Cher Soft Secrets

Transcription

Cher Soft Secrets
ff
Readers Stu
Pour adultes. Soft Secrets est une édition de Discover Publisher BV – Année 5 – Edition 4 -2006
GRATUIT
Le système
immunitaire des
plantes
Culture en extérieurfloraison en intérieur
La Strawberry Haze
Ma premiere
culture hydro
Made in Holland
Soma
Mélange terreau
et coco
Blue Hash
Soft Secrets
3
Editorial
Trente plus tard… et toujours en petard
Fut un temps, il n’y a pas si longtemps où on y croyait. 0n croyait que la France, bien
connue en Europe pour camper sur des positions rétrogrades en matière de cannabis,
lâcherait un peu de lest.
L’éclaircie fut de courte durée, le temps pour Nicole Maestracci, alors responsable à partir
de 1999 de la Mildt (Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie)
de publier un livret « Savoir plus Risquer moins » qui débutait par une évidence : « un
monde sans drogues, ça n’existe pas.
Au grand dam des alcooliers — la France est couverte de vignobles, et nombre de
députés doivent leurs places de député aux vignerons — on intègre dans le champ de
la toxicomanie, l’alcool, une drogue bien connue pour ses ravages d’un point de vue
sanitaire et social, et dans l’élan, on y ajoute le tabac dont la particularité est d’être la
drogue la plus mortelle.
L’objectif n’était pas comme ont voulu nous le faire croire certains lobbies, de dédouaner
le cannabis, une drogue que tous les rapports officiels, dans tous les pays du monde,
considèrent comme une des plus facile à gérer. Non ! Il s’agissait seulement pour la
France de se mettre en conformité avec la plupart de ses voisins européens, communiquer
et se battre contre l’abus plutôt que concentrer sa politique sur la chasse à l’usager.
On y croyait d’autant plus que c’était dans l’air du temps, que les médias ne manquaient
jamais de poser aux candidats à la présidentielle de 2002 la question qui tue : « Etes-vous
pour ou contre la dépénalisation du cannabis ? ». À l’exception des candidats de la Ligue
communiste révolutionnaire et des Verts, ils étaient contre bien évidemment.
Et puis la droite est arrivée. Ce ne sont plus des profs qui siègent à l’Assemblée nationale,
une profession de gauche, mais des médecins, une profession de droite.
Sans rien demander à personne, quelques sénateurs décident de faire un état des lieux,
convoquent plein d’associations familiales, des flics, des scientifiques et s’offrent en
prime un voyage à Saint-Martin.
Leur rapport remis en juin 2003 annonce la couleur dès le titre : « Drogue, l’autre cancer
». L’objectif de ce rapport est de descendre le travail de la Mildt accusant au passage la
gauche de laxisme et de présenter le cannabis sous un jour très défavorable en l’affublant
de tous les maux de la terre.
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La Peacemaker
A cette époque d’incertitudes et d’hostilités, la Peacemaker est
là pour calmer les choses. Partagez la Peacemaker avec vos amis
et ennemis et unissez-vous. Même si les personnes qui ont eu la
chance de goûter cette marijuana sont rares, il est de notoriété
publique que sa puissance est inouïe. Une fois que vous aurez
goûté la Peacemaker, vous en voudrez à votre disposition tout le
temps, partout.
Gagnate de 3 cannabis cups!
Super Skunk brésilienne et
White Widow d’Inde du Sud
Floraison indoor: 56 - 70 jours.
Récolte Indoor: jusqu’à 450 grammes par m2.
Période de
floraison Outdoor: Mai/juin à Octobre.
Buzz:
réputée pour sa puissance
Goût/odeur:
fruité.
Type:
C’est de ce rapport que s’est inspirée la MILDT pour dépenser quelques millions d’euros
dans une campagne de prévention où étaient, certes, pointés des inconvénients liés à
l’usage du cannabis, mais d’une manière caricaturale. En témoignent les nombreux coups
de fil reçus par « Drogues Alcool Tabac Info Services » (ça s’appelle comme ça !) de
parents persuadés que leur fils fumeur de « tarpés » allait sombrer dans la schizophrénie.
A l’exception du CIRC qui a parodié la brochure : « Cannabis ce qu’il faut savoir - Le
cannabis est une réalité » en « Cannabis ce qu’on ne vous dit pas – Le cannabis c’est trop
mortel », personne n’a réagi à cette campagne diffusée tant à la radio que sur la télé, une
campagne qui a fait ricaner les ados et flipper leurs parents.
Nous voilà en quelques années revenus trente ans en arrière. Il y a trente ans, justement,
les usagers déjà fatigués d’être stigmatisés se rebellaient et lançaient, par l’intermédiaire
de Libé, « l’Appel du 18 joint ».
Trente ans plus tard, alors que le sort du cannabis et de ses consommateurs dépend des
gouvernements et que la seule politique envisagée par le gouvernement actuel est celle
de la « tolérance zéro », le CIRC lance un nouvel « Appel » et propose une pétition
à signer dont la première et dernière phrase sont extraites de l’Appel originel publié
par Libération. Comme en 1976, le CIRC a demandé à des personnalités politiques et
associatives, mais aussi à des artistes et
à des intellectuels de le soutenir… Pour
signer la pétition, l’imprimer et la diffuser,
pour s’informer sur les « festivités » qui se
préparent, je vous invite à vous rendre sur
le www.18joint.org
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3
Cher Soft Secrets
5
C’est le moment où jamais de sortir en
nombre de la clandestinité, de faire le
Produits
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triste bilan de trente ans de prohibition
Cultivateurs du monde
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(entre 1993, année où nous relancions
Ma premiere culture
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« l’Appel du 18 joint » et 2005, 1 292
Lowry
18
565 personnes ont été interpellées). C’est
Coffeeshop tour
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le moment où jamais de nous opposer
Weckels indoor
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au tout sécuritaire sous prétexte que le
cannabis pose un problème de santé
Grow avec Jorge Cervantes
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publique, le moment d’interpeller les
Weckels outdoor
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politiques sur les mesures pragmatiques
Guide des variétés I
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qu’ils comptent prendre pour en finir avec
Le système immunitaire
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la prohibition, un échec que nul n’osera
Green House Report
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contester.
La Grapefruit, partie 2
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Rendez-vous pour les uns sur les pelouses
Made in Holland
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de La-Villette, et pour les autres, là où ils
Poster
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sont afin que les cannabistrots soient un
Guide des variétés II
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jour une réalité.
Comic Gaudin
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Colofon/index annonce
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J.P. Galland, CIRC
Sommaire
Breeder d’origine: De Sjamaan Seeds
Photo de Bertrand & Magali, France
Le courrier
du lecteur
Soft Secrets
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Soft Secrets France, PoBox 17250, 1001 JG, Amsterdam, Pays-Bas * E-mail [email protected]
Cher Soft Secrets
Cher Soft Secrets
C’est avec plaisir que je vous fais parvenir un cliché de ma magnifique plantation de
Sensi Skunk ainsi que de ma chérie
Houda
Anonymous
reader
Cacher ta beuh
dans des pots de
verre, c’est ok si
l’herbe est bien
sèche pour qu’il
n’y ait pas de
condensation.
Ce pot de verre
doit être garder
dans un endroit
sombre parce la
lumière détruit
le THC des têtes
sèches. Ranger
les têtes séchées
dans des boites de
conserve est une
autre option, ces
boites peuvent être
rangées n’importe
où. Les boite de
conserve doivent
être aéerées de
temps à autre
mais avec les pots
de verre, ce n’est
pas nécessaire.
La plante sur la droite est prête à être coupée, la plante sur la gauche par contre est loin
d’être prêtre. As-tu travaillé avec des clones différents? Visiblement, ces deux-ci n’ont pas
la même plante mère, correct?
Cher Soft
Secrets,
Je vous envoi
des photos
de la femme
de ma vie et
de ma toute
première
récolte sous
250w. Merci à
vous d’être là,
et longue vie a
votre journal...
Corentin
(du 78)
On aime ta femme que tes plantes, pas très impressionnantes. Elles ont encore du chemin
à faire. De nombreuses variétés de marijuana ne montre leur véritable gloire qu’à la fin
de la période de floraison.
2 Skunk 11 47 jours de floraison sous 400 watts entre
les doudous de ma chérie long weed a Soft Secrets!
Jean, France
Salut à toute l’équipe de Soft Secrets et à mes collègues lecteurs!
Voici un pied de Sensi Star sur lequel j’ai fait mes premières armes... Une bonne
récolte malgré une invasion de moucherons! Départ/préfloraison sous HPI 400 puis 7
semaine sous HPS 400. Bonne culture a tous.
Herbivore en France
Les têtes ont été assez bien cruées. Tu peux maintenant pendre la plante en entier la
tête en bas dans une pièce sombre et bien ventilée pour le séchage ou couper toutes les
petites têtes. Dans ce dernier cas, l’herbe sèchera de manière plus unforme.
Sylvie
Belles têtes! Elles sont
denses et aérées (qu’on
appelle aussi ‘fluffy’ en
anglais) et ont la bonne
couleur. Beaucoup
de lumières et des
lampes au bon endroit
garantissent des têtes
comme celles-ci… Bien
joué Sylvie!
Cette plante souffre clairement de toutes sortes de
déficiences. Si ce n’était pas le cas, la demoiselle fleurirait
beaucoup plus longtemps. Comment on voit ça? Aux
nombreux poils blancs sur les têtes. La prochaine
fois utilise un sol de base et ajoute un extra de chaux
toi-même. Tu verras que ta récolte en sera nettement
améliorée! Ta femme est pas mal ceci dit, elle à l’air en
très bonne santé!
Attention Cultivateurs Clandestins!
Ca vous dit un paquet GRATUIT de High Quality Seeds? Alors envoyez-nous
une photo de votre jardin sur laquelle apparaît clairement un exemplaire de
SSFR et vous le recevrez. Si dans votre jardin apparaît aussi une fille ou une
femme aux seins nus, vous recevrez alors un paquet de Black Label en
exclusivité, la marque des champions! Ecrivez-nous à Soft Secrets, PO Box
17250, 1001 JG, Amsterdam, Pays-Bas, ou par e-mail à [email protected]
PS: Tous vos courriers seront traités avec la plus grande discrétion. Nous ne publions
pas les photos hors sujet et nous n’aimons les plantes au stade végétatif. C’est des
grosses têtes bien grasses qu’on veut voir!
Soft Secrets
6
Salut à toute l’équipe de Soft,
Voici mon premier jardin d’intérieur. Il y avait 4 Super Thai x Skunk et 3 Citral qui
venaient de boutures j’ai pu récolter 130g. Pour ma deuxième session qui est presque
terminée j’y ai mis des White Rhino Jock Horror et AK48 en plus. Je sais que mes
variétés n’ont pas toutes les mêmes caractéristiques et mon local n’est pas terminé
il a été construit avec un faible budget. Lors de ma 2eme session j’ai rencontré des
problèmes d’humidité (de 30%!) et à partir de ma 5eme semaine quand j’arrosais
doucement l’eau finissait entièrement dans les sous pots! Jaunissement des feuilles
(fin de flo, surfertilisation, sécheresse, carences?) Depuis trois semaines je lutte
contre une invasion d’araignées rouges! Que pensait vous de la culture dans un
grenier? Je vais faire partir Papaya Aurora indica et Blue Mystic. Je vous souhaite
beaucoup de courage et longue vie à Soft Secrets!
Merci d’avoir mis à disposition un site pour les Français qui ont du mal à se procurer
votre mag!
Bruno, France 87
Bruno, on adore ta femme mais ton espace de culture n’est pas très pro. Il semblerait que
tes lampes soient pendues trop haut et que la chaleur pose également un problème. As-tu
utilisé un ventilateur puissant? Les tiges de tes plantes sont trop fines, on dirait des plants
de haricot plutôt que de cannabis!
Salut à toute
l’équipe,
Merci pour vos
articles très
instructifs...
Voici mes
bijoux, Purple
et Ultra Skunk
6 semaines de
flo. Ma 1ere
expérience
Biobizz 400w
HPS. En fin de
croissance elles
étaient déjà très
belles et très
robustes.
François, Viriat
Olà confrères!
Ci-joint les photos de mes chéries (Ice & Nirvana Spéciale). Celles-ci ont grandi en
HPS Agro 600W et nourries avec les produits de la marque BioBizz qui à mon avis
vont très bien. J’en suis à ma deuxième récolte et grâce à vos précieux conseils et
ceux de quelques proches je pense être sur la bonne voie. Malheureusement je ne
contrôle pas encore le CO_ dans la pièce ce qui à mon avis appauvri la quantité et
malheureusement la qualité aussi je pense.
Paulo, Craponne
Belles têtes mais on y voit clairement des marques de brûlures… Verifie toujours la
distance entre la tête la plus haute et les lampes! Et ça, c’est toi ou ta femme topless
derrière la plante? On envoie des Black Label ou juste des High Quality Seeds? ;-)
A en juger par les têtes, ces plantes fleurissent depuis 5 à 6 semaines… Les variétés à
floraison longue comme la Haze nécessite dix semaines, voire plus, tu savais ça?
Petite plantation de White
Widow
Loopsy & Léa
Cette photo à l’air très
hazy. Ca peut être ta
caméra ou alors l’humidité
de ton local de culture.
Fais attention car une
humidité élevée attire la
moisissure et les parasites.
L’humidité élevée convient
quand les ladies sont en
croissance mais devient
indésirable quand elles
fleurissent.
Salut les amis,
Comme promis voici les photos de nos petites White Widows, en terre et goutte à
goutte, à quelques jours de la récolte. Z’avez vu la belle plante?! On adore votre
journal, continuez de nous étonner et nous apprendre tant de nouvelles choses!
Tonton & Nenew
Superbes plantes – et fille! On voit quelques feuilles jaunes mais rien de dramatique.
Bien joué!
Soft Secrets
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Désolé je n’ai pas
de femme à vous
montrer et ma
seule plante est pas
grande, j’ai eu que
des emm*** pour
ma première récolte
mais j’ai beaucoup
appris grâce à vos
articles (surtout ceux
“pour les nuls”) et je
promets de chérir vos
semences comme il
faut longue vie aux
plantes vertes!
Mr. X, Montrouge
Mr. X, tu as séparé
ta demoiselle de ses
feuilles principales
beaucoup trop tôt!
Maintenant, elle ne
peut plus prendre
assez d’énergie pour
produire de belles
grosses têtes car les
feuilles avec lesquelles
elle fait ça ont été
amputées par toi! Ne
fais plus ça, tu peux
seulement enlever les
feuilles principales
quelques JOURS
avant de couper la fille.
Cher Soft Secrets,
Nous lisons votre journal a passage en Hollande, bon
concept, on adore le ramener pour le faire lire a nos
amis, nous vous souhaitons une bonne continuation et
longue vie a votre journal !
Mr et Mme X, France
Oohlala… Qu’est-ce qu’on aimerait se retrouver enfermer dans la pièce de séchage
avec ta femme, peu importe les plantes …
Bonjour à toute
l’équipe,
H., Langrune sur Mer
Ces plantes nous font penser à la Bubblegum. Cette variété ne fait pas beaucoup de
branches et reste compacte. Ces têtes florales par contre sont couvertes de THC et elle a
un goût très sucré – comme du vrai chewing gum!
Amelie, France
Florian
Utilsez des sacs plastiques scéllés pour
conserver des têtes sèches mais pas des
Tupperware comme ceux-là…
Beau gallons… Le mauve sur certaines de
tes plantes est dû à l’air froid. As-tu cultivé
ces bébés sur un balcon ou quelques chose?
J’ai découvert votre
magazine récemment
et j’ai été tout de suite
été enchanté par le
concept. Moi et ma
copine nous habitons
un appartement
à Rennes et nous
cultivons depuis déjà
quelques temps. Je
vous envoie une photo
de ma chambre de
culture à ces débuts 5
néons de 1m50 (warm
white), je suis passé
depuis au sodium
et une photo de ma
dernière récolte exhibée
par ma charmante
compagne, Northern
Light, Orange Bud,
Super Skunk et HawaII
X Skunk. Je vous
souhaite une bonne
continuation, et vous
dis à très bientôt
Pierre, Rennes
On sait que les gens veulent rester anonymes mais ce que tu as fait au visage de ta femme
n’est rien d’autre que de la mutilation!
Soft Secrets
9
Salut Soft Secrets,
Voilà 1 pied de Hempstar et un
de Strawberry Cough entre les
seins d’une copine. Les plantes
ont 100 jours sous 250w HPS
avec un SCROG de 60 jours.
La demoiselle à 24 ans et est
super open.
Longue vie à Soft Secrets!
Samuel
Pas terrible comme récolte
mais les têtes sont OK. Ces
plantes ont clairement été
surfertilisées et il en résulte
des têtes empoisonnées et une
maigre récolte. Mais malgré tout
le stress, les têtes ont finalement
l’air OK.
Jah
A en juger par la couleur vert foncé
de cette plante, il s’agit d’une variété
afghane. Celles-ci sont des plantes
idéales pour le hasch car même les
feuilles principales sont couvertes de
THC. Si tu as lu les SSFR précédent, tu
sais comment faire ;-)
Francois, Nice
Qui est le chirurgien esthétique de ta
femme? Il fume de la beuh aussi? ;-)
Nathan
Beau jardin guérilla!
Salut Soft Secrets,
Voilà 1 pied de Hempstar et un de Strawberry Cough entre les seins d’une copine. Les
plantes ont 100 jours sous 250w HPS avec un SCROG de 60 jours. La demoiselle à 24
ans et est super open. Longue vie à Soft Secrets!
Samuel
Pas terrible comme récolte mais les têtes sont OK. Ces plantes ont clairement été
surfertilisées et il en résulte des têtes empoisonnées et une maigre récolte. Mais malgré tout
le stress, les têtes ont finalement l’air OK.
Voici quelque photos de ma dernière
culture, Blue Mystic, White Skunk,
Master Kush et Double Gum. Votre
magazine est vraiment extra. Merci
pour la bonne parole que vous
faites circuler j’essaye de contribuer
comme vous à la libération de cette
si magnifique plante. Continué
encore longtemps et bonne fume à
tous.
Mr cocoy du médoc
Merci pour la photo acceptée de la
PP avec le rhum charrette! Ci-joint
des petites photos de Mazar, et Power
Plant! Merci pour votre journal!
Mush
Fabuleuses têtes, Mush ! Les
compliments de l’équipe de SSFR!
Ah, quelle magnifique sorte de white!
Les variétés white sont très populaires
en Europe ces jours-ci, elles gagnent
toutes les cannabis cup!
Bonjour,
Mme. R.
D’abord un grand merci a Soft Secrets
enfin un journal sur la culture! Et en
Français! Je vous joins quelques photos
de ma dernière récolte: Wonder Diesel, GBolt et Bogbubble. Longue vie a SSFR !
Alex
La prochaine fois, cure tes têtes plus
soigneusement.
Pas mal mais rien de spectaculaire. Ne récolte pas cette plante trop tôt car les pointes
mortes des feuilles ne sont pas encore visibles. Les tétons de ta femme par contre le sont!
Soft Secrets
10
Bonjour,
Bonjour cher Soft Secrets,
Quel bonheur de pouvoir enfin cultiver avec de vrais conseils! Continuez ainsi! Cijoint mon placard d’1 m_ sous 400 HPS (SON-T), 3 Euforia et 2 Orange Bud de chez
Dutch Passion. (Les Euforia sont sortis, les Orange sont dans le placard). Continuez,
je continuerais à vous faire connaître!
Mr X, La Rochelle
Ces têtes sont aussi belles et grosses que possible à ce stade. Bien joué, tout à l’air
excellent jusqu’ici…
Denis, Pons
Ici aussi on voit une plante surfertilisée.
La prochaine fois utilise un mesureur
de CE et de pH! Ces outils sont un must
pour tout cultivateur sérieux.
Je vous fais parvenir
des photos de ma
première plante.
C’est bio, c’est de
la White Russian
F1. Je pense que
ce choix était une
erreur car c’est
vraiment très fort, trop fort !!! J’ai
fait les photos le jour de la récolte
qui me semble un peu précoce mais
bon! Elle a 56 jours, d’après Serious
Seeds elle se récolte entre 56 et 63 jrs.
Donc Couic! Il devait y avoir un jour
c’était celui-là … Depuis 2 semaines
que je la fume le matin je suis bien,
j’ai plus mal nulle part. Depuis 30 ans
que je fume, c’est vraiment un plus.
Il doit exister des herbes moins fortes
qui ont les mêmes vertus? Merci pour
votre journal que je trouve sur le net,
pour vos conseils et votre humour. Ma
copine (qui d’ailleurs ne fume pas) et
moi sommes toujours impatients de
trouver un nouveau numéro de votre
journal, et encore merci pour les fous
rires et à ceux qui jouent le jeux.
Serge, Paris
C’est quoi cette femme talibane dans ta
culture?
Bonjour à toute l’équipe
Voici des photos de ma récolte sèche de Super Haze et d’une variété suisse
inconnue. Hélas les buds sont grainées mais l’herbe est bonne. Ayant assez peu
d’expérience je crois que je devrais plutôt m’orienter sur une indica et je crois que
la Sensi Star me plairait bien. Peut être pourriez vous m’aider... Bravo pour votre
travail et vos articles bien utiles!
Atchoum
Sensi Star ne fait pas partie de notre collection mon pote.
Bonjour,
Je vous envoie des photos d’un pied
de Northern Light poussé dans un
petit placard girondin.
Ludovic
Sebastien
Très beau local de culture. Dans un espace relativement petit, quelques bonnes plantes
peuvent pousser.
On a l’impression de sonner comme
une gratte dans un disque mais tu as
supprimé les grandes feuilles de ta
plante beaucoup trop tôt. Cette plante
aurait aisément pu fleurir une semaine
de plus. En Hollande, on dit parfois
ceci: Tu t’es toi-même tiré dans le pied!
Soft Secrets
11
Leo de 06
Une variété
afghane avec
quelques
déficiences.
Supprime toujours
les extrémités
mortes des feuilles,
elles attirent la
pourriture!
Salut rédaction de Soft Secrets,
je vous envoie 2 photos de mes 3 pieds de Northern Light qui débutent leur floraison
en charmante compagnie orné de mon livre de chevet, je veux bien sur parler de cet
ouvrage magnifique intitulé SOFT SECRETS. Je n’ai malheureusement pas eu de
résultat avec vos graines de Hollands Hope pourtant réputées coriaces, car elles sont
toutes mortes juste après la germination, si vous avez une petite idée sur la cause de
cette tragédie, merci de me le faire savoir car je n’en comprend toujours pas la cause
a ce jour... Merci d’exister et je vous en prie, CONTINUEZ!
Vincent
Faire germer des graines n’est pas aisé... Dans ton cas, on ne peut pas vraiment dire
ce qui a mal tourné. La Hollands Hope est en fait une variété outdoor mais certains
cultivateurs la font indoor avec beaucoup de succès. Tu as une femme superbe, on
comprend pourquoi ta photo est un peu tremblante…!
Marie Jo
Très belles plantes extérieures, prêtes à couper. L’autre a une sérieuse déficience, à en
juger par les tons brun foncé des feuilles…
Bonjour à toute l’équipe de Soft
Secrets France,
et encore bravo pour votre magazine! Grâce
aux bons conseils prodigués tout au long
de la rubrique “la culture pour les nuls”,
j’arrive finalement dans la dernière semaine
de floraison sans trop de casse pour ma
toute première culture, réalisée sous néons
(120W au total) à partir de graines de
variété inconnue. J’attends avec impatience
de pouvoir démarrer une nouvelle culture à
partir de graines de qualité, se qui sera pour
moi l’occasion d’investir dans une lampe
digne de ce nom.
Manu – France
Superbe plante, tu as bien lu notre rubrique
‘la culture pour les nuls’, félicitations!
Voici 2 plants de ‘H’ & ‘Zamal’.
1 HPS 400w, résultat 150
grammes sur les 2 plants.
A+
Skunk #1
Yannick
12
its
Flash produ
Cultiver 100% bio avec
BIOCANNA
BIOCANNA est la seule marque à offrir des produits
certifiés tant pour la croissance que pour la floraison.
Lorsqu’ils ont commencé en 2003, BIOCANNA
était la première ligne certifiée pour la culture bio de
cannabis. A ce jour, BIOCANNA est toujours le seul
produit qui rend possible de cultivez entièrement
bio du cannabis de la croissance à la floraison. Le
cannabis produit biologiquement convient mieux
au style de vie de nombreux consommateurs. Par
exemple, pour cultiver du cannabis médicinal,
BIOCANNA donne les meilleurs résultats car
son utilisation garantit un produit final plus sain.
Canna vient de sortir deux nouvelles formules, le
BioBOOST et le BioRHIZOTONIC.
Le BioBOOST est un additif qui augmente la récolte
des cultures bio. Il crée les bonnes conditions
pour une fructification saine des plantes. Le
BioBOOST est un engrais à base d’extrait de plantes
naturellement fermenté dont les caractéristiques sont
de stimuler les fleurs et d’améliorer le goût. Jusqu’à
aujourd’hui, ce produit n’existait que sous une forme
très concentrée. A la demande de nombreux usagers
enthousiastes et après des recherches élaborées, la
formule a été adaptée. Le BioBOOST possède les
mêmes propriétés actives mais maintenant sous une
nouvelle formule qui colle mieux aux souhaits de
nombreux cultivateurs. Le BioBOOST augmente
le métabolisme de la plante en fleur et contient
une combinaison très efficace d’acides aminés, de
vitamines et d’enzymes. Les ingrédients bioactifs
renforcent le métabolisme de la plante juste au
moment où elle en a besoin – quand elle fleurit. Les
plantes produisent ainsi plus de sucres de fruit et de tissu, ce qui faut-il le dire,
améliore le goût et les effets qualitatifs du produit final. Cette formule unique
convient aussi bien pour la culture indoor qu’outdoor.
