La démarche PSII dans Lanaudière

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La démarche PSII dans Lanaudière
La démarche PSII dans Lanaudière : Guide de référence
Document produit par le Comité régional de collaboration de l’entente MSSS – MELS
Édition : Commission scolaire des Samares
Conception de la page couverture : Kiwigraphik
Pour obtenir un exemplaire de ce document, il est disponible sur le site web de la
Commission scolaire des Samares, et ce, gratuitement.
http://recit.cssamares.qc.ca/partenaires/
Dépôt légal :
Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2010
Bibliothèque et Archives Canada, 2010
ISBN 978-2-9811701-0-1 (version imprimée)
ISBN 978-2-9811701-1-8 (Version PDF)
2
La démarche PSII dans Lanaudière : Guide de référence
Remerciements
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Claire BÉLANGER, CSSSNL
Louise DION, CS des Affluents
Johanne DOYON, CS des Affluents
Jérôme GAUTHIER, OPHQ
Caroline JACQUES, CJL
Gisèle LEGAULT, CR La Myriade
Jean LEMIRE, CSSSNL
François MORIN, CS des Samares
Josée PELLETIER, CRDP Le Bouclier
Claire-Élise TREMBLAY, CS des Affluents
Pascale-Andrée VALLIÈRES, CSSSNL
Animation et rédaction
• Bernard DESCHÊNES, CSSSSL, pour le territoire Sud
• Robert VACHON, CSSSNL, pour le territoire Nord
Nous voulons souligner que de nombreuses personnes dans les deux réseaux
ont contribué de près ou de loin à la conception de ce guide de référence.
Notamment le groupe de travail de la première heure, mené par madame
Ghislaine Jetté, de l’Agence de la santé et des services sociaux de Lanaudière
et de monsieur Gaétan Goudreault, de la direction régionale du ministère de
l’Éducation, du Loisir et du Sport de Laval, Laurentides et de Lanaudière qui
ont initié les premières réflexions conduisant à l’élaboration de ce document.
Nous voulons aussi remercier madame Louise Lemay, et ses collaborateurs,
de par leurs écrits, qui ont été une source d’inspiration tout au long de ces
travaux.
3
La démarche PSII dans Lanaudière : Guide de référence
TABLE DES MATIÈRES
LISTE DES ACRONYMES ---------------------------------------------------------------------7
LE CONTEXTE ------------------------------------------------------------------------------------9
LA PLANIFICATION DES INTERVENTIONS : CONTINUUM ET
DÉFINITIONS----------------------------------------------------------------------------------- 10
Le plan d’intervention (PI)------------------------------------------------------------- 11
Le plan de services individualisé (PSI) ------------------------------------------- 12
Le plan de services individualisé et intersectoriel (PSII) ----------------- 12
L’amélioration continue des services à la population : une autre
fonction de la démarche PSII--------------------------------------------------------- 13
L’équipe d’intervention jeunesse (EIJ) ------------------------------------------- 13
LES PRINCIPES DIRECTEURS ----------------------------------------------------------- 14
LA DÉMARCHE PSII -------------------------------------------------------------------------- 15
Quand interpeller une démarche PSII?------------------------------------------- 15
Les étapes de la démarche PSII----------------------------------------------------- 16
Étape 1 : Évaluer la situation globale du jeune et de sa famille --- 19
Étape 2 : Initier la démarche PSII : mobiliser les partenaires ------ 20
Étape 3 : Réaliser la rencontre PSII et rédiger la feuille synthèse 21
Étape 4 : Réaliser et assurer le suivi du PSII ------------------------------ 22
Étape 5 : Évaluer, réviser et ajuster le PSII, s’il y a lieu -------------- 23
CONCLUSION----------------------------------------------------------------------------------- 24
ANNEXE I : LES RESSOURCES DE SOUTIEN CLINIQUE----------------------------- 25
2009- 2010 ----------------------------------------------------------------------------------------- 25
Accès au PSII territoire Nord :---------------------------------------------------------------- 27
Accès au PSII territoire Sud : ----------------------------------------------------------------- 29
ANNEXE II : LES CHAMPS D’INTERVENTION------------------------------------------ 31
ANNEXE III : LA FEUILLE SYNTHÈSE DE LA RENCONTRE PSII ------------------ 35
ANNEXE IV : TRANSITION ÉCOLE-VIE ACTIVE--------------------------------------- 41
BIBLIOGRAPHIE ------------------------------------------------------------------------------- 71
5
La démarche PSII dans Lanaudière : Guide de référence
LISTE DES ACRONYMES
CJ
CJL
CLE
CPE
CR
CRDP
CS
CSSSNL
CSSSSL
DI-TED
DSC
EHDAA
ÉIJ
FEJ
LIP
LSSSS
MSSS-MELS
OPHQ
PI
PSI
PSII
SMJ
SSMOESSOR II
TÉVA
Centre jeunesse
Centres jeunesse de Lanaudière (Les)
Centre local d’emploi
Services de garde éducatifs à l’enfance : désignation inclusive des CPE,
garderies privées et services de garde en milieu familial.
Centre de réadaptation
Centre de réadaptation en déficience physique
Commission scolaire
Centre de santé et de services sociaux du Nord de Lanaudière
Centre de santé et de services sociaux du Sud de Lanaudière
Déficience intellectuelle – Trouble envahissant du développement
Direction des services à la clientèle
Élève handicapé ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage
Équipe d’intervention jeunesse
Famille-enfance-jeunesse
Loi sur l’instruction publique
Loi des services de santé et des services sociaux
Ministère de la Santé et des Services sociaux Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport
Office des personnes handicapées du Québec
Plan d’intervention
Plan de services individualisé
Plan de services individualisé et intersectoriel
Santé mentale jeunesse
Services spécialisés de main d’œuvre Essor II
Transition école-vie active
7
La démarche PSII dans Lanaudière : Guide de référence
LE CONTEXTE
Viser le développement du plein potentiel de nos jeunes est une aspiration partagée
par la famille, ses proches et les différents organismes qui les entourent. Lorsque des
jeunes, pour poursuivre leur développement de façon optimale, requièrent des
services de différents organismes, il importe de bien coordonner les efforts de
chacun.
À cet égard, le plan de services individualisé et intersectoriel (PSII) est désigné
comme la démarche privilégiée pour agir de manière structurée, concertée et
continue, afin de planifier, organiser et dispenser des services répondant aux besoins
du jeune et de sa famille. Le PSII fait partie de l’entente de complémentarité de
services entre le réseau de la santé et des services sociaux et le réseau de
l’éducation1.
Dans Lanaudière, le comité régional de concertation de l’entente de collaboration
MSSS–MELS a débuté la démarche en 2005, en formant un groupe de travail
constitué des deux réseaux. Ce groupe de travail a reçu le mandat de définir des
orientations régionales sur le PSII. Par la suite, les principaux partenaires touchés
par cette entente ont poursuivi les travaux. Ce sont les deux centres de santé et des
services sociaux (CSSS du Sud et du Nord de Lanaudière), les commissions scolaires
de la région (des Affluents au Sud et des Samares au Nord), les Centres jeunesse de
Lanaudière, le Centre de réadaptation en déficience physique Le Bouclier, le Centre
de réadaptation La Myriade, les Services psychiatriques pour enfants et adolescents,
l’Office des personnes handicapées du Québec, le Réseau des services de garde
éducatifs à l’enfance et les organismes communautaires.
Ce guide se veut un outil de référence pour les intervenants et gestionnaires des
établissements ci-haut mentionnés, lorsqu’ils seront sollicités par une situation qui
interpellera une démarche PSII. Il est le résultat d’une démarche de concertation et
d’un engagement des établissements et organismes concernés. L’esprit qui s’en
dégage est l’implication et l’engagement de chaque partenaire dans la recherche de
solutions lorsque le développement du jeune est compromis.
Sans vouloir prétendre être exhaustif, il énoncera toutefois les principes directeurs
de la démarche PSII, distinguera les différentes définitions et les rôles et
responsabilités des personnes concernées par la démarche et finalement, présentera
les étapes de la démarche PSII. L’objectif principal de ce document est de bien situer
l’intervenant dans la démarche PSII et de servir d’outil de référence lors de la
formation sur le sujet. Il a aussi comme objectif de favoriser un vocabulaire
commun, condition nécessaire afin d’arriver à une vision partagée par l’ensemble des
partenaires des différents réseaux.
Les différents réseaux croient aux interventions concertées pour assurer
l’accessibilité, la continuité et la qualité des services offerts. La démarche PSII est
une des multiples manières d’actualiser ces trois croyances auprès du jeune et de sa
famille. Ce guide a comme prétention d’être un facilitateur de la mise en œuvre de
cette démarche.
1
Le PSII est prévu dans l’entente de complémentarité : Deux réseaux, un objectif : Le développement des
jeunes. Entente de complémentarité des services entre le réseau de la santé et des services sociaux et le
réseau de l’éducation, gouvernement du Québec, 2003
9
La démarche PSII dans Lanaudière : Guide de référence
LA PLANIFICATION DES INTERVENTIONS : CONTINUUM ET
DÉFINITIONS
EIJ
Implique les
gestionnaires
d’établissements
PSII
PSI
PI
PI
Réseau de la
santé
Réseau scolaire
Nombre de partenaires et de secteurs impliqués
Niveau de complexité des besoins du jeune et de sa
famille
Les modalités de planification des interventions auprès des jeunes et de leur famille
varient selon la complexité et le nombre de partenaires impliqués. Plus la situation
concernée est complexe et requiert un grand nombre de partenaires, plus la
planification des interventions doit être structurée, systématique et concertée. De
plus, cette hiérarchisation des moyens porte des noms différents selon que l’on se
trouve dans le réseau de la santé et des services sociaux ou dans le réseau de
l’éducation. C’est ce que la figure 1 illustre.
Figure 1 Hiérarchisation des mesures de planification des interventions selon les axes de complexité et du nombre de
partenaires impliqués, selon les deux réseaux de services.
Au départ, chaque établissement établit un plan d’intervention (PI). Dès que les
services doivent être rendus par plus d’un établissement, le plan d’intervention se
double d’un PSI (sous la Loi des services de santé et des services sociaux, LSSSS) ou
d’un plan de services individualisé et intersectoriel (PSII, selon l’entente de
complémentarité intersectorielle MSSS-MELS). Lorsque les interventions requises
demandent des dépassements et des collaborations plus poussées de la part des
partenaires, la concertation peut passer par l’équipe d’intervention jeunesse (EIJ).
Celle-ci permet d’impliquer les gestionnaires d’établissements dans la recherche de
solutions originales aux besoins des jeunes et de leurs familles.
Dans le but de se doter d’une compréhension commune des concepts utilisés dans
les trois réseaux (scolaire, santé et services sociaux et les CPE et autres services de
garde) voici différentes définitions basées sur les articles de la Loi sur l’instruction
publique (LIP), la Loi sur les services de santé et les services sociaux (LSSSS) ainsi
que sur l’Entente de complémentarité MSSS-MELS. Celles-ci permettront de faire des
10
La démarche PSII dans Lanaudière : Guide de référence
distinctions entre le plan d’intervention (PI), le plan de services individualisé (PSI) et
le plan de services individualisé et intersectoriel (PSII).
