Compte-rendu du Comité régional de l`habitat - DRIHL Ile-de
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Compte-rendu du Comité régional de l`habitat - DRIHL Ile-de
COMITÉ RÉGIONAL DE L’HABITAT ___________________ Compte rendu de la réunion du Bureau du 13 juillet 2007 M. MUTZ, Préfet de la région d'Ile de France, Préfet de Paris, Président du Comité régional de l'habitat, ouvre la séance qui fait suite à la réunion du Bureau du 5 juillet 2007 et au cours de laquelle il n’avait pas été possible de délibérer faute de quorum. 1. PLH de la communauté de communes de Marne et Chantereine (CCMC) Mme BERTOLINO, Directrice de la Division de l'Habitat et de la Rénovation Urbaine à la Direction Régionale de l'Equipement, présente la fiche de synthèse et d’analyse des PLH établie par la DREIF depuis le 5 juillet 2007, afin de faciliter la lecture des projets soumis à l’avis du CRH (document joint en annexe). Elle rappelle les grandes lignes du projet qui avait déjà été examiné le 5 juillet 2007. Débat: M. NODE-LANGLOIS (ATD Quart Monde) s’étonne que l’Etat puisse à la fois se porter garant du droit au logement opposable et accepter que des collectivités construisent moins que les objectifs de la loi de cohésion sociale. Il propose, tout en ne s’opposant pas à ce PLH, de demander aux collectivités de se mettre en accord avec la loi instaurant le droit au logement opposable (DALO) et d’avoir a minima un objectif de production de logements sociaux au moins égal à celui du Plan de cohésion sociale. M. LELARGE Directeur régional de l’Equipement rappelle qu’il n’y a pas d’objectif opposable à une commune, autre que ceux de la loi SRU, l’objectif étant de respecter la production totale de logements en Ile de France. Sur le PLH présenté, le niveau de production globale de logements est important, ce qui mérite d’être souligné, et la part de logements sociaux est proche de 20%. Par contre l’effort de production est notoirement insuffisant sur la commune de Courtry qui souhaite s’en tenir au minimum légal. M. NODE-LANGLOIS partage cette analyse et s’interroge sur la meilleure façon de formuler la réserve pour qu’elle ne reste pas sans suite. 1/13 M. OZIOL Directeur départemental de l’Equipement de Seine et Marne rappelle que Courtry est une commune qui peut être considérée comme rurale et qui s’en tient au strict minimum de ce qu’elle doit produire par rapport à son objectif triennal SRU (18 logements par an). M. LAURENT Vice Président du Conseil Régional précise qu’il s’est déjà exprimé sur le sujet le 5 juillet dernier, et qu’au vu des contacts qu’il a eu depuis avec les élus locaux, il maintient un avis défavorable sur ce PLH en constatant cependant que la commune de Chelles remplit l’essentiel des objectifs. Il est nécessaire de revoir le programme d’actions du PLH à la fois sur le volume global de construction et sur la part de logements sociaux, compte tenu des insuffisances constatées notamment sur la commune de Courtry,. M. DAMBRINE Président de l'AORIF salue préalablement le travail réalisé par la DREIF qui fournit des éléments d’appréciation au travers des fiches de synthèse ; il partage l’analyse de P. LELARGE et insiste sur le fait que la production globale envisagée est supérieure à ce que l’on peut considérer comme étant conforme aux objectifs du futur schéma directeur ; la production de logements sociaux ne pouvant être dissociée de la production totale de logements. Concernant Courtry, peut-on dans une logique d’intercommunalité s’opposer aux objectifs d’une commune membre d’un EPCI, dès lors que ceux ci respectent le minimum fixé par la loi ? Il émet un avis favorable tout en souhaitant que l’effort de production soit plus soutenu sur la commune de Courtry. Il souligne que cette proposition permet au CRH d’avoir un rôle pédagogique qui permettra au niveau local d’intervenir plus en amont sur la préparation des PLH. M. MANO adjoint au maire de Paris, chargé du logement, considère qu’il y a certes le respect strict des textes, mais qu’il est de la responsabilité du CRH de demander une production supérieure par rapport à l’importance