Le Bio RHIZOTONIC est un stimulateur des racines 100% naturel et bio (OMRI).
Le Bio RHIZOTONIC contient plusieurs vitamines, y compris de la vitamine
B1 et B2. Celles-ci encouragent le développement des racines (capillaires) et
renforcent la résistance de la plante. Des racines puissantes garantissent une
absorption des engrais plus importante et une croissance plus rapide de la plante.
Le Bio RHIZOTONIC a un effet vitalisant visible sur la plante. L’application
de Bio RHIZOTONIC permet à la plante d’étendre rapidement ses racines plus
profondément. C’est pour cette raison que ce produit est entre autre la substance
idéale pour des plantes stressées telles que les clones de cannabis durant leur
transplantation. Parallèlement, le Bio RHIZOTONIC revigore et renforce les
plantes qui sont en mauvaise santé et de piteuse apparence.
Soft Secrets
Système de goutte-à-goutte
Minital - Multital
• Facile à brancher!
• Vous déterminez vous-même la
quantité d’eau!
• Facile à utiliser et bon pour les
plantes!
Le système Mini- et Multital a de
nombreuses qualités uniques. Les
fonctions d’un goutte-à-goutte
ordinaire sont séparées et étendues.
Il est conçu avec les meilleurs
matériaux et son efficacité sur
les plantes et le cultivateur est
inégalable. Le système est composé de plusieurs parties qui s’assemblent selon
les désirs de chacun pour devenir une solution faite sur mesure.
tuyau en
thylène droit
Les tuyaux flexibles en thylène se
range sur un rouleau dont ils gardent
la forme courbée, ce qui ne les rend
pas toujours faciles à utiliser. Les
clients n’en sont pas très contents.
Pour les rendre heureux, Hy-Supply
peut les aider: des morceaux de tuyaux droits en thylène de deux mètres de long
avec un diamètre de 16.20 et 25 mm!
Des gants sortis d’un
flacon de spray?
Le Hy-Supply ‘Hand Protector’ (protecteur de
mains) crée des gants invisibles qu’on peut à
peine sentir. Pulvérisez directement vos mains
avec le flacon, frottez-les et… c’est prêt! A
l’origine, ce produit a été conçu pour protéger les
mains de la peinture, la rouille, le plâtre, la colle
et le mastic. Mais le Hand Protector peut faire
beaucoup plus! Grâce à sa composition unique,
ce produit protège également contre les taches
et les odeurs pendant le curage des têtes. Le Hand Protector ne contient ni huile ni
silicone, a une odeur fraîche et est économique. (Et pour les amoureux: il rend les
mains douces et souples, et est agréable au toucher.)
Pit Pot, un autre ‘truc-top’
de Hy-Supply
Info: www.biocanna.com
Q Big: cultiver en
plusieurs couches
sans soucis
Le Spectrum Reflex se fait remarquer
partout où il passe depuis quelques
temps avec son système de lampes basé
sur un tube fluorescent Philips qui est
couramment utilisé dans l’industrie
horticole. Plus de grammes avec moins de watts est le meilleur des résumé pour
décrire ce tube sophistiqué. Avec une culture à couches multiples où différents
étages superposés servent à différents niveaux de croissance, on peut obtenir
des résultats encore meilleurs: avec deux étages, plus de 700 grammes par mètre
carré. Avec des résultats tels que ceux-là, l’investissement élevé rentabilise
rapidement le système. La culture en couches multiples est très souvent utilisée
par les horticulteurs professionnels car cela donne une récolte maximale sur
un espace limité. Sous la forme d’un splendide Q Bic (prononcé cubique), ce
système à étage est facile à monter soi-même chez soi (ou dans une entrepôt). Si
vous avez l’espace et que vous ne craignez pas les hauteurs, vous pouvez même
y rajouter deux couches. Il n’y a que le ciel qui peut arrêter le Q Big!
Info: Spectrum Reflex // Tél: +31 (0) 512 530586 // Fax: +31 (0) 512 523787
www.spectrumreflex.nl // [email protected]
Hy-Supply peut vous donner cinq bonnes raisons pour adopter ses nouveaux
blocks pour clone Pit Pot.
1. Des racines plus grosses et plus fortes grâce
au bon équilibre entre l’air et l’eau et donc,
une croissance plus rapide en conséquence.
2. Pas de manque d’oxygène grâce à sa
structure fine (pas de morceaux durs).
3. Le sur-arrosage est impossible. Les blocs
n’absorberont simplement que l’eau dont
ils ont besoin. Le produit ne sera ni trop sec
ni trop mouillé.
4. Environ 50% d’espace de moins est
nécessaire que pour d’autres types de
culture. Peu à pas de production de déchets
(plateaux, pots, filets, etc).
5. Le Pit Pot se décompose organiquement.
Les restes peuvent être réutilisés.
Globalement, le Pit Pot est un système
unique pour tous les cultivateurs malins!
Plus d’Informations: Hy-Supply
Tél. +31 (0) 481 452290 // Fax +31 (0) 481-452910
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13
Soft Secrets
All-Mix de BioBizz maintenant
disponible en sac de 20 litres
Nouveau
et digne de
confiance:
suite à de
nombreuses
demandes
depuis
janvier de
cette année,
BioBizz
All-Mix est
maintenant
également
disponible
en sac de 20
litres. Qui
a-t-il de si
pratique au
sac de 20
litres d’All
Mix? Surtout en ville, les clients ont souvent tendance à rendre visite à leur local
de culture par les transports en commun ou en vélo. Le sac de 20 litres est un
peu plus facile à transporter en bus ou en tram. L’All Mix est alors aussi moins
cher à envoyer aux clients qui achètent sur le net, comme élément d’un kit de
départ ou comme produit individuel. Pourquoi donc se compliquer les choses
quand elles peuvent être simples ? Utilisez un sac de 20 litres directement pour
un pot de 20 litres ou utilisez-le dans un bac de culture pour quatre plantes en
l’étalant. A part le format, l’All Mix est exactement le même que les autres
mélanges de terre de BioBizz, le premier et le seul mélange industriel certifié
bio. Globalement, assez d’arguments pour se mettre tout de suite au travail avec
les sacs de BioBizz All-Mix plus pratiques, un produit réputé dans un nouvel
habit futé.
Info: BioBizz
Tél: +31 (0) 50 541 4650
Fax: +31 (0) 50 542 5223
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B’CUZZ Premium poudre pour plante
La série la plus
complète et la
moins chère de
box pour clones
Situé à mi-chemin entre Eindhoven
et Maastricht, tout près de
l’autoroute A2, GrowlifeA2 est
un lieu à ne pas rater pour sa série
exclusive de box pour clones. Grâce à l’énorme espace dont dispose cette société,
on peut les acheter en vrac et c’est pour cela que GrowlifeA2 peut garantir le stock
de box pour clones le moins cher de tous les Pays-Bas. La série de box pour clones
de GrowlifeA2 est en carton plat avec l’intérieur en plastique afin de maintenir la
base de la boite à clones au sec. Ces box peuvent être livrés partout aux Pays-Bas.
Info: GrowlifeA2
Tél/Fax: +31 (0) 47 548 4640
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Contrôleur
SPC pour
un contrôle
climatique
efficace
Avec ce Contrôleur SPC, vous
pouvez contrôler efficacement
le climat. Le SPC fonctionne
de manière entièrement automatique, est rapide et simple. Selon les réglages,
les ventilateurs connectés sont réglés pour que l’air entre et sorte en gardant
une température constante du local. Grâce à ce procédé, tous les éléments
du climat peuvent être sous contrôle permanent. La vitesse du moteur est
programmable. Le SPC est livré avec un senseur calorifique de deux mètres de
long et est simple à connecter et à utiliser. Ce contrôleur peut également être
livré complètement démonté. Cet appareil est garanti IP54, ce qui signifie qu’il
résiste à l’humidité. Le SPC est disponible en versions de 7, 14, et 28 ampères.
En résumé, pour un contrôle précis du climat, n’allez plus voir plus loin que ce
pratique Contrôleur SPC.
Alarme SMS
pour une
sécurité
accrue
La Premium Plant Powder est une nouvelle génération de fertilisants. Ce
fertilisant le plus concentré du marché est particulier grâce aux nouveaux
développements des laboratoires Atami. Notre plus grande innovation, c’est
de réussir à combiner tous les nutriments, y compris le calcium, dans un seul
paquet sans utiliser de liquide. Atami ajoute à ce fertilisant hautement concentré
cinq bactéries essentielles qui ont une influence positive sur la croissance de
la plante dans sa globalité. Ensemble, ils vont faire pousser vos plantes plus
rapidement, plus largement et créer de plus grosses têtes que jamais. Ne le
ratez pas! Disponible en hydro, coco et terre. Demandez tous les détails à votre
revendeur.
Info: Atami
Tél: +31 (0) 73 5223256
Fax: +31 (0) 73 5213259
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L’Alarme SMS vous donne
la possibilité de sécuriser
vos objets rapidement et
simplement. Cet appareil au
système Plug and Play est très
facile à programmer. Vous pouvez la commander à distance, mais l’alarme peut
bien entendu également être allumée et éteinte manuellement. Le plus important
avec cette alarme, c’est qu’il n’y a pas de coût supplémentaire comme par
exemple pour un local d’urgence. Le rapport d’alarme est directement envoyé
au numéro de téléphone programmé. Jusqu’à quatre numéros de téléphone
peuvent être programmés pour être contactés dans le cas du déclenchement
d’une alarme. L’Alarme SMS est livrée avec un détecteur de mouvement, un
contact magnétique et un adaptateur. En outre, il y a également un support
et une batterie 9 volt qui maintient le système opérationnel si l’électricité
est coupée pour une raison ou l’autre. Il enverra donc toujours une alarme
sur votre téléphone portable. Il y a deux douilles pour fixer les senseurs. Ces
douilles peuvent avoir un usage multiple car elles sont divisées. On peut fixer
un cadenas à la troisième douille. Cette Alarme SMS est munie d’un émetteur
unique via lequel une alarme sirène/flash lumineux peut être envoyée. La
connexion électrique est de 9 – 32 volt DC, l’énergie utilisée (mA) est de 60
mA. Cet appareil peut être facilement caché: ces dimensions sont de 130 x 110
x 61 (Lxlxd en millimètres!). L’Alarme SMS peut supporter des températures
allant de –20 à +70°C.
Info: De Groene Oogst
Tél: +31 (0) 13 535 6717 // www.groene-oogst.nl
Soft Secrets
14
Un scanner caméra
révèle tout
Avec cette caméra scanner, vous pourrez non
seulement détecter toute caméra sans fil présente
dans le voisinage en quelques secondes mais
également voir ce que celle-ci regarde. Par
exemple, vous pouvez rouler le long d’une rue
et voir de vous-même s’il y a des caméras sans
fil en action. Ensuite, vous pourrez observer ce
que ces caméras en action filment grâce à cette
excellente combinaison entre le scanner et la
caméra! Quelques détails techniques: Scannage:
900-2520 MHz. Mode opérationnel: Auto/
manuel. Batterie: 3 heures-4 batteries AA. Ecran
vidéo: 2.5” TFT.
Info: EuroSpyShop
Tél: +31 (0) 26 352 1840 // Fax: +31 (0) 26 442 4289 // www.detectnu.com
CTY Set
Le CTY Set mets à disposition de tous cultivateurs
sécurité et qualité à un prix économique. Il comprend lest,
starter et condensateur dans une boîte protectrice ainsi
qu’un réflecteur parabolique, une ampoule Megalight
et un câble de protection. Il ne nécessite aucune
installation ni câblage, attachez l’ampoule et branchezle à l’électricité. L’intérêt des cultivateurs de passer
inaperçus fait chaque jour grossir les demandes pour ce
type d’équipements car un court-circuit, un incendie ou
des problèmes causés par l’humidité peuvent entraîner
des problèmes bien plus graves que l’économie lors
d’achats de lampes bon marché. Le CTY Set de base
est solide et très fiable. Sa boîte protectrice permet une
ventilation tout en protégeant tout l’équipement contre l’humidité, la chaleur et les coups.
Le CTY Set remplit tous les critères de sécurité et de qualité nécessaires à ce type de lampe.
L’ampoule Megalight donne une performance idéale pour la croissance et la floraison avec
de meilleurs résultats que les Grolux.
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Le mélange
ultime: 33 % plus
fort - 100 % Pur!
Kulu trading est le distributeur
européen de l’“Ultimate Blend” de
Zydot. Zydot est spécialisé dans la
confection de produits purifiants
pour le corps afin d’aider le corps
humain à se débarrasser de toutes
ces substances toxiques qu’il
ingère quotidiennement. Ca marche
tellement bien, qu’après l’avoir pris,
vous serrez clean après une heure.
L’effet dure 4 à 5 heures.
Il existe au goût Cerise sauvage,
Orange et Punch tropical.
Le broyeur Mix’n ball
Meduse et
sniper:
Kulu trading est également le distributeur mondial de Mix’nball. Il y a broyeur et
Broyeur. Ce broyeur de grande qualité Mix’n Ball est un tel Broyeur. Vérifiez par
vous-même, un produit absolument génial, incroyablement bien présenté et avec
tout ce que vous pourriez souhaiter. Mix’n Ball est la seule entreprise à utiliser
des enduits non toxiques.
Si nous ne nous
trompons pas
(corrigez-nous
si c’est le cas),
Médusa était un
personnage de
la mythologie
grecque qui avait des serpents sur
la tête à la place des cheveux. Nous
pensons qu’elle a inspiré les créateurs
de cette Pipe à eau Medusa.
La Pipe à eau Sniper est pour les plus
sportifs d’entre nous, car on peut la
prendre sur le dos et cavaler à travers
les rues de…
Le Vapir One
Le brûler
d’encens
dragon
Fantasy Fiction: ce brûleur d’encens
dragon est tellement LAID qu’il est
magnifique. Quand vous brûler de
l’encens, la fumée sort par le nez.
Le One est un système de vaporisation d’air digital de Vapir. Il est compact, a un
design futuriste et offre toutes les qualités que l’on peut attendre de Vapir. Le One
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Cultivateurs
du monde
Soft Secrets
15
Foppe, le cultivateur hollandais
Les plaisirs d’extérieur en Frise
Chaque année, Foppe, le cultivateur de la
province de Frise, réussit à transformer
son jardin en un véritable paradis.
Il le remplit de magnifiques et peu
communes variétés de cannabis indigènes
et étrangères. Il plante de tout : des
petits clones fleuris, jusqu’aux larges et
costaudes femelles aussi grandes que des
tours. Arriver à ce résultat nécessite une
bonne dose de dur labeur et de sueur, mais
la main verte de Foppe est là chaque fois
que nécessaire pour assurer au final le
succès tout en fleurs de cette entreprise.
Soft Secrets l’a rencontré pour voir
comment il gérait tout ça.
“J’ai commencé à recolter mes premiers
succès en 1995, après qu’un de mes potes
ait débuté la culture du hasch dans le
petit jardin de la maison de ses parents.
J’ai tout de suite été impressionné par
l’apparence de ces plants d’herbe de
trois mètres de haut. Un an plus tard,
j’ai commencé à cultiver moi-même. Je
me suis emparé de quelques graines de
hasch provenant de la mangeoire de mon
perroquet et je les ai plantées dans un
Pendant la saison de culture extérieure de
2003, j’ai planté de la Swiss Miss, de la
Black Domina, de la Shiva Shanti 1, de
la Jackfizz (issue d’un croisement entre
la Citral et la Jack Herer), de l’Alpine
Rocket et un certain nombre de mes
propres croisements, et, comme chaque
année, j’essaye d’amener tous ces plants
à maturité pour qu’il me donne des gros
bourgeons bien gras, de première qualité et
remplis à craquer de résine.
Vers le début du mois de février, j’ai
commencé à faire germer les graines
entre des couches de mouchoirs en
papier humides. Après cela, j’ai planté
les germes dans des petits pots, avec
du terreau ordinaire. La chambre de
culture tenait dans un petit placard, avec
deux ampoules de 18 watts à l’intérieur
qui assuraient des heures de luminosité
suffisante pour une croissance normale.
Je travaille aussi avec une minuterie pour
contrôler le cycle de luminosité. Travailler
sur la régularité, c’est tout bénéfice – les
plantes adorent ça ! Les longues et fines
ampoules fluorescentes sont très faibles
comparées aux systèmes avec des lampes
Il y a d’autres variétés auxquelles j’attache
beaucoup d’importance comme celle issue d’un
croisement germanique entre l’Early Durban et une
femelle White Widow, comme aussi l’Alpine Rocket
que j’ai eue par hasard en faisant un échange de
graines avec un sympathique cultivateur suisse.
petit pot que j’ai mis devant une fenêtre
qui donnait plein sud, un endroit chaud
et ensoleillé. Pendant cette première
année, j’ai pris toutes les plus mauvaises
décisions qu’un cultivateur peut prendre
et pourtant, je suis quand même arrivé
à ce que quelques plants fleurissent.
Mais la récolte était malade, en retard et
infecté d’insectes. Le résultat final, qui est
arrivé en octobre, était plutôt désastreux.
Après cette débâcle, j’ai commencé à
travailler plus sérieusement pour cultiver
le cannabis comme il le fallait, toujours
avec des graines cependant, que j’avais
récupérées dans mes bourgeons. Un an
après, j’ai commencé à utiliser des clones
et des graines de bonne qualité produites
par des sociétés agréées.”
Les variétés favorites
“ J’ai déjà cultivé 35 variétés différentes
de cannabis et j’ai aussi opéré quelques
fertilisations croisées entre des plants
issus de graines et des clones. J’ai réalisé
l’opération en pulvérisant du pollen mâle
des plants nés des graines sur les fleurs
des clones. Ma favorite toutes catégories
est la Amstel Gold (Passion 1) Pheno
que j’ai acquise en 2001. Il y a d’autres
variétés auxquelles j’attache beaucoup
d’importance comme celle issue d’un
croisement germanique entre l’Early
Durban et une femelle White Widow,
comme aussi l’Alpine Rocket issue d’une
graine que j’ai eu par hasard en faisant un
échange de graines avec un sympathique
cultivateur suisse. Toutes ces variétés me
font planer en me donnant du punch et
c’est ce que j’aime.
sodium haute pression, mais elles sont tout
à fait suffisantes pour un petit cultivateur
domestique. Une de leurs qualités est
qu’elles produisent peu de chaleur, ce qui
s’en ressent sur la facture d’électricité
! Les graines que j’ai fait germées
proviennent de chouettes cultivateurs que
j’ai rencontrés par internet, sur un des
nombreux forums consacrés au cannabis.
J’ai eu les clones de Black Domina via
un producteur de clones et les graines
de Swiss Miss ont été achetées dans un
magasin du coin. Pour donner une bonne
croissance aux plants, il est important
d’utiliser de la terre riche en nutriments
et qui a un bon drainage, de manière à ce
que le sol ne reste pas humide et soit bien
aérée pour que les racines se développent
rapidement. Il est vital également de
donner à boire régulièrement et d’utiliser
des pots aussi grands que possible. J’utilise
pour ma part des pots de 50 à 110 litres.
Je n’achète pas les mélanges de terre tout
faits, je préfère faire ma petite mixture
moi-même. Elle consiste en du compost
de bonne qualité et/ou 50% de coco,
30% de Perlite, 15% de compost maison
et 5% de terre préparée. Pendant que je
prépare la base du sol, j’ajoute aussi de
la chaux Maerl, pour stabiliser le pH, et
une préparation à base d’os pour enrichir
le tout en phosphore. Une fois que tout ça
est bien mélangé, j’asperge le mix avec de
l’eau et je laisse mûrir de deux à quatre
semaines dans des sacs en plastique. Avant
d’utiliser le mélange de terre, je le remue
encore une bonne fois. A ce propos, quand
j’en ai sous la main, j’utilise de l’eau de
pluie pour étancher la soif de mes plants.
Néanmoins, je préfère un ciel bien sec
Par Bart B.
pendant la saison d’extérieur. Une fois
par semaine, je veille à donner aux plants
des nutriments additionnels en utilisant
de l’engrais liquide, comme le “Biobizz
groei” pour la période de croissance.
Comme je l’ai déjà dit, j’utilise des pots
de 50 à 110 litres, mais cultiver en pleine
terre pose moins de tracas, principalement
parce que cela prend beaucoup moins
de temps pour arroser. Les plants se
développent plus sainement, ils sont
plus puissants et ont plus de rendement.
Avec quelques plants dévastateurs dans
mon jardin, à l’extérieur, placés dans des
grands pots, il m’est déjà arrivé, par un été
particulièrement chaud, de devoir donner
100 litres d’eau par jour à chaque plant.
Pendant la floraison, je nourris les plants
avec un liquide nutritif bio, comme le
“bio-bloei” de chez Biobizz que je donne
plus ou moins deux fois par semaine, selon
le climat.
La plupart des variétés commencent
à fleurir vers début août ou une ou
deux semaines plus tard. Les floraisons
précoces, comme celles de la Amstel
Gold / Purple / Durban Poison / Hollands
Hope se terminent vers la fin septembre.
La majorité des variétés indoors, comme
la Shiva / Citral / White Widow / Skunk
terminent leur floraison autour du milieu
ou de la fin d’octobre, quand la probabilité
d’avoir du mauvais temps humide
augmente et que donc, on a plus de chance
aussi d’obtenir une plus petite récolte,
d’avoir des moisissures et des parasites.
Dans les dernières semaines de floraison,
qui sont souvent critiques, je place les
plus belles femelles sous une protection,
pour les protéger durant cette période
vitale. Je fais ça seulement si la météo a
prévu de la pluie ou si un nuage à l’aspect
particulièrement menaçant montre le bout
de son nez. La prévention, ça marche !”
Les problèmes du paradis
“Le printemps et l’été en Frise sont
très favorables pour le développement
des plants, mais parfois il faut gérer
des tempêtes de grêle ou des pluies
torrentielles avec des vents violents. L’été
dernier, il a fait très chaud et très sec et
ça cause aussi parfois des problèmes.
Là où je vis, j’ai eu un gros souci avec
une infection due à un champignon,
le Botrytis, qui apparaît lorsque l’air
est particulièrement chargé d’humidité
– comme ça été le cas dans la deuxième
moitié de septembre et les premières
semaines d’octobre. Les périodes où se
combinent la brume, la pluie, le vent et
des températures douces sont un désastre,
surtout pour les plus gros bourgeons parce
qu’ils absorbent l’humidité de l’air et s’en
débarrassent beaucoup plus lentement que
les petits bourgeons. J’ai remarqué que ça
peut être intéressant de traiter ses plants
pour qu’ils produisent un tas de très petits
bourgeons, plutôt que des plus gros en
moins grand nombre. Pendant ces périodes
dangereuses, je vérifie l’état des bourgeons
chaque jour en inspectant soigneusement
les feuilles et en tenant à l’oeil les
bourgeons qui se décolorent, signe de
moisissures. Si je détecte des bourgeons
infectés, je les enlève de suite.
En commençant tôt dans la saison, les
plants peuvent atteindre des dimensions
énormes.
Une Alpine Rocket. Magnifique!
Un beau bourgeon d’Alpine Rocket.
Quelques clones de Swiss Miss peuvent
fournir une bonne petite réserve de
matos.
Cette Durban poison a bien vécu et ça
se voit.
Soft Secrets
16
J’ai connu quelques problèmes pendant
la croissance de la Jackfizz que j’avais
débutée dans des pots assez petits. J’ai
dû la transplanter d’un pot de 50 litres à
un pot de 200 litres, parce que le pot de
110 litres était trop petit. Mais ce n’était
pas encore le plus gros souci. A la moitié
de la floraison, j’ai décidé de planter la
Jackfizz dans le jardin, pour lui permettre
de profiter du plein soleil. Mais je n’avais
pas assez porté attention à la météo qui
prévoyait des vents violents à la fin de
l’après-midi. Quand je suis revenu, il était
déjà trop tard : la Jackfizz s’était cassée en
deux. Et pourtant, j’avais utilisé plusieurs
tiges de bambou comme tuteurs, mais ils
ont été brisés par le vent. J’ai essayé de
sauver le plant, mais il n’a pas pu être
réparé, alors il ne me restait plus qu’à
sauver le peu de la récolte que je pouvais
encore récupérer après la catastrophe. Les
vagues de chaleur de cet été là ont aussi
asséché complètement les plants mâles que
j’avais cultivés en vue de croisement. Mon
frère n’arrivait pas à bien donner à boire
aux plants après toute une journée de soleil
qui tape et des rafales de vent : la partie
supérieure du sol était dure et sèche, l’eau
ne pouvait pas pénétrer et coulait de suite
en dehors du pot sans que le plant ait eu
assez de temps pour s’en nourrir. J’ai dû
lui dire de donner à boire plus lentement.
Mais les plants n’avaient pas eu assez
d’eau et les dommages étaient irréparables.
Alors, pensez à entretenir votre sol et
donnez de l’eau le matin, pour que le plant
en ait assez pour la journée.”
inspecte tous les jours. Car même après la
récolte, il peut encore y avoir des soucis
et les bourgeons durement gagnés peuvent
toujours être perdus au dernier moment.
