Questionnaires - CANOPÉ Académie d`Amiens

Questionnaires
Jules Flandrin (1871 - 1947)
La France remerciant le Président Wilson et le Général Pershing, 1919
Peintre et dessinateur, Jules Flandrin est affecté pendant la Première Guerre
mondiale au Service artistique de la Section Technique de l'Aéronautique. Il fréquente
à cette époque le restaurant "Les Tourelles de Passy", pour lequel il réalise, à la fin
de la guerre, deux grands panneaux décoratifs sur les thèmes d'actualité : La Victoire
et La France remerciant les Etats-Unis. Ce dernier tableau, peint en 1919, témoigne
de l'enthousiasme qui se manifestait, en cette année du traité de Paix, en faveur du
président américain, Thomas Woodrow Wilson. A l'origine de l'entrée en guerre des
Etats-Unis, en 1917, Wilson œuvre pour la paix dans le monde et vient à Paris pour
présider la conférence préparant le traité de Versailles, dont une des clauses rendait
l'Alsace et la Lorraine à la France.
Face au temple de la Paix où s'est rassemblée la population en liesse, le général
Pershing, chef du corps expéditionnaire américain, (4) et le président Wilson (5) sont
salués par la France (6) à laquelle est désormais rattachée l'Alsace (7) et la Lorraine
(8). A leurs côtés, des personnages mythologiques incarnent le retour à la paix dans
un décor antique qui évoque un âge d'or retrouvé, où s'élève désormais un symbole
récent de modernité, la Tour Eiffel. Les forgerons représentent une allégorie de la
reconstruction industrielle (1), Mercure le protecteur des commerçants est également
garant de la santé (2), les bœufs aux labours représentent la reconstruction agricole
du pays (3), tandis qu'Apollon (10) entouré du cheval ailé Pégase (11) et des trois
Grâces (9) évoquent la restauration des arts.
Proposition de questionnaire
Le tableau de Jules Flandrin est une peinture allégorique, c'est-à-dire que des idées
abstraites sont représentées sous la forme de personnages que l'on reconnaît grâce
aux objets qu'ils possèdent et que l'on appelle des attributs.
Sur le dessin, retrouvez les personnages qui composent le tableau, en portant à sa
place le numéro qui convient. Répondez ensuite aux questions:
1.
Le général Pershing, chef des armées américaines. A quoi le reconnaît-on ?
2.
Le président américain Wilson. Comment est-il vêtu ?
3.
La France. A quoi la reconnaît-on ?
4.
et 5. L'Alsace et la Lorraine. A quoi les reconnaît-on ?
6. Une allégorie de l'économie. Quels personnages la représente ?
6. Mercure, protecteur de la santé. Quel est son attribut ?
7. Une allégorie de l'agriculture. Par quoi est-elle représentée ?
8. Apollon, dieu des arts. Quel est son attribut ?
6. Les trois Grâces, divinités de la beauté. Quels personnages les représentent ?
6. Pégase, le cheval ailé, allégorie de l'inspiration poétique. Quel est cet animal ?
7. A quels époques appartiennent les monuments situés dans le paysage ?
La Ford T, version « ambulance de la Première Guerre mondiale »
Ce sont des volontaires américains recrutés dans les universités par l'American Field
Service, organisation créée en 1915 par Abram Piatt Andrew, qui conduisaient les
véhicules sanitaires. Animés par le goût de l’aventure, celui de l’engagement, ou par
un pacifisme militant, qui les poussaient à se rendre en Europe pour se confronter à
la réalité de la guerre, ces étudiants évacuaient les blessés français de Verdun ou du
Chemin des Dames dans la caisse en bois de l'ambulance aménagée pour accueillir
"3 couchés ou 4 assis". Surnommée "l'araignée" à cause de son haut châssis, cette
voiture a pu démontrer son efficacité pour transporter les blessés des terrains
bouleversés du front vers les hôpitaux ; elle était considérée comme particulièrement
confortable.
Le modèle T de Ford est une voiture mythique construite à 15 millions d'exemplaires
de 1915 à 1927. Lancé par le constructeur américain Henry Ford, le châssis de
modèle T est fabriqué en série à partir de 1913 grâce aux méthodes de taylorisation.
