à venir promouvoir la création québécoise en y présentant le catalogue des œuvres produites dans le cadre de ses programmes. La SAT maintient une présence continue sur la scène internationale en étant invitée régulièrement aux conférences des Entretiens Jacques-Cartier, au congrès de l’ACFAS ainsi qu’à plusieurs conférences internationales portant sur l’immersion, tant en Europe et aux États-Unis. Elle procède également à une veille des «appels à contribution» lancés par les centres internationaux et relaie ces invitations dans son bulletin hebdomadaire afin d’inciter les artistes à y participer. En tant que Hub, la SAT est visitée annuellement par 100 à 125 délégations nationales ou diffusion PROJECTIONS À LA PLACE DE LA PAIX Du 5 juillet au 31 août • 3000 personnes La SAT a, depuis son arrivée dans le quartier considéré comme difficile, pris le parti de contribuer à une plus grande cohésion sociale en prenant en charge l’animation de ce parc. Avec le soutien de l’Arrondissement Ville-Marie ainsi que l’association avec le Partenariat du Quartier des spectacles, la SAT convie le public à une série de 19 événements à la place de la Paix, alliant musique électronique, BBQ en plein air offert à prix modique et projections à la belle étoile. Initié en 2003, ce projet vise à animer la place de la Paix, qui jouxte les locaux de la SAT, de concert avec plusieurs organismes et festivals montréalais qui profitent ainsi de l’occupation de la place par la SAT pendant la saison estivale. Il est constitué d’une programmation d’activités diversifiées et gratuites, interpellant les citoyens, les communautés environnantes comme les touristes et les travailleurs du secteur. La SAT a organisé des soirées multi-sensorielles en intégrant des activités complémentaires, c’està-dire en réunissant les artistes musicaux, les designers culinaires et le cinéma. La SAT souhaite, avec ses partenaires, proposer une programmation qui s’inscrit dans un projet global visant à offrir une programmation culturelle et diversifiée, à animer les espaces publics et contribuer à promouvoir la cohabitation pacifique entre les résidents et la population transitoire. Les projections se situent donc au cœur de la programmation de chaque soirée, auxquelles viennent se greffer des performances DJ et des activités culinaires. Lancée par les RIDM le 5 juillet, cette programmation extérieure s’est poursuivi en collaboration avec le Festival Vues d’Afrique, Fantasia, l’Orchestre de la Francophonie, PRENDS ÇA COURT!, Chromatic, Dérapage, Kino, les Rendez-vous du cinéma québécois, SPASM, SIGGRAPH et POP Montréal pour la soirée de clôture. 36 EXPLORATION NUMÉRIQUE TUNNELS AUTOUR DU MONDE 19 juin au 3 septembre • 12 620 personnes 25 septembre au 5 décembre• 250 personnes Les plus récentes réalisations de la SAT tendent à faire la synthèse de toutes les visées, expériences et approches opérées par la SAT au fil des ans. Ainsi, pour son volet hors les murs, pensons au succès qu’a connu, à l’été 2012, la présentation du premier SAT Fest dans le cadre de l’exposition Exploration numérique. La SAT a déployé son dôme portable à l’Espace 400e Bell dans le Port de Québec afin d’y présenter le panorama des œuvres immersives créées dans le cadre de son programme de résidences de création, ainsi que l’installation Paysage No.1 de Luc Courchesne. Mettant à profit les possibilités nouvelles offertes par le nouvel étage Sensorium, la SAT présentait sur presque toute la durée de l’automne 2012, Tunnels autour du monde, une installation de Maurice Benayoun qui relia Séoul, Hong Kong, New York, San José et Montréal. L’installation proposait de creuser une matière virtuelle faite d’images combinant les collections du Hong Kong Museum of Art, de la Réunion Française des Musées Nationaux en plus d’archives de chaque établissement connecté afin de créer une rencontre télématique avec des participants se trouvant à chaque extrémité du tunnel. n o i s u f f i d diffusion 37 Six Mil Antennas de Johnny Ranger DIFFUSION INTERNATIONALE D’OEUVRES IMMERSIVES Dès la conception de la Satosphère, la SAT avait identifié l’importance de distribuer ses productions dans les planétariums et installations de type dômes. L’année 2012-2013 a permis de faire connaître la SAT à travers ces réseaux, notamment la Fulldome Community, en diffusant à l’international plusieurs productions soutenues par la SAT. Le SAT Fest 2012 et Six Mil Antennas de Johnny Ranger ayant déjà fait l’objet d’une diffusion publique entre nos murs et ont pu profiter d’un dossier de presse et d’outils de promotion avérés. Lors de sa participation au Festival FullDome à Leicester (UK), où Six Mil Antennas a remporté le premier prix international pour le meilleur court-métrage expérimental, la SAT s’est fait remarquer par le milieu des planétariums et des salles immersives européens. Une équipe de la SAT a aussi pu effectuer des tests de compatibilité de notre système avec le Hayden Planetarium à New York (US) ainsi qu’à celui de Plymouth (UK) en novembre 2012, qui se sont avérés positifs. Du 13 au 18 février, l’équipe du Labodôme se faisait