Les plants offrent une grande diversité :
depuis le petit clone de Black Domina qui
donne dix petits grammes (je l’ai fait fleurir
trop tôt) jusqu’à la récolte d’automne dans
laquelle une Jackfizz, après une pleine
saison dans un pot de 110 litres, a donné
400 grammes par plant. La plupart des
plants donnent entre 75 et 300 grammes
d’excellent potentiel. De la douce ganja
cultivée en extérieur : c’est de la fumette
de classe ! La plus grosse récolte que j’ai
eue tournait autour des 700, 800 grammes,
et elle aurait pu être plus grosse encore si
quelques bourgeons n’avaient pas été volés.
C’était ma première et ma plus grosse
récolte d’un plant cultivé à l’extérieur. Il a
atteint les quatre mètres. C’était en 1996,
quand le climat a été extraordinaire, avec
énormément de soleil jusqu’à la récolte.
2002 a aussi été une très bonne année,
Une Jackfizz à la fin du mois d’août. Dans quelques temps, elle travaillera d’arrachepied à produire des petits poils blancs qui donneront sûrement beaucoup de bourgeons.
La taille à la chaîne
“Quand, après plusieurs mois, le moment
de la récolte arrive enfin, je suis souvent
occupé un mois entier à extraire ce que
je peux des plants. Je passe chaque jour
de deux à quatre heures à la taille. Après
un certain temps passé à la taille, j’ai
l’impression que je pourrais tailler le reste
des bourgeons sans même devoir regarder
ce que je fais, car j’en ai déjà enlevé
des centaines et la forme est toujours
plus ou moins la même. Je commence
habituellement par enlever toutes les
grandes feuilles et ensuite, j’utilise mes
ciseaux contre les petites feuilles. Les
bourgeons sont enlevés en dernier et je les
laisse sécher quatre à six bonnes semaines
avant de couper les minuscules feuilles qui
entourent le bourgeon. Je les détache de leur
branche à ce moment seulement. Je dépose
ensuite les bourgeons dans un placard, dans
l’obscurité, sur du papier journal et je les
Ce plant de quatre mètres de haut (en pleine terre) a donné une récolte extraordinaire
en 1996.
La technologie de laine de roche
en fibres croisées de chez Atami
Les carrés de laine de roche sont disponibles partout,
pour quiconque en a besoin et dans plusieurs
dimensions. Ils sont pratiques pour faire prendre
vos racines clonées ou vos graines germées. Grâce
à l’aération du milieu procuré par la laine de roche,
les graines germent très rapidement et, en quelques
jours, vous les verrez surgir. Je prèfère ce moyen
aux autres méthodes de germination parce que les
graines restent belles et moites, sans jamais être
trop humides. Des graines trop humides retardent la
germination et la croissance des racines car cellesci, entourées d’eau, ne chercheront pas à grandir pour en capter ailleurs. De plus,
trente petits carrés de laine de roche prennent moins de place que trente pots de
terre pour la germination des graines (sans compter que beaucoup d’entre elles
ne sortiront jamais). Les graines qui poussent dans la laine de roche peuvent être
Pour donner une
bonne croissance aux
plants, il est important
d’utiliser de la terre
riche en nutriments et
qui a un bon drainage,
de manière à ce que
le sol ne reste pas
humide et soit bien
aérée pour que les
racines se développent
rapidement.
peut-être la meilleure depuis mes débuts.
Ensuite, j’ai cultivé deux plants de Durban
Poison que j’avais achetés en clones. Dans
des pots de 50 à 65 litres, ils ont donné
ensemble plus de 700 grammes. La même
année, deux clones d’Amstel Gold m’ont
donné un petit 600 grammes. Le goût et le
planant étaient excellents et je n’ai eu que
des bons commentaires de mes potes.
Pour terminer, j’aimerais vous dire que,
si vous le pouvez, cultiver vous-mêmes,
pour vous assurer d’avoir toujours
votre réserve de matos ! Tout le monde
peut cultiver cette plante. Achetez ou
télécharger un bon guide pour vous
lancer dans la culture et allez-y, avec des
clones ou des graines. Si vous avez le
temps, faites-le… Et salut à tous du pays
de Foppe.”
plantées proprement dans votre terre ou dans votre set en hydro. Et bien sûr, les
cultivateurs qui utilisent des carrés de laine de roche peuvent se mettre au travail
immédiatement. Atami semble avoir réussi à améliorer et à optimiser la laine de
roche traditionnelle. Avec l’utilisation de la technologie des fibres croisées, les
fibres de la laine de roche s’orientent dans toutes les directions, ce qui permet
aux racines de se développer plus facilement et plus rapidement. Les fibres de
la laine de roche, dans les carrés ou les packs, sont disposées verticalement et
horizontalement, ce qui permet ainsi à la plante de trouver son chemin plus
naturellement lorsqu’elle pousse et fleurit. Ces nouveaux carrés de laine de roche
contiennent également plus d’air et, comme chaque cultivateur le sait, de l’air en
suffisance est le gage d’une croissance plus rapide et plus importante des racines.
C’est donc un moyen optimal pour que les graines et les clones développent leurs
racines encore plus vite. Grâce à cette croissance plus puissante, vous aurez des
plantes plus fortes et en fin de compte, plus productives. Si l’on en croit Atami,
cette technologie de fibres croisées pourrait bien annoncer une révolution sur le
continent de la laine de roche.
Disponible dans toutes les bonnes boutiques de culture.
Info: Atami, Pays-Bas, Tel (+31) (0) 73-5223256, Fax: (+31) (0) 73-5213259
[email protected], www.atami.com
Soft Secrets
Grow your o
wn
MA PREMIÈRE CULTURE HYDRO
Par Tithiouse
Une première expérience, en terre, m’a permis de récolter 80 grammes avec 5 plantes.
Je passe maintenant à la culture hydroponique, le but étant de doubler la récolte, au minimum!
Le défi pour un bon cultivateur est de faire une culture à 1gr de récolte sèche et manucuré pour 1 watt utilisé. Donc ici, il
serait idéal de faire 400gr.
Pour cette cession j’ai utilisé le matériel
suivant:
• Superficie = 1 m2 sur 1m80 de haut
• Système « fait maison », avec pots
Mapito 12litres, pompe 1000 l./h et
arrosage par capillaires percés.
• 1 sacs de billes d’argile de 50 kg
• 1 lampes de culture 400 W avec
réflecteur martelé classique
• Un réservoir de 38 litres pour préparer
la solution nutritive
• 2 aérateurs pour rafraîchir et renouveler
l’air (225m3/h en extraction et 165m3/h
en intraction)
• 1 brumisateur pour l’hygrométrie
• 1 ventilateur de table pour brasser l’air
et fortifier les plantes
• 1 thermomètre/hygromètre minima &
maxima
• 1 testeur de pH (pour mesurer l’acidité
de la solution nutritive)
• 1 testeur d’ EC (pour mesurer la
concentration de la solution nutritive)
• Plusieurs programmateurs
• Système d’évacuation utilisé : Tube
Gardena (ø15mm) fixé aux trous
d’évacuation des pots Mapito, pour
guider l’eau au dessus du bac...
• Fertilisants : Dutch Formula (Grow Bloom - Micro) et Biobizz (Topmax)
• Additifs : gamme Advanced Natural
Power : Root stimulator - Enzymes+
- Final solution - Growth/Bloom
Excelerator
• pH moins liquide
EC et pH de base de l’eau, à la sortie du
robinet : 0.45 et 7.5
Les EC donnés sont ceux affichés par le
testeur, donc incluant l’EC de base de
l’eau.
Je fais partir 12 boutures femelles, des
Ak47 et des White Widow, 2 boutures par
pot, et 6 pots au total, donc 12 plantes.
Les deux variétés sont des phénotypes à
forte tendance Indica et ont sensiblement
le même stretch et le même temps de
floraison, de plus, elles tolèrent les mêmes
doses d’engrais, il m’est donc possible
de mélanger ces deux variétés dans une
même culture.
17
pour se développer.
Le traitement à base de souffre a été
plutôt efficace, les tâches disparaissent
petit à petit.
pH ajusté) et cela signifie qu’il y a une
trop forte concentration d’engrais dans la
solution, et que les plantes assimile plus
d’eau que de nutriments.
- Si l’EC baisse, je rajoute de tous les
engrais, proportionnellement.
L’idéal est donc d’avoir des EC et pH
stables.
Puis, après 10 à 20 jours, la floraison
débutera.
Semaine 4, floraison :
pH : 5.8 - EC : 1.9
Ajout de Topmax (1ml/l)
Tout se passe bien, les fleurs sont
maintenant bien visibles, nombreuses et
odorantes.
PHOTOPÉRIODE : FLORAISON 12/12
(durée : 8/9 semaines)
Semaine 5, floraison :
pH : 5.8 - EC : 2
A chaque changement de solution
nutritive, je mets :
- du Root Stimulator pendant les 4
premières semaines de culture uniquement
- des enzymes 1ml/l (sauf lors de
l’utilisation de H2O2) durant toute la
culture
- 1 à 2 fois par culture, je met 1ml/l
de H2O2 (Oxyboost) afin d’assainir le
système.
- du pH moins tout au long de la culture
Semaine 1, stretch :
pH : 5.7 - EC 1.6
La température moyenne durant la
culture est de : jour 24°C, nuit 19°C,
L’hygrométrie moyenne durant la
culture est de : jour : 40%, nuit 65%.
- Palissage, c’est-à-dire courber les
branches, cela permet au sommet de
pousser de manière plus épaisse et aux
branches les plus basses d’être davantage
exposé à la lumière et ainsi de pousser
plus rapidement.
Utilisation des engrais conformément
au programme fourni par le fabricant, il
comporte 3 phases :
- 1.la croissance,
- 2.la 1ère période de floraison (le stretch),
- 3.la floraison.
Début de la culture :
PHOTOPÉRIODE : CROISSANCE 18/6
(durée : 2 semaines)
Application de la 1ère phase du
programme d’engraissage Dutch Formula
Semaine 1 :
pH : 5.7 - EC 1.1
Les boutures sont restées 15 jours dans
une serre à boutures, dans de la LDR
sous Greenbox néon 110W en 18h de
jour et 6h.
Elles resteront 15 jours en croissance,
sous un éclairage de 18h de jour et 6h de
noir.
Je n’avais pas de MH pour cette culture.
Semaine 2 :
Passage à la 2ème phase du programme
d’engraissage Dutch Formula
- Pinçage entre le pouce et l’index des
tiges les plus en hautes afin de favoriser le
développement de celles plus basses.
- Taille des branches les plus basses qui
ne produiront que trop peu de fleurs,
ce qui permet aussi une meilleure
circulation de l’air.
Jour 15, les plants mesurent maintenant
environ 20 cm
Semaine 2, stretch :
pH : 5.7 - EC 1.7
Afin d’obtenir une canopée homogène,
je recommence le pinçage car il devient
inopérant après 5 à 6 jours.
pH : 5.7 - EC 1.3
Les racines ont commencés à se développer
dans les billes d’argiles, c’est parti !
- J’utilise du filet horticole afin de bien
répartir et écarter les branches pour que
tous les apex profitent de la lumière et
afin de limiter les espaces inoccupés.
- je renouvelle les 3/4 de la solution
nutritive chaque semaine.
- Si l’EC monte, je rajoute de l’eau (au
Les plants mesurent maintenant
environ 20 cm,
Il est temps de passer en éclairage 12/12
afin de provoquer la floraison, il y a
d’abord une période durant laquelle la
plante va se développer rapidement vers la
source lumineuse, période appelée stretch.
Semaine 6, floraison :
pH : 5.8 - EC : 2.1
Taille des plantes : 35 à 38 cm
Fin de la période de stretch, les plantes
mesurent maintenant 35 à 38 cm. (Elles
ont donc doublé de taille en 2 semaines !)
Un problème fongique est apparut, dû à
un brassage insuffisant de l’air.
Traitement avec un fongicide à base de
souffre, on peut aussi utiliser un fongicide
à base de Thirame (mais difficile à trouver
en France).
Semaine 3, floraison :
Passage à la 3ème et dernière phase du
programme d’engraissage :
- Je déconseille, lorsque l’on ne possède
qu’une seule lampe, de mettre des variétés
aux stretchs très différents, sinon certaines
finissent par être beaucoup plus éloignées
de la lampe que d’autres et seront
en difficultés pour capter les lumens
nécessaires à leur bon développement.
- Pour le système utilisé, les billes
d’argiles permettent une aération des
racines et l’écoulement permet le mélange
de la solution, il n’est pas nécessaire de
s’équiper d’un bulleur.
Ajout de Topmax (1.5ml/l)
Une légère augmentation (26°C) de
température ces derniers jours, due à
la météo, j’augmente donc le temps de
fonctionnement de l’aération.
Les têtes se développent rapidement,
ces deux génétiques ont des temps de
floraison assez courts.
pH : 5.7 - EC : 1.8
Utilisation de H2o2 afin de nettoyer le
système et assainir les racines,
Ajout de Topmax (1 ml/l)
J’enlève certaines des plus grandes
feuilles le long de la tige. Cela permet à
la lumière d’atteindre les têtes les plus
basses et elles se développeront d’autant
mieux.
Il ne faut surtout pas couper trop de
feuilles, elles en ont grandement besoin
Ajout de 2 ml/l. de Topmax
Les têtes commencent à gonfler, les pistils
apparaissent en nombre, au jour le jour
L’odeur se fait de plus en plus forte
notamment lors des différentes
manipulations.
Je pense lancer le rinçage au 55ème jour
et les laisser 10/15 jours dans le noir.
C’est une technique qui a pour but de
favoriser le développement de trichomes
Semaine 7, floraison :
pH : 5.8 - EC : 2.2
Ajout de 2 ml/l. de Topmax
Je constate les stigmates du pinçage
sur les troncs, cela semble avoir bien
fonctionné, j’ai une canopée homogène,
par contre je n’ai pas assez taillé, il y a
Soft Secrets
18
trop de têtes et certaines fleurissent peu
car elles ne sont pas assez exposées à la
lumière.
Semaine 8 et 9, Rinçage :
pH : 5.8 - EC : 0.6
Ajout de 1 ml/l. de Final Solution,
Jour 56, c’est parti pour le rinçage, et
je les laisse dans le noir complet une
dizaine de jours, je réduis la fréquence
d’arrosage de la pompe afin que les
plantes puisent au maximum dans leurs
réserves.
Semaine10, Récolte :
Et voilà, la culture se termine, Après
séchage et manucure, j’ai finalement
récolté environ 270gr. lors de cette
session.
Malcolm Lowry
Par Feije Wieringa
Le chemin destructeur de la dépendance
C’est honteux de voir le nombre d’auteurs qui sont présents dans nos mémoires
pour un seul livre. L’histoire va longtemps se souvenir d’Aldous Huxley, auteur du
Meilleur des Mondes. Les 20 autres livres qu’il a écrit ne sont en général lus que
par des fêlés de Huxley, des fans du psychédélisme et par des historiens. Malcolm
Lowry fait partie de ce type d’écrivain. Il a écrit de nombreux livres mais on se
rappelle de lui uniquement pour ‘Sous le volcan’.
‘Sous le volcan’ est le trip alcoolique ultime.
Depuis qu’il fut écrit, il est passé du roman
culte au grand classique et est toujours perçu
en 2006 comme une étape important de la
littérature mondiale. Lowry buvait et écrivait
comme personne d’autre. C’est lui qui un
jour a dit: “Il n’y a pas une seule goutte que
je n’aie réussi à faire chanter, pas une gorgée
qui ne se soit transformée en or pur.”
Des bars louches des docks et
des bordels de troisième classe
Un peu d’histoire. Lowry est né en
Angleterre descendant d’une famille aisée de
propriétaires de bateaux qui s’est développée
dans les années 1920. Ses frères ont pris soin
des affaires de la famille et on s’attendait à
ce que Malcolm suive la tradition, mais le
destin en a voulu autrement. Marginal, ses
intérêts se sont portés vers des facettes plus
créatives. Le jazz, qui commençait alors à
toucher un public plus large, fut la première
manière pour lui de s’exprimer. Il a joué du
banjo dans un obscur orchestre jazz.
Comme il n’y avait pas grand chose à
faire avec cet esprit indépendant, son
père lui a donné l’opportunité de faire un
voyage autour du monde sur l’un de ses
bateaux. C’est ainsi que la jeune graine de
la fascination de Malcolm fut semée en
mer. Malcolm était perçu par l’équipage du
bateau comme ‘le fils du patron’ et grâce
à ça, le voyage s’est transformé en peine
de prison en mer. Il avait à peine 20 ans
quand le journal de son voyage est devenu
son premier roman: ‘Ultramarine’. C’est le
récit d’un marginal, d’un acadmécien à la
recherche de sa voie dans le monde dans
les bars louches des docks, des bordels de
Pas le temps pour s’arrêter et penser
Le seul espoir est le prochain verre.
Si t’as envie, tu vas faire un tour.
Pas le temps pour s’arrêter et penser.
Le seul espoir est le prochain verre.
Tremblement inutile sur le bord,
Plus mauvaises qu’inutiles toutes ses
palabres.
Le seul espoir est le prochain verre.
Si t’as envie, tu vas faire un tour.
Malcolm Lowry (de Selected Poems)
troisième classe et surtout, dans la boisson.
On dirait que les méthylènes sont les seuls
alcools qu’il n’ait pas consommé. Dans les
situtations extrêmes, il a même réussi à tuer
une bouteille d’après-rasage.
Mexique
`Ultramarine’ ne fut pas un succès
retentissant mais dans les cercles littéraires
de cette époque, il a acquis une certaine
reconnaissance avec du potentiel. La saveur
de Lowry est la source d’un déclin éventuel
de sa famille qui lui a pourtant permis de
réellement développer ses passions jumelles
pour l’écriture et la boisson. De préférence
aussi loin que possible d’Angleterre, loin de
ses racines abrutissantes. C’est comme ça
qu’il a atterri au Mexique, à Quauhnahuac,
une ville nichée entre deux puissants volcans:
le Popocatepetl et le Ixtaccihuatl. Pour les
Mexicains, Lowry était l’homme qui ne
faisait rien d’autre que le tour quotidien
des bars les plus obscures de la ville. Cette
habitude qu’il partage avec de nombreux
Mexicains locaux. Même s’ils y étaient
habitués, il leurs arrivaient de sombrer sous
l’influence de la soif intarissable de cet
étrange gentleman anglais.
Les limites de l’intoxication
Avec le reste des feuilles sur lesquelles
il y avait des trichomes et avec un Ice-oLator, j’ai fait
9 grammes de ice, un délice !
Cette culture n’est donc pas une grosse
réussite, mais elle reste correcte.
Le palissage et le pinçage ont montré ici
une efficacité certaine, la canopée était
vraiment homogène.
écrite entre des périodes de visions délirantes
(parfois provoquées par de la mescaline)
et des réclusions ascétiques. Il s’agit de
l’histoire de l’effet de l’alcool sur l’esprit
créatif dans un monde avec Hitler à l’horizon
qui glisse vers le chaos et les incertitudes.
Les démons de la réalité
Le personnage principal de ‘Sous le volcan’
est Geoffrey Firmin, un ancien consul en
lutte avec les perceptions profondes de
son intoxication, qui fuyait les démons
de la réalité en observant tout au travers
du filtre de l’alcool. Avec une urgence
intense, Lowry savait comment convoyer
les perceptions infernales et lucides de son
alter ego. Il décrit le Mexique comme un
paradis en enfer. ‘Sous le volcan’ est la
description des derniers jours de la vie du
consul. Il y a un cirque en ville, le jour des
morts est célébré par une procession de
squelettes en chocolat. Tout en sachant que
c’est inutile, son ex-femme Yvonne et son
frère Hugh, un journaliste qui a gardé un
point de vue cynique sur les choses suite
à ses expériences pendant la guerre civile
d’Espagne, tentent tout de même de faire
revenir le consul à la réalité. Mais Firmin en
a vu trop et il a ses propres plans.
Suivi d’un chien errant, il passe les derniers
jours de sa vie dans un état intérieur
magnifique d’abandon alcoolique… Le
consul laisse tout derrière lui, Yvonne,
Hugh et la ville. Il perd son argent dans la
grande roue, les pièces mélangées à la boue,
symboliquement. De manière touchante,
il indique l’argent aux enfants des rues qui
mendient auprès de lui une fois de plus.
Pour le lecteur, c’est un mystère; pour le
consul, un cauchemar familier.
Un crayon lame de rasoir
Mais il ne s’agit qu’une d’une face de
sa vie. Ce qui restait caché c’était cette
intarissable besoin d’écrire. Il voulait créer
quelque chose de nouveau, une œuvre
libérée des cadres stricts de la littérature
ordinaire. Lowry pensait à une trilogie du
nom de ‘In Ballast to the White Sea’ (Faire
son lest sur la mer blanche). Les sujets:
pas de chez soi, s’enfuir par la mer et les
frontières de l’intoxication. Presque tous
les jours se passaient sous l’influence de la
tequila, du whisky et du mescal (le mescal
est une boisson bon marché au Mexique
mais la mescaline est aussi décrite comme
du mescal), et il travaillait avec précision sur
ses histoires. Jamais content, tout le temps en
train de polir et de travailler sur le contenu
et la forme. La première version de ce qui
deviendra plus tard ‘Sous le volcan’ a été
Afin
d’augmenter
le rendement
de la
prochaine
session, je
m’équiperais
d’un AdjustA-Wing et de
mylar pour
recouvrir les
murs.
Avec un crayon lame de rasoir et une
capacité d’empathie terriblement précise,
Lowry imite une réflexion sur lui-même
et sur le monde chaotique juste avant
la déclaration de la Seconde Guerre
mondiale. ‘Sous le volcan’ peut être lu de
différentes manières. Comme une image
cinématographique d’un jour en particulier
au Mexique durant lequel Lowry décrit
comment la pauvreté s’échappe de la réalité
ou comment vivre à l’extrême peut mener à
un dénouement quasi apocalyptique. Lowry
éclaire avec divers points de vue l’essence
de la dépendance, une tentative délirante
d’échapper aux limites de la réalité. Mais
pour Lowry, l’alcool ne représente pas une
constriction de la conscience mais plutôt
une ouverture des portes vers une perception
Je suis très satisfait par ces deux variétés
ainsi que les engrais Dutch Formula.
Bonne culture à tous!
Livres
plus vaste. Le mescal est la clé vers ce
qu’il appelle “Le paradis infernal”. Toute
personne qui s’y trouve sait qu’il n’y a pas
de retour possible.
En outre, ce livre peut être lu comme une
biographie. Le consul qui n’est même plus
en état de mettre ses chaussettes, c’est
le Lowry que ses proches connaissaient.
Désespérément corrompu, pas seulement
dans son habillement mais également dans
sa maison et son jardin. Malgré les maladies
croissantes dues à son alcoolisme, Lowry
continue à chercher la forme parfaite pour
en décrire les effets. Le mescal était son
carburant dans la vie et dans son travail.
Etrange que chaque phrase soit noyée dans
le mescal mais parfaitement formulée.
Quand il daigne finalement envoyer sa
première version de ‘Sous le volcan’ à un
éditeur, un incendie éclate dans sa maison
dans laquelle le manuscrit et la matière pour
‘in Ballast’ partit en fumée. Lowry a peut
être réussi à le ré-écrire et il est finalement
sorti en librairie. Mais la promotion de ce
livre a fait un énorme flop: Lowry n’a pas
réussi à rester sobre pour rencontrer un
seul des journalistes. ‘Sous le volcan’ a tout
doucement acquis le statut qu’il méritait: la
description exacte du chemin destructeur de
la dépendance.
‘Rien qu’un alcoolique
Charles Bukowski, alcoolique expert
également, a un jour appelé Lowry un
‘rien qu’un alcoolique’ parce que Lowry
est mort dans son propre vomi. Le consul
est arrivé à sa fin d’une manière plus
spectaculaire. Après sa visite à El Farolito,
la cantina la plus obscure de Mexico, il fut
abattu par un rebelle mexicain occupé à
partager les pièces de monnaie qu’il tenait
dans un mouchoir ensanglanté d’un indien
mourrant. Le consul essayait de convaincre
ses attaquants qu’il ne faisait qu’attendre sa
maison qui, depuis que la terre tourne, ne
devrait pas tarder à arriver. Firmin n’a pas
été compris. Et Firmin ne comprenait pas
le monde. La terre a continué de tourner
mais pas pour le consul. Lowry a écrit le
passage le plus impressionnant à la fin de
son livre: ‘un pandémonium de millions
de chars au travers des flammes de dix
millions de corps en feu, tombant, dans une
forêt, tombant – Quelqu’un jeta un chien
mort derrière lui dans le ravin.’ Cette phrase
encapsule de paillettes l’unique talent de
Lowry. Cet ivrogne minable a littéralement
tiré l’âme hors de la bouteille et en fait un
document intemporel. Il ne s’agissait pas
d’une ode à l’alcool. Mais d’un monument
de l’imagination…
Sur la rout
e avec SSFR
Soft Secrets
Hop sur le vélo et en route pour…
La tournée des coffee
shops d’Amsterdam
Il y a de nombreuses incertitudes et de débats concernant lequel est le premier
coffee shop des Pays-Bas. Soft Secrets FR va mettre un peu de lumière sur cette
page colorée de l’histoire de son pays d’origine grâce à une balade en bicyclette
autour d’Amsterdam. Alors hop, enfourchez vos vélos et suivez-nous!
De Martijn Haas
En fait, un tour à vélo qui part du
premier coffee shop d’Amsterdam peut
démarrer de n’importe où dans la ville.