des besoins des ménages franciliens ; il propose un avis défavorable. M. OZIOL indique que la DDE s’en est tenue à l’analyse des besoins réglementaires au titre de la loi « SRU » et à la déclinaison territoriale des objectifs du Plan de cohésion sociale. Il rappelle que ce PLH a été lancé il y a près de 2 ans et qu’un avis défavorable obérerait l’ensemble du travail réalisé avec l’EPCI, tout en sachant qu’il faudra considérer pour les prochains PLH, que l’objectif réglementaire n’est pas suffisant. M. MUTZ propose aux membres du CRH un avis favorable car ce PLH répond au niveau de construction attendu sur ce territoire, en émettant une réserve sur l'effort limité de Courtry qui répond aux obligations réglementaires sans augmenter significativement son taux de logements sociaux. M. NODE-LANGLOIS demande que la réserve impose une obligation de résultat par rapport aux objectifs prescrit par la loi « DALO ». M. SOARES de la Fondation Abbé Pierre souligne la qualité du diagnostic qui permet une bonne lecture sur les actions à mettre en œuvre et souhaite que le processus soit encouragé sous les réserves émises. Avis: Les membres du CRH émettent à l’unanimité un avis favorable sur ce PLH qui répond au niveau de construction attendu sur ce territoire sauf pour la commune de Courtry qui, bien que répondant aux strictes obligations réglementaires de construction de logements sociaux, ne s’inscrit pas dans la perspective de la loi du 5 mars 2007 instituant le droit au logement opposable. 2/13 2. PLH du SAN du Val Maubué Mme BERTOLINO présente les éléments du PLH à partir de la fiche de synthèse établie par la DRE (document joint en annexe). Débat: M. LAURENT émet un avis favorable sur ce projet de PLH et considère que la question centrale qui est posée sur la sortie des villes nouvelle relève de la compétence de l’Etat. M. OZIOL considère que le chiffre de 15 000 logements qui est avancé par l’enquête ZAC comme capacité résiduelle de construction nécessite une expertise, car il semblerait que l’on soit plus proche de 6 000 logements à l’horizon 2030. Au delà des ZAC, il y a très peu de disponibilités foncières à l’exception de l’emprise de l’autoroute A 119. Son emprise a été transférée au Département depuis le 1er janvier 2007, elle devrait être utilisée pour réaliser un boulevard urbain le long duquel il devrait être possible de construire des logements et en particulier du logement social. Il rappelle que la fiche n° 13 du PLH aborde cette question et incite la collectivité à s’engager et à prendre en compte les disponibilités foncières pour construire des logements. M. LELARGE rappelle que les ZAC sont de la compétence de l’EPA et qu’on ne dispose pas aujourd’hui d’un état des lieux à jour des disponibilités dans les ZAC, il est donc souhaitable que la DDE expertise les capacités résiduelles sur ce secteur. Sur la question du boulevard urbain, il est nécessaire d’organiser un système de production urbaine qui permette la production de terrains aménageables qui viennent sur le marché à partir de 2010. Il ressent une certaine prudence de la collectivité quant à la question de l’urbanisation de cette importante réserve foncière et souhaite une mobilisation forte sur ce territoire. Le PLH porte sur une durée de 6 ans mais doit organiser la production au-delà de cette période compte tenu de cet important gisement foncier ; les collectivités locales doivent être fortement incitées en ce sens. Bien que n’étant pas la question de ce PLH, le but est de ne pas perdre de temps et de poursuivre le processus d’urbanisation, tout en arrêtant parallèlement les conditions de sortie du statut de ville nouvelle qui pourrait intervenir au 1er janvier 2011. M. LAURENT indique qu’en ce qui concerne les objectifs globaux de production, certaines communes sont soumises à des servitudes qui grèvent leurs capacités d’urbanisation (zones de bruit sur Croissy-Beaubourg), et les logements sociaux réalisés sous forme d’acquisition amélioration doivent donc pouvoir être pris en compte soit 728 logements en tenant compte également du parc privé. M. LELARGE rappelle que