IPAG – Auburn University BILAN D`EXPATRIATION AUX ETATS

IPAG – Auburn University
BILAN D’EXPATRIATION AUX ETATS-UNIS
Céline Notelet
3ème année
6 janvier 2012 – 10 mai 2012
Bilan d’expatriation aux Etats-Unis
Céline NOTELET, 3ème année
IPAG – Auburn
University
SOMMAIRE
1 Contexte .......................................................................................................................................... 4 2 Présentation d’Auburn University................................................................................................... 5 3 Mon intégration ............................................................................................................................... 7 4 La réunion d’accueil........................................................................................................................ 8 5 Le logement..................................................................................................................................... 9 6 Les cours choisis ........................................................................................................................... 10 7 La pédagogie utilisée, la méthode d’enseignement ....................................................................... 12 8 Les apports .................................................................................................................................... 14 9 Le budget....................................................................................................................................... 15 10 Conclusion................................................................................................................................. 16 11 Annexe : Plan du campus .......................................................................................................... 18 P2
Bilan d’expatriation aux Etats-Unis
Céline NOTELET, 3ème année
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Préambule :
Je tiens à remercier les différents intervenants de l’IPAG et d’Auburn University, sans qui je
n’aurais jamais pu vivre une période aussi riche et intense. Cette expérience restera un
merveilleux souvenir.
J’ai, également, une pensée particulière pour mes nouveaux amis internationaux.
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1 Contexte
Dans le cadre de ma 3ème année à l’IPAG Paris, je viens de finir mon deuxième séjour à
l’étranger. J’ai passé mon premier semestre au Brésil à l’université FAAP de Sao Paulo et
mon deuxième semestre aux Etats Unis en Alabama à Auburn University.
L’objet de ce rapport est de vous présenter mon séjour à Auburn, l’université, les cours et la
pédagogie, mon travail pendant cette période, les apports et quelques faits marquants.
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2 Présentation d’Auburn University
Auburn University est une université Américaine située à Auburn, une petite ville d’Alabama.
La grande ville la plus proche est Atlanta en Géorgie qui est à une heure de voiture environ.
Auburn est une ville de 53.000 habitants. Son université compte 1.200 professeurs et
employés, elle est fréquentée par plus de 25.000 étudiants venant de différents états :
Alabama, Géorgie, Floride, Tennessee, …
Etats-Unis Sud-est
Auburn
L’Alabama est un état du sud-est des Etats Unis. L’université d’Auburn a été ouverte en 1872.
Au départ, il n’y avait que le « college of agriculture » puis l’université s’est agrandie et
comporte aujourd’hui 13 différentes universités parmi elles « business », sciences politiques,
ingénierie, architecture, etc.
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J’ai suivi mes cours dans le « college of Business » qui fut créé en 1967.
Tout le campus est très bien équipé et entretenu, beaucoup d’argent est investi pour laisser le
matériel en bon état. Il y a tout pour travailler directement sur le campus.
Auburn était autrefois adossée à l’église méthodiste et la religion a encore aujourd’hui
beaucoup d’importance. Elle semble créer un fort lien social, les étudiants s’investissent
beaucoup pour faire des travaux de bénévolat ou toutes autres activités organisées par l’église.
Par ailleurs, beaucoup d’étudiants d’Auburn appartiennent à des Confréries. Au début de
l’année, il y a une semaine de présentation de celles-ci et il faut être coopté pour y rentrer.
Ainsi, souvent les membres d’une même famille font partie de la même confrérie. C’est assez
différent des associations d’écoles de commerce françaises.
Les Américains ne sont autorisés à sortir dans les bars qu’à partir de 21 ans et sur présentation
de la pièce d’identité. La police est très stricte à Auburn. Seuls quelques bars laissent entrer
les mineurs, en mettant un tampon bien visible sur la main montrant qu’ils ne peuvent pas
consommer d’alcool.
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3 Mon intégration
Les Américains du Sud sont réputés pour être très accueillants, c’est ce qu’ils appellent « the
southern hospitality ». Ce stéréotype s’est vérifié. Dés mon arrivée le 5 Janvier, Deborah
Weiss, la responsable des étudiants internationaux à Auburn m’a invité à dîner avec d’autres
étudiants en échange universitaire pour que nous fassions connaissance. Le premier dîner met
tout de suite dans le bain de l’Anglais Américain, l’accent est tout de même différent de
l’accent Britannique auquel nous avons plus l’habitude, il est aussi très différent de celui des
Américains du Nord. En général, c’est surtout les personnes âgées qui ont un accent plus
prononcé.