Les raisons en sont que lorsque la culture
de la marijuana qui a émergé à la mi
60’s, surfant sur les vague de mouvement
alternatif Provo, elle est partie dans tous
les sens. Les amoureux de l’or vert ont
été fournis par une large série de vendeurs
dispersés dans toute la ville. La plupart de
ses vendeurs avaient apporté eux-mêmes
cette marijuana aux Pays-Bas de pays
tels que le Maroc, le Liban, le Népal et
l’Afghanistan. Les contrôles concernant
cette drogue n’étaient alors pas aussi
importants que maintenant. Et autour de
ce monde fumant de la culture, il y avait
évidemment la culture hippie (qui n’a en
fait jamais vraiment disparu).
Le Melkweg
Pour cette raison, nous allons commencer
notre tour de pédales sur un vélo Gazelle
hollandais traditionnel au départ de ce lieu
hippie, l’un de ceux qui est toujours resté
une icône de la vie culturelle d’Amsterdam,
De Melkweg, ou Voie Lactée.
Le 17 juillet 1970, un projet estival a été
lancé, appelé simplement ‘Melkweg’, dans
une ancienne laiterie située au numéro 234a
de la Lijnbaansgracht. Il s’agissait alors
d’un salon de thé, d’un café-restaurant et
dans une pièce plus grande, il y avait de la
musique, des films et d’autres présentations
artistiques. Ce projet fut un succès et a donc
encore eut lieu l’année suivante en 1971.
En 1972, le projet est devenu permanent
et c’est ainsi qu’a commencé la véritable
histoire de la Voie Lactée. L’augmentation
d’un tourisme jeune émergent a joué un rôle
important dans ce succès. A cette époque,
Amsterdam était le centre du monde pour
de nombreuses personnes et le Melkweg
est rapidement devenu l’un des endroits les
plus sacrés de la ville ainsi qu’une grande
attraction pour les touristes. Dans le salon
de thé mentionné plus haut, on pouvait
acheter de l’herbe et du hasch. En fait, on
pourrait dire qu’il s’agit du premier coffee
shop d’Amsterdam même si alors cela ne
s’appelait pas un coffee shop. Ce terme est
apparu quelques années plus tard, quand les
lieux plus commerciaux sont apparus sur ce
marché très lucratif.
En fait, le tout premier
coffee shop, cher lecteur,
ne se trouve pas du tout à
Amsterdam mais à Utrecht.
Partout ailleurs aux Pays-Bas, ce genre
de salon de thé naissait dans tous les
centres de jeunes. Des noms légendaires
sont apparus tels que Kashba, Fantasio
et Paradiso, également à Amsterdam et
Doornroosje à Nijmegen.
Le ‘truquage’ du Mellow Yellow sur la
Vijzelgracht: pas le premier du tout
19
eu tellement de succès que Bruining
a restreint ses heures d’ouverture à
quelques événements car autrement, la
longue file d’amstellodamois affamés
de beuh n’aurait plus pu être contrôlée.
Bruining était trop malin pour la police.
L’immeuble comportait des portes
secrètes et une cuisine secrète où une
cachette avait été aménagée.
Ceux d’entre vous qui connaissent bien
la scène des coffee shops d’Amsterdam
vont peut être penser qu’un coffee shop
qui porte le même nom, Mellow Yellow, à
Vijzelgracht 33, près de la jonction avec
Prinsengracht, est le premier coffee shop
d’Amsterdam. Mais ce n’est simplement
pas vrai. Nous devons maintenant
retourner un peu vers le centre de la ville
pour démêler cette petite confusion. Le
Mellow Yellow sur la Vijzelgracht, une
baraque peinte en jaune et noir jusqu’à
récemment, fut établi au milieu des années
1980 par un entrepreneur qui a amené un
certain honneur posthume au véritable
premier coffee shop d’Amesterdam en
1978. Pionnier Bruining a en fait crée sa
propre affaire en 1978 quand il en a eu
totalement marre des descentes de flics
et de la compétition harassante des autres
coffee shops (car plus commerciaux).
Comme il fait un bon usage du célèbre
nom du passé, le nouveau Mellow Yellow
de la Vijzelgracht ne désemplit pas. Même
si cette affaire a entre-temps changé de
mains. Mais de là à en parler comme un
endroit légendaire? Ce serait aller un peu
Un autre café légendaire: le Rusland
d’Amsterdam. Car même s’il a ouvert
deux ans après le Mellow Yellow (en
1974), il s’agit de celui qui est établi
depuis le plus longtemps parmi les coffee
shops de la capitale hollandaise. Ce n’est
pas pour rien que cet établissement est
répertorié dans la Charte d’Amsterdam
de la Ligue des Détaillants de Cannabis
(Syndicat des vendeurs de cannabis)
avec le numéro de membre 001, affiché
sur son logo que l’on peut voir collé
à l’intérieur sur l’une des fenêtres. Ce
coffee shop a été fondé par un certain
Maarten qui était un client régulier et
bien connu du vieux Mellow Yellow sur
Amstel. Le monde de la beuh n’était pas
très grand à l’époque.
Le Mellow Yellow comportait des portes secrètes et
une cuisine secrète où une cachette avait été aménagée.
L’immeuble qui un jour abritait le seul et
unique Mellow Yellow dans les années 1970
Le Mellow Yellow
Le premier coffee shop indépendant à
Amsterdam était le Mellow Yellow à
Amstel 53, fondé en 1972, et cela prend
un quart d’heure de pédalage depuis
le Melkweg (près de la Leidseplein).
Nous arrivons à la section de la rivière
Amstel connue localement sous le nom
de Weesperzijde. Il n’y a actuellement
plus grand chose à voir de ce majestueux
immeuble historique au bord de l’Amstel.
L’endroit ressemble plus à une maison
hantée comme celle illustrée dans les
livres pour enfants. Les habitants, s’il y en
a, gardent les rideaux tirés. Le jardin en
façade est envahi de plantes qui dirait-on
servent régulièrement à faire des boutures.
Quoiqu’il en soit, le pionnier Werner
Bruining s’est installé avec quelques
amis dans cette boulangerie squattée pour
procurer à ses clients des plantes prêtes
à être repiquées, qui parfois lui étaient
fournies par l’infâme trafiquant Klaas
Bruinsma dont le quartier général se
trouvait à un pâté de maison de là.
Le Mellow Yellow, appelé ainsi d’après
la chanson contestataire de Donovan
au sujet de la fumette (et la montée
qu’elle produit) de peau de banane, a
loin. Le Mellow Yellow est tout au plus
un bon shop pour les gens de ce quartier
d’Amsterdam qui peuvent y faire un saut
pour un bon gramme de pollen. Et bien
entendu, il y a un tas de touristes qui
visitent le lieu tous les jours, passant parlà en croyant erronément visiter le premier
coffee shop de tous les temps. Laissonsles là dans leur désillusion (intoxiquée)
car on peut voir dans les yeux des
vendeurs sympas qu’il s’agit là de ce
qu’ils pensent vraiment en ce moment.
Quoiqu’il en soit, ce shop au nom
inhabituel reçoit de temps à autre la
visite d’un invité mystérieux. Le pionnier
Werner Bruining en personne du Mellow
Yellow coffee shop passe régulièrement,
accro comme il est d’une table de minifoot dans le fond du shop, ou du moins,
c’est ce qu’on raconte. Mais peut-être
que ce trip au nouveau Mellow Yellow est
aussi pour lui une affaire de sentiment.
Le Rusland
Le rallie à vélo de Soft Secrets se poursuit
inexorablement. Et malgré les oscillations
instables des roues qui résultent de toutes
les sucreries fumables déjà consommées
par les organisateurs et les participants, la
direction du voyage a toujours un sens!
Le prochain coffee shop de tour historique
déjanté et magique est le Rusland, dans
une petite rue proche du Red Light
District d’Amsterdam du même nom.
Pour revenir sur le sujet du ‘tout
premier’ business, on peut affirmer
sans crainte que le Rusland aussi peut
réclamer le titre de premier coffee shop
Envahissons un moment la Russie était
le slogan avec lequel Maarten a attiré
ses premiers clients. La Guerre Froide
battait encore son plein. Les noms
des hasch et des herbes qu’il vendait
sonnaient comme un appel nostalgique:
Thaï sticks, Durban Poison, Acapulco
Gold, Oaxaca, Hawaii, Nepal, Menali,
Afghan, Moroccan, Red et Yellow
Lebanon.
Alors, ça fait quoi aujourd’hui de
travailler dans le plus vieux coffee
shop? Nous avons posé la question
à l’équipe qui n’était probablement
pas née quand le Rusland a ouvert ses
portes. Mais le barman et la barlady
n’ont pas eu grand chose à dire sur
le sujet (à moins qu’ils n’étaient trop
stoned?). Oui, les tuyauteries ont
parfois des fuites, parce que le bâtiment
est vieux. Et il arrive parfois qu’un
client entre en disant qu’il a acheté de
la dope ici il y a 20 ans. Ah oui, et il y
a le gars qui a crée le truc du nom de
Maarten, ajoute la serveuse. Elle a dit
avoir lu ça quelque part. Après s’être
un peu gratté le front, elle a réalisé
avoir lu ça sur une plaque à l’entrée du
magasin. A-ha…
Le Siberië
Certains touristes réussissent à se
frayer un chemin jusqu’à un coffee
shop au nom similaire, le Siberië au
numéro 11 de la Brouwersgracht, dix
minutes de slalom agité pour traverser
le centre ville. Mais le Siberië date de
1981 et n’est donc pas exactement le
premier des coffe shop d’Amsterdam
contrairement à ce que certains guides
Soft Secrets
20
ringards voudraient faire croire. Mais
il faut ajouter que la licence de ce
magasin se situe parmi les pionniers de
la marijuana. Mais pour être honnête, il
y en a beaucoup plus.
Le tout premier:
Sarasani, Utrecht
Le Bulldog
Du Siberië, nous pédalons sur nos vélos
et croisons la route affairée autour du
rond point central de la gare centrale,
le Damrak. Dès que nous avons passé
la Warmoestraat, le célèbre coffee shop
The Bulldog n’est plus qu’à un jet de
pierre sur le Oudezijds Voorburgwal,
au numéro 90. Là, à côté de la date de
création – 1975 – on peut lire en lettres
grasses sur la façade du shop que nous
allons pénétrer dans Le Premier et le
meilleur coffee shop d’Amsterdam.
Yeah yeah. Tout fumeur local ayant
un peu d’expérience pourra voir en un
clin d’œil d’après l’autocollant de la
Bond van Cannabis Detaillisten qui
comporte le numéro d’enregistrement
002 que cette déclaration est fausse.
En disant cela, nous ne voulons surtout
pas rabaisser le fondateur du Bulldog,
d’aucune façon. Parce qu’après tout,
Mr Bulldog Henk de Vries lui-même
rappelle souvent que: son business qui
a ouvert ses portes en 1975 n’est peutêtre pas le premier du genre mais c’est
certainement le premier coffee shop
dont le public n’était pas exclusivement
des hippies ni des connaisseurs
cornucopiens. Le Bulldog était pour les
gens normaux.
En fait, le tout premier coffee shop, cher lecteur, ne se trouve pas du tout à
Amsterdam mais à Utrecht. Là, dans une cave de la Oude Gracht 327, dans un
chantier de constructions navales, le bon vivant Holly Hasenbos a installé en 1968
le premier café-concert où l’on pouvait vendre et consommer de la marijuana. Le
Sarasani tient son nom d’un cirque d’Allemagne de l’Est qui montait toujours ses
tentes là où le shop a ouvert.
Le logo officiel des coffee shops
Bien entendu, Henk et son Bulldog ont
joué un rôle de pionnier. C’est pour
cela que nous voyons ce pur exemple
du bluff amstellodamois de nos propres
yeux. Mais ici aussi, nous voyons de
nombreux joyeux touristes derrière les
fenêtres, contents dans leur illusion
d’être dans le premier coffee shop
d’Amsterdam. Comment oserions-nous
perturber cette idylle si tranquille?
On peut affirmer sans
crainte que le Rusland
aussi peut réclamer le
titre de premier coffee
shop d’Amsterdam
Et c’est ainsi que nous arrivons à la fin
de cette magnifique excursion le long
des canaux pittoresques d’Amsterdam.
Finalement, chaque coin sombre de
cette histoire floue a été illuminé et ne
provoquera plus de débats d’opinion
virulents autour de la table de mini-foot
ou au-dessus d’une pipe à eau.
Au nom de Soft Secrets, nous
voudrions terminer avec la conclusion
suivante: dans le cœur de tout
amoureux de marijuana, il y aura
toujours de la place pour tous les
hommes et les femmes qui, il y a 30
ans, ont ouvert la route à la vente de
hasch et d’herbe aux Pays-Bas.
Le Bulldog coffee shop sur le Leidseplein
A la fin de notre voyage, nous avons
revendu nos vélos à la manière
hollandaise traditionnelle – à un
passant. Avec cet argent, nous avons
ramené un stock de matière fumable à
la maison.
Hasenbos, qui mourut en 1984, faisait partie des grands champions de la légalisation
des drogues douces et bien entendu, il a été régulièrement forcé de passer quelques
jours dans les tôles locales. Il arrivait même parfois aux clients d’être traînés hors du
café par des les petits bonhommes bleus jusqu’au flic shop le plus proche. En outre,
Hasenbos sortait régulièrement les meubles du café pour faire de la place aux reptiles
qu’il possédait au début. Une fois, il a même eu des bébés crocodiles pour protéger le
stock de hasch qui était caché dans leur terrarium.
Les bonnes consciences d’Utrecht ont eu un tas de problèmes avec le Sarasani,
d’après ce qu’on peut lire dans les vieux journaux. En particulier le Maire d’Utrecht,
Vonhoff, qui décrit les trafiquants de hasch comme les pires criminels qui existent.
Depuis 1984, cet établissement est passé aux mains de Ton Hol et de Fanny Venier.
Les visiteurs y trouveront encore l’atmosphère authentique de cette sorte de cave
psychédélique. Même si le client fidèle n’est plus dans l’ambiance exotique des
reptiles qui se tenaient à l’entrée.
Si vous voulez vraiment en rouler un dans le premier coffee shop de tous les temps,
alors allez à Utrecht et passez au Sarasani sur la Oude Gracht 327, dans le cœur de la
ville.
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22
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En intérieu
Leweckels
monde des
Soft Secrets
world ofde
merveilles
wonders
Weckels
Par Weckels
1ère partie : mélange terreau et coco
Compartiment de culture exclusif !
Dans les prochains articles, je vais décrire des expériences que je mène avec des compartiments de culture que j’ai fabriqués. Entre autres thèmes, j’aborderai le type de
matériel qui donne de bons résultats et le meilleur environnement que les cultivateurs peuvent créer. On parlera aussi des meilleures variétés de marijuana qui peuvent
être utilisées, chacune avec leurs caractéristiques, leurs avantages et inconvénients.
Dans chaque article, on ne parlera que d’une installation à la fois, ce qui vous permettra d’avoir une vision claire. Etes-vous intéressés par les différences qui peuvent
exister entre les compartiments de culture ? Votre curiosité sera satisfaite dans le prochain article !
Commençons sans plus tarder et
examinons le premier compartiment
de culture. Ce compartiment de culture
est équipé d’un extracteur d’air de 600
mètres cubes de quatre lampes de 400
watts (donc de 1600 watts au total), et
de quelques autres éléments comme
un mesureur de l’humidité de l’air et
d’un thermomètre. Un autre élément
manque encore dans ce compartiment
de culture, c’est un système d’irrigation
professionnel. Il s’agit là d’un choix,
et il n’y a donc rien d’autre à faire que
équipée. L’avantage de ce compartiment
de culture est qu’il est vraiment
bon marché, car on a réduit certains
équipements. Il ne vous échappera pas
que ce compartiment de culture assez
rudimentaire a aussi ses inconvénients.
Par exemple, qui arrosera les plantes si le
cultivateur veut partir en week-end ? Il y
a une solution à ce problème : les plantes
doivent être cultivées dans un mélange
de terre qui contient du coco, auquel
on a ajouté un peu de perlite. De cette
façon, on crée des mélanges différents qui
On ne remplit jamais l’arrosoir directement
avec de l’eau froide, car cela pourrait avoir des
conséquences désastreuses pour les plantes.
d’arroser les plantes à la main, avec un
arrosoir. Il ne faut jamais remplir cet
arrosoir d’eau froide, cela pourrait avoir
des conséquences désastreuses pour les
plantes. Il faut s’assurer que l’eau qui
coule du robinet soit à bonne température.
Les plantes de marijuana nécessitent une
eau qui soit à une température de 21, c’est
donc avec de l’eau à cette température
qu’il faut remplir l’arrosoir. Il vaut donc
mieux remplir l’arrosoir d’eau courante,
puis en prendre la température et rajouter
de l’eau froide ou de l’eau chaude pour
atteindre la température idéale de 21°.
Il ne faut pas ajouter d’éléments nutritifs
liquides ni quoi que ce soit à l’eau,
puisque la terre dans laquelle nous allons
cultiver a déjà été enrichie de fertilisants
et de tous les minéraux nécessaires. Nous
y reviendrons quand nous étudierons de
plus près la composition des substrats.
Les mélanges
On voit ici le compartiment de culture sommairement équipée. Deux plantes sont en train
de pousser sur un substrat constitué d’un mélange de terre et de fertilisants, et deux autres
poussent sur un mélange varié de coco et de fertilisants.
Contrairement aux autres compartiments
de culture (nous en parlerons dans le
prochain article), celle-ci est moins
professionnelle et plus sommairement
maintiennent l’humidité plus longtemps,
grâce à quoi les plantes pourront tenir
un jour sans être arrosées (surtout si on
leur donne un supplément d’eau un jour
avant). S’il vous fallait vous absenter
toute une semaine, il faudra alors trouver
une autre solution.
Le système de racines
Pour en revenir aux différents substrats,
on cultive la plante dans quatre pots de
fleurs (chacun ayant une capacité de 11
litres). On en remplit deux d’un mélange
de terre qui a été pré fertilisé (mélange
moyen), les deux autres pots sont remplis
d’un mélange de coco, qui consiste en
granulés de coco, en fibre de coco et en
copeaux de coco. Pour rendre ce substrat
plus attirant pour les plantes, on peut
encore enrichir cette mixture avec des
excréments de vers (10% du total, dans
ce cas précis 1,1 litre), et des fertilisants
organiques (5% du total, soit ici 0,6 litre).
Le mélange de coco a une structure qui
peut varier, on a donc créé ici une terre
idéale. Les plus gros morceaux de coco
font que le mélange est bien aéré et le
reste (et remplit en fait la fonction de la
Soft Secrets
perlite), grâce à quoi il y aura plus que
suffisamment d’oxygène qui parviendra
aux racines. L’oxygène a un effet très
bénéfique que le développement (rapide)
d’un système de racines fort et en bonne
santé. De même, la vitesse à laquelle
ce système de racines va se développer
est considérablement accélérée par un
environnement bien aéré, les plantes vont
donc pousser plus vite.
Les feuilles qu’on enlève
ne doivent jamais
être abandonnés dans
l’espace de culture.
Les gros morceaux de coco permettent
aussi un bon drainage de l’eau,
particulièrement si on s’assure d’en placer
dans la couche inférieure du pot de fleurs
(les gros morceaux de coco remplissent
en fait le rôle des hydro granulés). Les
particules de coco plus fines (comme
les fibres et les granulés) au contraire,
agissent comme une sorte d’éponge et
conservent donc l’eau plus longtemps, ce
qui permet aux plantes d’avoir toujours
suffisamment d’eau (si on mouille le coco
régulièrement, soit une fois tous les deux
jours).
Les boutons de neige
Comme je l’ai souligné précédemment,
on cultive les plantes dans deux substrats
complètement différents. Nous l’avons
délibérément choisi pour l’expérience,
pour pouvoir observer de près les
différences qui se produiront dans le
processus de croissance et de floraison.
Pour que l’expérience se déroule le
mieux possible, on a bien sûr choisi des
clones provenant de la même mère. Si on
ne procède pas ainsi, il y aura toujours
des différences (chaque plante mère
produit évidemment des descendants aux
caractériellement spécifique, pour ce qui
concerne l’épaisseur de la couverture
de feuilles, la couleur, le système de
branches…). J’ai pour ma part choisi
la K2, une très belle variété qui produit
des boutons d’une blancheur de neige,
qui ont déjà ravi plus d’un cultivateur !
les consommateurs ont aussi une haute
opinion de son goût. Les têtes se couvrent
littéralement de cristaux, et de plus,
l’odeur et le goût sont tout simplement
extraordinaires ! L’effet qu’ils produisent
est aussi tout à fait remarquable.
23
Les feuilles
Un inconvénient est que cette variété
produit énormément de feuilles, un
phénomène qui amène souvent les
cultivateurs à se demander si c’est tout
ce qu’elle va produire… Ne va-t-on
ne récolter que des feuilles, ou est-ce
que des têtes de fleurs vont finir par
apparaître ? La K2 produit parfois
tellement de feuilles que la production
de fleurs en est handicapée (les boutons
re !suivent trop peu de lumière à travers
cette « forêt verte » de feuilles), il faut
donc leur donner un coup de main. Il
faut enlever régulièrement les feuilles
qui peuvent cacher les boutons. J’enlève
d’abord les feuilles qui se développent
peu ou qui sont mal formées. On
peut aussi enlever les feuilles qui
reçoivent peu ou pas du tout de lumière,
puisqu’elles gâchent de l’espace et de
l’énergie. Il ne faut jamais laisser les
feuilles qu’on a enlevées sur le sol de
l’espace de culture car elles peuvent
devenir une source de vermine et être
infestées par la moisissure ou d’autres
maladies. Il vaut mieux mettre ces
plus grandes feuilles dans le compost,
car la plante engrange beaucoup
d’éléments nutritifs dans ses belles
feuilles. Quand les feuilles ont été bien
mélangées à votre compost ; elles vont
vite se décomposer. Quand elles se sont
décomposées, on obtient un substrat
très fertile qu’on peut utiliser comme
base de nouvelles aventures dans notre
compartiment de culture.
La récolte de la K2
On voit ici une rangée de petites plantes. Il n’y a pas de système d’irrigation dans ce type
d’armoire, il faut donc les arroser à la main.
On peut clairement noter les différences entre les substrats. Les plantes ont été cultivées dans
des pots d’un volume de 11 litres.
Malgré sa production excessive de
feuilles, la K2 n’est pas une variété
qui permet de grosses récoltes, en
comparaison avec des variétés vraiment
commerciales. C’est un point que les
cultivateurs qui misent tout sur la récolte
doivent prendre en compte. Mais pour
les cultivateurs qui se préoccupent avant
tout de la qualité de ce qui va pouvoir
être fumé, je recommande chaudement
la K2. Les avantages que j’ai déjà
mentionnés, comme un goût et une odeur
extraordinaires, et l’effet particulier
qui en résulte, compensent la relative
petitesse de la récolte.
Dans le prochain article, nous parlerons
d’un autre compartiment de culture. Elle
sera équipée plus professionnellement et
aura nettement plus d’espace.
Nous avons opté pour la variété K2. Cette belle plante donnera des boutons d’un blanc de
neige, qui ont déjà arraché des larmes de joie à plus d’un cultivateur !
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La pourriture grise
(Botrytis), ou la
pourriture des têtes
Le Botrytis, également connu comme
pourriture des têtes attaque aussi bien
les têtes que les tiges des plantes.
Soft Secrets
Identification:
La pourriture grise (aussi appelée
rouille) est le mycète le plus courant
à attaquer les plantes d’intérieur et
s’épanouit sous des climats tempérés
humides, courant dans de trop nombreux
locaux de culture. Le Botrytis est
étroitement lié aux climats humides
(plus de 50 pour cent). Il commence à
l’intérieur de la tête où il est difficile à
voir au début – de couleur blanc-gris à
bleu-vert – et ressemble à des poils dans
les environnements humides. Quand la
maladie progresse, le feuillage devient
un peu gluant. Les symptômes peuvent
également apparaîtrent sous forme de
tâches foncées et brunâtres sur les têtes
dans un environnement moins humide.
Sec au toucher, les zones affectées
par le Botrytis s’effritent quand on les
frotte. La pourriture grise attaque de
nombreuses autres cultures et les spores
aéroportés sont quasi présents partout.
La plupart des attaques ont lieu sur les
grosses têtes denses mais il s’attaque
également aux tiges, aux feuilles, aux
graines et provoque un rétrécissement et
la décomposition des têtes stockées. Il se
transmet également via les graines.
Symptômes:
Surveillez les feuilles isolées sur les
têtes qui dessèchent mystérieusement.
Cela pourra être un signe indiquant
une attaque de Botrytis à l’intérieur
de la tête. Une observation constante,
particulièrement pendant les deux
dernières semaines avant la récolte, est
nécessaire pour garder cette maladie
hors du jardin. Les têtes en fleur sont
rapidement réduites en boue dans des
conditions froides et humides ou en
poudre infumable dans une pièce sèche
et chaude. Le Botrytis peut détruire
une récolte entière en 7 à 10 jours s’il
n’est pas repéré. Les symptômes des
Cette tête est couverte de Botrytis. Elle a été
enlevée du jardin et détruite.
Le Botrytis sur cette
plante a progressé de la
tête vers la tige.
L’évaporation de soufre dans un local
de culture ou dans une serre stoppe la
contamination des plantes.
tiges – du Botrytis qui commence sur
les tiges et pas sur les têtes – sont plus
rares à l’intérieur. D’abord, ce sont
les tiges qui jaunissent et des ulcères
qui apparaissent. Ce qui est au-dessus
des ulcères fanent et les tiges peuvent
se briser. Transportée par l’air, par
des mains contaminées et des outils,
la pourriture grise se répand très
rapidement à l’intérieur et peut infecter
un local entier en moins d’une semaine
si les conditions sont adéquates.