l’objectif est bien de construire davantage de logements et que le logement social doit contribuer directement à cette production ; l’acquisition–amélioration ne pouvant s’envisager au détriment de l’offre nouvelle mais en complément . Il précise que ce territoire compte 37% de logements locatifs sociaux et que la question de l’acquisition-amélioration est secondaire par contre, il importe de savoir quelle est la contribution du logement locatif social dans la construction neuve en général. M. SOARES indique que ce PLH présente également un diagnostic de qualité et qu’il fait référence au PDALPD, il met en évidence que ce secteur de Marne la Vallée est confronté à des problèmes de gestion de patrimoine, et qu’au delà des 37 % de logements locatifs sociaux, des copropriétés sont en cours de dégradation. Ce territoire est donc confronté à un problème de réhabilitation et de maîtrise du peuplement au travers d’une gestion de proximité. Il souhaite que la question de la densification des réserves foncières soit examinée au regard de l’ensemble de la ville nouvelle de Marne la Vallée notamment pour les secteurs 3 et 3/13 4, et pas uniquement sur le secteur de Val Maubué. Il émet un avis favorable sur le projet de PLH. Avis: Les membres du CRH émettent à l’unanimité un avis favorable sur ce PLH sous réserve d’ouvrir d’ici 2010-2012 l’urbanisation des réserves foncières disponibles, et de demander aux acteurs concernés de se mobiliser en ce sens. 3. PLH de la communauté de communes du Plateau Briard Monsieur ORIZET Directeur départemental de l’Equipement du Val de Marne présente le projet de PLH qui a la particularité de concerner cinq communes du Val de Marne et une commune de l’Essonne (fiche de synthèse jointe en annexe). Cette communauté de communes à dominante rurale est en train de se développer assez fortement. Toutes les communes ont actuellement un taux de logements sociaux inférieur à 20% mais la production envisagée sur la durée du PLH devrait contribuer à rattraper ce retard. Le programme d’action du PLH prévoit la construction neuve de 140 logements par an, bien que la répartition entre PLUS, PLA I et PLS ne soit pas toujours indiquée, les opérations sont localisées, ce qui reflète un engagement de la collectivité. La Communauté de communes n’envisage pas à court terme de solliciter une délégation de compétence des aides à la pierre mais souhaiterait négocier avec l’Etat une délégation de gestion du contingent préfectoral. Débat: M. NODE-LANGLOIS demande que ce PLH intègre les objectifs fixés par la loi « DALO ». M. MANO constate que certes la volonté d’atteindre l’objectif de 20% de logements sociaux est bien affichée par l’EPCI, mais que pour l’instant, toutes les communes se situent en dessous de ce seuil. M. ORIZET indique que la production de logements sociaux envisagée dans le PLH est linéaire et devrait permettre d’atteindre l’objectif SRU en 2020. M. BOUBAKEUR représentant de la CFDT Ile de France considère que comparativement aux dossiers examinés précédemment, le programme d’actions de ce PLH est moins précis notamment pour ce qui concerne la programmation des logements sociaux. Il reste très réservé sur l’objectif affiché, nombre d’opérations n’étant pas identifiées. M. LAURENT pense également que ce dossier risque de se limiter à des déclarations d’intention, sauf à ce que des éléments complémentaires soient portés à la connaissance des membres du CRH. M. ORIZET rappelle que le déficit de logements sociaux est un constat mais que le rythme de production programmé dans le PLH est cohérent avec l’objectif imposé par la loi « SRU ». M. LELARGE souligne que cette collectivité propose de réaliser 50% de sa production neuve en logements sociaux ; la question est de savoir si le rythme de production nouvelle est compatible avec les prévisions du prochain SDRIF, en sachant que ces communes rurales partent d’assez loin et que la mise en mouvement ne 4/13 peut être immédiate bien que l’impulsion soit d’ores et déjà donnée. Sur la question de l’hébergement d’urgence, il est nécessaire de vérifier si les places actuelles et celles