également remarquer dans le cadre de l’Immersive Media Entertainment, Research, Science & Arts (IMERSA) (www.imersa. org) à Denver (US). La SAT a donc désormais la preuve que, si nous pouvons former des artistes et bien les encadrer avec des moyens de production adéquats, nous pourrons monter un catalogue d’œuvres et démarrer une économie viable pour les productions immersives. Programme SAT Fest 2012 n o i s u f f i d diffusion 38 Axel Morgenthaler — Mise en lumière du dôme Mise en valeur d’oeuvres intégrées à l’architecture Inauguration : 9 novembre Près de deux ans après la création de l’œuvre Pixiness commandée à l’artiste et concepteur visuel Axel Morgenthaler, matrice de LED interactive intégrée à la vitrine de l’immeuble de la SAT donnant sur le boulevard Saint-Laurent, la SAT a poursuivi la mise en lumière de la SAT de son bâtiment en éclairant, en plus de la rambarde de la terrasse créée par Marie-France Brière, la structure extérieure de la Satosphère Mise en lumière de la rambarde créée par Marie-France Brière. n o i s u f f i d Cette nouvelle création s’inscrit dans le développement du Parcours lumière du Quartier des spectacles initié en 2006. En fusionnant expression artistique numérique et design architectural, tout en enrichissant la signature de l’environnement urbain, l’œuvre, permanente et évolutive, dévoile une toute nouvelle perspective nocturne aux formes distinctives de l’édifice de la SAT. Véritable symbole au cœur du quartier, avec ses 18 mètres de diamètre et ses 15 mètres de hauteur, la Satosphère illuminée révèle désormais la vivacité et l’esprit créatif qui l’habite. diffusion 39 n o i t a c i n u mm co La SAT réalise ses activités de promotion via son site web (nouvellement mis à jour), avec la diffusion de son infolettre, la communication sur les différents portails internet tels les réseaux sociaux et les calendriers d’événements, les relations de presse et la production de documents imprimés. Nous appuyons nos communications par des captations régulières d’événements (photos et vidéos), de projets de résidence et d’expositions d’œuvres artistiques. Ces captations sont réalisées à des fins de promotion, d’archivage et de documentation. Ces documents sont accessibles gratuitement via notre site web. Nous diffusons aussi ces contenus sur nos plate-formes externes telles Vimeo et Flickr, Facebook et Twitter. Depuis janvier 2012, l’équipe des communications a mis en ligne une nouvelle version de notre plate-forme Web officielle, www. sat.qc.ca, ce qui a occasionné un impact direct sur le nombre de visites mensuelles ainsi que sur le nombre de pages vues, de même que sur l’augmentation de notre membership via notre infolettre et nos communautés Facebook/ Twitter. Ce développement Web, structuré en trois phases jusqu’à la fin de l’année 2013, souhaite consolider cette augmentation tout en réalisant les objectifs connexes suivants: • Maintenir l’augmentation annuelle des visites des platefomes externes (Facebook, Twitter, Vimeo et Flickr) en plus du « sat. qc.ca »; • Transformer un plus grand pourcentage des visites en vente directe en améliorant l’interface utilisateur de la billetterie et du « sat.qc.ca »; • Transformer un plus grand pourcentage de visiteurs en inscription à l’infolettre ainsi qu’en membres sur nos plateformes sociales – Facebook et Twitter; Site web « sat.qc.ca » : • 273 090 visites (+51% par rapport à l’année précédente) • 635 303 pages vues (+13%) • 162 618 visiteurs uniques (+45%) Sources des visiteurs : • Trafic de recherche : 49% • Site référents : 30% • Accès direct : 21% Meilleur site référent : Facebook avec 30 231 visites redirigées vers le site (+79,5%) Nombre de vidéos visionnées via Vimeo : 28 705 visionnements (+287%) • Augmenter le nombre de pages vues par visiteur unique, donc le temps passé sur le site par visite; • Diminuer le taux de rebond par visite en poussant la découverte de contenus qui n’a pas à priori attiré le visiteur; • Mieux lier les différents contenus photo/vidéo/audio/événement/ nouvelle d’un même «thème» pour approfondir l’expérience des visiteurs; • Lier les contenus Web dans la borne tactile du hall d’entrée et l’écran en vitrine afin de leur offrir une nouvelle présence physique et augmenter les ventes potentielles sur place. 40 Membres Facebook Communauté SAT La SAT réalise ses activités de promotion via son site web (nouvellement mis à jour), avec la diffusion de son infolettre, la communication sur les différents portails internet tels les réseaux sociaux et les calendriers d’événements, les relations de presse et la production de documents imprimés. Membres Facebook: 20 796 membres Members Twitter : 9286 abonnés Infolettre : 20 400 abonnés DÉVELOPPEMENT DES PUBLICS Les activités de la SAT ne cessent d’attirer de plus en plus de gens. L’ajout de ses nouveaux espaces de diffusion ne vient que renforcer la propagation de son mandat et confirmer ses nouveaux marchés. Depuis ses rénovations et l’agrandissement de ses espaces, la SAT rejoint un public de plus en plus varié et elle peut ainsi sensibiliser de plus en plus de gens à