rapport annuel 2012-2013

Transcription

rapport annuel 2012-2013
société des arts
technologiques
rapport annuel
2012-2013
Rapport d’activités pour la période du 1er avril 2012 au 31 mars 2013
Assemblée générale 24 septembre, 2013
table des matières
historique et vision3
MISSION5
création6
recherche15
formation20
diffusion25
communication40
Administration45
perspectives 2013-201448
Annexe 1 — visiteurs 2012-201350
historique et vision
Depuis sa fondation, en 1996, la
Société des arts technologiques [SAT]
contribue au développement d’une
culture numérique par la diffusion
des œuvres en art numérique et par
la réflexion sur des enjeux que pose
l’appropriation des technologies
par la société. À cet effet, la SAT est
reconnue internationalement pour
son apport au développement de
la discipline et ce, depuis l’édition
montréalaise du Symposium
international des arts électroniques
(ISEA95), dirigée par les fondateurs
de la SAT.
Ses activités ont un rayonnement
à l’étranger comme en font foi les
nombreuses invitations à participer
à des expositions ou colloques à
travers le monde, les centaines
de délégations nationales et
internationales accueillies chaque
année ou les prix et reconnaissances
reçus, dont le titre obtenu en mars
2010 de premier membre nordaméricain de l’« European Network
of Open Living Labs » (ENOLL),
un regroupement de plus de 220
centres d’innovation créé par la
communauté européenne. La SAT est
aujourd’hui considérée par plusieurs
villes d’ici et d’ailleurs comme un
modèle à reproduire. Son volet
recherche, au cœur de sa mission,
a reçu en 2009 le Prix Octas pour le
projet issu de ses laboratoires : Scénic
– Plateforme ouverte de téléprésence
scénique.
Des initiatives comme Interface[s]
Montréal, qui terminait le 31 mars
2009 sa quatrième série rassemblant
la communauté des chercheurs et
créateurs, ont contribué à favoriser
les discussions et les échanges
transversaux sur les arts et les
technologies numériques entre
experts, conférenciers et public.
Le succès de telles entreprises est
celui d’un réseau transsectoriel
qui s’élargit et s’interconnecte,
notamment par les initiatives de
la SAT. Ainsi, grâce aux résultats
du programme de recherches
PropulseART et le lancement de la
suite logicielle en « open source »,
dévoilés lors d’une conférence tenue
en divers points du Québec en mai
2009, la SAT a pu présenter, dans
le cadre de l’Olympiade culturelle
2010 des Jeux Olympiques de
Vancouver, Jamming the Network, une
performance électronique qui relia
directement les scènes et les publics
du Great Northern Way Campus
de Vancouver et les espaces de la
SAT à Montréal. De même qu’elle a
produit, pour l’Olympiade culurelle
2010, l’installation artistique
interactive en réseau Briser la glace/
Breaking the Ice pour laquelle elle a
obtenu le prix Octas dans la catégorie
« Les TI dans les secteurs culturel,
éducatif ou médiatique ».
Dès l’automne 2006, la SAT créait
le volet Transform. Cette initiative
avait pour mandat la formation
et le transfert de connaissances à
partir des pratiques artistiques et
des projets de recherche menés à
la SAT. Les activités de Transform
permettent aux artistes, étudiants
et professionnels des secteurs des
arts technologiques, des arts de
la scène et des nouveaux médias
de se former et d’expérimenter
les nouveaux outils en matière
de création, de production et de
diffusion des contenus audiovisuels
numériques. En 2008, s’est greffé à la
formation le volet SAT Kid, le camp
d’art technologique offert aux jeunes
de 10 à 17 ans initié par l’équipe
de formateurs de Transform, qui
depuis travaille conjointement avec
la commision scolaire Marguerite-
Bourgeoys et la Commission Scolaire
De Montréal (CSDM).
Dès 2003, la SAT investit la place
de la Paix, qui jouxte ses locaux,
en initiant une programmation
estivale ouverte à des collaborations
nouvelles auprès des organismes et
festivals d’ici.
Située au centre-ville de Montréal,
face au Monument-National sur
le boulevard Saint-Laurent, la SAT
est installée au cœur du Quartier
des spectacles, un quadrilatère
de 1 km2 où se trouvent 80 lieux
de diffusion culturelle et une
grande concentration des salles de
spectacles de la ville, une destination
culturelle et touristique majeure
à Montréal. La SAT y tient le rôle
de Hub urbain, d’incubateur de
talents ou encore de Open Living
Lab. Avec ses 21 000 membres issus
de tous les secteurs de la recherche
et de la création, la SAT est à la fois
un outil et un lieu de réseautage
indispensable notamment pour les
artistes, étudiants et travailleurs
interpellés par la culture numérique.
En janvier 2010, un important
chantier de rénovations et
d’agrandissement a été entrepris
sur son bâtiment pour contrer la
détérioration de ses infrastructures
et pour répondre à l’expansion de ses
activités. La réalisation des travaux
alloue désormais des espaces plus
spacieux et mieux équipés aux
artistes en résidence et aux artistes
invités, et parallèlement permet la
présentation d’un plus grand nombre
d’oeuvres originales simultanément.
La réouverture progressive,
entamée en février 2011, a mené à
l’inauguration officielle des nouveaux
espaces le 25 novembre 2011.
3
Monique Savoie
Outre les studios dédiés à la création
immersive, accessibles de façon
permanente pour l’expérimentation
et la création, s’ajoute la pièce
de résistance : le « Sensorium »,
un nouvel étage de 12 000 pieds
carrés dédiée aux environnements
immersifs développés à la SAT,
un espace aménagé pour y
présenter des oeuvres immersives
originales et des expérimentations
transdisciplinaires. Le théâtre
immersif permanent érigé
sur ce nouvel étage comprend
une salle hémisphérique de 18
mètres de diamètre portant le
nom de Satosphère, le premier
grand système immersif issu des
activités de R-D de la SAT. À la
fois lieu d’accueil, de prestations,
de rencontres, d’interventions et
d’expérimentations axées sur les
arts technologiques et numériques,
le Sensorium sert de laboratoire de
recherche, de lieu de diffusion et
de production pour des contenus
immersifs et/ou réalisés en réseau.
On y trouve également un toit
terrasse jumelé à un laboratoire
culinaire pour jeunes chefs
qui enrichit l’expérience multi
sensorielle offerte par la SAT, et
contribue à étayer les notions
de réseaux culturels et leurs
ramifications.
Ce parti-pris pour l’immersion
s’inscrit en continuité avec les
projets tels que la Biosphère, le
Planétarium de Montréal, le Pavillon
de Bell à Expo’67, Imax qui ont fait
de Montréal un pôle international
dans un secteur porteur aux
nombreuses opportunités. Membre
fondateur d’un regroupement
international sur l’immersion,
IMERSA, la SAT travaille
actuellement à la programmation,
pour le printemps 2014, d’une
rencontre internationale sur
l’immersion qui réunirait artistes/
chercheurs et diffuseurs intéressés
par la production et la diffusion
de contenus en 2D et 3D pour les
dômes, la projection en format géant
et la visualisation stéréoscopique
et/ou interactive de données, pour le
jeu ou l’architecture, par exemple.
La SAT s’est vue décerner le Prix
OCTAS 2012 dans la catégorie
«TI dans les secteurs culturel,
éducatif ou médiatique» pour le
Labodôme et la Satosphère. Le 8
mars 2012, la présidente-fondatrice
et directrice-artistique de la SAT
fut honorée par la ville de Montréal
et déclarée Bâtisseuse de la cité
du XXIe siècle. À l’occasion de
l’ouverture de ses nouveaux espaces
de diffusion et dans la foulée des
célébrations soulignant le quinzième
anniversaire de l’organisme, la
présidente-fondatrice et directriceartistique de la SAT fut choisie parmi
les Personnalités de l’année du
quotidien La Presse.
La SAT mise sur le potentiel
exceptionnel de ce centre intégré
pour jouer pleinement son rôle de
vitrine de la culture numérique et
continuer activement à positionner
Montréal sur l’échiquier national
et mondial de la création liée aux
nouvelles technologies. Depuis
sa réouverture, la SAT a accueilli
plus d’une centaine de délégations
nationales et internationales qui
confirment ce rôle de vitrine de la
culture numérique occupé par la SAT.
4
MISSION
La SAT est un centre
transdisciplinaire de création, de
recherche/création, de production,
de formation et de diffusion voué au
développement et à la diffusion de la
culture numérique. La mission de la
SAT est demeurée inchangée depuis
sa création en 1996.
La SAT cumule les fonctions de centre d’artistes en arts technologiques
et de centre de recherche en culture numérique dans un même édifice
branché : le Hub urbain. Avec des espaces occupant plus de 44 000 pieds
carrés répartis sur quatre étages, la SAT offre les programmes d’activités
suivants :
création
Ses actions visent à :
Inclu les résidences d’artistes dont le programme d’échanges croisés
Contamine et Mixsessions ;
• favoriser l’émergence de nouvelles
générations d’auteurs en arts
technologiques ;
recherche/création
• agir comme incubateur /
générateur de la créativité en
recherche/création, production et
diffusion ;
diffusion
• stimuler les rapprochements
interdisciplinaires et les
partenariats entre les secteurs
institutionnels (industriel et
artistique), privés et publics ;
• favoriser le transfert des
connaissances entre les milieux
artistiques, scientifiques et
technologiques ;
• se positionner comme agent
actif de la nouvelle économie
par la valorisation et la
commercialisation des contenus
culturels numériques, de
logiciels et de technologies
transdisciplinaires ;
• offrir une infrastructure de
pointe permettant d’accueillir
les différentes expressions liées
à l’utilisation des technologies
numériques.
Métalab chapeaute les différents programmes de recherche ;
Activités de diffusion réalisées dans les espaces publics, l’Espace SAT, situé
au rez-de-chaussée, la Satosphère, située au dernier étage de l’immeuble,
et activités d’exposition d’œuvres sous forme de galerie éclatée ou
intégrées à l’architecture ;
production
Production et coproduction d’événements, de spectacles, d’installations,
de colloques et de conférences ;
Le volet « hors-les-murs » comprend la production d’événements,
de spectacles, d’expositions, d’installations, la participation à des
conférences, de commandes ou des sollicitations de services conseils ;
formation
Formation, transfert de savoirs et de connaissances avec le programme
d’ateliers Transform et le volet jeunesse SAT Kid ;
stratégies
Stratégies, liaisons et partenariats avec des organismes culturels, des
institutions de recherche et d’enseignement (ÉTS, le CHU Sainte-Justine)
et des sociétés privées.
5
cré
ati
o
La SAT soutient un programme
de résidences de recherche et
de création pour les artistes
désirant créer une œuvre en art
technologique et/ou produire
des contenus immersifs pour
la Satosphère. Elle contribue
au développement des projets
qui questionnent et utilisent
les réseaux haute vitesse, les
environnements immersifs, les
recherches technologiques originales
pour les spectacles multimédias
dans différentes disciplines, les
applications en code source libre
et les nouvelles scénographies
impliquant simultanément
plusieurs espaces de performances
(locaux ou distants). La SAT initie
également des productions internes
autour desquelles des équipes sont
constituées par appel de projets
afin de favoriser la recherche et
le développement de contenus
innovateurs.
La création à la SAT s’appuie, en 20122013, sur un large programme de
résidences d’artistes qui comprend
les volets suivants :
CONTAMINE
Résidences croisées
formationrecherchecréation
Résidences de formation-recherchecréation pour la Satosphère
Résidences
d’artistes invités
Autres initiatives
n
Les programmes de résidences de
la SAT, dont les dates d’appels à
projets sont biannuelles, de même
que l’encadrement technique que
l’organisme prodigue, avec ses
outils et ses espaces modulables et
non conventionnels, sont autant
d’attraits pour les artistes qui
souhaitent réaliser une œuvre
personnelle, profiter des bancs
d’essais en recherche/création ou
encore profiter d’une formation en
production de contenus immersifs.
Les artistes peuvent ainsi participer
à des événements de création audiovidéo en direct ou encore proposer
des projets de productions plus
ambitieux que la SAT continuera
ensuite de soutenir en diffusion.
Autres initiatives de soutien aux
artistes
6
Tous les artistes accueillis
en formation immersive à la
SAT bénéficient de l’accès au
Labodôme, qui est équipé de
postes informatiques performants
comprenant des logiciels audio et
vidéo professionnels. Les artistes
sélectionnés en résidence-création
peuvent s’installer dans les espaces
de la SAT pour réaliser leur projet
ou une preuve de concept, selon
un échéancier pré-établi et au
cours duquel ils bénéficient de
rencontres avec les chercheurs et des
spécialistes du Labodôme et/ou du
Métalab.
À tous ces niveaux, la SAT
accompagne les artistes dans les
différentes voies et s’assure du
rayonnement des artistes accueillis
en résidences à travers tous ses outils
de promotion et sur toutes ses platesformes électroniques et imprimées.
La SAT profite de ses espaces pour
diffuser les œuvres issues de
ses programmes de résidences,
de recherches et de formation.
Les événements qu’elle initie
permettent d’offrir une vitrine de
ses activités de recherche/création
et d’initier des conférences, de
même que des cycles de rencontres.
création
Dieu est un DJ
En amont d’un dépôt de projet,
l’équipe du Labodôme de la SAT
et le département des résidences
ont mis sur pied des rencontres
d’information mensuelles afin de
rencontrer les artistes souhaitant
déposer un projet et de répondre
précisément à leurs questions. Les
artistes peuvent aussi compter sur la
disponibilité de l’équipe de direction
pour obtenir des rencontres privées
venant compléter les séances
d’information qui précèdent ces
appels à propositions.
La direction artistique et du
développement évalue chaque projet
présenté en ses murs afin d’offrir,
au public d’initiés et de non-initiés,
l’éventail le plus large des questions
et propositions artistiques que
suscite le numérique, tant au niveau
de l’idéation, de la création, de la
production, de la formation que de
la conservation. La programmation
de la SAT se bâtit avec les forces vives
du milieu auxquelles elle apporte
son soutien technique et logistique.
La SAT agit en complémentarité avec
l’ensemble de l’offre montréalaise
et considère que les événements
qu’elle présente doivent répondre
à ces critères afin de ne pas entrer
en compétition avec d’autres lieux
ou disciplines. Les gens viennent à
la SAT pour découvrir de nouvelles
formes artistiques.
cré
La SAT met ses espaces à la
disposition de la communauté
artistique pour la présentation
d’œuvres réalisées lors des résidences
ou produites en partenariat suite
à des propositions artistiques
soumises par les créateurs, les
producteurs ou promoteurs. Ses
espaces agrandis, répartis dorénavant
sur quatre étages, ses équipements
techniques spécialisés et ses
ressources techniques permettent
d’augmenter les capacités d’accueil
des artistes et des communautés
qui la fréquentent. Annuellement,
ce sont près de 1 000 artistes qui
sont accueillis à l’occasion de plus
de 300 événements réalisés dans ses
espaces. La SAT entend continuer
à jouer ce rôle de catalyseur auprès
de la communauté artistique
montréalaise et internationale avec,
notamment, une équipe dédiée à
la promotion d’applications et de
dispositifs issus de la recherchecréation.
Depuis 2006, la SAT contribue
également au transfert de savoirs
et de connaissances sous forme
d’ateliers et de présentations
réalisées par les artistes en fin de
résidence. Suite à leur formation
et à leur résidence, les artistes sont
invités à présenter le résultat de leur
formation lors d’une présentation
devant un comité artistique et le
public. Les artistes formés sont
donc invités ou non à poursuivre
leurs démarches artistiques dans la
Satosphère en fonction des résultats
de leur démarche au cours de la
formation, dont certaines seront
sélectionnées pour la prochaine
édition du SAT Fest. La SAT peut
aussi convier les artistes à participer
à différents projets de création au
besoin. En outre, la SAT a organisé
quelques midi-conférences avec
les artistes des projets en cours de
diffusion.
ati
o
n
7
La SAT supporte les échanges
artistiques internationaux dans le
cadre du programme de résidences
croisées Contamine, nommé ainsi
pour reprendre le leitmotiv de
« contamination positive ». Ce
programme de recherche et de
création multidisciplinaire met à la
disposition des partenaires le logiciel
Scénic, développé au Métalab de
la SAT et permettant de brancher
et relier des espaces publics et des
salles de spectacles, afin de stimulter
la création artistique en réseau.
Partie intégrante du département
de résidences de la SAT, le projet
Contamine est un programme
d’échanges artistiques nationaux
et internationaux ayant pour
objectif de réaliser des résidences
croisées impliquant la recherche
et la création multidisciplinaires.
À ce jour, le réseau compte sur
la participation permanente des
Transcultures à Mons (Belgique),
du Mapping Festival de Genève
(Suisse), de l’Espace Mendès
France à Poitiers (France) et du
Hangar à Barcelone (Espagne). Ces
collaborations croisées sont autant
de corridors permanents d’échanges
avec ces divers lieux, qui accueillent
les artistes québécois jumelés à
des artistes originaires des pays
partenaires.
La SAT fait aussi partie des espaces de
création privilégiés par la nouvelle
entente de partenariat négociée
entre le CALQ et l’Institut français,
prenant place à l’automne 2013, afin
d’offrir des résidences de création
croisées à des artistes oeuvrant en
arts numériques.
création
KUO, Hsin-Hui
RÉSIDENCES CROISÉES
CONTAMINE
Contamine Taiwan
Contamine Poitiers
Septembre à novembre
Avril à septembre
Au printemps 2010, une équipe de
la SAT composée des artistes Yan
Breuleux et Jean-Ambroise Vesac,
d’Alexandre Quessy et de René
Barsalo (Métalab) et de Joseph
Lefèvre, directeur du département
des résidences, s’était déjà rendue
à Taïwan afin de partager ses
visions et ses expériences via un
cycle de conférences et d’ateliers
sur la culture numériques lors de
l’exposition DREAM | MERSION.