identifiées dans le PLH, satisfont aux obligations de la loi « DALO ». Compte tenu du faible nombre de logements sociaux attribués chaque année sur ces communes, il émet un avis défavorable sur la demande de délégation du contingent préfectoral et un avis favorable sur le PLH sous réserve d’une réponse en termes de capacités d’hébergement d’urgence. M. DAMBRINE partage cette analyse dans la mesure où ce territoire rural est extrêmement protégé (ceinture verte dans le SDRIF actuel) et que la proportion de logements sociaux dans la production neuve globale (un sur deux) marque un très net rattrapage par rapport aux objectifs SRU et que par ailleurs, la création d’une structure d’hébergement d’urgence, en lien avec un opérateur associatif, serait intéressante pour secourir les populations les plus en difficulté de ce secteur ; il émet un avis favorable sous cette réserve. M. SOARES demande des précisions sur les objectifs à atteindre en matière de lutte contre l’habitat indigne. Mme BERTOLINO rappelle qu’il convient de prendre avec beaucoup de prudence les chiffres concernant le parc déclaré comme « potentiellement indigne », notion qui ne peut être objectivée. Avis: Les membres du CRH émettent à l’unanimité un avis favorable sur ce PLH sous réserve d’une vérification approfondie des capacités d’hébergement d’urgence. Si ces capacités s’avéraient insuffisantes au regard des obligations prescrites par la loi du 5 mars 2007 instituant le droit au logement opposable (au moins une place par tranche de 1 000 habitants), l’avis serait réputé défavorable. 4. Autorisation d’extension de compétence territoriale de la société coopérative de production HLM « Club HEN » Mme BERTOLINO présente la société « Club HEN » qui est une société coopérative de production HLM dont le siège social est à Villeneuve d’Ascq (59). Après s’être trouvée dans une situation financière très dégradée à la fin 1991, cette société s’est redressée et s’est engagée dans un protocole avec la CGLLS. Sa situation financière actuelle est assainie et doit lui permettre un redémarrage d’activité. La société est adossée au groupe CMH (Compagnie Métropolitaine de l’Habitat) qui comprend trois ESH, le collecteur CIL Habitat, et deux coopératives de production HLM. Ce groupe s’est engagé dans un plan stratégique de patrimoine qui réaffirme le rôle que doit jouer la société « Club HEN » en faveur de la production de logements en accession sociale à la propriété ; la coexistence d’une autre coopérative dans le groupe a entraîné une réflexion sur le territoire de compétence le plus efficient. Le groupe CMH possédant (principalement au travers de l’ESH « Logicil ») environ 1 600 logements en Ile de France, le choix s’est porté sur cette région. L’objectif de la société « Club HEN » est d’accompagner l’ESH « Logicil » sur ce territoire en y traitant le volet accession sociale sur un rythme de l’ordre de 50 à 100 logements par an. L’extension de compétence de la société « Club HEN » devrait contribuer au développement de l’accession sociale à la propriété sur des territoires de proche couronne où l’offre sociale fait défaut. 5/13 Débat: M. DAMBRINE souligne qu’il existe environ 150 organismes HLM en Ile de France et que l’Etat demande de manière périodique aux organismes de se regrouper par un souci de cohérence ; il se demande s’il est opportun dans ce cadre de rajouter de nouveaux acteurs et rappelle que ce n’est pas l’absence d’opérateurs qui freine aujourd’hui la construction en Ile de France. M. MANO partage cet avis et considère que la modicité de la production envisagée par cette société n’apportera certainement pas de valeur ajoutée par rapport au tissu professionnel déjà existant. M. SCHNEEGANS de la Direction interrégionale de la Caisse des Dépôts et Consignations indique que le groupe Logicil CMH est très actif en Ile de France. Avis: Les membres du CRH décident de surseoir à statuer sur la demande d’autorisation de transfert de compétence territoriale de la société Club HEN ; le dossier sera réexaminé lors d’une prochaine session du CRH. 5. Points divers M. MUTZ indique aux membres du