l’importance des arts numériques. La SAT se réjouit avant tout d’avoir su maintenir autour de ses activités une communauté de fidèles qui, par leur présence, valide la pertinence de nos visées et cautionne d’une certaine manière nos démarches de diversification. L’ajout de conférences, soutenues dès 2013 par le lancement du Plateau-réseau élaboré à la SAT, de même que le renforcement du concept d’édifice branché au réseau haute vitesse, le «Hub urbain», sont autant d’exemples qui nous laissent Femme (49,9%) 0,2% 9,6% 24,5% 9,9% 3,1% 1,1% 1,7% Âge 13-17 18-24 25-34 35-44 45-54 55-64 65+ homme (45,9%) 0,3% 8,0% 20,0% 11,1% 3,5% 1,3% 1,7% envisager une augmentation et un renouvellement de nos publics. Ces augmentations et diversifications de notre public pour les prochaines années seront, entre autres éléments, appuyées au niveau des communications par le maintien et le développement de nos relations de presse et de partenariats, par le développement de nos actions de diffusion de notre programmation régulière, par l’optimisation de notre pipeline de travail à l’interne et enfin par un effort accentué pour la traduction de nos contenus Web et imprimés. Nous considérons, un peu comme Mark Prenski, que chaque génération dure désormais six ans. Aussi, la SAT accueille-t-elle sous un même toit et simultanément un minimum de cinq générations, et ce, dès l’âge de 10 ans. Elle accompagne chacune d’entre elles, pleinement sensibilisée aux intérêts et mutations culturelles et technologiques qui définissent chacune de ces tranches d’âge, notamment celle que nous nommons les natifs du numérique. La SAT se doit d’être en constante mutation, et ce, à l’image du secteur qu’elle représente. communication Finalement, tout au long de l’année, une équipe mobilisée par le Partenariat du Quartier des spectacles offre des visites guidées dans le quartier incluant un arrêt à la SAT. Ces visites quasi-quotidiennes en été attirent, au total, plusieurs centaines de touristes. VITRINE INTERNET La SAT dispose de plusieurs serveurs internet répartis entre ses propres locaux qui sont connectés à haut débit sur le réseau de recherche du RISQ (Réseau d’information scientifique du Québec) et un centre de données offrant une fiabilité, une sécurité et une bande passante sur internet surpassant les normes. Ces serveurs constituent un outil de communication essentiel entre la SAT et ses partenaires, collaborateurs et différentes communautés d’internautes. Aussi, les sites internet de plus d’une trentaine d’organismes culturels sont, depuis 1997, hébergés gratuitement sur les serveurs de la SAT, en échange de visibilité. n o i t a c i n u mm co Nous estimons que cette croissance continuera pour les prochaines années et nous comptons avoir plus de 20 000 membres d’ici peu. Notre membership est en croissance régulière et atteint aujourd’hui plus de 16 000 membres, par rapport à un peu plus de 10 000 il y a quatre ans. 41 Liste des sites hébergés sur les serveurs de la SAT • actuellecd.com • agencetopo.qc.ca • ambiancesmagnetiques.com • bechardhudon.com • collectionqb.com • courchel.net • dim.qc.ca • dreamed.org • etrecords.net • electrocd.com • empreintesdigitales.com • faubourgsaint-laurent.com • felixecaroledicaire.com • freedomhighway.org • laliste.qc.ca • malasartesmusique.com • mmebutterfly.com • notype.com • ondulation.net Dans le cadre du Fulldome UK à Leicester, Royaume-Uni, en novembre, Johnny Ranger a remporté le prix du meilleur court métrage expérimental avec la version court-métrage du film Six Mil Antennas. • Membre administrateur de la Corporation développement urbain du faubourg Saint-Laurent • oral.qc.ca • panoscope360.com • silophone.net n o i t a c i • Membre administrateur Association québécoise dévouée à la promotion de l’informatique libre (FACIL) n u mm • studiojocool.ca co • vinylinterventions.com Le 2 juin, la SAT s’est vu décerner le Prix OCTAS 2012 ans la catégorie «TI dans les secteurs culturel, éducatif ou médiatique» pour le Labodôme et la Satosphère. • Membre administrateur du Partenariat du Quartier des spectacles (PQdS) • monsieurfauteux.com • undefine.ca PRIX ET RECONNAISSANCES • Membre de l’International Cultural Leadership Project (ICLP) (Londres, GB) • mixsessions.net • theuser.org La Société des arts technologiques a été reçue, en 2010, au titre de premier membre nord-américain de l’European Network of Open Living Labs (ENOLL), un regroupement initié par la communauté européenne et regroupant maintenant plus de 200 centres de recherche axés sur l’innovation ouverte et les usagers. La direction de la SAT est également présente : • Membre d’Immersive Media, Entertainment, Research, Science & Arts (IMERSA) USA • jmdumas.org • teknozen.net PRÉSENCE DANS LES DIFFÉRENTS CONSEILS D’ADMINISTRATION OU ASSOCIATIONS communication • Membre TechnoMontréal • Membre de Culture Montréal • Administrateur au Comité exécutif du Bureau du 375e 42 Nuit Blanche — Journal 24h revue de presse Dieu est un Dj Dieu est un DJ : Téléthéâtre 2.0 – Alexandre Vigneault - La presse (05/05/12) Théâtre - Vertige virtuel - Philippe Couture - Le devoir (18/05/12) Six Mil Antennas Six Mil Antennas : du cinéma immersif qui a de l’étoffe - Éric Clément - La presse (10/08/12) Le road trip de la jeune cuisine – Anicée Lejeune – Journal Métro (15/08/12) Omnivore un festival qui met de l’avant la jeune cuisine – KatherineLune Rollet – Canoé (20/08/12) Six Mil Antennas is an immersive experience of futurisctic psychedelia – The creators project – B. Palop (21/08/12) Invisible Head trip : Six Mil Antennas – Rachel Levine – CULT MTL (10/08/12) Des bornes-fontaines musicales signées Misteur Valaire – Karyne Tremblay - La presse (11/04/12) Six Mil Antennas à la Satosphère – Olash – Camuz (17/08/12) Living lab Qualité Motel : ce soir on danse volume 1 - Emilie Côté - La presse (07/04/12) Le Living lab SAT/ Chu Ste-justine est lançé - HufftingtonpostQc (27/04/12) Invisible : Des bornes fontaines distributrices de musique – Sympatico (06/04/12) Le living lab dans la bibliothèque – Marie Martel- Voir (09/07/12) Lancement de Qualité Motel et Invisible – Bande à part (06/04/12) Pour une guérison ludique – Matv (27/04/12) La SAT lance sa première application mobile de réalitée augmentée – ma carrière techno (02/04/12) com Omnivore 2012 Dans la cuisine des jeunes – Gwanaëlle Reyt – Le Devoir (17/08/12) Festival Omnivore : Montréal à croquer – Êve Dumas – La presse (12/08/12) SAT Fest 2012 Restaurant Report : Foodlab in Montreal – The New York Times (19/07/12) À la table de la SAT – Andrée Harvey Voir (26/04/12) Six terrasses où flaner cet été – ELLE QUÉBEC (5/07/13) 7 places to eat in Montreal – Matador Network (16/04/12) Société des arts technologiques où les nouvelles tendances de la main – Magazine Géotourisme (01/05/12) Foodlab in Montreal : Affordable gourmet dining – Culinary travel/ about.com SAT FOODLAB - WRG mag n o i t a c i n u m La haute technologie au service des enfants maladies – MSN (27/04/12) Labo culinaire SAT Fest, les meilleurs projets immersifs rassemblés - Voir (23/04/12) SAT Fest, un monde immersif Grafika (28/04/12) Experimenting at Montreal’s Foodlab – UpMagazine Cinq mordus de patisserie à Montréal – ELLE QUÉBEC Hemisphere « Hémisphère » par Ulf Langheinrich à la BIAN – Hufftintonpost Qc (04/05/12) Hemisphere d’Ulf Langheinrich 3 au 26 mai 2012 dans la Satosphère – Lien Multimédia (03/05/12) Bel et BIAN vivante – Voir (07/05/12) communication 43 Chromatic Souk @ sat Autres : Chromatic 2012 / Paraboles, casseroles et jeux de roles – CAMUZ (28/06/12) Souk @ sat magique ! – Emmanuelle Vieira – Le Devoir (25/11/12) Arts numériques - Plus qu’un nouveau local pour la SAT - Catherine Lalonde - Le devoir (31/03/12) À voir : l’expo Chromatic – Châtelainre (22/06/12) Le souk @ sat, marché de confections Made In Montréal – Marie-Êve Taillefer – Nightlife (26/11/12) 2: 00 sur le web : Carte blanche, Beatie Boys et Chromatic – Infopresse TV (11/05/12) La 9e edition du souk @ sat débute ce vendredi – Mathieu Poirier – Voir (27/11/12) Chromatic ne fait pas dans les demitons : 150 artistes de tous genres, 2 jours hauts en couleur – Nightlife (25/05/12) What’s on merges art and shopping – CTV news (01/12/12) Chromatic : la programmation est dévoilée – Scène 1425 (08/05/12) Matter Matter de Kurt Hentschläger : un tapis flottant dans la Satosphère - La bible urbain (01/07/12) Mutek 2012 : Matter, un projet de Kurt Hentschläger dans la Satosphère – Hufftintonpost Qc (23/05/12) Entre immersion du corps et subversion du sujet : l’ambivalence du dispositive tehnologique – Archée Transform Atteliers en arts technologiques à la SAT : nouvelle génération de créateurs – Les Méconnus (08/09/12) Satopshère : un an d’exploration – Société perrier (22/06/12) À voir et à faire en fin de semaine – C’est bien meilleur le matin – Radiocanada : (30/11/12) Le téléjournal - Radio-canada (30/11/12) Création d’ici en cadeau – Jessica Dostie – Journal Métro (28/11/12) Exposition Exploration numérique Espace 400e : Exploration numérique promet un bain technologique – Le Soleil (16/05/12) Voyage dans l’univers des technologies – Le téléjournal Québec - Radio-canada (22/06/12) n o i t a c i DJ FOOD DJ FOOD et The Search Engine @ Société des arts technologiques – Montreal.tv (13/09/12) n u mm co communication En route vers le 3 août – Olivier Robillard-laveaux – Voir (19/07/12) Q & A with Dj Food on The Search Engine – CBC (05/07/12) 44 adm BILAN ADMINISTRATIF L’année financière 2012-2013 fut la première année d’opération complète après l’agrandissement et les rénovations ayant marqué les deux années précédentes, ce qui a permis d’occuper et d’animer tous les espaces du nouvel édifice. Y furent tenus plus de 550 événements, constitués de présentations de films ou de performances immersives, de concerts, de conférences, d’ateliers et de formation pour lesquels la SAT a accueilli plus de 100 000 spectateurs. iniSTr ation Le budget de la corporation est rendu à près de 5 millions de dollars par année et les opérations de la corporation ont dégagé un léger surplus de 15 000 $, amenant le surplus accumulé à 171 345 $. Les revenus ont atteint un peu plus de 4,9 millions de dollars, une hausse marquée de 1 million de dollars par rapport à l’année précédente. On observe une augmentation des revenus, particulièrement en provenance de la billetterie et des résultats de ventes du Labo culinaire. 