Par la suite, la SAT a conclu une
entente de partenariat avec le
National Taiwan Museum of Fine
Arts (NTMoFA). À l’automne 2012,
la SAT a accueilli, en ses murs, deux
artistes taïwanais pour une résidence
de création d’une durée de huit
semaines.
Depuis début 2011, la SAT et le Lieu
Multiple se sont associés autour du
projet «Téléprésence artistique» qui
est soutenu par la Région PoitouCharentes et le fonds Francoquébécois pour la coopération
décentralisée pour 2011 et 2012. Il
s’agit d’un projet d’utilisation et de
diffusion artistique et culturelle des
techniques numériques qui utilisent
les potentialités des réseaux très
haut débit créé par les artistes Robin
Meier (FR) et Yan Breuleux (QC).
cré
Les projets retenus par le comité
artistique de la SAT sont ceux de
KUO, Hsin-Hui et Hsu Che-Yu, deux
artistes taïwanais dont les œuvres
numériques ont été présentées à
Taïwan et en divers pays. Au terme
des deux mois de leur résidence, les
artistes ont offert une présentation
publique de leur travail créé en
collaboration avec l’équipe de
chercheurs et développeurs de la
SAT.
Le projet de téléprésence artistique
Lucifuge met en relation la SAT
et l’Espace Mendès France en
faisant valoir l’utilisation et la
diffusion artistique et culturelle des
techniques numériques en réseau
(réseaux hauts et très haut débit).
L’utilisation de l’outil Scénic, qui
se définit comme un outil libre de
téléprésence pour les réseaux haut
débit et les retransmissions en direct
(spectacle vivant, expérimentation,
performances, etc), constitue la base
de ce projet convoquant l’ensemble
des communautés : créateurs,
artistes, diffuseurs, opérateurs
culturels et sociaux ainsi que les
collectifs artistiques désireux
d’expérimenter dans ce domaine. Le
projet a été présenté en simultané
entre les deux lieux, pendant les
Journées de la culture.
ati
o
n
8
L’espace à dessiner | The Drawing Space
Contamine FACT
Depuis septembre
Invités par Mike Stubbs, directeur
de la Foundation for Art and
Creative Technology (FACT) - une
organisation phare au Royaume-Uni
pour son appui au cinéma, à l’art
et aux nouveaux médias - basée
à Liverpool, Monique Savoie et
Luc Courchesne se sont rendus en
Angleterre pour jeter les bases d’une
collaboration à venir entre les deux
centre. Avec le soutien du British
Council et du Ministère de la culture
et des communications (MCC) , le
directeur technique de la FACT, Chris
Nolan et l’artiste multimédia Alastair
Eilbeck ont fait un séjour à Montréal
du 21 au 24 novembre. Accueillis
pas l’équipe du Métalab, les artisteschercheurs ont pu échanger sur
les technologies développées à la
SAT et créer le concept du projet se
déroulant jusqu’à l’automne 2013,
L’espace à dessiner | The Drawing
Space, un environnement virtuel
inédit construit par les participants
des deux côtés de l’Atlantique. On
accède à cet espace virtuel partagé
depuis deux stations, l’une basée
à FACT à Liverpool et l’autre à la
SAT à Montréal. Depuis chacun des
dispositifs, les participants sont
invités à dessiner l’espace 3D depuis
l’intérieur. Ils collaborent ainsi, en
direct ou en différé, à la construction
du contexte de leur interaction à des
milliers de kilomètres de distance
et à travers 5 fuseaux horaires.
L’espace à dessiner, qui encourage
la créativité et la collaboration, est
ainsi en constante expansion et
évolue au fil des interactions. De
plus, en 2013-20014, l’implantation
du logiciel Scénic s’élargira à la FACT
et permettra de consolider les liens
entre les deux institutions par un
programme d’échanges permanent.
création
Contamine Rennes
Summer sessions
Depuis janvier
En cours
De même, la SAT initiera une
première collaboration en réseau
avec le festival Electroni[k] de
Rennes en Bretagne, permettant
ainsi à un artiste montréalais,
Manuel Chantre et à l’artiste
français, Bertrand Duplat de créer
une œuvre en téléprésence qui sera
présentée aux publics rennais et
montréalais en octobre 2013.
Enfin, la SAT participera, à l’été
2013, à l’élaboration du projet
Summer Session mené par Boris
Debackere, directeur du laboratoire
à V2_Institute for the Unstable
Media à Rotterdam (NL), qui vise
à mettre sur pied un programme
de résidences d’artistes sous forme
d’échanges croisés se déroulant à
travers dix centres internationaux
spécialisés en arts numériques. Les
résidences, d’une durée d’un mois,
se dérouleront en période estivale et
se concluront par une performance
ou une installation. Elles offrent
une atmosphère très créatrice avec
un soutien de production et une
critique d’experts se déroulant sous
forme d’atelier de recherche et de
création sous pression dans laquelle
on développe un projet, de sa
conception à sa présentation.
cré
ati
o
n
9
RÉSIDENCES DE
FORMATIONRECHERCHECRÉATION POUR LA
SATOSPHÈRE
L’immersion constitue une façon
d’aborder les contenus en remettant
l’humain au centre de l’expérience
multisensorielle, car la musique,
les sons, l’image sont avant tout
des phénomènes physiques. Pierre
Dansereau disait, à la fin de sa vie,
que son travail avait avant tout
visé à remettre l’humain au cœur
des écosystèmes, pour favoriser la
prise de conscience essentielle qu’il
y participe. L’immersion est à cet
effet un nouvel espace de création
que nous souhaitons le plus ouvert à
toutes les propositions et disciplines,
afin de voir apparaître de nouvelles
écritures qui trouveront leur public
et leurs auteurs, à l’exemple du
cinéma. Pour y arriver, nous avons
mis en place un programme annuel
de formation-recherche-création le
plus ouvert possible, avec 60 places
offertes gracieusement à chaque
année aux artistes pour soutenir de
nouvelles propositions.
création
Artistes formés en audio et en vidéo immersive
Automne 2012
Hiver 2013
Septembre et octobre
Janvier et février
Formation #3 en vidéo immersive
Formation #4 en vidéo immersive
• Stéphan Hyronde, projet de
résidence de recherche-création
kénosis
• Danielle de Bellefeuille, Jacques
Beauchemin et François Lauzon,
projet Louise Lecavalier, diffusion à
venir
• Bernard Hébert, expérimentation
• Bruno Ribeiro, projet Layers
diffusé en 2014
• Dustyn Lucas, expérimentation
• Kuo Hsin-Hui, Contamine Taiwan
Formation #3 en audio immersif
• Kuo Hsin-Hui, Contamine Taiwan
• Mathieu Le Sourd, projet DROMOS
diffusé pendant MUTEK en 2013
• Esteban Lara, expérimentation
• Stéphan Hyronde, projet de
résidence de recherche-création
kénosis
• Mathieu Le Sourd, projet DROMOS
diffusé pendant MUTEK en 2013
• Christian Morissette, Héloïse
Depocas et Scot Thiessen, projet
Ironworkers, Local 777 diffusé
pendant Montréal Complètement
Cirque en 2013
• Benjamin Pothier, projet Arctic
Circle
• Jérôme Lebel, événement Nuit
blanche 8-bits, diffusé en février
• Yan Breuleux, projet VJgraph,
diffusé en partenariat avec le
Vidéographe à l’automne 2013 dans
le cadre du Festival du Nouveau
Cinéma
Formation #4 en audio immersif
cré
• Patrick Trudeau et Philippe
Rochefort, expérimentation
• Héloïse Depocas et Shawn Murry,
projet Ironworkers, Local 777 diffusé
pendant Montréal Complètement
Cirque en 2013
ati
o
n
• Jérôme Guilleaume et Ivann
Uruena, projet Trajectoires, diffusé
dans le SAT Fest 2013, automne
2013
10
Stéphan Hyronde
Stéphan Hyronde
Septembre à avril
Accueilli dans le programme des
résidences de la SAT, l’artiste
et chercheur Stéphan Hyronde
développe le projet kénosis, ancré
dans les champs de l’écriture et de
l’art numériques. Ces dernières
années, il a orienté son travail
artistique autour des formes
textuelles appliquées au support
écranique et génératif, en explorant
les possibilités dynamiques, figurales
et sémantiques, sonores et vocales,
offertes par ce médium.
Parallèlement à cette production
artistique, Stéphan Hyronde mène
également un travail approfondi de
recherche théorique, portant sur
les problématiques présentes dans
ce type d’œuvres, au croisement
de la littérature et la poésie
numériques, du courant conceptuel
ou néo-conceptuel, et enfin de l’art
numérique et de l’installation. Il
se consacre ainsi, depuis un an et
demie, à un doctorat en Études et
Pratiques des arts, en cotutelle entre
l’UQAM à Montréal et l’Université
Paris 8, en France, ponctuant
ses recherches de plusieurs
interventions en colloques.
création
Après avoir suivi une formation
audio et vidéo pour la Satosphère
à l’automne, Stéphan Hyronde a
présenté une preuve de concept de
4 minutes dans la Satosphère en
octobre 2012. Par la suite, il s’est
rendu en France en novembre pour
réaliser, avec un appareil photo
numérique, une captation sphérique
à 360 degrés. Stéphan Hyronde
travaille en collaboration avec
l’équipe du Labodôme de la SAT afin
de développer une application iPad
interactive.
cré
ati
o
n
11
Corps célestes
RÉSIDENCES
D’ARTISTES INVITÉS
ORCHESTRE DE LA
FRANCOPHONIE
Résidence : 9 au 26 juillet
Concerts : 20, 24 et 26 juillet
L’Orchestre de la Francophonie (OF)
a vu le jour en 2001 lors des IVe Jeux
de la Francophonie d’Ottawa-Hull. Il
est rapidement devenu un tremplin
exceptionnel pour les meilleurs
jeunes musiciens québécois et
canadiens désireux de poursuivre
une carrière au sein d’un ensemble
professionnel. Depuis sa fondation,
sous la direction inspirée du chef
Jean-Philippe Tremblay, l’orchestre
a assuré le succès de près de 300
concerts, tant au Canada qu’aux
États-Unis, en Allemagne et en
Chine. Dans le cadre de ses concerts,
67 solistes ont joué aux côtés de l’OF
et 40 œuvres de jeunes compositeurs
québécois et canadiens ont été
commandées et créées. À ce jour,
1127 musiciens ont bénéficié de leur
passage au sein de l’OF, dont près
de 75% ont intégré des orchestres
nationaux et internationaux.
création
Les jeunes musiciens de l’Orchestre
de la Francophonie on été accueillis
dans les locaux de l’Espace SAT pour
une seconde année consécutive.
Voulant rendre accessible la musique
classique au plus grand nombre et
donner le goût de vivre de nouvelles
expériences musicales, le chef JeanPhillippe Tremblay et son orchestre
ont débuté leur programmation
triple avec un concert gratuit en
plein air à la place de la Paix, puis,
s’en est suivi une pièce de résistance
le 24 juillet, un concert présenté
dans l’Espace SAT alliant la musique
classique et la création électronique,
mettant en valeur les compositions
de Brahms et de Julien Bilodeau
(Qc), le tout entrecoupé par les
performances du DJ Marcelo Sanchez
et du VJ Daniel Iregui (intervenant
aussi pendant le concert). La série
s’est terminée avec une seconde
soirée gratuite le 26 juillet, aussi
présentée dans l’Espace SAT, où
l’on a pu entendre les compositions
pour musique de chambre de Gustav
Mahler, de Richard Wagner et
d’Anton Bruckner.
cré
Pendant l’année 2012-2013, nous
avons accueilli en résidence-création
les projets :
Qualité Motel
Misteur Valaire (QC)
Espace temps, Dimensions Y et Z
DJ Mini (QC)
Hemisphere
Ulf Langheireich (AU)
Matter
Kurt Hentschlager (AU)
The Search Engine
DJ Food (UK)
Babel Orkestra
Jean-Jacques Lemêtre (FR) et
Marcelle Hudon (QC)
ati
o
Les productions accueillies dans la
Satosphère sont toujours précédées
d’une période de résidence-création
variant de 3 jours à 3 semaines, selon
le projet.
Chaos and Order
A Mathematic Symphony, Rocco
Helmchen et Johannes Kraas (DE)
n
Corps célestes
Marie Chouinard et Luc Courchesne
(QC), diffusion en juin 2013
12
La SAT se veut également un point
de convergence des différentes
pratiques où les artistes en
émergence et proposant de
nouveaux styles et approches
sont invités à se produire dans un
contexte d’expérimentation ouverte.
Ses espaces publics permettent
d’offrir à ses visiteurs un lieu
unique et modulable doté d’une
programmation annuelle originale
présentée sur une base régulière
en partenariat avec de nombreux
organismes, producteurs et
festivals. Le programme de diffusion
proposé est construit de façon à
offrir un ensemble de trajectoires
correspondant à la dynamique
du milieu et à ses variations. Ces
trajectoires se retrouvent sous forme
de séries déjà connues du public de la
SAT. Elles permettent de regrouper
un ensemble d’activités, de les
encadrer techniquement et d’en
assurer la promotion adéquatement.
Les artistes de la relève constituent,
plus que jamais, le cœur autant que
le moteur de la SAT.
création
Carton pour la Bourse Euterke
AUTREs INITIATIVES
DE SOUTIEN AUX
ARTISTES
BOURSE EUTERKE
LABSESSIONS
18 octobre
8 mai et 26 septembre
Pour une quatrième édition, la SAT, le
Piknic Électronik, l’Igloofest, Elektra
et Mr. Musique, se sont associés pour
présenter la Bourse Euterke 2012, aide
à la relève VJ/DJ. Cette 4e édition de
la Bourse Euterke a été organisée à
la SAT en l’honneur et à la mémoire
du VJ/DJ François Dumouchel (Mr.
Musique), décédé en 2008. La Bourse
Euterke a pour objectif de supporter
des artistes émergents en vidéo et en
audio en leur offrant une formation
spécialisée par SAT Tranform, en plus
de l’opportunité de jouer au Piknic
Electronik et à l’Igloofest.
Ayant à cœur d’assurer tant les
assises que la pérennité de la création
québécoise en arts numériques, la
SAT a initié, en 2011-2012, avec la
collaboration du Conseil québécois
des arts médiatiques (CQAM), les
rencontres de Labsessions visant à
offrir une vitrine et un tremplin aux
artistes émergents en art numérique,
en art médiatique ou avec une
approche multidisciplinaire. Ces
présentations constituent un lieu
d’échanges et de rencontres pour les
artistes, intervenants et organismes
du milieu.
L’événement bénéfice a mis en
vedette les musiciens B’UGO, JAN
PIENKOWSKI, VANDID et HUGUES
CLEMENT (gagnants de l’édition 2011)
et FUTIL et les artistes visuels, PINK
RUBBER LADY, LIBERTY et APM300.
Le jury a attribué les prix de la Bourse
Euterke 2012 à Peter Bunzinelli et
Dominique Lalonde, deux jeunes
artistes de la relève s’étant distingués
dans leur pratique artistique. Les
membres du jury ont également tenu
à accorder une mention spéciale à
Julian Hoff et Michael Sanchez en
production audio, ainsi qu’à Allison
Moore en production vidéo, pour la
qualité des oeuvres présentées. Le
comité de sélection les a encouragés
à persévérer dans leur domaine de
création.
L’activité Labsessions est une
initiative de la SAT, en collaboration
avec le Conseil québécois des arts
médiatiques (CQAM), Eastern Bloc,
OBORO, PRIM, Elektra, MASSIVart,
Studio XX, le Labo NT2 et de l’Agence
TOPO. Ce projet consiste en une
invitation lancée à la communauté
des jeunes créateurs en arts
numériques de soumettre un projet
en cours de développement pour une
présentation critique dans le cadre
d’une soirée Labsessions pouvant se
tenir dans les locaux des différents
centres impliqués.
cré
ati
o
n
13
Quatre projets sont sélectionnés par
le jury des Labsessions. Les artistes,
dont le projet est retenu, sont invités
à en faire une courte présentation
ou démo devant un panel de
représentants des centres d’artistes.
Suite à ces présentations et dans
un esprit critique constructif, les
représentants des centres peuvent
émettre des commentaires ou des
recommandations qui leur sont
remis ultérieurement par écrit.
À leur discrétion, les organismes
partenaires peuvent offrir en
complément à cette rencontre
un support pouvant varier en
fonction de leur mandat respectifs
et des ressources disponibles (prêt
de matériel spécialisé, accès aux
laboratoires, support technique,
consultation ou mentorat, accès à
une activité ou à un festival, etc).
Labsessions #2
Labsessions #3
8 mai
26 septembre
Les artistes :
Au Studio XX, en lien avec la
thématique des HTMlles 10
• Guillaume Arseneault - B-Cycle
• Allison Moore - Urban Terrarium
• Martin Skorek - Le décor conscient
• Zohar Kfir - PARA site
Les artistes :
• Teoma Naccarato - Experience #1167
• Audiotopie / Yannick Guéguen Nuages/Clouds
• Anne Goldenberg - Working Still/
Still Working
• Koby Rogers Hall + Frederic Biron
Carmel - [(Pre)]occupations: the
living archives of Occupy Montreal
cré
ati
o
création
n
14
rec
he
Mission et objectifs
Le Métalab est au cœur de la mission
de la Société des arts technologiques
s’assurant de favoriser l’émergence
de nouvelles générations d’auteurs
en arts technologiques, de soutenir la
relève et aider à générer une nouvelle
économie qui reconnait et valorise leur
travail. C’est un espace de recherche
vivant et ouvert où les utilisateurs
et les communautés interagissent
avec les créateurs, les chercheurs,
les designers et les développeurs. En
misant sur les rapports dynamiques
entre l’art, la technologie et
la société, le Métalab est une
fenêtre sur la culture numérique
émergente et sur l’innovation
dans une société en mutation. Il
agit également en tant qu’espace
d’exploration et de transfert de
connaissance pour plusieurs autres
secteurs d’activité qui doivent
intégrer les contenus numériques
riches (audiovisuel et données) et
s’approprier de nouveaux modèles
d’interaction et de traitement de
l’information, notamment en santé,
en visualisation scientifique, en
ingénierie et en architecture.