bureau du CRH que Madame le ministre du Logement et de la Ville lui a demandé de créer dès l’automne un groupe de travail consacré au logement en Ile de France, et de lui présenter un ensemble de propositions ambitieuses et novatrices permettant de débloquer les freins à la production. Mme BERTOLINO rappelle que les membres du CRH désireux de siéger dans l’une des commissions spécialisées (chargées d’émettre les avis sur les projets de PLH et de PDALPD), doivent faire remonter leur candidature au secrétariat du CRH dans les délais les plus brefs afin de pouvoir organiser un vote écrit. M. SOARES remercie les services de l’Etat pour l’établissement de la fiche de synthèse et d’analyse des PLH qui répond à la demande exprimée en ce sens sur l’adoption d’une grille de lecture commune. 6/13 Ont participé au CRH: 1er collège Conseil régional d'Ile-de-France M. LAURENT Conseil Général de Paris M. MANO 2ème collège Union sociale pour l’habitat d’Ile-deM.DAMBRINE France - AORIF Association régionale des SEM M. MILOVANOVITCH Fédération des promoteurs constructeurs d’Ile-de-France M. VIGNEY Caisse des Dépôts et Consignations M. SCHNEEGANS 3ème collège URPACT Ile de France M. GIRY excusé Mouvement aide à toute détresse (ATD) - Quart monde M. NODE-LANGLOIS Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale M. FLEURY excusé (FNARS) - Ile-de-France a donné pouvoir au Président du CRH a donné pouvoir à M. SOARES Confédération française démocratique M. BOUBEKEUR du travail (CFDT) - Ile-de-France Autres participants ANAH – délégation régionale Ile de France M. de LA HAUTIERE Délégué régional DDE de Seine et Marne M. OZIOL Directeur DDE des Hauts de Seine Mme BRIMBAL Chef du SH DDE de la Seine Saint Denis M. BERG Directeur DDE du Val de Marne M. ORIZET Directeur DDE du Val de Marne M. BARRES Union sociale pour l’habitat d’Ile-de-France M. RABAULT - AORIF CC du Plateau Briard M. de BARRY Chef du SH C C du Plateau Briard Responsable Aménagement 7/13 Mme DUCHET Directeur Vice Président ANNEXE 1 Communauté de Communes de Marne et Chantereine Ratio de production annuelle pour 1 000 habitants (RGP 1999): Ensemble de l'Ile de France (logements commencés sur la période 2002-2006): 3,1 Zone agglomérée (logements commencés sur la période 2002-2006): 2,8 Production prévue dans le PLH: 8 Communes membres: Commune Résidences Population principales (Filocom (RGP 1999, SdC) 2005) Nbre logements sociaux (EPLS) % logements sociaux Brou sur Chantereine 4 280 1 844 407 22,69 Chelles 45 399 18 268 3 797 20,23 Courtry 6 036 1 998 41 2,01 Vaires sur Marne 11 772 4 805 1 093 22,62 Total EPCI 67 487 26 915 5 338 19,46 Données administratives: Date de la délibération par laquelle l'EPCI engage la procédure PLH : 8 juin 2005 Maîtrise d'oeuvre/BET : GTC Date du porter à connaissance : 11 janvier 2006 Date de la délibération par laquelle l'EPCI arrête le projet de PLH : 17 janvier 2007 Date de saisine du Préfet de département par l'EPCI pour avis : 30 janvier 2007 Date de l'avis du Préfet de département : 5 juin 2007 Indicateurs territoriaux: EPCI Département Ile de France Nombre d'allocataires RMI (CAF 2005) Nombre d'allocataires logement (CAF 2005) 852 3 994 13 449 78 261 229 228 921 666 Taux d'évolution RP 2005/2001 (Filocom) Taux annuel d'évolution des ménages (2005/2001) Ratio SHON logements/bureaux (moyenne 2006/2002) Taille moyenne des ménages (Filocom 2005) Taux de propriétaires occupants ( Filocom 2005) 0,91% 0,61% 24,9 6,3% 3,0% 9,26 3,0 2,62 23,8% 2,69 62,6% 2,44 47,4% 789 1 505 14 479 313 141 335 115 845 192 468 251 7 409 2 425 4 645 5 085 Nombre LLS financés en moyenne annuelle (20032005) dont PLUS/PLUS-CD dont PLA-I dont PLS dont Amélioration-Acquisition Places d'hébergement 8/13 PLH: Moyenne logements ordinaires autorisés (2003/2006) dont résidences Besoins locaux en logements annuels 6 0 45 0 22,7 25 15 Chelles 577 48 509 0 20,2 388 118 Courtry 24 0 54 18 2,11 41 22 Vaires sur Marne 39 0 108 0 24,14 86 33 Total EPCI 646 48 717 18 19,74 540 188 * Commune Brou sur Chantereine Obligation Taux LLS triennale SRU SRU (inventaire (moyenne 2006) 2005/2007) Construction