BA 100.pub - Environnement et Développement Alternatif

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BA 100.pub - Environnement et Développement Alternatif
n°100
Mai / Juin 2008
EDA … qui sommes nous ?
Danielle Poliautre
Sommaire
Pages 1 à 8 :
Spécial centième!
Qui est EDA ?
Page 9:
Actualités d’EDA
sur le thème du
commerce équitable
Page 12:
Moments choisis:
- Participation fête des
mares
- Inauguration de l’exposition eau
Après avoir mené de nombreux combats pour le
droit au logement, la justice sociale, la solidarité
internationale ou contre le racisme, c’est à travers des lectures et notamment en 1987, le rapport Brundlandt « Notre Avenir à Tous » que
j’ai élargi ma réflexion et mon champ d’actions, le Développement Durable devenant le fil conducteur de mon engagement.
C’est sur ce terreau que j’ai animé EDA pendant près de 20 ans, jusqu’en 2001, où j’ai pris de nouvelles fonctions mais conservé la même
volonté farouche « faire progresser une nouvelle Culture du développement qui considère l’humain comme finalité (répondre aux besoins fondamentaux mais aussi comme « acteurs de son devenir ».
Dès 1990 j’ai animé un collectif Régional et participé à un collectif National qui a préparé la Conférence de Rio, à laquelle j’ai participé pour
porter cette réflexion collective.
En 1995, en me demandant de présider la MNE (Maison de la Nature et
de l’Environnement) devenue MRES Maison Régionale de l’Environnement et des Solidarités) les associations qui la composent marquaient
ainsi la reconnaissance du Développement Durable comme socle fédérateur.
Remettre l’homme au coeur du développement conduisait naturellement EDA à mener des combats difficiles contre ceux qui méprisent les
hommes et les territoires (voir dossier Metaleurop) et leur santé (voir
dossier amiante).
Mais l’originalité d’EDA, aujourd’hui présidée par Anita Villers, c’est aussi sa capacité d’être un creuset d’intelligence collective jouant un rôle
d’interpellation mais aussi de propositions innovantes apportant sa
contribution à la co-construction d’un ponde pacifié solidaire et
équitable capable de proposer aux générations futures un avenir désirable.
Il s’agit là d’une aventure collective passionnante qui donne sens à la
vie.
Présidente d’honneur d’EDA
Co-financé par la DIREN
Nord
Pas de Calais
Adjointe au Maire de Lille Développement
Durable et Qualité de Vie.
Environnement et Développement Alternatif
23, rue Gosselet 59000 LILLE Tél: 03.20.52.12.02 Fax: 03.20.86.15.56
r recyclé
sur papie
Imprimé
(membre de la MRES)
Site Web: www.edawww.eda-lille.org
Mireille HAVEZ : EDA C'EST QUOI ?
Air, eau, sols pollués, déchets (mes premières amours), énergie, transports, nucléaire
(en sortir !!), plomb, cadmium, amiante, risques industriels, et, en guise de raton laveurs transversalité et cohérence.
Durable, renouvelable, recyclable, équitable, solidaire, prévention, précaution, une expo, une conférence-débat, un exposé, une formation, 99 Bouffée d'Air, quelques CLIS,
deux CISI, un S3PI, Enquêtes publiques, un PRQA, un PRASE, un CA, une AG, transversalité et cohérence, Naturalille, Naturenville, un Guide des Phytotechnologies, Fête
des Mares, et Fêtes des Jardins, la MRES (ex MNE), des dizaines de Mauvaise Herbe,
un Espace Biotique....
Et Rio, bien sûr ! et Johannesbourg, et le rapport Brundtland, et les Jeux Olympiques
(en fait : le volet environnemental de la candidature de Lille aux JO 2004), un CCC (de
la Ville de Lille), un CDD (de Lille Métropole Communauté Urbaine), transversalité et
cohérence, Trisélec, ELISE....
Et Christian, Gérard, Andrée, Anne, Valérie, Anita, Virginie, Jean-Jacques, Danielle,
Jérôme, André, Chantal, Thierry, diversité et convivialité, Sylvain, Olivier, Razika, Christophe, Emmanuelle, Françoise, Manu, Antoine, Anne-Cécile, Michel, Nathalie, Grégoire,
Gildas, Corinne.......Je n'y arriverai jamais !
Je crois bien qu'il va falloir que vous veniez voir vous-même.......
Valérie Bert : à EDA depuis 13 ans (peut être plus…)!
Sympathisante, membre du conseil d'administration puis du bureau. J'ai connu
l'association alors que j'étais encore étudiante lors de soirées conférence-débat.
En quête de compréhension sur le fonctionnement environnemental, social et
économique de notre monde, j'ai très rapidement été conquise par le concept de
Développement Durable tel que passionnément prêché par Danielle Poliautre,
notre présidente de l'époque. On entre à EDA pour changer le monde! Tout
passe par la sensibilisation et l'éducation, j'en suis convaincue.