Contrôle:
On peut réduire l’impact d’une attaque
de Botrytis en réduisant l’humidité
de l’air (50 pour cent ou moins), en
augmentant la circulation de l’air et la
ventilation. Ne cultivez pas de variétés
qui produisent des têtes lourdes et
denses car elles fournissent l’endroit
parfait pour l’épanouissement de ce
champignon. Les climats frais (sous
les 21 degrés C.) et humides (audessus des 50 pour cent) sont parfaits
pour la propagation de la pourriture
grise. Supprimez les tiges, les feuilles
mortes et les pétioles pour éviter
une contamination au Botrytis qui
s’ancre souvent sur les feuilles mortes.
Augmentez la ventilation et maintenez
l’humidité en dessous de 60 pour cent,
et gardez le local de culture propre!
Utilisez un substrat frais et stérile pour
chaque culture.
Culture et physique:
Dès que des symptômes de Botrytis
apparaissent, utilisez des outils stérilisés
à l’alcool pour couper les têtes infectées
par le Botrytis à au moins un centimètre
et demi de la zone infectée. Certains
cultivateurs amputent la plante à 4-5 cm
en dessous pour être sûrs de le supprimer.
Ne laissez pas la tête ou tout autre en
toucher d’autres pour ne contaminer
d’autres têtes ou feuilles. Sortez-les du
jardin et détruisez-les. Lavez-vous les
mains et les outils après cette opération.
Augmentez la température jusqu’à
26 degrés C. et réduisez l’humidité
en dessous de 50 pour cent. Un excès
d’azote et de phosphore rend le feuillage
plus tendre et le Botrytis peut alors s’y
installer. Assurez-vous que le pH est aux
environs de 6 pour faciliter l’absorption
de calcium. Une intensité lumineuse
faible entraîne également une croissance
plus faible et encourage les attaques
de pourriture grise. Evitez d’avoir
trop de plantes serrées et gardez une
luminosité intense; le Botrytis nécessite
des UV pour compléter son cycle
de vie; sans UV il ne peut pas vivre.
Certaines variétés sont rarement victimes
de la pourriture grise. De nombreux
croisements sont plus résistants à la
pourriture grise que des Indicas pures.
Récoltez quand les glandes de résine
sont toujours translucides. Quand
les glandes deviennent ambrées, la
menace de la pourriture grise s’accroît
substantiellement.
Biologie:
Pulvérisez les plantes avec du
Gliocladium roseum et du Trichoderma.
Empêchez l’atténuation avec une
application au sol de Gliocladium et de
Trichoderma. Hemp Diseases and Pests
conseille de faire des essais avec des
levures telles que Pichia guilliermondii
et Candida oleophila ou la bactérie
Pseudomonas syringae.
27
Soft Secrets
Sprays:
La bouillie bordelaise maîtrise le
Botrytis quand il est pris assez tôt aussi
longtemps qu’il est sur le feuillage. Les
pulvérisations préventives sont conseillées
dans les zones à haut risque mais la
pulvérisation des têtes proche de la récolte
sont à éviter. Les graines sont protégées
par le Botrytis avec un couvrant Captan.
Demandez à votre pépinière locale de
vous recommander un produit.
La fonte des semis
La fonte des semis a attaqué cette tige au
niveau du sol et entraîne le pourrissement
du morceau enterré de cette tige.
Un petit point blanc et le commencement
du pourrissement à la ligne du sol sont les
premiers signes visuels de la fonte des semis.
Le manque d’oxygène dû à un arrosage
excessif gêne le développement des racines
le long de la tige ce qui encourage le
développement de la fonte des semis.
Identification:
Cette espèce de champignon appelée
Pythium se trouve souvent dans la terre
et les substrats de culture. Il empêche les
graines qui viennent de germer d’émerger,
attaque les jeunes pousses en provoquant
un pourrissement au niveau du sol, fait
jaunir le feuillage et pourrir les plantes
plus vieilles à la ligne du sol et s’attaque
occasionnellement aux boutures en train
de prendre racine. Il est la conséquence
de différentes espèces de champignons
comme le Pythium, le Botrytis et le
Fusarium. Dès qu’elle apparaît, la fonte
des semis est fatale. Au début de la fonte
des semis, la tige s’amincit au niveau
du sol, faiblit, puis devient sombre et
finalement, la circulation des fluides est
coupée, ce qui tue les jeunes pousses.
Contrôle:
La fonte des semis est la cause de la
combinaison des éléments suivants:
1) Le champignon est déjà présent dans
un substrat non stérile
2) L’arrosage excessif et le maintien d’un
sol spongieux
3) Une humidité excessive.
Cette maladie peut être évitée par le
contrôle de l’humidité du sol. L’arrosage
excessif est la cause principale de
la fonte des semis et la clé de la
prévention. Un minutieux examen
quotidien du sol assure un apport
optimal d’humidité aux jeunes pousses.
Lancez les graines et les boutures dans
des cubes drainants, stériles, de laine de
roche, Oasis TM ou Jiffy TM qu’il est
difficile de sur-arroser. Ne placez pas
de tente humide au-dessus des jeunes
pousses – une tente peut produire trop
d’humidité et la fonte des semis. Les
boutures sont moins sensibles à la fonte
des semis et adorent l’humidité qui
encourage leurs racines. Maintenez la
température de germination entre 21
et 29 degrés C. La fonte des semis est
inhibée par la lumière intense; cultivez
les jeunes pousses sous des HID plutôt
que sous des ampoules fluorescentes.
Gardez la fertilisation au minimum
pendant les premières semaines de
croissance. Faites germer les graines
dans du papier frais et propre et installez
les graines dans le sol quand elles ont
germé. Ne plantez pas les graines trop
profond, couvrez d’une couche de terre
de la taille des graines. Utilisez un
médium frais et stérile et nettoyez les
pots pour supprimer les champignons.
Biologie:
Appliquez des granulés Polygangron®
(Pythium oligandrum) dans le sol avec
les graines. Bak Pak®, Intercept®
sont appliqués dans la terre et Deny®
ou Dagger® – formes de la bactérie
Burkholderia cepacia – se mettent sur
les graines. Epic®, Kodiac®, Quantum
4000®, Rhizo-Plus®, System 3® et
Seranade® suppriment également
certains des dommages causés par la
fonte des semis.
Chemie: Saupoudrez les graines avec du
Captan®. Evitez le fongicide benomyl
car il tue les organismes bénéfiques.
Le mildiou duveteux
Identification:
Parfois appelé faux mildiou, le
mildiou duveteux affectent les plantes
végétatives et en fleur. Le feuillage
jeune et succulent est l’endroit de
départ favori. Le mildiou poudreux se
développe à des températures sous 25
degrés C.
Il apparaît sous forme de points jaunesblancs sur le dessus des feuilles. Un
mycélium grisâtre fraye sur la face
antérieure de la feuille, à l’opposé des
tâches blanches. Le mildiou duveteux
peut se répandre très rapidement et
provoquer une perte de vigueur et un
ralentissement de la croissance; les
feuilles jaunissent, meurent et tombent.
Cette maladie se trouve dans le système
de la plante et croît à l’extérieur. Elle
est souvent fatale et peut détruire toute
une culture. Evitez l’expansion de
cette maladie en ne mettant pas trop de
plantes. Maintenez la température audessus de 26 degrés et l’humidité sous
les 50 pour cent.
Contrôle:
Propreté! Utilisez un médium de culture
stérile. Supprimez et détruisez les
plantes affectées et pas juste le feuillage.
Biologie:
Appliquez Serenade®. La bouillie
bordelaise peut également être efficace.
Le mildiou poudreux
Identification:
Les premières indications d’une
infection sont des petites taches sur
le dessus des feuilles. A ce stade, la
maladie est à l’intérieur de la plante
depuis une semaine ou plus. Les
taches progressent pour devenir une
couche poudreuse gris-blanc qui s’étale
sur les pousses, les feuilles et les
tiges. Le mildiou poudreux n’est pas
toujours limité à la surface supérieure
du feuillage. Il ralentit la croissance,
fais jaunir les feuilles et les plantes
meurent quand la maladie progresse.
Occasionnellement fatale en intérieur,
cette maladie est à son apogée quand les
racines sèches et que le feuillage pourri.
Les plantes sont infectées depuis des
semaines avant de montrer les premiers
symptômes.
Contrôle:
Propreté! Evitez cette maladie en évitant
des locaux de culture frais, humides où
les températures et l’humidité fluctuent.
Une faible luminosité et de l’air éventé
encourage cette maladie. Augmentez la
circulation de l’air et la ventilation et
assurez-vous d’une luminosité intense.
Placez les containers assez loin les
uns des autres pour que l’air circule
entre les plantes. Laissez le feuillage
sécher avant d’éteindre les lumières.
Supprimez et détruisez les feuilles
infectées à plus de 50 pour cent. Evitez
les excès d’azote. Les sprays au cuivre
et au sulfure de chaux sont de bons
prophylactiques.
Contrôle biologique:
Appliquez Serenade® (Bacillus subtilis)
ou pulvérisez avec un mélange saturé de
bicarbonate de soude et d’eau.
Sprays:
La bouillie bordelaise permet de
garder cette moisissure sous contrôle.
Un mélange de bicarbonate de soude
pulvérisé sur les feuilles laisse une
poudre blanche quand il sèche; le
bicarbonate de soude modifie le pH de
la surface de la feuille à 7 et le mildiou
poudreux ne peut plus se développer.
Ceci est un extrait de
Marijuana Horticulture:
the Indoor/Outdoor
Medical Grower’s Bible
de Jorge Cervantes, 512
pages 1120 illustrations
et photos couleur, ISBN1878823-23-X. Ce livre
est disponible en anglais
et dès l’automne 2006,
en espagnol, allemand et
italien. Pour plus d’info:
www.marijuanagrowing.com.
Soft Secrets
Le monde des
merveilles de
Outdoor
29
Weckels
Par Weckels, le spécialiste de la culture d’Atami
Culture en extérieurfloraison en intérieur
(3è partie)
La préparation et le transport
Dans l’article précédent, nous avons vu
comment les plantes avaient commencé
à se développer en buissons très
compacts. Par l’apport que nous avions
donné aux plantes grâce à un sol très
fertilise qui avait permis aux plantes
de faire leur (pré) croissance dans un
endroit bien ensoleillé, nos buissons ont
atteint une forme et une taille idéales.
Les feuilles se sont également bien
développées. Chaque feuille compte au
moins cinq doigts, et les buissons ont
un tronc solide et des branches latérales
bien développées. Tous ces éléments
feront que les plantes ne nous décevront
pas une fois qu’elles seront placées à
l’intérieur sous une lumière artificielle.
Bien au contraire, si elles jouissent
d’un environnement intérieur idéal, on
peut être assuré d’obtenir des résultats
optimaux et/ou de récolter des têtes de
fleurs magnifiques qui présenteront une
couche épaisse de Crystal.
Avant d’en arriver à ce stade, il faut
néanmoins préparer tout le processus
du déménagement des plantes à
l’intérieur. Dans cet article, je vais
tenter d’expliquer quels sont les points
auxquels il faut porter le plus d’attention,
et ce qu’il faut et ne faut pas faire.
Bien, sûr, en tant que cultivateurs,
on peut aussi décider de ne laisser
aux plantes que deux mois de pré
croissance à l’extérieur, et de les laisser
poursuivre leur pleine croissance à
l’intérieur. Si ces deux mois sont très
ensoleillés, après cette période, les
plantes deviendront aussi grandes
que leurs prédécesseurs, qui auront
eu un mois de plus pour grandir, si ce
premier mois n’a pas bénéficié d’un
temps particulièrement beau. Pour
diminuer les risques que comportent
les conditions climatiques extérieures,
je fais généralement les graines germer
à partir du début d’avril. Si le climat
n’est pas favorable (beaucoup de
pluie et de nuages), les plantes seront
suffisamment développées à la fin juillet
pour être amenées à l’intérieur. Si le
climat est bon (beaucoup de soleil et une
température moyenne entre 22 et 27°C),
les plantes peuvent même être prêtes à
être déménagées à la fin juin. Gardez
à l’esprit que si les plantes en sont pas
prêtes à être déménagées à l’intérieur
en août, on ne pourra les garder que
sous un cycle de lumière de 12 heures.
Les hormones de floraison des plantes
seront encore à leur pleine puissance au
début d’août, et ce ne sera pas bon du
tout pour les plantes d’interrompre ce
processus en les soumettant à un cycle
de lumière de 18 heures. Les plantes
seront exposées à un stress inutile, ce
qui pourra affecter la future récolte. De
plus, les plantes dépenseront une masse
d’anergie énorme pour surmonter ce
stress.
Avant de pouvoir amener les plantes
à l’intérieur, il est très important de
préparer un certain nombre de choses
avant le déménagement. Puisque les
plantes que nous avons laissé faire leur
pré croissance à l’extérieur vont fleurir
à l’intérieur, il est évident qu’on va voir
qu’elle sont déménagées à l’intérieur.
Certains cultivateurs ont fait grandir
leurs plantes près de l’endroit où elles
vont être rentrées. Pour le cultivateur
qui n’a pas prévu d’aménager un
espace de culture proche, il n’y a pas
d’autres possibilité que de transporter
les plantes dans l’espace de culture qui
a été aménagé à l’intérieur. Vu que les
plantes ont à ce moment atteint une taille
considérable, il n’est pas possible de les
transporter dans une voiture ordinaire.
On pourrait essayer en couchant les
plantes sur le côté, mais cette méthode
est très inconfortable pour les plantes. De
plus, le mouvement de la voiture avec
ses va et vient, peut endommager les
plantes et/ou laisser une odeur persistante
d’herbe à l’intérieur de la voiture. Ce
n’est pas vraiment recommandé, et vous
augmentez le risque d’être démasqué.
Il faut aussi se rappeler qu’on a parfois
tendance à devenir imprudent, qu’on peut
s’habituer à l’odeur de cannabis et ne
plus la remarquer au fil du temps, alors
que d’autres qui y sont moins habitués la
sentiront très fort. Assurez-vous donc que
pendant toute la durée du transport, les
fenêtres ou les portes de votre voiture ou
du véhicule de location sont ouvertes le
moins possible (et de préférence pas du
tout).En bref, soyez prévoyants, faites de
plein d’essence pour ne pas avoir à vous
arrêter à une station d’essence, etc.
L’inconvénient du transport des plantes
en voiture est qu’il est quasi impossible
que vous puissiez transporter toutes les
plantes en un trajet. De plus, un gros
paquet enveloppé dans du plastique noir
au fond de votre voiture risqué d’attirer
l’attention et la suspicion. Les passants ou
les autres conducteurs, curieux comme ils
sont, feront tout ce qu’ils pourront pour
découvrir ce que contiennent ces sacs. Et
les regards curieux sont la pire des choses
pour un cultivateur de marijuana.
La méthode la plus adéquate est donc le
transport dans une grande camionnette,
puisqu’il sera alors possible de transporter
toutes les plantes en une fois (du moins
si nous n’en avons pas trop). De plus,
les plantes seront placées dans un espace
séparé, dans le compartiment de transport,
ce qui évitera que l’odeur de marijuana
ne se répande dans toute la camionnette.
La camionnette présente aussi le grand
avantage que les plantes seront debout
pendant le transport, et au moment de
louer la camionnette, on prévoira aussi
l’espace nécessaire selon la taille des
plantes. Si elles ont debout, les plantes
seront dans leur position naturelle, ce
qui réduira considérablement le risqué
de les abîmer. Enfin, le transport de
Quelques jours avant de transporter les plantes dans leur espace de croissance intérieur,
il faut absolument les traiter quelques jours de suite avec un pesticide organique. De cette
façon, on préviendra une invasion de vermine.
On voit ici de belles plantes mères bien développées l’une à côté de l’autre. Le dernier jour,
on ne leur donne pas d’eau, ce qui les rendra un peu plus faciles à déplacer.
Toutes les pousses avec des boutons ont atteint plus ou moins la même taille. Elles vont bien
se développer.
On voit ici les plantes du haut. On voit clairement qu’elles se sont bien développées. Elles
sont devenues des buissons compacts.
Soft Secrets
30
marchandises (dans ce cas-ci, les plantes)
dans une camionnette n’est absolument
pas suspect, et personne ne risqué d’y
regarder de trop près. Évidemment, il
reste important de garder une certaine
discrétion pendant le travail, par exemple
d’éviter de transporter des plantes
enveloppées au milieu de la nuit. Il
est préférable de le faire en plein jour,
pendant les heures habituelles de travail.
En ce qui concerne ce qu’il faut préparer
avant de louer la camionnette (il est mieux
de pouvoir en emprunter une, c’est moins
cher, mais peu d’entre nous ont la chance
de pouvoir le faire), il est important
que le compartiment de transport soit le
plus grand possible. De cette façon, on
sera sûr de pouvoir transporter toutes
les plantes dans la camionnette en une
fois (si on n’e possède pas trop). Si on
cherche une camionnette qui ait cette
capacité, on tombera sans doute sur
l’extended sprinter. C’est la plus grande
camionnette qu’on peut conduire avec un
permis traditionnel. Ce type de véhicule
est très courant et c’est celui qui est le
plus demandé dans les compagnies de
location de véhicules. Il y a souvent une
liste d’attente pour pouvoir en louer, il
est donc sage de réserver à l’avance.
Souvenez-vous aussi qu’on demande
habituellement une forte caution lors de
la location, ainsi qu’une pièce d’identité.
Là aussi, préparez tout à l’avance. Et pour
les jeunes conducteurs, la plupart des
compagnies de location demandent qu’on
ait son permis depuis au moins deux ans.
Si vous n’entrez pas dans ces critères,
arrangez-vous pour que quelqu’un d’autre
conduise à votre place –un copain, un
grand frère, etc.
sans trace de vermine quand elles sont à
l’extérieur, il vaut mieux les traiter par
précaution. Certaines choses ne peuvent
être vues à l’œil nu, comme les petits
oeufs ou les larves qui sont caches sur
les plantes. Les cultivateurs en intérieur
savent qu’en quelques jours, une plante
qui a l’air saine peut se transformer n une
chose pathétique couverte de vermine.
Cela ne coûte rien de bien asperger
les plantes quand elles sont toujours à
l’extérieur, et cela vous permettra d’éviter
bien des ennuis et des efforts par la suite.
On prend les plantes une par une. On
ouvre d’abord un grand sac noir et on
y pose le pot de fleurs. Ensuite, on tire
précautionneusement un autre sac noir
pardessus la plante et on le tire vers le bas
autour d’elle.
Asperger d’un anti vermine
organique
Une semaine avant de les envelopper pour
les transporter, il faut asperger les plantes
de marijuana avec un pesticide organique.
Cela permet d’améliorer les conditions
de vie des plantes, au cas où elles
accueilleraient des insectes indésirables et/
ou des larves qui pourraient se développer
dans votre espace de culture intérieur,
grâce à la lumière artificielle et à la
chaleur qui seraient des conditions idéales
pour leur propre développement !Pour
éviter une invasion massive d’insectes et/
ou d’autres nuisibles, il est très important
d’enlever tous les insectes et larves de nos
plantes avant de les transporter. Même
si les plantes ont l’air très propres et
Voilà à quoi la plante ressemble quand elle
a été bien emballée. Cela coûte quelques
efforts, mais la plante est bien sécurisée.
Au fur et à mesure que le soir tombe, le
nombre de plantes enveloppées augmente.
Il faut éviter le plus possible de respirer
les pesticides –même les pesticides
organiques. Il faut donc asperger à
l’extérieur uniquement, où le risqué
d’inhalation est moindre. J’utilise
habituellement le pesticide organique
Spruzit. Il me donne de très bons résultats,
et les jardiniers professionnels l’utilisent
aussi à ce que je sais. En fait, c’est une
sorte de produit miracle contre tout ce
qui attaque ou abîme les plantes. Il agit
vite et est efficace contre les insectes qui
sucent et qui mordent, comme les aphides,
les mouches blanches, les chenilles, les
araignées et les pucerons. On le trouve
en bouteilles de gouttes concentrées ou
sous forme diluée. Il est habituellement
présenté en bouteilles. J’utilise le plus
souvent les bouteilles de concentré avec
doseur. Un millilitre (20 gouttes) est
suffisant pour un litre d’eau.
Pour asperger les plantes, j’utilise un
spray à plantes tout à fait normal, avec
un récipient d’un litre d’eau, dans lequel
j’ajoute 20 gouttes de Spruzit. Respectez
bien les doses prescrites, une dose trop
concentrée risquerait d’abîmer vos
plantes. Je vous conseille aussi d’asperger
vos plantes pendant quelques jours
légèrement, puis une bonne fois toutes
d’un coup avec une grande quantité de
spray. Leur donner trop de spray n’a pas
de sens puisque ce qui va se passer c’est
que l’excédent de spray va simplement
s’écouler. Avant de commencer à les
asperger, secouez bien le récipient où
vous aurez mélangé l’eau avec les gouttes
de Spruzit. Il faut qu’elles soient bien
mélangées avant de les répandre sur les
plantes. Quand l’eau et le Spruzit sont
bien mélanges, vous pouvez commencer
à asperger. Il est très important de bien
s’assurer que le mélange organique
recouvre complètement chaque recoin des
plantes.
Un erreur que beaucoup de cultivateurs
commettent est de n’asperger que le
dessus des feuilles. Les insectes survivront
à cette attaque en se cachant sur la face
interne des feuilles. Les insectes cachent
souvent leurs oeufs sur la face interne
des feuilles pour les protéger de la pluie
et du soleil. Il fut donc prendre cela en
compte et être sûr que bien asperger
également le dessous des feuilles. Il faut
aussi bien asperger les branches latérales
et le tronc, pour éviter qu’aucun insecte et
aucune larve qui se trouveraient sur nos
plantes n‘en réchappe. Les plantes vont
absorber le Spruzit par leurs feuilles, ce
qui les rendra non comestibles pour les
insectes et les larves. Pour permettre aux
plantes d’absorber la substance par leurs
feuilles et d’éviter qu’elles ne brûlent par
la même occasion (à cause du soleil), il
faut asperger seulement quand il ne pleut
pas (sinon, tout sera lavé de suite), et le
soir. C’est le meilleur moment pour le
Quand les plantes sont enveloppées, on peut
les hisser dans le compartiment de transport
de la camionnette. On place alors la plante
dans un récipient en ciment. Puis, on place
des briques dans le récipient en ciment
autour du pot de fleurs, ce qui permet de
maintenir l’équilibre.
Toutes les plantes sont placées dans les
récipients en ciment, et les briques ont été
disposées. Les plantes ne peuvent plus
bouger et peuvent donc être transportées
en toute sécurité.
Sur cette photo, on voit clairement comment
on maintient les plantes ensemble grâce à
des cordes. Les récipients de ciment ont aussi
été bien fixes. Dans la boîte en carton, il y a
les nutriments liquides qui seront mélangés à
de l’eau à l’arrivée, et donnés aux plantes.
L’ elongated sprinter (camionnette) a
la hauteur adéquate. Les camionnettes
plus basses sont parfois trop petites pour
transporter des grandes plantes de façon
sécurisée.
Soft Secrets
31
faire, car les plantes n’ont à ce moment
pas à affronter le vent (le soir, le vent est
retombé), ce qui leur permettra d’absorber
plus facilement le liquide par leurs
feuilles. De plus, les risques d’être brûlés
par les rayons du soleil sont nuls une fois
le soir tombé. Ce n’est pas le cas pendant
la journée, et l’eau peut alors faire l’effet
d’une loupe. Les gouttes vont réfléchir les
rayons du soleil qui laisseront des taches
de brûlé sur les feuilles –la dernière chose
que souhaitent les cultivateurs. De plus,
pour aider à combattre ou à prévenir les
invasions d’insectes, le Spruzit a aussi
le grand avantage de dissimuler l’odeur
de marijuana, car cette substance a une
odeur d’anis assez forte. En bref, l’odeur
du Spruzit couvrira celle de la marijuana,
avantage qui sera le bienvenu pendant le
transport (l’odeur va persister pendant un
ou deux jours).
Envelopper les plantes
Après avoir traité les plantes plusieurs
soirs avec le Spruzit, il y a de fortes
chances que nous les ayons débarrassées
de la vermine (en tout cas Presque
entièrement).Si on imagine que vous avez
réussi à trouver une camionnette et tout
préparé dans l’espace de culture intérieur
et tout arrange pour l’arrivée des plantes
d’extérieur (les lampes sont accrochées
à la bonne hauteur, il y a assez d’espace,
et ainsi de suite), il est temps de préparer
l’enveloppement des plantes. Comme il
est assez difficile de trouver des boîtes
en carton assez grandes pour contenir les
plantes, la meilleure solution est de les
envelopper simplement dans des grands
sacs en plastique. Il s’agit évidemment
d’empêcher les observateurs éventuels
de deviner ce qui se trouve dans ces
sacs, il faut donc se munir de grands
sacs noirs. Les sacs-poubelles ne sont
généralement pas assez grands. Il vaut
donc mieux chercher de plus grands sacs,
qu’on trouve dans les grands magasins
de jardinage. Grâce à leurs grandes
dimensions, ils conviennent parfaitement
à cet usage.
