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PANGAEA A TIME AND A PLACE USA 2002 51’05’’ FGBG4458AR A TIME AND A PLACE pourrait bien être l’album de la consécration pour PANGAEA. Les choses mûrissaient tranquillement depuis quelques années, 1996 pour être précis, sous la houlette de ROBERT BERRY, sans compter ARTICA la formation proto-PANGAEA. Depuis ses débuts la formation n’a eu de cesse de peaufiner son écriture et d’affiner sa mise en son. Avec ce troisième album, il se pourrait bien que le groupe texan concrétise son accession au plus haut niveau. Il faut dire que les musiciens du groupe sont loin d’être des manchots, nantis d’un cursus musical qui impose le respect, bardés de diplômes en tous genres. Mais si le noyau dur constitué des deux frères SCHENK, Corey aux claviers et guitares ,Andy à la batterie et aux percussions, est présent depuis les débuts, le groupe a connu une relative instabilité marquée par des départs et des retours, mais qui paraît désormais résolue. PANGAEA est un groupe américain et cela se traduit nécessairement dans le son. Est il bien utile de préciser que le son est impeccable, hyper-professionnel, dynamique et précis ? La marque de fabrique des américains surtout avec aux manettes, quelqu’un d’aussi expérimenté que ROBERT BERRY. Mais le son n’est pas tout. Or la musique de PANGAEA bénéficie certes du clinquant de la production mais n’en devient pas pour autant aseptisée et monolithique. Si par le passé la composition des morceaux du groupe revenait pour la quasi totalité à Corey SCHENK, désormais les choses sont plus partagées, ce qui explique sans doute un plus grand éclectisme. Bien entendu, de par ses racines américaines, le groupe pratique une forme d’efficacité mélodique qui le rapproche de la FM ou du hard-FM (« BEYOND THE PRISM » : un tube potentiel, dans la lignée de JOURNEY ou REO SPEEDWAGON ou encore « MYTH »). Mais il sait varier les ambiances et les effets, soit à l’intérieur d’un morceau (« THE JOURNEY », par exemple, pièce en trois mouvements qui commence tout doucement avant d’évoluer crescendo ) soit d’un morceau à l’autre (« HOLLOW LIFE » ballade mélancolique précède « THE PANTHER » morceau plus expérimental à connotation vaguement ethnique). On trouve également dans « HUMAN CONDITION » des relents « rushiens qui nous rappellent le bon vieux temps où RUSH nous enthousiasmait avec des albums comme « POWER WINDOWS », « SIGNALS » et autres « MOVING PICTURES ». (Je ne sais pas pour vous mais « VAPOR TRAILS » : quelle migraine !). « SOMETHING HAPPENED YESTERDAY » lorgne par instants du côté du YES de « 90125 » (les harmonies vocales notamment, assez réminiscentes de celles de « LEAVE IT » alors que le solo de guitare est éminemment floydien. Puiqu’on en parle, on ne peut pas passer sous silence la superbe reprise de « TIME » (Faut il vous faire l’injure de vous rappeler de qui ?). Tout cela nous donne un album éclectique et cohérent, dynamique et efficace, magnifiquement ficelé, un beau produit de progressif à l’américaine qui voit MUSEA venir piétiner les plates bandes de l’écurie MAGNA CARTA. SHADOW GALLERY, CAIRO et autres MAGELLAN n’ont qu’à bien se tenir. A bon entendeur…
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