amphimonde - Opéra de Lyon
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amphimonde - Opéra de Lyon
L’AUTRE SCÈNE DE L’OPÉRA SAISON 2014/2015 Le 21 novembre à 20h30 TANGO DANS LE CADRE DU FESTIVAL BELLES LATINAS William Sabatier, bandonéon Diego Flores, voix Le 22 novembre à 20h30 “Les Hommes de Piaf“ William Sabatier, bandonéon Quatuor Terpsycordes : Girolamo Bottiglieri, premier violon Raya Raytcheva, second violon Caroline Cohen-Adad, alto François Grin, violoncelle William Sabatier est époustouflant de virtuosité et de musicalité. Il s’est imposé à nouveau, comme le grand spécialiste actuel de la musique d’Astor Piazzolla, à la fois exellent interprète et technicien accompli.” Le Midi Libre Difficile de résister au charisme d’un Sabatier. Car son jeu n’est jamais convenu, ses nuances à aucun instant prévisibles. La Montagne |AMPHIMONDE| Vendredi 21 novembre 20h30 Samedi 22 novembre 20h30 William Sabatier Le bandonéoniste William Sabatier, aborde très jeune l’univers du tango, au contact de son père. Sa rencontre avec le bandonéoniste français Olivier Manoury, va l’orienter vers une technique plus actuelle de son instrument. Aujourd’hui grand spécialiste de la musique d’Astor Piazzolla, William Sabatier mène une carrière de soliste invité par de nombreux orchestres classiques en tant que soliste et arrangeur dans les œuvres pour orchestre du maître argentin. Il travaille également avec de grands solistes et chefs d’orchestres tels que Gordan Nikolic, Laurent Quenelle, Svetlin Roussev pour le violon et Arie Van Beek, Peter Csaba, François Xavier Roth pour les chefs d’orchestre. Il participe à de nombreuses créations théâtrales (en 2000 Novecento avec Jean-François Balmer) ainsi que des ballets. Il écrit la musique de tous les derniers spectacles de Laurent Vercelletto depuis 2006 : John & Joe, L’Or de Blaise Cendrars, La Cas Quijote de Philippe Vincenot, 54-13 de Jean Bernand Pouy ou Un Steak de Jack London. Il côtoie depuis des années les meilleurs musiciens de tango (Osvaldo Calo , Mauricio Angarita , Ciro Perez, Diego Trosman, Enrique Pascual, Juan Cedron, Olivier Manoury, Vidal Rojas…). En 2005, Ciro Perez, William Sabatier et Norberto Pedreira s’unissent pour former un trio qui tournera en Europe. Leur premier album : Las Siluetas Porteñas sur le label 5 planètes est salué par la critique. En 2007, il crée le Conjunto Negracha, un ambitieux orchestre de tango qui travaille sur la relecture du répertoire, son actualisation et la création de nouvelles pièces. Il rencontre le chef Leonardo Garcia Alarcon qui l’invite sur son projet “Monteverdi-Piazzolla“ qu’il crée en 2009 au festival de musique baroque d’Ambronay. Il rencontre le chanteur de tango Diego Flores avec qui il forme un duo inspiré. Il vient de créer le Trio Celebracion qui a pour vocation à relire la musique du Maestro Leopoldo Federico avec Aurélie Gallois (violon) et Romain Lecuyer (contrebasse) William Sabatier & Diego Flores (le 21) Diego Flores et William Sabatier, tous deux issus de l’authentique veine tanguera populaire, distillent leurs tangos avec cette humilité qui vêtît si bien leur amour pour la poésie porteña des années 30-40. Celle des Manzi, Cadicamo, Castillo autres Contursi ou Discepolo. La puissance de leurs sincérités se meut en un hommage à un Buenos Aires nostalgique à la fraîcheur révolue. Baryton né en Argentine, Diego Flores commence ses activités artistiques en 1997 avec l’Orchestre tango et punto, formation typique du tango d’Amérique du Sud. Parallèlement, il rejoint le chœur de la ville de Mendoza, où commence sa formation musicale. En 2003, il rejoint le groupe Contramarca, comprenant 5 musiciens et un chanteur, avec lequel il