C'est peut-être pour cela qu'en 1996 j'ai créé avec quelques sympathisants
l'émission de radio "La Mauvaise Herbe" sur les ondes du 99fm RCV. 1ère émission en 1996. Nous avons fêté en février dernier ces 12 ans d'existence!
EDA, c'est aussi pour moi l'aventure "Espace Biotique", au croisement de mes
études et des alternatives de traitement respectueuses de l'environnement et
pourvoyeuses d'emplois. Phytoremédiation sur le territoire de Métaleurop, ou
comment faire d'un handicap un atout. Guide des Phytotechnologies et préfiguration de l'Espace Biotique (1998-99). Beaucoup d'énergie et d'espoir, quand
tout à coup Métaleurop Nord ferme ses portes et avec elles sa bourse…10 ans
après, le handicap de ces terres polluées est toujours bien présent. Espace Biotique renaîtra t'il de ces cendres?
EDA, c'est surtout pour moi des rencontres passionnantes avec des personnalités et des militants convaincus qui vous mettent plein d'espoir dans le cœur et
des combats que l'on espèrent gagner. Manifestations anti-nucléaire, conférence débat sur la biodiversité, sur l'agriculture raisonnée, les agro carburants,
expositions sur l'eau, la paix…Manifestons, discutons, transformons la planète
vers ce monde meilleur dont nous rêvons. C'est pour cela que je suis à EDA
et que j'y reste!
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Anita Villers :
Enseignante (école maternelle – section petits) depuis près de 20 ans, je cherchais à
« sortir » du carcan Éducation Nationale pesant, inconfortable voire frustrant. J’ai fortuitement rencontré une administratrice de l’association EDA. Elle m’a invitée à assister au conseil d’administration. Il était question du Sommet de la Terre de Rio de
1992 ! Quelle Bouffée d’air !!
L’accueil fut des plus chaleureux. Je n’ai pas hésité à pénétrer dans ce monde nouveau pour moi, celui de « citoyen » de la Planète, solidaire et attentif aux autres, précautionneux des ressources, soucieux de l’avenir…
J’ai beaucoup appris en devenant secrétaire de l’association car suivre les traces de
Danielle Poliautre, alors présidente, a été et reste un investissement permanent, riche d’informations, de contacts, d’innovation et surtout d’engagement positif. Ne jamais baisser les bras, croire en l’intelligence de tous, à la nécessité d’agir en réseau,
être pertinent, motiver chacun pour qu’à son tour il s’informe, soit convaincu que c’est
l’engagement responsable qui construit l’avenir.
Jamais je n’aurai imaginé un tel parcours, jusqu’à devenir présidente en 2002, entourée d’un conseil d’administration riche de par la diversité et la qualité de ses membres. Nous n’avons de cesse d’exprimer la « parole EDA, les propositions EDA » au
niveau local mais aussi au niveau national qu’il s’agisse des choix énergétiques, de la
sensibilisation à l’importance de l’eau, l’aménagement du territoire ou la gestion des
déchets, nucléaires aussi !
Mon objectif à court terme ? Donner envie de venir nous rejoindre, sans complexe
car nous avons tous à apprendre des uns et des autres. C’est ensemble que l’on
avance ! Et puis, peu à peu, passer le flambeau …
Nathalie Pailleux : membre du conseil d’administration, administratrice du site internet, membre de la commission communication (Bouffée d’air)
Profession : professeur des écoles
Je connais l’association depuis 2001, j’étais alors étudiante en santé-environnement.
Invitée par un membre du conseil d’administration, j’ai assisté à plusieurs CA et ai
mis beaucoup de temps à cerner l’étendue des activités d’ EDA tellement elles sont
diverses.
J’y ai rencontré des gens formidables, à l’écoute des autres, simples, militants sans
être propagandistes, la bonne ambiance m’a conquise. Ayant reçu beaucoup d’informations sans demande de retour, il était temps pour moi de m’investir dans l’association. J’ai alors commencé à mettre en page le journal Bouffée d’Air. Puis, ma participation à la commission communication m’a amenée à la mission d’administration du
site internet avec d’autres membres.
Je me suis beaucoup épanouie depuis mon arrivée dans l’association, mes
comportements ont changé, ma sensibilité aux problèmes environnementaux et solidaires s’est accrue, comme mon désir de militer et transmettre à d’autres ce qu’on
m’a transmis au sein d’EDA. Cette tâche, je m’en acquitte tant auprès de mes amis,
que de ma famille, et maintenant auprès des mes élèves, car ils sont la génération
future, et l’avenir de notre planète, ça les concerne.
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Christian Fagniard, pionnier de « l’aventure » EDA nous a quitté en Juin 2007 et nous tenions à
ce qu’il soit des nôtres pour ce n° 100.
Gérard Debreyne
En 1969, suite à notre expropriation lors de la création de la ville nouvelle Villeneuve d’Ascq, ma mère mon frère et moi avons repris une exploitation répartie sur deux départements et trois communes Leforest, Evin Malmaison et
Auby, lieu de notre résidence. En 1975 notre activité a connu des problèmes.
