Introduction - CCI Grand Hainaut

Transcription

Introduction - CCI Grand Hainaut
Introduction
Aujourd’hui, être attentif à son
environnement est devenu la
responsabilité de chacun.
L
a plupart des entreprises ont déjà mis en place
de nombreuses actions qui leur permettent, tout
en développant leur activité, de lutter contre le
réchauffement climatique, de préserver la biodiversité,
de protéger les ressources naturelles…
Dans un contexte de concurrence, les commerces
doivent se démarquer pour attirer une nouvelle clientèle
et conserver celle qui lui fait confiance !
Les CCI Nord de France ont décidé d’aider chaque
commer­çant à multiplier les initiatives en faveur du respect de l’environnement.
Ces fiches permettront à ceux d’entre vous qui ont
déjà amorcé une démarche de protection de l’environnement, de confirmer votre choix ou de trouver
de nouvelles idées et « conseils réflexes » à adopter
au quotidien et à tous les autres, de commencer leur
parcours éco-responsable en s’appuyant sur les
idées d’actions déjà réalisées : Comment diminuer
ma consommation d’électricité ? Préserver la qualité de
l’eau ? Devenir un acheteur responsable ? Gérer mes
déchets ? Valoriser mes actions auprès de mes partenaires ou de ma clientèle ? Avoir une offre qui s’inscrit
dans une nouvelle économie : produits labellisés, locaux,
circuits courts…
Nous vous proposerons pour chaque thématique des
actions qui vous permettront d’aller plus loin.
Une rubrique « ils l’ont fait » vous présentera quelques
exemples d’actions concrètes.
Chacun d’entre vous pourra déterminer le projet à retenir
selon son activité et ses contraintes.
L’objectif de ces fiches est de vous accompagner
dans votre démarche d’amélioration continue pour
devenir un commer­ç ant éco-responsable. Elles
vous apportent les conseils et outils adaptés à votre
établissement ainsi qu’à votre offre.
Les projets sont présentés sous
forme de fiches thématiques :
Achats
ƒƒ
Énergies
ƒƒ
Qualité de l’air et des transports
ƒƒ
Eau
ƒƒ
Déchets
ƒƒ
Management environnemental
ƒƒ
et sensibilisation des clients
Quel que soit votre degré d’implication, gardez
toujours en tête que de nombreux gestes quotidiens, très simples, génèrent des économies
significatives.
En agissant ainsi, non seulement vous améliorez
votre commerce (qualitativement et financièrement), mais vous participez également à la
dynamique régionale de la Troisième révolution
industrielle.
WWW.3EMERI.FR
Choix des produits
Le consommateur est de plus en
plus sensible aux impacts causés
sur l’environnement par les produits
achetés. Il est donc intéressant
commercialement de pouvoir répondre
à cette préoccupation par une offre
adaptée, étiquetée et labellisée, de
façon à être repérable et donner aux
consommateurs les informations et les
garanties nécessaires à leur bon choix.
Soyez vigilants et exigeants lors
du choix de vos produits !
Valorisez l’image de votre commerce
auprès des clients qui aiment
consommer de manière responsable
et faites de votre engagement
un argument commercial !
LE SAVEZ-VOUS ?
Étiquetage énergétique des produits
Des dispositions concernant l’étiquetage des produits
ayant une incidence sur la consommation d’énergie ont
été mises en place. Les fabricants qui mettent sur le marché ou qui mettent en service ces produits, doivent fournir
une étiquette et une fiche comportant des informations
relatives à la consommation du produit en énergie, en
autres ressources essentielles pendant son utilisation.
Directive 2010/30/UE du 19 mai 2010.
Règlement délégué n°626/2011 de la Commission
du 4 mai 2011 (climatiseurs)
Règlement délégué n° 1061/2010 de la Commission
du 28 septembre 2010 (lave-linge ménagers).
Décret n°2011-1479 du 9 novembre 2011.
REPÈRES
7 français sur 10
jugent que la consommation de produits
respectueux de l’environnement est devenue
une « nécessité », alors qu’ils n’étaient que 2 sur 10
à le penser en 2009 (chiffres de l’agence Ethicity).
60 % des personnes
interrogées sont prêtes à payer un peu plus cher
des produits parce qu’ils sont respectueux de
l’environnement.
Plus de 40 % des
consommateurs
consomment régulièrement des produits bio.
Les produits porteurs d’écolabels ont également vu
leurs ventes progresser : 45 % des ménages français
achètent au moins un produit labellisé par mois
(NF Environnement et Ecolabel Européen). Leurs
ventes ont ainsi progressé de 15 % de 2008 à 2010.
Depuis 2009, les Français citent toujours la santé
comme premier critère de choix et la protection de
l’environnement supplante désormais les questions
relatives au goût et à la qualité des produits.
L’étiquette énergie
obligatoire depuis 1995, indique la consommation
d’énergie des appareils électroménagers sur une base
annuelle. Elle s’est accompagnée d’une hausse des
ventes des appareils les plus efficaces.
NOS CONSEILS ET GESTES SIMPLES
Vos produits
Vos fournisseurs
Favorisez la commercialisation des éco-produits
ƒƒ
Choisissez des fournisseurs qui respectent eux-mêmes
ƒƒ
(produits générant moins d’impact sur l’environnement
tout au long de leur cycle de vie et qui conservent leurs
performances lors de leur utilisation) en proposant des
produits bénéficiant d’un écolabel (cf. ci-après « les labels
officiels ») et en assurant leur promotion auprès de votre
clientèle.
Préférez les produits rechargeables (stylos, piles…) et
ƒƒ
produits locaux en circuit court.
Privilégiez les produits de saison et proposez un maxiƒƒ
mum de fruits et légumes cultivés en plein air.
Évitez les emballages inutiles et choisissez des produits
ƒƒ
des critères de Développement Durable.
Évaluez la bonne foi de vos fournisseurs en vérifiant
ƒƒ
l’origine du produit. Éventuellement, rendez-vous chez les
producteurs, lorsqu’ils sont à proximité, pour observer leurs
méthodes de travail.
Analysez avec les fournisseurs, l’impact global des
ƒƒ
produits vendus sur l’environnement aux différents stades
de vie du produit : extraction de matières premières,
fabrication, transport et fin de vie.
Trouvez un fournisseur de produits biologiques en
ƒƒ
vendus en vrac plutôt que conditionnés.
parcourant les salons, ou en consultant les différents
annuaires du secteur bio.
Privilégiez les produits acheminés par des transports
ƒƒ
Trouvez un fournisseur de produits équitables en proc郃
propres (ferroutage, transport fluvial).
Négociez et organisez la reprise des produits en fin
ƒƒ
de vie.
Pensez à informer vos clients sur les coordonnées de
ƒƒ
réparateurs locaux.
Méfiez-vous des produits véhiculant une image naturelle
ƒƒ
et « verte », mais qui ne sont pas en réalité respectueux
de l’environnement (bois exotique par exemple).
L’affichage environnemental
Beaucoup d’entreprises sont très favorables à l’affiƒƒ
chage de l’impact environnemental des produits. Soyez
conscients, tout comme eux, qu’il permettra de vous
différencier des autres !
Développez la vente de produits contrôlés par l’un des
ƒƒ
labels ou des acteurs majeurs du commerce équitable ainsi
que la vente de produits issus de l’agriculture biologique
ou de techniques labellisées préservant l’environnement.
Valorisez ces produits grâce à un étiquetage et une
ƒƒ
signalisation spécifique et reconnaissable.
Étiquetez et valorisez les produits vendus pauvres en
ƒƒ
déchets (moins emballés, fonctionnant sans pile…)
dant de la même manière : salons et foires, annuaires de
professionnels. Vous pouvez être aidés par des systèmes
de référencement mis en place par les réseaux internationaux FLO (pour les produits de l’agriculture) et IFAT (pour
l’ensemble des produits existants).
Privilégiez des fournisseurs disposant du label Bio ou
ƒƒ
participant à des opérations respectueuses de l’environnement (Pressing propre, Imprim’vert…).
Restez attentifs aux questions de rationalisation de
ƒƒ
l’espace : emballages compacts (pas de vide inutile) et
livraisons par des camions remplis au maximum.
Impliquez-vous dans la mise en place des solutions
ƒƒ
alternatives aux livraisons en ville :
- Les Centre de Distribution Urbaine (CDU), implantés à
proximité directe de la zone à desservir, permettent une
livraison des poids lourds tôt le matin évitant ainsi les embouteillages. Des utilitaires ou véhicules lourds électriques,
moins encombrants et non polluants, peuvent assurer la
livraison des paquets et palettes en la rationalisant par rue
et destinataire.
- Les Espaces Logistiques de Proximité (ELP), combinés
par exemple avec des vélos triporteurs, peuvent permettre
d’effectuer des livraisons de petits colis en centre-ville en
réduisant les nuisances et la congestion.
ALLER PLUS LOIN !
www.ademe.fr
Information sur les achats et l’affichage environnemental dans les 3 rubriques suivantes : nos expertises, entreprises / monde et agricole, particuliers /
éco-citoyens.
www.ecolabels.fr, www.marque-nf.com et www.
affichage-environnemental.afnor.org Tout connaître
sur les écolabels et l’affichage environnemental.
www.francenature.fr, www.agencebio.org et www.
commercequitable.org - Pour trouver un fournisseur
de produits biologiques ou équitables.
ILS L’ONT FAIT !
Pascal DEPARIS, La Botte Chantilly à Lille : « Nous
ƒƒ
avons privilégié des fournisseurs partenaires qui ont un
véritable engagement éthique dans leur fabrication ou
dans leur localisation de manière à être cohérent dans
notre démarche environnementale. Nous privilégions
des partenaires fabricants qui ont des engagements
éthiques ou écologiques par les matières utilisées ou
par leurs engagements sociétaux par le biais d’actions
humanitaires ou solidaires. »
La livraison est écologique pour David RICHARD,
ƒƒ
Fleuriste Effleurescence à Templemars puisqu’il a
choisi de diminuer le nombre de ses fournisseurs pour
regrouper ses achats : il est passé de 7 à 3 fournisseurs !
Il a également mis en place des commandes groupées
afin de diminuer le nombre de livraisons.
Marie-Pierre DELSART, Fleuriste Marie Fleurs
ƒƒ
à Solesmes, « On vit en sur régime par rapport aux
ressources de la planète, il faut absolument sensibiliser
et c’est ensemble qu’il faut agir pour les futures générations ! Je pense que le commerçant a un rôle énorme à
jouer au niveau de la sensibilisation. Je sélectionne des
horticulteurs de la région et privilégie la vente de fleurs
de saison, ce qui génère beaucoup moins de transport et
moins d’impacts sur l’environnement. Les fleurs poussent
de façon naturelle, sans surplus d’éclairage et de chauffage. Cela permet de faire travailler les gens proches de
chez nous. »
Bruno FEUTRY, Gardencour à Saint Pol sur Mer a
ƒƒ
choisi de vendre uniquement des produits biologiques.
« Nous avons un rôle énorme à jouer pour sensibiliser.
Nous devons montrer l’exemple ! »
LES LABELS OFFICIELS
Pour agir, reconnaissez
les principaux labels !