Le plan d’intervention (PI)
a) Le PI du réseau de l’éducation
Dans le réseau de l’éducation, chaque élève
handicapé ou présentant des difficultés d’adaptation
ou d’apprentissage bénéficie d’un PI. C’est le
directeur de l’école qui s’assure de sa réalisation et
son évaluation2.
Un PI est un processus de
planification des
interventions qui détermine
les objectifs à atteindre en
lien avec les besoins du
jeune et de sa famille et les
mandats de l’établissement,
les moyens à prendre pour
les atteindre et fixe des
échéances de révision pour
en évaluer les résultats. Ce
processus est toujours
effectué avec la participation
active du jeune et de sa
famille à moins que le jeune
soit incapable.
« Le plan d’intervention a pour objectif d’aider
l’élève qui, parce qu’il est handicapé ou qu’il
rencontre des difficultés (EHDAA), a besoin
d’interventions adaptées pour progresser de
façon optimale dans le développement des
compétences menant à sa réussite. Il consiste
en une planification d’actions coordonnées qui
sont établies au sein d’une démarche de concertation. Le plan
d’intervention s’inscrit dans un processus dynamique d’aide à l’élève
qui se réalise pour lui et avec lui. Il prend appui sur une vision
systémique de la situation de l’élève et est mis en œuvre selon une
approche de recherche de solutions3. »
b) Le PI du réseau de la santé et des services sociaux
Conformément à la LSSSS, chaque usager qui reçoit des services d’un établissement
doit avoir son PI. Ce dernier doit être élaboré et révisé régulièrement. Le PI peut
impliquer plus d’un intervenant du même établissement.
« Un établissement doit élaborer (…) un plan d'intervention afin
d'identifier ses besoins, les objectifs poursuivis, les moyens à utiliser
et la durée prévisible pendant laquelle des services devront lui être
fournis. Le plan d'intervention doit assurer la coordination des services
dispensés à l'usager par les divers intervenants concernés de
l'établissement 4. »
2
3
4
LIP, article 96.14
Ibid.
LSSSS, article 102
11
La démarche PSII dans Lanaudière : Guide de référence
Le plan de services individualisé (PSI)
Dans le réseau des services de la santé et des
services sociaux, dès qu’un usager doit
recevoir, pour une période prolongée, les
services de plus d’un établissement du réseau,
on parle de Plan de services individualisé (PSI).
« Lorsqu'un usager (…) doit recevoir,
pour une période prolongée, des
services de santé et des services sociaux
nécessitant, outre la participation d'un
établissement,
celle
d'autres
intervenants,
l'établissement
qui
dispense la majeure partie des services
en cause ou celui des intervenants
désignés après concertation entre eux
doit lui élaborer le plus tôt possible un
plan de services individualisé5. »
Un PSI et un PSII sont des
démarches qui supposent la
participation égalitaire du jeune et
de sa famille et d’intervenants
provenant de différents réseaux.
Cette démarche de planification de
services établit les besoins du jeune
et de sa famille, les services à
dispenser, les rôles et
responsabilités de chacun des
acteurs. Un PSI ou un PSII est un
consensus établi entre les différents
dispensateurs de services et du
jeune et sa famille. Les PI doivent
être, par la suite, conçus ou ajustés
en cohérence avec le PSI ou le PSII.
« Tout usager a le droit de participer à
toute décision affectant son état de
santé ou de bien-être. (…) Il a
notamment le droit de participer à l'élaboration de son plan
d'intervention ou de son plan de services individualisé, (…) il en est de
même pour toute modification apportée à ces plans6. »
Le plan de services individualisé et intersectoriel (PSII)
Afin de faire l’arrimage entre les différents réseaux (scolaire, santé et services
sociaux et les CPE et autres services de garde) et leurs différents plans, un PSII sera
réalisé. Il s’agit d’une démarche conjointe de planification et de coordination des
services et de ressources visant la réponse aux besoins du jeune et de sa famille.
En résumé, le PSII est une démarche clinique qui :
• permet au jeune et à sa famille de participer aux décisions qui les concernent
et de s’engager dans une démarche de résolution de problèmes7;
• permet une reconnaissance des besoins du jeune et de sa famille dans une
perspective globale de la situation;
• souligne l’engagement des partenaires à trouver des pistes de solutions qui
peuvent parfois sortir des sentiers battus afin de répondre aux besoins du
jeune et de sa famille, tout en demeurant à l’intérieur de nos missions
respectives;
5
LSSSS, article 103
LSSSS, article 10
7
LSSSS, article 10
6
12
La démarche PSII dans Lanaudière : Guide de référence
• contribue à centrer et à ajuster les services sur les besoins spécifiques du
jeune et de sa famille;
• permet aux différents intervenants provenant de divers secteurs (santé et
services sociaux, scolaire, CPE et autres partenaires pertinents) de se
concerter et de coordonner les services à offrir au jeune et à sa famille;
• permet aux acteurs concernés, soit le jeune, sa famille et les intervenants, de
partager des responsabilités pour l’actualisation du PSII;
• permet de signaler les « trous de services » afin d’en améliorer le réseau de
services intégrés.
L’amélioration continue des services à la population : une autre
fonction de la démarche PSII
La mise en place de la démarche PSII permettra également de cibler les besoins du
jeune et de sa famille qui sont non répondus par des services du territoire. Lors de
ces situations, nous demanderons au responsable d’une démarche PSII, de le
communiquer au répondant PSII de son établissement. Le répondant PSII de
l’établissement déposera cette situation au comité d’implantation et de suivi PSII
territorial qui, à son tour, colligera les données et effectuera des recommandations
au comité régional MSSS-MELS8. Par cette action, la démarche PSII se veut proactive
dans l’amélioration du panier de services offert à la population.
L’équipe d’intervention jeunesse (EIJ)
L’équipe d’intervention jeunesse (EIJ) est sollicitée dans les situations d’une grande
complexité (double ou triple problématiques) qui ne relèvent pas exclusivement d’un
établissement. Ces situations peuvent demander la mise en place de mesures
exceptionnelles pour pallier à des « zones grises ». L’EIJ est un espace de
coordination de services qui regroupe des décideurs représentants des
établissements, susceptibles d’être impliqués dans la situation9. Une démarche de
PSII devra, au préalable, avoir été tentée avant de s’adresser à la coordination EIJ.
8
9
Qui est constitué de décideurs des différents établissements ou organismes.
Tiré de L’Équipe d’Intervention Jeunesse de Lanaudière, Louis-Philippe Boutin, janvier 2007
13
La démarche PSII dans Lanaudière : Guide de référence
LES PRINCIPES DIRECTEURS
La démarche PSII s’appuie sur quatre principes directeurs :
Le jeune et sa famille sont au cœur des décisions qui les concernent. On doit
reconnaître la place du jeune et de sa famille tout au long de la démarche, que ce
soit lors de la planification des services, de leur coordination, que de l’évaluation
des résultats. Il faut viser l’appropriation non seulement de la problématique par
le jeune et sa famille, mais également des pistes de solutions.
Une vision globale des besoins du jeune et de sa famille. La démarche PSII
oblige l’investigation concertée des différentes sphères de vie du jeune et de sa
famille pour identifier les besoins prioritaires afin de favoriser une meilleure
intégration et participation sociales10.
Le respect de l’unicité de la personne. Chaque jeune présente une situation
unique compte tenu de ses caractéristiques personnelles (ses forces, ses intérêts,
ses désirs) et des caractéristiques environnementales (familiales, scolaires,
communautaires, etc.). Cela pose le défi aux intervenants d’être constamment en
ajustement aux situations vécues par leur clientèle.
Le partenariat, base d’une action concertée. Au-delà des opérations concrètes à
réaliser, c’est l’esprit de partenariat entre tous les acteurs
Le partenariat,
impliqués qui doit colorer la démarche PSII. Ces différents
d’abord une
acteurs, qui incluent le
question d’attitude!
jeune et sa famille, sont
Continuité et
engagés à part entière
complémentarité de
dans des rapports axés sur la participation
l’intervention…conséquence
active de tous et la reconnaissance de leurs
d’un bon partenariat!
compétences et de leur pouvoir respectifs.
10
Concept qui réfère aux dimensions familiales, scolaires, communautaires, de travail, etc.
14
La démarche PSII dans Lanaudière : Guide de référence
LA DÉMARCHE PSII
Quand interpeller une démarche PSII?
Le PSII est interpellé lorsqu’il apparaît à un des partenaires qu’une concertation
entre les différents réseaux s’avère nécessaire pour répondre aux besoins du jeune
et de sa famille. Plusieurs organismes et réseaux travaillent fréquemment en PSII;
toutefois, le PSII décrit dans ce document et l’outil qui en découle (ANNEXE III) sont
requis dans les situations suivantes11 :
Situation
1. Le Jeune
d’âge ou de
niveau
préscolaire,
primaire ou
secondaire
ayant des
besoins
particuliers.
2. Transition
école/vie
active : le
jeune est
scolarisé et se
dirige vers la
vie active12.
Nécessité de PSII
Malgré les PI et PSI coordonnés
et mis en place par différents
partenaires, on se rend compte
que la situation du jeune est
complexe
(difficultés
importantes ou vulnérabilité
accrue lors des transitions pour
lesquelles des facteurs de
risque sont imminents) et que
celle-ci
nécessite
une
complémentarité de services.
Le
déclencheur
est
la
transition. Plusieurs réseaux
sont interpellés afin de bien
préparer l’intégration du jeune
à la vie active.
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
3. Le jeune est
scolarisé ou
non et il n’a
pas les
services requis
par sa
situation.
Présence de plusieurs facteurs
de risque chez le jeune et sa
famille
qui
interpellent
la
concertation
de
différents
réseaux
afin
d’éviter
une
aggravation de la situation.
•
•
•
•
•
•
•
Partenaires
Jeune
Parents
CPE et autres services de garde
éducatifs à l’enfance
École
Établissement du réseau de la
santé et des services sociaux
(CSSS, CJ, CRDP Le Bouclier, CR
La Myriade, la pédopsychiatrie)
Professionnels en pratique privée
Organismes communautaires et
intersectoriels
OPHQ
Jeune
Parents
École
OPHQ
Établissement du réseau de la
santé et des services sociaux
(CSSS, CJ, CRDP Le Bouclier, CR
La Myriade, la pédopsychiatrie)
Emploi (CLE, services spécialisés
de main-d’œuvre)
Organismes communautaires et
intersectoriels
Jeune
Parents
École
CPE et autres services de garde
éducatifs à l’enfance
Établissement du réseau de la
santé et des services sociaux
(CSSS, CJ, CRDP Le Bouclier, CR
La Myriade, la pédopsychiatrie)
Organismes communautaires et
intersectoriels
OPHQ
11
Tiré du cadre de référence PSII région de Lanaudière (document de travail), Agence de la santé et des
services sociaux de Lanaudière, 25 février 2008
12
Voir annexe IV « Transition école-vie active »
15
La démarche PSII dans Lanaudière : Guide de référence
Les étapes de la démarche PSII
On dénote cinq grandes étapes à la démarche PSII (voir figure 2). Chaque étape
demande à ce que différents acteurs jouent un rôle spécifique. Les principaux
acteurs de la démarche PSII sont :
o
Le jeune et sa famille13 : les premiers concernés par la démarche PSII.
o
L’intervenant : celui qui offre des services directs au jeune et à sa famille et
qui est préoccupé par leur situation. Il est significatif auprès du jeune et de sa
famille. Il représente son établissement dans son offre de service.
o
Le responsable de la démarche PSII : un intervenant qui connaît la situation
du jeune et de sa famille et qui est désigné selon les critères suivants :
→ il est significatif sur le continuum des services ou provient d’un
établissement majoritairement impliqué dans la situation;
→ il a été choisi en concertation.