Nous nous sommes adressés au service agronomique de la Chambre d’Agriculture : c’est ainsi que la présence de métaux lourds dans les sols et donc
dans les aliments destinés aux êtres humains et au bétail a été révélée.
En tant que citoyens responsables, nous avons alerté le Maire et son adjoint à
la Santé : Christian Fagniard et le Conseil Général. Danielle Poliautre était secrétaire du vice président du Conseil Général en charge de l’environnement.
Notre dossier est resté longtemps « sans suite » et c’est ainsi qu’est née l’association EDA. Une plainte a été déposée contre l’entreprise Métaleurop, qui
rejetait des tonnes de poussières sur les environs. Il a fallu dix ans de procédure pour que finalement soit reconnue la responsabilité de l’entreprise. Nous
remercions chaleureusement EDA pour le soutien permanent apporté au niveau juridique et surtout moral. Nous avons également été soutenus financièrement par de nombreux habitants de Villeneuve d’Ascq et autres secteurs
pendant cette période. Ma mère a accepté que je représente la famille au
conseil d’administration de l’association. EDA a toujours été présente à nos
côtés et notamment lors de la remise du Mérite Agricole que j’ai obtenu en récompense du combat mené pour défendre l’Agriculture. Ma mère quant à elle
a reçu la médaille de la Ville d’Auby pour service rendu à la population.
Je n’oublie pas la création de l’association Espace Biotique dont EDA est
membre fondateur avec les Villes d’Auby et Evin Malmaison ainsi que les universités Lille 1 et 2, les entreprises Apinor et Tauw Environnement et Métaleurop La fermeture de l’usine a hélas fortement compromis l’objectif de l’association : il faudrait le soutien des communautés d’agglomérations de Douai et
d’Hénin Beaumont pour poursuivre la reconquête du territoire. L’association
locale Leforest Environnement est membre de l’association.
Depuis quelques années, à mon grand regret je ne participe plus aux réunions : je me suis occupée de ma mère âgée jusqu ‘à son décès en juin
2007.et les modifications des horaires de train ne me permettent plus de participer aux conseils d’administration qui ont lieu en soirée. Néanmoins je
reste membre et m’attache à informer le bureau en lui adressant des articles de presse qui me semblent correspondre aux actions menées.
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Razika Rizoug
C’est par hasard que j’ai un jour poussé la porte de l’association EDA. C’était au début de cette année 2008. J’étais chargée d’élaborer un mémoire sur la dépollution
des sites industriels en fonction de leur usage futur. La MRES, m’a orienté vers EDA
et je ne pouvais espérer mieux, Mireille et Anita (je les remercie encore chaleureusement) m’ont parlé avec passion de leur engagement avec Danielle Poliautre, auprès d’un agriculteur, Gérard Debreyne, victime des rejets toxiques de l’activité de
l’usine MÉTALEUROP.
Il est évident que seul, ce particulier n’aurait pu se battre contre le géant MÉTALEUROP. Cet engagement m’a plu immédiatement, car c’est grâce à cette action que le
public a été informé de la toxicité de certains métaux lourds, et de leurs effets négatifs aussi bien sur la santé que sur l’environnement. Au delà de cette action revendicative, EDA a collaboré à la mise en place d’une nouvelle technique de dépollution
des sites industriels : la phytoremédiation, action naturelle et moins onéreuse que
les process habituels, et avantageuse en ce sens où elle respecte l’environnement.
L’association ne se contente pas de contester, elle propose aussi des solutions alternatives.
Je ne connais pas encore toutes les activités de l’association EDA, mais je sais
qu’elle œuvre pour ce que l’on appelle communément : le « développement durable ». Je préfère néanmoins l’expression « développement alternatif » car moins galvaudée et plus éloquente que la précédente.
On connaît depuis longtemps l’impact négatif du développement industriel sur la
santé et l’environnement. Si à notre petite échelle d’association nous pouvions
contribuer à modifier les comportements sur ce sujet, apporter l’information nécessaire au public et contribuer à l’amélioration de l’environnement et de la santé, alors
nous pourrons affirmer que nous jouons pleinement notre rôle d’association pour le
développement alternatif de notre environnement.
Olivier Adalbéron
La première fois que j’ai entendu parler d’EDA, c’était en 2002 au journal régional de
France 3. Christian Fagnard était chez Gérard Debreyne. Ils expliquaient la pollution
engendrée par Métaleurop et le préjudice subi par Gérard : toute la production issue
de son exploitation était contaminée par le plomb et donc interdite à la vente. A l’époque j’étais étudiant, je rédigeais un mémoire sur les techniques de dépollution des
sols et l’image de cette association mobilisée autour de Gérard, autour d’un territoire
et sur les techniques alternatives pour la dépollution du sol m’a tout de suite parlé.