Seuls 2 écolabels officiels sont délivrés en France : la
Marque NF Environnement et l’Ecolabel Européen, délivrés et gérés par l’Association française de normalisation
(AFNOR).
Créés à l’initiative des pouvoirs publics, ils ont un
double but :
Guider les choix des consommateurs vers des produits
plus respectueux de l’environnement.
Encourager les producteurs à améliorer la qualité écologique de leurs produits.
Les écolabels officiels sont le seul type d’étiquetage qui
garantit aux consommateurs à la fois l’efficacité des produits et la limitation de leurs impacts environnementaux
(eau, air, déchets, énergie…). Leurs exigences sont fixées
après une étude du cycle de vie des produits : extraction
des matières premières, production, distribution, utilisation et fin de vie (élimination ou recyclage).
QUELLES SONT LES CATÉGORIES ÉCOLABELLISÉES ?
Catégorie de produits
de la marque NF-Environnement :
Peintures, vernis, enduits - Sacs poubelles Sacs sortie de caisse - Sacs cabas - Colle
pour revêtement de sol - Colle pour papeterie Aspirateurs traîneaux - Cafetières électriques
à filtre - Auxiliaires mécaniques de lavage - Lubrifiants
pour chaîne - Colorants universels - Composteurs individuels de jardin - Mobilier de bureau, mobilier scolaire,
mobilier de collectivités - Cartouches d’impression laser Enveloppes et pochettes postales - Cahiers - Stylos,
surligneurs, feutres, crayons et gommes - Litière pour
chat - Filtres à café - Peinture routière - Blocs autonomes d’éclairage de sécurité - Produits de nettoyage Absorbant tous liquides sur sols - Profilés de décoration
et d’aménagement à l’usage des consommateurs.
Catégories de produits
de l’Ecolabel Européen :
Papier hygiénique, papier de cuisine et autres
produits en papier absorbant à usage domestique - Revêtements pour sols - Peintures,
vernis, colles - Amendements pour sols - Milieux de
culture - Matelas - Ampoules électriques - Lubrifiants Articles chaussants - Produits textiles - Liquide vaisselle Détergents textiles - Détergents pour lave-vaisselle Nettoyants universels - Savons - Shampoings - Papier
à copier - Ordinateurs portables - Ordinateurs personnels - Téléviseurs - Ser vices d’hébergement
touristique - Camping.
Labels des technologies :
Energy Star : produits qui consomment
moins d’énergie ou permettent des économies d’énergie (ordinateurs et matériels
informatiques périphériques).
TCO 99 : produits qui respectent des critères
de qualité (luminosité, qualité de l’image),
mais aussi des critères environnementaux
(puissance en mode veille…). Vous trouverez ce logo sur
les écrans des ordinateurs, les ordinateurs portables, les
téléphones mobiles.
Labels alimentaires :
L’agriculture biologique constitue un ensemble
de pratiques agricoles respectueuses de l’environnement. Elle se distingue par son mode
de production fondé sur la non-utilisation de
produits chimiques…
Label français : garantit que l’aliment est composé de
plus de 95 % d’ingrédients issus du mode de production biologique (emploi d’engrais verts, lutte naturelle
contre les parasites et utilisation strictement limitée de
produits de fertilisation, de traitement, de stockage et de
conservation).
Label Européen : ce logo est l’équivalent
européen du signe de qualité AB en France.
Labels cosmétiques :
2 labels écologiques spécifiques à la cosmétique
ont été établis pour le marché français. Ces produits
contiennent au minimum 95 % d’ingrédients d’origine
naturelle ou issus de l’agriculture biologique.
L’éclairage
Éclairer votre commerce ne permet pas seulement de mieux voir, c’est aussi
un outil marketing. L’éclairage influe sur le client, sa perception du produit
et de l’espace. Bien conçu, il apporte aux produits une
mise en valeur qui participe à l’acte d’achat.
Mais l’éclairage peut également
fortement impacter les
factures énergétiques !
En adoptant un matériel et
une conception efficaces,
il est possible d’améliorer l’attrait
de son commerce et de diviser
par deux votre consommation.
LE SAVEZ-VOUS ?
Éclairage extérieur :
Un décret vise à réduire la consommation d’énergie pour
certains types d’éclairage (façades, parkings, parcs et
jardins). Ces prescriptions ne s’appliquent toutefois pas à
la publicité lumineuse, ni aux enseignes lumineuses. En
cas de non-respect des dispositions pour les bâtiments
concernés, l’autorité administrative compétente peut
prononcer une amende au plus égale à 750 €. Décret
n°2011-831 du 12 juillet 2011.
Un encadrement plus strict des publicités extérieures,
enseignes, est prévu dans la loi Grenelle 2, avec des dispositions relatives à la taille des enseignes ou des publicités extérieures, ou l’obligation d’éteindre les enseignes la
nuit, de 1 heure à 6 heures du matin. Décret n°2012-118
du 30 janvier 2012.
Éclairage du lieu de travail :
Les locaux de travail doivent disposer, autant que possible, d’une lumière naturelle suffisante. Pour rappel,
le Grenelle Environnement impose la suppression des
lampes à incandescence. Articles R.4223-1 à R.4223-12
du code du travail.
REPÈRES
À l’échelle nationale, l’éclairage représente
10 % de la consommation électrique annuelle
(40 TWh) et l’éclairage des commerces en
représente presque le quart (9,5 TWh).
L’éclairage représente 20 à 67 % de la facture
d’électricité des commerces (80 % pour les
commerces de vêtements).
C’est un poste sur lequel des économies
importantes en pourcentage sont possibles
(30 à 50 % selon l’ADEME), et ce moyennant
des investissements limités comme remplacer
vos lampes anciennes grosses consommatrices
par de nouvelles lampes performantes en
économie d’énergie.
Des lampes à iodures métalliques ou à brûleur
céramique divisent par 4 la consommation
d’énergie et durent 3 à 5 fois plus longtemps que
les halogènes, sans perdre leur efficacité !
Des ampoules fluo compactes basse
consommation (LBC) ont une durée de vie
6 à 7 fois supérieure et la lumière produite par
une ampoule fluo compacte de 15 W correspond
à une ampoule classique à incandescence de
60 W soit 33 % d’économie !
Des néons LED consomment 70 % de moins
qu’un néon classique !
NOS CONSEILS ET GESTES SIMPLES
Dépoussiérez régulièrement vos éclairages (au
ƒƒ
moins deux fois par an) pour conserver toute leur
efficacité.
Profitez de la lumière du jour en aménageant judicieuƒƒ
sement votre point de vente.
Simplifiez la gestion de l’éclairage en l’adaptant à la
ƒƒ
lumière naturelle. Grâce à l’interrupteur crépusculaire,
une cellule photosensible permet le déclenchement
automatique selon l’intensité lumineuse du lieu.
Orientez les éclairages vers les produits pour les
ƒƒ
mettre en valeur.
N’hésitez pas à placer plusieurs interrupteurs comƒƒ
mandant différents éclairages afin d’allumer les lumières
progressivement en fonction des besoins (et de la lumière
naturelle).
Installez un variateur de lumière.
ƒƒ
Installez des détecteurs de présence dans les
ƒƒ
réserves, sanitaires… (lieux à faible fréquentation) pour
n’éclairer qu’en cas de présence humaine ou des minuteries (10 à 30 €).
Pensez aux horloges / programmateurs qui vont
ƒƒ
vous permettre d’éteindre et /ou allumer l’éclairage selon
un planning horaire défini au préalable. Une vitrine, une
enseigne lumineuse ou un bloc sanitaire peuvent ainsi
être éteints à partir du moment où vous estimez que plus
personne n’en aura l’utilité.
Remplacez les projecteurs halogènes par des projecƒƒ
teurs à iodure métallique ou des lampes fluo compactes basse consommation (LBC) pour les vitrines et
l’éclairage de mise en scène intérieure (cf. : les différents
types de lampes).
Choisissez des diodes électroluminescentes pour les
ƒƒ
enseignes (cf. : les différents types de lampes).
Orientez-vous de préférence vers les distributeurs
ƒƒ
de matériels électriques pour professionnels (plus
longue durée de vie que le matériel grand public) et exigez
les marques nationales reconnues.
3 NIVEAUX D’AMÉLIORATION SONT POSSIBLES
1) Remplacement des lampes :
5 familles de sources éclairantes :
Il existe différentes sources éclairantes et types de
lampes et il est essentiel que vous fassiez le bon choix en
sachant interpréter les informations sur les emballages.
• L’halogène
Optez pour des lampes de classe énergétique A (plus
ƒƒ
• L’incandescence
• La fluorescence
de 50 lumens/watt).
• Les lampes à décharges
Privilégiez les sources dont le rapport lumens/watt est
ƒƒ
• La led
le plus élevé pour une bonne efficacité énergétique.
Choisissez des lampes ayant un indice de rendu de
ƒƒ
couleurs ou IRC supérieur à 80 (le symbole IRC est selon
les cas appelé aussi CRI ou RA).
Types de lampe
Puissance (en Watt)
Indice de rendu des
Efficacité lumineuse
Durée de vie
Utilisation
couleurs (IRC)
(en lumens par Watt)
économique
dans les commerces
(en heure)
Tubes fluorescents
18 à 58
5 à 76
64 à 80
8 000
À éviter
18 à 58
85 à 98
73 à 103
12 000 à 16 000 (avec
Très bon
standards (T8)
Tubes fluorescents haut
rendement
Tubes fluorescents
ballast électronique)
14 à 60
85 à 95
96 à 104
16 000 à 20 000
Excellent
5 à 70
85
50 à 87
12 000 à 15 000
Très bon
Incandescents classiques
40 à 400
100
11 à 19
1 000
À éviter
Halogènes tension normale
25 à 500
100
13 à 20
2 000
Bon
15 à 150
100
15 à 25
2 000 à 4 000
Bon
35, 50, 100
83
46 à 48
10 000
Excellent
35 à 250
80 à 97
54 à 95
6 000 à 15 000
Excellent
Blanches : environ
5 à 20
Supérieure
Application purement
à 60 000
décorative
électroniques
16 mm (T5)
Fluo compactes
à culot à broche
(230 V)
Halogènes TBT (12V)
dichroïque ou non
Sodium blanc
Iodures métalliques
à brûleur céramique
Diodes (Led)
75 à 80
2) Remplacement des luminaires :
Les avantages d’un remplacement complet :
Un appareil neuf bénéficie de la garantie de l’utilisateur.
ƒƒ
Leur design est plus moderne.
ƒƒ
Il apporte une économie supplémentaire par rapport à
ƒƒ
un simple remplacement de lampes.
Pour la prestation, vous pouvez faire appel à un réseau
d’installateurs « éco-éclairage » reconnus pour leurs compétences et les formations qu’ils ont suivies en éclairage
(liste consultable sur www.eco-eclairage.fr). Ils seront à
même de vous conseiller sur les meilleures solutions pour
mettre en valeur votre magasin.
Les différents types d’éclairage :
Éclairage d’accentuation : c’est en jouant sur les
ƒƒ
effets lumineux que l’on crée des éclairages d’accentuation. Ce type d’éclairage peut être programmé en fonction
de scénarii pour animer l’espace de vente. Il existe
aujourd’hui sur le marché des systèmes de contrôle pilotés par télécommande ou smartphone qui commandent
l’allumage, l’extinction, la gradation et même l’orientation
des sources de lumière.