45 Répartition des revenus Revenus autonomes Revenus directs et indirects des activités Total des revenus autonomes 58% 58% Revenus de financement public Le tableau adjacent reflète la répartition, tant au chapitre des revenus que des dépenses. La SAT, en excluant les subventions aux immobilisations, atteint une part de revenus autonomes de 58 % de son budget annuel. Répartition des dépenses Recherche, création, production et programmation Frais d’administration et dépenses de télécommunication, énergie, entretien des locaux et assurances Amortissement des dépenses Frais financiers et de financement privé L’appui financier du gouvernement canadien est pratiquement inexistant; en effet, la SAT ne reçoit que 42 000 $ du Conseil des arts du Canada, ce qui représente un peu moins de 1 % de son budget annuel alors qu’il constituait 24 % du budget annuel de la SAT, il y a cinq ans. Par ailleurs, à la suite du diagnostic des fonctions de gestion de la SAT en 2012 (direction générale, finance, ressources humaines, gestion de projets et innovation, ainsi que marketing et communication) effectuée par la Direction des entreprises (DDE) du ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation (MDEIE), la SAT a entrepris la mise en œuvre des principales recommandations du rapport. Les partenaires gouvernementaux ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire (MAMROT), du ministère de la Culture et des Communications (MCC) et le MDEIE – ont souligné, en mars 2013, que le déroulement de mise en œuvre des recommandations du rapport du MDEIE était positif. adm Ces recommandations visent, entre autres, la représentativité au conseil d’administration, la mise en place d’une grille de compétences des administrateurs, la nomination d’un administrateur principal, la production mensuelle des états financiers, le transfert de la dette à court terme en dette à long terme, l’élaboration d’une politique de gestion de projets, etc. Afin de répondre positivement à ces recommandations, la SAT a ainsi dû modifier ses règlements généraux qui devront être entérinés par l’assemblée générale annuelle de cette année. administration 38% 1% 3% 42% Gouvernement du Québec Gouvernement du Canada Administration municipale / CAM / PQDS Total du financement public L’objectif d’assurer un financement pérenne pour la SAT demeure puisque les subventions au «fonctionnement» des trois conseils des arts représentent à peine 10 % du budget annuel de la SAT. La direction de la SAT, en plus de rencontrer régulièrement le comité interministériel, a multiplié les discussions auprès des sousministres du nouveau gouvernement afin de poursuivre et de maintenir les interventions soutenues depuis 2009. iniSTr 56% 17% 17% 10% (entre autres, créer un bureau de projet et développer une plateforme de collaboration); • Développer des produits et services (entre autres, recruter une ressource en marketing, définir une offre de produits et services intégrée et identifier des pistes de sous-produits et services pour le secteur de la santé, de l’éducation et de l’alimentation). ation Finalement, avec l’aide de la DDE, la SAT a élaboré, à l’automne 2012, son nouveau plan d’action triennal 20132016. Les principaux axes de ce plan s’articulent autour de : • La valorisation des acquis (entre autres, maintenir une vitrine de démonstration permanente, développer une meilleure communication interne et externe); • L’efficacité organisationnelle 46 Membre du conseil d’administration 2012-2013 Administrateurs : Courchesne, Luc (créateur/ chercheur – Université de Montréal) Dubé, Philippe (créateur/chercheur – Université Laval) Les membres du conseil pour la dernière année ont été : Présidente - Fondatrice : Savoie, Monique Morgenthaler, Axel (artiste et concepteur – Fondateur de Photonic Dreams) Robichaud, Daniel (CEO, Néotech Capital) — démissionnaire en juin 2012 adm iniSTr Les postes vacants au Conseil ont été comblés en cours d’année et la SAT est heureuse de compter sur ces trois nouveaux administrateurs : ation Administrateur principal : Chaurette, Denis (associé chez Fasken Martineau) administration St-Hilaire, Sébastien (Valeur mobilière Desjardins) – élu le 28 novembre 2012 Sprecher, Aaron (Professeur Université McGill) - élu le 28 novembre 2012 Delorme, François (Consultant) – élu le 23 avril 2013 47 perspectives Pour ses prochains exercices, la SAT souhaite accroître ses activités de diffusion, notamment par la pleine utilisation de sa nouvelle salle qui vient presque doubler ses espaces ; elle maintiendra aussi son programme de recherche/création et bonifiera son offre de formation pour permettre de supporter les artistes dans la mise à jour de leur connaissance sur l’usage des outils numériques. Pour remplir ces objectifs, la SAT compte exploiter son infrastructure nouvellement aménagée pour déployer ses activités et augmenter son offre envers la communauté artistique. Elle souhaite