J’ai contacté Anita qui m’a invité la prochaine réunion d’EDA et de fil en aiguille je
me suis intéressé aux autres activités de l’association. J’ai découvert son journal,
son émission de radio, sa participation à diverses commissions, conseils d’administration… J’ai donc décidé d’apporter ma contribution à cette association de passionnés en représentant EDA dans diverses instances. Aujourd’hui je suis le trésorier
d’EDA, mais pour combien de temps ? Cela dépendra des implications des autres
adhérents.
Grégoire Jacob
Ma rencontre avec EDA remonte au débat public en 2004 pour la construction de
l’A24. Dans toutes les remarques, soudain, une personne prend la parole, argumente, pose des questions pertinentes et propose des solutions. L’envie de rejoindre EDA est née à ce moment là.
Même si je ne suis pas resté longtemps pour cause d’éloignement géographique,
c’est toujours avec plaisir que je lis les articles et suis les actions des membres d’EDA. Toujours dans la proposition et l’action. Bravo !
Et puis, pour moi, EDA, c’est aussi, la convivialité, l’écoute et le respect des positions de tous.
Alors…..vivement le numéro 200 !
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André Populaire
Né en 1950 dans un petit village des Weppes, ma jeunesse se passe au rythme lent des
travaux des champs en compagnie de mes copains, fils du fermier voisin.
Au milieu des années 60, au lycée professionnel lillois, un camarade de classe me fait
connaître « Science et Vie » auquel je m’abonne au début des années 70, jusqu’à nos
jours.
Après plusieurs emplois d’électricien dans le privé, j’intègre en 1977 les ateliers de la
S.N.C.F à Hellemmes pour y réparer les locomotives électriques. J’y entends notamment
parler des problèmes de l’amiante et des PCB (ce que je lis aussi dans Science et Vie »).
J’adhère à la fondation Cousteau et fait signer la pétition pour le droit des générations futures. En 1992, après l’élection de Maris Christine Blandin à la tête de la Région Nord Pas
de Calais, je décide d’adhérer au mouvement des « Verts » mais, n’ayant pas l’âme d’un
élu, je ne suis plus qu’un sympathisant.
En 1997 je représente mon amicale de locataires au Conseil Communal de Concertation
qui vient d’être créé à la mairie de Lille. J’y croise Danielle Poliautre qui représente EDA.
Adhérent de EDA depuis 2000, j’ai pris la suite de Danielle au CCC quand elle a été élue
conseillère municipale.
En 2001 la construction d’un nouveau bâtiment de 180m de long dédié au TGV à Hellemmes me donne l’opportunité de proposer la Haute Qualité Environnementale à la SNCF.
Le concept sera partiellement retenu surtout pour la problématique de l’eau qui vaudra
aux ateliers un beau diplôme de la Ville de Lille. Malheureusement cet acte innovant n’a
pas fait école.
Avant de quitter mes fonctions en 2005, j’ai pu faire le point et mesurer, à l’aune d’une cinquantaine de collègues trop précocement disparus, à quel point nos réflexions SantéEnvironnement sont pertinentes !!! Dans cet esprit, continuons donc ensemble en nous
renouvelant.
Françoise Giroux
J’ai vécu, pendant mes études de Sciences de la Vie et de la Terre, les balbutiements du
Mouvement Ecologique en France. Cela remonte à 1968 ! Le livre « Avant que Nature
meure » de Jean Doust me fit prendre conscience de l’impact négatif de l’Homme sur la
Terre. Je me suis alors engagée auprès des Amis de la Terre.
Puis mes vies professionnelle et familiale m’ont empêchée de m’investir dans une association. Néanmoins j’ai toujours eu à cœur de faire passer « les messages essentiels pour
protéger, la Planète » auprès de mes élèves, mes collègues.
Et un jour, le sigle EDA est apparu dans mon environnement, prononcé par la bouche d’amis qui avaient une amie…. E.D.A., qu’est ce que cela veut dire ? Cette amie d’amis m’a
envoyé Bouffée d’Air. Et j’ai apprécié, j’attendais le numéro suivant avec impatience. Il
faut vous dire que cette amie d’amis n’est autre que Danielle Poliautre que vous connaissez tous, fondatrice d’E.D.A.
Et puis me voilà à la retraite… EDA…EDA… Je suis donc venue tout naturellement à
EDA puisque ses objectifs correspondent à ceux que j’ai toujours poursuivis. J’ai découvert dans EDA une association optimiste :
•
mobilisée dans de nombreuses instances, s’informant de tout
participant à de nombreux projets très variés : fête des jardins, Naturenville, conférence Papillons, conférence/débat Agriculture paysanne, commerce équitable…
•
animations, expositions Cultiver la Paix, Eau, enjeu du 21ème s., l’Energie au coeur du
développement durable..
•
•
très investie dans le développement durable.
Le Conseil d’administration est un bon exemple de « biodiversité » avec des membres
de tous âges, optimistes et pessimistes, avec son foisonnement d’idées et sa grande ouverture ! J’y ai donc plongé. Venez tous à EDA, l’Union fait la force !!
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Thierry Delval
L'amour mène à tout …Même à EDA!
Eh oui, vous avez compris: c'est à cause de Valérie!!