La façade : les façades de magasins au-dessus des
ƒƒ
vitrines étaient autrefois éclairées par des projecteurs
halogènes 300 et 500 W très énergivores. Les solutions d’éclairage actuelles, comme l’iodure métallique,
permettent une mise en valeur des façades afin de
maîtriser la quantité de lumière et par conséquent les
coûts d’exploitation et de maintenance.
Éclairage fonctionnel et balisage : éclairage uniƒƒ
3) Remplacement de l’ensemble
de vos éclairages :
Éclairage d’ambiance : éclairage visant à rendre
ƒƒ
Faites réaliser un diagnostic éclairage par un expert :
celui-ci vous apportera toutes les solutions et préconisations pour améliorer la performance de l’éclairage de votre
point de vente. Vous aurez ainsi les atouts en mains pour
valoriser votre outil de travail et réaliser des économies.
formément réparti pour bien voir en toute sécurité. Le
balisage est là pour guider le visiteur et souligner l’espace.
attrayants les produits en harmonisation avec l’architecture du commerce, le décor… L’ambiance générale est
prédominante avec une possibilité de travailler différemment chaque espace selon les usages (accueil, banque,
salle de travail…).
POUR ALLER PLUS LOIN !
www.ademe.fr
Information sur l’éclairage dans les 3 rubriques
suivantes : nos expertises, entreprises / monde et
agricole, particuliers / éco-citoyens.
www.syndicat-eclairage.com
Tout savoir sur l’éclairage.
Plusieurs dispositifs d’aide financière sont proposés
aux commerçants et artisans qui souhaitent réaliser des
investissements pour réaliser des économies d’énergie,
notamment en matière d’éclairage
(cf. : fiche financements).
ILS L’ONT FAIT !
Magaly KOZBER, Nouvel Hair à Lille, a décidé d’am郃
liorer la performance environnementale de son commerce
suite à une reprise d’entreprise. Pour ce faire, un éclairage
par LED a été mis en place. Cette action a été bénéfique
car elle a pu réduire sa consommation d’énergie et donc
les factures associées !
Béatrice DUMINY, Direct Optic à Rosendaël : « Après
ƒƒ
réalisation d’un diagnostic éclairage, j’ai effectué divers
travaux : un nouvel éclairage établi d’après un plan défini
au préalable à partir d’une étude et un nouveau tableau
électrique. J’ai fait installer des spots avec des ampoules
économiques et des plafonniers LED dans la surface de
vente. Je me suis aussi intéressée à l’atelier où j’ai fait
mettre des grilles avec une nouvelle génération de néons.
L’intervention d’un spécialiste de l’éclairage a été nécessaire. Notre installation a été fiabilisée, mes produits ont
été mis en valeur et ma boutique est plus attrayante ! » .
Le chauffage
Face à l’augmentation du prix des
énergies fossiles et de l’électricité
et au réchauffement climatique,
il n’est pas inutile de dresser un
panorama des modèles traditionnels
et modernes de chauffage.
Quel est le chauffage idéal ?
Chauffage électrique, chauffage au
gaz, chauffage au bois, chauffage
solaire ? La réponse dépend de
très nombreux critères et il n’existe
pas de solution meilleure que
les autres dans tous les cas.
LE SAVEZ-VOUS ?
Les articles R131-19 à R.131-24 du code de la construction et de l’habitation instaurent l’obligation de limiter
la température de chauffage. Ainsi, l’article R.131-20
spécifie notamment que « Dans les locaux à usage
d’habitation, d’enseignement, de bureaux ou recevant du
public et dans tous autres locaux, à l’exception de ceux
qui sont indiqués aux articles R. 131-22 et R. 131-23, les
limites supérieures de température de chauffage sont, en
dehors des périodes d’inoccupation définies à l’article R.
131-20, fixées en moyenne à 19 °C : > pour l’ensemble
des pièces d’un logement ; > pour l’ensemble des locaux
affectés à un usage autre que l’habitation et compris
dans un même bâtiment ». 19 mai 2010 (mis à jour le
18 mars 2013) - Énergie, Air et Climat
REPÈRES
Le chauffage est un poste important
de vos consommations (en moyenne 70 %
de vos charges).
Les déperditions moyennes pour un bâtiment
non isolé sont :
Toiture - perte de 25 à 30 %
Mur, aération, ventilation - perte de 20 à 25 %
Fenêtre - perte de 10 à 15 %
Diminuer la température de 1 °C dans les
bâtiments, permet de réduire de 7 % votre
consommation d’énergie.
La programmation du chauffage permet de faire
des économies de 10 à 20 %, même s’il y a déjà
un thermostat d’ambiance.
6 mm de calcaire sur la résistance d’un ballon
électrique, c’est 40 % de consommation en plus.
(Sources : Fondation Nicolas Hulot pour la nature
et l’homme, Ecoguide.)
Toute chaudière (fioul, gaz, bois, charbon,
multi combustibles…) dont la puissance est
comprise entre 4 et 400 kW doit faire l’objet
d’un entretien tous les ans (art 3 du décret
n°2009-649 du 9 juin 2009).
Une chaudière régulièrement entretenue,
c’est 8 à 12 % d’énergie consommée en
moins.
NOS CONSEILS ET GESTES SIMPLES
Limitez la température de votre commerce ! En
ƒƒ
hiver, elle doit être idéalement à 19 °C. En été, une différence de 5 °C par rapport à la température extérieure est
suffisante pour créer une sensation agréable de fraîcheur.
Baissez le chauffage durant la nuit et la fermeture
ƒƒ
hebdomadaire du magasin. Le mettre hors gel (soit 8 °C)
lors de vacances.
Limitez l’ouverture intempestive des portes automaƒƒ
tiques Cela permet de garder la chaleur ou la fraîcheur à
l’intérieur du commerce.
Purgez les radiateurs régulièrement pour une meilƒƒ
leure efficacité.
Isolez le commerce (murs, toitures, vitres, sols,
ƒƒ
Évitez les appareils de chauffage d’appoint très
ƒƒ
énergivores.
Installez des faux plafonds qui diminuent l’espace
ƒƒ
à chauffer et entraînent un éclairage plus proche des
produits.
Installez un nouveau système de chauffage (pompe
ƒƒ
à chaleur, chaudière à condensation…) qui vous fera
économiser 15 à 30 % d’énergie par an !
Préférez une hotte aspirante double flux, ou une VMC
ƒƒ
double flux, plutôt que des modèles simple flux. Elles
permettent de chauffer l’air neuf entrant, à partir de l’air
vicié extrait et limitent ainsi la déperdition de chaleur lors
de la ventilation des cuisines ou du bâtiment.
traitements des ponts thermiques…) afin que la chaleur
ne s’échappe pas, tout en assurant une bonne ventilation
pour éviter les problèmes d’humidité et de qualité de l’air.
Entretenez régulièrement votre chaudière pour éviter
ƒƒ
Isolez les tuyauteries de chauffage passant par les
ƒƒ
Un programmateur bien réglé fera automatiquement
ƒƒ
endroits non-chauffés.
un rendement décroissant et réalisez ainsi des économies
d’énergie.
ce que vous pouvez oublier et sera vite rentabilisé.
POUR ALLER PLUS LOIN !
Des prédiagnostics environnement vous sont proposés
pour vous interroger sur votre situation environnementale,
diminuer le coût d’exploitation et le poste énergie, anticiper les futures réglementations…
www.ademe.fr
Information sur le chauffage dans les 3 rubriques suivantes : nos expertises, entreprises / monde et agricole,
particuliers / éco-citoyens.
Renseignez-vous auprès de l’ADEME sur les certificats
d’énergie (CEE) qui permettent aux entreprises, de
bénéficier de réduction sur le matériel acheté (cf. fiche
financement).
www.quelleenergie.fr/chauffage
Tout savoir sur le chauffage.
www.leguideduchauffage.com
Les différentes énergies et principaux fabricants.
ILS L’ONT FAIT !
Edith DEVULDER, Mercerie Devulder à Zegerscappel
ƒƒ
« Nous avons engagé des travaux pour palier nos failles
d’isolation thermique. Nous avons opté pour l’installation
de double vitrage. C’est un vrai plaisir puisque cela nous
permet de mieux gérer les températures et surtout de
réaliser d’importantes économies de chauffage ! ».
Bruno SOBRIE, Au Vent des Globes à Bray-Dunes a
ƒƒ
opté pour l’installation d’un sas à l’entrée. Celui-ci permet
d’éviter les déperditions de chaleur et d’éviter de laisser
entrer la chaleur. « L’installation de ce sas nous permet
de faire de réelles économies ! ».
Eau
Même avec les équipements les plus
performants pour maîtriser et réduire
la consommation d’eau, c’est toujours
la main de l’homme qui ouvre
et ferme un robinet…
Les gestes au quotidien sont donc
essentiels pour éviter le gaspillage !
LE SAVEZ-VOUS ?
Un article de la loi de simplification et d’amélioration de
la qualité du droit, adoptée le 14 avril 2011, impose au
service d’eau potable, qu’il soit public ou en délégation,
d’alerter ses abonnés lorsqu’une consommation anormale
d’eau est observée.
Eau de pluie : la loi Grenelle 2 a prévu la possi-
bilité d’utiliser de l’eau de pluie pour la consommation
humaine ou l’alimentation des toilettes, le lavage des sols
et le lavage du linge dans les bâtiments d’habitation ou
assimilés, étendue aux établissements recevant du public.
Cette utilisation fait l’objet d’une déclaration préalable au
maire de la commune concernée. Article 164 de la loi
Grenelle 2.
Article 2224-9 du code général des collectivités territoriales, 3ème paragraphe.
Eaux usées : elles ne peuvent rejoindre le milieu
naturel sans un traitement préalable. Il est interdit de
rejeter des produits susceptibles de causer des dégradations aux réseaux et ouvrages d’assainissement collectifs
publics. En restauration, il est impératif d’être équipé d’un
séparateur ou bac à graisses en sortie de cuisine.
REPÈRES
7
Au 20ème siècle, la consommation d’eau
dans le monde a été multipliée par 7.
Alors que la ressource en eau
a considérablement diminué.
L’eau est une ressource naturelle qui est
malheureusement épuisable d’où son coût.
Les fuites engendrent une consommation d’eau
et donc une répercussion sur la facture.
250 m3/an
Perte en mètres cubes engendrée
par une chasse d’eau qui coule.
1 105 €/an
Perte financière annuelle associée.
4,42 €/m3
Coût moyen de l’eau en région
Nord - Pas de Calais
NOS CONSEILS ET GESTES SIMPLES
Remplacez les joints défectueux de vos robinets,
ƒƒ
n’attendez pas pour les changer !
Interrogez-vous sur la réelle nécessité de proposer de
ƒƒ
l’eau chaude (dans les toilettes notamment).
Installez des détecteurs de présence (cellule infraƒƒ
rouge) qui vont permettre de ne faire couler l’eau qu’en
présence d’un usager. Ces équipements sont notamment
adaptés aux robinets et urinoirs. Il existe des modèles
pour les douches.