Pour être sûr que les plantes auront de
la lumière le plus longtemps possible,
et pour leur causer le moins de stress
possible, il faut les envelopper quand
le soir commence à tomber. Dans
l’ensemble, ce n’est pas un problème et
il est plus important de s’assurer qu’elles
seront le moins abîmées possible, faitesle donc précautionneusement et non
rapidement ! Pour réduire les risques
de dommages, il ne faut pas arroser les
plantes le dernier jour. Les branches et
les poussent en souffriront un peu, parce
que la plante n’aura pas pu prendre de
l’eau, et grâce à cela elles plieront et
casseront moins facilement. Les branches
cases se produisent quand les plantes
ont reçu de l’eau récemment. Comme
le courant de sève (les veines qui se
trouvent dans le tronc et les branches
latérales) contient beaucoup plus d’eau,
quand les branches sont soumises à une
pression, comme le vent ou un transport
muscle, les risques qu’elles s’abîment
ou se plient sont beaucoup plus grands.
La plupart des branches cassent ou se
plient pendant les orages, quand il a
beaucoup plus. Cela rend les plantes plus
vulnérables. En bref, si nous ne donnons
pas d’eau aux plantes Durant le dernier
jour, les risques qu’elles soient abîmées
pendant le transport sont réduits.
Avant de mettre les plantes dans leurs
récipient de ciment (une plante par
récipient), on les enveloppe dans leurs sacs
de plastique noirs. Je suis sûr qu’aucun
cultivateur ne souhaiterait arriver dans
son espace de culture intérieur et avoir à y
transporter des plantes de marijuana non
couvertes. Comme il va falloir transporter
et placer une plante à la fois, et vu la
taille des plantes, il faudra les envelopper
séparément. Prenez votre temps : vous
précipiter ne fera que vous causer des
problèmes, comme des branches cassées
par exemple.
Quand le voyage est terminé, on donne aux plantes une bonne dose d’eau (mélangée avec
des éléments nutritifs liquides). Elles l’ont bien mérité !
les plantes sont si grandes qu’on a
l’impression qu’il va être difficile
d’accrocher les lampes à la bonne hauteur
au-dessus d’elles.
Un autre aspect positif du fait de ne
pas les arroser est que le cultivateurs
réduisent les risques de se faire une
hernie, car les pots contenant de la terre
sèche sont plus légers que ceux dont la
terre est mouillée. Cette technique permet
aux plantes d’aspirer puis d’éliminer par
transpiration les restes d’humidité qui
se trouvent dans le fond du pot, ce qui
réduira également le poids du pot. Un
système de racines bien développé peut
retenir une énorme quantité d’eau, ce qui
fait qu’une plante en pot bien arrosée
peut peser le double du poids d’une
plante qui n’a pas reçu d’eau le dernier
jour.
Rendre le pot plus léger peut aussi avoir
un inconvénient, qui est que les plantes
tomberont plus facilement et risquent
ainsi d’être endommagées. Pour réduire
au plus ce risque pendant le transport, on
peut placer tous les (relativement) petits
pots dans un grand récipient en ciment
et entourer le pot de briques. De cette
façon, on est sûr qu’il n’y aura pas de
mouvement entre l’extérieur du pot et
l’intérieur du récipient de ciment. Grâce
au poids des briques, les pots seront bien
fixes et ne risquent pas de se balader
dans tous les sens et de se renverser. Le
récipient de ciment rempli de pierres
permet aux plantes de conserver leur
équilibre (il agit un peu comme le
gouvernail d’un bateau). Mais avant de
fixer la plante dans le récipient de ciment,
il faut avoir place ce récipient dans la
camionnette. On place donc le pot avec la
plante dans la camionnette, on les dispose
dans le récipient en ciment, et puis
seulement on place les briques autour
du pot dans le récipient de ciment. Si on
ne procède pas dans cet ordre, les pots
seront trop lourds à soulever à cause du
poids des briques.
On dirait que seules quelques petites
branches ont été perdues pendant tout
le processus du transport. Leurs feuilles
jaunes sont clairement visibles. Il faut les
enlever aussi vite que possible pour éviter
les risques de moisissure ou de vermine.
Quand les White Shark ont reçu l’eau dont
elles avaient besoin, elles récupéreront
rapidement. Ce nouvel environnement leur
convient parfaitement.
L’ordre dans lequel on procède est très
important. Quand on arrive à destination,
la première chose à faire est d’enlever
les briques des récipients de ciment, pour
n‘avoir plu que le pot avec la plante à
transporter. Cette méthode fonctionne très
bien. Je n’ai jamais perdu une plante en
les transportant dans ces conditions.
Il y a plusieurs manières d’envelopper
les plantes. J’attache généralement les
branches qui débordent avec de la corde
au tronc pour ne pas que ça bouge trop.
’essentiel est de rendre la plante la plus
compacte possible avant de l’entourer du
sac de plastique.
\
Une fois que les branches latérales sont
bien liées, dépliez d’abord le sac noir et
introduisez-y le pot. Puis, on prend un
deuxième sac noir, et on l’enfile sur la
plante de bas en haut. Quand ce second
sac recouvre bien la plante, on prend le
sac du bas (en dessous du pot) et on le
tire avec précaution par-dessus la plante.
Quand les extrémités des deux sacs se
rencontrent, on les attache l’un à l’autre
avec du collant solide la plante est
alors bien enveloppée. Il est préférable
d’envelopper les plantes près de la
camionnette, pour ne pas avoir à les
transporter trop loin. Quand elles sont
près de la camionnette, il suffit de les
hisser dans le compartiment de transport.
Ce n’est qu’à ce moment qu’on procède
au placement dans les récipients de
ciment et qu’on pose les briques, comme
je l’ai expliqué plus haut.
Quand les plantes sont toutes
enveloppées, qu’on les a placées dans
la camionnette et que les pots sont bien
arrimés dans leurs récipients de ciment
avec des pierres ou des briques, on
rapproche les récipients de ciment les
uns des autres (dans chaque récipient
un pot, et dans chaque pot une plante de
marijuana). Maintenant, il s’agit juste
de bien attacher les récipients avec de la
corde pour qu’ils ne glissent pas les uns
sur les autres pendant le voyage. C’est
très important, sinon, il y a des grands
risques qu’il ne reste pas grand-chose
des plantes quand vous arriverez, si les
buissons s’entrechoquent.
Dans le compartiment de transport, il y a
souvent des points spéciaux pour attacher
les marchandises, où on peut fixer les
cordes solidement. Assurez-vous que les
cordes sont bien placées autour des sacs
noirs, pour que les plantes ne glissent pas
les unes sur les autres. Utilisez une corde
épaisse qui ne déchirera pas les sacs
pendant le voyage. Tout est enfin prêt et
le transport peut commencer !
Quand le voyage est terminé et que les
plantes sont arrivées saines et sauves à
destination, il faut leur donner une bonne
dose d’eau, pour qu’elles se rafraîchissent
après tout ce qu’elles ont vécu.
Dans le prochain article, nous parlerons
des plantes de White Shark, qui sont
maintenant bien installées dans leur
espace intérieur.
32
étés
i
r
a
v
s
e
d
e
Guid
La Spice
Mr Nice Seeds
De Mr Haze
Environnement:
1,200 watts
Méthode:
graine à standard
Médium:
Biobizz all-mix
Nutriments:
série Biobizz
Temps de croissance: 21 jours
Temps de floraison:
65-77 jours
Structure de la plante: variée Indica/Sativa
Structure de la tête: variée Indica/Sativa
Odeur:
fruit-épice
Effet:
onde forte relaxante
Récolte:
30-50g par plant
La Yumbolt
Sagarmatha Seeds
De Mr. Muddle/ Photo de Bertrand & Magali
Environnement:
Méthode:
Médium:
400 watts hps
clone en SOG
laine de roche
dans de la terre
Atami Kilo-mix
Nutriments:
Dr Hornby
Iguana Juice bloom
Temps de croissance: 7 jours (approx.)
Temps de floraison:
70 jours
Structure de la plante: courte et
recroquevillée
Structure de la tête: épis de maïs/blé
Odeur:
viande/veg
morte pourrie
Effet:
très plaisant
Récolte:
14g
Une bouture de Yumbolt m’a été
offerte par un ami (merci). Ayant
déjà fumé ses têtes, il fut sensé d’en
cultiver un clone. Le clone avait
déjà de bonnes racines et quelques
branches. Il a pris racine dans un cube
de laine de roche. Le cube/clone a
rapidement été mis dans un bac en
L’Armageddon 47
Homegrown Fantaseeds
De Mr. Muddle
La Spice est Nice. Avec un paquet
de 5 graines, 3 femelles et 2 mâles
se sont développés. Chaque femelle
était différente mais en bonne santé.
Chaque culture de vigueur moyenne
en mode veg, beaucoup plus rapide
en floraison. En tant qu’hybride,
il y a de nombreuses variétés dans
la plante et la structure florale,
exhibant les deux fins d’Hawaiian
indica et un spectre sativa. L’une
des femelles a été mise en graines
(la plus grande), les autres sont
restées en fleur. Une des plantes
a été pincée pour produire une
plante de type LST avec 8 grandes
branches portant des têtes tout le
long. Les plantes sans graine sont
devenues des types moyens d’indica
en 5 jours. La plante à graines
plus grande a pris plus longtemps,
environ 77 jours. L’effet est un
mélange entre le corporelle et le
mental. La progéniture de la plante
à graines (croisée avec une Skunk)
a gardé les qualités classiques. La
récolte a été moyenne. Les fleurs
ont pris 7-10 jours pour sécher et se
sont améliorées au curage. La Spice
a depuis lors encore été cultivée.
plastique de terre Atama kilo-mix
(pour faire du bio) et placée en veg
pendant environ une semaine. Ensuite,
il a été mis en floraison avec trois
autres plantes – méthode Sea Of
Green, toutes à des stades différents.
de l’eau froide pure (environ _ par
jour). Le clone n’a poussé que de 4050 cm. La tige principale était mince
mais les branches latérales étaient
toutes bonnes. Les feuilles en très
bonne santé, vert foncé, pointées vers
le haut avec le dessous gris. Il fut
difficile d’enlever les feuilles pendant
les dernières semaines car la plante
était petite. Pendant les 7-10 derniers
jours, la plante n’a plus rien reçu
d’autre que de la lumière.
Après une semaine en floraison, il
a été nourrit avec un peu d’Iguana
Juice tous les quelques arrosages. La
Yumbolt a dépassé les deux autres
plantes (une a dû être enlevée) après
2-3 semaines de floraison. Les feuilles
sont devenues plus grandes et plus
larges mais globalement, la plante
est restée petite et recroquevillée.
Les fleurs étaient comme des têtes
compactes de sativa mais la tête du
sommet de la plante ressemblait à une
indica. Une forte odeur de ‘mort’ a
commencé durant la 4ème semaine
quand les têtes se sont remplies de
résine. Cette odeur de viande/veg
pourri a empli la pièce en 30 min
avant l’allumage des lampes et duré
jusqu’à 30 min après leur extinction.
(Seuls des gros joints ont pu cacher
cette odeur!)
Arrivé à la 4-5ème semaine, on n’a
plus ajouté d’Iguana Juice, seulement
une autre plante a pris racine d’un
mère test aléatoire. Ce clone fut planté
dans de la laine de roche et placé dans
de la terre Atami Kilo-mix. Le clone
test a ensuite été cloné à nouveau et
les deux plantes placées en veg.
Le clone du clone a pris racine et placé
dans de la fibre de coco B’cuzz et mis
directement dans le local de floraison.
Ce clone a été nourri avec un
composant simple (le taux d’engrais a
été augmenté tous les quelques jours).
Il a d’abord grandi lentement. Quand
les têtes ont commencé à se former à
la 3-4ème semaine, les feuilles plus
vieilles ont jauni, on lui a vite apporté
de l’aide en ajoutant de l’azote. Durant
ce temps, le clone en terre devenait
plus grand et était prêt à entrer dans le
local de floraison.
Environnement:
Méthode:
Médium:
400 watts hps
SOG clones
B’cuzz fibre de
coco et terre Atami
Nutriments:
House & Garden
Aarde composant
simple
Temps de croissance: 7 – 21 jours
Temps de floraison: 50-60 jours
Structure de la plante: touffue/petite
Structure des têtes: fleurs en épis
Odeur:
hasch doux
Effet:
rapidement stone
Récolte:
14g
La graine d’Armageddon47 a été
achetée directement chez HGF. Le
paquet a été semé rapidement pour
Soft Secrets
faire quelques mères. Les clones
ont été pris puis sexués (cela a pris
plusieurs semaines). Une fois sexués,
Au 50ème jour, le clone en coco
fut récolté. Il a donné une seule
tête très petite. Les branches étaient
serrées ensemble avec peu d’odeur
et de nombreux poils blancs toujours
visibles. Le clone en terre s’est
Les têtes ont changé pour devenir de
longues petites têtes (comme des épis
de maïs/blé) et avaient une couleur
gris métallisé. Les poils du bas étaient
morts. Les poils du haut étaient
toujours blancs et frais. En 70 jours, la
plante était coupée mais aurait pu rester
plus longtemps. L’odeur est arrivée
quand les fleurs ont été coupées (une
heure après l’allumage des lampes).
C’est étrange. Les grandes feuilles ont
été coupées, les têtes pendues par les
pieds dans une armoire ouverte pendant
10 jours pour le séchage. La récolte fut
petite, environ 14g. La Yumbolt a un
goût de sapin. L’effet est revigorant,
pas raplatissant, mais assez fort. Bonne
à fumer avec des amis en été.
étiré plus en floraison pour former
8 branches, chacune avec une fleur
oblongue au sommet. La structure de
la plante aurait été plus grande et plus
touffue si le premier clone avait été
enlevé. Les têtes de la seconde plante
étaient très délicates avec des feuilles
en épis épaisses et une belle couche de
résine. Globalement, les deux plantes
avaient une odeur skunky douce et
fraîche, pas écœurante du tout.
Au 60ème jour, le clone en terre fut
récolté. Quand les têtes ont séché, elles
avaient un goût de haschich indien et
furent partagées avec des amis. L’effet
de l’Armageddon47 est rapide et dure
longtemps, c’est parfois réellement
‘la magie d’une taffe’. Les joints
sont bons à fumer. Il est apparu que
certaines mères ont produit plus que
d’autres, mais le clone test en terre
goûtait beaucoup plus le haschich
indien que les autres cultivés plus
tard en coc/hydro. Les clones placés
en SCROG ont donné une récolte
moyenne par plante beaucoup plus
importante.
Soft Secrets
Background
33
De Steve Davis
Le système immunitaire des plantes
Le monde des plantes et des humains est un
lieu d’attaque et de défense, particulièrement
au niveau microbien où des petits organismes
essayent d’utiliser des organismes plus grands
comme hôtes et nourriture.
Si un pathogène réussit à coloniser l’intérieur
ou l’extérieur d’une plante sans être détecté
par les sentinelles de la plante, il est fort
probable que l’envahisseur réussira à vaincre
la plante et éventuellement à la détruire.
Quand il est attaqué par des éléments
pathogènes, le corps humain se défend de deux
manières. La première réaction commence dès
que le corps perçoit une menace telle qu’une
blessure par laquelle des pathogènes peuvent
entrer dans le corps. C’est ce qu’on appelle la
réaction du système immunitaire inné.
Après cette réaction du système immunitaire
inné, généralement en essayant d’empêcher
les pathogènes d’entrer dans le flux sanguin
pour se répandre à travers le corps, un
“système immunitaire adaptatif” plus
complexe prend le relais. Le système
immunitaire adaptatif fait plus que seulement
isoler les éléments pathogènes – il provoque
une réaction coordonnée du corps entier qui
implique les anti-corps et d’autres tactiques.
L’utilisation de poisons chimiques, la monoculture, le sea of green et d’autres techniques
agricoles provoqueent une évolution et une
diffusion rapide de pathogènes et d’insectes
et représentent le défi majeur des cultivateurs
de cannabis. Le même principe est à l’œuvre
dans le cas de la grippe aviaire qui est apparue
parce que des fermiers industriels thaïlandais
mettent des centaines de milliers de poulets
sur le même petit terrain où le virus a pu
sauté d’une volaille à l’autre tout en mutant
pour devenir résistant aux antibiotiques lors
de ce transfert. Si ces élevages industriels
de viande et de volaille n’existaient pas,
les problèmes telles que la grippe aviaire et
la maladie de la vache de la vache folle ne
pourraient pas se développer et se répandre
comme c’est le cas actuellement.
Les plantes ont également un système
immunitaire qui réagit aux pathogènes
nocif et aux insectes prédateurs. La plante
réagit entre autres aux différentes espèces
de maladies cryptogamiques. Les plantes
de marijuana sont sensibles à plus de 100
espèces de champignons, y compris le redouté
botrytis cinerea, également connu sous le
nom de pourriture grise qui peut détruire les
têtes matures d’un local entier en 72 heures
ou moins. Les clones et les jeunes pousses de
marijuana sont particulièrement vulnérables
au pythium qui attaque les graines avant
la germination, les pousses naissantes, les
pousses installées et les clones.
Le système immunitaire des plantes
fonctionne avec d’autres systèmes de la plante
pour résister aux menaces extérieures telles
que les microbes, les insectes, la sécheresse,
la chaleur et les toxines environnementales.
Comme pour les humains, une plante en
bonne santé qui ne subit aucun stress négatif
dans son environnement sera en général
capable de se lancer dans un combat acharné
contre un microbe solitaire. Cependant, les
plantes de marijuana qui sont cultivées
dans des conditions moins bonnes auront
un système immunitaire et une vigueur
générale affaiblis ce qui permet aux attaques
pathogènes de gagner.
Le mildiou poudreux est une autre espèce
de champignon qui s’attaque au cannabis
en produisant une substance poudreuse
blanche qui étouffe les feuilles de la plante
tout en suçant les nutriments hors des
feuilles. Les plantes de marijuana peuvent
aussi être attaquées par des virus et des
bactéries nocives.
Les conditions qui affaiblissent les capacités
d’une plante à se defendre elle-même sont
les températures et les taux d’humidité
inappropriés, une nutrition inférieure, une
lumière inadéquate, des cycles de lumière
incorrectes, le manque de soin, une zone de
racines inactives, l’air et l’eau pollués, une
surpopulation de plantes ainsi que d’autres
facteurs. Plus ces facteurs sont présents, plus
la plante sera stressée et donc moins capable
de se battre contre les maladies et les insectes.
Quand une plante de marijuana est attaquée
par un champignon, un virus ou des bactéries,
le système immunitaire s’enclenche. La garde
avant du système est une “sentinelle” qui sent
les organismes envahisseurs à l’intérieur et à
l’extérieur de la plante. Un récepteur située
sur la membrane cellulaire peut détecter
les “jambes” utilisées par les bactéries
pathogènes pour bouger. A l’intérieur des
cellules, quand les pathogènes ont été
détectés, les réactions chimiques transportent
des signaux qui alertent la cellule du danger.
La cellule produit alors une série de réactions
dont certaines signalent aux autres cellules
que la plante subit une attaque. D’autres
réactions, comme la sécrétion de substance
qui altère le pH ou la production de protoxyde
d’azote et de protéines cherchent à détruire le
pathogène mais peuvent aussi détruire la
cellule elle-même; les scientifiques appellent
cela “une mort cellulaire programmée”.
Le système immunitaire de la plante
la protège contre des envahisseurs
pathogènes qui colonisent la surface de
la tige et des feuilles et combat également
les insectes parasites. C’est un système
hautement évolué mais tout dépend de son
habilité à reconnaître de nouvelles formes
que certaines sentinelles immunitaires
végétales sont incapables de détecter.
Quand une plante est attaquée, elle utilise des
énergies et des ressources précieuses pour
défier l’envahisseur. La mort programmée
de cellules ainsi que d’autres réactions
immunitaires peuvent temporairement forcer
la plante à dévier son énergie vers d’autres
choses que la croissance, la maturation, la
floraison et la production de résine. Cette
diversion peut provoquer un ralentissement de
la croissance, retarder la maturation, réduire
la récolte et donner une marijuana moins
puissante.
Une croissance lente et une maturation tardive
sont souvent les signes qu’une plante est
attaquée par des maladies et peuvent être des
signaux utiles pour la détection de maladies
surtout dans les cas où des évidences visibles
comme la moisissure ou le mildiou sont
toujours absents.
Si vous êtes un cultivateur de marijuana
consciencieux, professionnel et appliqué, vous
aurez conçu votre jardin afin de minimiser
les risques d’infections pathogènes. Ceci
comprend un nettoyage complet de l’espace
de culture avant l’installation des éléments
stérilisés. Cela comprend également
l’utilisation d’une filtration extrême qui
supprimera tous les pathogènes de l’air et
de l’eau. Cela comprend l’utilisation d’un
équipement stérilisé tel que le substrat pour
les racines, les tuyaux d’irrigations et d’autres
éléments.
Malgré ces précautions, et surtout dans des
situations telles que la culture outdoor où
le contrôle total de l’environnement est
impossible, certains cultivateurs intelligents
ont commencé à utiliser une formule qui agit
comme une sorte de vaccin sur les plantes.
Quand un vaccin est administré à un humain,
il contient une minuscule dose du pathogène
qui stimule le système immunitaire à préparer
une réaction immunitaire de préemption.
Ceci donne un avantage au corps lorsqu’il
est attaqué massivement par ce même
pathogène.
Quand un vaccin est administré à une plante,
il ne contient pas une minuscule dose de
champignon mais il contient un composant
qui stimule le système immunitaire de la
plante. Quand les systèmes immunitaires des
plantes sont stimulés de cette manière subtile
et préventive, il peut réagir plus rapidement
pour créer des réponses internes ou externes
afin d’éloigner les pathogènes et les parasites.
Effectivement, certains vétérans de la
marijuana pensent que “stresser” une
plante provoque une réaction du système
immunitaire qui produit plus de résine car
on croit souvent que la résine est produite
comme répulsif contre les insectes. Dans
les années 1960 et 1970, par exemple, des
cultivateurs latino-américains de variétés
classiques telles que la Colombian Gold et
la Panama Red plantaient de petits clous
dans les tiges de leurs plantes, pendaient des
pierres à leurs branches, les sous-arrosaient,
ou les secouaient violemment dans l’espoir
de créer une réaction au stress qui leurs ferait
produire une résine plus puissante.
Les sociétés de produits horticoles pour la
marijuana essayent de proposer des versions
modifiées, supposées moins toxiques, de
pesticides et fongicides contenant des produits
naturels plutôt que chimiques pour lutter
contre les maladies et les insectes. Les effets
de certains de ces produits quand ils sont
utilisés pendant la floraison sont incertains et
l’efficacité de tels produits est douteux.
A la recherche d’une alternative aux sprays
chimiques et aux brûleurs de souffre pour
lutter contre les maladies, les scientifiques
de la société canadienne Advanced Nutrients
ont découvert comment vacciner les plantes.
Leur objectif était de créer une “résistance
systémique induite” aux maladies, parasites
et autres menaces. Le produit qu’ils ont
créé, appelé Jus de Scorpion, utilise plusieurs
composants clés pour stimuler une réaction
immunitaire préventive dans la marijuana.
Pendant la phase de confection du Scorpion
Juice, ces scientifiques ont remarqué des
similitudes entre les réactions des plantes
aux attaques et les réactions des humains.
Quand un humain est envahi par des virus,
des bactéries nocives ou d’autres maladies, le
corps réagit par de la fièvre, des gonflements,
des rougeurs, des inflammations, etc. Quand
des microbes ou des insectes attaquent une
plante, celle-ci réagit en utilisant les mêmes
méthodes comme des lésions sur les feuilles,
la perte de feuilles ou encore une création de
signaux chimiques cellulaires qui met toute la
plante en alerte contre les envahisseurs.
Pendant leurs recherches, les scientifiques
ont trouvé le rôle vital que joue une sorte
d’aspirine qui apparaît naturellement dans
la fonction du système immunitaire de la
plante. L’aspirine de pharmacie est en fait une
substance chimique analogue de cette aspirine
naturelle. Cet analogue chimique fut créé
par Bayer en 1859, sur base d’un matériau
naturel trouvé dans l’écorce de saule et
d’autres plantes, connu sous le nom d’”acide
salicylique”. Les aspirines Bayer, c’est de
l’acide acétylsalicylique.
L’acide salicylique se trouve dans de
nombreuses plantes et arbres et on pense
qu’il s’agit de la première défense contre
les maladies et d’autres envahisseurs. Les
plantes libèrent une grande quantité d’acide
salicylique quand elles sont attaquées par des
pathogènes; cela correspond à la production
de protéines chez d’autres plantes qui s’active
également pour la survie de la plante.
Des études montrent que des plantes traitées
avec de l’acide salicylique deviennent
extraordinairement résistantes au mildiou
poudreux, qui est l’une des maladies les plus
persistantes à affecter la marijuana.
Une étude réalisée à l’université Cornell a
trouvé une protéine et un gène pair (acide
salicylique-protéine obligatoire 2-SABP2
– et son gène) qui facilite la communication
interne de la plante qui est considérée
comme responsable de l’augmentation des
réponses immunitaires de la plante. Les
chercheurs de Cornell disent qu’en utilisant
des renforçateurs du système immunitaire
plutôt que des pesticides, herbicides et
autres mesures protectrices est une méthode
plus sûre pour aider une culture à ce battre
contre les menaces.
Dans des études sur le virus de la mosaïque
du tabac, qui est connu pour ces attaques de
nombreuses variétés de plantes y compris
du cannabis, des chercheurs ont trouvé que
la SABP2 déclenche la libération d’acide
salicylique ce qui provoque la création
d’une “réaction résistante hypersensible”
comprenant la mort programmée de
cellules sur le site de l’attaque. Ces cellules
se sacrifient elles-mêmes pour la survie
globale de la plante. La mort cellulaire isole
l’organisme attaquant pour l’empêcher de
se répandre sur toute la plante.