Ce système d'organisation du travail, issu des idées de l'ingénieur Taylor, consiste à
décomposer le montage du véhicule en 45 opérations, chacune effectuée par un
ouvrier placé sur la chaîne de production. Les cadences de travail augmentent l'assemblage d'une voiture passe de 12h30 à 1h30. Grâce à ces nouvelles méthodes
le prix de vente a diminué et a permis de faire du modèle T une automobile
accessible au pouvoir d’achat populaire.
Proposition de questionnaire
En observant attentivement les détails de l'ambulance et les documents situés dans
la salle d'exposition, répondez aux questions suivantes :
1)- Combien de blessés peut transporter l'ambulance ?
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2)- Où était placée la roue de secours ?
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3)- Qui étaient les conducteurs des ambulances ?
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4)- Quel est le modèle de voiture utilisé ?
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5)- Comment reconnaît-on un véhicule sanitaire ?
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Jean-Antoine Houdon (1741 - 1828)
George Washington, 1788, bronze, fondu en 1910
Le portrait grandeur nature de George Washington, commandant en chef des armées
américaines pendant la Guerre d'indépendance (1775 -1781) et premier président
des Etats-Unis, a été réalisé par le sculpteur Jean-Antoine Houdon.
Après la victoire des treize colonies américaines sur leur oppresseur anglais, la
nouvelle république fédérée des Etats-Unis veut rendre hommage au général
Washington en réalisant une statue commémorative. Le 24 juin 1784, le choix d'un
sculpteur est confié à Thomas Jefferson, ministre plénipoptentiaire représentant
l'Amérique en France. Il propose Jean-Antoine Houdon, sculpteur français qui menait
une brillante carrière internationale notamment grâce à ses portraits de personnages
illustres comme Diderot, Voltaire, ou Molière.
Habile à capter la personnalité de ses modèles, Houdon décide de partir aux EtatsUnis pour rencontrer George Washington. Du 2 au 17 octobre 1785, il s'installe à
Mount Vernon, la résidence où le général s'était retiré après avoir cessé ses fonctions
militaires. Dès son retour en France, le sculpteur travaille à l'exécution de la statue à
partir d'un moulage du visage de George Washington et de ses mensurations
exactes. Achevé en janvier 1796, l'original en marbre est placé dans la rotonde du
capitole à Richmond, capitale de la Virginie.
Passionné par la culture antique, Jean-Antoine Houdon a hésité a représenter
George Washington en toge, vêtement classique qu'il attribuait généralement à ses
statues. Selon le souhait du général, le sculpteur le vêtit de l'uniforme moderne,
accentuant ainsi l'importance de son rôle militaire dans la Guerre d'indépendance. La
tête droite et l'allure fière, George Washington est appuyé sur une colonne ornée de
faisceaux symbolisant les treize états dont il deviendra le premier président de 1789 à
1797.
Proposition de questionnaire
1)- Que faisait George Washington pendant la guerre d'Indépendance ?
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2)- Pourquoi la statue est revêtue d'un uniforme de l'armée ?
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3)- Que symbolisent les treize faisceaux qui ornent la colonne sur laquelle s'appuie
George Washington?
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4)- Quand George Washington fut-il président des Etats-Unis ?
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5)- Où est conservé l'original en marbre de la sculpture de George Washington ?
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Les jardins du Nouveau Monde
Créations contemporaines de Michel Boulcourt, Madison Cox et Mark Rudkin
Uniques en France, les jardins du Nouveau Monde offrent une sélection de fleurs et
d'arbustes originaires du continent américain. Ce sont des jardins contemporains,
créés à l'initiative des American Friends of Blérancourt qui ont confié leur création à
des paysagistes américains.
A l'abri des hauts murs de l'ancien potager du château du XVIIème siècle, trois jardins
contemporains ont été aménagés depuis une quinzaine d'années. Ils sont composés
de plantes d'origine américaine, découvertes en même temps que le nouveau
continent et importées en Europe dès les débuts de l’époque moderne. Avant d'être
traitées comme des plantes d'agrément, certaines comme les dahlias ou les
capucines, furent cultivées en tant que légumes.
Les jardins fleurissent durant les trois saisons du printemps, de l'été et de l'automne.
Inauguré en 1996, le jardin de printemps conçu par Mark Rudkin, présente un
parterre central exclusivement composé de fleurs blanches et bleues comme les iris,
jasmin, glycines, pivoines, ancolies, cœurs-de-marie et pavots (floraison avril et mai).