Envisagez un contrat d’entretien avec une entreprise
ƒƒ
qui vérifiera l’efficacité de la plomberie avant qu’il n’y ait
un problème.
Installez un embout ou « mousseur », sur les robinets
ƒƒ
ce qui permet de diminuer le débit de 6 à 8 litres par
minute au lieu de 12 ! Il a la particularité de limiter le flux
d’eau sortant et de maintenir un débit constant, quelle que
soit la pression, grâce à son joint torique. Les gammes de
limiteurs de débit permettent de réduire la consommation
jusqu’à 2 l/min. Un tel débit n’est utile que pour les lavemains. Pour les éviers et les lavabos, un modèle 6 à 8 l/
min. maintiendra un niveau de confort au client. Cela
représente tout de même 20 à 40 % d’économies d’eau.
Lors de l’extension d’une canalisation, placez des
ƒƒ
vannes pour pouvoir couper au plus près d’une fuite sans
couper tout le réseau.
Installez un réducteur de pression placé entre votre
ƒƒ
compteur d’eau et les équipements sanitaires passant le
débit de 6 à 3 bars soit de 25 à 17 l/min.
Individualisez votre compteur ou installez des compƒƒ
teurs divisionnaires (entre 30 et 100 €) : cela vous permettra de connaître les secteurs qui consomment plus !
Vérifiez les fuites d’eau en réalisant un relevé de
ƒƒ
compteur le soir et le matin pour vous assurer qu’il affiche
la même valeur. Vous pourrez ainsi être certain qu’il n’y
a pas de fuite. Vous pouvez aussi comparer les quantités
consommées depuis 2 à 3 ans grâce à vos factures d’eau.
Pour vous aider à détecter les fuites d’eau, il existe
ƒƒ
des équipements adaptés qui vont notamment analyser
les anomalies de consommation (é­cou­lement non-stop…)
en complément du relevé régulier de consommation. Une
lumière s’enclenche en cas de fuite. Certains modèles
coupent l’arrivée d’eau pour limiter la fuite.
Équipez vos toilettes de chasses d’eau à double
ƒƒ
commande réduisant de moitié la consommation en eau :
3 à 6 litres. Pour les réservoirs anciens, installez des Eco
plaquettes WC. : ce sont des plaquettes en polymère
(à partir de 15 €) qui placées au fond d’un réservoir de
toilette, créent une retenue d’eau qui ne sera pas évacuée.
Cette retenue n’affecte pas la force de la chasse qui est
due au poids de l’eau dans la partie haute du réservoir. Un
sac en plastique alimentaire ou une bouteille peut aussi
jouer ce rôle en occupant le volume du réservoir.
Ayez recours à un système sous pression pour votre
ƒƒ
chasse d’eau qui évite de stocker l’eau dans un réservoir.
C’est le cas de nombreux urinoirs qui utilisent ainsi
moins d’eau que des WC. De plus, il existe des modèles
d’urinoirs sans eau !
Savez-vous que les doubles boutons poussoirs des
ƒƒ
chasses d’eau réduisent de 3 à 5 fois la consommation
d’eau.
QUELQUES PRIX
30 €
Chasse d’eau à double commande
15 €
Stop-eau
30 €
Eco-plaquettes
4,5
€ à 9 €
Mousseur
60 €
à 200 €
Réducteur de pression
L’utilisation du stop eau WC, équipement facile à insƒƒ
taller, clipsé ou suspendu à la cuvette permet de réduire
la consommation d’eau des WC jusqu’à 50 % puisque
la quantité d’eau libérée par la chasse dépendra de la
durée de pression exercée sur le bouton ou la tirette de
fonctionnement.
Avez-vous pensé à récupérer les eaux pluviales ?
ƒƒ
Notez que nous sommes dans une région propice
puisqu’il pleut en moyenne 168 jours par an (soit environ
70 mm par an). Il faut aussi penser au recyclage de l’eau
(par exemple pour les opticiens…).
Mobilisez : l’observation de tous permet de repérer les
ƒƒ
fuites ! Le personnel de nettoyage peut vérifier quotidiennement les équipements lors de sa tournée. Incitez les
clients à informer ra­pi­dement le personnel de la présence
de fuites sur la robinetterie.
Sensibilisez et ayez recours à une utilisation raisonnée
ƒƒ
de l’eau.
De plus, notez que plus vous consommez, plus
ƒƒ
vous payez avec la mise en place de la tarification éco
solidaire (tarification progressive afin de favoriser un
comportement économe).
ALLER PLUS LOIN !
www.ademe.fr
Information sur l’eau dans les 3 rubriques
suivantes : nos expertises, entreprises / monde
et agricole, particuliers / éco-citoyens.
www.lesagencesdeleau.fr
Site des agences de l’eau.
www.emag.suez-environnement.com/
tarification-eco-solidaire-15748
Information sur la tarification éco-solidaire.
www.cieau.com
Le centre d’information sur l’eau.
ILS L’ONT FAIT !
Alexandre LEPREUX, Optique Lepreux à Caudry, a
ƒƒ
acheté une meuleuse haute performance qui permet de
ne consommer quasiment plus d’eau grâce à un circuit
fermé. 50 litres d’eau suffisent à créer 1 500 verres. L’eau
est ensuite filtrée pour réduire au maximum les impacts
néfastes sur l’environnement.
Dominique
ƒƒ
PA C C O U , F l e u r i s t e O x y g e n à
Hazebrouck souhaite installer une cuve pour récupérer
les eaux usées afin de réduire ses factures et préserver
cette ressource qui disparaît.
Martine DEMEY, coiffeuse à Wormhout : « Depuis
ƒƒ
que nous avons opté pour la mise en place de robinets
mitigeurs, c’est un vrai plaisir ! Certes il y a un petit investissement à prendre en compte mais il est vite récupéré
car c’est pratique, on gagne du temps, on limite les éclaboussures et on fait des économies sur les factures ! »
La climatisation
Longtemps réservée aux grandes enseignes, la climatisation investit aujourd’hui
les locaux professionnels de toutes sortes. Pratiques, discrets…, les appareils
de climatisation modernes se mettent au service de votre activité.
La climatisation est une source de confort non négligeable
dans un magasin aussi bien pour les collaborateurs que
pour les clients.
Cet investissement pourra se traduire par une meilleure
productivité. De plus, vous effectuerez des économies !
Les climatiseurs ont les mêmes principes de fonctionnement que le réfrigérateur. Ils nécessitent 4 éléments
principaux pour créer le froid qui sont l’évaporateur, le
compresseur, le condenseur et le détendeur. Le froid
est dispersé dans la pièce climatisée et la chaleur est
renvoyée à l’extérieur. Le système permet de réduire la
température intérieure jusqu’à 8 °C.
Le climatiseur réversible détient, en plus une fonction
de chauffage qui est opérationnelle selon le principe
d’une pompe à chaleur. Il chauffe en hiver mais il doit être
équipé d’un système de chauffage classique lorsque la
température extérieure est inférieure à -10 °C. Il aspire la
chaleur de l’extérieur et quand il fait très froid, le système
n’est plus fonctionnel. Cet appareil est une solution efficace
pendant l’inter saison avec une restitution de 3 kW avec 1
seul consommé. Il est à la fois confortable et économique.
La rentabilité d’un climatiseur réversible varie en fonction
de son coefficient de performance (COP). C’est un
indicateur qui évalue le rapport entre la consommation
électrique du matériel et la chaleur produite. Les climatiseurs considérés comme les plus performants ont un COP
supérieur à 3,6. Cela veut dire qu’ils rapportent 3,6 fois plus
d’énergie qu’ils n’en dépensent.
La température extérieure est un facteur de variation
du COP. Lorsqu’elle diminue, ce coefficient est aussi en
baisse. Pour un niveau de plus de 7°, il y a un équilibre
entre les deux paramètres. Les modèles bas de gamme ne
se mettent plus en marche quand il fait 0° à l’extérieur. La
climatisation réversible n’est opérationnelle qu’en chauffage
d’appoint, en rajout au système traditionnel.
En été, la performance des installations est calculée avec
le coefficient d’efficacité énergétique en mode réfrigération (EER). Les climatiseurs les plus probants ont un
EER supérieur à 3,2. Il est nécessaire de vérifier tous ces
critères pour garantir le confort et l’économie.
Par ailleurs, il existe deux principales catégories de climatiseurs : les monoblocs et les splits. Ces appareils
peuvent être fixes ou mobiles.
Les climatiseurs monoblocs sont idéals pour les
ƒƒ
petites pièces. Ils ne contiennent qu’une seule unité et
restent un matériel d’appoint. Ils intègrent le circuit dans
une coque compacte. Leur puissance est modérée et ils
sont adaptés aux pièces de petites dimensions. Ils peuvent
être, amovibles sur des roulettes, fixés dans le mur ou
intégrés dans une fenêtre. Les climatiseurs monoblocs
ne nécessitent pas de conditions particulières pour
l’installation.
Les climatiseurs split sont plus performants et plus
ƒƒ
résistants. Ils sont constitués de deux unités, dont celle
extérieure, et une ou plusieurs unités intérieures. Quand
il n’y a qu’un seul appareil, on l’appelle mono split, et
lorsqu’il y en a plusieurs, on parle de multi split. Avec l’unité
extérieure, ils sont moins bruyants et plus efficaces. Un
climatiseur mono split est convenable pour climatiser une
pièce unique. C’est aussi rentable d’autant plus que c’est
facile à installer. Dans le cas où il y a plusieurs pièces à
climatiser, celui multi split est plus adapté.
Enfin, la technologie Inverter permet de faire fonctionner
l’appareil en permanence et module la vitesse ainsi que
la puissance du système en fonction des températures
extérieures et de vos besoins. Elle permet d’économiser
jusqu’à 25 % d’énergie.
LE SAVEZ-VOUS ?
La climatisation ne peut être mise en marche ou
maintenue en fonctionnement que si la température
intérieure dépasse 26 °C. Ceci nécessite soit une
intervention de l’exploitant pour brider les systèmes de
régulation quand ils existent, soit l’installation de dispositifs adaptés selon les modes de production/distribution.
Article 2 du décret n° 2007-363 du 19 mars 2007. Article
R. 131-29 du code de la construction et de l’habitation.
Le code de l’environnement prévoit l’inspection périodique
des systèmes de climatisation ou de pompes à chaleur
réversibles d’une puissance supérieure à 12 kW. Elle doit
être réalisée au moins une fois tous les 5 ans. Pour les
installations neuves ou les remplacements, l’inspection
doit être réalisée dans l’année suivant la mise en service.
Directive 2002/91/CE. Décret n° 2010-349 du 31 mars
2010. Arrêtés du 16 avril 2010 (relatif à l’inspection
périodique et relatif aux critères de certification). Article
L. 224-1 du code de l’environnement.
Le R-22 est un fluide HCFC (hydrochlorofluorocarbure)
qui fut beaucoup utilisé dans des systèmes de chauffageclimatisation jusqu’au début des années 2000. Après
plusieurs études, ce fluide fut, de par sa constitution, mis
en cause dans le phénomène d’appauvrissement de la
couche d’ozone. La Communauté Européenne a donc
décidé d’interdire la vente d’appareils utilisant ce fluide
en 2004, d’en réduire ensuite l’utilisation sous la forme
vierge depuis janvier 2010, puis d’en interdire la vente
sous quelles que forme que ce soit le 1er janvier 2015.