C'est ainsi que depuis l'automne 96 lors de la plupart des CA il y a un individu presque silencieux mais attentif, qui ne prend presque jamais la parole
mais prend consciencieusement des notes …Et pourtant, il prétend être un
"animateur" de la Mauvaise Herbe…bizarre, bizarre!
Non, non…je ne fais pas partie des RG et le fait d'être venu et resté à EDA
ne relève pas du hasard.
Avant EDA: J'ai été sensible dans mon enfance à la raréfaction des félins
puis choqué à l'adolescence par le saccage d'une vallée pyrénéenne que
nous fréquentions chaque été: multiplication de routes forestières, construction d'un important barrage hydroélectrique accompagné de nombreuses nuisances que je ne détaille pas ici.
J'ai donc vite développé une opinion écologique radicale confortée par de
nombreuses lectures: par exemple, Tazieff (que je lisais aussi pour d'autres
raisons…), Cousteau, Paul Emile Victor, F Ramade, …Ainsi que d'innombrables articles de journaux et de revues…La campagne présidentielle de René
Dumont m'avait également bien marqué.
J'étais devenu misanthrope et malthusien: l'Homme était l'ennemi de la Nature, entre autres, par sa volonté de tout aménager ("de marquer son territoire" comme dirait aujourd'hui Michel Serres – Le mal propre: polluer pour
s'approprier, 2008).
Par la suite, le "j'accuse l'économie triomphante" d'Albert Jacquard (1995)
m'a permis de mieux comprendre les mécanismes à l'origine des problèmes
écologiques (compétition et économisme, principalement). La vie et ses
aléas m'ont enrichi et je suis devenu peu à peu moins agressif.
L'arrivée à EDA, la découverte et la compréhension progressive du concept
de développement durable a atténué ma misanthropie ou lui a permis de
trouver un exutoire dans cette solution possible pour l'humanité. EDA m'a
permis de relier des problématiques habituellement cloisonnées et de développer une sensibilité aux problèmes sociaux. J'ai compris que la justice
(sociale) et un minimum de bien être dans notre vie sont nécessaires pour
développer (via l'éducation, la culture, le temps de penser et de réfléchir…),
chez chacun, une conscience écologique nécessaire pour le salut de l'humanité. Le véritable ennemi est donc l'économisme ou capitalisme, qui par essence et par le biais de la compétition et de la concurrence amène automatiquement à l'exploitation de la Nature comme de l'Homme.
Merci EDA de m'avoir aidé à mûrir ainsi!
EDA m'a apporté également des amitiés. Comment pourrais-je ne pas évoquer par exemple la rencontre de ce cher Christophe qui nous a ensuite accompagné dans les voyages les plus extraordinaires. Que de souvenirs heureux!!
En conclusion, EDA est une source d'épanouissement intellectuel et personnel, d'amitiés et contribue aussi à améliorer l'humanité…donc j'adhère!
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Sylvain Quaghebeur
La première fois que j’entendis parler de l’association E.D.A., ce fut par l’intermédiaire de
Valérie Bert qui, suite au départ d’un animateur, me proposa de participer à l’émission de
radio de l’association, « la Mauvaise Herbe », qu’elle animait depuis sa création avec
quelques autres membres d’E.D.A.
Nous nous étions rencontrés auparavant au sein d’une autre association, la C.M.N.F.,
spécialisée dans l’étude et la sauvegarde des mammifères en Nord Pas de Calais au
sein de laquelle nous étions tous les deux membres.
Bien qu’intimidé par l’idée, j’acceptai de venir voir les lieux du studio situé au boulevard
Vauban à Lille et d’assister à la prochaine émission mais surtout «°…sans intervenir !!! ».
Je fus assez rapidement séduit par l’ambiance décontractée de l’émission qui tranchait
pas mal avec mes représentations sur la question. C’est ainsi que petit à petit, j’intégrai
l’équipe des animateurs de « la Mauvaise Herbe » et un peu plus tard le conseil d’administration de l’association.
Ce que je retiens de l’association après ces quelques années d’émissions et de rencontres, c’est une grande culture environnementale généraliste que j’acquis à l’écoute
des militants de l’association, tous investis dans leur mission de sensibilisation aux défis
du développement durable…Pour moi, la grande qualité de l’association E.D.A. est la
volonté de traiter les sujets et les problèmes de la société de manière transversale, refusant systématiquement de « regarder par le petit bout de la lorgnette »….
Quelques impressions, à
brûle pourpoint…
Perception des effets du réchauffement climatique ? Montée
du prix de l’énergie ? Tout cela
s’interpénètre : l’information est
disponible mais la difficulté pour
beaucoup de personnes vient
d’un sentiment d’impuissance
face à des risques « mondiaux »,
des décisions « planétaires » qui
semblent davantage du ressort
des lobbies du monde économique que de celui d’un monde politique où les élus apparaissent
quasi impuissants et où les citoyens subissent les lois du Marché, quasiment privés de donner
un avis.