également multiplier les coproductions avec des organismes qui ne disposent pas de lieu et pour lesquels la SAT constitue une infrastructure bien équipée et dont l’expertise peut être partagée. Cette culture de coproduction est un des moteurs de la SAT, puisqu’elle permet d’accueillir annuellement un nombre significatif d’organismes qui profitent de ses équipements à peu, ou pas, de frais de location. La SAT souhaite ainsi développer sa progammation et son rayonnement international en collaborant plus étroitement avec ces organismes. La SAT entend continuer à offrir aux créateurs et à la communauté des artistes/chercheurs une infrastructure évolutive qui réunit des logiciels d’avant-garde (essentiellement en code source libre), des technologies numériques et des ressources qui permettent la création, la diffusion et la distribution de contenu culturel numérique dans un environnement conçu autour de réseaux collaboratifs et branchés sur le monde. nouvel étage, le Sensorium, permet d’ores et déjà de doubler son offre avec l’ajout d’une programmation régulière dans la Satosphère. L’Espace SAT continuera d’offrir au public un lieu unique doté d’une programmation annuelle originale présentée sur une base régulière en partenariat avec de nombreux organismes, producteurs et festivals. Les artistes en émergence proposant de nouveaux styles et approches seront invités à se produire à la SAT dans un contexte d’expérimentation live. L’organisation et l’accueil de colloques ou symposiums internationaux, tel TEDx Montréal ou le plan Bienvenue Québec visant à faciliter l’implantation du logiciel Scénic auprès des salles et institutions d’ici et d’ailleurs, devrait continuer à affermir la position de tête de la SAT et du Québec au sein du réseau international des arts numériques et technologiques. La SAT prévoit bonifier et étoffer sa programmation annuelle en proposant des événements originaux liés à la culture numérique découlant de ses résidences de création de même qu’en apportant son soutien à la présentation publique d’œuvres et d’expressions artististiques novatrices en lien avec sa mission. Le L’annonce d’un nouveau plan triennal devrait venir renforcer le volet « Société » de la SAT. En misant sur le développement de sa relève par des programmes tel SAT Kid ou des initiatives de services de proximité dispensés dans les bibliothèques, les parcs ou par des projets spéciaux auprès de communautés démunies de la 48 Corporation d’habitation JeanneMance, la SAT entend contribuer à promouvoir la culture numérique auprès de nouveaux publics tout en inspirant de nouvelles carrières. Depuis plusieurs années, l’intérêt de la société en général et des autres secteurs que culturel pour les activités de la SAT s’est multiplié. Ainsi, lors de notre dernière rencontre de planification stratégique, il nous est apparu que la vision de la SAT pouvait aussi se lire : société + art + technologie. Il apparaît que la relation art + technologie, appliquée à d’autres champs d’activité - tels l’éducation, la santé, l’alimentation, l’écologie -, ouvre de nouvelles avenues qui multiplient l’impact des résultats de la recherche/création au bénéfice de la société, éminemment interpellée par les impacts positifs des technologies sur leur vie. En tant que porte-flambeau de la culture numérique, SAT est impliquée dans plusieurs comités de gestion, d’évaluation et de défense des intérêts de sa communauté et est régulièrement sollicitée par des décideurs et des institutions culturelles pour son expertise et ses conseils. Elle agit à titre d’expertconseil auprès de l’industrie pour réaliser des commandes d’œuvres ou apporter son concours technique à des projets artistiques d’envergure. Ainsi, s’il fallait résumer en un mot la force principale de la SAT au niveau de sa programmation, peutêtre pourrions-nous l’exprimer par le concept de trajectoire. Combien, en des mouvements tourbillonnants, une multitude d’artistes, de chercheurs/créateurs ont investi, d’abord les différents lieux de la SAT - passant de ses laboratoire de recherche à ses salles de diffusion - pour ensuite prendre part à la « contamination positive » générée par les programmes d’échanges à l’étranger initiés par la SAT. En assurant une base et une pérennité aux artistes d’ici, en leur offrant des plateformes multiples de diffusion et autant de possibilités de récurrences, en conviant des artistes étrangers à venir partager leur savoir-faire et ainsi stimuler la création locale, la SAT œuvre tant à l’émergence qu’au rayonnement de sa discipline. Quant aux aspects qu’elle souhaite améliorer, la SAT espère pouvoir accroître son rôle en tant que producteur dans ses espaces de diffusion, de sorte à promouvoir encore plus la création d’ici. Après le ralentissement de ses activités dû au début des travaux de rénovations de ses espaces en février 2010 et la division des équipes en trois lieux de travail temporaires, la SAT est pleinement consciente de l’importance d’une offre de diffusion constante et locale qui contribuerait à pérenniser une scène à trop maintes reprises caractérisée d’erratique. Depuis