Le Jardin d'été, aménagé par Madison Cox en 1989, allie la composition
géométrique des buis taillés à des ornements floraux dont les couleurs sont
renouvelées chaque année. Parmi ceux-ci : le tabac décoratif, le lys américain, le
tulipier de Virginie (floraison juin, juillet, août).
Le Jardin d'automne, composé par Mark Rudkin et Michel Boulcourt en 1989,
comprend deux parties distinctes qui déclinent chacune une gamme de coloris. A la
vivacité du blanc et du jaune des cosmos et tournesols (floraison août et septembre)
répond la douceur des bleus, violets, lilas et mauves des asters, héliotropes et
dahlias (floraison septembre et octobre), fleurs qui ont été choisies pour leur floraison
exceptionnelle en arrière-saison.
Proposition de questionnaire
1)- A partir de quelle époque les plantes américaines ont-elles été importées en
Europe ?
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2)- Connaissez-vous des légumes d’origine américaine ?
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3)- Quelle est la plante d’origine américaine qui est oléagineuse ?
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4)- Quelle plante décorative est également un produit nocif ?
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5)- Quel est le métier des personnes qui aménagent les jardins ?
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Jean Suau (1758 - 1856)
Allégorie de la France libérant l'Amérique, 1784
Ce tableau de Jean Suau, primé à Toulouse en 1784, illustre un thème de l'actualité
politique de l'époque : l'aide apportée par la France à l'Amérique pendant la Guerre
d'Indépendance (1776 - 1781).
Le conflit avait opposé les soldats de la couronne britannique et les treize colonies
américaines qui réclamaient leur indépendance. L'opinion française prit position pour
ces derniers et des volontaires, comme Lafayette, s'engagèrent pour défendre la
cause des "insurgents", commandés par George Washington. La signature d'un traité
d'alliance avec la France, le 6 février 1778, permit l'envoi officiel de troupes
commandées par Rochambeau afin de renforcer les effectifs militaires français. Cette
aide fut décisive pour la victoire des Etats-Unis qui signèrent un traité de paix à
Versailles, le 3 septembre 1783.
Evénement fondateur des relations franco-américaines, la Guerre d'Indépendance fut
un thème artistique très populaire, à la fin du XVIIIème siècle, comme l'atteste ce
tableau dont le thème avait été proposé au concours annuel de peinture de
l'Académie royale de Toulouse. Le sujet et le programme iconographique étaient
imposés dans un texte élaboré par le jury, libellé qui décrit les personnages
allégoriques de la composition à venir:
"La France, suivie de la Victoire, de la Paix, du Commerce et de l'Abondance, tient
par la main la Liberté, elle la présente aux Insurgens, ils s'empressent de la recevoir.
La Renommée plane dans les airs pour annoncer cet événement. Sur un des côtés
du Tableau plusieurs nations remuent et entassent des marchandises, sur l'autre
côté, Hercule chasse avec sa massue un léopard. Un coq, symbole de la France,
voltige après le léopard et lui donne des coups de bec".
En plaçant la France, revêtue des symboles de la royauté, au centre de la
composition, Jean Suau exprime le triomphe de la Monarchie qui domine l'Amérique,
elle même présente sous l'image traditionnelle de l’Indien coiffé de plumes.
Proposition de questionnaire
Retrouvez dans le tableau l’ensemble des personnages et décrivez leurs attributs :
1)- La France porte le manteau royal parsemé de fleurs de lys.
Où se cache son animal emblématique ?
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2)- La Renommée plane dans les airs.
Quels sont ses attributs ?
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3)- Au premier plan, on reconnaît le Commerce maritime.
Quels sont ses attributs ?
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4)- L'Amérique est symbolisée à gauche par la présence d'Indiens.
A quoi les reconnaît-on ?
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5)- La Victoire se tient derrière la France. Quels sont ses attributs ?
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Pierre Alexandre Wille (1748 - 1821)
Le Patriotisme français (ou le Départ), 1785
La double récompense du mérite, (ou le Retour),1781
Les deux thèmes du Départ et du Retour, peints par Pierre Alexandre Wille, illustrent
l'enthousiasme de la jeune noblesse française pour la lutte américaine au cours de la
guerre d'Indépendance (1775 - 1781).