neuve prévue dans le PLH (moyenne annuelle) dont résidences Le point mort mentionné dans le PLH est de 203 logements Production LLS prévue dans le PLH (moyenne annuelle) Places dont d'hébergement résidences prévues dans le PLH * dont 38 en AA Parc privé: Objectif de 110 logts à loyer maîtrisé par an et de remise sur le marché de 10 logts vacants par an Capacités foncières (enquête ZAC, formes urbaines développées, lien habitat / urbanisme, capacité des PLU et opérationnalité du programme): Mise en oeuvre d'une stratégie foncière et urbaine : identification du foncier mobilisable, définition des périmètres d'études sur les secteurs mutables, constitution d'un programme d'action foncière (outils, délais, coûts, partenaires), mise en oeuvre du DPU à l'EPCI sur délégation des communes, élaboration d'un accord cadre avec l'EPFR. Mise en cohérence des documents d'urbanisme avec les objectifs du PLH (sujet abordé mais peu développé sur le plan opérationnel). Financement du portage foncier pour les acquisitions immobilières (EPCI, communes et EPFR) Points particuliers: ➢La production annuelle de logements locatifs sociaux se situe légèrement en deçà des objectifs du PCS (188 logts pour un objectif de 205). ➢Le projet de PLH n'intègre pas les objectifs du DALO (notamment en matière d'hébergement); ce point commun à l'ensemble des PLH devra faire l'objet d'une notification via les porter à connaissance. ➢L'objectif de Courtry : 18 logts par an sur la période 2007-2009 et 25 pour 2010/2012 est atteint sans toutefois être dépassé de façon à augmenter le pourcentage de logement sociaux par rapport aux résidences principales ➢Projets non localisés: une structure type « FJT Soleil », une résidence sociale intercommunale, et une maison relais. Avis du Préfet de région: Bien que légèrement inférieurs à ceux du Plan de cohésion sociale (partie parc public), le PLH propose des objectifs de production « acceptables » en terme de construction neuve. Quelques points méritent cependant d'être signalés: ➢l'essentiel de la production nouvelle est assurée par la commune de Chelles ➢les 3 projets spécifiques de résidences sociales doivent être rapidement localisés et identifiés; ➢les besoins en hébergement liés au « DALO » doivent être identifiés et satisfaits. Si le PLH doit déboucher sur la négociation d'une convention de délégation de compétences des aides à la pierre, il conviendra d'obtenir des réponses à ces questions. Il est donc proposé aux membres du CRH un avis favorable car ce PLH répond au niveau de construction attendu sur ce territoire, en émettant une réserve sur l'effort limité de Courtry qui répond aux obligations réglementaires sans augmenter significativement son taux de logements sociaux. 9/13 ANNEXE 2 SAN du Val Maubuée Ratio de production annuelle pour 1 000 habitants (RGP 1999): Ensemble de l'Ile de France (logements commencés sur la période 2002-2006): 3,1 Zone agglomérée (logements commencés sur la période 2002-2006): 2,8 Production prévue dans le PLH: 4,5 Communes membres: Commune Résidences Population principales (Filocom (RGP 1999, SdC) 2005) Nbre logements sociaux (EPLS) % logements sociaux Champs sur Marne 24 553 9 472 3 376 33,35 Croissy Beaubourg 2 236 749 66 8,85 Emerainville 7 027 2 249 620 27,06 Lognes 14 215 4 635 1 555 32,88 Noisiel 15 502 5 451 2 399 44,24 Torcy 21 595 8 360 3 237 38,60 Total EPCI 85 128 30 916 10 972 35,56 Données administratives: Date de la délibération par laquelle l'EPCI engage la procédure PLH : 4 novembre 2004 Maîtrise d'oeuvre/BET : Date du porter à connaissance : 3 janvier 2005 Date de la délibération par laquelle l'EPCI arrête le projet de PLH : 29 mars 2007 Date de saisine du Préfet de département par l'EPCI pour avis : 6 avril 2007 Date de l'avis du Préfet de département : 19 juin 2007 Indicateurs territoriaux: EPCI Département Ile de France Nombre d'allocataires RMI (CAF 2005) Nombre d'allocataires logement (CAF 2005) 1 208 7 504 13 449 78 261 229 228 921 666 Taux d'évolution RP 2005/2001 (Filocom) Taux annuel d'évolution des ménages (2005/2001) Ratio SHON logements/bureaux (moyenne 2006/2002) Taille