sa création, la SAT a oeuvré à faire reconnaître la pratique artistique dans le secteur du numérique tout en revisitant des modèles établis pour les faire évoluer afin de faire reconnaître les pratiques émergentes et leur diversité à travers tous ses programmes. Dire à nouveau que la SAT est un tremplin, un incubateur de talents, une plate-forme de lancement, un hautlieu du réseautage et une vitrine incontournable pour de nouvelles carrières semblerait convenu. Dès lors, le rôle de la SAT ne saurait que s’affermir, maintenant que sa programmation s’étale sur douze mois et qu’elle arbore le double chapeau de diffuseur/producteur dans l’exploitation de ses nouveaux espaces de diffusion. Sa contribution à la diffusion d’œuvres produites en ses murs n’en sera qu’augmentée, au bénéfice de toute la communauté. 49 annexe 1 — visiteurs 2012-2013 2012 directeur du Syndicat mixte du Pôle Image Magélis (Angoulême) Mercredi 4 avril • Frédéric Cros Jean-Luc Brugeron, technico commercial, LIFT France, reçu à la demande de UbiFrance et de l’Ambassade de France • Géraldine Zannier, directrice Formation - Pôle Image Magelis. Jeudi 12 avril • Stéphane Natkin, professeur titulaire de la chaire Systèmes Multimédia au CNAM James Moore, ministre du Patrimoine • Cécile Le Prado, compositrice et réalisatrice d’installations sonores Mardi 17 avril • Gérard Desaphy, adjoint au maire d’Angoulême, chargé de la culture 60 étudiants de l’école secondaire St-Stanislas Jeudi 26 avril Visite de des profs et du directeur de l’école St-Henri • Jean-Louis Phlippoteau, conseiller Conseil de développement GrandAngoulème • Andreas Koch, Managing Director, Cortex Productions Tourisme Montréal – 12 personnes • Géraldine ZANNIER, directrice Formation Recherche, Pôle image Magelis Vendredi 4 mai Mercredi 16 mai Tourisme Montréal – 8 journalistes étrangers. • Marie-Andrée Doran, directrice de l’Institut Technologies de l’information et Sociétés (ITIS) de l’Université Laval Mercredi 2 mai Lundi 7 mai Groupe de 15 personnes du bureau de Montréal du Ministère de la culture et des communications (MCCCF), contact : Ginette Desmarais • Gilles Rioux, directeur adjoint et au développement des affaires à l’ITIS de l’Université Laval Vendredi 18 mai Mercredi 23 mai • Loïc Le Guen, directeur de l’EMCA, l’École des Métiers du Cinéma d’Animation Journalistes Tourisme Montréal: • Gary Singh (Metro News) • Denis Bourgeois, designer • Sabrina Grassi-Fossier, directrice générale de l’Éesi (École européenne supérieure de l’image) • Thami Zeghloul, directeur de l’Institut universitaire de technologie (IUT) d’Angoulème • Robert Richard, Maire de Cognac, • Jeannette Dove et Marcelo Rocadabo (Two Mundos), Miami, FL • Nava et Michael Raviv (Hi-Class Living), Englewood Cliffs, NJ • Karan Smith – Globe & Mail, Toronto • Jolanda Nouws – Objekt Magazine, Pays-Bas • Alessandra Fanelli (Insider Magazine), Orange Beach, AL • Michelle Russell (Convene, Magazine of PCMA), • Cheryl-Anne Sturken (Meetings & Conventions Magazine) • Ilona Kauremszky (MPI one+ Magazine) Mercredi 30 et jeudi 31 mai • Malcolm Levy, director New Forms Festival, Vancouver • Mike Stubbs, Director/CEO FACT, Liverpool • Debbi Lander, London 2012 Creative Programmer, Londres Mardi 5 juin Tourisme Montréal (2 journalistes coréennes) Mercredi 6 juin Délégation de 10 personnes du MDEIE (bureau de Montréal), rencontre informelle avec la SAT, sous l’égide de Claude Lévis. Vendredi 29 juin Monsieur Gwenael Bodo, Directeur de la stratégie et du rayonnement métropolitain, Rennes métropole Juillet 2012 • Nicolina Farella, directrice science et innovation au Consulat Général Britannique de Montréal • Docteur Andréia Machado Oliveira, professeur adjoint de l’Université fédérale de Santa Maria, Brésil Mardi 24 juillet 2012 Pierre Beaudoin, PDG de Bombardier Jeudi 2 août 2012 Thierry Baccino, Professeur à 50 l’Université de Paris VIII. Psychologie Cognitive des Technologies Numériques et Directeur Scientifique du LUTIN à la Cité des Sciences et de l’Industrie. La Villette. Paris. Jeudi 9 août 2012 Gabriela Ricardes et Maria Victoria Alcaraz, Sous-scerétariat du patrimoine culturel au Ministère de la Culture du gouvernement de la Cité autonome de Buenos Aires, Argentine Lundi 27 août 2012 Serge Losique, PDG du Festival des films du Monde, accompagnée d’une quarantaine de personnes du Québec, de l’Europe et de la Chine. Jeudi 13 septembre 2012 Kina Konto et Geneviève Drolet, MDEIE – Atelier d’information sur les Living Labs Mardi 18 septembre 2012 • Laurent Lescop, architecte dplg docteur en sciences, Département scénographie • enseignant chercheur - laboratoire gersa domaine d’études architecture et scénographie, Ensa Nantes, Ecole nationale supérieure d’architecture de Nantes • Pascal Joanne, directeur et enseignant-chercheur, ambiances acrhitecturales et urbaines de Ensa Nantes, Ecole nationale supérieure d’architecture de Nantes Mardi 25 septembre 2012 • Graeme Green, journaliste au South China Post, via Tourisme Montréal • Boris Debackere, coordonnateur du laboratoire V2_Lab, V2, Rotterdam, Pays-Bas. • Michel van