Pour les installations existantes, le risque principal est
l’augmentation significative du prix du R-22, la fourniture
du fluide se raréfiant. Les opérations de maintenance
risquent donc de devenir plus délicates. Le risque de
devoir arrêter une installation n’est pas à écarter si les
délais de livraison du fluide augmentent. Ces difficultés
devraient s’accentuer jusqu’au 1er janvier 2015, date à
laquelle aucune forme de fluide R-22 ne pourra plus être
distribuée.
Vous devez faire contrôler régulièrement l’étanchéité de
votre climatisation par un professionnel.
NOS CONSEILS ET GESTES SIMPLES
Isolez votre local correctement.
ƒƒ
Installez un vitrage peu émissif pour les ouvertures
ƒƒ
orientées vers le sud, ou à défaut posez un film solaire
sur les vitrines (qui permettent également de ralentir la
décoloration des articles exposés).
Installez des minuteries, ou détecteurs de présence,
ƒƒ
pour couper la climatisation lorsque la pièce n’est pas
occupée.
Utilisez des sondes de températures et d’humidité pour
ƒƒ
affiner les réglages de votre climatisation.
Interrogez-vous sur l’utilité d’une climatisation. Est-elle
ƒƒ
Humidifiez l’air avec des points d’eau à proximité des
ƒƒ
Choisissez une climatisation en fonction des besoins
ƒƒ
Nettoyez régulièrement les grilles d’aération, les
ƒƒ
indispensable dans votre commerce ?
identifiés (taille du local…).
ventilateurs pour provoquer une évaporation naturelle.
bouches d’extraction et les filtres des climatisations.
Installez des plantes vertes pour rafraîchir.
ƒƒ
ALLEZ PLUS LOIN :
www.ademe.fr
Information sur la climatisation dans les 3 rubriques suivantes : nos expertises, entreprises / monde et agricole,
particuliers / éco-citoyens.
www.climatisation.comprendrechoisir.com
Comprendre les différents types de climatisation et bien
choisir votre équipement.
www.association-francaise-du-froid.fr
AFF (Association française du froid).
La gestion du froid
Les métiers alimentaires sont particulièrement
concernés par la production de froid…
REPÈRES
La production de froid (pour la
conservation) représente jusqu’à
50 % de votre facture d’électricité.
LE SAVEZ-VOUS ?
Le décret n° 92-1271 du 7 décembre 1992 modifié relatif à
certains fluides frigorigènes utilisés dans les équipements
frigorifiques et climatiques impose la vérification annuelle
de l’étanchéité des installations, interdit l’évaporation de
ces fluides dans l’atmosphère et impose leur récupération
en cas de vidange.
NOS CONSEILS ET GESTES SIMPLES
Refermez rapidement votre chambre froide, éteignez la
ƒƒ
lumière et réglez la température. Informez vos salariés sur
ces gestes simples permettant d’éviter les déperditions
de froid.
ƒƒ
Protégez les vitrines réfrigérées des pertes de froid en
installant des panneaux coulissants pour la nuit.
Évitez de placer les appareils produisant du froid dans
ƒƒ
des pièces chaudes ou près d’appareils produisant de la
chaleur.
Les grilles situées à l’arrière de ces appareils doivent
ƒƒ
être bien ventilées, sinon la consommation peut doubler.
POUR ALLER PLUS LOIN !
www.qualiclimafroid.com
Site de l’association Qualiclimafroid.
Choisissez un matériel adapté à vos besoins (puissance
ƒƒ
du compresseur).
Comme pour les autres matériels, il est recommandé
ƒƒ
de faire diagnostiquer votre installation frigorifique pour
choisir un matériel adapté à votre consommation.
Optez pour un fournisseur ayant le label Qualiclimafroid,
ƒƒ
cela signifie qu’il s’engage à respecter les contraintes
liées à l’hygiène, la sécurité et l’environnement, qu’il est
couvert par un contrat d’assurance responsabilité civile et
décennale et qu’il est habilité par autorisation préfectorale
à manipuler les fluides frigorigènes. Ces qualifications sont
conformes aux normes NF-EN45012
Les modes
de transport
Le transport en voiture individuelle
est une source de pollution
atmosphérique et sonore.
Pour vous, commerçants, des
collaborateurs qui viennent travailler
en voiture, c’est moins de places de
stationnement pour vos clients !
Compte tenu aussi de la montée du prix
de l’essence et du coût d’une voiture, il
est nécessaire de réfléchir à son utilité
et de gérer au mieux ses déplacements.
Que ce soit pour les livraisons de vos
fournisseurs, les livraisons que vous
effectuez pour vos clients, le transport
de vos salariés ou même encore celui
de vos clients, vous pouvez proposer
des solutions écoresponsables.
NOS CONSEILS ET GESTES SIMPLES
Privilégiez des fournisseurs locaux. Vous diminuerez
ƒƒ
les coûts liés au transport.
Proposez à vos clients des livraisons à domicile en
ƒƒ
vous associant entre commerçants pour mutualiser les
tournées.
Organisez-vous pour effectuer des tournées à plein en
ƒƒ
optimisant les chargements.
Optimisez les parcours des livraisons en programmant
ƒƒ
le GPS.
REPÈRES
Un automobiliste qui parcourt tous les jours 20 km
pour se rendre à son travail dépense, en moyenne,
3 000 euros et rejette plus d’1,5 tonne de CO2.
Une éco-conduite diminue de 5 à 7 % les
émissions de CO2 et ce type de conduite
permet également d’économiser jusqu’à
20 % de carburant ! Par ailleurs, la formation
apprend à développer les réflexes d’anticipation
qui sont bénéfiques pour l’entretien et la longévité
mécanique du véhicule. On remarque aussi que
les conducteurs formés ont moins d’accidents.
Baisser sa vitesse de 10 km/h permet
d’économiser 1 l de carburant pour 100 km.
Une voiture consomme 60 % en plus sur les deux
premiers km !
Les dépenses annuelles moyennes liées à une
voiture sont de 6 000 €, soit 20 fois plus que
l’utilisation des transports publics et 60 fois plus
que l’utilisation d’un vélo.
0 g de CO2
/km
77 g de CO2
/km
96 g de CO2
/km
172 g de CO2
/km
Vélo, marche,
tramway,
metro…
Bus
Deux roues
motorisées
Voiture
Faites appel à des services de coursiers à vélo, quand
ƒƒ
Encouragez vos collaborateurs à covoiturer ou à venir
ƒƒ
Si vous avez un véhicule utilitaire, choisissez la taille
ƒƒ
Informez vos salariés sur le financement obligatoire
ƒƒ
les produits livrés (et la distance…) le permettent.
selon son utilisation. Pensez à la location de ce véhicule
utilitaire si son utilisation est ponctuelle.
Préférez un véhicule moins polluant roulant au gaz
ƒƒ
naturel 5GNV ou mieux un véhicule électrique
Réalisez de l’auto partage pour une utilisation courte
ƒƒ
mais fréquente du véhicule utilitaire. C’est un service
payant de mise à disposition de véhicules pour une courte
durée. Le service est réservé aux adhérents et l’entretien
du véhicule est assuré par la société. L’avantage est de ne
bénéficier d’un véhicule que durant la période d’utilisation.
ƒƒ
Si vous adhérez à une association de commerçants,
réfléchissez à l’acquisition par votre association d’un
véhicule mis à disposition des adhérents dans le cadre
de l’auto-partage.
ƒƒ
Entretenez correctement le véhicule : pression des
pneus (+1 % de consommation supplémentaire quand il
manque 0,3 bar), filtre à air (+3 % consommation lorsqu’il
est sale), révision périodique par un spécialiste.
en vélo ou en transport en commun.
par l’employeur, à hauteur de 50 %, des frais de transport
en commun et d’abonnement aux services publics de
location de vélo, sur la base des tarifs de 2ème classe, pour
leurs déplacements domicile-lieu de travail.
Aménagez certains horaires, pour les rendre compaƒƒ
tibles avec les transports en commun.
Sensibilisez le personnel aux conséquences de son
ƒƒ
mode de transport : stress, fatigue, coût, durée…
Prévoyez un emplacement pour que vos salariés
ƒƒ
puissent ranger leurs vélos en toute sécurité ou engagez
des discussions avec la municipalité pour réaliser des
aménagements adaptés.
Distribuez des tickets de transport en commun pour éviƒƒ
ter à vos clients ou vos collaborateurs d’utiliser la voiture.
Développez le covoiturage grâce aux sites dédiés et
ƒƒ
en déployant cette pratique auprès des autres commerçants de votre ville.
ALLEZ PLUS LOIN
www.ademe.fr
Information sur le transport dans les 3 rubriques
suivantes : nos expertises, entreprises / monde
et agricole, particuliers / éco-citoyens.
www.economiedenergie-transport.fr
Comprendre l’empreinte écologique que laisse
votre mode de transport.
www.planetoscope.com/transport/automobile
Premier site mondial de statistiques écologiques
en temps réel.
www.covoiturage.fr
Site national de covoiturage.
ILS L’ONT FAIT !
David
ƒƒ
R I CH A R D, Fl eur i st e Ef l euresc enc e à
Templemars, essaie au maximum d’effectuer ses livraisons à pied. Son engagement lui vaut une meilleure image
de marque, ce qui augmente sa clientèle, tout en montrant
l’exemple et en se différenciant de ses concurrents.
Nicolas BRIQUET, Informatique occasion à Roubaix,
ƒƒ
ƒƒ
« J’ai suivi un stage d’éco-conduite. J’ai fait un parcours
en voiture en conduisant à ma façon puis en suivant les
consignes du moniteur d’éco-conduite et je trouve que la
différence de consommation de carburant est impressionnante ! C’est à faire ! Je n’y croyais pas, je suis ressortie
de cette formation convaincue. Tant qu’on ne l’a pas fait,
on ne peut pas réaliser ! »
Bruno CALOONE, Imprimerie Caloone à Noeux-lesMines, a opté pour la réduction de l’impact carbone au
sein de son activité. Le covoiturage, l’achat de véhicules
moins polluants et les achats de marchandises en circuit
court sont ses engagements dans cette démarche.
Amaury TOULEMONDE, Envies d’ici (vente de proƒƒ
duits locaux) à Lille, a choisi de réaliser ses livraisons
en vélo triporteur ce qui génère « 0 » émission de CO2,
et aucune charge variable (essence, vidange…). De plus,
cette démarche oblige le livreur à faire du sport !
a acheté un véhicule utilitaire hybride, ce qui lui a permis de
réaliser une réduction de 60 % des émissions de CO2 mais
aussi et surtout une économie de 600l/an en carburant !
Catherine BOYARD, Karine Parfumerie à Dunkerque
ƒƒ
Vos déchets et ceux
de vos clients
Beaucoup de déchets sont néfastes
pour l’environnement. Pour la plupart
d’entre eux, la fabrication nécessite
énergie et matières premières qui
émettent des rejets dans l’eau et
l’atmosphère. Leur élimination et leur
recyclage ont un coût et génèrent
parfois d’autres nuisances.