Utiliser des formules naturelles sur des racines
et des feuilles pour créer une résistance
systémique induite est un art délicat. C’est
la même chose que d’inoculer des vaccins
sur des humains pour lutter contre une
maladie. Certains humains vont développer
des symptômes de la maladie après leur
vaccination. Leur corps étant incapable de
gérer la petite quantité de pathogènes qui a
été introduite par le vaccin.
De même, certains cultivateurs qui utilisent
des produits comme le Scorpion Juice
doivent surveiller de près leurs plantes
pour s’assurer d’une bonne stimulation du
système immunitaire. Trop de stimulation
peut ralentir la croissance et dévier l’énergie
de la production florale. La bonne quantité de
stimulation combinée à un apport nutritionnel
de silice, de vitamines et d’enzymes renforce le
système immunitaire des plantes de marijuana
ce qui leur donne plus de chance de survivre
à des attaques pathogènes et augmente la
vigueur du métabolisme et en conséquence,
donne une plus grosse récolte plus puissante.
Pour plus d’info visitez www.an-europe.com
Le rapport
de Greenhou
se
Soft Secrets
La Strawberry Haze
et les CBD et CBN sont très bas, ce qui
donne à son effet un côté plus cérébral.
La “Sweet Sativa” experience de 2006
A la Green House Seed Company, nous
aimons poursuivre les expériences
avec nos variétés: nous avons testé la
Strawberry Haze en terre et en système
hydro. Les résultats ont été très bons
dans les deux cas. Mais la vraie question
c’est: est-ce que nos résultats indoor
pourront rivaliser avec les arbres outdoor
des cultivateurs espagnols qui seront en
compétition avec nous? La saison outdoor
est sur le point de commencer en Espagne
et après avoir vu les têtes incroyables qui
ont été présentées à la Champions Cup
de Madrid en décembre dernier, nous
sommes impatients de voir leurs résultats
avec cette nouvelle variété incroyable.
Après la High Times Cannabis Cup
de 2005, nombreux étaient ceux qui
se demandaient quelle serait le goût
de la Sativa de l’année à venir. De
nombreux V.I.S (Very Important Smokers
– Fumeurs Très Importants) invités
à participer à la première édition du
célèbre Green House Smoking Panel en
juin 2005 ont clairement exprimé leur
préférence: les Sativas sucrées avec un
arrière-goût fruité et des effets clairs.
Assez surprenant, tous les participants
au Green House Smoking Panel ont voté
pour la même gagnante: la Strawberry
Haze d’Arjan. La vidéo de cet incroyable
événement se trouve dans les bonus
du DVD n°3 du nouveau “King of
Cannabis”.
L’Arjan’s Strawberry Haze est une Sativa
unique, à l’odeur particulièrement douce
et avec une saveur qui fait réellement
penser à celle des fraises et des fruits
d’été. La montée est très claire, très
élevante, avec un effet mental très
puissant suivi d’une période de rire: une
vraie “énergie positive” qui vous laisse
un goût sucré et fruité dans la bouche.
L’arrière-goût fait penser aux goûts plus
complexe des Sativas, comme les autres
membres de la famille des Haze d’Arjan.
C’est le genre d’herbe qui complète
les moments sociaux et qui fait flotter
tout le monde dans une humeur joyeuse
contagieuse.
Cette plante n’est pas très facile à
cultiver mais elle ne requiert pas non
plus plus d’attention que les Sativas
courantes et la durée de floraison se
situe dans la rangée des 12 semaines. La
rentabilité de la Strawberry Haze est un
peu limitée à cause de la forme allongée
des têtes Sativas et des longs entrenœuds,
mais la grande qualité de cette variété
garantit des prix élevés sur le marché et
des cultivateurs hautement satisfaits. Le
taux de THC est très élevé (environ 20%)
L’Arjan’s Strawberry Haze a des feuilles
longues non-recouvrantes, typiques
d’une vraie Sativa, ainsi que de longs
entrenœuds qui donnent à la plante un air
étiré (elle ne peut pas devenir très grande
si elle n’est pas taillée ou rabattue). La
plante développe de longues branches qui
ont tendance à étirer le profil de la plante
pour rejoindre la lumière et créent ainsi
une plante en forme de sapin.
35
L’engrais liquide pour cette Sativa ne
devrait pas excéder une CE de 1.8 et le
pH doit être maintenu à un niveau de 56-6.2 et réduit à 6.0-6.2 pendant les 2-3
dernières semaines de floraison. Cela
maximisera l’absorption de potassium
et rendra la fumée plus sucrée et plus
douce. Il est également très important
pour le goût de rincer les engrais durant
les 10 derniers jours de la floraison,
quand seule de l’eau claire devrait être
utilisée pour l’arrosage afin d’améliorer
le goût du produit final.
Arjan a créé cette plante pour offrir à
tous les amoureux de Sativa la chance
de cultiver une culture de Sativas assez
rapidement et avec un goût vraiment
nouveau. Après les retours reçus des
V.I.S. en Hollande, il est maintenant
temps que les cultivateurs espagnols
essayent cette grande championne. Les
graines sont disponibles en paquets de
10 et 5, garanties 100% féminisées et
sans hermaphrodite! Consultez
www.greenhouseseeds.nl pour
connaître la liste officielle des vendeurs
officiels de produits de la Green House
Seed Company dans votre région.
36
Bart B
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Les
Soft Secrets
La Grapefruit de
Female Seeds
Partie II
Par Bart B.
Dans cet article au sujet de la graine femelle, vous pourrez profiter des premières
impressions et expériences que j’ai vécues avec des graines femelles de la variété
Grapefruit. Le cauchemar du mâle macho se serait-il finalement réalisé ou
pouvons-nous dormir tranquille en rêvant d’une charmante récolte – femelle?
La graine de Grapefruit est en fleur depuis
quelques semaines et de jolis poils blancs
se développent sur les branches de chaque
plante. Ca a commencé: la formation
des têtes est en plein mouvement.
Comparées aux clones, les plantes
issues de graines prennent un peu plus
de temps pour démarrer, probablement
à cause l’accélération de leur mise en
floraison. Après tout, un clone est déjà
âgé de quelques semaines alors que cette
plante vient juste de naître de la graine.
En donnant plus de temps de croissance
à la jeune pousse (permettant à la plante
de vieillir un peu plus), le processus de
floraison se développerait un peu plus
vite. En compensation, dès que la plante
commencera à fleurir, elle fera comme le
train, rattrapant le temps perdu.
Sativa
La plante de Grapefruit a eu une semaine
et demi de croissance et montre des signes
raisonnablement clairs de son phénotype.
La Grapefruit est une Sativa: environ 70
pour cent de la plante montrent du Sativa
tandis que 15 pour cent penchent plutôt
vers l’Indica, et les 15 pour cent restant
sont un peu entre les deux. Mais ceci
Sensible au stress
Les graines femelles sont généralement
sensibles aux facteurs de stress. Mais
apparemment cette variété-ci les supporte
assez bien. Je le sais car j’ai dû partir
pendant quelques jours en leurs donnant
suffisamment d’eau d’arrosage pour
qu’elles tiennent durant cette période.
Elles sont donc restées quelques jours
dans un bac et quand je suis rentré, je
les ai retrouvées remplies d’un peu trop
d’engrais ce qui n’est bon pour aucune
plante. Rétrospectivement, je n’aurais
dû leur donner qu’une eau ordinaire
sans engrais mais je n’y ai pas pensé à
ce moment-là. Quand je suis rentré, les
plantes souffraient visiblement d’une
sur-fertilisation. Mais ce n’était pas trop
sérieux; il m’a suffit de les rincer pour
supprimer l’excès de nutriments et les
plantes sont revenues directement à une
croissance normale. Quelques plantes ont
montré des symptômes de brûlures. En
d’autres termes, elles se sont montrées
résistantes au stress ce qui peut être un
désavantage autant qu’un avantage. Ce fut
un bon test pour les graines femelles qui
n’ont pas tourné hermaphrodites (portant
Les plantes développent raisonnablement vite une
belle couche blanche sur les feuilles et leur odeur
est formidable.
peut varier d’un cultivateur à l’autre. Il
est tout à fait possible d’avoir une fois
plus d’influence Indica et une autre fois,
plus d’influence Sativa. Tout dépend de
l’uniformité de la variété. Plus la variété
est stable, plus les plantes issues de
graine seront similaires. Les Grapefruits
qui contiennent plus d’Indica étaient
considérablement plus rapides dans le
développement de fleurs que les Sativas,
et elles sont restées un peu plus petites.
Celles-ci auraient sans doute dû être mises
en floraison une semaine plus tôt.
Les plantes développent raisonnablement
vite une belle couche blanche sur les
feuilles et leur odeur est formidable. Dans
tous les cas, il semblerait que toutes les
graines femelles ont effectivement produit
des plantes femelles. Le résultat est
fantastique, sachant qu’avec les espèces
utilisées précédemment, de nombreuses
fleurs mâles surgissaient entre les têtes
des plantes. Je reconnais avoir trouvé sur
environ 10 pour cent de mes plantes une
seule fleur femelle qui s’est développée
pendant la pré-croissance. Il suffit des les
enlever et la fleur mâle ne repousse pas. Il
semble qu’il y a plus de risque de trouver
ces étranges fleurs mâles ici et là quand on
leur donne une courte période croissance.
Les tests ont montré qu’en donnant plus de
temps de croissance, on peut éliminer ce
problème.
les deux sexes) pour moi. Quelques
semaines plus tard, les plantes n’étaient
plus couvertes que de poils blancs, plus
aucune fleur mâle en vue. Fantastique!
Des sortes différentes
Dans le grow shop Alien à Ijzendijke,
vous pouvez voir des graines femelles
pousser en vrai dans leur showroom.
En plus d’offrir à leurs clients un guide
de culture, ils essayent de montrer les
résultats qu’on peut obtenir avec les
produits qu’ils ont en stock. Au total,
leur petit jardin contient quatre variétés
différentes de graines femelles: une
Female Seeds Easy Bud, une Grapefruit,
une White Widow et une Cinnemon.
C’est super de pouvoir voir les différentes
qualités de chaque plante et les clients
peuvent aussi observer eux-mêmes les
différents modèles de croissance et de
floraison de chacune des variétés. Parce
que chaque variété à sa propre croissance
et floraison avec des différences et des
similitudes entre elles.
Jeune fleur.
les germes ont montré leur tête. C’est la
Easy Bud qui était la plus facile à repérer,
une indica avec des tiges très courtes et
grosses, plutôt touffue, qui montrait donc
des caractéristiques typiquement indicas.
La White Widow était déjà un peu plus
grande mais avec moins de feuilles ce
qui signifie aussi que les têtes inférieures
allaient avoir plus de lumière. Ca peut
donner des idées quand on travaille avec
une Easy Bud, si vous pensez que c’est
nécessaire de supprimer quelques feuilles
superflues.
Ensuite, il y a les Sativas qui ont
clairement plus de puissance en elles à la
croissance. C’est la raison pour laquelle
j’ai pincé la Grapefruit et elle continue
à devenir une plante éminente. Si vous
Plus de puissance à
la croissance
Les graines ont immédiatement été
plantées dans leur médium qui est
composé de terre – B’Cuzz soil pour
être précis. Après environ cinq jours,
Gros plan d’une Grapefruit.
n’avez pas suffisamment de place dans
votre local de culture, il vaut mieux
faire ainsi car la Grapefruit peut devenir
vraiment très grande. Cette plante
produit en fait une délicieuse odeur de
pamplemousse. Si vous aimez le sucrer
et le fruité, ce bébé est une gagnante.
Il est également important de savoir
que certaines variétés fonctionnent
mieux dans certains systèmes que
d’autres. Le choix entre des plantes
Sativas ou Indicas dépend donc du
système que vous allez utiliser ou du
nombre de plantes que vous comptez
cultiver. Chaque type a ses propres
caractéristiques.
Dans tous les cas, les plantes ont été
mises sous un régime 12/12 dès qu’elles
Soft Secrets
37
Une Grapefruit pincée.
White Widow.
les choses ont l’air prometteur. Les
différences dans la formation des
têtes sont clairement visibles entre les
Grapefruits Indicas et les Sativas. La
Sativa commence avec une structure
des têtes plus aérée qui après une courte
période commence à fleurir les unes
dans les autres pour former une tête en
couronne. L’Indica forme directement
une tête lourde. Dans tous les cas, il est
génial de pouvoir observer une graine
qui travaille ainsi car les clones peuvent
ont germé; elles n’ont pas eu de phase
de croissance. Souvenez-vous que toutes
les plantes se sont avérées être des pures
femelles et n’ont montré aucune préfleur masculine. Mais pour être certain,
il vaut toujours mieux vérifier par soimême.
Unique
Les plantes ont encore quelques
semaines de floraison devant elles et
Easy Bud.
devenir monotones, n’est-ce pas? Qu’il
s’agisse d’une femelle ou de graines
normales, cela fait peu de différence.
Une plante issue d’une graine est
toujours unique. Pensez à ceci: avec
une culture outdoor, vous êtes restreint
par le nombre de plantes que vous
pourrez mettre dans votre local et si
vous aimez vraiment une variété, il vaut
vraiment la peine de planter de temps
à autre une graine femelle plutôt que
de toujours planter les mêmes vieux
Cinnemon.
clones (et de devoir alors toujours
fumer le même truc). Avec des graines
normales, vous devez rapidement faire
pousser quatre plantes juste pour être
sûr d’avoir au moins une plante femelle
dans votre jardin.
Dans le prochain numéro, je vous
donnerai le résultat final de cette
culture expérimentale de Grapefruit. Je
ferai alors probablement un bon water
hasch.
Les Infos pour les festivals du chanvre
Highlife 2007 viennent de sortir
L’année prochaine, comme
c’est la tradition, nous
organiserons une fois encore
deux festivals du chanvre
Highlife. La bourse Highlife
espagnole, la célèbre Feria
Highlife aura à nouveau lieu à
Barcelone. Ce qui s’y passera
exactement, vous pourrez
le lire dans notre prochaine
édition. Mais pour le moment,
nous sommes heureux de
vous annoncer les infos
brutes, à savoir quand elle
aura lieu. La Feria Highlife de
Barcelone se tiendra les 19,
20 et 21 janvier 2007.
Highlife Foire
23,24&25 février ’07
Amsterdam RAI
highlife.nl
e
anniversaire
Un mois plus tard, ce sera le
moment de faire une grosse
fiesta au palais des congrès RAI à Amsterdam, car nous organisons
les 23, 24 et 25 février 2007, la dixième édition annuelle du festival
du chanvre Highlife dans la capitale mondiale de l’herbe. Bien entendu,
nous allons mettre le paquet pour fêter dignement ce jubilée; avec
vous, lecteurs fidèles, nous espérons en faire un spectacle très
spécial. Surveillez cet espace dans les prochaines éditions pour plus
d’infos. Dans tous les cas, vous pouvez être certains qu’il y aura des
performances en live avec un certain nombre de groupes connus. Nous
négocions déjà plusieurs spectacles et nous vous promettons que ça va
être mémorable. On vous tient au courant. Mais vous pouvez aussi aller
voir sur www.highlife.nl pour connaître les dernières nouvelles.
La Feria Highlife Barcelone
19, 20 et 21 janvier 2007
La Bourse Highlife Amsterdam
23, 24 et 25 février 2007
CATALOGUE GRATUIT
Remplissez le talon ci-dessous et renvoyez-le à :
High Quality Seeds, BP 362, 5460 AJ Veghel, Hollande
Nom:
Adresse:
Code postal:
Ville:
Pays:
Téléphone:
Made in Hol
land
Soft Secrets
Soma et sa bataille contre le cancer Quatrième partie
A chaque numéro de cette série consacrée aux cultivateurs bios, nous donnons la vedette à un cultivateur néérlandais.
Aujourd’hui, nous parlons avec Soma, un des premiers pionniers de la culture de l’herbe. Cet Américain qui vit aux Pays-Bas
a eu un cancer il y a plusieurs années et depuis lors, il est à la recherche d’une marijuana “médicale”. L’objectif principal du
travail de Soma est d’essayer de rassembler les caractéristiques idéales de l’herbe dans une seule et nouvelle variété. Jusqu’ici,
ses recherches ont été fructueuses, à en juger par la taille impressionnante de la vitrine où trônent les prix qu’il a remportés !
Par Smiley Grass
Soma, le pionnier
Soma : “Je ne suis pas un cultivateur
professionnel parce que mon objectif
est seulement de pouvoir me soigner
avec les caractéristiques médicinales
des plantes. Avec une recette américaine
et les prescriptions de deux médecins
hollandais. En 1984, j’ai attrapé un cancer
de la langue. A l’époque, je fumais déjà de
l’herbe, sans savoir que dans mon cas, cela
agissait comme un médicament. Plus tard,
en lisant et en parlant avec des médecins,
je suis arrivé à la conclusion que cela
pouvait être un bon remède pour attaquer
la tumeur et combattre la douleur. Je fume
depuis le moment où je m’éveille jusqu’au
moment où je vais au lit. Un docteur me
prescrit 10 grammes de cannabis par jour,
soit 300 grammes par mois, ce qui s’élève
au final à plus de 3,5 kilos par an ! Alors,
pour mon portefeuille, ça tombe sous le
sens d’essayer de produire moi-même
mon propre remède de manière à ne pas
avoir à débourser de 6€ à 12€ pour un
gramme dans un coffee shop. Ma femme,
qui a aussi eu un cancer il y a 16 ans de
cela, utilise également du cannabis sous
prescription.
Quand je cultive, j’expérimente
seulement les types de plants qui ont le
meilleur effet médicinal sur moi. C’est la
chose la plus importante pour moi : non
pas le meilleur goût ou le plus bel aspect,
mais seulement trouver le cannabis qui
possède le meilleur effet thérapeutique,
médicinal sur l’être humain.
Après des années d’expérimentations, je
n’ai pas encore trouvé la plante idéale,
mais je m’en rapproche de plus en plus.
Par exemple, je recherche toujours les
meilleures souches de culture. Il y a
tellement de variétés de cannabis, c’est
incroyable. Plus je deviens vieux et que
je travaille avec cette plante, plus je suis
stupéfait du nombre immense de variétés
qui peuvent exister à l’intérieur d’une
seule famille, d’un lignage, d’un sexe.
Il doit y avoir au moins 2000 variétés
différentes, chacune étant légèrement
différente de l’autre. Et je ne parle pas
seulement de la différence entre les
lignées de Sativa, d’Indica et de Ruderalis,
mais aussi de la diversité des climats sur
les différents continents qui ont permis
à la plante de muter et de donner tant
de variétés différentes aujourd’hui. Et
n’oublions pas que ce sont les humains
qui les ont cultivées depuis des milliers
d’années et qui les ont sélectionnées en
vertu de caractéristiques spécifiques.
Planer… très haut
J’ai commencé à cultiver mes premiers
plants par hasard. Au printemps 1971, je
vivais en appartement dans le Vermont
et je fumais énormément. Je jetais
habituellement les graines par la fenêtre,
sans du tout y faire attention. Un jour,
j’ai regardé par la fenêtre et j’ai vu un
couple de nouvelles plantes dans mon
jardin. Elles mesuraient bien deux mètres
de haut, elles arrivaient presque au bord
de l’appui de fenêtre ! Je les ai déterrées
et les ai replantées chez un ami qui vivait
dans la montagne. Nous avons planté
d’autres graines là-bas, entre autres de
l’herbe colombienne. Nous pensions
que tout allait être facile, avec un peu
d’attention, mais il s’est avéré que
nous n’avions planté que des variétés
équatoriales. Des variétés qui ne poussent
que dans les climats très chauds où il y
a très peu de différence d’ensoleillement
entre l’été et l’automne : en d’autres
mots, ces variétés avaient besoin de
beaucoup de temps pour fleurir et mûrir.
Dans le Vermont, évidemment, c’était
difficile d’avoir les mêmes conditions
! En octobre, il avait déjà commencé à
geler alors que nos plants avaient à peine
commencé à développer leurs bourgeons.
Avant qu’on ait même pu profiter de ce
qu’on avait planté, les gardes forestiers
ont trouvé nos plants et les ont emportés.
Notre première récolte ! Mais depuis ce
moment-là, je conserve toutes les graines.
En 1972, j’ai eu pour la première fois
en main des sticks Thaï. L’herbe était
trois fois plus chère que ce que j’achetais
habituellement, mais sa pureté était telle
qu’elle m’a mené vers de nouveaux
sommets psychédéliques. Je planais
tellement longtemps que c’est vite devenu
mon herbe favorite. A cette époque, la
qualité était toujours excellente. La guerre
du Vietnam battait son plein et l’herbe
était relativement bon marché avec un
excellent rapport qualité-prix. Je gardais
toutes les graines que je trouvais, même
celles du Laos et du Cambodge. En
1974, je suis entré en possession de deux
magnifiques graines que des amis avaient
fait sortir en contrebande d’Afghanistan.
J’ai planté ces graines plus tard.
Mère afghane et père asiatique
Entre-temps, j’avais déménagé vers un
climat plus chaud : le nord de la Floride.
Même s’il y a un hiver là-bas, c’est
un état qui offre une saison de culture
bien plus chaude et bien plus longue.
C’est là que j’ai commencé à planter les
variétés afghanes et asiatiques. Les plants
d’Afghanistan atteignaient seulement
80cm de haut. Les engrais n’avaient
aucune influence, ni le temps que je
les laissais pousser. Ils restaient petits,
faisaient leurs fleurs et voilà ! Mais quelle
beauté des cristaux et quelle fantastique
odeur de skunk. Par contre, les variétés du
Sud-Est de l’Asie que j’ai plantées se sont
arrêtées de grandir après avoir atteint les
cinq mètres. C’était les plus gros plants
que j’ai jamais cultivés, presque des arbres
39
avec un tronc comme le poignet. Ces
plants asiatiques ont développé quelques
fleurs mâles qui ont fertilisé les pures
femelles afghanes. J’ai fini avec des
grosses graines d’une mère afghane et
d’un père du sud-est asiatique. Les plants
du Laos, du Cambodge et de Thaïlande
ont une inclination réelle vers les deux
genres, mâle et femelle – plus que les
autres variétés, en tout cas.
Les plants donnés par ces graines ont
atteint les trois mètres et leur période de
floraison était un petit peu plus courte,
grâce à l’influence de la mère afghane.
Les feuilles étant plus grandes que
celles du père asiatique, elles captaient
mieux le soleil disponible sous le climat
de Floride. De cette souche, on a fait
quelques plantes-mères, que j’ai clonées.
J’ai cultivé cette herbe afghane-asiatique
pendant des années. Je regrette de ne plus
avoir aujourd’hui dans mes plants les
mêmes qualités génétiques d’alors. C’était
les plants les plus puissants et les plus
sensationnels que j’ai jamais eus. Le goût
était celui de ses origines : un pur nectar
! C’était aussi une herbe médicinale que
j’essaye encore aujourd’hui de retrouver.
En mettant de l’ordre dans toutes les
caractéristiques génétiques que j’ai dans
mes stocks, j’espère pouvoir en extraire
les meilleures et les introduire dans la
plante idéale que j’essaye d’obtenir
aujourd’hui. La plante originale, à cause
de sa longue période de floraison, ne peut
en effet pas atteindre cette qualité dans
une chambre de culture.
La génétique
Vers la fin des années 80, j’ai commencé
à m’intéresser aux lampes. Avant cela,
j’avais seulement tripatouillé avec des
lampes fluorescentes, rien de sérieux. Mais
maintenant, je pouvais aussi organiser
des espaces de culture à l’intérieur.
J’ai commencé en m’instruisant le plus
possible sur la génétique du plant de
cannabis. Je travaillais encore avec des
graines d’extérieur, donc le passage était
plutôt délicat. J’avais tellement de gènes
d’Indica du sud-est asiatique et de Sativa
mexicaine dans mes souches, qu’il m’a
fallu plusieurs récoltes avant de pouvoir
sélectionner une nouvelle variété. Les
périodes de floraison étaient trop longues
et les plants trop gros. En 1988, j’ai
commencé à réaliser que si je commençais
à cultiver en indoor, il me fallait des
récoltes plus rapides.
Donc, je continuais à chercher les gènes
qui pouvaient accélérer le processus
de maturation des plants en indoor.
J’avais sauvé les graines de tous les
plants de qualité dont je disposais.
Qu’ils proviennent d’Afghanistan ou
qu’ils descendent de la Haze ou de la
Northern Lights, j’ai tout sauvé. A un
moment, j’avais deux pièces remplies
d’herbes différentes, avec entre 10 et
15 caractéristiques différentes que je
pouvais comparer sur base de conditions
de culture identiques. Laquelle poussait
plus vite, laquelle plus lentement, laquelle
avait un meilleur rendement, laquelle
avait un meilleur goût, laquelle était de
plus bel aspect et produisait les meilleurs
graines et laquelle présentait la meilleure
résistance aux infections et aux insectes.
Je les ai sélectionnées hors d’une série
de récoltes, entre autres en croisant des
frères et des sœurs plusieurs fois.