Opposées à l'Angleterre, les treize colonies américaines combattent entre 1775 et
1781 afin d'obtenir leur indépendance. Au début du conflit, elles sont aidées par des
volontaires appartenant à l'aristocratie française tel que Lafayette. A Paris, Benjamin
Franklin, qui avait contribué à la rédaction de la déclaration d'indépendance, signée le
4 juillet 1776, obtient le soutien officiel du pouvoir royal français, le 6 février 1778.
L'effectif des "insurgents", commandés par le général George Washington, est alors
renforcé par la flotte française commandée par l'amiral d'Estaing. Lui succèdent les
troupes de Rochambeau et de l'escadre de l'amiral de Grasse. De 8 à 10 000 soldats
français participent à la guerre d'Indépendance et leur présence au siège de
Yorktown, du 28 septembre au 19 octobre 1781, permet au conflit de s'achever par la
capitulation anglaise. Le 3 septembre 1783, le Traité de Versailles reconnaît
l'existence de la République fédérée des Etats-Unis.
Evénement fondateur des relations franco-américaines, la guerre d'Indépendance
devient un thème artistique très populaire au XVIIIème siècle. Pierre Alexandre Wille
illustre la participation de la noblesse française qui s'était engagée massivement pour
défendre la cause américaine. Le Départ représente les adieux d'un jeune officier à
sa famille : le père lui remet son épée devant le buste du roi ; la mère et la sœur sont
éplorées. A son Retour, le jeune héros reçoit d'un officier général, la croix de Saint
Louis et la main de sa fille.
Proposition de questionnaire
1)- Pour quelle guerre part le jeune officier français ?
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2)- Devant quel personnage représenté en sculpture le jeune officier prête-t-il
serment ?
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3)- Que lui remet son père avant de partir ?
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4)- Que lui remet l'officier général à son retour ?
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L'été indien de l'arboretum
Création contemporaine de Michel Boulcourt et Mark Rudkin
L'arboretum de Blérancourt, planté en 1986 par Mark Rudkin et Michel Boulcourt,
rassemble une collection remarquable d'espèces américaines qui ont été choisies
pour leurs couleurs automnales.
Un arboretum est un "jardin spécial consacré à la culture de certains arbres dans un
but expérimental" (Littré). En France, le premier arboretum fut aménagé en 1540 à
Touvoie, dans la région du Mans, par le naturaliste voyageur Pierre Belon. Il avait
pour vocation de recevoir et d'assurer l'acclimatation des plants ou des graines
rapportés par les explorateurs au cours de leurs lointains voyages. Les arboretums
ont généralement plusieurs fonctions : de protection, scientifique, pédagogique et
ornementale.
A Blérancourt, il s'agit d'un arboretum de collection, où sont rassemblées des
essences différentes d'arbres ou d'arbustes dont l'origine commune est le sol nord
américain : Epicéa, Noyer noir d'Amérique, Gainier du Canada, Houx d'Amérique,
Erable, Chêne rouge... Le Copalme d'Amérique atteint une trentaine de mètres à
l'âge adulte, quant au Tulipier de Virginie, il peut excéder 35 m de haut et 6 mètres de
circonférence. Sa longévité est grande : de l'ordre de 500 ans dans son pays
d'origine mais sans doute moins de trois siècles en Europe. Le Séquoia fait partie des
plus grand arbre du monde. Un exemplaire de la vallée de Red Wood Creek, en
Californie, atteint 112 m de haut et 4,67 m de diamètre. Il vit de 700 à 1000 ans en
Californie et 125 ans en Europe.
Durant l'automne, leurs feuillages prennent des couleurs écarlates, rouge foncé,
pourpre ou jaune d'or. Certaines feuilles, comme celles du Copalme d'Amérique, ainsi
que la résine qu'exsude l'écorce, dégagent une odeur agréable.
Proposition de questionnaire
1)- A quoi sert un arboretum ? :
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2)- Quand a été créé le premier arboretum en France ?
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3)- Citez deux noms d'arbres d'origine nord américaine :
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4)- Quel est l'arbre le plus haut du monde ?
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5)- Que deviennent les feuilles des arbres en automne ?