Il a pour tâche d’animer, de s’assurer de la rédaction du PSII et des modalités
de suivi. Il a également pour responsabilité de compléter une grille lorsqu’un
ou des besoins du jeune et de sa famille sont non répondus par des services
du territoire et de l’acheminer au répondant PSII de son établissement.
o
Le personnel de soutien clinique : la ou les personnes qui, dans chaque
établissement, apportent du soutien clinique à l’intervenant impliqué dans une
démarche PSII (annexe I).
o
Le gestionnaire, le service de garde éducatif à l’enfance ou le directeur
d’école : le supérieur immédiat de l’intervenant impliqué dans une démarche
PSII.
Il importe ici de préciser que dans chaque réseau et organisme prestataire de
services, les rôles et les titres des personnes jouant les responsabilités décrites cihaut peuvent varier. C’est pourquoi nous avons précisé quelques-uns des acteurs
pouvant être concernés dans chacun des réseaux et organismes (Tableau 1).
13
Ou représentants légaux
16
La démarche PSII dans Lanaudière : Guide de référence
Tableau 1 Différents acteurs impliqués dans les trois réseaux de services selon le rôle
exercé au PSII
TYPE
D’ACTEURS AU
PSII
Le jeune et sa
famille
L’intervenant, par
exemple :
Le personnel de
soutien clinique,
par exemple :
ACTEURS CORRESPONDANT DANS LES TROIS RÉSEAUX
Réseau scolaire
Réseau de la santé
Réseau des CPE et
et des services
autres services de
sociaux
garde éducatifs
L’élève et sa famille, Le jeune et sa
Le jeune et sa
ou son/ses,
famille ou son/ses,
famille ou son/ses,
répondant-s
répondant-s
répondant-s
- Enseignant
- Travailleur social - Personnel
- Éducateur
éducateur à
- Médecin
spécialisé
l’enfance
- Infirmière
- Service d’aide
- L’éducateur
- Éducateur
pédagogique
spécialisé
spécialisé
- Psychoéducateur
- Ergothérapeute
- Physiothérapeute
- Orthophoniste
- Psychologue
- Etc.
-
Le gestionnaire
-
Psychologues
Psychoéducateurs
Conseillers
pédagogiques
Orthopédagogues Directeur d’école
Coordonnateur
de l’adaptation
scolaire
17
-
Conseillers
cliniques
Coordonnateurs
cliniques
Conseillerscadres
Le supérieur
immédiat des
intervenants
Le responsable
du programme
-
Personnel
d’encadrement
ou de soutien
pédagogique
-
Direction
générale
Personnel
d’encadrement
-
La démarche PSII dans Lanaudière : Guide de référence
Figure 2
Les étapes de la démarche PSII14
Première étape :
Évaluer la situation globale du jeune et de sa famille
Les besoins interpellent les services de plus d’un
réseau
Deuxième étape :
Initier la démarche PSII,
mobiliser les partenaires
Cinquième étape :
Évaluer, réviser et ajuster, s’il y a lieu,
le PSII
Troisième étape :
Réaliser la rencontre PSII et rédiger la
feuille synthèse
Quatrième étape :
Réaliser et assurer le suivi PSII
14
Adapté de Lemay, L. et collaborateurs (2007). Ensemble vers un même horizon : Manuel de référence pour la réalisation des Plans de services individualisés (PSI)
et intersectoriels (PSII) à Laval-Volet jeunesse. Laval (Québec) : Agence de la santé et des services sociaux de Laval. 81 p.
18
La démarche PSII dans Lanaudière : Guide de référence
Il est important de mentionner en préambule qu’à chaque étape de la démarche,
le consentement écrit doit être donné et obtenu par les deux parties.
Étape 1 : Évaluer la situation globale du jeune et de sa famille
Une démarche PSII est envisagée lorsque l’intervenant, en effectuant une évaluation
de la situation globale du jeune et de sa famille, estime la nécessité de recourir aux
services d’un ou de plusieurs autres partenaires afin de répondre aux besoins de ses
clients. Il s’assure que le jeune et sa famille comprennent et acceptent de s’engager
dans une telle démarche. Afin d’aider les intervenants à faire une évaluation
complète d’une situation, le comité de rédaction propose l’utilisation des champs
d’intervention (annexe III) comme outil de référence, pour s’assurer que l’on couvre
l’ensemble des besoins du jeune et sa famille.15
Responsabilités à assumer pour la première étape
ACTEURS
Jeune et sa famille
Intervenant
Personnel de soutien
clinique
Gestionnaire/directeur
d’école
RESPONSABILITÉS
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
Communiquer leur vision et leur compréhension des difficultés rencontrées.
Accueillir le questionnement de l’intervenant.
Exprimer ce qu’ils souhaitent changer dans leur situation.
Donner le consentement écrit.
Obtenir le consentement écrit du jeune et de sa famille à partager des
renseignements les concernant.
Favoriser l’expression des besoins par le jeune et sa famille.
Utiliser différents outils permettant de faire une évaluation de la situation.
Respecter le rythme du jeune et de sa famille.
Soutenir les intervenants à reconnaître la pertinence d’envisager une
démarche PSII dans les situations où l’évaluation globale l’indique.
Mettre les ressources administratives et un soutien clinique à la disposition
des intervenants.
15
Adapté de Lemay, L. et collaborateurs (2007). Ensemble vers un même horizon : Manuel de référence
pour la réalisation des Plans de services individualisés (PSI) et intersectoriels (PSII) à Laval-Volet
jeunesse. Laval (Québec) : Agence de la santé et des services sociaux de Laval. 81 p.
19
La démarche PSII dans Lanaudière : Guide de référence
Étape 2 : Initier la démarche PSII : mobiliser les partenaires
Une fois convenu que la situation exige la mise en place d’une démarche PSII,
l’intervenant, avec l’autorisation et l’adhésion du jeune et de sa famille, va
solliciter les autres partenaires qu’il estime requis. Si la situation du jeune et de sa
famille est connue des partenaires impliqués, l’intervenant communique avec les
intervenants impliqués. Il s’agit ici de partager les points de vue sur les besoins du
jeune et de convenir ensemble de la pertinence d’initier une démarche PSII. Afin de
résoudre les divergences de vision, il est possible qu’une communication entre les
partenaires des établissements s’avère nécessaire à réaliser au préalable.
Responsabilités à assumer pour la deuxième étape16
ACTEURS
Jeune et sa famille
Intervenant
Personnel de soutien
clinique
Gestionnaire/directeur
d’école
RESPONSABILITÉS
o Reconnaître la pertinence d’une démarche PSII pour eux-mêmes.
o Reconnaître la pertinence de recourir aux services d'autres partenaires
pour obtenir une réponse aux besoins identifiés.
o Donner aux intervenants l’autorisation de partager des informations qui les
concernent et nécessaires à la démarche.
o Informer le jeune et sa famille du sens et des étapes de la démarche PSII
afin qu’ils y adhèrent.
o Obtenir le consentement écrit du jeune et de sa famille à partager des
renseignements les concernant.
o Communiquer avec les partenaires déjà impliqués ou qui devraient l’être
dans la situation et solliciter leur collaboration dans l’évaluation globale des
besoins du jeune et de sa famille.
o Communiquer avec le répondant PSII de son établissement, dans le cas où
la situation du jeune est méconnue des autres partenaires potentiels ou s’il
se retrouve dans une situation complexe.
o Désigner le responsable de la démarche PSII avec les partenaires
impliqués (incluant le jeune et sa famille).
o Communiquer, au préalable, avec les partenaires des autres
établissements afin de bien moduler les rôles de chacun.
o Soutenir les intervenants dans leurs démarches avec les partenaires
connus.
o Communiquer avec le répondant PSII d’un autre établissement dans le cas
où la situation du jeune est inconnue pour l’établissement visé.
o Mettre en œuvre des activités de communication afin d’assurer une fluidité
entre les intervenants des divers établissements.
o Mettre les ressources administratives et un soutien clinique à la disposition
des intervenants.
16
Adapté de Lemay, L. et collaborateurs (2007). Ensemble vers un même horizon : Manuel de référence
pour la réalisation des Plans de services individualisés (PSI) et intersectoriels (PSII) à Laval-Volet
jeunesse Laval (Québec) : Agence de la santé et des services sociaux de Laval. 81 p.
20
La démarche PSII dans Lanaudière : Guide de référence
Étape 3 : Réaliser la rencontre PSII et rédiger la feuille synthèse
La rencontre permet de prendre en compte les besoins uniques du jeune et de sa
famille, de développer une vision globale des besoins dans la planification concertée
des services et de s’assurer que cette planification réponde à la volonté du jeune et
de sa famille. De plus, l’animation doit favoriser la relation de partenariat entre tous
les acteurs. La rédaction sur la feuille synthèse (annexe IV) officialise le tout comme
une forme d’engagement de tous les participants à la démarche.
Responsabilités à assumer pour la troisième étape17
ACTEURS
Jeune et sa famille
Intervenants
Rôle du
responsable
de la
démarche PSII
Rôle à titre
d’établissement
participant
Personnel de soutien
clinique
Gestionnaire/
directeur d’école
RESPONSABILITÉS
o Se préparer à la rencontre PSII avec le soutien d’un intervenant significatif.
o Participer aux décisions entourant les conditions de la rencontre : moment,
lieu, participants, etc.
o Être présents à la rencontre.
o Participer activement à la rencontre en partageant leurs besoins et les
services requis.
o Identifier leurs propres responsabilités en regard des objectifs émis.
o Signer et valider le contenu de la feuille synthèse.
o Connaître le sens et l’utilité de la feuille synthèse.
o S’assurer d’un accompagnement auprès du jeune et de sa famille dans la
préparation à la rencontre (incluant les détails de la feuille synthèse).
o Organiser la rencontre en tenant compte de la réalité de chacun des
acteurs.
o Animer la rencontre en favorisant la participation active du jeune et de sa
famille.
o S’assurer de la rédaction de la feuille synthèse.
o Planifier les activités de suivis du PSII et le moment de révision.
o S’assurer de la transmission de la feuille synthèse à tous les participants.
o Transmettre au répondant PSII de son établissement, s’il y a lieu, les
situations de « trous de services ».
o Représenter leur établissement.
o Participer aux décisions entourant l’organisation de la rencontre.
o Collaborer à la préparation du jeune et de sa famille à la rencontre.
o Favoriser la participation active du jeune et de sa famille lors de la
rencontre.
o Partager leur vision des besoins et des services requis dans la situation du
jeune et de sa famille.
o Reconnaître le sens et l’utilité de la feuille synthèse pour les personnes
impliquées dans la démarche PSII.
o Participer et s’engager activement aux décisions découlant de la rencontre
PSII.
o Classer la feuille synthèse au dossier du jeune de son établissement.
o Soutenir le responsable ou l’intervenant dans sa préparation à la rencontre.
o Connaître les modalités retenues pour remplir adéquatement le formulaire.
o Soutenir, au besoin, le responsable dans la rédaction de la feuille synthèse.
o Mettre les ressources administratives et un soutien clinique à la disposition
des intervenants.