Soft Secrets
40
Un des nouveaux types que j’ai créé de
cette manière, je l’ai appelé la Big Skunk
Korean (Note : on peut seulement parler
d’une nouvelle variété après avoir fait
plus de 20 croisements entre fratries. Pour
donner un exemple, la King Edward,
qui est une variété de pommes de terre,
ne peut être appelée telle que lorsque il
n’y a plus aucune des caractéristiques
disons, de la Maris Piper par exemple,
dans la nouvelle patate – SG). La Big
Skunk Korean était un mélange de Big
Bud, de Skunk#1 et d’une variété d’herbe
coréenne. C’était vraiment une plante
très raffinée, exquise, une de celles qui
avait le meilleur goût et qui vous faisait
planer très haut. Et en plus, elle avait un
excellent rendement. Il n’y avait que des
plants femelles, qui donnaient quelques
graines à cause de la présence de quelques
petites fleurs mâles. En d’autres termes,
elle était légèrement hermaphrodite (=
ayant les deux sexes – SG).
je suis arrivé à la “RockBudd”. C’est
comme si les gènes de la White Widow
avaient donné quelque chose en plus
aux propriétés que j’avais déjà isolées
dans ce plant. C’est à mon avis une des
raisons pour lesquelles ce plant produit
des bourgeons compacts et serrés, sans
trop de petites branches et surtout, qu’il est
recouvert de cristaux.
Une truc de Soma : après 10 jours
de floraison, pincez doucement la
tige principale juste sous le bourgeon
principal qui se développe et avec vos
doigts, roulez la tige jusqu’à ce qu’elle
soit courbée à 90°. C’est une bonne façon
d’obtenir de (3 à 5) gros bourgeons. Ce
plant est un Buddha’s Sister.
Jack Herer
Dans l’intervalle, j’ai rencontré Jack Herer
en 1990. Pendant la semaine où j’ai traîné
avec lui, je me suis non seulement arrangé
pour lui emprunter des tonnes de livres,
mais en plus j’ai tendu l’oreille à tout ce
qu’il disait et il parlait toute la journée
d’herbe ! J’ai essayé de devenir une vraie
éponge à ses côtés, d’absorber le plus
possible de son savoir. J’ai reçu quelques
graines de lui que j’ai immédiatement
plantées, à côté de mes nouvelles
plantations de Superskunk originale, de la
Big Skunk Korean que j’avais développée
moi-même et d’une variété afghanehawaïenne. Comme d’habitude, mes plants
femelles coréens ont développé quelques
fleurs mâles. J’avais un ventilateur dans
la pièce qui dispersa la petite quantité de
pollen vers les femelles et grâce à cela,
chaque plant fut fertilisé par le pollen
coréen. Donc, chaque plant me donna
de nouvelles graines que j’ai replantées.
En triant la progéniture, j’ai développé
alors huit nouvelles variétés ; des Soma
Skunk différentes qui n’avaient pas besoin
de mâle pour produire des graines. Ces
plants auto-fertilisants rendaient mieux
que la plupart des hermaphrodites. Le
plant ne s’est néanmoins pas couvert de
graines, c’était un peu plus subtil. Après
que les femelles aient éclos plus ou moins
complètement, quelques fleurs mâles sont
apparues qui ont donné des graines par la
suite. De ces graines naissait à chaque fois
un plant femelle : malgré tous mes essais,
je ne pouvais pas obtenir un mâle pur.
J’ai juste pu obtenir des hermaphrodites
authentiques quand je mettais les plants
dans de mauvaise conditions, sous stress
(grâce à des lampes clignotantes et en leur
donnant pas assez d’eau).
Tous ceux qui ont planté mes graines ont
obtenu des plants femelles. Que ce soit
en indoor, sous lampe, ou à l’extérieur.
En Suisse, en Pologne, aux Etats-unis
et aux Pays-Bas, n’importe où, il y
avait une totale uniformité des plants.
La plupart des cultivateurs n’aiment
pas travailler avec des hermaphrodites,
moi si – j’aime beaucoup ça. J’aime le
goût, le résultat, tout ce qui vient de ces
plants est fantastique. De telles lignées
de graines peuvent avoir beaucoup de
valeur car vous savez avec certitude
que si vous les plantez, vous n’allez pas
vous retrouver avec une moitié de plants
mâles inutiles. Ils seront tous femelles,
Ces plants immenses semblent pouvoir
pousser jusqu’au ciel, c’est pourquoi ils
sont appelés Hash Heaven
Soma vérifie la floraison de sa
plantation de Disesel Sister, une nouvelle
variété qu’il vient juste de développer.
desquels vous tirerez quelques graines
sans avoir à vous embarrasser de les
cultiver en présence de mâles.
White Widow
J’ai été un des premiers cultivateurs
à travailler avec les variétés de White
Widow, même si je n’ai pas dans les
faits travaillé au développement de la
plante. A l’époque, cette plante n’était pas
pleinement achevé. A un moment donné,
j’ai dû avoir plus ou moins 30 variétés
différentes de White Widow. C’était assez
confus au début. Tout le monde l’appelait
“White Widow”, mais personne ne savait
vraiment ce que c’était. En me mettant sur
l’affaire, j’ai sélectionné quatre variétés
différentes hors des 30 “originales”. Mais
ce n’est pas vraiment ma skunk favorite
pour la culture. Il faut attendre au moins
10 semaines pour une récolte qui n’est
pas énorme, même si elle produit une
bonne quantité de cristaux. Sur un espace
identique, je préfère élever la Soma Skunk
en huit ou neuf semaines. Elle a meilleur
goût et le rendement est plus élevé.
Il faut un certain nombre de récoltes pour
faire une bonne sélection, pour découvrir
le résultat des propriétés caractéristiques
de chaque plant. J’ai appris comme
cela que la “Somango” avait des tas
de caractéristiques de la Super Skunk,
mais qu’elle a aussi été influencée par
des croisements avec la White Widow
auto-fertilisante. C’est grâce à ça que
sont vraiment les meilleures, connues
aujourd’hui à travers le monde : la Hash
Heaven, bien sûr, la Haze Heaven, la
New York City Diesel (respectivement
premier, deuxième et troisième prix)
et il y a enfin ma championne toutes
catégories, la Amnezia Haze qui a gagné
trois fois le premier prix.
Du compost hollandais
Les Soma Skunks
Mes graines sont devenues de plus en
plus parfaites. Je les sélectionne plus
sévèrement et je conserve de moins en
moins de variétés. Si, par exemple, j’ai
les bonnes caractéristiques des variétés de
Haze dans un de mes plants, je ne perds
pas mon temps avec d’autres types qui
ressemblent à la Haze. Parce que j’ai déjà
les bonnes caractéristiques, celles que je
recherche, dans mon stock. Tout à fait
comme pour mes propres plants de hash,
la White Widow et la variété tibétaine.
La Soma Skunk Sativa, par exemple,
possède des gènes de la Super Skunk, de
la Big Skunk Korean (BSK) et de la Haze.
C’est une herbe très active, très planante.
La “Kilimanjaro” a aussi quelques gènes
de la BSK, de la Product 19 (qui fut un
temps très populaire) et de ma Sativa.
La “Somango” a de la BSK, de la Super
Skunk et un peu de Jack Herer en elle.
Celle que j’ai appelé “Somanna” a
seulement de la Super Skunk et de la Jack
Herer dans son sang, là où la “Lavender”
possède, en plus des caractéristiques de
ces deux là, certaines propriétés de la BSK
et de mes variétés afghanes-hawaïennes.
Enfin, mon hash #13, que j’appelle
“HashHeavens”, est le fruit très pur d’un
croisement entre une plante du Liban et
une autre d’Afghanistan, auxquelles j’ai
ensuite ajouté un croisement avec la Haze.
Ce plant a montré une de ces bonnes
propriétés médicales dans le cas d’un de
mes amis qui est paraplégique. En fumant
cette herbe, les spasmes incontrôlables de
ses pieds se sont apaisés. C’est pour cet
ami que j’ai aussi donné tant de temps et
d’efforts à développer les caractéristiques
médicinales de l’herbe.
Avec ces plantes-mères, j’ai développé
la plupart des variétés que j’utilise
aujourd’hui. Mes skunks sont fantastiques
; la White Willow, nommée comme cela
pour ma fille, la White Light, la Free
Tibet, la Afghani Delight, la Somawi et
la Kahuna sont des herbes incroyables,
sans parler de la Buddha’s Sister (qui a
remporté deux fois le deuxième prix) et
la Reclyning Buddha (une troisième place
au podium). Mais ce sont mes Hazes qui
Il n’y a rien de
mieux que de fumer
son propre matos.
Comme compost, j’utilise maintenant la
Canna Terra Organic, dans lequel il y a
un peu de coco et pas de Perlite. J’ajoute
souvent un peu de Perlite moi-même.
En Hollande, j’utilise toujours les sols
préparés et prêts à l’emploi qui ont été
spécialement développés pour cultiver le
chanvre à l’intérieur. Il n’y a pas de base
plus adéquate ailleurs dans le monde. Et
pourtant, je les ai toutes essayées, dont
le AllMix, le LightMix et le Batmix. Je
réutilise certaines de mes terres et je ne
place de la nouvelle terre que pour les
jeunes plants. Une fois qu’ils ont fleuri,
je les replante dans un mélange de terre
fraîche et de terre de seconde main, en
ajoutant un peu de coco et de Perlite.
J’ajoute ce dernier ingrédient parce que
l’air est très important pour les plants,
surtout pour les racines.
Comme engrais, j’utilise toujours du
guano, soit séché (auquel récemment
j’ai ajouté quelques oligo-éléments
car sans cela, à cause de la présence
massive de phosphore, je risquais des
déficiences), soit sous forme liquide.
J’ai aussi utilisé le Organic Iguana Juice
de chez Advanced Nutrients, avec des
résultats fantastiques. Je donne le guano
et l’eau petit à petit. Dans les deux
dernières semaines, je ne donne plus du
tout de nutriments, parce que je n’ai pas
spécialement envie de goûter la merde
de mouette ! Je laisse les pots s’assécher
presque complètement avant de remettre
de l’eau, de manière à obtenir un système
radiculaire optimal. Dans la dernière
semaine, je ne donne plus d’eau du tout.
Je garde toujours un oeil attentif sur le
pH. L’eau du robinet atteint parfois un pH
de 8,3. C’est pourquoi, avant de la donner
à n’importe quel plant, je la fais d’abord
redescendre à un pH de 7,0 en la faisant
couler dans la baignoire et en y ajoutant
quelques gouttes d’acide phosphorique.
Avec un pH neutre, les feuilles sont
plus vertes. Pour combattre les insectes,
j’utilise seulement le Preventief, une
préparation d’enzymes à base d’acide
lactique. C’est la seule substance qui ne
tue pas mes petites coccinelles, mais qui
attaque par contre les autres bestioles.”
42
Soft Secrets
SENSI STAR
Photo: DJS & Nas
Guide des v
ariétés
Soft Secrets
La Stonehedge - Sagarmatha Seeds
De Mr. Silly
Environnement:
Méthode:
250 watts
écimée en
‘eco-test-cab’
Médium:
Bio-Biz All-Mix
Nutriments:
Bio-Biz Bloom
Temps de croissance: 21 jours
Temps de floraison:
70-80 jours
Structure de la plante: x2 branches
Structure des têtes:
fleurs kakis
allongées
Odeur:
épices orientales
Effet:
fort et cérébral
Récolte:
10g
On nous a gentiment offert deux
graines dans un sac de ‘Stonehedge’
il y a quelques temps pendant qu’on
se relaxait dans le coffeshop Grey
Area à Amsterdam (qui a dit que ces
gens n’étaient pas cool)! Dès que nous
sommes rentrés à la maison, les graines
ont été semées pour essai. Les deux
plantes étaient semblables en apparence
durant le cycle végétatif sous une unité
recyclée de 250w. Cette unité recyclée
est écologique et non polarisée, ce qui
est important quand on teste une variété
(car ce sont les plantes qui font tout le
La K2 - Homegrown Fantaseeds
De Mr. Muddle et Mr. Rush/Photo de DJS & Nas
Environment:
Méthode:
Médium:
Sun Lighter 125
Graine à standard
Compost John
Innes et perlite
Nutriments:
Engrais pour
Bonsaï et eau
du robinet
Temps de croissance: 40 jours
Temps de floraison:
55-63 jours
Structure de la plante: en forme de lance
Structure des têtes: sommets
montagneux solides
Odeur:
skunk âcre
Effet:
buzz lourd
Récolte:
12-14g par plant
Ceci fut notre première culture indoor
sérieuse. Nos graines de K2 furent
directement achetées au breeder. Nous
voulions quelque chose de court et
compacte – adapté à notre cabine de
culture. Cinq graines sur dix ont été
semées sur du tissu humide. Seules deux
pousses ont survécu car le tissu a séché.
Les pousses survivantes ont été plantées
dans des petits pots rouges avec du John
Innes #3, #4, ou #5 (je ne me rappelle
plus duquel) mélangé 50/50 avec de la
La Blueberries - Black Label
De Mr. Topsy Turvy/ Photo de DJS & Nas
Environnement:
Méthode:
Médium:
Nutrients:
600 watts
Super cropped
Canna Coco
Iguana Juice et
Top Max
Temps de croissance: 28 jours
Temps de floraison:
65-70 jours
Structure de la plante: grande et
compacte
Structure des têtes:
longues fleurs
Odeur:
fruits musqués
Effet:
stoney
Récolte:
50g + par plant
La Blueberries nous a été donnée par
Soft Secrets. x3 graines ont produit x3
plantes en bonne santé. Les germes
ont pris racine dans du Jiffy7 et ont
été transplantés dans des petits pots de
Canna coco. Ils ont été nourris avec
du Dr Hornby Iguana Juice ‘Grow’ de
Advanced Nutrients. Quand les racines
travail, pas les ampoules) et a une face
en verre. Le médium fut du All-Mix
avec quelques engrais Bloom à la michemin. Une plante était un peu plus
courte que l’autre mais toutes deux
avaient une couleur kaki olive avec des
feuilles fines en forme de lance qui se
courbaient aux extrémités. Ces plantes
n’étaient pas des skunks standard
– mais un mélange unique de Sativa.
La plus grande des deux plantes s’est
avérée être un mâle quand le cycle
des lampes est passé à 12/12. Comme
des cons, on n’a pas gardé/utilisé ce
mâle – comme l’autre, c’était une
plante très exotique (on apprend de
ses erreurs!) La plante femelle a été
étêtée au moment où elle a montré son
sexe (le conseil d’un breeder). Cela a
encouragé le jaillissement de nouvelles
pousses pendant les premières semaines
(plus: la plante serait sinon devenue
trop grande pour la ‘cabine-test’).
Cette méthode a donné deux grandes
branches de 50cm chacune avec de
belles longues fleurs sur le sommet.
perlite. Nous n’avions alors pas trouvé de
fertilisant adapté et nous lui avons donné
de l’engrais pour bonsaï pour commencer.
Sinon, elles ont eu de l’eau du robinet.
Après quelques semaines, nous avons
remarqué que les racines poussaient
hors des pots rouges et nous les avons
rempotées dans des pots plus grands.
La cabine comportait un ventilateur
programmé fixé dans le fond et un
ventilateur oscillant en face. C’était l’été
et nous voulions que cela reste frais. Nous
avons utilisé des Sun Lighter 125. A 30
jours en 12/12, changé manuellement,
des poils blancs ont rempli les trous. A
ce stade, nous n’avions pas de minuterie.
Les têtes se sont rapidement installées
puis ont ralenti pendant une semaine et
quelques jusqu’à la semaine 6, où elles
ont redémarré, pointé vers le haut et mûri.
Nous avons pincé une plante très tôt
(par inexpérience) pour tester la tête
centrale. Ce fut un sacrilège! Avec
l’autre plante, nous avons attendu.
Toutes deux ont continué à mûrir
devenant plus dures et s’emballant. La
ont été visibles, ils ont été empotés dans
des pots de 15 litres du même médium.
Toutes les x3 plantes ont été super
pincées au 5ème nœuds en enlevant
quelques extrémités (pour les cloner) et
en repliant la tige principale. L’ Iguana
Juice ‘Grow’ a été remplacé par le
‘Bloom’ quand les plantes ont été placées
en floraison après 28 jours de croissance.
Les plantes sont restées en bonne santé
pendant la floraison et ont grimpé jusqu’à
atteindre plus d’un mètre de haut. Les
plantes étaient grandes et les influences
sativas très visibles surtout à côté des
plantes skunk. L’une des 3 Blueberries
a fait des calices entièrement mauves
du départ à la floraison. Cette plante est
restée mauve jusqu’à la récolte. Les deux
autres plantes avaient des tons bleus/gris
avec des parties bizarrement mauves ci et
là. Les feuilles étaient grandes, longues
et larges avec des extrémités aiguisées.
Toues les fleurs étaient couvertes d’une
43
Les têtes plus basses sont restées assez
petites mais ont grandi en montant sur
la branche. Le cycle de lumière fut
réduit à 9 heures par jour pendant le
stade final du cycle de floraison et nous
avons ajoutez plus de ventilation (c’est
standard dans une ‘cab-test’).
La plante a pris entre 70 et 80 jours
pour arriver à maturation dans cet
environnement limité. Les fleurs
étaient plus légères que le feuillage
– couvert d’une odeur de haschich
épicé. Le curage a pris 2min. Une
fois sèches et curées, les deux fleurs
principales ressemblaient plus aux têtes
qu’on voit à Dam (ouais ok, leurs têtes
sont plus grasses avec une plus grosse
couche de résine). L’odeur et la montée
furent appréciés de la même façon.
Une montée exotique de résine épicée
suivie d’un effet puissant (et durable)
cérébral. On est toujours pas retourné
pour trouver un sachet de Stonehedge,
ce qui est stupide parce que c’est la
meilleure plante sativa qu’on n’ait
jamais testés.
tête centrale restante ressemblait à un
K2 – une rangée escarpée couverte de
cristaux blancs. Nous avons passé des
heures à regarder ces plantes sous leur
ciel de sodium. Ces deux petites plantes
ont semé les germes de la culture indoor
en nous. Nous étions admiratifs. Nous
avons finalement eu le courage de
récolter après environ 63 jours.
La structure de la plante était comme
une lance avec des têtes de 5-6 cm
dans tous les trous et une grosse tête
au sommet. Il n’y avait rien sous la
taille d’un pouce et pas de déchet
de curage (seules quelques grandes
feuilles). La couleur est restée jusqu’à
la fin d’un beau vert clair. La structure
des têtes était dense et vert foncé avec
des poils épais oranges et rouges. Elle
sentait skunky quand on l’a coupée. A
cause de la densité de la tête centrale,
il a fallu 14 jours pour le séchage.
La fumée est expansive avec un goût
crémeux. Pas aussi skunk et âcre que
l’odeur. Le buzz fut lourd et rapide. La
récolte était bonne. Nous avons été très
heureux des qualités de cette variété.
couche de résine qui s’est répandue sur
les feuilles plus petites quand la plante
a terminé. A 40 jours, de l’engrais Top
Max fut ajouté, suivi d’un rinçage 7 jours
avant la récolte.
Au moment de la récolte, les fleurs
étaient longues et compactes sur les
plantes bleues/gris, comme des carottes
grises après le curage. Leur fumée était
fruitée. La ‘phéno purple’ n’avait pas une
structure aussi serrée mais quand même
très dense. Les têtes étaient également
un peu plus petites. L’odeur/goût de la
‘plante purple’ avait des relents musquéssucrés, comme du chutney ou de la
confiture. La récolte était supérieure à
la moyenne avec 50g plus par plante.
Après 6 mois de cure, les calices colorés
ont gardé les tons gris/bleu/mauve. A
fumer, les Blueberries varient d’une fleur
à l’autre – parfois c’est fruité, parfois
musqué, parfois les deux. L’effet et les
vibrations sont planants.
Soft Secrets
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t genre
u
o
t
n
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c
r
Comme
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Bio Tops
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Cañamon de Maruja 0034-943-579038
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Dutch Passion
Amsterdam
Dutch Passion
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Focus
34
Rédaction en chef: Cliff Cremer
Focus
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Ont collaboré a ce numéro:
Jorge Cervantes, Steve Davis,
Weckels, Bart B., Smiley Grass,
Jim Stewart, Martijn Haas,
Christian Gaudin, Tithiouse.
GPN Trading
0031-24-3735889
44
Groene Hemel de
0031-114-362051
44
Growside
0031-43-3627990
11
High Quality Seeds 0031-73-5479916
38
Highlife Festival du
Chanvre, Barcelona 0034-93-8616280
2
Highlife Foire
Amsterdam
0031-73-549811224-25
Jorge Cervantes
0033-1-43732434
21
Kulu Trading
0031-35-6932266
34
Locomotief
0031-115-610083
34
Locomotief
0031-115-610083
41
Manali
0041-21-6245404
44
Natural Grow
0033-5-59421490
44
Nirvana
0031-20-3640233
48
Online Electrical
Wholesale the
0044-1274-865985 44
Paradise Seeds
0031-20-6795422
41
Plagron
0031-495-631559
28
Sensi Seeds
0031-10-4763044
Pi Technics
41
Serious Seeds
TGC Trading
Le Tatanka, Amsterdam
Depuis plusieurs années maintenant,
la présence du Smartshop Tatanka
dénote dans la vie nocturne agitée de la
Leidseplein à Amsterdam. Situé parmi
d’innombrables restaurants et cafés, juste
à côté du parc Vondel, en été, le Tatanka
est logiquement devenu le dernier point
d’attraction pour de nombreux visiteurs
qui aiment passer quelques heures à
sentir de bonnes vibes relaxantes dans ce
célèbre espace vert.
L’intérieur du Tatanka est certainement
l’un des espaces smart les plus charmants
de la ville - laissez-vous simplement
enchanter par les peintures murales
hallucinogènes! Heureusement, la
série de produits vendus est également
psychédélique, à tel point qu’il serait
malsain de quitter les lieux les mains
vides.
Sur le chemin vers la lumière – les
peintures incroyables du mur du fond
– il y a de forte chance pour que vous
soyez distraits par les grandes vitrines
remplies de sucreries variées et d’autres
tentations. Le Tatanka a toujours exploré
les frontières dans le domaine actuel des
smarts et a réussi à fournir une variété
bien plus vaste qu’une simple sélection
de petits tubes remplis de capsules.
Bien sûr, il y aussi (sept variétés
différentes) des champignons frais
– avec une offre de cinq pour le prix de
quatre – et à leur étalage, une sélection
essentielle de renforçateurs de sexe,
d’énergisants, d’ecstasy et de substances
psychédéliques à base d’herbes
Ne ratez pas leur charmante collection
de bijoux en argent faits main et
ne manquez surtout pas la dernière
collection des toutes nouvelles pipes,
bongs et autres accessoires pour fumer.
En extra, il y a deux terminaux internet
mis à disposition des clients.
En outre, si vous étiez atteint par une
fringale après tout ce shopping, il vous
suffira de passer au numéro 74 où une
filiale du Tatanka portant le juste nom
de Munchies, vous servira des sandwich
frais, des pâtisseries et plein d’autres
choses succulents.
Tout en étant un smart shop accueillant
et accessible, le Tatanka est aussi présent
dans l’univers digital comme un web
shop digne de confiance. Parfait pour
une expérience d’internet shopping
discrète et fiable où que vous soyez dans
le monde.
Le Tatanka offre également de
nombreuses possibilités en tant que
distributeur en gros mondial: tous
les énergisants courants, les magic
4
28
8
Top de
0031-114-371191
Vision
0031-43-3212669
www.procare.nl
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41
Prochaine édition
SSFR 5-06:
13 octobre 2006
mushrooms et le E d’herbes sont
disponibles par commande dans des
quantité en gros à des prix compétitifs.
L’atout unique du Tatanka est le
Macabooster, un produit basé sur un
secret ancien des Indiens des Andes qui
utilisent le tubercule du maca depuis des
siècles comme source d’énergie, comme
tonifiant général ainsi que pour stimuler
l’énergie érotique.
Voici donc ce que vous avez: trois
routes différentes pour voyager dans le
monde coloré du Tatanka. Que l’aventure
commence!
Tatanka
Korte Leidsedwarsstraat 151
Amsterdam.
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Grossiste:
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Mise en page - graphisme:
R&B Communicatie,
Schijndel, Pays-Bas
Couverture:
Blue Hash © Dinafem (Espagne)
Adresse rédaction:
Soft Secrets France
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1001 JG Amsterdam (Pays Bas)
E-mail: [email protected]
Préface de l’editeur
La politique des Pays-Bas concernant
le cannabis est très libérale. L’usage du
cannabis n’est pas sanctionné par la loi
des drogues hollandaise. Beaucoup de
communes permettent des coffeeshops
où le hash et l’herbe sont vendus.
Avec la tolérance des coffeeshops le
gouvernement a réussi une séparation
des marchés de drogues. Un million
de fumeurs visitent les shops ou bien
ils ont une petite plantation pour l’
usage personnel. Le consommateur
n’est pas à traité comme criminel.
Certains politiciens et représentants
du gouvernement sont des grands
défenseurs de la légalisation du cannabis.
D’abord il faut avoir une logue période
de normalisation. L’éditeur de Soft
Secrets Français se fixe le but d’informer
les gens pour contribuer d’une manière
positive à la normalisation du cannabis.
Dans son journal, il offre de l’ espace à
toutes opinions aussi bien les pros que
les contras. Cela ne veut pas dire que
l’ éditeur est d’ accord avec le contenu
de tous les reportages ou annonces. L’
éditeur se désolidarise explicitement des
déclarations ou des images qui éveillent
l’ impression que de la publicité est
faite pour l’ usage ou la production de
cannabis.
La loi de 11 mars 1957 n’ autorisant,
aux termes des alinéas 2 et 3 de l’
article 41, d’une part, que les copies ou
reproductions strictement réservées à l’
usage privé du copiste et non destinées
à une utilisation collective, et, d’ autre
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citations dans un but d’ exemple et d’
illustration, toute représentation ou
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Cette représentation ou reproduction,
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