Or nous constatons néanmoins
que l’envie d’agir s’amplifie : s’insérer dans des réseaux d’associations influentes pour en quelque sorte « reprendre la main ».
Cette idée fait son chemin et
nous souhaitons favoriser une
montée en compétence citoyenne pour entrer dans l’ère de
la concertation active où le rôle
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dévolu à la « société civile » tel
que décrit dans la Convention
d’Aarhus devienne réalité.
De nombreux décideurs l’ont signée, à nous de faire en sorte
que TOUTE décision importante
se prenne AVEC les personnes
concernées, à tous niveaux.
Il ne s’agit plus seulement
de dénoncer les risques liés
aux pesticides, aux antennes relais, aux nano technologies, il
nous faut :
• changer d’habitudes
nous déplacer
•
pour
mieux isoler nos logements
nous intéresser aux produits
maraîchers de proximité souvent
de qualité
•
• nous renseigner à propos des
innovations : leurs avantages
face aux risques à moyen terme
qu’ils sont susceptibles de générer
• obtenir de l’Etat la possibilité
de nous faire notre propre opinion grâce à des moyens financiers suffisants pour avoir re-
cours à des experts indépendants
Que penser aujourd’hui du Grenelle ? Il a été très positif en ce
qui concerne l’appropriation par
le grand public de l’importance
du lien santé environnement,
l’impact désastreux de nos modes de vie sur la qualité des
sols, de l’eau, de l’air, l’urgence
des réparations à apporter et surtout la nécessité de changer ..
Quant aux solutions, aux engagements, promesses, nous allons de déceptions en déceptions : le dossier OGM est particulièrement
significatif !
Pas
question de parler nucléaire et
pourtant il y a beaucoup à dire !
Mais, n’est-ce pas le moment
pour les associations qui ont participé à l’élaboration de nombreuses propositions d’aller à la rencontre de citoyens maintenant
plus « avertis », se sentant plus
concernés prêts à participer justement mais sans trop savoir
comment et surtout dubitatifs à
l’idée qu’il est encore possible
d’avoir une réelle influence.
EDA vient de signer une
convention avec la Ville de Lille
pour mettre en œuvre l’appropriation par les habitants des
dispositions que la ville compte
mettre en œuvre à propos des
risques courants (pollution de
l’air, inondations, risques liés aux
bâtiments, aux antennes relais…) Cela passe d’abord par
des échanges en comités res-
ACTU EDA
ACTU EDA
ACTU EDA
ACTUALITÉ EDA
Commerce équitable, mirage
ou progrès ? un atout pour la
souveraineté alimentaire ?
quels retours pour les petits producteurs ?quelles garanties pour
le consommateur ?
Compte rendu de la rencontre
du 15 mai 2008 à la MRES
(Maison Régionale de l’Environnement et des Solidarités) organisée par EDA et le CRDTM
(Centre Régional Documentation
t Information pour le Développement et la Solidarité Internationale) en partenariat avec Peuples solidaires, Artisans du
Monde, Cap Solidarités, UFC
Que Choisir et la Mres, dans le
cadre d’Objectif Terre.
Après Manger ou conduire, faudra t’il choisir face à la montée
en puissance des agro carburants, Se nourrir Tous, est-ce
possible face aux problèmes
rencontrés par de petits paysans
locaux soucieux de produire des
produits de qualité, cette troisième rencontre ouvre le volet de
la spécificité du commerce
équitable.
Catherine Belbachir Slimani,
treints où il sera question de parler des risques, comment ils sont
ressentis, comment les atténuer,
les éviter, comment se comporter
en cas d’alerte…
EDA s’intéresse au mouvement
Cap Gouvernance pour réfléchir
au processus de montée en compétence des citoyens en s’appuyant sur des actions menées
sur d’autres territoires mais aussi
à partir de celles menées en ré-
ACTU EDA
ACTU EDA
gion Nord Pas de Calais avec
l’idée de les partager, d’en discuter et de réorienter les actions
futures en s’appuyant plus largement sur un ensemble plus large
de citoyens attentifs à la nécessité de procéder « autrement ».
Anita Villers.
ACTU EDA
Artisans du Monde a représenté aussi Jean Henion Peuples
Solidaires (hélas retenu dans les
bouchons dus à un très violent
orage).
Le commerce équitable
est une alternative aux dysfonctionnements du commerce capitaliste international. Il concerne 5
millions de personnes dans les
Pays en voie de développement.
C’est un secteur dynamique et
son développement comporte
des risques de récupération du
concept de départ.
Artisans du Monde est
un mouvement associatif qui a
plus de 30 ans. L’équité est au
centre des échanges : une part
importante
de
son
action
consiste à organiser des campagnes d’opinion pour faire prendre
conscience des effets d’un système économique dérégulé. Les
petits producteurs ne souhaitent
pas l’assistanat mais le juste prix
appliqué à leurs productions, ce
qui leur confère indépendance et
souveraineté alimentaire. Les
magasins Artisans du Monde ne
vendent pas seulement des produits : ils donnent des infos, engagent des plaidoyers, invitent à
la discussion, organisent parfois
des conférences pour soutenir
des campagnes de sensibilisa-
ACTU EDA
ACTU EDA
tion, d’actions.