Dartel, curateur, V2, Rotterdam, Pays-Bas Mercredi 26 septembre 2012 • François Mallet, Professeur d’Arts Appliqués, Lycée La martinière Diderot, Lyon • Bernard Dessaut, Professeur d’Arts Appliqués, Lycée La martinière Diderot, Lyon • Marie Laure Rabanel, Professeur d’Arts Appliqués, Lycée La martinière Diderot, Lyon • Stéphane Bertrand, Commissariat architecture de paysage – exploration urbaine, Montréal Jeudi 27 septembre 2012 • Sha Xin Wei, Canada Research Chair, Media Arts and Sciences • Associate Professor, Design and Computation Arts • Research Director of Topology media lab, Université Concordia Vendredi 5 octobre 2012 • Stéphan-Eloise Gras, Institut français • Joseph Le Gouz de Saint Seine, Consulat de France Jeudi 18 octobre 2012 José Giannotti, Continuous improvement coordinator at ArjoHuntleigh Magog (ex-BHM Medical) et 35 autres ingénieurs du chapitre de l’Estrie de l’OIQ Mercredi 24 octobre 2012 Antoine Goldschmidt, Tempora S.A., Bruxelles Vendredi 26 octobre 2012 Emily Wengert, VP Huge, New York Jeudi 1er novembre 2012 Vincent Leclercq, Directeur général Pôle Images Nord-Pas de Calais, Tourcoing 7 novembre 2012 Délégation du MDEIE, Innovation ouverte Lundi 12 novembre 2012 Dans le cadre de CINARS • Erika López Treviño, Festival Internacional de Santa Lucia, Mexique • Mylène Robillard, Ville de Montréal - Maison de la culture NDG • Ramon Lopez-Barranco Velasco, Teatro Sánchez Aguilar, Équateur • Robbie Macrae, The Edge Performing Arts Centre, NouvelleZélande • Live Rosenvinge Jackson, CODA Oslo International Dance Festival, Norvège • Blaise Gagnon, Festival international des arts de la marionnette à Saguenay • Fernand Houdart, Maison de la Culture d’Arlon, Belgique • Maja Popovic, Centre culturel et d’information Budo Tomovic, Monténégro • Pierre Holemans, La Manufacture/ collectif contemporain, Belgique • Emilie Audren, Festival Mythos / Ici même Productions, France • Caroline Boussouf, Centre chorégraphique national de Tours, France • Anna-Magdalena Schober, 51 ASKonzepte, Mexique • David Arroyo De Anda, 2 Stage México, Mexique • Patricia Meerts, Centre culturel et de Congrès LE WHALL, Belgique • Ana Teresa Ramirez de Alba, Feria Internacional de la Musica / Universidad de Guadalajara, Mexique • Bora Kwon, The Gwangdae, Corée du Sud • Sergio Matos, Festival cultural de Mayo, Mexique • Alain Veilleux, La Centaurée, Canada • Arneberg Kirre Ane Christine, Ingun Bjørnsgaard Prosjekt, Norvège • Wagner Palazzi Perez, SESC Serviço Social do Comrcioé, Brésil • Mariko Oka-Fukuroi, School of Cultural and Creative, Japon • Zhu Kai, Chongqing Performance Co., Ltd, Chine • Clare McKenzie, Circus Oz, Australie • Yanlin Shi, Chongqing Performance Co., Ltd, Chine • Marinella Jaskari, Helsinki Dance Company, Finlande • Irina Staudohar, Bunker, Slovénie • Kristina King, Plaza Condesa / OCESA, Mexique • Clare Wiley, MEDIA - International Arts Manager, Royaume-Uni • JoungHwa Lee, Dance m theater, Corée du Sud • EunJu Chunfg, Ej moderndance, Corée du Sud • Maria Kublanova, Polytheatre, Praktika Theatre, Texture Festival, Big Break Festival, Russie • Stéphane Frédérick Hivert, 13 31 Productions, France • Juan Pablo Lopez Otero, Ministère de la Culture, Colombie • Vicente Llorca, Media – Zirkolika, Espagne Mardi 27 novembre 2012 • Simon Boisserpe, chargé de mission TIC, Atlanpole, Nantes • Bérengère Fally, Scientific Communication Manager, Centre d’Excellence en Technologies de l’Information et de la Communication (Cetic) 2013 Jeudi 21 mars 2013 Vendredi 1er février 2013 Okada Tomohiro M.A./M.S, Director = Creative Cluster, NPO, Ph.D. Candidate = Tokyo University of Arts Samedi 2 mars 2013 • In Hye Park, GUGAKNURi, Corée du Sud Mercredi 6 mars 2013 • Philip Ehrensaft, Média - La Scena Musicale, États-Unis • Daniel Collet, Inspecteur général, Département de la compétitivité et de l’innovation, Direction générale opérationnelle de l’économie, de l’emploi et de la recherche • Jean-Marc Sevault, coordonnateur de la mission Atlanpole, Nantes Magog Technopole – Présentation de Patrick Dubé • Anni Puumalainen, Circo Aereo, Finlande • Joelle Kapompole, deputée Wallone, Présidente de la commission budget, finances, emploi et formation au Parlement Wallon • Raphael Suire, Maître de conférences, EnseignantChercheur, Université de Rennes 1, chercheur au CREM, UMR CNRS, France • Neus Masferrer, Media – Zirkolika, Espagne • Marta Oliveres, MOM/ELVIVERO, Espagne • Philippe Lachapelle, Directeur Business Development and technological Partnerships, Wallonia Foreign Trade and Investment Agency Délégation Belge : • Fabienne Reuter, Directrice – chargée de mission – Direction multilatéral mondial – Direction Plateforme recherche et Innovation – Wallonie-Bruxelles International Délégation rennaise (Bretagne) : • Gwenael Bodo, Directeur de la stratégie et du rayonnement métropolitain, Rennes métropole (FR) • Ninon Taloté - Chargée de développement des affaires «Québec / Métropoles Loire Bretagne» (FR) Nantes-St-Nazaire/ Rennes-St-Malo • Sylvie Gendreau, étudiante au doctorat art et société (FR) et chargée de cours à l’École Polytechnique de Montréal 52