Deborah est très chaleureuse et s’est très bien occupée de nous, ne serait-ce que pour se
repérer dans le campus qui est gigantesque (cf. plan du campus en annexe). Pour donner une
idée des dimensions, le stade de football Américains situé au milieu du campus est plus grand
que le stade de France.
Les premiers jours, Deborah nous a également tous emmenés à Wal-Mart (hypermarché
américain) afin que nous fassions certains achats nécessaires pour notre chambre. Elle est
restée disponible pour nous tout au long du semestre.
Les Américains organisent des évènements pour rencontrer les étudiants internationaux. En
effet, la plupart suivent uniquement des cours d’Anglais et ne sont pas en classe avec les
Américains. Ainsi, toutes les semaines, une association d’étudiants d’Auburn organise un
« dîner international ». C’est une personne différente à chaque fois qui reçoit chez elle des
étudiants Américains mais aussi étrangers à dîner. Je trouve que c’est une bonne initiative car
cela permet de rencontrer beaucoup de monde.
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4 La réunion d’accueil
La réunion d’accueil a eu lieu le 6 Janvier. C’est une réunion qui a pour but d’accueillir tous
les étudiants internationaux d’Auburn. Ainsi, les étudiants « undergraduate » et « graduate »
sont regroupés. Les « undergraduate » sont les étudiants qui n’ont pas encore de master.
Nous étions environ une cinquantaine d’étudiants avec une majorité de « graduate ». Il n’y
avait qu’une dizaine d’ « undergraduate ». La plupart des étudiants ne sont pas des
« exchanges students » mais des étudiants payant qui viennent, en général, faire une
spécialisation après avoir obtenu un diplôme dans leur pays.
Nous étions donc uniquement une dizaine d’ « exchange students » (plusieurs du Brésil et du
Japon) répartis dans les différentes universités d’Auburn. J’étais la seule Française et même la
seule Européenne à étudier à Auburn. Les nationalités des autres étudiants « graduate » étaient
très variées : Iran, Arabie Saoudite, une grande majorité de Chinois, etc.
Lors de cette réunion d’accueil, tous les responsables de l’international d’Auburn se sont
exprimés sur le déroulement des cours, la sécurité à Auburn (il y a de nombreux risques
d’intempéries en Alabama) et l’intégration. Cette réunion nous a permis de nous rencontrer
entre étudiants internationaux et pour la plupart nous sommes restés en contact tout au long du
semestre.
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5 Le logement
J’ai choisi d’habiter directement sur le campus d’Auburn, car je voulais découvrir la vraie vie
des étudiants aux Etats-Unis. J’avais donc réservé une chambre dans un des dortoirs
d’Auburn. Il y en a de différentes sortes avec différents prix. Les moins chers sont les dortoirs
des 1ères années appelés « freshmen ». Les plus chers sont les « honors dorms » qui sont
réservés aux étudiants honorifiques (les meilleurs étudiants). Les « honors dorms » sont les
mieux placés puisqu’ils sont au centre du campus.
Les dortoirs sont toujours pleins, cependant comme j’avais réservé un logement à l’avance,
j’ai réussi à avoir une place dans les dortoirs des « freshmen ». J’avais une colocataire très
accueillante, cependant après un mois j’ai demandé à changer de chambre car elle faisait la
fête tous les jours même la veille de mes premiers examens.
Par la suite, j’ai donc habité seule dans les « honors dorms ». C’était beaucoup mieux que les
anciens dortoirs car j’étais à deux minutes de la bibliothèque et de mes salles de cours. Dans
l’ancien hébergement, je devais marcher environ trente minutes pour aller en cours.
J’ai beaucoup aimé habiter en résidence sur le campus car cela m’a permis de rencontrer
pleins d’étudiants. Toutefois, je ne le conseille pas forcément. En Alabama, le prix de
l’immobilier est assez bas, et cela coûte plus cher d’habiter dans les dortoirs que dans des
résidences indépendantes qui se trouvent à côté du campus. Il y a une multitude de résidences,
les mieux situées sont « University village » et « legacy at Auburn ». Ces deux résidences
sont très pratiques car le système de bus d’Auburn « Tiger Transit » passe régulièrement
(environ toutes les 5 minutes). L’avantage d’University village est que cette résidence est
située devant Wal-Mart. Il est alors facile de faire ses courses sans devoir toujours demander à
d’autres étudiants de faire le taxi.