En 1990, une étape est franchie : l’entrée des denrées certifiées par FLO, représentée en
France par Max Havelaar, dans
les linéaires des grandes surfaces, produites selon la charte du
commerce équitable. Mais, l’appropriation par les grandes enseignes de la GMD du concept
Commerce équitable et l’usage
marketing qu’elles en font, amènent certains acteurs du CE à se
poser certaines questions :
• Quelles pressions sont exercées sur les producteurs pour
répondre à la demande, aux phénomènes de mode (le quinoa par
exemple)?
• Les filières intègrent-elles les
pratiques
constitutives
du
« commerce équitable » lors de
toutes les étapes : production,
transformation, distribution ?
• Quelle place est laissée aux
cultures vivrières ?
• Quelle est la position des
pouvoirs publics face à une notoriété croissante ?
• Quelles nouvelles normes ?
Quels critères pour l’obtention
d’un label ?
…/...
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…/...
2005/2006 : suite à la loi du 2
août 2005, un décret d’application d’avril 2006 stipule la création d’une commission du commerce équitable. C’est pour l’instant une coquille vide, elle ne
fonctionne pas. Elle devra travailler sur les critères, les garanties
du CE et la création éventuelle
d’un label officiel du CE. Il est
clair que les petits producteurs
n’auront pas les moyens de financer l’obtention du label et seront donc exclus. Autre question :
dans quelle mesure les producteurs du Sud participeront-ils à
l’élaboration des garanties.
Les études d’impact qui ont été
menées montrent, au-delà des
difficultés à mesurer cet impact,
l’importance de la pérennité de la
relation, qui permet d’investir
dans des programmes et de développement et les effets structurants tant au niveau personnel
que collectif. Par contre, il faut
veiller à éviter l’émergence de
poches de prospérité au détriment d’effets dynamisants au
niveau local . Ce qui est positif,
c’est l’émergence de réseaux
SUD/SUD qui concernent les
cultures vivrières et leur transformation locale, ce qui permet de
créer des emplois pour les femmes notamment et donc le maintien des populations sur les territoires concernés.
ple en Amérique du Sud. Des
débats ont lieu également à ce
sujet chez les acteurs du CE en
Espagne, en Italie. Ils militent
pour un commerce le plus équitable possible à partir de filière alliant production, transformation et
distribution plutôt que d’encourager
La présidence française européenne est l’occasion de faire le
bilan de santé de la Politique
Agricole Commune. Il est essentiel que les citoyens pèsent dans
le débat pour définir l’agriculture
et l’alimentation de demain.
Artisans du Monde, Peuples Solidaires s’inquiètent de la dérive
qui consiste à noyer les produits
« équitables » dans un océan de
produits inéquitables et contestent la certification Max Havelaer
des produits issus de grandes
exploitations comme par exem-
Robert Bréhon, UFC – Que choisir insiste sur le fait que des garanties sont indispensables pour maintenir la confiance des consommateurs face à la banalisation de la multiplicité d’organismes qui se disent
« commerce équitable » Qui contrôle ?
Faustine Farwak – Cap Solidarités
La PAC est depuis longtemps
accusée de ruiner les paysans
les plus pauvres. Grâce aux subventions à l’exportation, les excédents de la production sont vendus à bas prix au Sud, concurrençant ainsi les productions locales. Mais l’Europe a aussi sur
ce terrain des concurrents voraces : le Brésil, l’Argentine, la
Nouvelle Zélande. C’est pour cela qu’il faut mettre en place de
réels outils de régulation des
marchés mondiaux et permettre
aux pays les plus pauvres de
protéger leur secteur agricole
pour qu’il se développe.
La souveraineté alimentaire se
définit comme le droit des pays à
définir leurs politiques alimentaires et agricoles. Elles doivent
être écologiquement, socialePAGE 10
ment, économiquement et culturellement adaptées et ne pas
menacer la souveraineté alimentaire d’autres pays. Les gouvernements doivent pouvoir mener
de véritables politiques agricoles
durables, protéger l’agriculture et
gérer les marchés pour garantir
la sécurité alimentaire, l’emploi,
le développement et l’environnement. Ils doivent assurer des
prix agricoles qui permettent
aux agriculteurs de vivre de
leur travail.
Le commerce équitable a tendance à se limiter, pour l’opinion générale, à la dimension
Nord-sud, reliant producteurs
du Sud et consommateurs au
Nord. Mais il faut englober
aussi les échanges solidaires
entre zones urbaines et rurales d’une même région ou
d’un même pays. Des expé-
riences existent, en Amérique
latine, en Europe ou en Afrique. Cela favorise une solidarité reposant sur le développement régional. C’est en fait
un développement plus intégré du commerce équitable
au niveau des territoires. Encore faut-il que ces produits
soient disponibles pour l’ensemble de la population. La
limite du commerce équitable
dans le cadre d’une souveraineté alimentaire vient du fait
que le segment du marché
équitable est trop restreint. Le
commerce équitable n’a pas
d’effet sur le prix des produits
de base au Sud.