Avec la raréfaction des matières
premières, l’accroissement des gaz à
effet de serre, des exutoires (centres de
stockage, incinérateurs…) qui arrivent
à saturation et la difficulté à en ouvrir
de nouveaux, il est temps d’apprendre
les bons gestes pour réduire facilement
nos déchets au quotidien !
En réduisant vos déchets, vous limitez
l’impact environnemental de votre
activité et vous faites des économies !
LE SAVEZ-VOUS ?
Chaque commerçant est responsable de la collecte, du tri
et de l’élimination des déchets qu’il produit (emballages,
cartons, films plastiques…). La plupart des collectivités
proposent cependant aux commerces et aux artisans
un service de collecte de leurs déchets lorsqu’il s’agit de
petites quantités de nature proche de celles des ordures
ménagères.
Il existe également des obligations plus spécifiques :
Les emballages doivent faire l’objet d’une collecte
ƒƒ
séparée en vue d’une valorisation.
REPÈRES
Aujourd’hui, nous produisons en moyenne un kilo
de déchets par jour et par personne : 2 fois plus
qu’il y a 40 ans !
En France, 117,8 kg de papier et carton
par habitant/an sont consommés avec une
augmentation de 1,5 kg par an. La fabrication de
papier recyclé consomme 6 fois moins d’eau et 4
fois moins d’énergie que le papier neuf, soit une
pollution chimique divisée par 25 !
Avec
On peut fabriquer
1 brique alimentaire
= 1 serviette en papier
10 bouteilles plastiques
= 1 veste de ski
11 bouteilles de lait
= 1 arrosoir
3 500 bouteilles de lait d’un
litre
= 1 banc de 100 kg
= 800 m de tuyaux
100 kg d’emballages triés
= 563 rouleaux de papier
cadeau
450 flacons de lessive
= 1 banc
125 cannettes d’aluminium
= 1 trottinette
Les
ƒƒ
Déchets d’Équipements Électriques et
Électroniques en fin de vie (D3E) peuvent faire l’objet
d’une reprise par le fournisseur.
Les déchets dangereux (cartouches, piles, peintures…)
ƒƒ
doivent faire l’objet d’une collecte spécifique.
Un certain nombre d’autres déchets peuvent faire l’objet
ƒƒ
de dispositions spécifiques (médicaments, pneus usagés,
textiles…).
Certains fournisseurs ont l’obligation de reprendre
vos déchets (D3E par exemple). Mais cette obligation
s’impose aussi parfois au commerçant détaillant. Ainsi
depuis le 1er janvier 2001, il est interdit de jeter ses piles à
la poubelle. Si vous commercialisez des piles, vous avez
obligation de reprendre celles rapportées par vos clients
(de même type). Il en va de même pour les équipements
électroniques (y compris lampes basse consommation).
NOS CONSEILS ET GESTES SIMPLES
Appliquez la règle des « 5 R » : Réduire – Réutiliser–
Réparer – Récupérer – Recycler
Préférez l’achat d’enveloppes et de ramettes en papier
ƒƒ
Le tri est une étape essentielle pour rassembler les
ƒƒ
Facilitez le travail de collecte en aplatissant correctement
ƒƒ
déchets valorisables. Triez les déchets qui peuvent être
collectés séparément et qui seront effectivement valorisés.
Les autres déchets resteront avec les ordures ménagères.
Il convient d’acheminer vos déchets vers les filières
ƒƒ
de collecte adéquates. Comparez les services proposés
par la collectivité locale avec ceux d’un prestataire privé.
Tentez de vous regrouper entre commerçants pour un
meilleur tarif !
Certains déchets peuvent devenir des matières preƒƒ
mières. Ils ont alors une valeur marchande et contribuent
à la réduction de l’impact sur les ressources naturelles.
Fréquentez la déchetterie la plus proche. Attention,
ƒƒ
toutes les déchetteries ne sont pas accessibles aux
entreprises (ou sous conditions). Renseignez-vous
pour connaître les types de déchets admis dans votre
déchetterie.
Les recycleries (ou ressourceries) collectent des biens
ƒƒ
ou équipements encore en état de fonctionnement mais
dont les propriétaires souhaitent se séparer, les remettent
en état pour les revendre d’occasion à des personnes ayant
des revenus modestes ou en récupèrent les matériaux pour
l’industrie du recyclage.
Économisez et triez le papier
Conservez les feuilles imprimées en recto pour réutiliser
ƒƒ
le verso comme brouillon.
Imprimez et photocopiez au maximum en recto-verso
ƒƒ
et / ou en deux pages par feuille. Choisissez les modèles
d’imprimantes qui proposent l’option recto-verso.
Installez dans les bureaux et en réception un casier pour
ƒƒ
y ranger le papier réutilisable en brouillon.
N’imprimez les documents administratifs que si
ƒƒ
nécessaire.
Broyez le papier utilisé pour en faire du rembourrage
ƒƒ
dans les paquets. Vous pourrez ainsi les utiliser à la place
des chips en polystyrène.
Faites des briquettes à brûler avec le papier broyé et
ƒƒ
mouillé, puis compressé et séché.
100 % recyclé (non blanchi ou sans chlore).
les cartons pour réduire l’espace occupé dans les bennes.
Récupérez et recyclez les piles
Optez pour des équipements qui n’utilisent pas ou peu
ƒƒ
de piles.
Préférez les piles rechargeables et choisissez des
ƒƒ
chargeurs solaires.
Récupérez vos piles et celles des clients.
ƒƒ
Rapportez les piles usagées dans votre déchetterie si
ƒƒ
elles sont acceptées.
Gérez soigneusement les déchets toxiques
Ne jetez pas aux ordures ménagères les cartouches
ƒƒ
d’impression et les toners car ils contiennent des produits
dangereux. Stockez-les séparément, puis faites-les remplir
dans un magasin spécialisé (moins coûteux que le rachat
de cartouches neuves). Renvoyez-les à votre fournisseur,
ou encore déposez-les en déchetterie s’ils y sont acceptés.
Rassemblez les tubes néons et les ampoules fluocomƒƒ
pactes usagés qui contiennent des matières toxiques.
Conservez les restes de peintures et de solvants. Confiezles à la déchetterie si elle les collecte séparément ou bien
à un prestataire privé disposant d’un agrément.
Informez, formez votre personnel et sensibilisez vos
clients
Créez des outils d’information visuelle (affichettes,
ƒƒ
autocollants, guide du tri…).
Formez votre personnel aux consignes de tri et aux
ƒƒ
gestes utiles.
Proposez à vos clients des achats durables plutôt que
ƒƒ
jetables car ceux-ci, en raison de leur courte utilisation,
coûtent plus chers et engendrent plus de déchets.
Chassez le gaspillage
Faites la promotion d’articles peu emballés ou d’articles
ƒƒ
Ne donnez plus de sacs plastiques, remplacez-les par
ƒƒ
dont l’emballage est réutilisable ou consigné.
Si cela est possible, proposez vos produits en vrac.
ƒƒ
Développez les systèmes de consigne.
ƒƒ
les emballages encombrants, qu’ils proposent des emballages réutilisables ou qu’ils diminuent les sur-emballages !
des sacs réutilisables (cf. fiche sur les sacs de caisse).
Négociez avec vos fournisseurs pour qu’ils reprennent
ƒƒ
POUR ALLER PLUS LOIN !
www.ademe.fr
Information sur les déchets dans les 3 rubriques suivantes : nos expertises, entreprises / monde et agricole,
particuliers / éco-citoyens.
www.reduisonsnosdechets.fr
Programme de l’Ademe visant à promouvoir la réduction
des déchets à la source.
www.developpement-durable.gouv.fr
Site du Ministère de l’Ecologie, du Développement
Durable et de l’Énergie (rubrique prévention des
risques / gestion des déchets).
De nombreux éco-organismes collecteurs ont été
créés ces dernières années :
Pour les emballages :
www.ecoemballages.fr
ou au 0 800 133 133
www.adelphe.fr ou au 01 81 69 05 50
Pour les textiles :
www.ecotlc.fr
Pour les déchets d’équipements électriques, électroniques et ménagers :
www.ecologic-france.com
ou au 0 825 825 732 (numéro indigo)
www.eco-systemes.fr
ou au 0 825 886 879 (numéro indigo)
www.recylum.com
ou au 0 810 001 777 (numéro Azur)
Pour les piles et accumulateurs :
www.screlec.fr ou au 0 825 82 82 82
www.corepile.fr ou au 0 820 802 820 ou 01 56 90 30 90
Pour les papiers (imprimés, catalogue…) :
www.ecofolio.fr ou au 01 53 32 86 70
Dans le cadre du principe REP (Responsabilité Elargie
du Producteur) renseignez-vous s’il n’existe pas une
obligation de « retour » vers le fabricant pour vos
produits.
http://www.developpement-durable.gouv.fr/Leprincipe-de-la-responsabilite,12046.html
ILS L’ONT FAIT !
Atelier d’Art Floral à Grand Fort Philippe : « Pour limiter
ƒƒ
nos déchets, nous avons acheté un composteur, il permet
d’avoir beaucoup moins de déchets en quantité et donc
d’alléger nos factures tout en respectant l’environnement.
C’est un bon investissement ».
Gérard BATOT, Biocoop Vitavie à Cambrai : « Nous
ƒƒ
sommes spécialisés dans la vente de produits issus de
l’agriculture et avons développé la vente en vrac, recyclé les
cartons et caissettes en bois. Notre but était de diminuer la
mise sur le marché de produits sur emballés et ainsi nous
avons participé à la réduction de nos déchets ».
David RICHARD, fleuriste Effleurescence à Templemars
ƒƒ
a tout de suite été attentif à son environnement. C’est pourquoi, suite à son engagement dans la charte éco-citoyenne
il a décidé de continuer la démarche Développement
Durable en utilisant du papier et des emballages
recyclables ou oxobiodégradables (la propriété chimique
permet l’élimination naturelle).
Jean-Philippe VESIN, Pharmacie Gambetta à Denain
ƒƒ
envoie ses déchets dans des filières adaptées. De plus, le
papier usagé est réutilisé pour la fabrication d’enveloppes !
La communication
écolo
La communication est primordiale
puisqu’elle va agir sur le flux de clientèle
et augmenter votre chiffre d’affaires.
REPÈRES
Mais la réalisation et la diffusion de
publications (catalogues, plaquettes,
mailings…) a des impacts sur
l’environnement : consommation
de ressources naturelles (énergie,
papier, emballage…), utilisation
de produits spécifiques (encres,
solvants…), production de déchets,
pollutions liées aux transports…
40 kg de prospectus en papier
Pour mettre en cohérence vos
actions de communication avec
vos engagements en faveur de
la protection de l’environnement,
mettez en place une démarche de
communication éco-responsable.
120 à 240 Kwh d’électricité
non recyclé que reçoit un foyer par an !
Cela représente :
20 à 40 kg de bois
200 à 600 litres d’eau
94 % des prospectus
vont à la poubelle sans être lus.
110 millions d’euros
Coût de traitement des prospectus par an
NOS CONSEILS ET GESTES SIMPLES
Choisissez des supports électroniques (Internet,
ƒƒ
CD…) afin de limiter les conséquences environnementales liées à la fabrication du papier et à l’impression.