moyenne des ménages (Filocom 2005) Taux de propriétaires occupants ( Filocom 2005) 1,41% 0,47% 4,2 6,3% 3,0% 9,26 3,0 2,85 49,09% 2,69 62,6% 2,44 47,4% 384 1 505 14 479 293 22 69 176 845 192 468 251 7 409 2 425 4 645 5 085 Nombre LLS financés en moyenne annuelle (20032005) dont PLUS/PLUS-CD dont PLA-I dont PLS dont Amélioration-Acquisition 10/13 Places d'hébergement PLH: Commune Moyenne Besoins Obligation Taux Construction Production Places logements dont locaux triennale LLS neuve prévue dont LLS prévue dont d'hébergem ordinaires résidenc en SRU SRU dans le PLH résidence dans le PLH résidence ent prévues autorisés es logement (moyenne (inventai (moyenne s (moyenne s dans le (2003/2006) s annuels 2005/2007) re 2006) annuelle) annuelle) PLH Champs sur Marne 67 20 256 0 36,38 135 Croissy Beaubourg 0 0 21 0 8,8 33 Emerainville 83 0 69 0 27,11 21 Lognes 44 27 155 0 36,10 47 Noisiel 41 32 164 0 43,39 91 Torcy 53 43 240 0 39,31 67 Total EPCI 288 122 905 0 37,01 394 Point mort estimé à 250 logements par an 91* * dont 43 LLS étudiant Parc privé: Objectif de réhabiliter 30 logts locatifs par an, 50 logts de propriétaires occupants, et actions préventives en direction de 3 copropriétés en difficulté regroupant 265 logements (étude spécifique à lancer et réflexion sur la mobilisation du DPU pour stopper l'action des marchands de bien). Capacités foncières (enquête ZAC, formes urbaines développées, lien habitat / urbanisme, capacité des PLU et opérationnalité du programme): La dernière remontée de l'enquête ZAC (ORF) laisse à penser qu'il resterait encore une capacité de 15 000 logements à construire sur l'ensemble des ZAC du Val Maubuée. Les problématiques foncières ne sont pas abordées dans le PLH ni l'utilisation des emprises de l'ex autoroute A 199 Points particuliers: •Le SAN du Val Maubuée, inscrit en secteur 2 dans le périmètre de Marne la Vallée constitue un territoire à enjeu fort pour la production de logements (contrat de projet et futur contrat de développement). •Le projet de PLH prévoit un volume de construction en logement ordinaire est inférieur de 10% à la construction autorisée sur la période récente.. •Le programme d'actions a été bâti à partir de projets déjà financés (la moitié des logements prévus étant livrés d'ici 2008) et non à partir d'une analyse prospective des besoins. •Les structures spécifiques dédiées à l'accueil de public en grande difficultés ne sont pas identifiées. Avis du Préfet de région: Le SAN de Val Maubuée se situe au terme d'une première période de développement de la ville nouvelle de Marne la Vallée. Ce projet de PLH amène à se poser la question du développement démographique et urbain après 2010 car il fait l'hypothèse qu'il n'y aura pas d'opérations d'urbanisme opérationnel qui permettraient de maintenir un rythme de construction soutenu. Or, dans le cadre du projet de SDRIF il est déterminant de pouvoir y maintenir une dynamique de développement qui dépasse les seuls besoins liés au maintien de la population alors que d'importants gisements foncier sont à mobiliser. Pour l'ensemble de ces raisons, l'avis proposé aux membres du CRH est réservé car, s'il y a avis favorable sur la programmation 2007/2010 il ne peut être envisagé de ne pas ouvrir à l'urbanisation des réserves foncières à l'horizon 2010 et plus. Il est donc demandé à la collectivité de se mobiliser en ce sens. 11/13 ANNEXE 3 Communauté de Communes du Plateau Briard Ratio de production annuelle pour 1 000 habitants (RGP 1999): Ensemble de l'Ile de France (logements commencés sur la période 2002-2006): 3,1 Zone agglomérée (logements commencés sur la période 2002-2006): 2,8 Production prévue dans le PLH: 5,5 Communes membres: Commune Résidences Population principales (Filocom (RGP 1999, SdC) 2005) Nbre logements sociaux (EPLS) % logements sociaux Varennes Jarcy 1 907 769 8 1,01 Mandres les Roses 4 117 1 543 58 3,63 Marolles en Brie 5 191 1 655 167 10,15 Perigny 2 020 772 0 0 Santeny 3 140 1 173 71 5,73 Villecresnes 8 361 3 329 250 7,37 Total EPCI 24 736 9 241 554 5,84 Données administratives: Date de la délibération par laquelle l'EPCI