En effet, à Auburn tous les étudiants ont une véhicule et il est presque impossible de se
déplacer autrement qu’en voiture. Même les feux des passages piétons favorisent les voitures
et sont très rapides. Cependant, les étudiants d’Auburn sont très gentils et savent que les
internationaux peuvent être gênés dans leurs déplacements, ils leurs proposent souvent de les
aider.
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Le système de transport qui traverse le campus ne fonctionne pas le weekend. Ainsi, le
désavantage de vivre en résidence est qu’on est comme « coincé » pendant le weekend. En
habitant sur le campus on peut aller facilement à la bibliothèque ouverte 24 heures sur 24, y
compris le weekend.
De plus, il faut faire attention en choisissant une résidence externe car elles ne sont pas toutes
desservies par Tiger Transit.
6 Les cours choisis
Les cours à Auburn rapportent en général 3 crédits Américains qui font 6 crédits Français.
Pour valider un semestre il faut donc choisir 5 matières. Cependant, il faut faire attention que
les matières choisies rapportent bien 3 crédits. En général, les matières qui valent 3 crédits
sont celles de 3ème ou 4ème année. D’ailleurs, les étudiants de 3ème et 4ème année (appelés junior
et senior) sont souvent mélangés dans les mêmes cours. Les matières qui rapportent 3 crédits
sont de 3 heures par semaine.
Les élèves peuvent créer leur emploi du temps eux-mêmes. Il y a plusieurs types de cours qui
valent 3 crédits : le cours a lieu soit 3 fois par semaine ou 2 fois par semaine (3x1h ou 2x
1h30).
J’ai choisi 6 matières à 3 crédits chacune ce qui me fait un total de 36 crédits Français pour ce
semestre. Il est impossible d’étudier plus de 6 matières par semestre, Auburn ne l’autorise pas.
D’ailleurs, la plupart des étudiants Américains ne prennent que 4 matières car il y a beaucoup
de travail personnel à fournir.
Voici les cours que j’ai choisis :
Principles of Management
C’est un cours qui enseignait les principes du management, mais nous avons également fait de
la stratégie, de l’éthique et de la psychologie pour apprendre à manager un groupe.
C’est un cours qui va très vite avec 2 à 3 chapitres par semaine. Il était obligatoire pour suivre
le cours de « Human Resource Management » d’avoir suivi cette matière au préalable.
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Human Resource Management
Cette matière a lieu deux fois par semaine, c’est un cours que les élèves prennent
généralement au dernier semestre avant la fin de leur étude car il résume tout sur les
ressources humaines. C’était un cours très intéressant, nous avions un projet de groupe à
réaliser. Celui-ci comptait pour un quart de notre moyenne. Nous devions imaginer un cas
d’entreprise et faire toutes les procédures RH : comment attirer des candidats, recruter les
bonnes personnes, comment les motiver, etc.
Par ailleurs, une fois par mois, nous avions un intervenant qui venait en classe pour nous
parler du monde du travail mais également pour nous aider à être plus compétitif. C’était très
enrichissant de voir le point de vue et les méthodes de recrutement des Etats-Unis qui sont un
peu différentes des méthodes françaises.
Principles of Marketing
C’était un cours d’amphithéâtre. Mon professeur Daniel Butler enseigne depuis plus de 20 ans
à Auburn. Il est incroyable avec des méthodes d’enseignement très originales. Il arrive à faire
participer tous les élèves même si le cours est en amphithéâtre. C’est un cours qui englobe
tous les principes généraux du Marketing. Le cours va très vite puisque nous devions
apprendre 3 à 4 chapitres par semaine, un chapitre équivaut à environ 50 pages à étudier dans
le manuel.
Service Marketing
C’est un cours très spécialisé et qui est normalement uniquement destiné à ceux qui ont choisi
une spécialisation en marketing. Il y a un projet de groupe à réaliser, il consiste à choisir deux
entreprises de service, les comparer et dire pourquoi l’une réussie et en quoi elle est meilleure
que l’autre. Ce projet demande beaucoup d’investissement et avec mon groupe de travail nous
avons travaillé dessus tout au long du semestre. Ce cours est très intéressant, il permet
d’apprendre beaucoup sur les nouvelles méthodes de marketing utilisées aux Etats-Unis.
Certaines sont même interdites en France comme le « neuromarketing ».