Le succès de la SAT suscite
directement un grand intérêt pour
le programme de recherche du
Métalab. Il devient ainsi essentiel
de communiquer clairement
nos objectifs de recherche et les
résultats. Un autre défi consiste
à répondre aux nombreuses
sollicitations sans compromettre
pour autant le fonctionnement
de l’équipe de recherche. En plus
d’un site web sur la recherche plus
complet et plus facile à consulter,
l’équipe a mis au point une série
de démonstrations destinées à une
vitrine permanente sur la recherche.
rch
e
Équipe de recherche
Formée depuis 2002 grâce à des
financements publics et privés,
l’équipe de recherche élargie du
Métalab compte une trentaine
de personnes réparties selon
les catégories de chercheurs
associés, d’étudiants-chercheurs
et de développeurs-chercheurs.
Les chercheurs associés et les
étudiants-chercheurs proviennent
principalement de l’Université de
Montréal, de l’Université Concordia,
de l’École de technologie supérieure
à Montréal, de l’Université Laval à
Québec et du Conservatoire National
des Arts et Métiers à Paris; les autres
chercheurs associés oeuvrent
comme artistes indépendants. Les
développeurs-chercheurs, au nombre
d’une quinzaine, sont directement
liés à la SAT et constituent le noyau
permanent de l’équipe de recherche.
Le programme 2012-2013 a été
élaboré au cours d’un exercice de
planification qui tient compte des
éléments suivants :
• Mission de la SAT;
• Résultats des travaux en cours;
• Expertises au sein de l’équipe de
recherche;
• Opportunités offertes par les
technologies;
• Requêtes des artistes en résidence
à la SAT;
• Requêtes des projets en partenariat
institutionnel/industriel du Living
lab de la SAT;
• Demandes et opportunités en lien
avec nos différents partenaires
privés et public;
Fondements du programme
de recherche
• Portefeuille d’expertises pouvant
générer des revenus autonomes;
Ensemble, ces chercheurs couvrent
l’essentiel de l’expertise requise pour
remplir la mission de recherche de la
SAT dans sa volonté de se positionner
comme modèle de hub urbain et
pour réaliser les projets issus de
collaborations avec les artistes en
résidence ou des projets qui naissent
de partenariats avec des organismes
du milieu. Tel est le cas avec le Living
lab SAT/CHU Sainte-Justine en
santé, les firmes d’ingénierie et les
municipalités en visualisation et en
préfiguration ou les commissions
scolaires par la familiarisation
des professeurs avec les nouvelles
pratiques en art.
• Recommandations du comité
consultatif du Métalab ;
• Nouvelles opportunités de
collaborations offertes par la
stratégie d’innovation du Québec;
• Nouvelles opportunités qui
pourraient être annoncé dans la
Stratégie numérique canadienne,
notamment en matière de réseaux
optiques et de culture numérique.
15
rec
he
Pistes de recherche
e
Labodôme
Les réalisations et retombées du
Métalab pour la période 2012- 2013
sont regroupées sous 11 projets et
trois grandes pistes :
rch
Piste A – Scénographies
immersives
A1 - Spatialisation audio :
Le raffinement du rendu acoustique
et des mécanismes de contrôle
permettant de transformer les
dispositifs immersifs en véritables
instruments de musique ;
A2 - Spatialisation vidéo :
La démocratisation de la création et
de l’expérience d’immersion visuelle
en facilitant la création d’espaces
vidéo panoramiques et sphériques
et sur les mécanismes d’interaction
dans les dispositifs immersifs ;
Piste B – Interaction intelligente
Piste C – Expériences réseau
B1 - Interfaces :
C1 – Téléprésence immersive :
Objets et environnements :
L’adaptation des solutions et
développements nouveaux obtenus
dans le cadre des bancs d’essai ;
Plateforme Posture 2013 –
L’amélioration du système de capture
et de transmission des participants et
le raffinement des outils et méthodes
pour la création de mondes virtuels ;
B2 - Routeur-séquenceur OSC :
A3 - Captation audio-vidéo
sphérique :
La création in-situ et en temps
réel. Les nouvelles technologies
permettent de renouveler l’art
de la performance pour en faire
un véritable art de l’espace où la
différence entre les performeurs et
les spectateurs tend à s’estomper ;
Le renouvellement de l’approche
documentaire et son adaptation aux
dispositifs immersifs ;
B3 - Gestionnaire de contenus
(logiciel de gestion et partage de
données 3D) :
A4 - Stéréoscopie immersive :
La base de données universelle
pour l’art réseau : architecture,
infrastructure et méthode de gestion
de données partagées (adaptation);
approche conviviale, sécuritaire,
intelligente et écologique pour la
gestion et le partage de fichiers,
de données et de métadonnées
(adaptation), l’émergence de
nouvelles nomenclatures de la
réalité (création).
La stéréoscopie sphérique
permettant de créer une illusion
spatiale totale ;
A5 - Scénographies distribuées :
La simplification via la suite Scénic
par le branchement des lieux
de spectacle pour, notamment,
renouveler l’art de la performance.
D’autres applications dans le
domaine du travail collaboratif sont
également considérées.
recherche
C2 – Réalité augmentée :
Invisible/AudioGraffiti :
L’enrichissement de l’expérience
de l’espace physique : A) l’espace
public (intérieur et extérieur) comme
instrument de performance audiovisuelle, B) l’espace public comme
dépôt d’information et comme espace
expérientiel ;
C3 – Architecture collaborative :
SPIN Framework : Le prototypage
d’expériences immersives interactives
facilitées et la création spontanée
d’environnements 3D collaboratifs.
Les applications de ces recherches
seront offertes sous forme de vitrine
permanente à la SAT dès 2013-2014,
de même que les outils logiciels
dorénavant accessibles aux artistes
sous la forme d’une « boîte à outils ».
Enfin, des présentations publiques
de l’avancement des recherches/
créations de la SAT sont et seront
offertes au public sous la forme de
vitrine dans des événements tels
les portes ouvertes des Journées
de la culture ou encore par des
présentations et démonstrations.
16
rec
he
L’année 2012-2013 au Métalab de la
SAT fut marquée par la mobilisation
de l’équipe autour de l’importance,
d’une part, de mener à terme les
principaux livrables du programme
de recherche et, d’autre part,
d’appuyer les nombreux projets
de création et de partenariats qui
orientent la recherche et assurent
ses retombées concrètes.
Pour ce qui est des avancées en
recherche et développement, le
lancement de la version 1.0 du
logiciel Scénic marque un des
temps forts de l’automne. Une autre
percée importante a été réalisée
en téléprésence immersive avec
le déploiement du premier réseau
permanent qui permet de tester
pour la première fois la captation
3D par « nuages de points » et la
«téléportation» des participants dans
un espace virtuel partagé (logiciel et
plateforme Posture).
La SAT a enfin été invitée à tester ses
méthodes de diffusion immersives
au Hayden Planetarium de New York
(US) ainsi qu’aux planétariums de
Leicester (UK) et de Vienne (AU).
Au chapitre des collaborations,
plusieurs projets artistiques ont pu
profiter des travaux du Métalab. On
compte parmi eux :
• Le projet Menlo Park d’Olivier
Asselin (Université de Montréal):
Hiver 2011-Automne 2012 ;
• Le Projet Turcot de Bérengère
Marin-Dubuard (Université
Concordia): début automne 2012 ;
recherche
e
Invisible
Faits saillants de
2012-2013
rch
• Le projet Corps Célestes (Luc
Courchesne et Marie Chouinard) :
août 2012 ;
• Le projet d’installation extérieure
au nouveau Planétarium de
Montréal avec Mouna Andraos et
Mélissa Mongiat (DTLJ): Septembre
2012 – printemps 2014.
Par ailleurs, les contributions du
Métalab aux projets du Living lab
SAT/Ste-Justine se précisent: un
premier projet avec le Département
de troubles de la communication et
le Département de neuro-trauma
du Centre Marie-Enfant est en
cours de planification et engagera
des ressources du Métalab dans la
seconde moitié de l’année 2013.
Invisible
3 avril au 15 mai
L’application Invisible représente une
autre avancée de la recherche à la
SAT. Appuyée sur les développements
récents en réalité augmentée, elle
vise à offrir une plateforme de
création ouverte aux artistes qui
souhaitent utiliser l’espace public
comme terrain d’intervention. Cette
application a permis de développer
une approche de géolocalisation
qui utilise à la fois les données
GPS et la reconnaissance de forme
(caméra) pour l’identification des
marqueurs urbains génériques : les
bornes incendie. En 2011 et en 2012,
l’application a fait l’objet d’une
série de bancs d’essais. Invisible a été
dévoilée dans le cadre du lancement
de l’album Motel Califorña de Qualité
Motel, le projet festif du groupe
Misteur Valaire. En la téléchargeant
sur un iPhone, les utilisateurs
pouvaient trouver les 14 pistes
du nouvel album, virtuellement
géolocalisées sur 14 bornes-fontaines
du Quartier des spectacles.
Les développements logiciels réalisés
pour cette application serviront de
base au déploiement expérimental
de l’infrastructure réseau, des
logiciels et des applications liés aux
Architectures intelligentes (création
de couches virtuelles dans l’espace
physique) qui sont au programme de
recherche pour 2013-2016.
Plateau-réseau
N’ayant jamais renoncé à notre
désir de constituer ce réseau de
recherche-création vivant et
dynamique, c’est, à compter de
2013, sous la forme d’un Plateauréseau que nous poursuivrons le
développement d’une plate-forme
collaborative permanente (en
présentiel et en virtuel sur le Web)
qui permettra de traiter des grands
enjeux de recherche/création, qui
sont plus que jamais d’actualité. Les
possibilités ouvertes par ce Plateauréseau permettront notamment
de revoir nos façons de tenir de
grandes conférences autour d’enjeux
17
rec
he
rch
Dieu est un DJ
e
locaux et internationaux, de même
qu’initier de nouvelles pratiques
artistiques donnant la possitilité
de revisiter la scénographie, la
téléprésence immersive et la
«téléportation virtuelle». Ces
dernières visées sont en cours
de réalisation au Métalab et les
premières preuves de concept ont
été réalisées à partir de propositions
artistiques concluantes. Ce Plateauréseau consolidera à la fois notre
infrastructure permanente et la
vocation de Hub urbain de la SAT. Il
est intéressant ici de noter que les
technologies de l’art interactif, qui
motivaient les fondateurs de la SAT
à ses débuts, se sont transformées et
enrichies pour devenir aujourd’hui
des plates-formes complexes de cocréation et d’innovation ouvertes
qui peuvent non seulement soutenir
la création artistique mais aussi les
projets d’innovation sociale et de
développement soutenable, enjeux
qui préoccupent de plus en plus les
créateurs gravitant autour de la SAT.
Scénic
La suite logicielle Scénic, qui permet
la transmission de flux audiovisuels et data sur les réseaux à très
haut débit, est désormais utilisée
au sein d’un réseau international
pour l’exploration d’une nouvelle
scénographie qui agrège des
plateaux, des performeurs et des
publics distants . La croissance
recherche
accélérée du réseau des utilisateurs
de ce logiciel de téléprésence
artistique ouvert et des autres
platesformes de création du Métalab
(SPIN, Tempi, etc.), nécessite la
mise sur pied d’un programme de
formation et de soutien technique.
Un premier atelier de formation
intensive a eu lieu dans la semaine du
21 au 23 novembre. Celle-ci marque
le début d’une collaboration à long
terme entre la SAT et la Foundation
for Art and Creative Technology
(FACT) de Liverpool (UK). En 20132014, l’implantation du logiciel
Scénic s’élargira à ce centre et
permettra de consolider les liens
entre les deux institutions par un
programme d’échanges permanent.
De même, nous initierons une
première collaboration en réseau
avec le festival Electroni[k] de
Rennes en Bretagne, permettant
ainsi à un artiste montréalais et à un
artiste français de créer une œuvre
en téléprésence qui sera présentée
aux publics rennais et montréalais
en octobre 2013.
Politique québécoise de la
recherche et de l’innovation
La SAT a répondu à l’appel de
l’Association canadienne-française
pour l’avancement des sciences
(ACFAS) et produit, en juillet 2012,
un mémoire présentant son point
de vue sur la prochaine Politique
québécoise de la recherche et de
l’innovation (PNRI). Elle y fait
valoir l’importance des organismes
d’intermédiation comme la SAT en
matière d’innovation culturelle et
sociale. En parallèle, la réflexion
sur la recherche au sein de la
SAT a permis l’élaboration d’un
programme de recherche du Métalab
se poursuivant de 2013 à 2016. On
y exprime l’intention d’inviter
les sciences sociales aux côtés des
arts et du génie et d’étendre les
activités de recherche appliquée et
de développement expérimental
du Métalab au développement des
processus, en appui aux projets
d’innovation en arts numériques et
de co-création à portée sociale. Un
document présentant les grandes
lignes de ce programme a été déposé
au ministère de l’Enseignement
supérieur, de la Recherche, de
la Science et de la Technologie
(MESRST) à la fin janvier 2013.
Living lab SAT/ CHU Ste-Justine
En développant des partenariats avec
le secteur de la santé, par la mise
en place des processus de Living
lab — tels que défini par l’European
Network Of Living Lab (ENOLL)
— avec comme premier partenaire
l’hôpital Sainte-Justine, la SAT
profite des processus de co-création
pour réfléchir, adapter et prototyper
de nouvelles applications à ses
recherches, et ce, dans la perspective
d’améliorer et d’humaniser les
soins apportés aux enfants, de
même que de faciliter le travail des
intervenants, tout en développant
de nouvelles applications à nos
recherches. Ce partenariat est des
plus stimulants tant pour l’équipe
que pour les artistes qui s’y greffent
et en ressortent remplis de fierté.
18
Faits généraux
2012-2013
rch
e
Synthèse de l’avancement des
activités du Living lab SAT/CHU
Ste-Justine en 2012-2013
• Design des processus du Living lab
SAT/CHU Ste-Justine ;
• Réalisation et réussite de 2 projets
pilotes ;
Retombées générales du Living lab
en 2012-2013
• Approbation des projets par
le comité d’éthique du CHU
Ste-Justine pour les phases
subséquentes en 2013 ;
• Mobilisation du personnel
médical à l’innovation ouverte (7
départements cliniques) ;
• Développement d’une plateforme
collaborative et de cocréation
numérique permettant de soutenir
les expérimentations du Living lab
(Plateau-réseau) ;
• Préparation et design de nouveaux
projets d’expérimentation en
2013 (projet « Maison de Justin
et Justine » en prévention des
accidents par la réalité virtuelle
immersive, projet CRME en neurotraumatologie et troubles de la
communications par téléprésence
augmentée, projet psychiatrie en
immersion et métacognition) ;
• Alliance stratégique établie avec un
fabricant de logiciel d’évaluation
des retombées cliniques des
expérimentations du Living lab.
• Empowerment des usagers du
milieu hospitalier ;
• Présentation des résultats des
projets pilotes aux entretiens
Jacques-Cartier à Lyon ;
• Coorganisation du premier
colloque scientifique québécois sur
les Living labs et la santé dans le
cadre de l’ACFAS 2013, à Québec ;
• Intégration des processus du Living
lab dans les axes de recherche à
Ste-Justine ;
• Rayonnement média significatif
pour les institutions portant le
projet ;
• Inspirations d’autres initiatives
d’innovation ouverte (en
démarrage) dans le secteur
hospitalier sur le territoire
Montréalais (CSSS JeanneMance, CHUM) et en santé
communautaire (Minilab) ;
• Maillage avec l’industrie afin
d’accroître la richesse des
processus cocréatifs et de
favoriser la commercialisation des
innovations.
recherche
19
Monique Savoie
he
Dr Fabrice Brunet, Patrick Dubé et
rec
n
o
i
t
a
m
for
D’abord considérés comme des
projets spéciaux ou encore des
projets pilotes, la SAT a initié,
en 2006, le volet formation,
sous l’appellation Transform,
qui permet le transfert de
connaissances à partir des axes de
recherches entreprises à la SAT et
qui portent, depuis cinq ans, sur
les environnements immersifs,
l’interactivité et les réseaux à haute
vitesse. Ce volet a pris une ampleur
méritoire car il répond à la nécessité
constante des artistes, étudiants
et professionnels des secteurs des
arts technologiques, des arts de
la scène et des nouveaux médias
de se former et de se maintenir
à jour. Transform leur permet
d’expérimenter les nouveaux outils
en matière de création audio, vidéo
et interactive sous toutes ses formes
dans la production et la diffusion des
contenus audiovisuels numériques.
Transform offre ainsi des
programmes de formation continue
répondant à une demande sans
cesse croissante de la communauté
artistique. Une version de ces
formations adaptée pour les 10 à
17 ans a d’abord été offerte sous
forme de camps d’été et permet
aujourd’hui de dispenser des séances
de formations/ateliers auprès de ces
jeunes sur une base hebdomadaire.
De plus, les visites de groupes
scolaires et l’encadrement offert
aux enseignants complètent nos
interventions dans le milieu des
écoles secondaires, là où se situe
notre relève. Au cours des prochaines
années,Transform souhaite offrir
une version mobile à la formation de
sorte à pouvoir se déplacer dans les
bibliothèques, Maisons de la culture
et parcs, et ainsi augmenter ses
activités de médiations. En parallèle,
la SAT abordera une réflexion sur
l’intérêt de donner beaucoup plus
d’importance au volet formation au
sein de l’organisme, pour couvrir
notamment un spectre plus large de
sujets et ainsi convier un plus grand
nombre de participants au sein d’une
démarche pédagogique s’inspirant
des approches de co-création et
d’innovation ouverte que la SAT
met de l’avant dans ses processus de
création et d’innovation.