…/...
…/...
Il faut par ailleurs souligner que
le commerce équitable, même
dans sa vision réductrice, est
une fenêtre pour sensibiliser et
impliquer l’opinion. Cela recrée du lien, l’idée de contrat
entre producteur et consommateur apparaît et permet de partager les risques de façon plus
juste.
La réflexion du consommateur
est enclenchée, puis vient l’engagement. Sur des campagnes
comme celle sur la PAC ou les
campagnes AlimenTERRE.
AlimenTERRE est un collectif
national dont Cap Solidarités
coordonne les campagnes annuelles en Nord Pas de Calais.
L’objectif est de faire reconnaître
le droit des pays à protéger leurs
marchés des importations déstructurant leurs filières agricoles
locales, pour mener à bien des
politiques en faveur du développement et d’une agriculture durable et solidaire.
consommer autrement » et s’attache à promouvoir les alternatives.
Elle expliquera les conditions
d’une agriculture durable et
encouragera les changements
de comportements individuels
et/ou collectifs, par la présentation d’initiatives exemplaires au
Sud et au Nord, en terme de production,
transformation
et
consommation durables.
La nouvelle campagne s’appelle
« Produire,
transformer
et
Danielle Poliautre, présidente d’honneur d’EDA, adjointe au développement durable à Lille interroge :
comment évoluer positivement en référence aux droits de l’homme ? Quel est le bénéfice réel pour les
producteurs et surtout les petits producteurs isolés ?
Avoir davantage de consommateurs des produits issus de ces filières via les grandes surfaces, certes,
mais il s’agit aussi d’évaluer ce qu’est une rémunération juste pour les producteurs du Sud. Plus généralement, il est temps d’enrayer la dérive d’une nourriture à bas prix chez nous au détriment de la qualité des
produits proposés dans les linéaires.
Dans le prochain numéro, nous évoquerons quelques sujets qui nous paraissent importants, tels :
Nucléaire : la sous-estimation des risques liés aux rejets de tritium par l’industrie nucléaire la recherche de nouveaux sites menée par l’Andra pour stocker les déchets FAVL (Faible
Activité à Vie Longue)
l’accident nucléaire en Slovénie
le lien entre incinérateurs et cancers est révélé par l’InVs (Institut de Veille Sanitaire)
néanmoins nous tenions à relayer cette alerte :
José Gualinga, un équatorien du peuple Kichoua est venu à Paris en avril 2008 pour alerter sur les irréparables menaces que les compagnies pétrolières veulent infliger au cœur de la forêt amazonienne en
spoliant les terres d’un peuple ancestral qui vit encore de façon traditionnelle et pour qui la cueillette, l’eau
sont VITALES. Un million d’hectares de forêts sont menacés !
Quand ralentirons nous les massacres des forêts ?
Ces photos
sont légions
sur internet…
Tapez
« déforestation
» dans un moteur de recherche...
PAGE 11
Deux moments très agréables en cette fin de premier semestre 2008
**Notre participation à la fête
des Mares Région Nord Pas de
Calais nous a permis de faire le
bilan de l’action menée en 2005 à
savoir la création d’une mare entièrement aménagée par les enfants fréquentant les centres de
loisirs proches au cœur du site
Resonor (réseau de chaleur de la
Ville de Lille). Elle évolue naturellement, sans aucune intervention
humaine. La biodiversité faune/
flore est surprenante, magnifique.
** L’inauguration officielle de la version 2008 de l’exposition Eau, enjeu du 21ème s.
EDA avait élaboré une exposition sur l’eau il y a 10 ans.
Le temps a passé mais les préoccupations sont toujours
les mêmes : comment gérer durablement la ressource en
eau, comment en garantir l’accès pour tous... mais le
contexte environnemental, économique, juridique et technique a changé. Il était temps de la remettre à jour. Deux
facteurs ont déclenché le processus : tout d’abord les appels à projet de LMCU et le partenariat renouvelé de l’Agence de l’Eau qui nous ont permis de financer ce projet
de rénovation.
Également, le projet d’exposition de l’association ÉDEC
(Études et Diagnostics Environnementaux et Culturels).
Cette jeune association a réalisé une série de photos sur
les ZPPAUP (Zone de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager) en Nord -Pas de Calais.
L’exposition intitulée « Air et Eau : forces motrices du
Nord, sauvages ou maîtrisées » offre un regard sensible
sur notre région, dont l’eau façonne le paysage. Nous
avons donc décidé de les parrainer et de présenter ensemble deux expositions que nous pensions complémentaires : celle d’ÉDEC, axée sur l’eau en tant qu’élément
du paysage et celle d’EDA plus technique. L’inauguration
a donc eu lieu lundi 9 juin à la MRES et vous avez pu en
profiter jusqu’au 28 juin.
Mise en page: N. Pailleux
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Bonnes vacances à tous!!