Le choix d’un support électronique ne s’avère efficace,
ƒƒ
d’un point de vue environnemental, que si la communication n’est pas imprimée par chacun des lecteurs. Pour
limiter son impression, il est donc important de prévoir une
mise en page favorable à la lecture sur écran et d’indiquer
clairement les impacts des impressions.
Privilégiez la communication par internet ou par
ƒƒ
SMS. Pour cela, constituez-vous un fichier clients avec
les adresses méls et numéros de téléphone portable.
et êtes favorable aux opérations « stop pub » qui visent à
interdire les boîtes aux lettres aux prospectus, de façon
à éviter le gâchis de papier.
Adressez-vous à des sites spécialisés dans la publicité
ƒƒ
Invitez vos clients à apposer les autocollants fournis par
ƒƒ
De plus en plus, vos clients utilisent internet ! Et donc
ƒƒ
Vous offrez souvent des cadeaux à vos clients, notamƒƒ
numérique.
accéderont à vos promotions, vos soldes privées, vos
ventes en ligne… et n’oubliez pas les réseaux sociaux !
Si vous devez imprimer des supports de communicaƒƒ
tion, choisissez un imprimeur Imprim’Vert.
Encouragez les « stops pub » : Signalez à vos clients
ƒƒ
que vous ne faites plus (sauf obligation) de publicité papier
les collectivités ou divers sites internet.
ment lors des fêtes… Offrez à vos clients des cadeaux
originaux écologiques, naturels, locaux. Choisissez
les produits qui s’inscrivent dans une démarche d’écoconception qui se distinguent des habituels objets
publicitaires parce qu’ils respectent l’environnement
(objets en plastique recyclé, textiles en coton biologique,
clé USB en bois…)
POUR ALLER PLUS LOIN
www.norddefrance.cci.fr (tirer profit du
ƒƒ
numérique) Contactez votre CCI qui propose différents
accompagnements pour vous aider à intégrer le
numérique dans votre entreprise et mettre en pratique
des solutions simples et efficaces.
ILS L’ONT FAIT !
Eric NOTTEAU, Traiteur Notteau à Neuville-enƒƒ
Ferrain « Nous avons fait le choix de mettre en place
un site internet. Cette nouvelle façon de communiquer
a été très bénéfique pour nous puisque nos ventes ont
augmenté de 10 % ! De plus, la possibilité pour les clients,
de commander des produits sur le site fidélise la clientèle
et nous permet d’être plus réactif car l’organisation est
plus simple. »
www.imprimvert.fr
ƒƒ
Pour trouver un imprimeur Imprim’Vert.
Les sacs de caisse
En plus d’être un polluant visuel, le
sac de caisse jetable est nocif pour
la faune et la flore. C’est pourquoi,
limitez-en la distribution !
Même si le prix du sac plastique reste
nettement moins cher que le sac
réutilisable, considérez que c’est un
investissement puisqu’en effet vous
n’en donnerez qu’un seul à chaque
client, une seule fois. Cela est donc plus
rentable à long terme. De plus, vous
pouvez très bien les vendre en caisse.
REPÈRES
Un sac plastique c’est :
1 seconde de fabrication
20 minutes d’utilisation
100 à 400 ans de dégradation
dans la nature
500 milliards de sacs distribués
chaque année dans le monde, soit 16 000 par
seconde
15 milliards de sacs distribués
chaque année en France, soit 475 par seconde
LE SAVEZ-VOUS ?
La loi d’orientation agricole du 5 janvier 2006 précisait
qu’à partir du 1er janvier 2010, la commercialisation et la
distribution de sacs plastiques non biodégradables seraient interdites sur le territoire français ! La Commission
Européenne a déclaré cette loi non conforme à la directive
emballage CE, le sac de caisse jetable étant un emballage autorisé par la réglementation européenne.
A partir du 1er Janvier 2014, les sacs plastiques de caisse
à usage unique et non-biodégradables devaient être
intégrés au régime de la TGAP (Taxe Générale sur les
Activités Polluantes) et taxés 10 € par kg, soit environ
6 centimes par sac. La taxe s’impose à toute personne
qui, pour la première fois, livre sur le marché intérieur
ou utilise ces sacs (comme les supermarchés). Les
commerçants et la grande distribution devraient alors se
tourner vers le sac en papier, deux fois moins cher que
celui en plastique. Dans les faits, au 20 janvier 2014, le
gouvernement n’a toujours pas adopté le décret
Ségolène Royal, Ministre de l’écologie et de l’Énergie, a
fait adopter un article de loi interdisant les sacs de caisses
en plastique à usage unique à partir du 1er janvier 2016.
60 000 tonnes de plastique
(puis de déchets) utilisées pour cet usage
100 millions d’euros dépensés
pour leur élimination
122 millions de sacs présents
sur le littoral français de façon continue
(source : La Tribune 18/06/2014)
Ainsi, en caisse, seuls des sacs plastiques réutilisables
(plus épais) ou en matière papier pourront être utilisés (à
titre gratuit ou non).
NOS CONSEILS ET GESTES SIMPLES
Ne proposez pas de sacs systématiquement à chaque
ƒƒ
Réfléchissez à une alternative aux sacs plastiques
ƒƒ
contiennent un colorant polluant.
jetables : sacs plastiques réutilisables payants (comme
en grande distribution) ou sacs en amidon de maïs. Le sac
en jute ou en coton (équitable et bio de préférence) paraît
le plus intéressant, car il présente le meilleur compromis,
mais il est plus onéreux.
Mettez à disposition de vieux cartons ou cagettes
ƒƒ
Méfiez-vous des fausses bonnes solutions : les
ƒƒ
achat. Limitez la distribution en demandant au client s‘il en
souhaite un ou incitez votre client à amener un sac cabas.
Évitez la distribution de sacs plastiques blancs, qui
ƒƒ
(recyclage).
Associez le sac à une action marketing : sac constituant
ƒƒ
sacs en papier sont peu écologiques (grosse consommation d’énergie et d’eau pour leur fabrication).
une carte de fidélité, la venue avec le sac dix fois de suite
permettant de bénéficier d’une promotion.
Différentes sortes de sacs existent : quelques conseils pour vous y retrouver
Sac
bio-fragmentable
Sac réutilisable
en polyéthylène
Sac papier
Sac en coton ou
toile de jute
Sac
biodégradable
Polyester à 70 %
Amidon (maïs, blé,
pomme de terre)
Composition
Polyéthylène
Additifs
Polyéthylène
Papier Encres
Fibres naturelles
coton ou jute,
en commerce
équitable, culture
biologique
Dégradabilité
Recyclabilité
Dégradation
longue
Mauvaise
recyclabilité
Biodégradable
Recyclable
Biodégrabilité
courte
Biodégradabilité
courte
Inconvénients
Pollution due à
la dispersion des
fragments du sac
dans le milieu
naturel
Rejet de CO2 à
l’incinération
Consommation
élevée d’eau et
d’énergie lors
de la fabrication
Usage unique
Prix
Consommation
d’eau lors de la
fabrication
Risque
d’abandon élevé
Problème de
l’agriculture
intensive pour la
matière première
Compostage
envisageable
Risque
d’abandon faible
Production
d’énergie
Réutilisable
Risque
d’abandon faible
Risque
d’abandon faible
Biodégradable
0,018 euros
0,3 euros
0,15 euros
2 euros (coton
équitable)
0,08 euros
Avantages
Coûts
ILS L’ONT FAIT !
Jean- Philippe VESIN, Pharmacie Gambetta à
ƒƒ
Denain, a opté pour la distribution de sacs écologiques
recyclables et biodégradables dans le but de satisfaire ses
clients et de s’engager dans une démarche écologique.
Le groupement de bouchers d’Halluin a investi dans
ƒƒ
l’achat de sacs réutilisables pour leur clientèle dans le but
de les satisfaire de par leur engagement écologique mais
aussi pour anticiper les futures réglementations.
Véronique DUR ANEL, Papeterie Véronique à
ƒƒ
Bergues « Je sensibilise mes clients au non-usage de
sacs plastiques. Je leur fournis des sacs en papier recyclé
et je commande mes produits à des fournisseurs ayant le
moins d’emballages possibles. »
ALLER PLUS LOIN
www.ecoemballages.fr
Sensibilisation et informations pour réduire vos
emballages.
La sensibilisation
de votre personnel
La réussite de votre engagement
nécessite que chaque acteur se
sente réellement impliqué : clients,
fournisseurs et personnel.
En effet, si vous décidez de mettre
en place des actions visant à réduire
vos coûts tout en protégeant votre
environnement, il est indispensable
que tout le monde les respecte.
NOS CONSEILS ET GESTES SIMPLES
Impliquez le personnel dès l’amorçage de la démarche, en
ƒƒ
organisant des réunions et en recueillant leur avis (au besoin
par questionnaire).
REPÈRES
82 % des salariés français veulent
que leur entreprise consacre plus de temps
et d’argent au développement durable mais
à peine 1 sur 2 (55 %) se considère bien
informé sur l’action de son entreprise, alors
qu’ils sont 74 % à vouloir en savoir plus.
Si ces questions occupent une place importante
dans l’entreprise pour 62 % des salariés, ils ne
sont que 53 % à être incités par leur entreprise
à changer leur comportement et lorsque c’est
le cas, nous sommes encore majoritairement
sur des indications de type « gestes utiles »
(tri sélectif, économie d’énergie,…) alors
que les principales attentes concernent les
bénéfices attendus, les résultats obtenus
et le rôle que les salariés peuvent jouer.
Associez ensuite le personnel à toute prise de décision, en
ƒƒ
formant éventuellement un groupe de travail.
Tenez périodiquement l’ensemble de vos salariés au courant
ƒƒ
de l’évolution en faisant des points d’étapes.
Profitez de la loi de réforme de la formation professionnelle
ƒƒ
et n’hésitez pas à proposer à vos collaborateurs des heures de
formation qu’ils peuvent utiliser dans ce domaine.
Créez des sessions de sensibilisation au sein de l’entreprise,
ƒƒ
que vous pourrez animer vous-même ou par un intervenant.
Mettez en place des pense-bêtes pour que votre personnel
ƒƒ
n’oublie pas les gestes simples ! (par exemple une petite
étiquette au-dessus des poubelles pour bien trier les déchets).
ALLER PLUS LOIN
www.ademe.fr
Information sur la sensibilisation : entreprises / monde et
agricole, particuliers / éco-citoyens.
ILS L’ONT FAIT !
Bruno SOBRIE, Restaurant « Au Vent des Globes »
ƒƒ
à Bray-Dunes : « Nous avons mis en place une session
de sensibilisation auprès du personnel pour les former,
leur expliquer les gestes utiles. Au début, il y avait
des réticents qui nous ont vite remerciés quand ils ont
utilisé les conseils apportés à des fins personnelles, et
ça marche ! ».
Votre implication
dans la vie locale
S’impliquer dans la vie locale et créer
des partenariats, offre de nombreux
avantages pour les commerçants :
Créer des synergies entre commerçants situés sur une
ƒƒ
même ville.
Mener avec les autres commerçants des actions
ƒƒ
collectives permettant de limiter les coûts (gestion des
déchets, communication…).