17
Adapté de Lemay, L. et collaborateurs (2007). Ensemble vers un même horizon : Manuel de référence
pour la réalisation des plans de services individualisés (PSI) et intersectoriels (PSII) à Laval-Volet
jeunesse. Laval (Québec) : Agence de la santé et des services sociaux de Laval. 81 p.
21
La démarche PSII dans Lanaudière : Guide de référence
Étape 4 : Réaliser et assurer le suivi du PSII
La réalisation du PSII se traduit par des actions concrètes des objectifs spécifiques et
des moyens visant la réponse aux besoins de changements émis lors de la rencontre
PSII. Chaque partenaire concerné par l’atteinte de ces objectifs, en fonction de la
mission de leur établissement, a la responsabilité de mettre en place ou d’ajuster un
PI pour lequel le jeune et sa famille seront mis à contribution (participation active).
De plus, il faut également assurer le suivi qui a été déterminé lors de la rencontre
PSII.
Responsabilités à assumer pour la quatrième étape18
ACTEURS
Intervenants
Jeune et sa famille
Rôle du
responsable de la
démarche PSII
Rôle à titre
d’établissement
participant
Personnel de soutien
clinique
Gestionnaire/
directeur d’école
RESPONSABILITÉS
o Collaborer à la mise en œuvre de leur plan d’action avec les
partenaires concernés.
o S’engager activement dans le sens des changements
planifiés.
o Communiquer de manière continue l’évolution de leur
situation.
o Communiquer au responsable PSII toute information
pouvant affecter sa réalisation.
o S’assurer de la mise en œuvre du plan d’action retenu à la
rencontre PSII.
o Suivre l’évolution de la situation du jeune et de sa famille.
o S’assurer du respect des échéanciers.
o Mettre en œuvre le plan d’action retenu à la rencontre PSII.
o Respecter leur engagement à rendre les services planifiés.
o Respecter les échéances de révision convenues lors de la
rencontre PSII.
o Communiquer au répondant PSII toute information pouvant
affecter la réalisation du PSII.
o Soutenir le responsable ou l’intervenant dans la mise en
œuvre du suivi convenu à la rencontre PSII.
o Conseiller le responsable dans les situations qui peuvent
affecter la réalisation du PSII.
o Mettre les ressources administratives et un soutien clinique à
la disposition des intervenants.
18
Adapté de Lemay, L. et collaborateurs (2007). Ensemble vers un même horizon : Manuel de référence
pour la réalisation des Plans de services individualisés (PSI) et intersectoriels (PSII) à Laval-Volet
jeunesse. Laval (Québec) : Agence de la santé et des services sociaux de Laval. 81 p.
22
La démarche PSII dans Lanaudière : Guide de référence
Étape 5 : Évaluer, réviser et ajuster le PSII, s’il y a lieu
Il est maintenant temps de procéder à la révision du PSII. Il n’existe pas de
prescription légale quant à l’échéancier relatif à la révision d’un PSII, si ce n’est que
l’obligation d’en fixer un. La révision s’effectuera lors d’une rencontre et est le lieu
pour faire le point sur les services rendus et l’évolution de la situation du jeune et de
sa famille. Évidemment, on doit prendre soin de bien préparer le jeune et sa famille
à cette rencontre. À la lumière des résultats, les questions posées sont : est-ce que
les besoins du jeune et de sa famille sont répondus? Doit-on ajuster les services pour
mieux répondre aux besoins? Doit-on poursuivre les services pour répondre aux
besoins? Est-ce que la démarche PSII est encore nécessaire? Un court rapport doit
être élaboré et, si nécessaire, la rédaction d’une feuille synthèse du PSII révisé.
Responsabilités à assumer pour la cinquième étape19
ACTEURS
Intervenants
Jeune et sa famille
Rôle du
responsable
de la
démarche PSII
Rôle à titre
d’établissement
participant
Personnel de
soutien clinique
Gestionnaire/
directeur d’école
RESPONSABILITÉS
o Se préparer à la rencontre de révision avec le soutien du responsable du PSII.
o Participer aux décisions entourant les conditions de la rencontre : moment, lieu,
participants, etc.
o Être présents à la rencontre de révision.
o Participer activement à la rencontre en partageant, de manière constructive, leurs
évaluations en regard des objectifs et des services obtenus.
o Identifier leurs propres responsabilités en regard des nouveaux objectifs émis, s’il
y lieu.
o Valider et signer la feuille synthèse du PSII révisé, s’il y lieu.
o Assurer un accompagnement au jeune et sa famille dans la préparation à la
rencontre (incluant les détails du formulaire).
o Organiser la rencontre, à l’échéance prévue ou avant, lorsque des changements
dans la situation du jeune le requièrent, en tenant compte de la réalité de chacun
des partenaires.
o Animer la rencontre en favorisant la participation active du jeune et de sa famille.
o S’assurer de la rédaction du compte rendu.
o S’assurer de la rédaction, s’il y a lieu, de la feuille synthèse du PSII révisé.
o Transmettre au répondant PSII de son établissement, s’il y a lieu, les situations de
« trous de services ».
o Évaluer, avec le jeune et sa famille, l’atteinte des objectifs du PSII.
o Être représentant de leur établissement.
o Participer aux décisions entourant l’organisation de la rencontre.
o Favoriser la participation active du jeune et de sa famille lors de la rencontre.
o Partager leur vision des besoins et des services requis dans la situation du jeune
et de sa famille.
o Accueillir, de manière constructive, les bilans d’évaluation concernant leurs
services.
o Soutenir le responsable ou l’intervenant dans sa préparation à la rencontre.
o Connaître les modalités retenues pour remplir adéquatement la feuille synthèse.
o Soutenir, au besoin, le responsable dans la rédaction de la feuille synthèse.
o Mettre les ressources administratives et un soutien clinique à la disposition des
intervenants.
19
Adapté de Lemay, L. et collaborateurs (2007). Ensemble vers un même horizon : Manuel de référence
pour la réalisation des Plans de services individualisés (PSI) et intersectorielles (PSII) à Laval-Volet
jeunesse. Laval. (Québec) : Agence de la santé et des services sociaux de Laval. 81 p.
23
La démarche PSII dans Lanaudière : Guide de référence
CONCLUSION
Comme nous avons pu le constater à la lecture des sections précédentes,
l’actualisation d’une démarche PSII interpelle tout le monde : les jeunes et les
familles, les intervenants, les gestionnaires et les directions des établissements ou
organismes impliqués. Sans la contribution active de tous, la démarche PSII ne peut
se réaliser adéquatement.
De plus, ce document met l’emphase sur l’importance de la réelle participation du
jeune et de sa famille à toutes les étapes de la démarche PSII. Les intervenants des
différents établissements ou organismes doivent, à cet égard, jouer un rôle de
facilitateur auprès d’eux afin de les soutenir dans l’actualisation de cette
participation. N’oublions pas qu’ils sont les maîtres d’œuvre de leur cheminement et
que nous sommes là pour servir d’appui dans un moment de vie parfois difficile. À la
fois appropriée et organisée, la démarche PSII s’affirme comme étant :
« Une démarche concertée, pour et avec le jeune et sa famille »
Nous espérons que ce document atteint son principal objectif, soit de bien situer
l’intervenant à travers les différentes étapes que constitue la démarche PSII. Une
formation accompagnera ce cadre de référence, afin de s’assurer d’une
compréhension commune de la démarche proposée par l’ensemble de tous les
partenaires des différents réseaux. De plus, dans chacun des établissements, il est
déjà prévu que des ressources de soutien clinique seront mises à la disposition des
intervenants afin de les épauler dans l’actualisation d’une démarche PSII. Ces
différentes actions témoignent de l’adhésion des différentes directions à une mise en
place de qualité de la démarche PSII.
24
ANNEXE I : LES RESSOURCES DE SOUTIEN CLINIQUE
2009- 2010
Mise à jour en février 2010
Veuillez noter que cette liste des ressources de soutien clinique sera mise à jour
régulièrement, en version document, sur le site de la commission scolaire des
Samares : http://recit.cssamares.qc.ca/partenaires/
Accès au PSII territoire Nord20 :
Accès au PSII, territoire Nord21
Organismes
Personne-ressource
CSSS du Nord de
Lanaudière :
Répondant PSII de
l’établissement
Pierre Poulin
Coordonnateur des
programmes FEJ et SMJ, DITED
450 836-7011, poste 244
•
Services aux 0-5
ans
Martin Dufour
Coordonnateur de l’équipe de crise
pour les familles
450 839-3677, poste 4388
Caroline Ducharme
Cheffe d’administration de
programmes
450 882-2123, poste 1022
•
Services aux 5-17
ans, jeunes en
difficulté
Claire Bélanger
Coordonnatrice professionnelle
450 755-2111, poste 3330
Pascale-Andrée Vallières
Cheffe d’administration de
programmes
450 755-2111, poste 3326
•
Services aux 0–18
ans DP, DI et TED
n.d.
•
Centre de
réadaptation en
dépendances Le
Tremplin
Nathalie Machiori
Intervenante de l’équipe jeunesse
450 492-7444, poste 235
José Leclair
Cheffe d’administration de
programmes
450 759-8222
Benoît Lefrançois
Chef de programmes
450 755-6655
•
Services
psychiatriques pour
enfants et
adolescents
Jean Lemire
Chef d’administration de
programmes
450 581-5100, poste 450
Jean Lemire
Chef d’administration de
programmes
450 581-5100, poste 450
•
Équipe de santé
mentale jeunesse
(Nord)
Richard Voyer
Coordonnateur professionnel
450 755-2111, poste 3349
Pascale-Andrée Vallières
Cheffe d’administration de
programmes
450 755-2111, poste 3326
Gilles Bergeron
Direction de la qualité des services
professionnels
450 759-5333, poste 2501
Caroline Jacques
Agente de planification,
programmation et recherche
450 759-5333, poste 2651
Centres jeunesse de
Lanaudière (Les)
CRDP Le Bouclier
Josée Pelletier
Cheffe de programmes
450 755-2741, poste 2807
20
Mise à jour en février 2010
Cette liste sera mise à jour régulièrement et rendue disponible sur le site de la commission scolaire des
Samares au www.cssamares.qc.ca. Pour modifications, prière d’écrire à François Morin au
[email protected].