En pleine expansion, le volet
Transform entend augmenter, au
cours du prochain exercice, son
offre annuelle d’unités de cours
théoriques, d’ateliers pratiques,
de master class et de formations
pointues à l’usage des créateurschercheurs. En outre, le département
compte bonifier son offre de services
aux différentes commissions
scolaires, de Montréal et d’ailleurs,
au regroupement des artistes en art
visuel (RAAV) ainsi qu’à la Ville de
Montréal (réseau des Maisons de
jeunes). Il compte développer un
service-conseil en pédagogie pour les
arts technologiques pour les collèges,
écoles et universités de même
qu’accroître ses liens avec les autres
associations d’artistes.
20
Formation Arduino — Mouna Andraos
Programmes
réguliers de
formations
Pour la période du 1er avril 2012 au
31 mars 2013, 90 unités de cours de
trois heures ont été offertes durant
l’année, réparties en 4 sessions de
printemps, été, automne et hiver et
enregistrant une augmentation de
60 % comparativement à l’années
précédente (54 unités de 3 heures).
Seize cours ont été proposés dans le
cadre du programme régulier dont la
majorité ont été dispensés en soirée
dans le local Transform au sous-sol
de la SAT. La durée totale de chaque
cours a été comprise entre 3 et 12
heures.
Toujours à l’écoute de la demande
Transform a proposé, cette année, 8
nouveaux cours au programme. Le
succès de cette offre s’est confirmé
par l’inscription de 300 personnes (la
plupart s’inscrivant à des cours de 6
ou 9 heures), dont la moyenne a été
de 8 étudiants par soir, qui totalisent
un achalandage total de plus 700
personnes.
Liste des cours offerts en 2012-2013 :
Introduction au DJing • After Effect
– Introduction • After effect 3D •
Création audio • Production audio •
MAX MSP Jitter • Arduino 1 • Arduino
2 • Modul8 - Visuel en direct • Gimp
• Le mapping vidéo • Wordpress •
Resolume • Interactivité Kinect •
Language de l’immersion
formation
SAT Kid
Le département de formation de la
SAT a récidivé avec les ateliers SAT
Kid compte diversifier, la formule
des cours offerts aux jeunes de
10 à 17 ans, qui constituent notre
relève, en offrant des modules de
formation durant la période scolaire.
Les ateliers se sont déroulés pendant
l’été (camps d’une semaine) et
à l’automne, soit les samedis de
10h à 13h pendant 8 semaines. La
grande pertinence de la formule
de transmission de savoirs et
de développement de la relève
semble confirmée par le nombre
d’inscriptions sans cesse croissant,
comme en font foi les ateliers de
créations pour les 10-16 ans proposés
du 20 octobre au 8 décembre 2012,
atteignant le nombre maximal de
places disponibles, soit 8 jeunes par
groupe. Les ateliers se sont soldés
par des prestations en publique
où les jeunes créateurs ont pu
présenter le résultat de leur oeuvres
audiovisuelles devant parents et
amis.
Services de formation sur
mesure, visites et ateliers
Transform a également connu
une forte croissance au niveau des
services spécialisés et des visitesdémonstrations. En effet, plus de
50 visites comprenant des ateliers
et démonstrations (à la SAT ou à
l’extérieur) ont été inscrites au
calendrier, incluant les activités de
la Commission scolaire de Montréal
(CSDM) dans nos lieux. Au total,
plusieurs centaines de personnes
ont participé, de près ou de loin, à
ces activités soit 487 personnes pour
les visites et la rencontre de 296
personnes dans les écoles.
Parmi la liste des organismes
demandeurs, nous retrouvons,
entres autres, l’Université du Québec
à Montréal, le Collège d’Alma,
l’Université de Montréal, la School
of the Art Institute of Chicago, le
Collège Durocher, le Cégep André
Laurendeau, l’Université du Québec
à Chicoutimi, l’Arrondissement
Notre-Dâme de Grâce et l’école CuréLabelle. À cela, nous pouvons ajouter
les milliers de personnes venues
visiter le kiosque de Transform dans
le cadre du festival Euréka, organisé
par la Conférence régionale des
élus de Montréal, au Vieux-Port de
Montréal à l’été 2012.
for
n
o
i
t
a
m
21
Les discussions avec Emploi-Québec
ont permis d’aboutir à un premier
contrat de 2 formations de 24
heures chacune, Mapping vidéo et
Djing, qui seront dispensées aux
personnes éligibles à ce programme,
pour la modique somme de 4,50$/
hr, dès l’automne 2013, soit plus
de cinq fois moins que le tarif
régulier. Également, l’entente
avec l’Université du Québec à
Chicoutimi et le Centre NAD devrait
mener à d’autres collaborations,
des projets de recherche, de
jeux vidéo et des participations
à leur nouveau programme de
maîtrise. Pour terminer, Transform
compte développer un serviceconseil en pédagogie pour les arts
technologiques pour les collèges,
écoles et universités et accroître ses
liens avec les autres associations
d’artistes.
Le chiffre d’affaires croit lentement
mais surement et assure la pérennité
du département, en atteignant un
équilibre budgétaire et des profits à
courts et moyens termes.
formation
Élèves de la CSDM
Consolidant nos rapports avec nos
partenaires, nous avons continué
à offrir nos services de formation
à divers organismes avec lesquels
nous collaborons. À ce titre, nous
avons complété avec succès notre
première années d’un partenariat de
3 ans avec la CSDM pour des services
de formations et de développement
de projets en arts technologiques
totalisant un montant de 100 000$.
Nous avons également reconduit
nos ententes avec le Bureau du
loisir, Direction de la culture et du
patrimoine. de la ville de Montréal,
le Regroupement des Artistes en
Art Visuel du Québec (RAAV) et le
Regroupement pour la formation en
audiovisuel du Québec (RFAVQ).
ORGANISMES
PARTENAIRES
l’âge des visiteurs. Les étudiants
ont l’occasion d’apprécier un
visionnement dans la Satosphère et
de découvrir l’envers du décor de ce
nouveau type de canevas immersif.
Commission scolaire de
Montréal
L’entente de partenariat répartie
sur trois année entre la SAT et la
CSDM a débuté au cours de la saison
2012-2013 par des visites et ateliers
de création à la SAT. Durant les
mois d’octobre et décembre 2012,
405 élèves provenant de 11 écoles
primaires et secondaires ont eu la
chance de visiter la SAT. Par le biais
d’expérimentations artistiques, de
défis créatifs et de rencontres avec
des artistes, les élèves de la CSDM
ont découvert les outils, métiers
et pratiques émergentes des arts
numériques.
Ateliers, projets et
présentation de VJing en
milieu scolaire
Quatre enseignants du secondaire
ont pu découvrir et mettre en
pratique le VJing avec leurs
élèves. Grâce à l’appui des artistesanimateurs de la SAT, les projets ont
permis aux enseignants et élèves de
connaître de s’initier à cette pratique
et d’apprendre à manipuler Modul8,
un logiciel professionnel de VJing.
Par la suite, des élèves ont présenté
publiquement des performances
visuelles projetées sur grand écran
lors de spectacles et galas de fin
d’année. Il est à noter que ce cours a
été intégré dans leur cursus scolaire.
Les commentaires et évaluations
liées aux activités de cette première
année ont eu des répercussions très
positives et c’est avec enthousiasme
que nous poursuivons la suite de
cette entente triennale.
n
o
i
t
a
m
Une vingtaine de groupes scolaires,
provenant en majeure partie de la
Commission scolaire de Montréal,
ont assisté à des journées d’initiation
aux arts technologiques. Une
visite type dure deux heures et
comprend la découverte des lieux
et des nouvelles formes artistiques
à l’ère du numérique. Les élèves
s’initient aux outils, pratiques et
métiers du numérique par le biais
d’expérimentations artistiques,
de défis, d’un jeu questionnaire
et d’une rencontre avec un
artiste; le tout présenté avec l’aide
d’outils numériques adaptés à
for
22
Formation VJing — Joseph Lefèvre
Festival Euréka!
Assistance : 63 000 personnes
Chaque été, Transform organise une
série d’activités de démonstration et
d’initiation aux arts technologiques
organisée en partenariat avec la
Conférence régionale des élus (CRÉ)
de Montréal lors de l’événement
Euréka! qui a lieu au Vieux-Port de
Montréal.
Dans le cadre de ce festival,
l’équipe de formation de la SAT a
invité le public à participer à deux
ateliers de création artistique et
d’expérimentation technologique.
Pendant trois jours, les visiteurs ont
eu l’opportunité de prendre part
à la création collective de courtes
oeuvres audiovisuelles par le biais
d’un atelier d’animation image
par image, stop motion, offert en
parallèle à un atelier de composition
audio par échantillonnage.
L’an prochain ce partenariat
s’enrichira d’une nouvelle initiative,
le Off Festival Eurêka!, se déroulant
durant toute l’année scolaire avec
certaine écoles de sorte à mener à
un projet de création-production
audiovisuelle scientifique.
formation
Ville de Montréal - Maisons
des jeunes
Transform a également offert
un série d’ateliers de soutien à la
création numérique sous forme de
Vjing, Djing, animation image par
image et composition musicale
par échantillonnage, dans deux
centres jeunesse de la ville pour
différents intervenants en loisirs
culturels, soit la Maison des jeunes
de la Côte-des-Neiges et la Maison
des jeunes l’Escalier de Lachine. Le
succès obtenu par ces formations
fait en sorte que, dès l’an prochain,
Transform obtiendra un un budget
récurrent de 15,000$ par année
sur 5 ans pour continuer cette
collaboration avec la ville.
Regroupement pour la
formation en audiovisuel du
Québec
Deux formations en médias sociaux
ont été données durant l’année à
des petits groupes de spécialistes en
cinéma et télévision. Ces cours sont
vendus par l’organisme et donnés
à la SAT. Le revenu par heure de
formation est un peu plus élevé que
les cours réguliers, entraînant une
marge de profit supérieure.
SPIN / Scénic
Des cours spécialisés sur les logiciels
SPIN et Scénic développés au
Métalab ont été dispensés à une
dizaine de diffuseurs de spectacles
à St-Jean-sur-Richelieu, animés par
Alexandre Quessy, du Métalab la SAT.
Regroupement des Artistes
en Art Visuel du Québec
Habitations Jeanne-Mance
Des ateliers de création audiovisuelle
ont été donnés à l’hiver et au
printemps 2013 avec des jeunes
résidents de HJM par Manuel
Chantre. Cette activité a fait partie
d’un contrat de service de 5,000$
avec l’organisme des Loisirs StJacques. Une performance a été
présentée sur place à la fin de
l’activité.
n
o
i
t
a
m
Depuis l’automne 2009, une série
de cinq formations intitulées :
«J’arrive sur le Web! La webdiffusion
sans trop de difficultés» est offerte
annuellement à une douzaine
d’artistes en arts visuels. En
collaboration avec le RAAV, cette
formation a été développée afin
d’outiller les artistes visuels
souhaitant exporter et diffuser leurs
œuvres sur Internet.
for
Moment Factory
Moment Factory a commandé une
formation sur le processing d’une
durés de 12 heures pour ses employés
qui fût dirigée par Alexandre Quessy
du Métalab de la SAT.
23
La promotion et la vente des cours
de Transform se font presque
exclusivement par Internet via le
site de la SAT. La stratégie comprend
l’envoi de newsletters, l’affichage du
programme sur le site, des mises à
jours des bandeaux et des annonces,
du visuel sur les écrans à l’entrée de
la SAT et l’édition et la distribution
d’un flyer promotionnel trois fois par
an.
Parmi nos ressources, nous
employons une personne à temps
partiel dédiée aux suivis avec les
clients, à la mise à jour de la base de
donnés et au démarchage.
Une ou deux fois par année,
Transform participe à des salons
de promotions (TIC, art visuel, art
techno). À l’occasion, nous faisons
paraître des publicités dans des
revues susceptibles d’attirer une
nouvelle clientèle (Nightlife papier,
le Lien Multimédia, etc.) De plus,
nous concluons parfois des ententes
de visibilité avec des festivals ou des
événements dans le domaine des arts
technologiques (les festivals MUTEK,
Elektra et Eurêka!)..
Présentation de Kuo Hsin-Hui
Communications
et vente
Formations
Satosphère
Depuis l’ouverture de la Satosphère
à l’automne 2011, le comité
d’évaluation de la SAT reçoit un
nombre croissant de demandes pour
la production d’oeuvres immersives
et sélectionne les projets artistiques
les plus intéressants.
L’équipe du Labodôme de la SAT
a élaboré une formation audio et
vidéo, afin d’initier les artistes à la
production de contenu spécifique
à cet environnement à 360 degrés.
Dans l’année, cette résidenceformation, dispensée à une
quarantaine d’artistes, présente les
spécitifités de la création immersive
et donne accès aux dispositifs de la
SAT. Les artistes sont accompagnés
dans leur processus par des
techniciens spécialisés en audio et en
vidéo immersifs. La SAT met à leur
disposition un module spécial pour
la production vidéo immersive, de
même qu’elle octroie un système de
captation sphérique complet basé sur
la caméra à 360 degrés, la Ladybug.
La formation audio consiste en une
journée d’introduction aux enjeux
de la captation et de la diffusion
audio immersive, incluant un
manuel pédagogique complet sur
le sujet. Par la suite, les artistes
sont conviés individuellement
à des ateliers par blocs de quatre
heures, espacés sur une période de
7 à 10 jours et se déroulant dans la
Satosphère. La formation vidéo se
déroule sur le même principe et,
environ six semaines après le début
de la formation, les participants
présentent les oeuvres réalisées en
cours de formation. Lorsque cela
s’avère nécessaire à la réalisation
de leur projet, les artistes peuvent
bénéficier en plus d’une formation
en captation immersive audio, vidéo
ou photo, afin de parfaire leurs
connaissances en fonction du projet
proposé.
n
o
i
t
a
m
for
formation
24
n
o
i
s
u
f
if
d
Depuis son installation sur le
boulevard Saint-Laurent en juin
2003, la SAT a proposé un panorama
des pratiques en arts numériques
par le biais d’installations, de
performances, de concerts,
de colloques, de conférences,
d’expositions, d’ateliers et de
tables rondes en vue de favoriser et
stimuler la critique sur la pratique et
les changements que les nouvelles
technologies opèrent sur nos façons
de voir, de penser, de créer et de
vivre.
Étant une infrastructure
collective, la SAT est utilisée par
plusieurs autres organismes pour
des événements ponctuels, des
lancements, des conférences
de presse et, en ce sens, la
programmation évolue au cours
de l’année au gré des demandes
des différents organismes. La SAT
agit donc moins comme diffuseur
que comme co-producteur dans
l’utilisation de cet espace. Une toute
autre dynamique prévaut pour
l’utilisation de la Satosphère, alors
que la SAT y agit comme diffuseur/
producteur à l’année.
Avec ses deux salles, soit l’Espace
SAT au rez-de-chaussée permettant
une capacité de 1 042 personnes
et le Sensorium au troisième
étage - regroupant la Satosphère,
le Labo culinaire et la terrasse qui,
ensemble, offrent 830 places -, la
SAT est considérée comme une
salle intermédiaire. Depuis ses
rénovations, elle accueille l’équipe
de TEDx Montréal dans ses espaces à
titre de co-producteur, tout comme
elle le fait pour MUTEK qui profite
gracieusement de tous les espaces de
la SAT lors de la tenue de son festival.
2012-2013 :
589 événements
97 000 spectateurs
901 artistes
442 artistes de la relève
25
SATOSPHÈRE
Entre avril 2012 et mars 2013, la
Satosphère a présenté, dans le cadre
de sa programmation régulière,
14 productions, incluant les
événements spéciaux récurrents,
soit l’Halloween, le Jour de l’an et la
Nuit Blanche.
Point fort des activités de la SAT, la
programmation régulière consiste
en la présentation de plus d’une
dizaine d’œuvres immersives créées
pour et dans la Satosphère, ce qui
représente désormais la présentation
de 200 à 240 événements par année.
Ces productions sont toutes initiées
par la SAT à même les revenus
qu’elle reçoit des Conseils des arts
et des revenus autonomes qu’elle
génère. L’ouverture de la Satosphère
a permis, depuis octobre 2011, de
présenter des œuvres immersives
vidéos et sonores, certaines d’entre
elles repoussant même les limites de
la danse, du théâtre et du cirque.
studios du Labodôme de la SAT en
2011-2012. Plus d’une dizaine de
courts-métrages immersifs y sont
présentés : du vidéo d’animation à la
modélisation architecturale 3D en
passant par le film 360° et la création
audio-vidéo stroboscopique. Cette
exploration immersive permet de
découvrir l’étendue du potentiel
créatif qu’offre la Satosphère en
donnant un aperçu d’œuvres
présentées depuis son inauguration.
n
o
i
s
u
f
f
i
d
Motel Califorña, Qualité Motel,
Misteur Valaire (première partie :
Beat Market) (QC)
Espace Temps dimension Y :
Espace chorégraphique, DJ
Mini (QC)
10 avril
L’équipe d’Espace Temps réalise, suite
aux commentaires et suggestions
des participants de la Dimension
X : Espace visuel (le 6 mars 2012),
un second rendez-vous pour
Dimension Y : Espace chorégraphique,
un atelier interactif de musique
électronique, de vidéo 360° et de
danse contemporaine dans l’univers
immersif de la Satosphère.Les
spectateurs sont donc invités à
plonger à nouveau dans l’univers de
DJ Mini et à participer à la création
du spectacle Espace Temps. Pour
cet atelier, 3 clips immersifs ont
été créés par Aurélien Lafargue,
Gilles Roisan et Sebastien Roy,
afin de s’immerger dans l’espace
chorégraphique de Natacha
Filiatrault.