Être un partenaire privilégié auprès des acteurs écoƒƒ
nomiques et pouvoirs publics locaux pour représenter et
défendre les intérêts des commerçants.
Participer à l’aménagement et au développement local
ƒƒ
pour une meilleure adaptation de l’environnement du
commerce (stationnement, circulation, aménagement
urbain, accessibilité…).
Donner de votre commerce une image locale, dynaƒƒ
mique, ouverte.
Promouvoir, dynamiser et animer l’espace commercial
ƒƒ
afin de développer son attractivité et véhiculer une image
positive (animations commerciales, actions de communication, services à la clientèle…).
NOS CONSEILS ET GESTES SIMPLES
Impliquez-vous dans les actions et animations organiƒƒ
Sponsorisez un club sportif.
ƒƒ
Associez-vous aux journées à thèmes, exemple : la
ƒƒ
Diffusez de l’information sur les événements qui se
ƒƒ
Concertez-vous avec les autres commerces de même
ƒƒ
Sur le plan individuel :
sées par la municipalité.
dérouleront dans la commune et mettez à disposition des
clients, le programme des diverses sorties culturelles.
Proposez à un groupe local de jouer devant ou dans
ƒƒ
votre commerce.
Organisez une exposition de peinture dans votre
ƒƒ
commerce en partenariat avec une association d’artistes
peintres. Installer des toiles dans vos magasins : ceci
incitera les amateurs d’art à entrer ou pourra permettre
de toucher une nouvelle clientèle qui prendra conscience
de votre offre ! De plus la décoration de votre commerce
sera de fait, originale !
Semaine du goût.
activité pour assurer un « service de garde » durant
les congés de chacun et indiquez-le sur des affichettes
pendant sa fermeture.
Ces actions relèvent du mécénat et peuvent être
ƒƒ
déduites de vos impôts ; parlez-en à votre comptable.
http://www.cci.fr/web/mecenat
Sur le plan collectif, rapprochezvous de votre UC :
Une UC a bénéficié d’un partenariat avec la société
ƒƒ
de transport urbain de sa ville et celle-ci lui a mis à disposition un bus vitrine itinérant, dans lequel les produits des
commerçants étaient présentés. Un jeu a été organisé par
l’UC qui permettait de gagner le contenu du bus.
POUR ALLER PLUS LOIN
www.ecomaires.com
Site de l’Association des maires pour l’environnement
et le développement durable.
Une UC a organisé, en partenariat avec la ville, les
ƒƒ
collectivités, les banques, une vaste collecte de jouets,
ponctuée par un grand goûter. Le principe était simple :
se rendre chez les commerçants adhérents et y déposer
des jouets inutilisés pour les redistribuer à différentes
associations.
Une UC a sensibilisé tous les acteurs des quartiers et
ƒƒ
mis en avant le rôle de chacun en matière de propreté
en organisant une opération de ramassage des déchets,
exposition, jeux sur le tri sélectif et démonstration de
véhicules « propres ». Cette opération leur a valu un prix
de la part du Secrétaire d’État chargé du commerce et ce
fut une opération de communication réussie !
Les aides
SUBVENTION DU CONSEIL RÉGIONAL ACES MESURE 5
Aide aux investissements des entreprises s’inscrivant
ƒƒ
dans une démarche environnementale.
Concerne les entreprises des secteurs artisanat,
ƒƒ
commerce, services aux particuliers.
En sont exclues les entreprises franchisées, les profesƒƒ
sions réglementées, les prestataires de services à haute
valeur ajoutée.
Les véhicules utilitaires ou les véhicules professionnels
ƒƒ
« propres » (GPL, GNV, électricité) (taxi…) qui émettent
moins de 110 g de CO2 au km.
Les équipements de bureautique nécessaires pour
ƒƒ
le développement et la mise en place de technologies
respectueuses de l’environnement.
Si les conditions d’éligibilité sont remplies une subƒƒ
Surface de vente de moins de 1 000 m² et chiffre
ƒƒ
d’affaires inférieur à un million d’euros.
vention correspondant à 30 % des investissements peut
être accordée (dans la limite de 30 000 € d’aide), pour les
véhicules, l’assiette est de 20 000 HT hors option.
Entreprises dont le capital n’est pas détenu à 50 %
ƒƒ
Ces aides peuvent être majorées de 10 % sous
ƒƒ
ou plus par d’autres personnes ou sociétés majoritaires
dans une autre société. Le matériel de production (le plus
économe en énergie ou eau…).
conditions.
Montage du dossier réalisé par votre CCI.
ƒƒ
SUBVENTION FISAC INDIVIDUELLE EN ZONE RURALE
Concerne les entreprises des secteurs artisanat,
ƒƒ
Si les conditions d’éligibilité sont remplies une subvenƒƒ
Critères précis d’éligibilité.
ƒƒ
L’entreprise doit être implantée dans une commune de
ƒƒ
Montage du dossier par votre CCI.
ƒƒ
commerce, services aux particuliers.
tion correspondant à 30 % des investissements peut être
accordée (dans la limite de 22 500 € d’aide).
moins de 3 000 habitants.
SUBVENTION CONSEIL GÉNÉRAL DU NORD
Aide départementale à l’hôtellerie durable.
ƒƒ
Création ou transformation d’établissement hôtelier.
ƒƒ
L’établissement doit être implanté dans une commune
ƒƒ
de moins de 25 000 habitants.
Cahier des charges très précis à prendre en compte
ƒƒ
(fiche aide départementale à l’hôtellerie durable Conseil
Général du Nord).
CERTIFICAT D’ÉCONOMIE D’ÉNERGIE (CEE)
Obligation faite aux fournisseurs d’énergie (électricité,
ƒƒ
gaz, chaleur, froid et fioul domestique) de faire réaliser
des économies d’énergie par leurs clients.
Cette obligation se matérialise par une prime versée à
ƒƒ
leurs clients par ces fournisseurs d’énergie pour certains
types d’investissements.
Travaux de rénovation énergétique éligibles au dispositif
ƒƒ
des CEE.
Exemples : travaux d’isolation, chaudière à condensaƒƒ
tion, changement d’éclairage…
Voir sites : www.ademe.fr / www.atee.fr /
ƒƒ
www.grandhainaut-cee-cci.fr
PEE BPI FRANCE
Entreprises de plus de 3 ans.
Investissement sur du matériel et des travaux indisƒƒ
sociablement liés avec exclusivement les équipements
suivants : éclairage, froid, chauffage/climatisation,
motorisation électrique.
Financement de 10 000 à 50 000 €.
ƒƒ
Sur 5 ans dont 12 mois de différé d’amortissement en
ƒƒ
capital.
Aucune garantie sur les actifs de l’entreprise, ni sur le
ƒƒ
patrimoine du dirigeant.
Demande à faire en ligne sur le site : pee.bpifrance.fr.
ƒƒ
Pour plus d’information, consultez le guide régional de financement de projets TRI :
http://www.latroisiemerevolutionindustrielleennordpasdecalais.fr/guide-du-financement/
Contacts nationaux
et régionaux utiles
ADEME (Agence de l’Environnement
ƒƒ
et de la Maîtrise de l’Énergie)
La mission de l’ADEME est de susciter, animer,
coordonner, faciliter ou réaliser des opérations
ayant pour objet la protection de l’environnement
et la maîtrise de l’énergie. (elle agit peu directement
vers les commerçants). Elle assure l’animation
des Espace Info Energie et soutient les initiatives
des collectivités locales.
20 rue du Prieuré 59500
DOUAI/ Tél. : 03 27 95 89 70 / www.ademe.fr
ƒƒ
AGENCE DE L’EAU
En soutien des collectivités locales et de certains
syndicats professionnels, l’Agence finance des études
et des investissements pour préserver la qualité
de l’eau.
Artois Picardie 20 rue Marceline
59508 DOUAI / Tel : 03 27 99 90 00
www.eau-artois-picardie.fr
CERDD
ƒƒ
Centre de Ressources du Développement Durable,
apporte un conseil aux acteurs des territoires,
dont les collectivités locales/ www.cerdd.org
Rue de Bourgogne
62 LOOS EN GOHELLE
Tél. : 03 21 08 52 40
CCI NORD DE FRANCE
ƒƒ
Hubert DELEARDE
Pôle Environnement Développement Durable
299 boulevard de Leeds - CS 90028
59031 LILLE CEDEX
T. 03 20 63 79 82 - F. 03 20 13 02 00
[email protected]
ECO EMBALLAGES région Nord
ƒƒ
140 Tour de Lille
Boulevard de Turin
59 777 EURALILLE
Pour tout savoir sur le tri, la collecte sélective et le
recyclage des emballages en France. De même, si
vous importez des produits emballés en France, vous
êtes redevables à Eco Emballage d’une contribution
emballage. http://www.ecoemballages.fr/
ESPACES INFO ENERGIE
ƒƒ
Ils informent gratuitement et de manière objective sur
l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables et le
changement climatique. Ils peuvent également orienter
vers les aides publiques qui touchent à ces domaines.
http://www.nordpasdecalais.fr/
upload/docs/application/pdf/2014-08/
contacts_eie_sept_2014.pdf
MINISTERE DE L’ECOLOGIE et du
ƒƒ
DEVELOPPEMENT DURABLE :
Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement
Durable et de la Mer en charge des Technologies vertes
et des Négociations sur le climat.
www.ecologie.gouv.fr
www.developpement-durable.gouv.fr
LE PREDIAGNOSTIC
DEVELOPPEMENT
DURABLE
Fiche synthèse à compléter
à l’issue du rendez-vous
Nom et prénom du dirigeant (ou son représentant) :
.......................................................................................
Nom, prénom et fonction de la personne rencontrée (si différente) :
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Établissement :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Activité :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . CP / Ville :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tél. :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . E-mail : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Site internet : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Date du rendez-vous :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Nom et prénom du conseiller ayant réalisé l’entretien :
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Le dirigeant est-il sensible au Développement Durable ?
(Il sait en dire quelques mots et ne l’identifie pas seulement à l’environnement).
Oui
Non
La notion de Troisième Révolution Industrielle est-elle claire à ses yeux ?
Oui
Non
Peut-il citer un ou des piliers de la TRI ?
Le dirigeant a-t-il déjà mis en place des actions en lien avec la Troisième Révolution Industrielle ?
(attention la TRI n’est pas le DD, ce n’en est qu’une composante !)
Oui
Non
Si oui, lesquelles et dans quels domaines ?
Énergies renouvelables
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Bâtiments producteurs d’énergie
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Stockage de l’énergie
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Réseaux intelligents
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Mobilité douce
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Efficacité énergétique
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Économie circulaire
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Économie de la fonctionnalité
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Si non, pourquoi ?
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Le dirigeant compte-t-il mettre en place à court, moyen et long terme des actions en faveur de la
Troisième Révolution Industrielle ?
Oui
Non
Si oui, lesquelles et dans quels domaines ?
Énergies renouvelables
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Bâtiments producteurs d’énergie
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Stockage de l’énergie
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Réseaux intelligents
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Mobilité douce
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Efficacité énergétique
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Économie circulaire
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Économie de la fonctionnalité
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Si oui, recherche-t-il des financements pour mener à bien son projet ?
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Si non, pourquoi ?
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