engage la procédure PLH : Maîtrise d'oeuvre/BET : Date du porter à connaissance : Date de la délibération par laquelle l'EPCI arrête le projet de PLH : Date de saisine du Préfet de département par l'EPCI pour avis : Date de l'avis du Préfet de département : 19 juin 2007 Indicateurs territoriaux: Nombre d'allocataires RMI ( CAF 2005) Nombre d'allocataires logement (CAF 2005) Taux d'évolution RP 2005/2001 (Filocom) Taux annuel d'évolution des ménages (2005/2001) Ratio SHON logements/bureaux (moyenne 2006/2002) Taille moyenne des ménages (Filocom 2005) Taux de propriétaires occupants ( Filocom 2005) Nombre LLS financés en moyenne annuelle (20032005) dont PLUS/PLUS-CD dont PLA-I dont PLS dont Amélioration-Acquisition Places d'hébergement 12/13 EPCI Département Ile de France 180 695 27 251 105 422 229 228 921 666 1,33% 0,65% 15,5 3,0% 3,0% 3,32 3,0 2,86 81,32% 2,45 46% 2,44 47,4% 82 1 836 14 479 56 9 17 0 1 128 245 462 504 7 409 2 425 4 645 5 085 PLH: Commune Moyenne Besoins Obligation Taux Construction Production Places logements dont locaux triennale LLS neuve prévue dont LLS prévue dont d'hébergem ordinaires résidenc en SRU SRU dans le PLH résidence dans le PLH résidence ent prévues autorisés es logement (moyenne (inventai (moyenne s (moyenne s dans le (2003/2006) s annuels 2005/2007) re 2006) annuelle) annuelle) PLH Varennes Jarcy 26 1 8 7 2,53 32 23 Mandres les Roses 31 0 31 9 8,44 23 8 Marolles en Brie 2 0 35 10 7,90 9 4 Périgny 14 0 14 8 0 9 5 Santeny 14 0 21 7 10,01 52 22 Villecresnes 69 0 57 21 7,66 15 7 7,10 140 69 Total EPCI 156 1 166 62 Le point mort mentionné dans le PLH est de 120 logements. Parc privé: Le PLH prévoit la mobilisation du parc privé au travers du conventionnement ANAH (objectif de 75 logts conventionnés à l'échéance du PLH) en mettant en oeuvre les outils existants (PST, OPAH, PIG) et de résorber la vacance (pas d'objectif chiffré). Capacités foncières (enquête ZAC, formes urbaines développées, lien habitat / urbanisme, capacité des PLU et opérationnalité du programme): La CC envisage de recourir à l'ensemble des outils fonciers existants juridiques et opérationnels (acquisitions amiables, préemption, expropriation), ainsi qu'à l'EPFR ou à d'autres opérateurs pour le portage. Toutefois, les disponibilités foncières sont identifiées mais les échéances de construction mériteraient d'être plus précises. L'ensemble des communes de l'EPCI sont à dominante « rurale » pour partie dans les Bourgs Villages et Hameaux du nouveau projet de SDRIF et disposent d'espaces naturels à préserver, Les PLU seront remaniés pour prendre en compte les objectifs du PLH et inciteront aux formes urbaines individuelles plus denses par une limitation de l'étalement urbain (réduction de la taille des parcelles). Points particuliers: •Le PLH est inter-départemental, la commune de Varennes Jarcy étant dans l'Essonne. ➢Toutes les communes ont un taux de logements sociaux inférieurs à 20% (décompte SRU); la production de logements sociaux envisagées sur la durée du PLH devrait contribuer à rattraper ce retard sur les 2 périodes triennales 2008-2010 et 2011-2013 sans aller au-delà des seules obligations règlementaires. •Les projets de création de structures spécifiques (personnes âgées, handicapées, saisonniers) ne sont pas identifiés dans le PLH. •La CC s'est impliquée dans un projet d'aire d'accueil des gens du voyage qui est retardé pour des raisons foncières (en attente de précisions sur des tracés de projets routiers). •La CC n'envisage pas de solliciter une délégation de compétence des aides à la pierre mais souhaiterait négocier avec l'Etat une délégation de gestion du contingent préfectoral. •Avis favorable du Préfet de département sous réserve d'apporter quelques compléments de manière à pouvoir suivre et évaluer au mieux le PLH dans les objectifs qu'il se fixe. Avis du Préfet de région: Il est proposé aux membres du CRH de suivre l'avis favorable du Préfet de département sous réserve des précisions demandées (identification des opérations et échéances de réalisation) et d'effort supplémentaires sur le développement du logement social. 13/13