2 avril et 7 avril
SAT Fest 2012 (QC)
20 mars au 28 avril
La sélection du SAT Fest 2012 présente
une sélection des meilleurs projets
immersifs développés dans les
diffusion
Premier opus de Qualité Motel, un
projet parallèle 100% électro des
membres de Misteur Valaire, l’album
réunit les 5 musiciens autour d’une
table d’instruments et de gadgets
électroniques. Sachant toujours
bien s’entourer, l’album contient
plusieurs collaborations d’artistes
invités, tels Mitsou, Stefie Shock,
Yann Perreau, James Di Salvio,
Caracol, Socalled, Fanny Bloom,
Elisapie Isaac, Béni bbq et Karim
Ouellet.
26
Hemisphere de Ulf Langheinrich,
co-présenté par le festival Elektra
et la BIAN (AU)
Espace Temps : dimension Z, DJ
Mini, Jorane et M’Michele (QC)
Espace temps, lancement
d’album, DJ Mini (QC)
8 mai
12 juin
2 au 26 mai • 488 personnes
Pour ce troisième et dernier
rendez-vous, l’équipe d’Espace
Temps invite le public à assister à
Dimension Z : Espace Résonance avec
la participation des musiciennes
Jorane et M’Michèle, en proposant
un atelier interactif de musique
électronique, de vidéo 360°, de danse
contemporaine et de performance
live dans l’univers immersif de la
Satosphère.Cette série d’ateliers
créatifs (X, Y et Z) permet à l’équipe
d’évaluer les nombreuses possibilités
qu’offre la Satosphère afin d’offrir un
spectacle sur mesure.
Pour marquer le lancement d’album
de DJ Mini, une prestation de
l’artiste a au lieu sous les projections
vidéo immersives de la Satosphère.
Des prestations de Jorane ainsi
que de M’Michèle, qui collaborent
à deux pièces de l’album, furent
aussi au programme. Les pièces
ce nouvel album constituent la
base du spectacle Espace Temps
qui sera présenté dans le dôme,
alliant la danse contemporaine
aux projections vidéo 360° afin
de plonger le spectateur dans un
univers immersif et planant.
La SAT s’associe à la toute première
Biennale internationale d’art
numérique (BIAN) de Montréal pour
faire découvrir Hemisphere, une
oeuvre perceptuelle et immersive
offrant le spectacle d’une lente
transformation d’effets visuels et
sonores générés par des algorithmes
fractals et par des systèmes de
particules. L’expérience est
contrastée à l’occasion par des effets
stroboscopiques qui maintiennent les
sens et l’esprit en éveil.
n
o
i
s
u
f
f
i
d
L’oeuvre invite les spectateurs dans
un espace sans dimension et se
transformant à l’infini; elle agit ainsi
comme un antidote à la multitude
de stimulations du quotidien et
permet une recalibration du système
perceptif. Créée en 2006 dans le cadre
du festival Romaeuropa pour un
dôme inspiré de la Cupola de Jeffrey
Shaw, Hemisphere a été adaptée
pour la Satopshère et sa capacité
d’immersion encore plus développée.
Coproduction : Epidemic, Paris
— Muffatwerk, München. Avec le
soutien de la Kulturstiftung des
Bundes
Matter de Kurt Hentschlager, coprésenté par le festival MUTEK (AU)
30 mai au 23 juin
Dans le monde sans gravité de Matter,
des corps humains apparaissent
interconnectés, dépendants les uns
des autres, pour former une matière
pulsante et trébuchante. Générative
et dotée d’une vie propre, Matter
prend la forme d’un organisme
polymorphe, en constante évolution,
sans début ni fin. On peut comparer
Matter à un banc de poissons
formant, à travers une multitude
de comportements individuels, des
figures chorégraphiques unifiées.
Une variété de formes baroque est
ainsi générée à partir d’un ensemble
réduit d’instructions. La matière
sonore de l’oeuvre est créée à partir
des mouvements d’essaims et des
changements de lumière et de
couleur.
diffusion
27
The Search Engine, DJ Food (UK)
19 et 20 juillet
Strictly Kev (alias DJ Food) fut de
passage à Montréal les 19 et 20 juillet
dans le cadre du Festival Osheaga
pour présenter The Search Engine,
une expérience immersive pour la
Satosphère.
Après avoir été développé pour le
Planétarium de Londres en 2011,
avec l’aide des astronomes du Royal
Observatory de Greenwich, les
visuels de The Search Engine trouvent
leurs sources dans les archives
des astronomes britanniques
et sont mêlées à des créations
sur mesure de DJ Food, le tout
rythmé par sa musique qui frappe
de plein fouet. La performance
originale a ensuite été adaptée à la
technologie de la Satosphère pour
en faire cette nouvelle expérience
immersive remixée et bonifiée
nous transportant dans un univers
musical et visuel jamais expérimenté
auparavant.
Six mil Antennas - The final
cut, Johnny Ranger et Manuel
Chantre (QC)
7 août au 14 septembre
Johnny Ranger, la SAT et
Mindroots présentent une version
nouvellement éditée de Six Mil
Antennas, sur une trame sonore de
Manuel Chantre.
Film immersif à 360° spécialement
réalisé pour la Satosphère, Six Mil
Antennas est marqué par une série
de codes audiovisuels surréalistes.
Réinventant les processus
communicationnels dans un cadre
fictif, cette œuvre fantaisiste
enveloppe les spectateurs sous
différents états imaginaires dans
une perspective futuriste. À travers
une série d’événements, son récit
déambule librement entre les
univers de gravité déconstruite, de
sensualité esthétique et d’humour
satirique. Le film s’échaffaude sur
un discours non-linéaire d’une
nature à la fois personnelle, sociale
et politique en intégrant des
acteurs réels à des environnements
de synthèse. Il exprime un
enchevêtrement complexe de
dimensions parallèles, à l’intérieur
desquels personnages et lieux
abstraits évoluent et y entraînent le
public.
The Search Engine, DJ Food (UK)
18 septembre au 12 octobre et supplémentaires
jusqu’au 26 octobre • 1740 personnes
Après 5 représentations en juillet
pour la première nord-américaine,
la SAT et OSHEAGA Arts font revivre
The Search Engine de DJ Food dans la
Satosphère, pour une nouvelle série
de projections.
n
o
i
s
u
f
if
d
SAT Fest 2012 est de retour (QC)
3 juillet au 3 août
diffusion
Halloween Voodoo (QC)
27 octobre • 455 personnes
Les artistes audiovisuels Why
Alex why, Shaydakiss, A-rock,
Jocool, Liberty, TIND et Unpath
ont concocté une expérience
d’Halloween Voodoo immersive et
festive.
28
Babel Orkestra, Jean-Jacques
Lemêtre (FR) et Marcelle Hudon
(QC)
6 au 23 novembre
Chaos and Order, a
Mathematical Symphony
Rocco Helmchen et Johannes Kraas
(DE)
Jean-Jacques Lemêtre, musicien et
compositeur français, a enregistré
depuis 15 ans plus de 1800 langues et
dialectes du monde entier. À partir
de cette banque sonore unique, il
a travaillé à la composition d’une
partition exceptionnelle appelée Babel
Orkestra, constituée d’un répertoire
de 45 heures de voix parlées qu’il
a orchestrées afin de créer une
expérience multisensorielle, telle
une symphonie illustrant la beauté
des langues, présentée en première
mondiale dans la Satosphère.
18 janvier au 22 février puis 5 au 29 mars
L’oeuvre ambiophonique était
soutenue par un environnement
visuel immersif réalisé par Marcelle
Hudon, artiste-marionnettiste,
accompagnée de Louis Hudon et
Denys Lefebvre. Ils y manipulent en
direct de petites marionnettes ainsi
que différentes matières (papiers,
plumes, foin) sur une table de verre
dont l’image est projetée sur 360°.
Cette performance de théâtre
d’ombres s’organise selon neuf
scènes-tableaux correspondant aux
sentiments des ragas indiens.
Le film, présenté p dans la
Satosphère, plonge les spectateurs
dans un univers qui saura éveiller
les sens grâce à un panorama
en constante évolution et à sa
trame sonore électronique et
symphonique. Structurée en
quatre «mouvements», allant de la
forme géométrique au fractal, à la
simulation, en passant par la théorie
du chaos, l’expérience fait découvrir
l’un des liens fondamentaux entre la
réalité et l’abstraction mathématique
où les sciences et les arts fusionnent.
L’artiste des nouveaux médias
Rocco Helmchen et le compositeur
Johannes Kraas, tous deux
originaires d’Allemagne,
s’interrogent à savoir si les
mathématiques ont une couleur
et un son et tentent répondre à
ces questions dans le rendez-vous
immersif Chaos and Order, remarqué
pour ses qualités artistiques
par l’équipe du Labodôme en
déplacement au Fulldome UK de
Leicester en novembre 2012.
n
o
i
s
u
f
f
i
d
Nuit blanche - 8-bits (QC et CL)
2 mars
Depuis cinq ans, la SAT a accueilli
plus de 10 000 personnes à la Nuit
Blanche du festival Montréal en
Lumières. En 2013, c’est près de 4
300 personne qui ont profité des
diverses installations de la SAT, de
l’Espace SAT à la Satosphère (1000
personnes de plus que l’édition
précédente). Plus d’une vingtaine
d’artistes oeuvrent dans le cadre
de cette nuit spéciale à chaque
année. La Nuit blanche 2013 a eu
pour thème l’univers 8-bit, courant
issu des années 90 et défiant les
modes audiovisuelles. Les artistes
du 8-bit/Chiptune développent
leurs créations à partir des consoles
de jeux vidéo «old school» en
détournant les technologies
pour une expression personnelle
et éclatée. Avec Toy Company,
Construct, Ghostdog, les Milky
Runners, Das Mortal, Azyl, jocool,
Liberty, Diagraf et la Mount Royal
Game Society.
Party du Jour de l’an immersif
(QC, FR)
31 décembre • 1112 personnes
Les artistes audiovisuels Busy P (FR),
Vincent Lemieux (QC), Vosper (QC),
Jealous Lovers (QC), Jocool (QC)
et Liberty (QC) ont fait danser les
spectateurs sur des rythmes électros
house afin de célébrer la nouvelle année.
diffusion
29
PRODUCTIONS SAT
Journées de la culture
Souk@SAT - Prise 9
28 au 30 septembre • 1147 personnes
29 novembre au 2 décembre • 12921 personnes
Chaque année, la SAT ouvre ses
portes dans le cadre des Journées de la
culture. À cette occasion, elle offre une
visite de l’ensemble de ses studios de
création et de recherche et présente
ses programmes de formation. À
cette occasion, tout le personnel de
la SAT fait découvrir aux visiteurs
les différents projets en cours ou
réalisés pendant l’année dans chacun
des départements. Cette activité
connaît beaucoup de succès et permet
d’échanger avec des non-initiés.
Annuellement, et ce pour une
neuvième édition en 2012, la SAT
ouvre ses portes au Souk@SAT. Cet
événement, maintenant devenu
une tradition, attire chaque années
une clientèle curieuse et intéressée
à découvrir le travail des artistes
issus de la communauté de designers
gravitant autour de la SAT. Au menu :
des vêtements signés, des accessoires
branchés, de la déco groovy, des
bijoux funky, des disques sexy, des
éditions limitées, des créations
indisciplinées, des inventions
délurées, des jouets intelligents pour
grands et petits enfants. Bref, de tout
pour tous les goûts et accessible à
tous les prix.
n
o
i
s
u
f
f
i
d
Du 28 au 30 septembre, la SAT a tenu
une série d’activités pour souligner la
16e édition des Journées de la culture
dans le cadre d’un marché nocturne
de récoltes urbaines de Montréal
aux abords de la place de la Paix : le
Marché de la brunante. Initié par la
Conférence régionale des élus (CRÉ),
le Marché de la brunante est un
événement où l’agriculture urbaine
et la création d’avant-garde sont à
l’honneur. L’événement proposait
l’expérience immersive The Search
Engine de DJ Food, en plus de la
sélection du SAT Fest 2012 dans la
Satosphère, l’installation interactive
Tunnels autour du monde de Maurice
Benayoun et finalement un atelier
d’exploration culinaire et gourmande
sur les cucurbitacées au Labo culinaire.
diffusion
30
Pour remplir ses objectifs, la
SAT exploite son infrastructure
nouvellement aménagée pour
déployer ses activités et augmenter
son offre envers la communauté
artistique. Elle s’est donnée
pour mandat de multiplier les
coproductions avec des organismes
qui ne disposent pas de lieu et
pour lesquels la SAT constitue une
infrastructure bien équipée et dont
l’expertise peut être partagée. Cette
culture de coproduction est un
des moteurs de la SAT, puisqu’elle
permet d’accueillir annuellement
un nombre significatif d’organismes
qui profitent de ses équipements à
peu, ou pas, de frais de location. La
SAT souhaite ainsi développer sa
programmation et son rayonnement
international en collaborant
plus étroitement avec plusieurs
organismes.
Démonstrations de cuisine
COPRODUCTIONS
Omnivore World Tour
Montréal
17 au 20 août • 480 personnes
En août 2012, la SAT a produit la
première édition montréalaise de
L’Omnivore World Tour qui incluait
18 démonstrations de cuisine, 5
Maudits Soupers et l’Omnivorious
Party.
n
o
i
s
u
f
if
d
Entre Genève, Paris, Moscou,
Shanghai, New York et Sydney,
le Festival Omnivore a fait
escale à Montréal pour la toute
première fois dans le cadre de son
réputé World Tour. Le public a pu
rencontrer certains des plus grands
chefs internationaux ainsi que
les nouveaux talents de la cuisine
d’ici lors des démonstrations où
les chefs invités partageaient sur
scène leur technique et leurs idées.
Pour l’occasion, la Satosphère a
été aménagée spécialement en un
impressionnant studio de cuisine.
Pour sa part, l’Omnivorious Party est
un événement unique d’envergure
organisé avec une dizaine de chefs
mobilisés pour cuisiner en direct les
bouchées les plus créatives, dont se
régalent ensuite les foodies.
Finalement, pendant le festival
l’Espace SAT à été aménagé en
Salon Omnivore où se sont
installés producteurs locaux,
commanditaires, de même qu’un
kiosque de livres et de publications
culinaires, dont La librairie Appetite
for Books et les guides Omnivore.
L’émission Mixeur y a aussi pris place
pour diffuser quelques épisodes en
plus d’y réaliser des entrevues en
direct, devant public, avec les chefs
présents.
Les Maudits Soupers rendent
possible la rencontre spontanée
entre deux chefs, et le Labo culinaire
a été l’hôte d’un de ces Maudits
soupers qui accueillit 100 personnes
avec le chef invité Jérôme Bigot, de
Lindry en France.
diffusion
31
PRODUCTEURS
ADISQ • Blue Skies Turn Black •
Chromatic / Massivart • Compagnie
insane • CREA • CULT Mtl • evenko
• Elektra • Festival de Jazz • Festival
Tournage — Cliquez
Tout au long de l’année, la SAT est
également l’hôte d’ événements
récurrents qui constituent l’ossature
de sa programmation : concerts de
musique électronique, lancements
et événements provenant
principalement des producteurs
suivants.
MosaiC - HEC Montréal • NUMIX •
OohLaLa Festival (FR) • Partenariat
du Quartier des Spectacles •
Patrimoine canadien • Plan
développement Montréal • Presse
n
o
i
s
u
f
f
i
d
Nuits d’Afrique • High Food • I Love
Neon • Jutra • Magazine Nouveau
Projet • M pour Montréal • MUTEK
• OFF Infopresse • Orchestre de la
Francophonie • Pecha Kucha • Pop
Montréal • Portes ouvertes Design
Montréal
LA SAT a également accueilli les
événements de :
Amnistie internationale • B.H.
3 • Productions • Bixi • Centre
hospitalier universitaire mère-
enfant, CHU Ste-Justine • Cossette
• 40 anniversaire • CRÉ de
e
Montréal • Deloitte • Fédération des
producteurs de porcs du Québec •
Fête nationale du Québec • Forum
des communicateurs • INIS •
Mellow Design inc. • Ministère du
Développement économique, de
l’Innovation et de l’Exportation •
diffusion
gourmande • Radium • Rewind
• SAJE • Service des designers
graphiques du Québec • Syndicat des
professionnelles et professionnels du
milieu de l’éducation de Montréal •
Université Concordia • Université de
Montréal • UNESCO • Université du
Québec à Montréal • Université du
Québec au Témiscamingue • Ville de
Montréal
Après galas
En raison de sa localisation centrale,
de la capacité de la salle, de l’attrait
de la Satosphère et de la qualité de
ses installations, la SAT accueille de
plus en plus d’événements d’aprèsgala. Cette année, ce sont les Jutras,
Adisq, Numix et les CRÉA qui ont fait
leur événement d’après-gala à la SAT.
PARTENARIATS
Dans le cadre des célébrations du
temps des fêtes, la SAT accueille
plusieurs entreprises recherchant un
événement créé sur mesure. Cette
année, ce sont les compagnies de jeu
vidéo Ubisoft et Eidos de même que
le journal La Presse qui ont organisé
ces événements avec l’équipe des
créateurs du Labodôme et des
artistes gravitant autour de la SAT.
Cliquez - Tournages
5 septembre au 6 mars, Bi-mensuel
Tournage de 25 émissions Cliquez
dans l’Espace SAT réparties sur 13
semaines (2 émissions tournées à
chaque fois).
Ubisoft
14 décembre • 1503 personnes
Eidos
7 décembre • 445 personnes
La Presse
4 décembre • 413 personnes
Pattison
5 mai • 169 personnes
Pattison, importante compagnie
d’affichage, a choisi la SAT pour accueillir
des représentants arrivant de partout
au Canada. L’équipe de production de
la Satosphère a créé une présentation
spécifique pour l’événement, afin
d’éblouir les convives par une
expérience immersive mémorable.
32
CONFÉRENCES
Conférence : Élections
américaines 2012
Les conférences internationales
touchant l’innovation sont de plus
en plus prisées par les montréalais et
suscitent l’intérêt des grands acteurs
internationaux envers la métropole.