International Marketing
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C’est un cours de culture générale. Nous apprenons de l’histoire, de la géographie, mais
également les procédures à suivre pour faire du commerce à l’étranger.
Il y avait également un projet de groupe. Le professeur attribuait un pays à chaque groupe
(j’ai travaillé sur la Corée du Sud). Nous devions monter un projet d’entreprise et l’oral final
avait pour but de convaincre le professeur d’investir dans ce pays.
German composition and conversation
Ce cours a été assez difficile au début puisque le professeur enseigne la grammaire allemande
en anglais et à partir d’exemples de grammaire anglaise. Cependant, ce cours m’a beaucoup
aidé à ne pas oublier l’Allemand. C’était un cours d’assez haut niveau, nous faisions à la fois
de l’oral, de la compréhension écrite, de la grammaire, etc. Nous avions deux étudiants
Allemands dans notre classe ce qui nous permettait de nous entrainer à parler dans des
conditions réelles.
7 La pédagogie utilisée, la méthode d’enseignement
La pédagogie aux Etats-Unis est assez différente de la pédagogie française. Les élèves y sont
plus libres. Tout d’abord, ils peuvent choisir leur matière chaque semestre. Les professeurs
sont également plus libres dans leur méthode d’enseignement, celle-ci varie beaucoup en
fonction de leurs personnalités. Aux Etats-Unis, les étudiants ont peu d’heures de cours par
semaine, cependant il y a beaucoup de travail personnel. Celui-ci est très différent, il y a
beaucoup de choses à lire. En général, nous avions 3 chapitres à lire et à apprendre par
semaine pour chaque matière.
Il y a plusieurs types de cours : les cours d’amphithéâtre et les cours en petit comité. Les cours
d’amphithéâtre ne sont pas complétés par des heures de Travaux Dirigés. Ainsi, ils sont plus
difficiles à suivre surtout pour les étudiants internationaux.
Les professeurs insistent beaucoup sur la participation en classe même dans les cours
d’amphithéâtre. Il n’était pas rare que les professeurs interrogent les élèves lors de ceux-ci.
Un de mes professeurs manageait tout son cours en fonction des questions posées par la
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classe. Nous devions lire le chapitre du jour en avance et lui poser des questions sur les points
difficiles. S’il n’y avait pas de question, il ne faisait pas cours.
Les étudiants Américains travaillent beaucoup à la bibliothèque, elle est ouverte toute la nuit.
La mentalité d’Auburn university est plus proche de celle des universités françaises que de
celle des écoles de commerce. Les étudiants ne sont pas encadrés et doivent gérer par euxmêmes leur manière de travailler. Pour les projets de groupes, les professeurs ne nous
rappellent jamais qu’il faut travailler régulièrement, ils attendent qu’on vienne de nous même
leur poser des questions si besoin et sont très exigeants à la fin.
J’ai beaucoup apprécié le principe des « office hours ». Chaque professeur a, deux fois par
semaine, une ou deux heures planifiées pour recevoir ses élèves. Ce temps est prévu pour
aider en cas de difficultés. De manière générale, lorsqu’on a besoin d’eux, les professeurs sont
présents. Cependant, c’est à l’élève de faire un effort pour aller les rencontrer.
Les cours de business sont prévus pour que les élèves se sentent comme en entreprise. Au
début du semestre, un professeur nous a fait signer un contrat, comme un contrat de travail.
Nous nous engagions, en suivant son cours, à le respecter.
Ainsi, il y avait une certaine rigueur. Par exemple, si un élève voulait rendre un travail en
retard, le professeur affirmait qu’il ne pouvait pas le prendre à cause du contrat.
Les professeurs communiquent avec les élèves à travers « blackboard ». C’est l’intranet
d’Auburn. En se connectant, chaque étudiant peut aller voir tous les cours qu’il suit durant le
semestre. Les powerpoints sont postés avant le cours sur « blackboard ». L’élève est censé
imprimer le powerpoint avant d’aller en cours. Les devoirs sont également postés sur
« blackboard ».
Il n’y a pas beaucoup de travaux à rendre. Le plus souvent, les travaux à rendre sont
facultatifs et nous permettent de nous entrainer.
Par contre, il y a fréquemment des examens : environ une fois par mois. Les examens sont
majoritairement des qcm. Ce n’est pas pour autant plus simple car les questions sont souvent
ambiguës. Il faut travailler régulièrement car les examens arrivent le plus souvent la même
semaine et cela génère beaucoup de révisions au même moment.