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Du château de Blérancourt
au Musée national de la Coopération franco-américaine
L'architecture du XVIIème siècle au XXIème siècle
Aménagé dans les ruines d'un ancien château du XVIIème siècle, le musée national de
la Coopération franco-américaine est aujourd'hui abrité par une extension
contemporaine. Cette création a été récompensée par le prix de l'équerre d'argent en
1989.
Le château de Blérancourt a été construit, entre 1612 et 1619, pour la famille Potier
de Gesvres par Salomon de Brosse (1571-1626), architecte de Marie de Médicis.
Cette résidence de villégiature était composé d’un corps de logis de trois niveaux et
de deux pavillons en avancée. Les deux portes monumentales servaient d'accès au
bâtiment principal qui disparut pendant la période révolutionnaire.
Anne Morgan, fille d'un banquier américain, y installe en juin 1917, le Comité
Américain pour les Régions Dévastées qui mène une action de reconstruction, et
d'aide à la population de l'Aisne. En 1924, elle crée un musée sur le site afin de
présenter les collections consacrées aux relations franco-américaines qu'elle avait
rassemblées. Entre 1934 et 1938, des salles d'exposition sont aménagées par
l'architecte Bocage dans deux bâtiments dont l'architecture imite les deux pavillons
de l'ancien château.
L'extension du musée, bâtie en 1989 par les architectes Yves Lion et Alan Lewitt, a
été reconnue par le prix de l’équerre d’argent comme une construction exemplaire.
L'architecture contemporaine s'intègre parfaitement aux autres bâtiment en
respectant le même volume et en utilisant le même matériau de construction, la pierre
calcaire issue de la région. Les matériaux qui composent l'intérieur du musée, bois de
sycomore américain et marbre italien ont été choisi pour refléter doucement la
lumière. Celle-ci provient de percements aménagés au bas des murs. La création
récente de jardins, composés de plantes d’origine américaine, permet de recréer un
parc paysager pour le domaine.
Proposition de questionnaire
1)- Quel est le nom de l'architecte qui a construit le château de Blérancourt au XVIIème
siècle ?
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2)- Quelle est le nom de la famille qui a vécu dans le château ?
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3)- Qui est à l'origine de la création d'un musée dans le domaine du château de
Blérancourt ?
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4)- Quelle est la récompense d'architecture reçue par les architectes Yves Lion et
Alan Lewitt en 1989 ?
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5)- Quels matériaux composent l'intérieur du musée ?
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Joseph-Félix Bouchor (1853-1937)
La cathédrale de Reims (sept. 1917)
Né en 1853, Joseph-Félix Bouchor est un peintre accompli lorsque survient la
Première Guerre mondiale. Portraitiste de renom, il a également beaucoup voyagé
autour de la Méditerranée,
produisant de petits paysages orientalistes dont les
musées de Noyon possèdent une importante collection. En 1914, âgé de soixante-etun ans, il demande à être mobilisé et devient « peintre attaché au musée de l’Armée".
Il parcourt alors le front occidental durant toute la guerre. Sur de très petits cartons,
faciles à transporter, il esquisse rapidement l’essentiel de son motif. Certains thèmes
sont ensuite repris, sur des panneaux de bois, d’un format un peu plus important. La
touche est alors plus fine et plus précise, et la palette toujours lumineuse. Le choix de
ses sujets, les insignes pris à l’ennemi, les héros, les destructions, le quotidien
tragique et parfois anecdotique de la vie militaire, obéissent au double objectif de
l’armée : constituer des archives et faire de la propagande. Ses portraits des
militaires Mangin, Foch, Joffre ou Pershing, édités sous forme de cartes postales à
des milliers d’exemplaires, sont distribués comme souvenir aux soldats. Aprèsguerre, Bouchor a offert au musée de Blérancourt plus d’une centaine d’oeuvres de
cette période, qu’il a légendées et fait encadrer lui-même.
Proposition de questionnaire :
1)- Quelle place le monument tient-il dans le cadre? Quelle impression la composition
générale du tableau veut-elle laisser au spectateur ?
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2)- Quels autres aspects de l'œuvre de Bouchor aux armées la salle d'exposition de
Blérancourt présente-t-elle ?
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3)- Citez des collègues et des camarades de Bouchor présents au musée et dites
quels ont été leurs thèmes d'inspiration.
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