Annuellement, la SAT accueille
plusieurs conférences initiées par
des promoteurs extérieurs. Aussi,
la SAT s’est-elle associée à TEDx
Montréal en offrant à son équipe
d’organisateurs un accès à ses espaces
de travail et de salle de conférence.
26 avril • 50 personnes
Colombus
11 avril • 40 personnes
Maître de cérémonie - John Parisella
Conférenciers :
• Victor A. Béliveau
• Frédéric Gagnon
• Claude Berlinguette-Auger
• Sarah Veilleux-Poulin
À tous les quatre ans se tiennent
les élections présidentielles aux
États-Unis. Les dernières datant
de 2008, le peuple états-unien fut
donc convié cette année à un autre
grand rendez-vous avec l’Histoire le
6 novembre 2012. C’est donc dans
l’optique de mieux cerner les enjeux
entourant ces prochaines élections
que fut présentée cette conférence,
composée d’un panel de chercheurs
en science politique se spécialisant
sur les États-Unis.
n
o
i
s
u
f
f
i
d
International Game
Developers Association (IGDA)
24 avril • 142 personnes
22 mai • 119 personnes
18 septembre • 312 personnes
22 janvier • 442 personnes
13 février • 175 personnes
INNIS, McLuhan et les médias
(US et QC)
25 avril • 234 personnes
Le programme de doctorat conjoint
en communication des universités
de Montréal, du Québec à Montréal
et de Concordia a fêté son 25e
anniversaire dans les locaux de la
SAT. Après un symposium mettant
en vedette les travaux de professeurs
et d’étudiants du programme (de
13 h à 17 h), ce fut l’occasion d’une
conférence unique de Jeffrey
Schnapp, fondateur et directeur du
Métalab (at) Harvard, présentée dans
l’environnement immersif conçu par
Luc Courchesne, Le salon de massage
McLuhan (de 17 h 30 à 19 h).
diffusion
U.R. WEN? L’ÉMERGENCE
DES CORRIDORS CULTURELS
SPATIOTEMPORELS
6 juin • 20 personnes
Le Métalab fut l’hôte d’une
conférence de René Barsalo, membre
du Collège des créateurs-chercheurs
de la SAT. Les travaux de recherche
en téléprésence de même que notre
vie quotidienne, de plus en plus
envahie par une explosion d’outils
de communication synchrones,
fournissent déjà quelques indices
sur les types de changements qui
affecteront la planification des
agendas locaux et les partenariats
géographiques au courant des
prochaines années. Quels sont les
premières règles qui émergent?
Quels en sont les impacts possibles
sur la culture et la société?
I Canada Summit
21 octobre • 150 personnes
I Canada Summit est une journée
de conférences où des Premiers
ministres, maires et leaders de
l’industrie de partout au Canada
qui se réunissent pour discuter de
l’avenir des villes intelligentes.
Midi-conférence Babel
Orkestra
23 novembre • 35 personnes
En marge de l’expérience immersive
Babel Orkestra, présentée en
première mondiale dans la
Satosphère, la SAT et l’équipe de
création a invité les spectateurs à
venir assister à un midi-conférence
autour de la réalisation du projet, un
spectacle conçu et réalisé par JeanJacques Lemêtre (compositeur du
Théâtre de Soleil) et Marcelle Hudon
(marionnettiste).
Lors de cette rencontre, Marcelle
et Jean-Jacques ont présenté leur
démarche artistique et partagé
leur expérience de création.
L’entretien fut ponctué d’une courte
démonstration de l’oeuvre et se clôt
par par une période de discussion.
Bar des sciences (QC et FR)
28 novembre • 100 personnes
Québec Science et Radio-Canada
convièrent à une discussion
animée par Yannick Villedieu sur la
thématique «Que nous apprendra
la fin du monde?». Une équipe de
spécialistes était sur place afin de
répondre à la question et tenter de
nous éclairer sur le sort que les dieux
mayas nous avaient «réservé» pour le
21 décembre.
33
Hackathon - Journée de données
ouvertes
23 février • 200 personnes
Dans le cadre de la Journée
internationale des données ouvertes
2013, l’organisme Québec Ouvert a
organisé une journée de discussion
et de travail collaboratif sur les
bases de données ouvertes de la
Ville de Montréal, du gouvernement
du Québec et de gouvernements
étrangers.
À cette occasion, plus de 170
citoyens, journalistes, développeurs
et designers ont créé des outils
informatiques à partir de ces
données ouvertes.
Live from TED - Séances 6 et 7
OFF Infopresse
27 février • 180 personnes
28 février • 230 personnes
L’équipe du TEDxMontréal et la SAT
ont diffusé en direct les sessions 6
et 7 de TED2013: The Young. The Wise.
The Undiscovered se tenant à Long
Beach en Californie. Le cinéaste
Martin Villeneuve est, entre autres,
le premier Québecois à présenter une
conférence à ce prestigieux rendezvous.
Après une première édition
couronnée de succès, OFF a
rassemblé à nouveau les penseurs
et spécialistes les plus pertinents
de la scène internationale pour une
journée complète de conférences et
de discussions sur l’innovation pour
les entreprises du Québec.
n
o
i
s
u
f
if
d
diffusion
34
n
o
i
s
u
f
f
i
d
LABO CULINAIRE
Une des valeurs portées par la SAT,
de même que pour la communauté
qui la fréquente, est la dimension
écologique et écosystémique.
L’alimentation arrive au premier
rang de ses constituantes et il n’était
donc pas fortuit de nommer le
nouvel étage de la SAT le Sensorium
puisque, une fois encore, l’humain
est au centre de nos réflexions. Bien
que le Labo culinaire (autofinancé à
100%) put sembler, de prime abord,
incompatible avec la mission de la
SAT, il apparaît que cette activité
multiplie la capacité de l’organisme
à créer des ponts réels entre la
ruralité et l’urbanité, et ce, dans un
diffusion
corridor d’échanges permanents
où les produits et les individus
constituent un réseau extrêmement
dynamique et porteur pour toutes
formes de collaborations. De plus,
cet ajout à ses activités fait de la SAT
un lieu de vie stimulant pour ceux
qui l’occupent ou le fréquentent
quotidiennement, de même qu’une
destination prisée par le public
à des heures qui étaient à ce jour
demeurées inoccupées à la SAT, soit
dès 17h, du lundi au vendredi.
En maximisant ses heures
d’ouverture, par les activités du
Sensorium, de la Satosphère et du
Labo culinaire, la SAT peut ainsi
rejoindre une nouvelle clientèle.
L’ouverture de ces nouveaux espaces
a entraîné une augmentation de la
fréquentation d’usagers, tant plus
jeunes que plus âgés, dont beaucoup
n’auraient pas franchi les portes de
la SAT autrement. Dans cette même
lancée, le colloque international
Omnivore, accueilli à l’automne
2012, ainsi que le Marché de la
brunante, initié par la Conférence
régionale des élus (CRÉ), sont deux
événements où l’agriculture urbaine
et la création d’avant-garde sont à
l’honneur. Ces deux événements
seront repris dans notre calendrier
annuel, avec le financement de
partenaires privés, de la CRÉ
Montréal et des producteurs
agricoles régionaux.
35
Au fil des ans, la SAT s’est illustrée
par les nombreux projets et
collaborations qu’elle a su initier ou
établir avec des partenaires – lieux
et organismes culturels – externes.
Souvent confondue avec le bâtiment
qu’elle occupe, la Société des arts
technologiques est bien un incubateur
à idées dont le but premier est
l’élaboration et la propagation d’une
culture issue des nouvelles pratiques
liées au numérique, et ce, souvent hors
de l’enceinte où se trouvent ses studios
et laboratoires de création. Fait aussi
partie de ce volet la présence annuelle
de la SAT au Festival Euréka, lieu de
rencontres des écoliers de Montréal
se tenant dans le Vieux-Port en juin
de chaque année. La SAT y offre, entre
autres, des démonstrations et des
cours de DJ, de VJ et de Toonloop, un
dispositif d’animation image par image.
Projection à la place de la Paix
HORS LES MURS
internationales. Ces délégations sont
référées directement par les différents
paliers de gouvernement ou encore
par la Ville de Montréal et Tourisme
Montréal. Enfin, la SAT entretient des
liens privilégiés avec les délégations du
Québec à l’étranger de même qu’avec
les consulats étrangers.
n
o
i
s
u
f
f
i
d
De plus, la SAT participe annuellement
à de nombreuses conférences
internationales, où elle est invitée
à venir promouvoir la création
québécoise en y présentant le
catalogue des œuvres produites dans
le cadre de ses programmes. La SAT
maintient une présence continue
sur la scène internationale en étant
invitée régulièrement aux conférences
des Entretiens Jacques-Cartier, au
congrès de l’ACFAS ainsi qu’à plusieurs
conférences internationales portant
sur l’immersion, tant en Europe et aux
États-Unis. Elle procède également à
une veille des «appels à contribution»
lancés par les centres internationaux et
relaie ces invitations dans son bulletin
hebdomadaire afin d’inciter les artistes
à y participer.
En tant que Hub, la SAT est
visitée annuellement par 100
à 125 délégations nationales ou
diffusion
PROJECTIONS À LA PLACE DE LA
PAIX
Du 5 juillet au 31 août • 3000 personnes
La SAT a, depuis son arrivée dans le
quartier considéré comme difficile,
pris le parti de contribuer à une plus
grande cohésion sociale en prenant
en charge l’animation de ce parc.
Avec le soutien de l’Arrondissement
Ville-Marie ainsi que l’association
avec le Partenariat du Quartier des
spectacles, la SAT convie le public
à une série de 19 événements à la
place de la Paix, alliant musique
électronique, BBQ en plein air offert
à prix modique et projections à la
belle étoile.
Initié en 2003, ce projet vise à
animer la place de la Paix, qui jouxte
les locaux de la SAT, de concert avec
plusieurs organismes et festivals
montréalais qui profitent ainsi de
l’occupation de la place par la SAT
pendant la saison estivale. Il est
constitué d’une programmation
d’activités diversifiées et gratuites,
interpellant les citoyens, les
communautés environnantes
comme les touristes et les
travailleurs du secteur.
La SAT a organisé des soirées
multi-sensorielles en intégrant des
activités complémentaires, c’està-dire en réunissant les artistes
musicaux, les designers culinaires
et le cinéma. La SAT souhaite,
avec ses partenaires, proposer une
programmation qui s’inscrit dans
un projet global visant à offrir
une programmation culturelle et
diversifiée, à animer les espaces
publics et contribuer à promouvoir
la cohabitation pacifique entre les
résidents et la population transitoire.
Les projections se situent donc
au cœur de la programmation de
chaque soirée, auxquelles viennent
se greffer des performances DJ et
des activités culinaires. Lancée
par les RIDM le 5 juillet, cette
programmation extérieure s’est
poursuivi en collaboration avec le
Festival Vues d’Afrique, Fantasia,
l’Orchestre de la Francophonie,
PRENDS ÇA COURT!, Chromatic,
Dérapage, Kino, les Rendez-vous
du cinéma québécois, SPASM,
SIGGRAPH et POP Montréal pour la
soirée de clôture.
36
EXPLORATION NUMÉRIQUE
TUNNELS AUTOUR DU MONDE
19 juin au 3 septembre • 12 620 personnes
25 septembre au 5 décembre• 250 personnes
Les plus récentes réalisations de la
SAT tendent à faire la synthèse de
toutes les visées, expériences et
approches opérées par la SAT au fil
des ans. Ainsi, pour son volet hors
les murs, pensons au succès qu’a
connu, à l’été 2012, la présentation
du premier SAT Fest dans le
cadre de l’exposition Exploration
numérique. La SAT a déployé son
dôme portable à l’Espace 400e Bell
dans le Port de Québec afin d’y
présenter le panorama des œuvres
immersives créées dans le cadre
de son programme de résidences
de création, ainsi que l’installation
Paysage No.1 de Luc Courchesne.
Mettant à profit les possibilités
nouvelles offertes par le nouvel étage
Sensorium, la SAT présentait sur
presque toute la durée de l’automne
2012, Tunnels autour du monde, une
installation de Maurice Benayoun
qui relia Séoul, Hong Kong,
New York, San José et Montréal.
L’installation proposait de creuser
une matière virtuelle faite d’images
combinant les collections du Hong
Kong Museum of Art, de la Réunion
Française des Musées Nationaux
en plus d’archives de chaque
établissement connecté afin de créer
une rencontre télématique avec des
participants se trouvant à chaque
extrémité du tunnel.
n
o
i
s
u
f
f
i
d
diffusion
37
Six Mil Antennas de Johnny Ranger
DIFFUSION
INTERNATIONALE
D’OEUVRES
IMMERSIVES
Dès la conception de la Satosphère,
la SAT avait identifié l’importance
de distribuer ses productions dans
les planétariums et installations
de type dômes. L’année 2012-2013
a permis de faire connaître la SAT à
travers ces réseaux, notamment la
Fulldome Community, en diffusant à
l’international plusieurs productions
soutenues par la SAT. Le SAT Fest 2012
et Six Mil Antennas de Johnny Ranger
ayant déjà fait l’objet d’une diffusion
publique entre nos murs et ont pu
profiter d’un dossier de presse et
d’outils de promotion avérés.
Lors de sa participation au Festival
FullDome à Leicester (UK), où Six
Mil Antennas a remporté le premier
prix international pour le meilleur
court-métrage expérimental, la
SAT s’est fait remarquer par le
milieu des planétariums et des
salles immersives européens. Une
équipe de la SAT a aussi pu effectuer
des tests de compatibilité de notre
système avec le Hayden Planetarium
à New York (US) ainsi qu’à celui de
Plymouth (UK) en novembre 2012,
qui se sont avérés positifs. Du 13 au
18 février, l’équipe du Labodôme
se faisait également remarquer
dans le cadre de l’Immersive Media
Entertainment, Research, Science
& Arts (IMERSA) (www.imersa.
org) à Denver (US). La SAT a donc
désormais la preuve que, si nous
pouvons former des artistes et bien
les encadrer avec des moyens de
production adéquats, nous pourrons
monter un catalogue d’œuvres et
démarrer une économie viable pour
les productions immersives.
Programme SAT Fest 2012
n
o
i
s
u
f
f
i
d
diffusion
38
Axel Morgenthaler — Mise en lumière
du dôme
Mise en valeur
d’oeuvres
intégrées à
l’architecture
Inauguration : 9 novembre
Près de deux ans après la création
de l’œuvre Pixiness commandée à
l’artiste et concepteur visuel Axel
Morgenthaler, matrice de LED
interactive intégrée à la vitrine de
l’immeuble de la SAT donnant sur
le boulevard Saint-Laurent, la SAT
a poursuivi la mise en lumière de la
SAT de son bâtiment en éclairant,
en plus de la rambarde de la terrasse
créée par Marie-France Brière, la
structure extérieure de la Satosphère
Mise en lumière de la rambarde créée par
Marie-France Brière.
n
o
i
s
u
f
f
i
d
Cette nouvelle création s’inscrit
dans le développement du Parcours
lumière du Quartier des spectacles
initié en 2006. En fusionnant
expression artistique numérique
et design architectural, tout
en enrichissant la signature de
l’environnement urbain, l’œuvre,
permanente et évolutive, dévoile
une toute nouvelle perspective
nocturne aux formes distinctives de
l’édifice de la SAT. Véritable symbole
au cœur du quartier, avec ses 18
mètres de diamètre et ses 15 mètres
de hauteur, la Satosphère illuminée
révèle désormais la vivacité et
l’esprit créatif qui l’habite.
diffusion
39
n
o
i
t
a
c
i
n
u
mm
co
La SAT réalise ses activités de
promotion via son site web
(nouvellement mis à jour), avec
la diffusion de son infolettre, la
communication sur les différents
portails internet tels les réseaux
sociaux et les calendriers
d’événements, les relations de presse
et la production de documents
imprimés.
Nous appuyons nos communications
par des captations régulières
d’événements (photos et vidéos),
de projets de résidence et
d’expositions d’œuvres artistiques.
Ces captations sont réalisées à des
fins de promotion, d’archivage et
de documentation. Ces documents
sont accessibles gratuitement via
notre site web. Nous diffusons aussi
ces contenus sur nos plate-formes
externes telles Vimeo et Flickr,
Facebook et Twitter.
Depuis janvier 2012, l’équipe des
communications a mis en ligne
une nouvelle version de notre
plate-forme Web officielle, www.
sat.qc.ca, ce qui a occasionné un
impact direct sur le nombre de
visites mensuelles ainsi que sur le
nombre de pages vues, de même
que sur l’augmentation de notre
membership via notre infolettre
et nos communautés Facebook/
Twitter.
Ce développement Web, structuré
en trois phases jusqu’à la fin de
l’année 2013, souhaite consolider
cette augmentation tout en réalisant
les objectifs connexes suivants:
• Maintenir l’augmentation
annuelle des visites des platefomes externes (Facebook, Twitter,
Vimeo et Flickr) en plus du « sat.
qc.ca »;
• Transformer un plus grand
pourcentage des visites en vente
directe en améliorant l’interface
utilisateur de la billetterie et du «
sat.qc.ca »;
• Transformer un plus grand
pourcentage de visiteurs en
inscription à l’infolettre ainsi
qu’en membres sur nos plateformes sociales – Facebook et
Twitter;
Site web « sat.qc.ca » :
• 273 090 visites (+51% par rapport à
l’année précédente)
• 635 303 pages vues (+13%)
• 162 618 visiteurs uniques (+45%)
Sources des visiteurs :
• Trafic de recherche : 49%
• Site référents : 30%
• Accès direct : 21%
Meilleur site référent : Facebook
avec 30 231 visites redirigées vers le
site (+79,5%)
Nombre de vidéos visionnées via
Vimeo : 28 705 visionnements
(+287%)
• Augmenter le nombre de pages
vues par visiteur unique, donc le
temps passé sur le site par visite;
• Diminuer le taux de rebond par
visite en poussant la découverte de
contenus qui n’a pas à priori attiré
le visiteur;
• Mieux lier les différents contenus
photo/vidéo/audio/événement/
nouvelle d’un même «thème»
pour approfondir l’expérience des
visiteurs;
• Lier les contenus Web dans la
borne tactile du hall d’entrée et
l’écran en vitrine afin de leur offrir
une nouvelle présence physique et
augmenter les ventes potentielles
sur place.