21
27
Accès au PSII, territoire Nord21
Organismes
Personne-ressource
•
Programme
Déficience motrice
jeunesse
Manon Beaudry
Coordonnatrice clinique
450 755-2741, poste 2888
•
Programme
Déficience du
langage jeunesse
Julie Perreault
Coordonnatrice clinique
450 755-2741, poste 2847
•
Programme
Déficience auditive
Julie Ouellet
Coordonnatrice clinique
450 582-3990, poste 225
•
Programme
Déficience visuelle
Lanaudière
Nord/Sud
Anita Dumoulin
Coordonnatrice clinique
450 581-3113, poste 325
Programme
Déficience motrice
traumatologie
Lanaudière Nord
Maryse Turgeon
Coordonnatrice clinique
450 755-2741, poste 2884
•
Répondant PSII de
l’établissement
Josée Pelletier
Cheffe de programmes
450 755-2741, poste 2807
Office des personnes
handicapées du
Québec22
Soutien à la personne :
1 800 567-1465
Jérôme Gauthier
Conseiller à l’intervention
collective régionale
450 752-6973
Centre de réadaptation
La Myriade
Christian Tellier
Adjoint à la DSC
450 585-4311, poste 330
Gisèle Legault
Cheffe de programmes
450 834-7001, poste 220
Commission scolaire des
Samares
Michel H. Lemire
Coordonnateur aux services
d’adaptation scolaire
450 758-3525
ou
la direction d’école concernée
François Morin
Directeur des services
éducatifs
450 758-3521
Réseau des services de
garde
La direction du service éducatif à
l’enfance concernée
Annette Bonamy
Conseillère en développement
et concertation – région
Lanaudière MFA
450 680-6287
Équipe d’intervention
jeunesse (EIJ)
Pierre Poulin
Coordonnateur des programmes FEJ
et SMJ, DI-TED
450 836-7011, poste 244
Pierre Poulin
Coordonnateur des
programmes FEJ et SMJ, DITED
450 836-7011, poste 244
22
L’OPHQ ne donne pas de services directs, mais peut, à la demande de la personne, la représenter
auprès des dispensateurs de services et assurer l’élaboration d’un PI, PSI ou PSII.
28
Accès au PSII territoire Sud23 :
Accès au PSII territoire sur le territoire Sud24
Répondant PSII de
Organismes
Personne-ressource
l’établissement
CSSS du Sud de Lanaudière :
•
•
Services aux 0-5 ans
Services aux 5-17 ans
•
Équipe de santé mentale
jeunesse
Gerry Marino
Coordonnateur professionnel
450 471-2881, poste 4051
Bernard Deschênes
Conseillers aux affaires
professionnelles-volet psychosocial
450 654-7525, poste 11170
Services aux 0–18 ans
DP, DI et TED
Francine Dépelteau
Cheffe d’administration de
programmes
450 470-0770, poste 266
654-7525, poste 11145
Bernard Deschênes
Conseillers aux affaires
professionnelles-volet psychosocial
450 654-7525, poste 11170
Centres jeunesse de
Lanaudière (Les)
Gilles Bergeron
Directeur de la qualité des
services professionnels
450 759-5333, poste 2501
Caroline Jacques
Agente de planification, de
programmation et de recherche
450 759-5333, poste 2651
Services psychiatriques pour
enfants et adolescents
Richard Voyer
Coordonnateur professionnel
450 755-2111, poste 3349
Jean Lemire
Chef d’administration de
programmes
450 581-5100, poste 450
Josée Pelletier
Cheffe de programmes
450 964-7749, poste 221
CRDP Le Bouclier
•
Programme Déficience
motrice jeunesse
Jocelyne Pelletier
Coordonnatrice clinique,
Lanaudière Sud
450 964-7749, poste, 251
•
Programme Déficience du
langage jeunesse
Lanaudière Sud
Marie-Josée Houle
Coordonnatrice clinique
450 582-3990, poste, 248
•
Programme Déficience du
langage jeunesse
Lanaudière Sud
Patrick Fraser
Coordonnateur clinique
450 582-3990, poste 231
•
Programme Déficience
auditive Lanaudière
Nord/Sud
Julie Ouellet
Coordonnatrice clinique
450 582-3990, poste 225
•
Programme Déficience
visuelle Lanaudière
Nord/Sud
Anita Dumoulin
Coordonnatrice clinique
450 581-3113, poste 325
23
Mis à jour en février 2010
Cette liste sera mise à jour régulièrement et rendue disponible sur le site de la Commission scolaire des
Affluents au http://www.csaffluents.qc. Pour modifications, prière d’écrire à Claire-Élise Tremblay : [email protected]
24
29
•
Accès au PSII territoire sur le territoire Sud24
Répondant PSII de
Organismes
Personne-ressource
l’établissement
Johanne Gaudreau
Programme Déficience
Coordonnatrice clinique
motrice traumatologie
450 964-7749, poste 248
Lanaudière Sud
Office des personnes
handicapées du Québec25
Soutien à la personne :
1 800 567-1465
Centre de réadaptation La
Myriade
Christian Tellier
Adjoint à la DSC
450 585-4311, poste 330
Jérôme Gauthier
Conseiller à l’intervention collective
régionale
450 752-6973
Gisèle Legault
Cheffe de programmes
450 834-7101, poste 220
Commission scolaire des
Affluents
Claire-Élise Tremblay
Conseillère pédagogique
450 492-9400, poste 4537
Claire-Élise Tremblay
Conseillère pédagogique
450 492-9400, poste 4537
Martin Richard
Coordonnateur SÉPEC
450 492-9400, poste 5451
Martin Richard
Coordonnateur SÉPEC
450 492-9400, poste 5451
Réseau des services de garde
La direction du service éducatif à
l’enfance concernée
Annette Bonamy
Conseillère en développement et
concertation – région Lanaudière
MFA
450 680-6287
Centre de réadaptation en
dépendances Le Tremplin
Nathalie Machiori
Intervenante équipe jeunesse
450 492-7444, poste 235
Benoît Lefrançois
Chef de programmes
450 755-6655
Équipe d’intervention
jeunesse
Gerry Marino
Coordonnateur professionnel
450 471-2881, poste 4051
Bernard Deschênes
Conseillers aux affaires
professionnelles-volet psychosocial
450 654-7525, poste11170
25
L’OPHQ ne donne pas de services directs, mais peut, à la demande de la personne, la représenter
auprès des dispensateurs de services et assurer l’élaboration d’un PI, PSI ou PSII.
30
ANNEXE II : LES CHAMPS D’INTERVENTION
Champs d’intervention : quelques repères pour l’évaluation globale26
QUELQUES REPÈRES :
BESOINS EN LIEN AVEC …
CHAMPS D’INTERVENTION
¾
Développements neurologique, sensoriel, moteur, physique et cognitif.
Santé et bien-être physique en général : hygiène, alimentation, sommeil,
activités physiques, habitudes de vie, habitudes de consommation
(dépistage, sevrage et stabilisation).
Soins de santé préventive : vaccination, suivi médical régulier, etc.
Soins de santé spécialisés en raison de maladies, de déficits physiques
(reliés à la vision, la parole, le langage, l’audition, la motricité, etc.) ou
d’atteintes neurologiques.
Développement au plan de l’estime de soi, de l’identité, de l’autonomie, etc.
Développement d’habiletés reliées au bien-être psychologique : capacité de
composer avec le stress, identification, expression et modulation des
émotions, etc.
Soins spécialisés en raison de traumatismes, de problèmes de santé
mentale (diagnostic psychiatrique), de problèmes de dépendances, etc.
Accès à un milieu de vie ou à un hébergement correspondant le plus
possible à ses aspirations et besoins (stabilité, appartenance, liens
d’attachement, etc.).
Développement de capacités fonctionnelles pour vivre dans son milieu de
vie, d’habiletés reliées aux activités de la vie quotidienne et domestique.
Adaptation sécuritaire du milieu.
Maintien, développement ou rétablissement de liens harmonieux avec les
membres de sa famille ou dans la vie de couple.
Accès à un fonctionnement et à un climat familial propices à son adaptation
ou à son intégration sociale.
Accès à des relations amicales et sociales correspondant à ses aspirations.
Développement des habiletés sociales requises pour la communication avec
autrui : entrer en relation, résoudre des conflits, créer des liens, etc.
Développement des liens intimes (sexualité).
Utilisation de moyens appropriés de communication.
Accès à des ressources spécialisées (télécommunication, signalisation, etc.).
Accès à un service de garde (CPE ou scolaire).
Fréquentation et scolarisation en milieu scolaire.
Accès à une école régulière : en classe ordinaire ou spécialisée.
Accès à une école spécialisée.
Développement de compétences ou d’habiletés requises à son intégration
scolaire.
Transport.
Exercice d’un travail rémunéré.
Développement et formation en milieu de travail.
Accès à des occupations socialement valorisées.
Adaptation, enseignement des habiletés ou soutien nécessaire pour profiter
de ces activités.
Transport.
¾
¾
¾
¾
Accès aux activités socioculturelles, de plein air, de sport et de tourisme.
Accès aux activités régulières de loisirs ou aux activités adaptées.
Développement des habiletés ou de conditions nécessaires pour en profiter.
Transport.
¾
Accès aux ressources et services réguliers ou adaptés de la communauté
(ex. : transport en commun régulier ou adapté).
Utilisation des ressources : isolement ou intégration sociale.
Participation aux activités communautaires, à des groupes sociaux et aux
fonctions civiques.
¾
¾
Santé, développement
et bien-être
physique
Santé, développement
et bien-être
psychologique
¾
¾
¾
¾
¾
¾
Milieu de vie/ Domicile
Hébergement
¾
¾
¾
Relations familiales et
conjugales
Relations
interpersonnelles et
sociales
Milieu de garde
Milieu scolaire
Formation
¾
¾
¾
¾
¾
¾
¾
¾
¾
¾
¾
¾
Travail
Occupation
Loisirs
Communauté
¾
¾
¾
¾
¾
¾
26
Lemay, Louise et collaborateurs (2007). Ensemble vers un même horizon : Manuel de référence pour la
réalisation des plans de services individualisés (PSI) et intersectoriels (PSII) à Laval-Volet jeunesse. Laval.
(Québec) : Agence de la santé et des services sociaux de Laval. P. 20
33
ANNEXE III : LA FEUILLE SYNTHÈSE DE LA RENCONTRE PSII
PLAN DE SERVICES INDIVIDUALISÉ ET INTERSECTORIEL (PSII)
Feuille synthèse
Nom du jeune :_____________________________
Date de naissance :___________________________
Date du
PSII :________________________________
Initial †
Révisé †
Confidentiel (à classer dans le dossier du jeune de son établissement)
Responsable du PSII : _______________________________
Nom des personnes impliquées
Organisme ou lien avec le jeune
Signatures
Centres jeunesse
Services de garde éducatifs à
l’enfance :________________
CR La Myriade
CRDP Le Bouclier
CSSS
Établissement scolaire :
___________________________
OPHQ
Services psychiatriques pour
enfants et adolescents
Situation nécessitant la tenue d’un PSII (cocher l’une des situations)
Jeune d’âge ou de niveaux préscolaire,
primaire ou secondaire ayant des besoins
particuliers.
Transition école/vie active : le jeune est
scolarisé et se dirige vers la vie active.
37
Le jeune est scolarisé ou non et il n’a pas les
services requis par sa situation.