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8 Les apports
Cette expatriation m’a été très bénéfique. J’avais déjà été aux Etats-Unis plusieurs fois, mais
vivre au milieu des américains pendant une longue période, est tout à fait différent. On
découvre leur vraie façon de vivre. Au départ, j’étais un peu déçue que la ville d’Auburn soit
au milieu de nulle part. Finalement, c’est devenu un point positif car le fait que tous les
étudiants soient éloignés de leur famille rapproche et permet de créer des liens plus forts.
J’ai également fait beaucoup de progrès en Anglais. J’étais forcée de parler tout le temps en
Anglais (j’étais la seule française à Auburn). Par ailleurs, c’était la première fois que je lisais
autant dans cette langue. Je me suis améliorée aussi bien en Anglais formel qu’informel. Le
plus difficile est de comprendre un groupe d’Américains qui parlent très vite en employant du
vocabulaire familier. A la fin de mon séjour je parlais même un peu avec l’accent Américain.
Mon voyage m’a permis de mieux comprendre la culture américaine et de voir les points forts
et faibles de ce pays. Les Américains des Etats du Sud, sont très amicaux et accueillants.
D’une manière générale ils travaillent beaucoup. Il n’est pas rare qu’ils travaillent plus de 45
heures pas semaine. J’ai également remarqué que lors des travaux de groupes à l’université,
les étudiants américains étaient consciencieux et géraient bien leur temps.
Je pense que toute expérience à l’étranger est très profitable. En effet, cela oblige à être
adaptable, à être ouvert, être sociable, aller vers les autres pour se faire des relations. Ce sont
autant de qualités qui nous seront demandées dans notre travail plus tard.
Cette expérience m’a également permis d’avoir un point de vue plus objectif sur la France. Il
est très intéressant d’entendre des personnes extérieures parler de notre pays, donner leur
point de vue. Cela m’a ouvert les yeux sur les aspects négatifs mais également positifs de la
France et de l’Europe. J’ai remarqué qu’aux Etats-Unis mes professeurs ne me considéraient
pas comme Française mais comme Européenne et me demandaient toujours mon avis
lorsqu’ils parlaient d’un des pays d’Europe.
Lors de cette expérience, je me suis fait des amis du monde entier avec lesquels je compte
bien garder contact. Les différences culturelles sont très intéressantes et nous ouvrent l’esprit.
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La plupart de mes amis américains ont prévu de venir me rendre visite à Paris et je compte
bien les accueillir aussi chaleureusement qu’eux l’ont fait.
9 Le budget
 Pour obtenir le visa d’échange universitaire aux Etats-Unis il faut compter environ 250
euros et justifier par un papier de banque que l’on a 10 000 dollars sur son compte au
moment de la demande de visa.
 Le billet d’avion aller-retour pour Atlanta coûte environ 1000 euros.
 La navette « express 85 » pour aller d’Auburn à Atlanta coûte 80 dollars aller/retour
 Une chambre en colocation ou seule coûte entre 300 à 450 euros par mois.
 Les repas sur le campus coûtent environ 7 euros
 Louer une voiture pour une semaine coûte environ 700 dollars. Cela est très utile
durant le « sprint break », semaine de vacances où tous les étudiants d’Alabama vont
se divertir en Floride.
 Les bars ne sont pas trop chers, pour 5 dollars on peut prendre une boisson.
 On peut faire du shopping à des prix attractifs dans les outlets (qui vendent les saisons
de l’année d’avant)
 Auburn demande de prendre l’assurance obligatoire de l’université qui coûte environ
600 dollars, il est souhaitable de payer cette assurance en avance et de demander une
attestation pour l’obtention du visa en France pour ne pas payer deux assurances.
D’une manière générale, les prix en Alabama restent beaucoup plus raisonnables que dans
d’autres états des Etats-Unis. Le fait que le dollar soit faible en ce moment aide également.
Cependant, voyager dans les grandes villes New York, Chicago, Boston etc. reste cher.
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10 Conclusion
Mon expatriation aux Etats-Unis restera toujours un très bon souvenir. L’expérience était
totalement différente du Brésil et je ne regrette pas d’être parti dans les deux pays. Ces
semestres d’échange passent très vite, à peine arrivé, on est déjà reparti. Ainsi, pour un séjour
réussi, l’adaptation doit toujours être très rapide et aller vers les autres est indispensable.
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11 Annexe : Plan du campus
Le n° 160 est Lowder Building, le bâtiment de commerce.
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