40
Membres Facebook
Communauté SAT
La SAT réalise ses activités de
promotion via son site web
(nouvellement mis à jour), avec
la diffusion de son infolettre, la
communication sur les différents
portails internet tels les réseaux
sociaux et les calendriers
d’événements, les relations de presse
et la production de documents
imprimés.
Membres Facebook: 20 796 membres
Members Twitter : 9286 abonnés
Infolettre : 20 400 abonnés
DÉVELOPPEMENT
DES PUBLICS
Les activités de la SAT ne cessent
d’attirer de plus en plus de
gens. L’ajout de ses nouveaux
espaces de diffusion ne vient
que renforcer la propagation
de son mandat et confirmer ses
nouveaux marchés. Depuis ses
rénovations et l’agrandissement
de ses espaces, la SAT rejoint un
public de plus en plus varié et elle
peut ainsi sensibiliser de plus en
plus de gens à l’importance des arts
numériques. La SAT se réjouit avant
tout d’avoir su maintenir autour
de ses activités une communauté
de fidèles qui, par leur présence,
valide la pertinence de nos visées et
cautionne d’une certaine manière
nos démarches de diversification.
L’ajout de conférences, soutenues
dès 2013 par le lancement du
Plateau-réseau élaboré à la SAT,
de même que le renforcement du
concept d’édifice branché au réseau
haute vitesse, le «Hub urbain», sont
autant d’exemples qui nous laissent
Femme
(49,9%)
0,2%
9,6%
24,5%
9,9%
3,1%
1,1%
1,7%
Âge
13-17
18-24
25-34
35-44
45-54
55-64
65+
homme
(45,9%)
0,3%
8,0%
20,0%
11,1%
3,5%
1,3%
1,7%
envisager une augmentation et un
renouvellement de nos publics.
Ces augmentations et
diversifications de notre public pour
les prochaines années seront, entre
autres éléments, appuyées au niveau
des communications par le maintien
et le développement de nos relations
de presse et de partenariats, par le
développement de nos actions de
diffusion de notre programmation
régulière, par l’optimisation de notre
pipeline de travail à l’interne et
enfin par un effort accentué pour la
traduction de nos contenus Web et
imprimés.
Nous considérons, un peu comme
Mark Prenski, que chaque génération
dure désormais six ans. Aussi, la SAT
accueille-t-elle sous un même toit
et simultanément un minimum de
cinq générations, et ce, dès l’âge de
10 ans. Elle accompagne chacune
d’entre elles, pleinement sensibilisée
aux intérêts et mutations
culturelles et technologiques qui
définissent chacune de ces tranches
d’âge, notamment celle que nous
nommons les natifs du numérique.
La SAT se doit d’être en constante
mutation, et ce, à l’image du secteur
qu’elle représente.
communication
Finalement, tout au long de
l’année, une équipe mobilisée
par le Partenariat du Quartier des
spectacles offre des visites guidées
dans le quartier incluant un arrêt à la
SAT. Ces visites quasi-quotidiennes
en été attirent, au total, plusieurs
centaines de touristes.
VITRINE INTERNET
La SAT dispose de plusieurs serveurs
internet répartis entre ses propres
locaux qui sont connectés à haut
débit sur le réseau de recherche
du RISQ (Réseau d’information
scientifique du Québec) et un centre
de données offrant une fiabilité,
une sécurité et une bande passante
sur internet surpassant les normes.
Ces serveurs constituent un outil de
communication essentiel entre la
SAT et ses partenaires, collaborateurs
et différentes communautés
d’internautes. Aussi, les sites
internet de plus d’une trentaine
d’organismes culturels sont, depuis
1997, hébergés gratuitement sur les
serveurs de la SAT, en échange de
visibilité.
n
o
i
t
a
c
i
n
u
mm
co
Nous estimons que cette croissance
continuera pour les prochaines
années et nous comptons avoir plus
de 20 000 membres d’ici peu.
Notre membership est en croissance
régulière et atteint aujourd’hui plus
de 16 000 membres, par rapport à un
peu plus de 10 000 il y a quatre ans.
41
Liste des sites hébergés sur
les serveurs de la SAT
• actuellecd.com
• agencetopo.qc.ca
• ambiancesmagnetiques.com
• bechardhudon.com
• collectionqb.com
• courchel.net
• dim.qc.ca
• dreamed.org
• etrecords.net
• electrocd.com
• empreintesdigitales.com
• faubourgsaint-laurent.com
• felixecaroledicaire.com
• freedomhighway.org
• laliste.qc.ca
• malasartesmusique.com
• mmebutterfly.com
• notype.com
• ondulation.net
Dans le cadre du Fulldome UK
à Leicester, Royaume-Uni, en
novembre, Johnny Ranger a
remporté le prix du meilleur court
métrage expérimental avec la
version court-métrage du film Six Mil
Antennas.
• Membre administrateur de la
Corporation développement
urbain du faubourg Saint-Laurent
• oral.qc.ca
• panoscope360.com
• silophone.net
n
o
i
t
a
c
i
• Membre administrateur
Association québécoise dévouée
à la promotion de l’informatique
libre (FACIL)
n
u
mm
• studiojocool.ca
co
• vinylinterventions.com
Le 2 juin, la SAT s’est vu décerner le
Prix OCTAS 2012 ans la catégorie «TI
dans les secteurs culturel, éducatif
ou médiatique» pour le Labodôme et
la Satosphère.
• Membre administrateur du
Partenariat du Quartier des
spectacles (PQdS)
• monsieurfauteux.com
• undefine.ca
PRIX ET
RECONNAISSANCES
• Membre de l’International
Cultural Leadership Project (ICLP)
(Londres, GB)
• mixsessions.net
• theuser.org
La Société des arts technologiques
a été reçue, en 2010, au titre de
premier membre nord-américain de
l’European Network of Open Living
Labs (ENOLL), un regroupement
initié par la communauté
européenne et regroupant
maintenant plus de 200 centres
de recherche axés sur l’innovation
ouverte et les usagers. La direction
de la SAT est également présente :
• Membre d’Immersive Media,
Entertainment, Research, Science
& Arts (IMERSA) USA
• jmdumas.org
• teknozen.net
PRÉSENCE DANS
LES DIFFÉRENTS
CONSEILS
D’ADMINISTRATION
OU ASSOCIATIONS
communication
• Membre TechnoMontréal
• Membre de Culture Montréal
• Administrateur au Comité exécutif
du Bureau du 375e
42
Nuit Blanche — Journal 24h
revue de presse
Dieu est un Dj
Dieu est un DJ : Téléthéâtre 2.0 –
Alexandre Vigneault - La presse
(05/05/12)
Théâtre - Vertige virtuel - Philippe
Couture - Le devoir (18/05/12)
Six Mil Antennas
Six Mil Antennas : du cinéma
immersif qui a de l’étoffe - Éric
Clément - La presse (10/08/12)
Le road trip de la jeune cuisine –
Anicée Lejeune – Journal Métro
(15/08/12)
Omnivore un festival qui met de
l’avant la jeune cuisine – KatherineLune Rollet – Canoé (20/08/12)
Six Mil Antennas is an immersive
experience of futurisctic psychedelia
– The creators project – B. Palop
(21/08/12)
Invisible
Head trip : Six Mil Antennas – Rachel
Levine – CULT MTL (10/08/12)
Des bornes-fontaines musicales
signées Misteur Valaire – Karyne
Tremblay - La presse (11/04/12)
Six Mil Antennas à la Satosphère –
Olash – Camuz (17/08/12)
Living lab
Qualité Motel : ce soir on danse
volume 1 - Emilie Côté - La presse
(07/04/12)
Le Living lab SAT/ Chu Ste-justine
est lançé - HufftingtonpostQc
(27/04/12)
Invisible : Des bornes fontaines
distributrices de musique –
Sympatico (06/04/12)
Le living lab dans la bibliothèque –
Marie Martel- Voir (09/07/12)
Lancement de Qualité Motel et
Invisible – Bande à part (06/04/12)
Pour une guérison ludique – Matv
(27/04/12)
La SAT lance sa première application
mobile de réalitée augmentée – ma
carrière techno (02/04/12)
com
Omnivore 2012
Dans la cuisine des jeunes –
Gwanaëlle Reyt – Le Devoir
(17/08/12)
Festival Omnivore : Montréal à
croquer – Êve Dumas – La presse
(12/08/12)
SAT Fest 2012
Restaurant Report : Foodlab in
Montreal – The New York Times
(19/07/12)
À la table de la SAT – Andrée Harvey Voir (26/04/12)
Six terrasses où flaner cet été – ELLE
QUÉBEC (5/07/13)
7 places to eat in Montreal – Matador
Network (16/04/12)
Société des arts technologiques où
les nouvelles tendances de la main –
Magazine Géotourisme (01/05/12)
Foodlab in Montreal : Affordable
gourmet dining – Culinary travel/
about.com
SAT FOODLAB - WRG mag
n
o
i
t
a
c
i
n
u
m
La haute technologie au service des
enfants maladies – MSN (27/04/12)
Labo culinaire
SAT Fest, les meilleurs projets
immersifs rassemblés - Voir
(23/04/12)
SAT Fest, un monde immersif Grafika (28/04/12)
Experimenting at Montreal’s
Foodlab – UpMagazine
Cinq mordus de patisserie à Montréal
– ELLE QUÉBEC
Hemisphere
« Hémisphère » par Ulf Langheinrich
à la BIAN – Hufftintonpost Qc
(04/05/12)
Hemisphere d’Ulf Langheinrich 3 au
26 mai 2012 dans la Satosphère – Lien
Multimédia (03/05/12)
Bel et BIAN vivante – Voir (07/05/12)
communication
43
Chromatic
Souk @ sat
Autres :
Chromatic 2012 / Paraboles,
casseroles et jeux de roles – CAMUZ
(28/06/12)
Souk @ sat magique ! – Emmanuelle
Vieira – Le Devoir (25/11/12)
Arts numériques - Plus qu’un
nouveau local pour la SAT - Catherine
Lalonde - Le devoir (31/03/12)
À voir : l’expo Chromatic –
Châtelainre (22/06/12)
Le souk @ sat, marché de confections
Made In Montréal – Marie-Êve
Taillefer – Nightlife (26/11/12)
2: 00 sur le web : Carte blanche,
Beatie Boys et Chromatic –
Infopresse TV (11/05/12)
La 9e edition du souk @ sat débute
ce vendredi – Mathieu Poirier – Voir
(27/11/12)
Chromatic ne fait pas dans les demitons : 150 artistes de tous genres, 2
jours hauts en couleur – Nightlife
(25/05/12)
What’s on merges art and shopping –
CTV news (01/12/12)
Chromatic : la programmation est
dévoilée – Scène 1425 (08/05/12)
Matter
Matter de Kurt Hentschläger : un
tapis flottant dans la Satosphère - La
bible urbain (01/07/12)
Mutek 2012 : Matter, un projet
de Kurt Hentschläger dans la
Satosphère – Hufftintonpost Qc
(23/05/12)
Entre immersion du corps et
subversion du sujet : l’ambivalence
du dispositive tehnologique – Archée
Transform
Atteliers en arts technologiques
à la SAT : nouvelle génération de
créateurs – Les Méconnus (08/09/12)
Satopshère : un an d’exploration –
Société perrier (22/06/12)
À voir et à faire en fin de semaine –
C’est bien meilleur le matin – Radiocanada : (30/11/12)
Le téléjournal - Radio-canada
(30/11/12)
Création d’ici en cadeau – Jessica
Dostie – Journal Métro (28/11/12)
Exposition Exploration
numérique
Espace 400e : Exploration numérique
promet un bain technologique – Le
Soleil (16/05/12)
Voyage dans l’univers des
technologies – Le téléjournal Québec
- Radio-canada (22/06/12)
n
o
i
t
a
c
i
DJ FOOD
DJ FOOD et The Search Engine @
Société des arts technologiques –
Montreal.tv (13/09/12)
n
u
mm
co
communication
En route vers le 3 août – Olivier
Robillard-laveaux – Voir (19/07/12)
Q & A with Dj Food on The Search
Engine – CBC (05/07/12)
44
adm
BILAN ADMINISTRATIF
L’année financière 2012-2013 fut
la première année d’opération
complète après l’agrandissement
et les rénovations ayant marqué les
deux années précédentes, ce qui a
permis d’occuper et d’animer tous les
espaces du nouvel édifice. Y furent
tenus plus de 550 événements,
constitués de présentations de films
ou de performances immersives, de
concerts, de conférences, d’ateliers et
de formation pour lesquels la SAT a
accueilli plus de 100 000 spectateurs.
iniSTr
ation
Le budget de la corporation est
rendu à près de 5 millions de dollars
par année et les opérations de la
corporation ont dégagé un léger
surplus de 15 000 $, amenant le
surplus accumulé à 171 345 $.
Les revenus ont atteint un peu plus
de 4,9 millions de dollars, une hausse
marquée de 1 million de dollars
par rapport à l’année précédente.
On observe une augmentation
des revenus, particulièrement en
provenance de la billetterie et des
résultats de ventes du Labo culinaire.
45
Répartition des revenus
Revenus autonomes
Revenus directs et indirects des activités
Total des revenus autonomes
58%
58%
Revenus de financement public
Le tableau adjacent reflète la
répartition, tant au chapitre des
revenus que des dépenses. La SAT,
en excluant les subventions aux
immobilisations, atteint une part de
revenus autonomes de 58 % de son
budget annuel.
Répartition des dépenses
Recherche, création, production et programmation
Frais d’administration et dépenses de télécommunication, énergie,
entretien des locaux et assurances
Amortissement des dépenses
Frais financiers et de financement privé
L’appui financier du gouvernement
canadien est pratiquement
inexistant; en effet, la SAT ne reçoit
que 42 000 $ du Conseil des arts du
Canada, ce qui représente un peu
moins de 1 % de son budget annuel
alors qu’il constituait 24 % du budget
annuel de la SAT, il y a cinq ans.
Par ailleurs, à la suite du diagnostic
des fonctions de gestion de la SAT
en 2012 (direction générale, finance,
ressources humaines, gestion de
projets et innovation, ainsi que
marketing et communication)
effectuée par la Direction des
entreprises (DDE) du ministère du
Développement économique, de
l’Innovation et de l’Exportation
(MDEIE), la SAT a entrepris la
mise en œuvre des principales
recommandations du rapport.
Les partenaires gouvernementaux ministère des Affaires municipales,
des Régions et de l’Occupation du
territoire (MAMROT), du ministère
de la Culture et des Communications
(MCC) et le MDEIE – ont souligné,
en mars 2013, que le déroulement de
mise en œuvre des recommandations
du rapport du MDEIE était positif.
adm
Ces recommandations visent, entre
autres, la représentativité au conseil
d’administration, la mise en place
d’une grille de compétences des
administrateurs, la nomination
d’un administrateur principal, la
production mensuelle des états
financiers, le transfert de la dette à
court terme en dette à long terme,
l’élaboration d’une politique
de gestion de projets, etc. Afin
de répondre positivement à ces
recommandations, la SAT a ainsi dû
modifier ses règlements généraux
qui devront être entérinés par
l’assemblée générale annuelle de
cette année.
administration
38%
1%
3%
42%
Gouvernement du Québec
Gouvernement du Canada
Administration municipale / CAM / PQDS
Total du financement public
L’objectif d’assurer un financement
pérenne pour la SAT demeure
puisque les subventions au
«fonctionnement» des trois
conseils des arts représentent à
peine 10 % du budget annuel de la
SAT. La direction de la SAT, en plus
de rencontrer régulièrement le
comité interministériel, a multiplié
les discussions auprès des sousministres du nouveau gouvernement
afin de poursuivre et de maintenir
les interventions soutenues depuis
2009.
iniSTr
56%
17%
17%
10%
(entre autres, créer un bureau de
projet et développer une plateforme de collaboration);
• Développer des produits et
services (entre autres, recruter une
ressource en marketing, définir
une offre de produits et services
intégrée et identifier des pistes de
sous-produits et services pour le
secteur de la santé, de l’éducation
et de l’alimentation).
ation
Finalement, avec l’aide de la DDE, la
SAT a élaboré, à l’automne 2012, son
nouveau plan d’action triennal 20132016. Les principaux axes de ce plan
s’articulent autour de :
• La valorisation des acquis (entre
autres, maintenir une vitrine
de démonstration permanente,
développer une meilleure
communication interne et
externe);
• L’efficacité organisationnelle
46
Membre du conseil
d’administration
2012-2013
Administrateurs :
Courchesne, Luc (créateur/
chercheur – Université de Montréal)
Dubé, Philippe (créateur/chercheur
– Université Laval)
Les membres du conseil pour la
dernière année ont été :
Présidente - Fondatrice :
Savoie, Monique
Morgenthaler, Axel (artiste et
concepteur – Fondateur de Photonic
Dreams)
Robichaud, Daniel (CEO, Néotech
Capital) — démissionnaire en juin
2012
adm
iniSTr
Les postes vacants au Conseil ont été
comblés en cours d’année et la SAT
est heureuse de compter sur ces trois
nouveaux administrateurs :
ation
Administrateur principal :
Chaurette, Denis (associé chez
Fasken Martineau)
administration
St-Hilaire, Sébastien (Valeur
mobilière Desjardins) – élu le 28
novembre 2012
Sprecher, Aaron (Professeur
Université McGill) - élu le 28
novembre 2012
Delorme, François (Consultant) –
élu le 23 avril 2013
47
perspectives
Pour ses prochains exercices, la
SAT souhaite accroître ses activités
de diffusion, notamment par la
pleine utilisation de sa nouvelle
salle qui vient presque doubler ses
espaces ; elle maintiendra aussi son
programme de recherche/création
et bonifiera son offre de formation
pour permettre de supporter les
artistes dans la mise à jour de leur
connaissance sur l’usage des outils
numériques.