PLAN DE SERVICES INDIVIDUALISÉ ET INTERSECTORIEL
Feuille synthèse
Nom du jeune :_____________________________
Synthèse de la situation
Situation souhaitée par les participants
ACTIONS À POSER
RESPONSABLE-S / DISPENSATEUR-S
38
ÉCHÉANCIER
PLAN DE SERVICES INDIVIDUALISÉ ET INTERSECTORIEL
Feuille synthèse
ACTIONS À POSER
Nom du jeune :_____________________________
RESPONSABLE-S / DISPENSATEUR-S
ÉCHÉANCIER
NOTES PARTICULIÈRES : (inscrire ici toute information, contrainte ou attente des participants qui éclairerait la situation de la personne ou les
démarches à entreprendre).
Date de la révision : __________________________________
Signature du jeune ou de son représentant
Signature de l’intervenant responsable du PSII
_______________________________________
__________________________________
S’il y a un ou des besoins non répondus par les services du territoire, le responsable du PSII du jeune concerné doit les communiquer au
répondant PSII de son établissement.
39
ANNEXE IV : TRANSITION ÉCOLE-VIE ACTIVE
LES BUTS DE LA PLANIFICATION DE LA TRANSITION ÉCOLE-VIE
ACTIVE (TÉVA)27
Maximiser l'autonomie et le développement des habiletés du jeune, favoriser une
meilleure connaissance de ses intérêts pour le préparer adéquatement à une vie
adulte active, dans toutes les sphères de sa vie (logement, travail, activités de jour,
vie sociale, transport, éducation des adultes, etc.) et cela, en complémentarité avec
les parents, l'école et les partenaires concernés.
Assurer une continuité dans le parcours du jeune, de son vécu scolaire à la vie adulte
active en sensibilisant, outillant et impliquant le jeune et sa famille dans la démarche
de planification de sa transition :
ƒ importance de soutenir le jeune dans l'identification de son projet de vie;
ƒ importance pour les parents de réfléchir à la vision d'avenir qu'ils projettent
pour et sur leur jeune;
ƒ prendre connaissance des ressources disponibles et des programmes pouvant
aider le jeune dans ses démarches d'insertion professionnelle ou sociale avant
qu'il ne quitte l'école;
ƒ s'assurer que chaque jeune identifié dans le cadre de ce processus terminera
l'école avec un plan de services individualisé et intersectoriel (PSII) préparé
en fonction de garantir une continuité de son projet de vie.
LA DÉMARCHE
À qui s'adresse la démarche?
La TEVA s'adresse aux élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation et
d’apprentissage (EHDAA) qui auront été identifiés par l'école ou tout autre
partenaire, et qui auraient besoin d'une démarche planifiée et concertée pour faciliter
leur transition à la vie adulte et au passage à des études postsecondaires.
Quand s'amorce la démarche?
La démarche sera envisagée, tout en tenant compte de la situation de l'élève, à
partir du moment où ce dernier débute les stages et dès qu’il atteint l'âge de 16 ans.
Cet âge de référence permet de moduler le besoin et d'étendre le processus de
transition en fonction du programme scolaire et de l'orientation socioprofessionnelle
qui sera envisagée pour le jeune selon le programme dans lequel il sera inscrit.
Que vise la démarche?
Les interventions seront orientées principalement vers la participation sociale (en
fonction du travail ou d'autres activités valorisantes) du jeune et de sa préparation à
la vie adulte, notamment en regard de ses choix de milieu de vie (logement, famille
d'accueil, etc.), de ses loisirs et de la transformation de son réseau social, après qu'il
aura quitté l'école.
Qui collabore à la démarche?
La démarche s'inscrit dans une approche multisectorielle contribuant à la réalisation
du projet de vie du jeune et s'articulera autour d'une collaboration avec les
partenaires pertinents (le jeune, ses parents, l'école, les milieux de la réadaptation,
de la santé et des services sociaux, de l'emploi, du loisir), ainsi que des organismes
communautaires.
27
Source : RCPHL, Ressources en transition école-vie active, http://www.rcphl.org/TEVA.htm
43
Comment s'articule la démarche?
La démarche s'inscrit à l'intérieur du plan de services individualisé et intersectoriel
(PSII) du jeune, en vue d'assurer la planification, la coordination et la continuité des
interventions. Habituellement, la démarche est amorcée par l'école qui identifie les
élèves concernés par une préparation de la transition.
Existe-t-il des outils pour aider
intervenants dans la démarche?
le
jeune,
sa
famille
et
les
Il existe de nombreux outils conçus pour aider les différents partenaires associés à la
démarche de planification de la TEVA. Deux outils sont présentés ici pour tracer le
portrait du jeune, vu par lui-même et par ses parents. Les informations recueillies à
partir des questionnaires peuvent ensuite être résumées dans la synthèse du portrait
du jeune, celle-ci étant également présentée dans la présente annexe. Ces deux
outils sont complémentaires à la feuille synthèse PSII.
Pour de plus amples informations et des outils pratiques, visitez les sites
Internet suivants :
LA CLÉ DE LA TEVA
http://www.rophcq.com/TEVA/
RESSOURCES EN TRANSITION ÉCOLE-VIE ACTIVE
http://www.rcphl.org/TEVA.htm
44
Les partenaires potentiels pour accompagner le jeune et sa famille
dans une démarche TEVA réussie
Commissions scolaires et écoles
Offrir des services éducatifs. Elles ont pour mission d’instruire,
de socialiser et de qualifier tous les élèves. Elles évaluent les
besoins des élèves et adaptent les services afin de favoriser le
développement de leurs compétences en vue d’une intégration
sociale et professionnelle réussie.
Clientèle desservie : jeunes 4 à 21 ans et adultes (formation aux
adultes)
Commission scolaire des Affluents
Regroupant le territoire des municipalités régionales de comté
de L’Assomption et Les Moulins, dont les superficies sont
globalement équivalentes, la Commission scolaire des Affluents
s’étend sur 528,61 kilomètres carrés. La population de huit
municipalités et villes est concernée.
Commission scolaire des Samares
La Commission scolaire des Samares regroupe une cinquantaine
de municipalités de quatre MRC : Joliette, Matawinie, d’Autray
et Montcalm. Son territoire s’étend sur une superficie de plus de
100 km par 135 km. La commission scolaire rend des services
éducatifs et complémentaires à environ 22 500 élèves dans 90
établissements. Ses enjeux : Accroître la qualification et la
diplomation et mobiliser le personnel autour de la réussite des
élèves.
Direction régionale de Laval, Laurentides, Lanaudière du
ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport
Élaborer et proposer au gouvernement des politiques relatives
aux domaines de l’éducation préscolaire, de l’enseignement
primaire et secondaire, de l’enseignement collégial ainsi que de
l’enseignement et de la recherche universitaire.
Centres jeunesse de Lanaudière (Les)
Les Centres jeunesse sont chargés de fournir une aide spécialisée
aux jeunes qui connaissent des difficultés graves et à leurs
familles, ainsi qu'aux jeunes mères qui vivent des problèmes
sévères d'adaptation.
Clientèle desservie : jeunes de 0-18 ans connaissant des
difficultés graves et leur famille
Centres de santé et de services sociaux
Les centres de santé et de services sociaux de Lanaudière ont
pour mandat de promouvoir la santé et le bien-être de la
population, accueillir, évaluer et diriger les personnes et leurs
proches vers les services requis ainsi que prendre en charge et
soutenir les personnes vulnérables.
Clientèle desservie : toutes clientèles
Centres de réadaptation
Centre de réadaptation La Myriade
Offrir et dispenser des services d'adaptation ou de réadaptation,
dans une perspective de participation sociale, à des personnes de
la région de Lanaudière vivant avec une déficience intellectuelle,
présentant un trouble envahissant du développement ou étant
prises avec un trouble mental grave, de même que des services
d'assistance éducative spécialisés à leur entourage et de soutien
aux partenaires qui sont impliqués auprès d'elles.
Centre de réadaptation en déficience physique
Le Bouclier
Offrir des services spécialisés d'adaptation, de réadaptation et
d'intégration sociale aux personnes de tous âges ayant une
déficience auditive, du langage, motrice ou visuelle.
Agence de la santé et des services sociaux de
Lanaudière
Coordonner la mise en place de services de santé et de services
sociaux, particulièrement en matière de financement, de
ressources humaines et de services spécialisés.
Office des personnes handicapées du Québec
Informer, conseiller et soutenir la personne et sa famille dans
leurs démarches d’obtention de services. Veiller à la
coordination des services aux personnes handicapées et
conseiller le gouvernement pour tout ce qui concerne les besoins
des personnes handicapées.
45
Emploi-Québec
Développer la main d’œuvre et l’emploi. Lutter contre le
chômage, l’exclusion et la pauvreté dans une perspective de
développement économique et social.
Les Centres locaux d’emploi
Les personnes qui veulent intégrer le marché du travail ou
développer leurs compétences trouveront des services répondant
à leurs besoins en s’adressant au Centre local d’emploi (CLE)
de leur municipalité régionale de comté (MRC).
Service spécialisé de main d’œuvre ESSOR II
(SSMO-ESSOR II)
Aider les personnes ayant une limitation physique, sensorielle,
psychologique (incluant la toxicomanie) ou intellectuelle, qui
rencontrent d’importantes difficultés pour trouver, intégrer ou
maintenir un emploi. La clientèle visée par nos services
comprend les personnes handicapées qui sont à la recherche
d’un emploi sur le marché régulier, qui ont déjà trouvé leur
emploi ou sont déjà en emploi, mais requièrent un contrat
d’intégration au travail (CIT), les jeunes en recherche d’un
emploi d’été avec ou sans CIT ainsi que les jeunes à la recherche
d’un emploi à temps partiel durant leur formation.
Carrefour jeunesse-emploi
Favoriser l’autonomie personnelle, sociale, économique et
professionnelle des jeunes adultes.
Clientèle desservie : jeunes de 16-35 ans
Les organismes communautaires (DI, DP, TED)
La Table de concertation régionale des associations de
personnes handicapées de Lanaudière (TCRAPHL) est un
organisme à but non lucratif regroupant les associations de
personnes handicapées de la région. Son rôle est de voir, avec
ces associations, à l'amélioration de la qualité de vie et à
l'intégration sociale des personnes ayant des limitations
fonctionnelles. Pour connaître les coordonnées des organismes
de personnes handicapées de la région, connaître la nature de
leurs services et activités ou pour toute autre information, il
suffit de communiquer avec la TCRAPHL.