enregistre trois disques. Le groupe a été récompensé à trois reprises par le prix Escenario de la presse artistique dans la catégorie “meilleur groupe de tango de Mendoza“. Le groupe se produit en Argentine, en Uruguay, au Chili et en Colombie. En 2005, Diego Flores est récompensé par le prix Escenario dans la catégorie de la “meilleure performance de tango“. Par ailleurs, il participe à des comédies musicales (Les Misérables, The Phantom Of The Opera) et se produit à l’opéra dans les rôles de Moralès (Carmen, Bizet), Marco (Gianni Schicchi, Puccini) au théâtre Colón de Buenos Aires. Depuis 2005, il est professeur d’interprétation de chanson populaire, à la faculté d’arts de l’Université nationale de Cuyo à Mendoza en Argentine. En 2009, il participe à la création de “Monteverdi - Piazzolla“ du chef Leonardo Garcia Alarcon. Il y rencontre William Sabatier avec lequel il tisse une collaboration fructueuse. Depuis 2011, il crée avec le pianiste Juan Pablo Moltisanti la Tipica La Cabure William Sabatier & Quatuor Terpsycordes (le 22) Sans cesser de fréquenter Anibal Troilo, William Sabatier s’invite chez Édith Piaf. (...) Inspectant en douce ce qui a “travaillé“ William Sabatier, on observe aussitôt que “El pichuco de Buenos Aires“ et “Le moineau de Ménilmontant“ parlent depuis l’éternité, chacun depuis sa rive, avec les mots du destin. On peut alors, sur cette base, aménager des correspondances. Le tango est l’amour qui éprouve de la peine à se donner, le bandonéon la fontaine miraculeuse de ses plaintes. Dans la chanson du Paris populaire, celui des frêles couturières enamourées et des forts en gueule chagrinés, l’instrument foncièrement migrateur peut élire naturellement domicile. William Sabatier ne pouvait donc perdre pied en transférant son art de “tanguero“. Toutefois, il est une raison supplémentaire. Un être de chair vive consent à ne pas s’oublier de sa propre mémoire. Le travail qui nous parvient provient aussi d’une dilatation de l’assise populaire d’un interprète également arrangeur. Il a vu naître et grandir une contrée où la sève des “baluches“ coulait le long des affichettes aux portes des épiceries à clochettes. On y lisait le nom de son père. Infiltrée sans crier gare via les radios des cuisines ouvertes sur les rues, la sève mélodique du “Non, rien de rien, non je ne regrette rien“ a gravé en lui une empreinte indélébile. Voilà pourquoi avance vers nous, en amie retrouvée dans sa nouvelle robe noire, une Piaf “tanguera“. Llibert Tarragó Prisme des répertoires, multiplicité des approches musicales, kaléidoscope des personnalités. Autant de facettes qui confèrent au Quatuor Terpsycordes son identité unique, à la fois singulière et plurielle. Récompensé lors de concours internationaux, dont un Premier Prix à Genève en 2001, ce carré d’archets a su faire rayonner un talent multiple de quatre, homogène et complémentaire dans l’alchimie des musiciens, radical et audacieux dans la lecture des œuvres. A la scène comme au disque, les Terpsycordes prônent l’éclectisme. Leurs enregistrements, tous salués par la presse spécialisée, reflètent cette volonté de toucher l’essence du texte dans une démarche alliant rigueur et fantaisie. Fondé en 1997, basé à Genève, le Quatuor Terpsycordes a suivi l’enseignement de Gábor Takács-Nagy, avant de se perfectionner auprès de membres des quatuors Budapest, Hagen, Lasalle ou Mosaïques, notamment. Galvanisés par le contraste des origines (Italie, Bulgarie et Suisse), ses membres éblouissent régulièrement le public des grandes saisons et festivals de ce monde. Tout en gardant toujours à l’oreille le souffle de la muse Terpsichore, fille de musique qui relie le geste et l’esprit. Terre, psy, cordes.