Pour remplir ces objectifs, la SAT
compte exploiter son infrastructure
nouvellement aménagée pour
déployer ses activités et augmenter
son offre envers la communauté
artistique. Elle souhaite également
multiplier les coproductions avec des
organismes qui ne disposent pas de
lieu et pour lesquels la SAT constitue
une infrastructure bien équipée et
dont l’expertise peut être partagée.
Cette culture de coproduction est
un des moteurs de la SAT, puisqu’elle
permet d’accueillir annuellement
un nombre significatif d’organismes
qui profitent de ses équipements à
peu, ou pas, de frais de location. La
SAT souhaite ainsi développer sa
progammation et son rayonnement
international en collaborant plus
étroitement avec ces organismes.
La SAT entend continuer à offrir
aux créateurs et à la communauté
des artistes/chercheurs une
infrastructure évolutive qui
réunit des logiciels d’avant-garde
(essentiellement en code source
libre), des technologies numériques
et des ressources qui permettent
la création, la diffusion et la
distribution de contenu culturel
numérique dans un environnement
conçu autour de réseaux collaboratifs
et branchés sur le monde.
nouvel étage, le Sensorium, permet
d’ores et déjà de doubler son offre
avec l’ajout d’une programmation
régulière dans la Satosphère.
L’Espace SAT continuera d’offrir au
public un lieu unique doté d’une
programmation annuelle originale
présentée sur une base régulière
en partenariat avec de nombreux
organismes, producteurs et festivals.
Les artistes en émergence proposant
de nouveaux styles et approches
seront invités à se produire à la SAT
dans un contexte d’expérimentation
live.
L’organisation et l’accueil de
colloques ou symposiums
internationaux, tel TEDx Montréal
ou le plan Bienvenue Québec
visant à faciliter l’implantation du
logiciel Scénic auprès des salles et
institutions d’ici et d’ailleurs, devrait
continuer à affermir la position de
tête de la SAT et du Québec au sein
du réseau international des arts
numériques et technologiques.
La SAT prévoit bonifier et étoffer
sa programmation annuelle en
proposant des événements originaux
liés à la culture numérique découlant
de ses résidences de création de
même qu’en apportant son soutien
à la présentation publique d’œuvres
et d’expressions artististiques
novatrices en lien avec sa mission. Le
L’annonce d’un nouveau plan
triennal devrait venir renforcer
le volet « Société » de la SAT. En
misant sur le développement de
sa relève par des programmes
tel SAT Kid ou des initiatives de
services de proximité dispensés
dans les bibliothèques, les parcs
ou par des projets spéciaux auprès
de communautés démunies de la
48
Corporation d’habitation JeanneMance, la SAT entend contribuer à
promouvoir la culture numérique
auprès de nouveaux publics tout en
inspirant de nouvelles carrières.
Depuis plusieurs années, l’intérêt
de la société en général et des
autres secteurs que culturel
pour les activités de la SAT s’est
multiplié. Ainsi, lors de notre
dernière rencontre de planification
stratégique, il nous est apparu que la
vision de la SAT pouvait aussi se lire :
société + art + technologie. Il apparaît
que la relation art + technologie,
appliquée à d’autres champs
d’activité - tels l’éducation, la santé,
l’alimentation, l’écologie -, ouvre de
nouvelles avenues qui multiplient
l’impact des résultats de la
recherche/création au bénéfice de la
société, éminemment interpellée par
les impacts positifs des technologies
sur leur vie.
En tant que porte-flambeau de
la culture numérique, SAT est
impliquée dans plusieurs comités de
gestion, d’évaluation et de défense
des intérêts de sa communauté et
est régulièrement sollicitée par
des décideurs et des institutions
culturelles pour son expertise et ses
conseils. Elle agit à titre d’expertconseil auprès de l’industrie pour
réaliser des commandes d’œuvres ou
apporter son concours technique à
des projets artistiques d’envergure.
Ainsi, s’il fallait résumer en un
mot la force principale de la SAT au
niveau de sa programmation, peutêtre pourrions-nous l’exprimer
par le concept de trajectoire.
Combien, en des mouvements
tourbillonnants, une multitude
d’artistes, de chercheurs/créateurs
ont investi, d’abord les différents
lieux de la SAT - passant de ses
laboratoire de recherche à ses salles
de diffusion - pour ensuite prendre
part à la « contamination positive
» générée par les programmes
d’échanges à l’étranger initiés par
la SAT. En assurant une base et une
pérennité aux artistes d’ici, en leur
offrant des plateformes multiples
de diffusion et autant de possibilités
de récurrences, en conviant des
artistes étrangers à venir partager
leur savoir-faire et ainsi stimuler la
création locale, la SAT œuvre tant
à l’émergence qu’au rayonnement
de sa discipline. Quant aux aspects
qu’elle souhaite améliorer, la SAT
espère pouvoir accroître son rôle
en tant que producteur dans ses
espaces de diffusion, de sorte à
promouvoir encore plus la création
d’ici. Après le ralentissement de ses
activités dû au début des travaux de
rénovations de ses espaces en février
2010 et la division des équipes en
trois lieux de travail temporaires,
la SAT est pleinement consciente
de l’importance d’une offre de
diffusion constante et locale qui
contribuerait à pérenniser une scène
à trop maintes reprises caractérisée
d’erratique.
Depuis sa création, la SAT a oeuvré
à faire reconnaître la pratique
artistique dans le secteur du
numérique tout en revisitant des
modèles établis pour les faire évoluer
afin de faire reconnaître les pratiques
émergentes et leur diversité à
travers tous ses programmes. Dire à
nouveau que la SAT est un tremplin,
un incubateur de talents, une
plate-forme de lancement, un hautlieu du réseautage et une vitrine
incontournable pour de nouvelles
carrières semblerait convenu.
Dès lors, le rôle de la SAT ne saurait
que s’affermir, maintenant que sa
programmation s’étale sur douze
mois et qu’elle arbore le double
chapeau de diffuseur/producteur
dans l’exploitation de ses nouveaux
espaces de diffusion. Sa contribution
à la diffusion d’œuvres produites en
ses murs n’en sera qu’augmentée, au
bénéfice de toute la communauté.
49
annexe 1 — visiteurs 2012-2013
2012
directeur du Syndicat mixte du
Pôle Image Magélis (Angoulême)
Mercredi 4 avril
• Frédéric Cros
Jean-Luc Brugeron, technico
commercial, LIFT France, reçu à
la demande de UbiFrance et de
l’Ambassade de France
• Géraldine Zannier, directrice
Formation - Pôle Image Magelis.
Jeudi 12 avril
• Stéphane Natkin, professeur
titulaire de la chaire Systèmes
Multimédia au CNAM
James Moore, ministre du
Patrimoine
• Cécile Le Prado, compositrice et
réalisatrice d’installations sonores
Mardi 17 avril
• Gérard Desaphy, adjoint au maire
d’Angoulême, chargé de la culture
60 étudiants de l’école secondaire
St-Stanislas
Jeudi 26 avril
Visite de des profs et du directeur de
l’école St-Henri
• Jean-Louis Phlippoteau, conseiller
Conseil de développement
GrandAngoulème
• Andreas Koch, Managing Director,
Cortex Productions
Tourisme Montréal – 12 personnes
• Géraldine ZANNIER, directrice
Formation Recherche, Pôle image
Magelis
Vendredi 4 mai
Mercredi 16 mai
Tourisme Montréal – 8 journalistes
étrangers.
• Marie-Andrée Doran, directrice
de l’Institut Technologies de
l’information et Sociétés (ITIS) de
l’Université Laval
Mercredi 2 mai
Lundi 7 mai
Groupe de 15 personnes du bureau de
Montréal du Ministère de la culture
et des communications (MCCCF),
contact : Ginette Desmarais
• Gilles Rioux, directeur adjoint et
au développement des affaires à
l’ITIS de l’Université Laval
Vendredi 18 mai
Mercredi 23 mai
• Loïc Le Guen, directeur de l’EMCA,
l’École des Métiers du Cinéma
d’Animation
Journalistes Tourisme Montréal:
• Gary Singh (Metro News)
• Denis Bourgeois, designer
• Sabrina Grassi-Fossier, directrice
générale de l’Éesi (École
européenne supérieure de l’image)
• Thami Zeghloul, directeur
de l’Institut universitaire de
technologie (IUT) d’Angoulème
• Robert Richard, Maire de Cognac,
• Jeannette Dove et Marcelo
Rocadabo (Two Mundos), Miami,
FL
• Nava et Michael Raviv (Hi-Class
Living), Englewood Cliffs, NJ
• Karan Smith – Globe & Mail,
Toronto
• Jolanda Nouws – Objekt Magazine,
Pays-Bas
• Alessandra Fanelli (Insider
Magazine), Orange Beach, AL
• Michelle Russell (Convene,
Magazine of PCMA),
• Cheryl-Anne Sturken (Meetings &
Conventions Magazine)
• Ilona Kauremszky (MPI one+
Magazine)
Mercredi 30 et jeudi 31 mai
• Malcolm Levy, director New Forms
Festival, Vancouver
• Mike Stubbs, Director/CEO FACT,
Liverpool
• Debbi Lander, London 2012
Creative Programmer, Londres
Mardi 5 juin
Tourisme Montréal (2 journalistes
coréennes)
Mercredi 6 juin
Délégation de 10 personnes du
MDEIE (bureau de Montréal),
rencontre informelle avec la SAT,
sous l’égide de Claude Lévis.
Vendredi 29 juin
Monsieur Gwenael Bodo, Directeur
de la stratégie et du rayonnement
métropolitain, Rennes métropole
Juillet 2012
• Nicolina Farella, directrice science
et innovation au Consulat Général
Britannique de Montréal
• Docteur Andréia Machado Oliveira,
professeur adjoint de l’Université
fédérale de Santa Maria, Brésil
Mardi 24 juillet 2012
Pierre Beaudoin, PDG de Bombardier
Jeudi 2 août 2012
Thierry Baccino, Professeur à
50
l’Université de Paris VIII. Psychologie
Cognitive des Technologies
Numériques et Directeur
Scientifique du LUTIN à la Cité des
Sciences et de l’Industrie. La Villette.
Paris.
Jeudi 9 août 2012
Gabriela Ricardes et Maria Victoria
Alcaraz, Sous-scerétariat du
patrimoine culturel au Ministère
de la Culture du gouvernement de
la Cité autonome de Buenos Aires,
Argentine
Lundi 27 août 2012
Serge Losique, PDG du Festival
des films du Monde, accompagnée
d’une quarantaine de personnes du
Québec, de l’Europe et de la Chine.
Jeudi 13 septembre 2012
Kina Konto et Geneviève Drolet,
MDEIE – Atelier d’information sur
les Living Labs
Mardi 18 septembre 2012
• Laurent Lescop, architecte dplg
docteur en sciences, Département
scénographie
• enseignant chercheur - laboratoire
gersa domaine d’études
architecture et scénographie, Ensa
Nantes, Ecole nationale supérieure
d’architecture de Nantes
• Pascal Joanne, directeur et
enseignant-chercheur, ambiances
acrhitecturales et urbaines de Ensa
Nantes, Ecole nationale supérieure
d’architecture de Nantes
Mardi 25 septembre 2012
• Graeme Green, journaliste au
South China Post, via Tourisme
Montréal
• Boris Debackere, coordonnateur du
laboratoire V2_Lab, V2, Rotterdam,
Pays-Bas.
• Michel van Dartel, curateur, V2,
Rotterdam, Pays-Bas
Mercredi 26 septembre 2012
• François Mallet, Professeur d’Arts
Appliqués, Lycée La martinière
Diderot, Lyon
• Bernard Dessaut, Professeur d’Arts
Appliqués, Lycée La martinière
Diderot, Lyon
• Marie Laure Rabanel, Professeur
d’Arts Appliqués, Lycée La
martinière Diderot, Lyon
• Stéphane Bertrand, Commissariat
architecture de paysage –
exploration urbaine, Montréal
Jeudi 27 septembre 2012
• Sha Xin Wei, Canada Research
Chair, Media Arts and Sciences
• Associate Professor, Design and
Computation Arts
• Research Director of Topology
media lab, Université Concordia
Vendredi 5 octobre 2012
• Stéphan-Eloise Gras, Institut
français
• Joseph Le Gouz de Saint Seine,
Consulat de France
Jeudi 18 octobre 2012
José Giannotti, Continuous
improvement coordinator at
ArjoHuntleigh Magog (ex-BHM
Medical) et 35 autres ingénieurs du
chapitre de l’Estrie de l’OIQ
Mercredi 24 octobre 2012
Antoine Goldschmidt, Tempora S.A.,
Bruxelles
Vendredi 26 octobre 2012
Emily Wengert, VP Huge, New York
Jeudi 1er novembre 2012
Vincent Leclercq, Directeur général
Pôle Images Nord-Pas de Calais,
Tourcoing
7 novembre 2012
Délégation du MDEIE, Innovation
ouverte
Lundi 12 novembre 2012
Dans le cadre de CINARS
• Erika López Treviño, Festival
Internacional de Santa Lucia,
Mexique
• Mylène Robillard, Ville de
Montréal - Maison de la culture
NDG
• Ramon Lopez-Barranco Velasco,
Teatro Sánchez Aguilar, Équateur
• Robbie Macrae, The Edge
Performing Arts Centre, NouvelleZélande
• Live Rosenvinge Jackson, CODA
Oslo International Dance Festival,
Norvège
• Blaise Gagnon, Festival
international des arts de la
marionnette à Saguenay
• Fernand Houdart, Maison de la
Culture d’Arlon, Belgique
• Maja Popovic, Centre culturel
et d’information Budo Tomovic,
Monténégro
• Pierre Holemans, La Manufacture/
collectif contemporain, Belgique
• Emilie Audren, Festival Mythos /
Ici même Productions, France
• Caroline Boussouf, Centre
chorégraphique national de Tours,
France
• Anna-Magdalena Schober,
51
ASKonzepte, Mexique
• David Arroyo De Anda, 2 Stage
México, Mexique
• Patricia Meerts, Centre culturel et
de Congrès LE WHALL, Belgique
• Ana Teresa Ramirez de Alba,
Feria Internacional de la Musica
/ Universidad de Guadalajara,
Mexique
• Bora Kwon, The Gwangdae, Corée
du Sud
• Sergio Matos, Festival cultural de
Mayo, Mexique
• Alain Veilleux, La Centaurée,
Canada
• Arneberg Kirre Ane Christine,
Ingun Bjørnsgaard Prosjekt,
Norvège
• Wagner Palazzi Perez, SESC Serviço Social do Comrcioé, Brésil
• Mariko Oka-Fukuroi, School of
Cultural and Creative, Japon
• Zhu Kai, Chongqing Performance
Co., Ltd, Chine
• Clare McKenzie, Circus Oz,
Australie
• Yanlin Shi, Chongqing
Performance Co., Ltd, Chine
• Marinella Jaskari, Helsinki Dance
Company, Finlande
• Irina Staudohar, Bunker, Slovénie
• Kristina King, Plaza Condesa /
OCESA, Mexique
• Clare Wiley, MEDIA - International
Arts Manager, Royaume-Uni
• JoungHwa Lee, Dance m theater,
Corée du Sud
• EunJu Chunfg, Ej moderndance,
Corée du Sud
• Maria Kublanova, Polytheatre,
Praktika Theatre, Texture Festival,
Big Break Festival, Russie
• Stéphane Frédérick Hivert, 13 31
Productions, France
• Juan Pablo Lopez Otero, Ministère
de la Culture, Colombie
• Vicente Llorca, Media – Zirkolika,
Espagne
Mardi 27 novembre 2012
• Simon Boisserpe, chargé de
mission TIC, Atlanpole, Nantes
• Bérengère Fally, Scientific
Communication Manager, Centre
d’Excellence en Technologies
de l’Information et de la
Communication (Cetic)
2013
Jeudi 21 mars 2013
Vendredi 1er février 2013
Okada Tomohiro M.A./M.S, Director
= Creative Cluster, NPO, Ph.D.
Candidate = Tokyo University of Arts
Samedi 2 mars 2013
• In Hye Park, GUGAKNURi, Corée
du Sud
Mercredi 6 mars 2013
• Philip Ehrensaft, Média - La Scena
Musicale, États-Unis
• Daniel Collet, Inspecteur général,
Département de la compétitivité
et de l’innovation, Direction
générale opérationnelle de
l’économie, de l’emploi et de la
recherche
• Jean-Marc Sevault, coordonnateur
de la mission Atlanpole, Nantes
Magog Technopole – Présentation de
Patrick Dubé
• Anni Puumalainen, Circo Aereo,
Finlande
• Joelle Kapompole, deputée
Wallone, Présidente de la
commission budget, finances,
emploi et formation au Parlement
Wallon
• Raphael Suire, Maître de
conférences, EnseignantChercheur, Université de Rennes
1, chercheur au CREM, UMR CNRS,
France
• Neus Masferrer, Media – Zirkolika,
Espagne
• Marta Oliveres, MOM/ELVIVERO,
Espagne
• Philippe Lachapelle, Directeur
Business Development and
technological Partnerships,
Wallonia Foreign Trade and
Investment Agency
Délégation Belge :
• Fabienne Reuter, Directrice –
chargée de mission – Direction
multilatéral mondial – Direction
Plateforme recherche et
Innovation – Wallonie-Bruxelles
International
Délégation rennaise (Bretagne) :
• Gwenael Bodo, Directeur de la
stratégie et du rayonnement
métropolitain, Rennes métropole
(FR)
• Ninon Taloté - Chargée de
développement des affaires
«Québec / Métropoles Loire
Bretagne» (FR) Nantes-St-Nazaire/
Rennes-St-Malo
• Sylvie Gendreau, étudiante
au doctorat art et société (FR)
et chargée de cours à l’École
Polytechnique de Montréal
52