Les partenaires régionaux
Mes partenaires locaux
Agence de la santé et des services sociaux de
Lanaudière
Téléphone : 450 759-1157
Sans frais : 800 668-9229
Site Internet : http:/www.agencelanaudiere.qc.ca
Emploi-Québec
Direction régionale de Lanaudière
Téléphone : 450 752-6888
Sans frais : 877 465-1933
Site Internet : http://emploiquebec.net
Carrefour jeunesse-emploi
Téléphone : 514 393-9155
Site Internet : http://www.cjereseau.org
Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport
Direction régionale de Laval, des Laurentides et de
Lanaudière
Téléphone : 450 430-3611
Site Internet : http://www.mels.gouv.qc.ca
Centres jeunesse de Lanaudière (Les)
Téléphone: 450 756-4555
Site Internet: http://www.acjq.qc.ca
Centre de réadaptation La Myriade
Téléphone : 450 753-9600
Site Internet : http://www.crlamyriade.qc.ca
Centre de réadaptation en déficience physique
Le Bouclier
Téléphone : 450 755-2929
Sans frais : 866 347-2929
Site Internet : http://www.bouclier.qc.ca
Office des personnes handicapées du Québec
Sans frais : 800 567-1465
Site Internet : http://www.ophq.gouv.qc.ca
SSMO-ESSOR II
Téléphone : 450 755-3855
Site Internet : http://www.essor2.org
Table de concertation régionale des associations de personnes
handicapées de Lanaudière (TCRAPHL)
Téléphone : 450 755-1488
Sans frais: 877 797-1488
______________________________________________
______________________________________________
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46
Synthèse – Portrait du jeune
28
RAPPEL : L’utilisation de ce document est restreinte à la démarche de planification des services individualisés et intersectoriels (PSII)
Nom du jeune
Date
1 – PROJET DE VIE
Forces et
compétences
Goûts et aspirations Besoins et obstacles
2 – HABITATION
3 – SANTÉ ET SÉCURITÉ
28
Source : RCPHL, Ressources en transition école-vie active,
http://www.rcphl.org/TEVA.htm
47
Pistes d’action
Ordre de priorité
Synthèse – Portrait du jeune (suite)
Nom du jeune
Date
Forces et
compétences
Goûts et aspirations
4 – VIE SOCIALE
ET LOISIRS
5– TRANSPORT
6– FORMATION
7 – TRAVAIL
(travail rémunéré,
stage, bénévolat)
48
Besoins et obstacles
Pistes d’action
Ordre de priorité
Portrait de l’élève et vision du futur
Version du jeune29
RAPPEL : L’utilisation de ce document est restreinte à la démarche de planification des services
individualisé et intersectoriel (PSII).
Ce formulaire doit être rempli par le jeune sans l’aide de ses parents qui auront à remplir un
questionnaire semblable. Bien entendu, un accompagnateur peut aider le jeune à répondre aux
différentes questions en reformulant les énoncés au besoin pour une meilleure compréhension.
L’accompagnateur doit demeurer le plus objectif possible dans l’interprétation des réponses fournies
par le jeune.
Nom du jeune
Date de naissance
Complété par
Date
1 – PROJET DE VIE
Si tu avais une baguette magique et que tu étais capable de réaliser trois de tes souhaits pour l’avenir,
quels seraient ces souhaits? Autrement dit, quels sont tes rêves pour le futur? Que souhaites-tu faire
quand tu auras terminé l’école? (Continue sur une autre feuille si tu manques d’espace)
29
Source : RCPHL, Ressources en transition école-vie active, http://www.rcphl.org/TEVA.htm
49
2 – HABITATION
Portrait (Situation actuelle)
ƒ
Où habites-tu présentement?
ƒ
Avec mes parents
En famille d’accueil
En appartement
Autre endroit
Participes-tu aux tâches de la maison?
OUI
NON
Si oui, lesquelles?
Préparer les repas
Corder le bois
Faire le ménage
Nettoyer la piscine
Faire le lavage
Ramasser les feuilles
Tondre la pelouse
Déneiger l’entrée
Autres :
Vision du futur
ƒ
Où aimerais-tu habiter vers l’âge de 25 ans?
ƒ
Avec mes parents
En appartement avec des amis
Seul en appartement
En appartement avec mon amoureux-se
En famille d’accueil
Autres:
Si tu souhaites aller vivre en appartement, qu’as-tu à apprendre pour réaliser ton projet?
Comment faire un budget
Comment faire le ménage de la maison
Comment préparer des repas
Comment être autonome pour mon horaire
Comment faire l’épicerie
Comment m’occuper de mes vêtements
Comment prendre soin de moi
Autres :
50
ƒ
Qui peut t’aider dans ces apprentissages?
Tes parents
Ton frère, ta sœur
Ton enseignant
Autres :
Ton intervenant
3 – SANTÉ ET SÉCURITÉ
Portrait (Situation actuelle)
ƒ
Prends-tu des médicaments actuellement?
Si oui, es-tu capable de les prendre sans aide?
ƒ
OUI
NON
OUI
NON
As-tu des services d’un organisme de santé comme : Le Bouclier, La Myriade, un CLSC ou
CSSS, ou d’un organisme communautaire, etc.? OUI
NON
Si oui, de quel-s organisme-s?
Quels sont les services reçus?
ƒ
As-tu des besoins particuliers (ex. : utiliser un fauteuil roulant ou besoin d’aide pour
comprendre certaines choses, etc.)? OUI
NON
Si oui, quels sont tes besoins ?
Comment cela te limite-t-il dans tes activités quotidiennes?
Vision du futur
ƒ
Qu’auras-tu besoin d’apprendre pour t’occuper toi-même de ta santé et de ta sécurité?
Quoi faire en cas d’urgence
(incendie, maladie)
Comment prendre et connaître
mes médicaments
Savoir identifier les aliments à jeter
Comment prendre un rendez-vous
Savoir reconnaître les dangers
Autres :
51
4 – VIE SOCIALE ET LOISIRS
Portrait (Situation actuelle)
ƒ
As-tu des amis à l’école?
OUI
NON
Si oui, quel genre d’activités fais-tu avec eux ?
ƒ
As-tu des amis en dehors de l’école, quand il n’y a pas de classe?
Si oui, est-ce les mêmes amis qu’à l’école?
OUI
OUI
NON
Quand les vois-tu?
Le soir
Pendant les vacances
La fin de semaine
Autres :
Que fais-tu avec eux ? Donne-nous des exemples.
ƒ
Quels sont tes loisirs préférés (sports, sorties, musique, jeux vidéo, etc.)?
ƒ
Que fais-tu pour t’occuper lors des journées de congé et des fins de semaine?
52
NON
Vision du futur
ƒ
Crois-tu pouvoir garder tes amis après avoir quitté l’école?
OUI
NON
Si oui, comment feras-tu pour garder un contact avec eux?
ƒ
Quand penses-tu pouvoir voir tes amis lorsque tu n’iras plus à l’école?
Le jour
Pendant les vacances
Le soir
Autres :
La fin de semaine
ƒ
Où penses-tu pouvoir les rencontrer?
ƒ
Que feras-tu avec eux?
ƒ
Aimerais-tu rencontrer de nouvelles personnes?
OUI
NON
Si oui, qu’aimerais-tu faire avec ces personnes?
ƒ
As-tu des loisirs ou des activités que tu aimerais pratiquer lorsque tu n’iras plus à l’école?
NON
OUI
Si oui, qu’aimerais-tu faire?
53
ƒ
Penses-tu avoir besoin d’aide pour pratiquer ces loisirs et activités?
OUI
NON
Si oui, selon toi, quel genre d’aide auras-tu besoin?
ƒ
Crois-tu être en mesure de planifier tes activités par toi-même une fois l’école terminée?
OUI
NON
Si non, qui va t’aider et comment?
ƒ
As-tu des difficultés ou des comportements à améliorer, à changer pour mieux réaliser tes
rêves?
NON
OUI
Si oui, lesquels ?
ƒ
Qui peut t’aider par rapport à ces difficultés?
Tes parents
Ton frère, ta sœur
Ton enseignant
Autres :
Ton intervenant
54
5 – TRANSPORT
Portrait (Situation actuelle)
ƒ
Comment te déplaces-tu actuellement?
En auto avec mes parents
En transport adapté
En transport en commun seul
Autres :
En transport en commun accompagné
ƒ
Est-ce qu’il t’arrive de faire des sorties seul (aller à l’épicerie, au dépanneur, au centre
NON
commercial, au cinéma, au parc, etc.)? OUI
Si oui, quel moyen de transport utilises-tu dans tes déplacements?
En transport en commun
En transport adapté
À pied
Autres :
À vélo
Vision du futur
ƒ
Comment penses-tu te rendre à tes activités, lorsque tu n’iras plus à l’école?
En auto avec mes parents
En transport en commun seul
Avec mon auto (je conduis)
En transport en commun accompagné
En auto avec des amis (je ne conduis pas)
Autres :
En transport adapté
ƒ
As-tu des apprentissages à faire pour développer ton autonomie dans tes déplacements?
OUI
NON
Si oui, que dois-tu apprendre?
55
6 – FORMATION
Portrait (Situation actuelle)
ƒ Dans combien d’années termineras-tu l’école secondaire?
ƒ
Es-tu en bonne voie pour obtenir un diplôme d’études secondaires?
NON
OUI
Dans quelle formation es-tu actuellement?
Vision du futur
ƒ
Penses-tu t’inscrire à des cours après avoir quitté l’école secondaire?
OUI
NON
Si oui, où?
Éducation des adultes
CEGEP
DEP (études professionnelles)
Autres :
ƒ
Quelle formation voudrais-tu suivre?
ƒ
Crois-tu que ce choix de formation est adapté à ta condition (tes limites)?
OUI
NON
Si non, que comptes-tu faire?
56
ƒ Crois-tu que ce choix de carrière te permettra de trouver un emploi dans ton milieu de vie
actuel ?
OUI
NON
Si non, que comptes-tu faire?
ƒ
Qui peut t’aider à trouver des réponses à ces questions?
Tes parents
Ton frère, ta sœur
Ton enseignant
Autres :
Ton intervenant
L’orienteur de ton école
7 – TRAVAIL (travail rémunéré, stage, bénévolat)
Portrait (Situation actuelle)
ƒ
As-tu déjà fait un stage pendant l’année scolaire? OUI
NON
Si oui, quel genre de stage?
Où se déroulait ton stage?
Qu’as-tu le plus aimé lors de ton stage?
Qu’as-tu le moins aimé lors de ton stage?
ƒ
As-tu déjà fait du bénévolat pendant l’année scolaire?
NON
OUI
Si oui, où se déroulait ton bénévolat?
As-tu aimé ton expérience?
ƒ
OUI
As-tu déjà entrepris une recherche d’emploi?
NON
OUI
NON
Si oui, as-tu éprouvé des difficultés lors de ta recherche d’emploi? OUI
Si oui, lesquelles?
57
NON
ƒ
Est-ce que quelqu’un t’aide dans ta recherche d’emploi? OUI
NON
Si oui, de quel(s) organisme(s)?
Quels sont les services reçus?
ƒ
As-tu déjà travaillé pendant l’année scolaire? OUI
NON
Si oui, quel genre de travail?
Pour quelle entreprise?
Étais-tu payé pour ce travail?
ƒ
As-tu déjà eu un emploi d’été?
OUI
NON
OUI
NON
OUI
NON
Si oui, quel genre de travail?
Pour quelle entreprise?
Étais-tu payé pour ce travail?
ƒ
As-tu des besoins particuliers (ex. : utiliser un fauteuil roulant ou besoin d’aide pour
comprendre certaines choses, etc.) qui te limitent dans ton travail? OUI
NON
Si oui, quels sont ces besoins particuliers?
Comment cela te limite-t-il dans ton travail?
