ECRITRACE 1 et 2 livres des expositions Peintures et poésies
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ECRITRACE 1 et 2 livres des expositions Peintures et poésies
Yves Miséricordia, 2013 BIBLIOGRAPHIE ECRITRACE 1 et 2 livres des expositions Peintures et poésies SEUL SE IL recueil de poésies Edition Les Solicendristes ; collection « le texte est un mille feuilles » GUERRIERS de LUMIERE poésie sur l’œuvre gravée de Jean-Pierre Maltèse Livre d’art DON QUICHOTTE, l’en rêve… poésie peintures et sculptures LE PETIT POUCET, une voie hermétique Essai philosophique BLANCHENEIGE, un conte alchimique Essai philosophique, co-écrit avec Michel Figarella Dessein d’Art Sélection de textes tirés du recueil ‘’DON QUICHOTTE, l’en rêve’’. Lv. I Ce matin roule une pierre. La voix de l’Homme garde en bouche le goût de l’encre. D’une langueur de Pierre sentir la poudre brûler sa langue comme une page de Sel ouvrant un gouffre lors que les phrases maintes fois tournées donnent aux yeux des rêves de géants. Lv. 2 Le chemin a surgi de ses livres. Le plomb des Lettres brûlantes met feu à l’écorce de son arbre. Une flamme, une flamme dans son corps l’ouvre jusqu’au centre. L’ombre se vide tache sombre sous les pieds le sable comme page blanche relie l’horizon à l’œuvre. Lettre après lettre il trace son nom Don Quichotte De La Mancha ! Lv. V Rêve inaltérable accroché à la poussière du chemin. Sa peur n’est que l’haleine du livre la question a capacité d’écrire la suite, l’Errance. La lumière fait vivre Alonso, Quichotte chéri le Souffle. Lv.VIII Quixada Quixada Chevalier d’errance sous le feu brûlures comme complices murmure de sang qui affleure. On ne voit plus que les yeux sous cet heaume, carcasse de vent avec le temps. Sa plainte abandonne le Regard appuyé contre l’aube. Quixada ! Lv. XII S’ouvre un champ encore noir des roues du Fer qui le dessine perpendiculaire à l’horizon. Ce soir les Coqs donneront des braises parfumées A leurs petits. Les jours suivants ressembleront à la foudre. Quelques traces éparpillées riment déjà avec la poudre de son chemin. Lv. XV Ces légendes que le vent porte enflamment le ciel d’un feu de Croix une flamme de croire. Al-onso, le-seul, l-unique, les yeux éblouis le regard au-dedans. Miroir de géant Regard plus grand que sa forge. Le rêve étrange de l’errance Trace son sillon, Chemin de Pierres, Prière allant vers… Lv. XXIV Une pierre, une solitude, jusque dans l’Abîme des autres l’habit de soi. Plonge, cherche le feu des roches Noires. La fusion d’une Roue au creux de sa côte une essence quinte sur sa peau recousue avec l’Epine. Lv. XXX Avec l’élan des chevaux aux griffes de Lion chaque étincelle privées de nuit devient Lettre Un Silence nouveau enfouit dans l’étrier. Oui Sancho Soleil et Lune sont tombés sur nos têtes, remède décapant. Lv. XXXVI Se souvenant de l’ivresse Qui ouvre le champ du Vide Don Quichotte Croise sa lance Avec l’Horizon. En ce centre Fleurit une Rose. Extrait du grand monologue de Don QUICHOTTE. (Pièce; projet en cours d’écriture) Je suis… AL-ONSO QUI-XA-DA… Le Seul, qui sait… en ce temps de fuite, ce temps de souffle essoufflé, ce temps fou, ce temps qui efface les livres. En ce temps de fuite, Chevalier d’errance, de l’air, la marche est ma fontaine, mon alliance, une fugue où miroite la pierre ! « Ami Sancho, il faut que tu saches que je suis né par la volonté du ciel, en ce présent âge de fer afin d’y faire revivre celui de l’Or ! » ………. J’ai rêvé comme on rêve lorsque se fixent les reflets de la nuit. Le vent brûle, sa plainte abandonne ma bouche pour des confidences nocturnes. Je crois avoir entendu l’oubli au ras du silence. Mais tout se superpose, présente-absence avec son foret de lumière, lance verticale, fossile retentissant ! Que ne me donnes-tu, Sancho, mon remède, mon élixir, ce « peu d’huile, un peu de vin, de sel et de romarin » ! ……….. Pierre d’encre est le sang figé dans mon souffle qui attend la nuit pour prendre sa lumière. Dans le chemin vers moi je garde la plume proche de la tempe. De plaies en cicatrices, toutes, blessures d’obscure lumière, espérant une victoire de mon âme sur ce corps appesanti d’une armure aussi étroite que des jours. …………