Vision du futur
ƒ
Reçois-tu un chèque du programme de l’aide sociale pour contraintes sévères à l’emploi?
NON
OUI
Si oui, depuis combien d’années?
58
ƒ
ƒ
En tenant compte de tes difficultés, crois-tu être capable de travailler? OUI
Si oui, quel genre de travail serais-tu capable de faire?
NON
Est-ce que tu veux des stages, du bénévolat ou occuper un emploi après ton secondaire?
NON
Je ne sais pas
OUI
Si oui, qu’aimerais-tu faire?
Si non, pourquoi et dis-nous comment tu occuperas ton temps?
59
Portrait de l’élève et vision du futur
Version du parent
30
RAPPEL : L’utilisation de ce document est restreinte à la démarche de planification des services
individualisé et intersectoriel (PSII).
Vous devez remplir le document à partir de ce que vous pensez et connaissez de votre jeune.
Nom du jeune
Date de naissance
Complété par
Date
Vous devez remplir le document à partir de ce que vous pensez de votre jeune.
Le masculin est utilisé pour alléger le texte
1 – PROJET DE VIE
Selon vous, que veut faire votre jeune lorsqu’il sera adulte? Qu’est-ce qui est le plus important
pour lui? Quels sont ses rêves? Croit-il pouvoir les réaliser? (Si vous manquez d’espace,
continuez sur une autre feuille)
30
Source : RCPHL, Ressources en transition école-vie active, http://www.rcphl.org/TEVA.htm
61
2 – HABITATION
Portrait (Situation actuelle)
ƒ
ƒ
Où habite votre jeune?
Avec nous, ses parents
En famille d’accueil
En appartement
Autre endroit
Participe-t-il aux tâches de la maison? OUI
NON
Si oui, lesquelles?
Préparer les repas
Corder le bois
Faire le ménage
Nettoyer la piscine
Faire le lavage
Ramasser les feuilles
Tondre la pelouse
Déneiger l’entrée
Autre :
Si non, avez-vous déjà tenté de l’impliquer à ces tâches ?
Comment voyez-vous le futur pour votre jeune?
ƒ
ƒ
Où croyez-vous qu’il aimerait habiter vers l’âge de 25 ans?
Avec nous, ses parents
En appartement avec des amis
Seul en appartement
En appartement avec son amoureux (se)
En famille d’accueil
Autre
Si vous croyez qu’il souhaite aller vivre en appartement, qu’a-t-il à apprendre pour réaliser
son projet?
Comment faire un budget
Comment faire le ménage de la maison
Comment préparer des repas
Comment être autonome pour son horaire
Comment faire l’épicerie
Comment s’occuper de ses vêtements
Comment prendre soin de lui
Autres
62
3 – SANTÉ ET SÉCURITÉ
Portrait (Situation actuelle)
ƒ
NON
Votre jeune prend-il des médicaments ? OUI
Si oui, est-il capable de les prendre sans aide? OUI
ƒ
NON
A-t-il des services d’un organisme de santé (Le Bouclier, La Myriade, CLSC ou CSSS, d’un
NON
organisme communautaire, etc.)? OUI
Si oui, lesquels?
Quels sont les services reçus ?
ƒ
A-t-il des besoins particuliers (ex. : utiliser un fauteuil roulant ou besoin d’aide pour
comprendre certaines choses, etc.)? OUI
NON
Si oui, quels sont ses besoins ?
Comment cela le limite-t-il dans ses activités quotidiennes?
ƒ
Avez-vous des discussions sur la sexualité avec votre jeune? OUI
NON
ƒ
Si non, aimeriez-vous en discuter avec lui?
NON
OUI
Vision du futur
ƒ
Qu’aura-t-il besoin d’apprendre pour s’occuper lui-même de sa santé et de sa sécurité?
Quoi faire en cas d’urgence
(incendie, maladie)
Comment prendre et connaître
ses médicaments
Savoir identifier les aliments à jeter
Comment prendre un rendez-vous
Savoir reconnaître les dangers
Autres
63
4 – VIE SOCIALE ET LOISIRS
Portrait (Situation actuelle)
ƒ
Votre jeune a-t-il des amis à l’école?
OUI
NON
Si oui, que fait-il avec eux ? Nommez le genre d’activités ?
ƒ
A-t-il des amis en dehors de l’école?
Si oui, est-ce les mêmes qu’à l’école?
OUI
NON
OUI
NON
Quand les voit-il?
Le soir
Pendant les vacances
La fin de semaine
Autres
Que fait-il avec eux, quel genre d’activités ?
ƒ
Quels sont ses loisirs préférés (sports, sorties, musique, jeux vidéo, etc.)? Nommez-les?
ƒ
Quelles activités votre jeune fait-il lors des journées de congé et des fins de semaine?
64
Vision du futur
ƒ
Croyez-vous qu’il pourra garder ses amis après avoir quitté l’école?
OUI
Si oui, comment fera t-il pour garder un contact avec eux? Décrivez les possibilités.
ƒ
Quand pensez-vous qu’il pourra voir ses amis lorsqu’il n’ira plus à l’école?
Le soir
Pendant les vacances
La fin de semaine
Autres
ƒ
Où pensez-vous qu’il pourra les rencontrer?
ƒ
Quel genre d’activités fera-t-il avec eux?
ƒ
Aimerait-il rencontrer de nouvelles personnes?
OUI
NON
Si oui, qu’aimerait-il faire avec ces personnes ?
ƒ
A-t-il des loisirs ou des activités qu’il aimerait pratiquer après avoir quitté l’école?
OUI
NON
Si oui, qu’aimerait-il faire?
65
NON
ƒ
Pensez-vous qu’il aura besoin d’aide pour pratiquer ses loisirs et activités?
OUI
NON
Si oui, quel genre d’aide?
ƒ
Pensez-vous qu’il sera en mesure de planifier ses activités par lui-même une fois l’école
terminée?
NON
OUI
Si non, décrivez ses difficultés ?
ƒ
A-t-il des difficultés ou des comportements à améliorer, à changer pour mieux réaliser ses
rêves?
OUI
NON
Si oui, lesquels ?
5 – TRANSPORT
Portrait (Situation actuelle)
ƒ
Comment votre jeune se déplace-t-il actuellement?
En auto avec nous, ses parents
En transport adapté
En transport en commun seul
Autres :
En transport en commun accompagné
66
ƒ
Est-ce qu’il arrive à votre jeune de faire des sorties seul (aller à l’épicerie, au dépanneur, au
NON
centre d’achat, au cinéma, au parc, etc.)?
OUI
Si oui, quel moyen de transport utilise-t-il dans ses déplacements?
Le transport en commun
Le vélo
Le transport adapté
Autres :
À pied
Vision du futur
ƒ
Comment pensez-vous qu’il se rendra à ses activités, lorsqu’il n’ira plus à l’école?
En auto avec nous, ses parents
En transport en commun seul
Avec son auto (il conduit)
En transport en commun accompagné
En auto avec des amis (il ne conduit pas)
Autres
En transport adapté
ƒ
A-t-il des apprentissages à faire pour développer son autonomie dans ses déplacements?
NON
OUI
Si oui, que doit-il apprendre?
6 – FORMATION
Portrait (Situation actuelle)
ƒ Dans combien d’années votre jeune terminera-t-il l’école secondaire?
ƒ
Est-il en bonne voie pour obtenir un diplôme d’études secondaires? OUI
Commentaires :
67
NON
Vision du futur
ƒ
Pensez-vous qu’il s’inscrira à des cours après avoir quitté l’école secondaire?
OUI
NON
Je ne sais pas
Si oui, où?
Éducation des adultes
CEGEP
DEP (études professionnelles)
Autres
ƒ
Quelle formation votre jeune voudrait-il suivre?
ƒ
S’il est en mesure de faire un choix de carrière, croyez-vous que son choix est adapté à sa
condition (ses limites)?
NON
Je ne sais pas
OUI
Si non, que croyez-vous qu’il fera?
ƒ
Croyez-vous que son choix de carrière offre des possibilités d’emploi dans son milieu de vie
actuel ?
NON
OUI
Si non, que croyez-vous qu’il fera?
68
7 – TRAVAIL (travail rémunéré, stage, bénévolat)
Portrait (Situation actuelle)
ƒ
Est-ce que votre jeune a effectué un stage pendant l’année scolaire?
OUI
NON
Si oui, quel genre de stage a-t-il fait?
Où se déroulait son stage?
Selon vous, qu’a-t-il aimé le plus de son stage?
Selon vous, quelles ont été les difficultés rencontrées
par votre jeune lors de son stage?
ƒ
Est-ce que votre jeune a fait du bénévolat pendant l’année scolaire? OUI
NON
Si oui, où se déroulait son bénévolat?
Selon vous, a-t-il aimé son expérience? OUI
ƒ
NON
Est-ce que votre jeune a déjà entrepris une recherche d’emploi? OUI
NON
Si oui, quelles sont les difficultés rencontrées lors de sa recherche d’emploi?
ƒ
Reçoit-il des services d’un organisme pour l’aider dans sa recherche d’emploi tel que :
Emploi-Québec ou un CLE, SEMO-ESSOR II, Le Bouclier, La Myriade, un CLSC ou CSSS
ou d’un organisme communautaire, etc.? OUI
NON
Si oui, lequel?
Quels sont les services reçus?
ƒ
Votre jeune a-t-il déjà travaillé pendant l’année scolaire? OUI
Si oui, quel genre de travail?
Pour quelle entreprise?
Était-il payé pour ce travail?
OUI
NON
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NON
ƒ
A-t-il déjà eu un emploi d’été?
OUI
NON
Si oui, quel genre de travail?
Pour quelle entreprise?
Était-il payé pour ce travail?
ƒ
OUI
NON
A-t-il des besoins particuliers (ex. : utiliser un fauteuil roulant ou besoin d’aide pour
NON
comprendre certaines choses, etc.) qui le limitent dans son travail ? OUI
Si oui, lesquels ?
Comment cela le limite-t-il dans son travail ?
Vision du futur
ƒ
Croyez-vous que votre jeune veut des activités reliées au travail après son secondaire?
OUI
NON
Je ne sais pas
Si oui, qu’aimerait-il faire ?
Si non, pourquoi et comment occupera-t-il son temps?
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BIBLIOGRAPHIE
Agence de la santé et des services sociaux de Laval, LEMAY, Louise et collaborateurs, Ensemble
vers un même horizon, Manuel de référence pour la réalisation des Plans de services individualisés
(PSI) et intersectoriels (PSII) – volet jeunesse Région de Laval, 2007.
BOUTIN, Louis-Philippe, L’Équipe d’Intervention Jeunesse de Lanaudière, CSSS du Sud de
Lanaudière, janvier 2007.
GOUVERNEMENT DU QUÉBEC, Deux réseaux, un objectif : Le développement des jeunes, Entente
de complémentarité des services entre le réseau de la santé et des services sociaux et le réseau de
l’éducation, 2003.
MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX, Loi sur les services et les services sociaux
ou Loi modifiant la Loi sur les services de santé et les services sociaux, la Loi sur l’assurance
maladie et la Loi sur la Régie de l’assurance maladie du Québec, 2007.
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